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très joli et émouvant texte .... bonne journée ! http://nandane ves.centerblog .net
Par nandaneves, le 02.09.2023
très belle rose
Par Anonyme, le 31.08.2023
une petite visite pour te souhaiter une belle fin de semaine en esperant que sa va au mieux pour toi pour moi
Par lucilyne-2, le 25.08.2023
bonjour
je vais faire de même.
très beau dessin, parfait pour décorer mes bouteilles de vin de noix.
mer
Par Anonyme, le 21.08.2023
petit coucou pour te souhaiter une bonne fin de journée suivi d'un excellent week-end gros bisous http://amazo
Par amazone78, le 18.08.2023
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Date de création : 28.03.2009
Dernière mise à jour :
03.09.2023
60536 articles
Les bonnes adresses des Marseillais
La région de Marseille est connue pour ses spécialités locales, ses poissons frais et son anis étoilé. Nous avons sélectionné les meilleures adresses de la ville, soufflées par ses habitants.
Petit déjeuner ensoleillé, apéro entre amis ou dîner sans chichi ? Les marseillais ont une spécialité culinaire pour chaque occasion. Le matin, rien de mieux qu’une navette à la fleur d’oranger pour accompagner un thé ou un café. Les navettes sont un peu aux Marseillais ce que les madeleines sont à Marcel Proust : leur parfum contient la ville toute entière. Ces biscuits durs en forme de barque sont traditionnellement fabriqués au Four des Navettes, la plus ancienne boulangerie de Marseille. Bénies par l’archevêque de Marseille tous les ans à la Chandeleur, elles se dégustent toute l’année. Après avoir visité la très belle Abbaye Saint-Victor, située juste à côté, dirigez-vous vers le Four des Navettes dont la bonne odeur vous convaincra immanquablement, puis installez-vous face à la mer sur l'un des petits bancs de la place Saint-Victor pour goûter un de ces longs biscuits croquants.
Pour déjeuner sur le pouce, tous les marseillais savent que les meilleures pizzas se mangent Chez Etienne. Ce restaurant, et surtout son célèbre patron à la gouaille sans pareille, sont de véritables institutions locales. Avec son accent chantant, Etienne accueille ses clients tous les midis dans sa "pizzaria", comme ses parents avant lui et comme son fils, qui assure le service du soir. Il ne sert qu'une seule pizza, la "vraie" moitié-moitié, c'est à dire mi-anchois mi-fromage. A la carte et selon l'humeur du chef, on retrouve les plats traditionnels de la région : les supions frits à l'ail et les pieds paquets sont à se damner !
Où prendre l'apéro ? Chez Magali
Déjà l’heure de l’apéro ? Les vrais ne jurent que par le duo pastis-panisses, à grignoter dans l’un des nombreux cabanons du quartier de l’Estaque, de préférence Chez Magali. Les panisses, petites crêpes de farine de pois chiche frites, accompagnent aussi très bien une Cagole, la célèbre bière brassée à Marseille, de type pilsener. En patois local, une "cagole" est une bimbo, une fille extravertie et un rien vulgaire que l'on ne peut s'empêcher de trouver sympatique.
Où manger la meilleure bouillabaisse ? Chez Michel
À l'origine, la bouillabaisse était un plat de pauvre concocté à partir des poissons que les pêcheurs n'avaient pas réussi à vendre.
Enfin, il serait dommage de quitter la ville sans avoir goûter au moins une fois la fameuse bouillabaisse. Il vous en coûtera une cinquantaine d’euros par personne pour une authentique bouillabaisse. De l’avis de tous, Chez Michel est une valeur sûre. A l'origine, la bouillabaisse était un plat modeste, préparé par les pêcheurs qui accomodaient les restes de leur pêche dans une soupe de poissons. Une vraie bouillabaisse est servie avec de beaux poissons de Méditerranée - saint-pierre, rascasse, daurade... - dans une soupe de poissons de roche, accompagnée d'une rouille, une mayonnaise à l'ail pimentée. Pour prouver qu'elle est du jour, les bons restaurateurs écrasent grossièrement un morceau de pomme de terre dans le rouille : si elle n'est pas oxydée, vous pouvez vous servir !
Les meilleures tables avec vue sur mer
Le long de la corniche à Marseille, on trouve beaucoup de petits accès à la mer et de nombreux restaurants.
Les bonnes tables ne manquent pas dans la Cité Phocéenne, mais celles qui allient vue imprenable et cuisine de qualité sont des adresses jalousement gardées. Les plus courues sont celles qui, face à la mer, vous garantissent le dépaysement. Surplombant la calanque de Samena, la terrasse des Tamaris offre l’un des plus beaux couchers de soleil de la ville et une cuisine simple mais très correcte. On retrouve à la carte les spécialités locales (pizzas, poissons, et même bouillabaisse pour 2 personnes à commander à l'avance).
Un restaurant étoilé avec coucher de soleil sur la Méditerranée à L'Épuisette.
Pour un repas d’exception dans un petit port de pêche plein de charme, L’Epuisette est une excellente table, étoilée au Michelin. La créativité de son chef, Guillaume Sourrieu, et le cadre idyllique en font une adresse idéale pour un dîner romantique. La cuisine joue la carte des spécialités méditerranéennes revisitées, et sert des poissons ultra-frais fournis par les pêcheurs du Vallon des Auffes, juste en dessous.
Trattoria italienne en vogue, La Cantinetta n’offre pas de vue sur la mer mais un joli jardin intérieur où prendre le frais. Sa carte change tous les jours ou presque, au gré de l’humeur du chef et du marché. Les pâtes fraiches sont faites maisons, les produits irréprochables et les recettes parfois inventives, comme le risotto froid au melon de la maison. Vous pouvez y aller les yeux fermés !
Autre institution marseillaises, la librairie-restaurant des Arcenaulx invite au voyage de l’esprit et des sens. On y mange entouré de livres anciens et de bouteilles de vin.
