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??????????????
Par Anonyme, le 30.04.2024
bonsoir ! heureuse d'avoir pu lire un post nouveau sur la situation en terre sainte et sur le " roi mendiant"
Par Anonyme, le 17.01.2024
l'époque où ce genre de site de vraies informations grouillaient sur le net (tout a été effacé!), me manque, j
Par Anonyme, le 23.12.2023
c'est très intéressant !
Par RETY Fabienne, le 31.10.2023
bonsoir
que devenez vous ? les événements s'accélèrent et là des explications et visions du futur seraient le
Par Anonyme, le 09.10.2023
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Date de création : 28.12.2010
Dernière mise à jour :
19.11.2024
2470 articles
Amalek, est le petit-fils d’Ésaü, frère jumeau de Jacob. Édom (c’est Ésaü) était roux et violent. Il abandonna Dieu et ses parents, Isaac et Rebecca. Et par jalousie, voulut tuer son frère Jacob, après s’être fait dépouiller de son titre d’ainesse et la bénédiction de leur père, Israël. Amalek fit la guerre à Israël après la révolte de Massa et Meriba où le peuple hébreu disant : « Yahvé est-il au milieu de nous, ou non[1]? »Ce péché très grave demeure encore. Ce péché est-il toujours au milieu du peuple d’Israël ?
La réponse est claire. Tant que l’idéologie étatique mue par le sionisme, demeure en Israël, la destruction du peuple d’Israël est permanente, une menace totale et immédiate. Ces Haredim dénoncent ces juifs laïcs et apostat, d’Amalek, l’ennemi millénaire d’Israël. Ils partent même de Goliath pour l’état d’Israël. David est toujours d cela tribu de Juda.
Puis Moïse bâtit un autel qu'il nomma Yahvé-Nissi car, dit-il : "La bannière de Yahvé en main! Yahvé est en guerre contre Amaleq de génération en génération[2]. »
Cette guerre démesurée d’Israël contre la Bande de Gaza, précipite le la Diaspora et le peuple juifs en Israël dans un abîme sans fond. Gog et Magog va balayer toute trace depuis le 14 mai 1948.
Shalom Dov Baer Schneerson, le Rébbé de Lubavitch au tournant du 20°siècle, analyse le sionisme dans le contexte qu'offre le Talmud par rapport à « cet homme»comme on surnomme souvent Jésus. Le Talmud laisse entendre que plutôt que de repousser « cet homme», il aurait fallu s'en approcher et éviter ainsi sa séparation de la communauté juive.
Or, écrit le Rébbé de Lubavitch, cette approche ne serait point efficace par rapport aux sionistes car ils rejettent l'idée même de Dieu, ce que Jésus n'avait, bien entendu, jamais fait. Au contraire, il faut se séparer autant que possible des sionistes puisqu'ils cherchent l'appui des autorités judaïques afin de légitimer leur mouvement. Selon Schneerson, le sionisme est fondamentalement opposé à la Torah, quelles que soient les concessions «judaïsantes»des sio-nistes[3], Selon lui, le sionisme menace la continuité juive plus que le chris-tianisme, une condamnation particulièrement grave venant d'un leader hassidique de son calibre. Le sionisme offrirait un moyen apparemment innocent de couper les liens entre les juifs et le judaïsme, un objectif séculaire des missionnaires chrétiens[4].
Le rabbin Moshé Dov Beck m'a reçu dans sa modeste maison à Monsey dans l'État de New York. Habillé d'un kaftan rayé, comme on en porte à Méa Shéarim, le rabbin m'a raconté une parabole qui illustre cette interprétation traditionnelle. Pour que, moi qui ne connais pas le yiddish, je puisse bien la saisir, il a fait une exception à son habitude de ne pas parler l'hébreu« à des fins profanes», et me l'a racontée en Loshen ha-kodesh, l'hébreu rabbinique prononcé à l’ashkénaze :
Un roi avait un fils qui est tombé gravement malade. Aucun médecin au monde ne pouvait le guérir et l'enfant s'approchait vite de la mort. Tout d'un coup apparaît un homme qui promet de le guérir à condition qu'il lui soit permis de l'opérer sans anesthésie. Le père hésite mais, vu la gravité de l'état de son fils, donne son accord. Il se met à l'extérieur, derrière une porte vitrée qui lui permet d'observer l'opération sans que le fils puisse s'en apercevoir. L'opération commence et le fils pousse des cris épouvantables qui déchirent le cœur de son père.
