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mercredi 7 janvier 2015

Dj Pfreud à Berlin

Une pièce musicale de mon comparse de création Dj Pfreud (Projet Électro-Acrylique) a récemment été publiée sur une compilation Berlinoise.
Écoutez-la ici!

lundi 16 juillet 2012

Electro-house

Bon, bon. J'ai mis quelques extraits sur SoundCloud de ce je viens de "bidouiller" musicalement.
http://soundcloud.com/alec-stephani

En fait, c'est par un pur hasard que j'ai "trifouiller" dans "Garage Band" sur un iPad pour voir ce que je pouvais faire avec ce programme, ce mini-studio, et j'ai découvert que j'avais une fibre techno insoupçonnée. Ça m'a fait rigoler. Alors je me suis mis à faire plein de maquette "house".

Et dire qu'avant ça prenait tout un studio, des claviers, des guitares, de la basse, un drums, etc... Là, c'est tout dans mon sac, sur une tablette numérique et je continue ma toune n'importe où, n'importe quand. C'est flyé! J'adore ça!! GarageBand a ses limites et le clavier flat et virtuel, c'est bizarre. Mais ça ne me tente pas de passer sur un LapTop. La "minimobilité" est trop cool!

mardi 8 novembre 2011

Funk-Rock

Le groupe Wlove a fait l’acquisition de la toile qui a servit à la pochette de leur album.

L'angélus
acrylique sur toile
2006 - 34" x 48"
(86,4 cm x 121,9 cm)

Hors série
www.alec5.com

jeudi 27 octobre 2011

mardi 25 octobre 2011

Performance au Petit Campus


Petit Campus. Lancement de l'album de Wlove.

Mercredi soir dernier, je suis arrivé les bras chargés de matériel pour peindre dans la salle obscure du Petit Campus sur la rue Prince-Arthur à Montréal. Le groupe de funk-rock Wlove effectuait déjà son test de son pour leur spectacle de lancement d’album dont je participais en faisant une performance de peinture en direct.

Le groupe m’avait invité ce soir-là car les musiciens avaient choisi une de mes toiles, "L'angélus", pour illustrer leur pochette d’album.
La musique était forte et solide. Le « groove » était là, le son net et précis. Déjà on pouvait sentir que la soirée allait être intense.

Après quelques va-et-vient tout en force entre ma voiture stationnée loin et l’entrée du Petit Campus, j’ai finalement apporté mon gros chevalet pour la toile vierge de 4’ par 6’ et, surtout, un plus petit chevalet pour la toile originale qui avait servi pour la pochette de l’album.
Mon installation était pas mal au point. Chaque chevalet avait son propre éclairage, mes pots de peinture, mes pinceaux étaient bien placés. L’ensemble avait de l’allure. Tout était prêt.

Le temps de siroter une bière et la salle s’est remplie à craquer de gens qui venaient découvrir ce groupe et acheter leur album.

Et le spectacle a commencé. D’entrée de jeu, le groupe a amorcé une pièce très rythmée qui a instantanément électrisé la salle. Mes premiers coups de pinceau étaient dynamisés par l’ampleur sonore. Le « groove » me rentrait dans le corps et je n’ai pas pu m’empêcher de bouger avec le « beat ». À quelques reprises je me suis surpris à réagir aux impulsions du batteur et du bassiste en « écrivant » avec le pinceau une sorte de partition visuelle.

Wlove est définitivement un groupe à voir sur scène. Le groupe projette une énergie peu commune. Pas de celle qui vous décoiffe (dans mon cas ce serait difficile!) et vous assourdit, mais de celle qui agite chaque synapse de votre cerveau en déclenchant des salves d’adrénaline et d’endorphine. Le sourire est automatique!
Le chanteur a un tel charisme qu’il crée une liaison parfaite entre la scène et la salle pour que le spectateur puisse pénétrer facilement dans l’univers musical du groupe.

Là où j’étais situé, juste à droite de la scène, je faisais presque dos au spectacle, mais la musique remplissait tellement l’espace que j’avais l’impression de faire partie d’elle, qu’elle se transmettait sur ma toile. À preuve, les couleurs qui sont apparues sur le canevas, des couleurs que je n’ai jamais utilisées, des verts et des bleus! Peut-être même ces couleurs auraient pu s’installer plus vivement, plus certainement. Mais il faudrait probablement plusieurs expériences de la sorte pour que mes réflexes picturaux les laissent plus facilement passer.
J’ai aussi beaucoup « dessiner » sur la toile. Avec le gros fusain noir, j’ai écrit le rythme qui me passait par le corps et j’ai adoré ça! Je me suis senti très libre sur cette grande surface.