Petit port de pêcheurs marseillais, le vallon des Auffes est l'un des coins les plus typiques de Marseille. Parfait pour se mettre dans l'ambiance.
Une fois la chaleur tombée, les volets s’ouvrent et les verres se remplissent. Viaghji di Fonfon a transformé un cabanon de pêcheur du Vallon des Auffes en bar à vin et tapas. Les produits proposés fleurent bon la poutargue, la sardine et l'olive, mais aussi la Corse et la Sardaigne. Quand la minuscule terrasse au bord de l’eau est pleine, le serveur vous prête des coussins moelleux pour vous installer sur les petites marches qui descendent vers la mer.
Des tapas très méditerranéens pour une soirée en bord de mer au Viaghji di Fonfon.
Caché au premier étage d’un immeuble discret du Vieux-Port, la Caravelle est un bar jazzy qui donne envie de savourer un whisky. Sa programmation musicale et sa vue sur la Bonne Mère en font une adresse qu’on garde pour soi. Plus branché, le bar du C2, hôtel 5 étoiles fraichement ouvert, propose un choix de cocktails à déguster au bar ou dans le jardin.
Et pour les petites faims ?Coup de cœur assuré pour le Teavora, salon de thé où l’on se déchausse à l’entrée pour enfoncer ses pieds dans le sable doux qui couvre le sol. On s’assied sur des coussins par terre et on profite de ce havre de paix en pleine ville. Pour les petits creux, de copieuses assiettes de tartes salées et sucrées accompagnent à merveille la longue carte des thés du monde entier. Fermez les yeux et écoutez la musique, ou empruntez un jeu de société et relaxez-vous !
Le dimanche matin, on s’autorise à s’éloigner du centre ville pour aller bruncher au Château de la Buzine. La demeure familiale de Marcel Pagnol a inspiré à l’écrivain « Le Château de ma Mère », c’est aujourd’hui une cinémathèque entourée d’un agréable parc.
Le château de la Buzine propose de bruncher en terrasse dans un cadre très agréable.
Enfin, deux pâtisseries marseillaises se disputent le cœur des gourmands : Zeppini et Depuichaffray. Le premier s'est rendu célèbre pour ses spectaculaires pièces montées. C'est l'occasion de prendre place sur le parvis de l'Opéra pour une salade fraiche ou un chocolat chaud (Valrhona, cela va sans dire). Le second, élève du grand Pierre Hermé, a fait de l'originalité sa marque de fabrique. Laissez vous surprendre par un biscuit noix de coco au sésame, une mousse à la violette ou un macaron passion-cacahuète. A essayer toutes les deux pour les départager.
Les meilleures glaces de Marseille : 3 adresses à ne pas manquer
Un accueil avec le sourire au glacier du Roi.
La palme du meilleur glacier de Marseille est un vif sujet de débat. Incapables de choisir, nous vous proposons trois adresses, placées à des points stratégiques de la ville. Chacun s'est installé dans un quartier de caractère et participe de son atmosphère.
A l'escale Borely, tout au bout de la Corniche Kennedy, la réputation de la Maison de la Glace et de son sorbet à la figue n’est plus à faire. Face à la mer, c'est l'une des meilleures "glaces avec vue", surtout au coucher du soleil. Si vous avez de la chance, des amateurs de roller viendront exécuter quelques figures sous vos yeux. Une autre boutique est installée rue de la République, pour agrémenter une pause shopping.
le Glacier du Roi a conquis le cœur des marseillais avec leur glace à la navette, une création maison. Situé Place de Lenche, il débute ou termine idéalement une balade dans le quartier du Panier, l'un des plus vieux de Marseille, connu pour son labyrinthe de ruelles qui montent jusqu'à la Vieille Charité.
Quant à la devanture de L’Eléphant rose à pois blancs, tous les gourmands du Cours Julien la connaissent déjà. Elle fait honneur à l'ambiance street art du quartier et aux fresques murales qui changent régulièrement. Le Cours Julien accueille aussi une multitude de boutiques de créateurs et de terrasses avenantes : dénichez vos préférés !
Balade dans l’Uzège
Au départ d’Uzès, quelques étapes font découvrir cette région sur laquelle flottent des parfums de Toscane : Saint-Quentin-la-Poterie, Castillon-du-Gard, Pont du Gard, vestige romain miraculeusement préservé, pour finir à Collias.
Le château ducal, ou le Duché, tel un grand livre d’histoire de l’architecture, mêle Moyen Âge, Renaissance et rénovations contemporaines. L’imposante tour carrée surmontée de tourelles, la tour Bermonde, est la plus ancienne des constructions. De la Révolution au XXe siècle, la bâtisse subit bien des outrages, que la marquise de Crussol, avec l’aide d’André Malraux, ministre de la Culture, s’employa à effacer.
L’Uzège se savoure, tranquillement. De petits villages, qui semblent jumelés avec d’autres petits villages de Toscane, vous accueillent à l'ombre des oliviers. Quittez Nîmes en direction du Nord : premier arrêt, Uzès. Puis, un détour par Saint-Quentin-la-Poterie. Ensuite, cap à l’ouest, vers Castillon-du-Gard pour finir sur l’admirable Pont du Gard, et, à proximité, Collias où une baignade ou une escapade en canoë vous rafraîchira. Bouclons la boucle et retour, si on le souhaite, sur Uzès qui mérite plusieurs visites.
Un dédale de toits ocre d’où jaillissent quatre tours et un donjon : ainsi se dévoile au premier regard Uzès, la belle Languedocienne. Le cœur de la vieille ville bat encore au rythme de l’Histoire, entre le Duché (autre nom du château ducal) et la cathédrale. Commencez par le Duché, dont les tours vous ont déjà interpellé : un château, une chapelle et la tour Bermonde, voilà un bel ensemble pour témoigner de ce que fut la grandeur du premier duché de France, érigé en 1565. Grimpez au donjon du XIIe siècle : indispensable pour humer la ville, s’émerveiller de l’amoncellement de tuiles rousses et de pierres blondes, de la hardiesse d’un campanile, deviner le dédale des ruelles pavées et des passages intimes. Il plane sur Uzès un parfum de Toscane, renforcé par l’écrin vert de garrigues.
jardin médiéval" width="900" height="1351" />Qu’il est bon de flâner à Uzès, se perdre dans ses ruelles près du jardin médiéval…
… ses rues bordées d’hôtels particuliers qui arborent leur richesse du temps de la fabrication de serge…
… ou simplement s’attabler sous les arcades du XVe siècle de la place Dampmartin.
