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Date de création : 19.04.2011
Dernière mise à jour : 10.01.2020
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Zig ! Bang ! Boum ! - page 62 -

Publié le 01/09/2012 à 17:01 par drkaroloth Tags : sexy histoire fond travail mode roman background enfants centerblog bonne vie mort psp moi revenu
Zig ! Bang ! Boum ! - page 62 -

 

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Zig ! Bang ! Boum !

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Les jours suivants, j’oubliai cette conversation téléphonique. Il m’avait semblé que les dernières paroles de mon interlocutrice m’avaient signifié de façon sous-entendue un refus de ma candidature. Je m’en fichais bien. À aucun moment je n’avais pris cette histoire véritablement au sérieux. Sans l’insistance de Jeannie, sans doute n’aurais-je jamais été au bout des choses et rien de ce qui a suivi ne serait arrivé.

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Après mon appel, j’avais rendu son portable à Jeannie puis j’avais terminé ma bière, la tête vide,en regardant la télé. J’avais ensuite rapidement quitté les lieux sans attendre l’arrivée des enfants. Quelques jours passèrent sans que Jeannie fasse appel à moi. Je lui avais donné son compte. Le lendemain de notre dernière rencontre, je mettais rendu à mon rendez-vous à Pôle-Emploi. Une dizaine de personnes était là, comme moi, demandeurs d’emploi paumés et abandonnés à leur sort. Nous étions réunis dans une petite salle espérant je ne sais quoi. Une sorte d’animatrice, trente-cinq à quarante ans, plutôt sexy, jupe serrée et chandail moulant, nous ressassât son discours habituel, nouveau pour nous, mais ânonné par elle, nous le sentions, des dizaines de fois déjà. Au bout d’une demi-heure, on nous relâcha et chacun repartit comme il était arrivé, sans boulot, avec néanmoins en tête un mode d’emploi pour comprendre comment s’en passer.

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Vint le mois suivant. Nous étions au milieu de l’automne. Les arbres décharnés sur lesquels s’accrochaient désespérément quelques feuilles esseulées dansaient sous l’effet d’un vent infatigable, silhouettes sombres mouvantes hachurant le ciel gris. Les quelques personnes que je voyais passer dans ma rue avaient ressorti les gros manteaux, les cirés, les parapluies. Cela faisait bien une semaine que je n’avais pas mis le nez dehors. Pour quoi faire ? Je cherchais du travail depuis des mois et devant le manque évident de résultat, je dois avouer que je commençais à ne plus croire en ma bonne étoile. Combien de lettres de motivations avais-je envoyées ? Combien d’entreprises avais-je visitées afin de proposer mes services ? Il n’y avait rien pour moi. Professionnellement, je n’avais aucune valeur. Même les postes de simples manœuvres m’étaient refusés. D’autres avaient fait leurs preuves ailleurs ou avaient un ami dans la place ou s’accrochaient avec l’énergie du désespoir à un boulot détestable, mais qui rapportait de quoi vivre relativement décemment et entretenait une certaine sécurité et un espoir d’amélioration. Moi, auprès de ces gens décidés et endurcis par la vie, en oisif invétéré, je n’avais pas la force de lutter, pas la motivation nécessaire, pas la volonté. Peut-être pour la bonne raison que je n’avais pas encore toucher le fond. Et aussi parce qu’en dernier recours, j’avais une porte de sortie. Mon frère était revenu avec sa proposition. Comme la première fois, j’avais été convoqué dans le bureau de mon père. Je mettais présenté à jeun cette fois et je mettais montré, sinon plus coopératif, pour le moins plus à l’écoute. Jocelyn était là arborant son air supérieur de patron magnanime. Il était prêt à faire un geste pour moi. L’un de ses employés partait à la retraite à la fin novembre. Il lui fallait quelqu’un pour le remplacer. Dans sa grande bienveillance, il avait pensé à moi. C’était un job tout à fait convenable et à ma portée. Une tâche un peu répétitive, soit, mais rémunérée correctement à trois pour cent au-dessus du SMIC. À l’évidence, je ne devais m’attendre à aucun traitement de faveur et le fait que je portais le même nom que le dirigeant de l’entreprise ne jouerait en rien sur la manière dont je serais traité. Comme chacun, j’aurais droit au respect qui est dû, mais concernant le travail, l’on serait intransigeant à mon égard. J’avais l’impression de passer un entretien d’embauche et mon frère ne faisait rien pour atténuer cette sensation. Nous nous quittâmes sur une poignée de main, nous ne nous embrassions plus depuis longtemps. Nous étions-nous jamais embrassés d’ailleurs ? C’était bon ! J’avais un boulot. Il ne me fallait plus qu’attendre que le jour J arrive. Inutile de dire que dès cette entrevue, je cessais définitivement de chercher autre chose. À quoi bon. Que pouvais-je espérer de mieux ? Je choisis la solution la plus bénéfique à mes yeux : profiter à plein de temps de la liberté qu’il me restait encore à vivre ; comme un condamné à mort savoure chaque instant de sa vie avant l’inéluctable chute finale. Et puis, la nouvelle arriva.

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Page 62

.suite ici

.Illustration :Creations Psp Joanne

Commentaires (1)

Paule Di Grézia le 13/01/2013
Bonjour,

Je te remercie doublement de ton aide. Non seulement tu as donné ton appréciation, mais tu m'as montré comment faire. Je ne te connais pas, mais je t'apprécie. A part ça, j'ai lu l'extrait et je trouve que tu as un humour subtil. J'aime! Paule Di Grézia

http://digrezia.centerblog.net


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