Comme d’habitude, je n’ai pas tout de suite aimé le résultat. Difficile de prendre le recule nécessaire lorsqu’on passe une heure collé sur le toile. Qu’importe, ce qui comptait était le fait de peindre librement sur la musique du groupe, de trouver le plaisir de créer quel que soit le résultat.
Après quelques jours, je regarde la toile et je suis assez content. Elle tient le coup!

Autant le groupe que moi avons adoré notre soirée. Il n'est pas impossible que l'on réitère l'expérience dans les prochains spectacles de Wlove!!

À suivre....


Transformer
acrylique sur toile - 2011 - 48" x 72" (
121,9 cm x 182,9 cm)
Formes Noires
www.alec5.com

lundi 17 octobre 2011

Performance au Petit Campus

Mercredi qui vient, je fais une performance de peinture en direct sur une toile 4'x6' à l'occasion du lancement du disque de Wlove
Le groupe a utilisé une de mes toiles pour la pochette de leur album. Cette toile sera aussi présentée ce soir-là.

Lancement du disque de Wlove
19 octobre 19h
Café Campus
57 Rue Prince Arthur Est, Montréal, QC H2X 1B2


L'angélus
acrylique sur toile - 2006 - 34" x 48" (86,4 cm x 121,9 cm)

Hors série
www.alec5.com

mardi 13 avril 2010

Dan Thouin

www.latribu.ca/danthouin
www.latribu.ca/play
www.myspace.com/danthouin

S'il est une musique qui m'inspire ces temps-ci, c'est bien celle de Dan Thouin. Ce claviériste montréalais explore, avec l'album "Mile End Waverly", une urbanité contemplative.

C'est le genre d'album où les musiciens s'effacent complètement, avec beaucoup de maturité et une très grande intelligence, derrière le propos artistique. La musique devient alors une entité à part entière.
À écouter en ouvrant grand les yeux sur la ville!

mardi 7 juillet 2009

mercredi 21 mai 2008

Merci Claude Rajotte


La frénésie industrielle
acrylique sur toile - 2008 -
24" x 36" (61,0 cm x 76,2 cm)
série "Usines" www.alec5.com

Merci Claude Rajotte

De nature, je suis récalcitrant à l'éclectisme sous toutes ses formes, surtout en musique. J'ai du mal à écouter un disque qui n'a pas de suite logique, sous prétexte d'être créatif et de vouloir toucher à tout les genres. Lorsqu'on me propose une atmosphère et que celle-ci me plaît, je n'aime pas être déranger.
Une exception : L'émission de Claude Rajotte sur Espace Musique de Radio-Canada. C'est un savoureux et déstabilisant mélange de techno, drum'n bass, électro-jazz, funk... De quoi attraper la plus virulente des urticaires culturelles. Mais Rajotte a le don de trouver la ligne, de créer la fluidité sonore qui fait que même si on est surpris, il nous prend par la main et nous emmène sur des avenues sonores enrichissantes.

Comme je peins enrobé de musique, l'univers sonore est très important pour moi.
Depuis quelque temps, je préfère me faire surprendre par l'inconnu, par la nouveauté. Ainsi, être trimballé sur les ondes "rajotiennes" est vecteur de sursauts créatifs très inspirants. D'autant plus que je n'ai pas de disque dans ces genres musicaux et que, même si j'en avais, je ne serais pas porté à préméditer mes choix. Je me laisse transporter, bousculer, séduire, agacer par ce que Claude Rajotte propose. Il faut dire aussi qu'il fouille profondément dans des avenues parallèles que lui seul peut explorer en toute connaissance de cause.
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samedi 16 février 2008

La performance



La performance


Ça y est, c'est officiel! La performance musico-picturale aura lieu le samedi 22 mars, de 18h30 à 19h30 à la Tohu

En interaction avec le saxophoniste Yanick Coderre et un contrebassiste (à déterminer), je me lancerais dans une improvisation picturale sur une toile de 4 pieds par 6 pieds, posée par terre...

C'est un happening que j'ai longtemps imaginé, comme une sorte de fantasme, mais qui, aujourd'hui, se réalise! Ai-je le trac? Bien sûr. C'est l'inconnu. Et en même temps, ce plongeon dans l'improvisation pure est si stimulant, que j'ai très hâte de voir ce que cela va donner.