Étape 2 : près de Saint-Quentin-la-PoterieTypiques de l’architecture en pierre sèche de l’Uzège, les capitelles,ou cabanes en bonnet pointu, sont encore nombreuses dans la région. Certaines sont d’ailleurs millésimées. Sur celle-ci, au lieu-dit La Banque, près de Saint-Quentin-la-Poterie, est gravée 1774. Dans ce dernier lieu, on fabriquait déjà des amphores à l’époque gallo-romaine puis des céramiques. La vocation de la ville a perduré jusqu’au XIXe siècle quand elle comptait pas moins de 300 potiers.
Étape 3 : Castillon-du-GardCastillon-du-Gard, à une vingtaine de kilomètres d’Uzès, affiche sa nonchalance. C’est pourtant l’un des villages médiévaux les mieux conservés de la région, avec ses rues pavées, sa tour de garde et ses gargouilles.
Douceur de vivre… dans une rue de Castillon-du-Gard.
Étape 4 : le Pont-du-GardLe Pont du Gard enjambe gaillardement le Gardon du haut de ses 48 mètres et de ses trois étages d’arches. Construit il a près de 2 000 ans par les Romains et abandonné au VIe siècle, il a été miraculeusement épargné par le temps et les guerres. Inscrit par Mérimée en 1840 sur la liste des Monuments historiques, il reçoit plus d’un million de visiteurs par an.
Collias,en amont du Pont du Gard, un bon spot pour les amateurs de baignade et de canoë. Le village offre de belles maisons à fenêtres géminées ou portes à linteau.
BELLE PROMENADE EN LOZERE
CHEVAUCHEE SAUVAGE
La Lozère, terre de grands espaces, entretient des liens privilégiés avec le monde équestre. De la randonnée aux courses d'endurance, cavaliers débutants ou confirmés y trouveront leur bonheur.
Berceau de l’endurance équestre, avec les 160 km de Florac, de portée Internationale, la Lozère abrite de nombreux élevages. Pur-sang arabes descendants du célèbre Persik, chevaux mérens en passant par les ânes et les chevaux de trait, l’ensemble des équidés comme l’ensemble des disciplines, endurance, dressage, complet, horseball jusqu’à l’équithérapie… sont possibles en Lozère. Et avec ses quatre régions naturelles, Aubrac, Margeride, Cévennes, causses, ses vastes étendues encore sauvages, le département se prête tout particulièrement à la randonnée. Pour ceux qui souhaitent organiser eux-mêmes leur équipée sauvage en Lozère, l’association filière cheval Lozère, qui fournit carte IGN, topo et liste des hébergements, propose plusieurs itinéraires ou vous aidera à bâtir un parcours sur mesure. Pour ceux qui préfèrent les randonnées accompagnées et les débutants, de nombreux prestataires se feront un plaisir de vous initier et de vous guider sur les chemins de Lozère.
Empreinte d'une forte tradition en tourisme équestre, la Lozère est un département idéal pour les cavaliers à la recherche de randonnées sauvages authentiques. Forte de par la diversité de ses paysages et s'appuyant sur un large panel de professionnels présents sur l'ensemble du territoire et, ouverts à toutes les pratiques, la Lozère vous offrira une vraie réponse quelles que soient vos attentes pour ce loisir : attelage, randonnée, endurance, concours complet, cross, dressage, randonnée avec un âne, trec...
Les professionnels de la randonnée se sont mis en quatre pour offrire aux amateurs de randos libres, un bouquet de circuits à travers tout le département. On en trouve deux en Margeride, deux en Aubrac, une sur le Mont Lozère, le circuit mythique des 160 km de Florac (balisé par le Parc national des Cévennes) et une sur le causse Méjean.
Par ailleurs, un vaste choix de prestations équestres accompagnées, allant de l'initiation à la compétition, mais aussi de la promenade d'une heure à la randonnée de quinze jours pourra vous être proposé. De quoi se laisser guider en toute confiance.
Avec des balades en calèche sur le mont Lozère en compagnie d’Éric Orzan à la découverte du haut Tarn ou près de Florac avec Joie de l’attelage… le département se découvre également en voiture hippomobile ou attelage. À Antrenas, la ferme du Mazel qui forme des cochers professionnels et réalise des prestations en calèche, démonstrations de débardage et travaux agricoles, propose des stages d’initiation à cette pratique dans le cadre de son école d’attelage. Pour ceux qui possèdent leur propre équipage, la Filière cheval Lozère fournit plusieurs itinéraires, notamment sur les plateaux de la Margeride.
Ecole d'attelage
Le Mazel, 48100 Antrenas - Tél : +33 (0)6 24 8643 60
Site web
Balade en calèche
Joie de l'attelage, 48400 Florac - Tél : +33 (0)6 73 06 57 43
Site web
Les calèches du mont Lozère
Eric Orzan, 48220 Saint Maurice de Ventalon - Tél : +33 (0)6 58 36 22 24
Site web
Balisée par le Parc national des Cévennes à l’origine de la course, et plébiscitée par les cavaliers, cette randonnée équestre de plusieurs jours ou « circuit touristique des 160 km de Florac » emprunte en grande partie l’itinéraire de l’épreuve mythique d’endurance équestre. Réputée pour la beauté de ses paysages, cette boucle traverse une grande variété de milieux caractéristiques des Causses, des Gorges, du mont Aigoual et des Cévennes. Ponctuée de gîtes d’étapes et de fermes équestres, elle présente cependant un parcours technique et exigeant qu’il convient d’adapter aux capacités de chacun. Une fiche descriptive comprenant plusieurs variantes du circuit est à disposition dans les centres d’information et les maisons du Parc, en téléchargement sur Internet. Et la Filière Cheval Lozère peut apporter des conseils individualisés.