A chaque cri, celui-ci frémit mais, après un bref moment, sourit avec soulagement : son fils est en train de se faire guérir. Son fils vivra. Mais le fils, affligé par la douleur et sans comprendre ce qui lui arrive, appelle le père et ne le trouve point. Il craint que le père l'ait abandonné, mais en réalité le père ne fait que cacher sa face.
La Shoah a causé de graves souffrances mais Dieu ne nous a jamais abandon-nés, il n'a même pas cachésa face. La maladie qui nous avait affectés s'appelle la sécularisation. Aujourd'hui, il y a plus de jeunes qui étudient la Torah qu'avant la Seconde Guerre mondiale. La guérison s'est donc avérée efficace. Mais certains ont tout mal compris.
Pour eux, il n'y a plus de père, voire il n'y en a jamais eu, qu'à Dieu ne plaise. Ils s'obstinent à ne voir dans la Shoah qu'une faiblesse physique du peuple juif, son manque d'une armée, d'un Etat. Comme un chien qui mord le bâton qui l'a battu, les sionistes sont incapables de voir la main qui tient et dirige le bâton. Les sionistes refusent de voir la main de Dieu derrière la Shoah. Et, bien entendu, ils en tirent des leçons fausses et dangereuses[5].
Dans l'optique judaïque que partagent tous les juifs pieux[6], la tragédie appelle à un examen de son propre comportement, à un repentir individuel et collectif. Elle n'est pas une occasion d'accuser le bourreau, encore moins une tentative d'expliquer son comportement par des facteurs politiques, idéologiques ou sociaux. Le bourreau - qu'il soit le pharaon, Amalek ou Hitler - ne serait qu'un agent de punition divine, un moyen indubitablement cruel d'amener les juifs àse repentir[7]. Dans le même sens, une des chansons marquant la fin du repas de Pâque, Had gadya, rappelle aux commensaux que la délivrance qu'ils sont en train de célébrer ne peut venir que d'une seule source : la providence divine[8].
Selon cette logique, les catastrophes qui déferlent sur les juifs ne pourraient s'expliquer que par la provenance divine. « Il est évident que la montée spectaculaire de Hitler d'un simple colleur d'affiches à la position de maître omnipotent des destinées des nations n'est pas explicable dans le cours normal de l'histoire humaine. Notre seul recours est de nous tourner vers la Torah. Là nous trouverons les deux : l'explication et la cure de notre maladie», affirme le rabbin Wasserman quelques années avant sa propre mort aux mains des nazis. Son texte « Ikveta de-Meshiha» (L'ère du messie) reste une des sources fondamentales dans la critique judaïque du sionisme[9].
Wasserman le rédige vers la fin de sa vie, conscient du danger que représente pour les juifs le National-socialisme allemand. Mais il n'y voit aucune innovation et aucune dérogation à l’ordre divin[10].
La littérature judaïque qui présente cette vision de la Shoah est abon-dante, s'appuie sur des sources classiques et débute avant Auschwitz. La trahison de l'exil par les sionistes aurait entraîné la catastrophe, et comme la transgression du sionisme est collective, la punition, elle aussi, serait collec-tive. À cet égard, on invoque la responsabilité des sages de la Torah pour l'ensemble du peuple juif : « Sur le chemin d'Auschwitz, un juif demanda au rabbin Shelomo Zalman Ehrenreich, dit le Shimlauer Rov (1864-1944), pourquoi le Saint béni soit-il avait fait fondre cette catastrophe sur les juifs d'Europe. Il lui répondit : "Nous sommes punis parce que nous n'avons pas assez combattu les sionistes". Car toute faute, même individuelle, contre la Torah retombe sur l'ensemble de la communauté[11]».