J'ai fait longtemps de la scène musicale et j'ai toujours privilégié l'improvisation. Me lancer dans le vide est quelque chose qui me stimule. Mais je ne l'ai jamais fait sous cette forme. L'ironie est que, lorsque j'ai laissé de côté ma "non-carrière" musicale, au profit de la peinture, je me suis dit que je ne vivrais plus le stress d'avant concert. Un vernissage, il y a quelque chose d'effervescent, mais de paisible à la fois. Les oeuvres sont là, faites. Il ne reste qu'à savourer le moment présent et laisser faire les choses. Il n'y a pas cette angoisse à ne pas savoir si on va pouvoir rendre justice à une pièce musicale en la réinterprétant encore une fois.
Et voilà que je me remets en situation de perte de contrôle, d'inconnu...

Le but de cette performance est de se mettre en déséquilibre totale, poussant la spontanéité à son extrême. C'est en fait l'antithèse de l'industrialisation, où chaque geste a sa raison, son calcule, sa quantification, sa productivité et sa reproductivité. Ici, le geste est issu d'une intention non préméditée. C'est d'ailleurs plus qu'une intention, c'est une réaction à l'environnement. Pas dans le sens environnemental, mais bien spatial. Et cet environnement spatial sera sonore. L'intangible faisant face au visuel. Le visuel modelant le son. Le son se liant à l'image en construction.

Yanick Coderre est un musicien que j'admire beaucoup. Son jeu, sa créativité sera à son meilleur car c'est un improvisateur de talent. On a longtemps joué ensemble et il a une écoute exceptionnelle. Yanick à un très bon album a son actif : Yanick Coderre Quartet. Je ne connais pas encore le contrebassiste. C'est le choix de Yanick.

voir aussi :
http://alecart.blogspot.com/2007/11/le-happening.html
http://alecart.blogspot.com/2008/01/la-tohu-suite.html

entendre aussi:
http://www.youtube.com/yanickcoderre-1
http://www.youtube.com/yanickcoderre-2
http://www.youtube.com/yanickcoderre-3

mercredi 7 novembre 2007

Le Happening


Usine en contretemps
acrylique sur toile - 2007 - 24" x 30" (61,0 cm x 76,2 cm)

série "Usines" www.alec5.com

Le Happening

Il y a quelques années, j'ai écris, dans un de mes romans (La dernière note), la scène d'un "happenning" artistique, qui se déroule, devant public, dans une vieille bâtisse industrielle, avec une musicienne, une talentueuse bassiste et un peintre. L'un peignant sur la musique de l'autre. L'autre jouant sur les images de l'un. Une vraie symbiose musicale et picturale. Un spectacle de peinture en direct, d'improvisation jazz et d'art visuel.

L'autre soir, en rentrant du boulot, dans ma voiture, j'écoutais Jan Garbarek. J'ai traversé, comme tous les jours, le quartier St-Henri, à Montréal, ancien quartier industriel, fait de vieilles usines et de structures désaffectées, dont les images sont relativement présentes dans ma peinture.
Et j'ai repensé à la scène du "happening".

J'ai pensé alors à un ami de longue date, Yanick Coderre, un saxophoniste de talent, avec qui j'ai joué durant quelques années. J'ai donc proposé à cet ami de tenter l'expérience du "Happenning".
Tout comme Keith Jarrett, (Köln concert ou Arbour Zena avec Garbarek) ou certaines pièces de Pat Metheny, la musique de Garbarek illustre bien l'atmosphère de ma peinture.

Il ne me manque plus qu'un "entremetteur", qu'un "organisateur", bien "pluggé", pour rendre ce projet réel.
Pour l'instant, je ne sais pas où cela pourrait se dérouler. Ce n'est que l'embryon d'une idée de spectacle. Dans le cadre d'une soirée privée? Dans une galerie? Dans une maison de la culture? Sur scène? Voire même dans un bar?
La peinture en direct, ça se fait. Ce n'est pas ce qu'il y a de plus original comme spectacle. Mais je voudrais vraiment créer quelque chose de plus homogène, d'un style unique, combiner deux univers complémentaires en une véritable synergie artistique, en une véritable expérience audio-visuelle.
Le fruit de cette expérience (une ou plusieurs toiles) serait vendu sur place. Combiner le tout avec une mini exposition d'un soir? Pourquoi pas!
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mardi 9 octobre 2007