Les cent-soixante kilomètres de Florac auront lieu en septembre. Plus qu’une course, ce rendez-vous incontournable du monde de l’endurance est devenu un véritable événement qui s’accompagne durant une semaine de nombreuses manifestations : concours l'élevage local et régional, critérium international des chevaux de 8 ans, 120 km d’Ispagnac…
La Lozère est un département mythique où souffle un vent d'aventure : nul ne peut rester indifférent en parcourant à cheval cette terre sauvage. Des paysages à vous couper le souffle, des sensations de solitude totale que l'on ne peut manquer de ressentir en parcourant ces vastes espaces, un infini sentiment de liberté, un accueil convivial... avis aux amateurs.
A LA PECHE
Avec plus de 2700 kilomètres de torrents et rivières, la Lozère porte bien son nom de Pays des sources, destination idéale pour la pêche aux salmonidés.
Les rivières de Lozère alimentent trois bassins : la Loire, avec l'Allier et le Chapeauroux, la Garonne avec le Lot, le Tarn et la Truyère, le Rhône et la Méditerranée avec les Gardons cévenols, le Chassezac, l'Altier. Le département dispose d'un potentiel exceptionnel, tout entier ouvert à l'accueil des pêcheurs de toute provenance pour une pratique optimal de la pêche en Lozère.
Le classement intégral de nos cours d'eau en 1ère catégorie, incite le pêcheur sportif à venir dans notre département pratiquer son activité favorite, dans un cadre de nature qui offre une diversité exceptionnelle de paysage.
Pour ceux qui désirent s'initier ou se perfectionner, la Compagnie des guides de pêche de Lozère propose ses services et des séjours spécifiques. Ce sont des professionnels diplômés, passionnés, prêts à partager leur parfaite connaissance du patrimoine halieutique lozérien, région entièrement vouées à la pêche et la nature. Leur objectif n'est pas simplement de faire capturer du poisson mais permettre la découverte des techniques dites "sportives" pour y parvenir, dans le plus grand respect des espèces piscicoles et des milieux aquatiques. A travers les grands espaces sauvages de la Lozère, au bord de nos plus belles rivières, venez découvrir une autre vision de la pêche à la mouche, aux leurres ou au "toc".
Répartis à proximité de nos rivières en Aubrac, en Margeride, en Cévennes ou coeur des gorges du Tarn et de la Jonte, ou sur la vallée du Lot, de nombreux hébergeurs ouvrent leurs portes aux visiteurs et pêcheurs, et en particulier l'association Accueil Pêche Lozère qui regroupe de nombreux hôtels, gîtes, chambres d'hôtes, campings...
Confort des lieux, tranquillité, rencontre dans nos villages de caractères, des séjours adaptées pour le pêcheur et son conjoint, proposés à des tarifs doux. La Lozère vous accueille pour des vacances inoubliables aux pays des sources, au royaume de la truite.
UNE RANDO
Des sorties rando d'une journée pour respirer et retrouver ses racines.
Les sentiers et petites randonnées se prêtent bien aux balades familiales, aux escapades à partir d'un lieu de séjour, à la découverte accompagnée par un conteur, un écrivain, un historien, un naturaliste… En Lozère, le FIRA ou Chamina sont parmi les alliés des randonneurs, comme le Festival Nature du Parc national des Cévennes qui organise des sorties thématiques de mai à septembre.
Voies étroites tracées par l'homme et par l'animal, les PR sont souvent des drailles, des sentiers muletiers, des sentiers de charrettes… Les boucles de une à sept heures de marche explorent l'espace dans ses recoins les plus intimes : hameaux, jasses et vestiges de fermes, rûchers-troncs, promontoires rocheux, « chazelles » – ces petites constructions en pierre sèche recouvertes d'une toiture de lauzes –, villages-rues, cœur de forêts, mégalithes… Mais les PR conduisent aussi vers des panoramas grandioses. Les sentiers en balcon sur les causses surplombant les gorges sont parmi les plus prestigieux.
Partout c'est l'imaginaire qui est sollicité : décors ruiniformes somptueux, toponymie énigmatique… Sur ces sentiers, on entre de plain-pied dans la légende des espaces traversés. Au nord ou au sud de la Lozère, il n'est pas rare de croiser Gargantua ! De nombreux guides permettent d'apprécier l'histoire des paysages et la culture locale.
Le sentier des corniches chemine pendant 9 km par une route splendide depuis Le Rozier où elle ramène après quatre heures de marche. De Capluc, les plus audacieux prendront les échelles métalliques jusqu'au point de vue imprenable sur le causse Méjean. Ravin des Echos, col de Francbouteille, Cassagnes, ermitage Saint-Pons… Quand la piste devient sentier, on est assailli par la beauté des paysages : Balcon du vertige, vase de Chine et vase de Sèvres.
En Aubrac ou en Margeride dans le nord de la Lozère, ou plutôt au sud avec les Gorges, Grands Causses, Mont Lozère et Cévennes, découvrez les séjours rando en Lozère.
5 conseils alimentaires pour bien dormir
« Si le corps n’a pas ingéré un apport énergétique suffisant, le sommeil en souffre. Il se fragmente, et l’on se réveille. Il faut se nourrir suffisamment le soir pour « tenir » jusqu’au matin », explique le Pr Damien Léger, président de l’INSV. Le repas se doit donc d’être consistant, mais léger et facile à digérer.
Les aliments riches en protéines, comme la viande, augmentent la vigilance, il vaut donc mieux les consommer à midi. Au dîner, les féculents (pommes de terre, riz, pâtes…) sont à privilégier pour leurs glucides lents qui favorisent le sommeil. Les produits laitiers sont également conseillés. Il est important aussi de dîner 2 à 3 heures avant le coucher.