Selon le rabbin Domb, les causes de cette haine échappent même à ceux qui la ressentent. Il cite un étudiant rabbinique interné à Auschwitz qui aurait demandé au soldat SS qui le torturait pourquoi il le haïssait tellement. « Je ne fais que remplir des ordres.»Mais voulant connaître les raisons de ceux qui donnaient ces ordres, il se fit répondre qu'ils ne le savaient pas eux-mêmes.« Depuis lors, ajoute le jeune érudit, je ne voyais plus les SS et les chambres à gaz; je ne voyais que les versets de la Torah qui bougeaient devant mes yeux dans l'horreur ardente de leur réalisation[12]. »
Ainsi Teitelbaum, le Rébbé de Satmar, qui fut lui-même sauvé de la Shoah, écrit[13] :
Nous avons souffert terriblement à cause de nos transgressions, une souffrance plus amère que l'armoise, la pire qu'Israël ait connue depuis qu'il est devenu un peuple [...] Jadis, quand les calamités tombèrent sur Jacob, on examinait la situation et on cherchait des raisons - quels péchés auraient amené les épreuves - pour pouvoir nous corriger et retourner à Dieu, béni soit-il [...] Mais en notre génération on n'a guère besoin de regarder loin pour trouver la cause de notre calamité [...] Les hérétiques ont tout fait pour violer les serments[14], pour s'élever en force et saisir la souveraineté et la liberté à leur gré, avant l'heure désignée (...] Ils ont leurré la majorité du peuple juif dans une hérésie terrible qui n'avait jamais existé depuis la création du monde [...] Et il n'est pas surprenant que Dieu se soit emporté [...] Et si grande fut la colère divine que des justes ont péri à cause de l'iniquité des pécheurs et des séducteurs.
En Pologne, la pensée rabbinique n'est pas différente. Le second Rébbé de Gour et l'auteur du livre de renom Sefat Emet (Le langage de la vérité), le rabbin Yehouda Leib Alter (1847-1905), quiécrit bien avant la Shoah, trouve que le sionisme qui venait alors de naître constitue une menace grave pour les juifs :
[…] La veuve du rabbin Blau ajoute une note historique aux liens de cause à effet entre le sionisme et la Shoah. En rappelant le message que Théodore Herzl et Max Nordau diffusent au début du siècle parmi les dirigeants euro-péens : «les juifs constituent un élément étranger et destructeur pour les pays oùils habitent», elle cite un ministre du gouvernement de l'empereur François-Joseph: « Si la propagande malveillante selon laquelle les juifs sont un danger pour le monde et sont des révolutionnaires continue, au lieu d'établir un État juif les sionistes vont causer la destruction des juifs d’Eu-rope [15]». Elle ajoute : «Hitler, moins de cinquante ans plus tard, a malheureusement concrétisé cette appréhension du ministre autrichien»[16].
Même si certains partisans de Jabotinsky considèrent que « Hitler a sauvé l'Allemagne»et qu'ils n'opposeraient guère l'idéologie nazie à l'exception de l'antisémitisme[17], c'est cette aile la plus combative du sionisme qui tient un discours agressif à l'égard du nouveau gouvernement allemand. Jabotinsky agit comme s'il était le commandant suprême des forces armées juives. Il attaque l'Allemagne depuis la radio officielle polonaise et publie des articles dans la presse de plusieurs pays. Quelques leaders nazis le mentionnent dans ces articles et discours comme quelqu'un qui «dévoile les plans de sa race», qui, « à l'horreur des autres sages de Sion, parle plus clairement qu'ils auraient préféré[18]». En effet, son discours se rapportant à la nation juive unifiée joue droit en faveur de ceux qui menacent le peuple allemand d'un complot mondial juif. C'est cette attitude qu'ils considèrent provocatrice que reprochent aux sionistes musclés plusieurs rabbins haredis[19].
Voici LES TROIS SERMENTS DE L’EXIL dans le Talmud de Babylone :
Talmud Bavli, traité Ketoubot, page 111A
Rabbi Yossi au nom de Rabbi Hanina dit : à quoi correspondent ces trois serments ? L’un concerne le fait que le peuple d’Israël ne montera pas en masse ; le second est celui qu’a fait jurer le Saint béni-soit-Il àIsraël de ne pas se révolter contre les nations ; et le troisième est celui que le Saint béni soit-Il a fait jurer aux nations de ne pas asservir le peuple d’Israël plus qu’il ne faut[20].
