Veauville-lès-Baons
Veauville-lès-Baons | |||||
La mairie | |||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
Région | Normandie | ||||
Département | Seine-Maritime | ||||
Arrondissement | Rouen | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de la région d'Yvetot | ||||
Statut | Commune nouvelle | ||||
Maire délégué Mandat |
Jean-Luc Schabowski 2019-2020 |
||||
Code postal | 76190 | ||||
Code commune | 76729 | ||||
Démographie | |||||
Population | 723 hab. (2016 ) | ||||
Densité | 91 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 39′ 14″ nord, 0° 46′ 03″ est | ||||
Altitude | Min. 118 m Max. 152 m |
||||
Superficie | 7,96 km2 | ||||
Élections | |||||
Départementales | Yvetot | ||||
Historique | |||||
Fusion | |||||
Commune(s) d'intégration | Les Hauts-de-Caux | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Seine-Maritime
Géolocalisation sur la carte : Seine-Maritime
| |||||
modifier |
Veauville-lès-Baons est une ancienne commune française, située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie.
Elle a fusionné avec Autretot pour former, le , la commune nouvelle des Hauts-de-Caux dont elle est désormais le siège et une commune déléguée.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]-
Carte de la commune déléguée.
-
Entrée de Veauville-lès-Baons.
-
Entrée d'Alvinbuc.
-
Paysage avec champ de lin.
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de la localité est attesté sous les formes Wivel villa vers 1050, Apud Wialvillam en 1195, Hualvilla vers 1240, Veauvilla supra Banna en 1337, Viauville en 1319, Veauville sur les Bans en 1419[1], Veauville sur les Baons le Conte en 1424 et 1425[2], Sainte Austreberthe de Veauville en 1713 [3], Veauville sur les Bancs en 1715, Veauville sur les Baons en 1757 (Cassini), Veauville les Baons en 1788[4].
Le déterminant complémentaire lès-Baons signifie « à côté de Baons ». En effet, l'ancien français lez / lès veut dire « à côté de » du latin lătus.
Histoire
[modifier | modifier le code]- Fusion de communes
Après une réflexion menée à compter de 2016 en vue de la fusion de quatre communes, Veauville-les-Baons et d’Autretot Hautot-le-Vatois et Hautot-Saint-Sulpice, seules les deux premières ont décidé de s'unir au sein d'une commune nouvelle destinée à limiter l'impact de la baisse des dotations d’État, mutualiser les moyens, maintenir l'offre de services publics et développer leurs complémentarités : « Les conseillers [municipaux] ont souhaité partager entre deux communes très complémentaires les moyens qui sont à leur disposition car, dans certains domaines, des concessions réciproques seront nécessaires et ont été jugées beaucoup plus aisées à réaliser à deux », indiquent les maires des deux communes qui fusionnent. Leurs conseils municipaux réunis le même jour, le , ont approuvé ce projet par 10 oui, 3 non et 1 nul à Veauville-les-Baons et 11 oui et 3 blancs à Autretot[5],[6].
La commune nouvelle est ainsi créée au par un arrêté préfectoral du [7].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Rattachements administratifs et électoraux
[modifier | modifier le code]Veauville-les-Baons se trouve depuis 1926 dans l'arrondissement de Rouen du département de la Seine-Maritime. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1986 de la dixième circonscription de la Seine-Maritime.
Elle faisait partie depuis 1793 du canton d'Yvetot[8]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, dont Veauville-les-Baons a été membre jusqu'à la fusion de 2019, a été modifié, passant de 12 à 54 communes.
Intercommunalité
[modifier | modifier le code]Avant la fusion de 2019, Veauville-les-Baons était membre de la communauté de communes de la Région d'Yvetot créée fin 2001.
Liste des maires
[modifier | modifier le code]Liste des maires délégués
[modifier | modifier le code]Équipements et services publics
[modifier | modifier le code]Eau et déchets
[modifier | modifier le code]Espaces publics
[modifier | modifier le code]Enseignement
[modifier | modifier le code]- École.
Postes et télécommunications
[modifier | modifier le code]Santé
[modifier | modifier le code]Justice, sécurité, secours et défense
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[11].
En 2016, la commune comptait 723 habitants[Note 1], en évolution de +0,42 % par rapport à 2010 (Seine-Maritime : −0,14 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Manifestations culturelles et festivités
[modifier | modifier le code]Sports et loisirs
[modifier | modifier le code]Vie associative
[modifier | modifier le code]Cultes
[modifier | modifier le code]Le culte catholique est assuré par la paroisse Saint-Pierre d’Yvetot - Terre de Caux[13].
Médias
[modifier | modifier le code]Économie
[modifier | modifier le code]Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Église Sainte-Austreberthe, de 1850 reconstruite en style Néoroman sur les plans de Charles Robert sur un plan allongé à trois vaisseaux, chevet circulaire et clocher-porche coiffé d'une flèche en pierre. Le clocher date de 1577[14],[15].
- Chapelle Saint-Gilles ou Saint-Leu, au lieu-dit Alvimbuc, du XIXe siècle, qui succède à un oratoire est cité dès 1473, probablement construit par les seigneurs de Houdetot. Elle est le lieu d'un pèlerinage, surtout le , jour de la saint Gilles et la saint Leu[16],[17].