Certaines plantes possèdent des propriétés calmantes, tels que le tilleul, la camomille, la passiflore, le houblon ou la valériane. Prises en infusion, elles facilitent l’endormissement. Surtout, instauré quotidiennement dans une ambiance relaxante, le rituel de la tisane du soir crée un état propice au sommeil.
Le café et le cola ne sont pas les seuls à contenir de la caféine, le thé et le cacao en sont source également. De plus, ses effets mettent longtemps à se dissiper : la moitié de la quantité ingérée est encore présente dans le sang 4 ou 5 heures après la prise. C’est pourquoi il vaut mieux éviter d’en consommer après 15h.
« L’alcool agit sur le sommeil en deux temps, avec des effets tour à tour facilitateurs et perturbateurs », commente le Pr Adrien. S’il favorise l’endormissement peu après sa prise, il entraîne d’autres troubles quelques heures plus tard : sommeil léger, réveils nocturnes ou même cauchemars et apnée du sommeil.
La vallée de la Vézère, un retour aux sources
Remonter la Vézère, de Limeuil à Montignac c’est un peu remonter le cours du temps. L’homme de Néandertal et l’homme de Cro-Magnon ne furent-ils pas les premiers à fouler la « vallée de l’Homme » ? Des grottes préhistoriques mais aussi paisibles vallées et châteaux vous attendent…
À la confluence de la Dordogne et de la Vézère, Limeuiloffre aujourd’hui un havre rafraîchissant entre vieilles pierres et plage. Sa position privilégiée a pourtant suscité bien des convoitises, ce qui valut au village une histoire tourmentée depuis le temps des Gaulois.
À l’est de Bergerac, passé le cingle de Trémolat, s’annonce Limeuil. C’est une première étape, à la confluence de la Vézère et de la Dordogne. Comme partout, dans la région, il y a tant à voir. Mais, ici, en plus, on se sent aux sources de l’histoire, la préhistoire,avec les sites des Eyzies-de-Tayac,et, bien sûr, Lascaux, à Montignac. Entretemps, quelques haltes permettront de visiter grottes troglodytiques, à La Roque-Saint-Christophe, d’admirer des chateaux médiévaux, tels Losse, et un joyau de l’art roman, à Saint-Léon-de-Vézère.
Lorsqu’ils descendaient la Dordogne depuis l’Auvergne, les bateliers en gabares avaient l’habitude de faire escale à l’Ancre de Salut, une auberge située dans le bas de Limeuil.
Une rue escarpée de Limeuil.
Minuscule cité médiévale, Limeuil a conservé ses trois portes d’accès. Dans ce mouchoir de poche, de bien jolies surprises vous attendent?: les Jardins panoramiques, qui offrent un point de vue incontournable sur la confluence de la Dordogne et de la Vézère. Les jours de pluie, les eaux rouges et limoneuses de la seconde tranchent avec celles, noir ébène, de la première.
À voir également, la chapelle romane Saint-Martin, aux lignes pures… Mais aussi, des ruelles escarpées, andronnes, maisons frappées d’écussons.
Les Eyzies-de-TayacEt l’homo sapiens dans tout ça ? Direction les Eyzies-de-Tayac-Sireuil. Des falaises creusées signalent sa présence très ancienne. Un siècle et demi de fouilles a permis d’identifier une quinzaine de sites préhistoriques majeurs dans la basse vallée de la Vézère. C’est aux Eyzies-de-Tayac, la «?capitale de la préhistoire?», qu’il faut s’arrêter pour faire plus ample connaissance avec Cro-Magnon et Néandertal. À visiter : le Pôle international de la préhistoire, et le Musée national de préhistoire, qui regorge d’outils en pierre, d’objets d’art en os et de reconstitutions grandeur nature. Le château de Tayac, classé monument historique, et une partie du village des Eyzies sont encastrés dans la falaise.
C’est maintenant le moment de s’aventurer dans la petite vallée de la Beune, à l’est des Eyzies. Les gisements préhistoriques y sont légion, mais c’est au château de Commarque que l’on accordera notre préférence.
CommarqueCi-dessus, la visite du château de Commarque est un voyage à travers 15?000 ans d’histoire. En effet, en 2013, à la découverte de la forteresse s’ajoute une exposition, conçue avec le concours du Musée national de préhistoire,dédiée à la grotte préhistorique située à l’aplomb de la falaise. Elle abrite de beaux exemples d’art pariétal, dont le fabuleux Cheval de Commarque.
Aux Eyzies-de-Tayac, sur la terrasse du musée de la Préhistoire, sculpture de Paul Darde (1931) représentant l'homme primitif.
Moulage du propulseur, dit le Faon aux oiseaux, découvert au Mas d’Azil (Ariège) conservé au musée de la Préhistoire des Eyzies. Il date du Magdalénien moyen, c’est-à-dire de 17 000 à 12 000 ans avant notre ère.
Construit à partir du XIIe?siècle, le château de Commarque était une coseigneurie. Les familles nobles occupaient chacune une tour de ce village fortifié, avec sa chapelle, sa maison du four, sa basse-cour, ses ruelles. Au loin, le château de Laussel.
Concernant le château de Commarque, on devrait plutôt parler de castrum puisque le site réunit à la fois un donjon, un logis, une chapelle et des maisons-tours. Hubert de Commarque, qui a relevé les ruines de ses ancêtres en 1968, doit être salué : la visite de son château est l’une des plus spectaculaires de la vallée. On se souviendra de la vue sur la Beune et sur le château de Laussel depuis le sommet du donjon.
Pour consolider sa structure défensive, la tour de bois fut remplacée par un donjon de pierre. De son sommet, la vue sur la vallée de la Beune est imprenable, ce qui ne fut pas le cas du château, assiégé pendant la guerre de Cent Ans et celles de Religion.