Voyons ce que dit le commentaire sur les trois serments de l’Exil :
Il est écrit dans le Cantique des Cantiques (2, 7) : « Je vous adjure, filles de Jérusalem, par les gazelles ou par les biches des champs, de ne pas éveiller, de ne pas réveiller l’amour avant qu’il ne le désire. »Nos sages élaborent sur le mode midrachique : « Le Saint béni soit-Il a fait prêter trois serments ; deux àIsraël : ne pas émigrer en terre d’Israël comme une muraille, et ne pas se rebeller contre les nations ; une aux non-Juifs : ne pas trop asservir Israël »(Ketoubot 111a). Après cela, la Guémara mentionne trois autres serments que le Saint béni soit-Il a fait prêter àIsraël : « Ne pas dévoiler le terme [de la Délivrance] ; ne pas éloigner le terme ; ne pas dévoiler le secret aux non-Juifs. »De plus, Rabbi Eléazar a dit : « Le Saint béni soit-Il a dit àIsraël :“Si vous respectez ce serment, c’est bien ; sinon, J’abandonne votre chair, comme celle des gazelles et des biches des champs.” » Pour Rabbi Yits’haq de Leon, auteur du Méguilat Esther, ces serments signifient « qu’il nous est interdit de nous révolter contre les nations et d’aller conquérir de force la terre d’Israël », et tel est, selon lui, le sens de l’expression « ne pas émigrer en terre d’Israël comme une muraille ». L’auteur en conclut qu’il n’y a pas de mitsva de peupler et édifier la terre d’Israël (yichouv haarets) avant la venue du Messie (dans sa note sur Na’hmanide, commentaire de la mitsva positive n°4 du Séfer Hamitsvot)[21].
L’état d’’Israël depuis le 14 mai 1948, enfreint les trois serments de façon éhonté. Ils mettent en danger mortel, a Diaspora, et hélas! Le peuple en Israël. Cette terre sainte appartient à Dieu , et Dieu seul. La Shoah était un avertissement pour les Juifs de la Diaspora et surtout ceux en Israël. Ce pays est le plus dangereux entre tous, pour les Juifs qui s’y installent. Tous les rabbins craignant-Dieu, n’arrêtent pas d’avertir les Juifs de la Diaspora de ne pas aller en ce pays.
Nous avons vu que pour plusieurs autorités rabbiniques le péché qui a* déclenché la Shoah ne serait nul autre que le sionisme. Ce seraient les sionistes qui auraient provoqué « les nations »par leur arrogance, qui auraient dérangéla tranquillité des juifs de diaspora, qui auraient empêché les efforts de négociation et de sauvetage menés pendant la Deuxième Guerre mondiale. Les sionistes auraient déclaré la guerre contre Hitler et son pays bien avant la Deuxième Guerre mondiale, auraient appelé àun boycottéconomique de l'Allemagne et ainsi auraient provoqué la rage du dictateur. Ainsi on accuse les sionistes qui
[...] ne se sont pas contentés de l'idée de sionisme qui, les avertissaient les rabbins, allait provoquer un désastre. Ils ont fait l'effort de mettre de l'huile sur le feu. Ils devaient inciter l'ange de la mort, Adolf Hitler. Ils ont pris la liberté d'annoncer au monde entier qu'ils représentaient la juiverie mondiale.
Qui avait nommé ces individus comme chefs du peuple juif ? Tout le monde sait que ces «chefs» étaient des ignares en ce qui concerne le judaïsme : des athées et des racistes en plus. Ce sont ces « hommes d'Etat»qui organisèrent l'irresponsable boycottage contre l'Allemagne en 1933. Leur boycottage a fait autant de dégât en Allemagne qu'une mouche qui attaque un éléphant - mais il a amenéla calamité sur les juifs d’Europe[22].
TREBLINKA, camps de la mort, signe pour les Gentils.