Peinture et musique


De feu et de cendres
acrylique sur toile - 2007 - 22" x 28" (55,9 cm x 71,1 cm)

série "Usines" www.alec5.com

Peinture et musique

Le visuel et le sonor sont souvent associé. Je serais curieux de savoir ce que ma peinture, en générale, vous inspire comme musique.
Qu'écouteriez-vous en regardant mes toiles?
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lundi 26 mars 2007

La nuit


L'angélus
acrylique sur toile - 2006 - 34" x 48" (86,4 cm x 121,9 cm)

Série "Formes noires"
www.alec5.com

La nuit

Ah! La nuit. Pour moi, c'est une zone temporelle de prédilection pour la création. Pas de bruits, pas de téléphones, pas d'éléments perturbateurs. Mais surtout, un temps suspendu dans un univers immatériel.
Je ne sais pas pourquoi, mais le jour, même si, par chance, rien ne me dérange, le temps semble passer inexorablement plus vite. La réalité de ce temps semble plus marquée. Peut-être est-ce dû au fait que nous avons toujours morceler la journée en sections distinctes. Le matin, le midi, l'après-midi, le soir... Voire plus encore : La fin d'après-midi, le début de soirée...
La nuit est la nuit. Qu'elle soit à 22 heures ou à 4 heures.

Lorsque je suis en phase de création, j'en oublie jusqu'à l'espace qui m'entoure. La nuit, le temps flotte. Musique de fond, jazz au début, puis plus la nuit avance, du classique généralement, contemporain de préférence (Debussy, Chostakovitch, Mahler, etc.), et surtout, le plus de toiles vierges possible.

Alors commence un ballet de pinceaux, de couleurs et de mouvements, des variations de rythmes, tantôt lents et feutrés, tantôt énergiques et rapides. Deux, trois, quarte toiles en même temps. Je pars de l'une, transfert sur l'autre, laisse reposer, regarde ailleurs, perçoit un détail, quelque chose de sous-jacent, reprend ce détail, recule, passe à d'autres toiles.... Cela peut durer des heures, toute la nuit quelque fois. Et l'énergie dépensée est considérable. La concentration extrême. D'où cette déconnexion du reste du monde. Seul l'instant présent prévaut.

Puis, longtemps après, c'est le moment du recul. Je relève enfin les toiles du sol, en pose une, sur le chevalet et les autres çà et là. Je vais m'asseoir alors sur le petit tabouret de bois dans un coin reculé de l'atelier et je contemple. Quelques détails à travailler. Je me relève, modifie et reviens m'asseoir. Encore quelque va-et-vient et finalement je ne me lève plus.

Et le temps passe et passe encore. Je regarde. J'essaie de comprendre ce qui s'est passé. Je n'y parviens pas souvent. Alors, il n'y a plus rien à faire. Je vais me coucher.
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jeudi 15 février 2007

Musique


www.alec5.com

Musique

Et maintenant que je me suis replongé dans la peinture, j'y retrouve l'urgence qui m'avait presque épuisé lors de mon premier voyage. Mais j'y trouve aussi un nouvel espace, des sensations, des images qui me font aller sur d'autres voies. Et la musique, son écoute, a pris une importance toute autre. Autant la première fois, elle m'accompagnait au grès de ses humeurs, transformant les miennes, autant aujourd'hui, je la perçois comme une trame dense et enveloppante, telle une musique cinématographique, soulignant encore plus chaque geste, au point d'elle-même se confondre à l'image.
Même si j'ai coupé la corde de la création musicale, cela me fait dire qu'il faudra bien un jour, que je reprenne la composition, mais en y intégrant complètement cette dimension picturale. Il faudra alors que j'oublie totalement que j'ai pu faire du jazz, du blues, du funk, et même de la chanson pop. Il faudra, dans un sens que je fasse la même démarche que j'ai fait pour la peinture, c'est-à-dire de me débarrasser de ma formation académique, pour libérer mon geste créatif. Il va de soi que je pense à de la composition instrumentale. Plus question de chanter. Je ferai probablement la musique de mes toiles.
C'est à voir... heu.. à entendre! Mais cela n'est vraiment pas pour tout de suite.
Ce que je redécouvre et j'écoute beaucoup ces temps-ci, c'est l'album "Arbour Zena" de Keith Jarrett, avec Jan Gabarek.
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