De retour dans la vallée de la Vézère, difficile de choisir entre la maison forte de Reignac à Tursac, château encastré dans la falaise, et La Roque-Saint-Christopheà Peyzac-le-Moustier. Chaque site montre, à sa façon, comment l’homme a su transformer un abri troglodytique sommaire en château confortable ou en forteresse inexpugnable. Notre cœur bat pour La Roque-Saint-Christophe, mais nous reviendrons dans la région…
La Roque-Saint-ChristopheÀ La Roque-Saint-Christophe, falaise anciennement habitée d’un kilomètre de longueur, surplombant la route et la rivière.
À La Roque-Saint-Christophe, longue falaise creusée à mi-hauteur, des maquettes retracent les diverses périodes d’occupation des cavités, de la préhistoire (- 55?000 ans) jusqu’à la Renaissance.
À La Roque-Saint-Christophe, reproduction des systèmes de treuil qui servaient à approvisionner le village troglodytique au Moyen Âge.
De La Roque, on arrive à Thonac, et la D706 file vers Montignac. C’est ici que furent découvertes les grottes ornées de Lascaux. Il serait dommage d’oublier le bourg, qui s’étend de part et d’autre de la rivière.
MontignacMontignac,au bord de la Vézère.
À Montignac,une venelle médiévale.
Nous conseillons ensuite de faire demi-tour et de suivre la D65, qui redescend la Vézère, jusqu’au château de Losse.Seule la lumière matinale sait éclairer comme il le mérite son logis Renaissance et sa tour ronde médiévale.
Château de Losse,vue aérienne.
Une forteresse médiévale entourée de murailles et de douves, surveillant le passage sur la Vézère?; un grand logis Renaissance, édifié entre 1570 et 1576?; des jardins en terrasse et en les murs, labellisés Jardins remarquables… Vous êtes au château de Losse,dont la terrasse s’appuie sur la falaise.
Peintres, à vos chevalets?! Notre balade se termine à Saint-Léon-sur-Vézère, un village enchanteur.
Saint-Léon-sur-VézèreSaint-Léon-sur-Vézère,l’église romane (XIIe?siècle).
Le village est doté d’une église romane coiffée de lauze du Périgord, qui accueille chaque été le Festival musical du Périgord noir dans sa nef unique. À voir aussi, le manoir au puissant donjon, le château au bord de l’eau, tout droit sorti d’un conte de fées, les ruelles à la végétation luxuriante, les saules pleureurs penchés sur la Vézère.
Vannes : l'empreinte de saint Vincent Ferrier
Vincent Ferrier, prêtre espagnol, fut mandé par le duc Jean V de Bretagne, pour réformer les habitants de Vannes. On retrouve encore des traces de son passage dans cette cité du Morbihan.
En 1418, Jean V, duc de Bretagne, fait venir d’Espagne un prédicateur réputé remettre les habitants de Vannes dans le droit chemin de l’Église : il s’agit de Vincent Ferrier, originaire de Valence. Un véritable culte lui est voué après sa canonisation en 1455. La porte Saint-Vincent, la place Valencia ou une chapelle à sa gloire dans la cathédrale Saint-Pierre témoignent encore de la forte empreinte qu’il a laissée dans la ville. Protégée par ses remparts, celle-ci a conservé de beaux exemples de maisons à colombages.
De la place Gambetta, qui s’ouvre sur le port de plaisance créé en 1976,on peut soit emprunter la longue promenade de la Rabine, route-digue qui relie la terre ferme à l'ancienne île depuis 1879, soit pénétrer dans la cité intra-muros par la porte Saint-Vincent, datant du début du XVIIe siècle. Cette dernière comporte une niche dans laquelle est placée une statue du saint patron de Vannes. Bien qu'il s'agisse d'un copie de celle enlevée lors de la Révolution française, une légende s'y attache toujours selon laquelle, lorsque la main du moine s'abaissera, la ville sera engloutie sous les flots.
La porte Saint-Vincent et la statue du prédicateur (1350-1419). En 1418, Jean V, duc de Bretagne, estime que les habitants de Vannes mènent une vie dissolue et souhaite utiliser la religion pour les remettre dans le droit chemin. Il use de grands moyens puisqu’il fait venir d’Espagne un prédicateur dont la réputation a franchi les Pyrénées - Vincent Ferrier.
Place Henri-IVet ses demeures à colombages des XVe-XVIe siècles.
Bustes polychromes sur une maison à colombages datant des XVe-XVIe siècles à l’angle des rues Noé et Pierre-René-Rogues. On peut supposer qu’il s’agissait d’une enseigne de cabaret.?Mais que portaient-ils dans leurs mains amputées ?
Maisons à pans de bois et colombagesdans la rue Émile-Burgault.
Le 5 avril 1419, Vincent Ferrier meurt dans la maison qui porte aujourd’hui le n° 17 de la place Valencia. Côté sud de la cathédrale Saint-Pierre, on trouve parmi les cinq chapelles celle dédiée à Saint Vincent Ferrier et qui, depuis 1456, renferme ses saintes reliques.
Balade gourmande en Aubrac
Direction le plateau de l'Aubrac, côté aveyronnais. Terre de randonneurs aux paysages sauvages, c'est aussi une région où l'on mange bien. De la balade à la table, on sait se faire plaisir.
Paysage caractéristique de l'Aubrac. Un lieu de randonnée préservé.
L'Aubrac est un haut-plateau situé aux confins de trois régions : Auvergne, Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon, et plus précisément à cheval sur 3 départements : le Cantal, la Lozère et l’Aveyron. On parle aussi bien de plateau que des Monts de l’Aubrac. Le Signal de Mailhebiauon est son point culminant situé à 1469 mètres.
Une terre de randonneursL’Aubrac est très prisé des randonneurs en quête de nature préservée et authentique. Il est même incontournable pour les pélerins qui empruntent la Via Podiensis ou route du Puy, l’un des chemins menant à Saint-Jacques-de-Compostelle).