À Tréblinka, Camps de la Mort unique en son genre, fit sévir une horreur sans pareil et fut détruit après 1943 par ceux-là même qui érigèrent le camp, les Juifs. Il eut une durée de douze mois : d’août 1942 à juillet 1943. Un million de personnes environ, connurent la mort. Ce camp était divisé en deux partis : le camp n°1 et le camps n°2. Il y avait huit cents personnes, pour s’occuper de la logistique de la mort dans le camp n°1. Dans l’autre, deux cents personnes s’affairaient à la Destruction du peuple Juif et de toutes personnes de bonne volonté. Un conseil clandestin contre la tyrannie mortelle des SS, fut constitué par sept Juifs dont l’un deux, Kurland, un Juif craignant Dieu et mystique. Il pressentit cette Catastrophe comme le Prélude à une autre Catastrophe encore plus grande à l’échelle de la planète entière, l’auteur raconte :
En effet si Dieu existe, et il existait pour Kurland, rien ne peut se faire qu’Il n’a voulu. Mais, comme Dieu n’est pas un être arbitraire, il fallait que tout cela ait un sens. L’holocauste que Dieu faisait de son peuple ne pouvait être gratuit. Il devait signifiait un terrible avertissement. C’était sur ce point que la pensée de Kurland se séparait de celle de la plupart des Juifs religieux. Alors que les religieux ne voyaient que l’extermination des Juifs qu’un avertissement aux Juifs,Kurland, lui, pensait que c’était un avertissement au monde, que Dieu se servait de son peuple pour dire quelque chose au monde.[23]
Kurland fut un Guetteur, en voyant la menace et la Colère de Dieu qui s’en vient. C’est fou, mais je me sens tellement proche de Kurland. C’est ce grand mystique Juif, qui était responsable de l’hôpital. Il injectait à ses frères et sœurs, la seringue de la mort. Il les rassurait en donner toute sa personne.
Peu après l'avènement du national-socialisme, les sionistes négocient un accord avec le gouvernement à Berlin pour le transfert de 60 000 juifs allemands avec leur capital en Palestine''. Or, à la suite de cet accord et devant les restrictions d'immigrer en Palestine, les organisations sionistes minent les efforts visant à faire accueillir les juifs ailleurs qu'en Palestine et s'attirent, en conséquence, les critiques de la part de rabbins libéraux, de rabbins haredim et, plus tard, de plusieurs intellectuels israéliens. Tous les critiques accusent les leaders sionistes de s'être souciés d'un futur État bien plus que du sort que subissaient les juifs dans les camps d'extermination.
Ainsi, plusieurs tentatives de sauver des juifs, en Hongrie et ailleurs, auraient rencontré une résistance de la part des dirigeants sionistes. On trouve plusieurs citations incriminantes dans les sources antisionistes : un leader sioniste aurait répondu à un appel d'aider les juifs d'Europe: « Une vache en Palestine est plus importante que tous les juifs en Pologne[24]». Un autre se serait exprimé ainsi en soulignant l'importance d'acquérir un État après la Seconde Guerre mondiale :«Si nous n'avons pas assez de victimes, nous n'aurons aucun droit d'exiger un État. [...] C'est donc une ignominie insolente de lever des fonds pour l'ennemi afin d'épargner notre sang car c'est uniquement par le sang que nous obtiendrons un État».
[…] Dans les cercles antisionistes, le verdict est clair : « Au 20°siècle, le sang de six millions de victimes juives, hommes, femmes, enfants, vieillards, avait été échangé contre un État par ses fondateurs et dirigeants. Existe-t-il un être humain normal capable d'imaginer telle monstruosité[25]?». Certains vont jusqu'à se demander si Ben Gourion était « humain [26]».
Unémouvant recueil d'histoires hassidiques racontées par des survivants de la Shoah donne moult exemples de cette foi inébranlable en Dieu et en sa providence. Une toute brève histoire qu'il rapporte, traite de femmes juives qui allaient être massacrées par les SS dans un ghetto. Elles demandent et obtiennent le droit de s'immerger dans le mikve, le bain rituel utilisé pour la purification rituelle, avant la mort. À l'officier allemand en charge qui interroge l'une d'elles sur les raisons de cette étrange demande de la part de « cette race sale qui contamine le monde entier», la juive répond que « Dieu a amenénosâmes pures dans ce monde, dans les maisons pures de nos parents et nous voulons les rendre en pureté à notre Père qui est aux cieux[27].
C'est cette confiance en Dieu qui donne le courage à un rabbin hassi-dique de demander au commandant du camp Bergen-Belsen de lui fournir un four et de la farine afin de préparer des pains azymes pour la fête de Pâque. Lorsqu'il récite et commente la Haggada, il assure ses hassidim que la Shoah « est le début de notre rédemption». En retournant à leurs ba-raques, les hassidim «étaient sûrs que les pas du Messie résonnaient dans leurs propres pas sur le sol trempéde sang de Bergen-Belsen[28]».
Tandis que les avertissements que formule la Torah concernent surtout l’idolâtrie, les « cultes étrangers»qui séduisent les enfants d'Israël, un seul avertissement a trait, selon certains commentateurs contemporains, àl'athéisme et à la sécularisation, les concepts propres au 20°siècle :
Eux, ils m'ont irrité par un non-dieu, m'ont contristé par leur vanité ; et moi, je les irriterai par un non-peuple, je les contristerai par une nation indigne.