- Manoir au lieu-dit Houdetot, à l'emplacement du château-fort édifié par Richard de Houdetot après l'autorisation donnée par le roi de France en 1387 pour fortifier son manoir ; des vestiges du château fort étaient encore visibles en 1913. me colombier porte la date 1760 et l'étable date de la seconde moitié du XVIIIe siècle[18].
- Château du XVIIe et de la fin du XIXe siècle[19].
- Maisons et fermes des XVIIIe et XIXe siècles[20].
- Croix de cimetière.
- Croix de chemins, au lieu-dit la Croix Rouge réalisée en grès en 1874 par Bonet (père et fils)[21] et de la Croix blanche, de la fin du XVIe siècle[22].
- Statue de la Vierge.
-
Église Sainte-Austreberthe.
-
Chapelle Saint-Gilles d'Alvimbuc.
-
Château de Bel Event.
-
Croix de cimetière.
-
La croix blanche.
-
La croix rouge.
-
Statue de la Vierge.
Mémoriaux de guerre
[modifier | modifier le code]- Monument aux morts au cimetière.
- Tombes militaires françaises et tombes militaires de la Commonwealth War Graves Commission au cimetière.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Claudine Loquen (1965-), peintre et illustratrice, a vécu puis séjourné à Veauville-lès-Baons, impasse de la Mare Pitan (de 1976 à 2007)[23].
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Jean Benoît Désiré Cochet, Les Églises de l'arrondissement d'Yvetot, vol. 2, Paris, , p. 362-366
- Michel Decarpentry et Jean-Pierre Ferrer, Précis chronologique d’histoire de Veauville-les-Baons en Seine-Maritime, Veauville-les-Baons, Chez l'auteur, (présentation en ligne).
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]
- Ressources relatives à la géographie :
- Veauville-lès-Baons sur le site de l'Institut géographique national
- « Dossier complet : Commune de Veauville-lès-Baons (76729) », Recensement général de la population de 2015, INSEE, (consulté le ).
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.
Références
[modifier | modifier le code]- Archives Nat. P. 303-287.
- Archives départementales de la Seine-Maritime, Tab. Rouen.
- Archives départementales de la Seine-Maritime, G. 3267, 737.
- Dictionnaire topographique de la France comprenant les noms de lieux anciens et modernes, Dictionnaire du département : Seine-Maritime, page 1050.
- « Le projet de fusion entre Veauville-lès-Baons, Autretot, Hautot-le-Vatois et Hautois-Saint-Sulpice suscite bien des réserves », Paris Normandie, (lire en ligne, consulté le ) « Les réunions publiques se sont succédé ces derniers jours dans chacune des communes concernées pour débattre de cet épineux projet de rapprochement, en réflexion depuis deux ans. Un projet qui divise. Samedi dernier, à la salle des fêtes de Veauville-lès-Baons, des habitants ont clairement exprimé leur désapprobation ».
- Éléonore Sinoquet, « Autretot et Veauville-les-Baons fusionnent et deviennent la commune nouvelle « Les-Hauts-de-Caux » : Veauville-les-Baons/Autretot. Depuis ce jeudi 29 novembre au soir, la commune nouvelle « Les-Hauts-de-Caux » a été créée. La fusion, initialement prévue à quatre, elle ne comprend finalement que deux communes », Paris Normandie, (lire en ligne, consulté le ) « La commune nouvelle Les-Hauts-de-Caux, a donc été validée par la quasi-totalité des deux conseils. Mais on est assez loin du projet initial qui prévoyait d’intégrer deux autres communes, Hautot-le-Vatois et Hautot-Saint-Sulpice ».
- « Arrêté préfectoral du 19 décembre 2018 portant création de la nouvelle commune Les Hauts-de-Caux », Recueil des actes administratifs de la préfecture de la Seine-Maritime, nos 76-2018-141, , p. 137-140 (lire en ligne [PDF], consulté le ).
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- « Schabowski, nouveau maire : Le conseil municipal a élu le premier magistrat du village, jeudi dernier. », Paris Normandie, (lire en ligne).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.
- [ http://www.paroisse-yvetot.fr Site de la paroisse Saint-Pierre d’Yvetot - Terre de Caux]
- « Église Sainte-Austreberthe », Veauville-lès-Baons, Observatoire du Patrimoine Religieux (consulté le ).
- « Eglise paroissiale Sainte-Austreberthe », notice no IA00020476, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Chapelle Saint-Gilles ou Saint-Leu d'Alvimbuc », Veauville-lès-Baons, Observatoire du Patrimoine Religieux (consulté le ).
- « Chapelle Saint-Gilles, Saint-Leu, Sainte-Véronique », notice no IA00020475, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Manoir, Château fort », notice no IA00020477, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Château », notice no IA00020478, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Maisons et fermes », notice no IA00020474, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Croix de chemin », notice no IA00022765, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Croix de chemin Croix Blanche (la) », notice no IA00020479, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Luis Porquet, « "Les Affiches de Normandie" », Les Affiches de Normandie, (ISSN 1145-8488)