Situé en Aubrac, l'Aveyron est le premier département de randonneurs en France. Avec plus de 900 kilomètres de sentiers de grande randonnée et quelque 4000 km de petites randonnées.
Même si vous ne faites pas Compostelle, vous pouvez toutefois marcher sur les traces des pélerins en empruntant un tronçon de 17 km qui passe par Nasbinals, Aubrac et Saint-Chély d’Aubrac (photo). D’autres sentiers de randonnée sont aménagés sur le plateau. Vous pouvez aussi y pratiquer le VTT, les balades à cheval. Demandez les topo-guides auprès des offices de tourisme locaux.
Le fromage Laguiole AOP est produit dans une zone d’appellation d’origine à cheval sur 73 communes du plateau de l’Aubrac. Ce fromage à pâte pressée non cuite ressemble au Cantal. Au premier stade de la transformation du lait, on obtient de la tome fraîche qui est utilisée pour préparer l'aligot.
Le Laguiole est un fromage au lait cru et entier avec une pâte pressée non cuite. Il est produit avec le lait de deux races agréées, Aubrac et Simmental, qui donnent un lait très parfumé. Leur alimentation est à base d’herbes et de foin du plateau de l’Aubrac. Le Laguiole est affiné au moins 120 jours et jusqu’à plus de 2 ans ; plus il est affiné, plus son goût et son parfum sont intenses (certains lui reconnaissent un arôme de noisette sèche, une bonne longueur en bouche et goût assez corsé quand il est très affiné).
Les ingrédients de l'aligot : purée de pommes de terre, tome fraîche au lait cru et crème fraîche (ou beurre). Certains y ajoutent de l'ail pour relever le plat.
L'aligot est prêt à être servi lorsqu'il "file" - il est alors possible d'étirer cette préparation avec une spatule en bois.
Rendez-vous pour la transhumance
Chaque année, fin mai, les troupeaux montent sur le plateau de l'Aubrac. Ils vont rester dans les pâturages jusqu'à mi-octobre.
Ce grand événement annuel qui mobilise tous les éleveurs de l’Aubrac attire des milliers de spectateurs. La transhumance, vivez-la "de l’intérieur" en montant sur le plateau avec les vaches ou en restant au bord de la route pour regarder passer les troupeaux. C’est dans le village d’Aubrac que tout le monde se retrouve. Les têtes des vaches sont décorées de houx, de fleurs. Les bêtes portent cloches et sonnailles.
Endoume : connaissez-vous ce quartier de
À l’est du Vieux-Port, la colline qui porte Notre-Dame de la Garde dégringole jusqu’à la mer. Un petit port, nommé Domezes, y était déjà référencé au XIIIe siècle. Domezes devint Doume, et on allait « en Doume » comme on va « en Avignon ». Le village n’abrita longtemps que des postes de douane, des cabanons et des guinguettes. «L’achèvement du chemin de la corniche, dans le deuxième tiers du XIXe siècle, a ouvert le quartier à une population plus aisée, qui s’y est fait construire des petites maisons de campagne, qu’on appelle bastides. Aujourd’hui, on trouve tout à Endoume, cabanons et belles demeures », explique Jean Fabre. Ce géologue provençal à la retraite est un enfant du quartier. Plutôt que de nous entretenir du massif urgonien de Notre-Dame de la Garde, ce dernier choisit de nous emmener vers les anses rocheuses de la pointe d’Endoume. Rendez-vous est pris sur le viaduc de l’anse de la Fausse-Monnaie.
Nous descendons un étroit vallon jusqu’au théâtre Silvain, petit amphithéâtre de verdure. « Tout le monde croit que c’est un théâtre antique, mais il a été créé à l’initiative de Dominique Piazza, l’inventeur de la carte postale. Des rencontres chorales y ont lieu chaque été », observe notre guide. Nous remontons l’étroit et labyrinthique goulet de la rue des Cinq-Cents, passons devant les cuisines odorantes de Gérald Passédat, qui sert un « spectaculaire homard abyssal » dans son restaurant du Petit Nice, le seul trois étoiles de Marseille. De belles villas Belle Époque se lovent dans le nid de rochers de l’anse de Maldormé.
La rue de la Douane arbore quelques demeures cossues avec tourelles, balcons de fer forgé ou lignes Art déco. Nous sommes sur le plateau de la Malmousque. « On y croise encore des légionnaires, car la Légion étrangère y a un centre de repos, face aux îles du Frioul. » Tout à côté, l’anse de la Malmousque accroche ses cabanons aux volets lavande, jaune safran ou vert pastel au-dessus d’une eau couleur menthe. De petits rafiots sont hissés sur leurs cales. Tableau charmant, mais celui du vallon des Auffes, à deux pas de là, l’est tout autant. Cabanons et maisons de pêcheurs se serrent et se chevauchent autour d’un petit port provençal où subsistent quelques barques marseillaises traditionnelles.
