Yves Prévost
Bâtonnier du Québec Barreau du Québec | |
---|---|
- | |
Léon Lalande (d) Alexander John Campbell (d) | |
Bâtonnier de Québec Barreau de Québec | |
- | |
Chef de l'opposition officielle | |
- | |
Député à l'Assemblée nationale du Québec |
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Nationalité | |
Formation | |
Activités |
A travaillé pour |
Université Laval (- |
---|---|
Parti politique | |
Distinctions |
Monsieur le bâtonnier (d) |
---|
Yves Prévost, né le à Beauport et mort le à Québec, est un avocat et un homme politique québécois. Il est député de Montmorency à l'Assemblée législative du Québec de 1948 à 1962 et ministre dans les gouvernements de l'Union nationale de 1953 à 1960.
Biographie
[modifier | modifier le code]Jeunesse et études
[modifier | modifier le code]Yves Prévost est le fils de Joseph-Alfred Prévost, avocat et juge, et de Marie-Louise Montreuil[1]. Il étudie le droit à l'Université Laval de Québec et il est admis au Barreau le [1].
Avocat et maire de Beauport
[modifier | modifier le code]Il exerce la profession d'avocat de 1931 à 1969, d'abord avec son père de 1931 à 1933, puis avec des associés[1]. Il épouse Rita Ferland le à Beauport[1]. Il est commissaire d'école de 1940 à 1952 et président de la commission scolaire de Beauport de 1943 à 1952[1]. En 1945, il est nommé responsable de la refonte des lois municipales par le gouvernement du Québec[1]. Il est maire de Beauport de 1948 à 1952[1].
Député
[modifier | modifier le code]Lors de l'élection générale québécoise de 1948, il est candidat de l'Union nationale et est élu député de la circonscription de Montmorency à l'Assemblée législative du Québec[2]. Il est réélu à l'élection générale de 1952[2]. Il est ministre des Affaires municipales du au dans le gouvernement Duplessis[1]. Il est réélu député lors de l'élection générale de 1956[2]. Il est Secrétaire de la province à partir du dans le gouvernement Duplessis et il conserve ce poste dans les éphémères gouvernements Sauvé et Barrette, jusqu'au [1]. Il est réélu député lors de l'élection générale de 1960[2] mais l'Union nationale perd le pouvoir au profit du Parti libéral.
Chef intérimaire
[modifier | modifier le code]Après la démission d'Antonio Barrette comme chef de l'Union nationale, Yves Prévost est chef intérimaire de l'Union nationale à partir du [1]. Il est chef de l'opposition officielle à l'Assemblée législative du au [1], date à laquelle Antonio Talbot lui succède à ces deux postes. Prévost ne se représente pas comme député à l'élection générale de 1962[1].
Professeur, commissaire et bâtonnier
[modifier | modifier le code]Il est professeur titulaire de droit municipal à la faculté de droit de l'Université Laval de 1955 à 1969 et professeur de législation scolaire à la faculté des sciences de l'éducation de la même université de 1963 à 1966[1]. Il est bâtonnier du Barreau de Québec[1] et bâtonnier du Québec en 1965 et en 1966[3].
Il est président de la Commission royale d'enquête sur l'administration de la justice en matière criminelle et pénale de 1967 à 1970[1](commission Prévost). Cette commission est créée par le gouvernement du Québec en . Le rapport final[4] de la commission est publié en cinq volumes et neuf annexes en 1969 et 1970[5],[6]. Il est juge en chef adjoint à la Cour de bien-être social de Québec du au [1].
Honneurs
[modifier | modifier le code]- Médaille de l'ordre du Mérite des commissions scolaires du Québec
- 1953 : Membre honoraire du Conseil municipal de Paris
- 1958 : Médaille Henri Capitant décernée par la faculté de droit de l'université de Paris
- Doctorats honoris causa : de l'Université de Montréal et du collège Bishop's (1960), de l'Université Laval (1961)
- 1972 : Prix Archambault-Fauteux[7], pour sa contribution au renouveau dans le domaine de la justice par le rapport de la commission d'enquête de 1967-1970
Hommages
[modifier | modifier le code]- La rue Yves-Prévost a été nommée en son honneur, en 1964, dans l'ancienne municipalité de Beauport et, maintenant présente, dans la ville de Québec.
- La rue Beethoven portait, auparavant, le toponyme de rue Saint-Yves, en son honneur entre 1951 et 2006, dans l'ancienne ville de Beauport et, par la suite, dans la ville de Québec.
- Une partie de l'avenue Marcoux portait, auparavant, le toponyme de rue Saint-Yves, en son honneur entre 1951 et 2006, dans l'ancienne ville de Beauport et, par la suite dans la ville de Québec.
- Le boulevard Yves-Prévost, dans l'arrondissement Anjou à Montréal, a été nommé en son honneur.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Yves PRÉVOST (1908-1997) Biographie, sur le site de l'Assemblée nationale du Québec
- Les résultats électoraux depuis 1867, Montmorency, sur le site de l'Assemblée nationale du Québec
- Galerie des Bâtonniers et Bâtonnières, Barreau du Québec
- Commission d'enquête sur l'administration de la justice en matière criminelle et pénale au Québec, La société face au crime, Éditeur officiel, Québec
- José M. Rico, « Commissions d’enquête sur la justice pénale au Canada », dans Acta Criminologica, vol. 4, no 1, 1971, p. 209-219, aux pages 215 à 219.
- Évolution des politiques pénales et du discours à propos de l'emprisonnement au Canada et au Québec : de 1969 à 1999, ministère de la Sécurité publique, 2000
- Liste des récipiendaires depuis 1962, Société de criminologie du Québec
Liens externes
[modifier | modifier le code]
- Ressource relative à la vie publique :
- Avocat québécois
- Maire au Québec
- Député de l'Union nationale
- Ministre des Affaires municipales du Québec
- Secrétaire de la province de Québec
- Professeur québécois
- Professeur à l'Université Laval
- Chef de l'opposition officielle (Québec)
- Juge québécois
- Étudiant de l'Université Laval
- Naissance en juillet 1908
- Naissance à Québec
- Décès en novembre 1997
- Décès à Québec
- Décès à 89 ans
- Docteur honoris causa de l'Université Laval
- Bâtonnier québécois