Œil

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  • J’ai vu l’Agent Secret (O Agente Secreto), film brésilien réalisé par Kleber Mendonça Filho, qui se déroule à Recife, en 1977, pendant la dictature militaire.

    J’étais un peu sceptique au visionnage de la bande-annonce, je trouvais déjà l’image “années 70” un peu trop léchée. Au final, j’ai été assez déçue, même si certaines scènes sont intéressantes (notamment celles ouvrant le film). Le film est très long (2h40), scindé en 4 parties, ce qui m’a donné l’impression de binger une mini-série de 4 épisodes.

    J’ai trouvé le film trop démonstratif dans sa dénonciation de la dictature, une dichotomie bons/méchants pas fine du tout (les gentils sont universitaires et très gentils, les méchants sont grossiers et très méchants). J’y ai presque trouvé un côté Tarantino… Les personnages féminins sont inintéressants au possible. Elles ne sont finalement là que pour jouer la carte “attention, féminisme” pendant 2 secondes, car le héros est un homme bien et moderne, respectueux des (belles) femmes.

    Enfin, la dernière partie, moralisatrice, clôt le film en eau de boudin.

    divulgâche

    Beaucoup de sang est versé en 1977. Le film se clôt dans la même ville, à notre époque, dans un centre de don du sang. Voilà.

    J’avoue que j’ai parfois eu l’impression de voir un film pour touristes européens sur le Brésil…

    Cette critique résume assez bien ce que j’ai ressenti.

    Màj : coquilles.


  • Je suis tout à fait d’accord.

    J’ai choisi mon radio-réveil simulateur d’aube pour son choix assumé “analogique”. Des boutons, un menu simple et non tactile, 5 boutons de pré-sets de radio. Les autres marques connectées et tactiles étaient moins chères, mais ce n’est pas ce que je recherchais. Je doute d’ailleurs de l’utilité d’un réveil connecté, réglable pour certains via une app sur smartphone, censé faciliter le réveil et l’endormissement…

    Par contre, c’est une radio FM. J’ai vu que l’ARCOM prévoit le passage complet au DAB d’ici 2033, j’ai encore le temps de voir venir. Mais si mon réveil fonctionne encore d’ici là (ce sur quoi je compte bien), je pense que j’opterai pour la solution “adaptateur” à brancher à l’arrière de la radio pour capter le DAB.





  • un charpentier avait couru chez le lieutenant criminel

    C’est assez comique aujourd’hui, ce titre de “lieutenant criminel”. Je découvre, sur Wikipédia, que c’était un peu le bazar à Paris, avant 1667, concernant les attributions des missions de police.

    Le prévôt et vicomte de Paris, agent royal, était chargé de la gestion de la capitale. Progressivement, ses missions ont été déléguées à ses lieutenants : le lieutenant civil, à la justice, et le lieutenant criminel, à la police de la ville. Mais leurs attributions n’étaient pas très claires et il y avait compétition entre les deux.
    D’autres intervenaient aussi au titre de la police à Paris : le prévôt des marchands ; le lieutenant criminel de robe courte (sa robe était plus courte pour signaler son positionnement inférieur dans la hiérachie) ; le prévôt de l’Île ; le chevalier du guet (surveillance de nuit)…

    Stupeur, “la police est généralement considérée comme une fonction peu rémunératrice voire gratuite” !

    Au final,

    Ces défaillances d’une administration fréquemment soupçonnée de corruption par les habitants constituent une cause structurelle, profonde, de la nécessité de réformer la police dans la seconde moitié du XVIIe siècle. Cette confusion institutionnelle s’est conjuguée aux excès criminels des années 1660, facteur déclenchant de la « réformation » de mars 1667.





  • Ce n’est pas vraiment étonnant des éditions Harlequin. C’est une maison d’édition qui fonctionne au roman de commande. Les écrivain.e.s doivent respecter des règles, des formats et des trames narratives. Voir l’article que je relayais ici. Si je me souviens bien, beaucoup écrivent sous pseudonyme pour s’assurer des revenus alimentaires à côté de leurs écrits propres. Et il me semble que la maison-mère est canadienne. La majorité des livres publiés par Harlequin France sont donc des traductions. Sur cette base, que la traduction soit désormais assurée par IA, ce n’est pas vraiment surprenant.




  • La danse du poulet ! C’est drôle.

    Effectivement, je crois que c’est un suisse qui l’a inventée ?

    Des mots comme celui-ci rendent les anglophones complètement fous. Une seule lettre du mot “coin” correspond à sa prononciation en français.

    Alors, pas vraiment ! Plusieurs lettres sont prononcées ici. Bien entendu, d’abord le “c”, mais “oin” se prononce bien “o-in”. C’est juste que le “o”, prononcé rapidement, ressemble au “w”. Dont la prononciation est encore différente du “ou”, qui ressemble au “u” espagnol. Et le “a” français est très différent du son “oin”.

    Mais oui, pour les anglophones, ça fait “kwa” !



  • ŒiltoPoésieFront Rouge - Louis Aragon
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    13 days ago

    Je me réponds à moi-même, j’ai retrouvé la publication originale sur Gallica, dans le recueil Persécuté persécuteur de 1931.

    Le poème fait plusieurs pages ! Tu as du en trouver un extrait sur internet.

    La version numérisée de Gallica est aussi intéressante pour voir les choix typographiques de l’époque.


    MàJ : Du coup, à lire le poème en entier, l’analyse “anarchiste” tombe un peu à l’eau. On voit bien qu’Aragon est avant tout communiste et soutien de l’URSS staliniste, comme cela lui a été reproché à l’époque, avant qu’il ne fasse son mea culpa tardif dans le très beau poème La Nuit de Moscou (recueil Le roman inachevé, 1956).

    Extraits :


  • ŒiltoPoésieFront Rouge - Louis Aragon
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    13 days ago

    C’est étonnant, cette version ne reprend pas entièrement les vers cités dans l’article de The Conversation de ton autre publi :

    Descendez les flics
    Camarades
    Descendez les flics
    […]
    Feu sur Léon Blum
    Feu sur Boncour Frossard Déat

    Tu as trouvé cette version sur internet ou dans une édition papier, de type Gallimard ?


  • Côté satisfaction, les résultats prennent souvent le contre-pied des scores de fiabilité. Les utilisateurs étant manifestement plus attachés aux performances générales (vitesse, autonomie…) de leur smartphone qu’à sa durabilité. À la question « Globalement, sur une échelle de 1 à 10, quelle note de satisfaction attribuez-vous à votre appareil ? », les sondés décernent la note la plus élevée à Google (7,5), pourtant bon dernier en fiabilité ! Ils saluent notamment la qualité des photos prises par ses appareils. « Pour des clichés de bonne qualité avec un smartphone, un capteur performant ne suffit pas, il faut surtout de bons algorithmes pour traiter l’image, explique Adrian Branco. Et, dans ce domaine logiciel, Google excelle. »

    Ça donne à réfléchir…

    https://www.60millions-mag.com/2025/11/27/smartphone-10-marques-evaluees-voici-les-plus-fiables-25204