Les trois arches du viaduc séparent le vallon de la mer, tandis que la vierge d’or de Notre-Dame de la Garde veille au loin, dans les hauteurs. L’esprit cabanonier flotte encore sur la rue du Pageot, l’impasse de la Girelle ou la rue du Sard. Un hamac ici pour le farniente, une jardinière décorée de coquillages ou une maquette de bateau à la fenêtre, tout le décorum modeste et hétéroclite d’un port de pêche méditerranéen. On s’interpelle au café Viaghji, l’annexe de Chez Fonfon, l’institution gastronomique du vallon des Auffes. « On ne joue plus aux boules sur le quai comme à l’époque de mon grand-oncle Fonfon, une figure locale à la Pagnol. Mais le vallon a conservé son esprit de village convivial », observe Alexandre Pinna, le patron. L’association qu’il préside, Debout le 7, organise aux beaux jours des oursinades, des sardinades ou des aïolis. Ou l’art de manger frais et provençal autour de grandes tablées. « Le vallon des Auffes n’est pas un musée, il vit ! Quatre pêcheurs sont encore actifs et de nouveaux arrivants débarquent régulièrement. Je n’idéalise pas l’époque où le vallon vivait replié sur lui-même. »
En haut de la falaise qui domine le vallon, Endoume présente un autre visage. Traverses du Frioul ou de la falaise de Savatan, « un ancien repaire de malfrats », selon Jean Fabre, ruelles bordées de murets d’où dégoulinent plumbagos et lauriers roses. « L’imbrication du bâti est typique du quartier. Tout s’est construit un peu anarchiquement. » Les éclats de voix d’une partie de pétanque nous attirent jusqu’au boulodrome d’Endoume. On pointe, on tire et on joue à la contrée (variante méridionale de la belote) à l’ombre d’un beau pin parasol. Le théâtre Silvain apparaît en contrebas. « Ah, c’est autre chose que le Panier, taquine Gérard, le bouliste. Ici on a une vraie qualité de vie : pas de bruit, de la verdure, et l’accès à la mer ! » Pas de bruit, c’est vite dit. « Le soir, la petite place Saint-Eugène, le coeur vivant du quartier avec ses commerces et sa brasserie, est pleine à craquer », jure Jean Fabre. Les rues montent et descendent au gré du relief tourmenté de la colline. « Si tu habites Endoume, surtout n’aie pas de voiture ! », édicte notre guide. Suivons son conseil : Endoume s’explore à pied… avec une serviette et un maillot de bain.
Les merveilles de Cahors
Découvrez Cahors, la capitale du Quercy, l’œil aux aguets et le nez au vent. Il y a tant de ruelles qui recèlent d’hôtels particuliers et de jolis recoins. Voici de quoi vous donner envie d'y aller...
Vue depuis le Mont-Saint-Cyr, de l’autre côté du pont de Cabessut, la cathédrale Saint-Étienne exhibe fièrement ses coupoles. Consacrée en 1119 par le pape Calixte II, ce joyau de l’art roman est une étape incontournable sur le chemin de Compostelle. Un peu plus loin, la tour du château du Roi (devenu une maison d’arrêt) émerge de l’entrelacs de ruelles.
À l’extrémité du pont Valentré, le GR®65 grimpe en cinq minutes au sommet d’une des collines abruptes qui entourent la ville. La vue sur Cahors, prise dans la boucle bleue du Lot, y est magnifique. Si on dispose d’une voiture, on rejoindra le Mont-Saint-Cyr, qui sera l’occasion d’un tableau plus spectaculaire encore.
Le pont Valentré, construit au XIVe siècle, est une réussite de l’architecture défensive. Une légende lui collant à la pierre, il est aussi appelé pont du Diable : cherchez des yeux le Malin accroché sur la tour centrale?! Le pont est classé au patrimoine de l’Unesco, au titre des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle.
Chaque ville a son ambassadeur. Avec ses sept arches, ses trois tours pointues et ses parapets crénelés, ce pont majestueux illustre bien la puissance de la ville au Moyen Âge.
Les jardins secrets du cœur historiqueCour des Caorsins, l’un des Jardins secrets de la ville.
Les négociants et banquiers de Cahors ont laissé de beaux vestiges derrière eux dans le quartier médiéval. Du pont Valentré, il faut longer le boulevard du Président-Wilson pour atteindre le cœur historique. La rue du Château-du-Roi égrène ses maisons à arcades, dont certaines d’époque romane, et descend jusqu’à la place de la Libération, qui combine des bâtiments éclectiques.
À deux pas de la rue du Château-du-Roi, la cour des Caorsins accueille un patio italien, l’un des 25 Jardins secrets. On y trouve des plantes méditerranéennes : cyprès, grenadier, basilic. Courtil des moines, jardin de simples, aux gros bouquets d’angélique, Jardin mauresque… Cahors compte 25 «?Jardins secrets?» de ce genre, que l’on découvre par hasard au fond d’une cour, au pied d’une tour ou derrière un mur.
La cathédrale Saint-ÉtienneLe cloître gothique flamboyant de la cathédrale Saint-Étienne a remplacé en 1504 l’édifice roman d’origine. Cependant les guerres de Religion auront raison des somptueux décors. Une vierge sous un dais de coquilles a tout de même été épargnée par les protestants.
On songe à Conques ou à Moissac en détaillant le riche tympan du portail nord de la cathédrale Saint-Étienne qui domine le quartier. Si le sujet en est l’ascension du Christ, des personnages égrillards et scabreux offrent un second niveau de lecture savoureux. À l’intérieur, les vitraux du chœur et le décor peint de l’une des deux coupoles arrachent un soupir d’aise. L’enchantement se poursuit dans le joli cloître aux galeries richement ornées.
Nourritures terrestresSous la halle couverte, place Galdemar, le meilleur des spécialités de la région…
À Cahors, comme dans toute la région, les produits gastronomiques sont réputés : foie gras, vins de Cahors, spécialités élaborées à base de truffes, champignons, noix. De nombreuses boutiques attendent votre visite. Un tour à la halle, place Galdemar,vous mettra l’eau à la bouche. Ça tombe bien, elle est à mi-chemin de la cathédrale et des rues anciennes qui finiront notre balade.
Jolies rues anciennesMaisons à pans de bois, rue Saint-Urcisse.
Notre flânerie se termine en beauté du côté des jolies rues Saint-Urcisse et Lastié. Les détails d’architecture foisonnent : arcades en brique, meneaux tarabiscotés, courettes en galets, portes sculptées…
Randonnée sur le cratère du Puy Pariou - Chaine des Puys (Puy-de-Dôme)
Vallée de l'Allier - Sainte-Marie-des-Chazes (Haute-Loire)
Du haut de ses pitons basaltiques, la forteresse d'Arlempdes domine la Loire (Haute-Loire)
Entre les flèches de la cathédrale de Clermont-Ferrand, le volcan du Puy de Dôme (Puy-de-Dôme)
LePuy de Côme avec son double cratère et le Puy de Dôme en arrière plan - Chaine des Puys (Puy-de-Dôme)
Murat (Cantal)