Oui, un feu est allumé dans ma colère, dévorant jusqu'aux profondeurs de l'abîme ; il a consumé la terre et ses produits, embrasé les fondements des montagnes. J'entasserai sur eux tous les malheurs, contre eux j’épuiserai mes flèches. Exténués par la famine, dévorés par la fièvre et des pestes meurtrières, j'exciterai contre eux la dent des carnassiers et le venin brûlant des reptiles. Au dehors, l'épée fera des victimes, au dedans, ce sera la terreur : adolescent et jeune vierge, nourrisson et vieillard[29].
Il ne s'agit point de Dieu qui «cache sa face»ou d'une « éclipse de Dieu»mais plutôt, comme l'avait souligné entre autres le rabbin Beck, de sa manifestation active dans l'histoire. La Shoah ferait partie de toute une série de tragédies que la tradition juive a su interpréter dans le cadre moral de récompense et de châtiment, de mérite et de transgression, d'humilité et d'arrogance à l'égard de Dieu. La Shoah serait donc un événement assimilé à l'histoire biblique du veau d'or, à la révolte de Coré contre Moïse et Aa-ron, à la destruction des deux temples[30].
Il est clair sans aucun doute que les édifices érigés par les hérétiques et apostats dans notre Terre Sainte seront tous brûlés jusqu'au sol, sans laisser de trace, et àleur place le Seigneur béni soit-il érigera pour nous de nouveaux édifices sanctifiés par une sainteté suprême: « Elles sauront alors, les nations qui sont restées autour de vous, que c'est moi, l'Éternel, qui ai rebâti sur les décombres& , et ils [les édifices) seront différents d’auparavant[31].
Selon cette vision apocalyptique, une destruction totale, absolue et soudaine attendrait l'État d'Israël. Or, la conceptualisation de la manière dont disparaîtrait l'État sioniste met en relief une préoccupation aiguë pour la sauvegarde de la vie humaine. Dans leurs appels à l'abolition de l'État d'Israël, beaucoup d'antisionistes pieux souhaitent que le châtiment vienne directement de Dieu plutôt que par l'entremise des nations qui risquent de causer plus de dommage au peuple juif. Ils prient Dieu pour qu'il soit miséricor-dieux, pour qu'il accomplisse lui-même la destruction. La destruction que l'on trouve dans les critiques rabbiniques du sionisme dépasse l'imagina-tion, pourtant bien saisie par les images de la Shoah : au moment de la venue du messie il ne resterait que sept mille juifs en Terre d’Israël[32]. Bien entendu, cette prophétie de destruction, comme celle de Jonas, peut s'avérer juste un avertissement : dans le système judaïque, une repentance sincère peut effacer toute menace de punition divine. Le fatalisme reste étranger a la tradition juive[33].
Tandis que les national-religieux considèrent que la destruction s'est arrêtée en 1945 et que la Shoah servirait de tremplin vers la rédemption, les théoriciens de l'antisionisme rabbinique affirment, comme nous l'avons déjà vu, que la Shoah ne serait que le début d'un long processus de destruction que l'existence de l'État d'Israël ne fait qu'aggraver. Selon eux, tous les résultats de l'entreprise sioniste seraient annihilés avant l'arrivée du messie qui devrait trouver la Terre Sainte dans un état de désolation totale[34].
Et encore :
Par exemple, on en trouve des échos dans la Haggada de Pâque :«Moi et pas un autre [...][35]», dit le Seigneur, ce qui met l'accent sur le rôle exclusif de Dieu dans la rédemption des juifs. Cette idée du contraste est souvent reprise dans la pensée antisioniste haredi: « Avant la venue du messie, l'État profane disparaîtra et il n'y a aucune autre voie disponible», affirme Teitelbaum, le théoricien le plus respecté de l'antisio-nisme rabbinique. Il reflète le principe théologique de base: «Le fils de David ne viendra qu'après la disparition du royaume indigne d’Israël [36]».
La disparition de ce royaume indigne d’Israël et cette Terre Sainte dans un état de désolation totale, sont les conséquences de la haine de la Gentilité à travers le monde et son bras armée, le sprays alentours du Moyen-Orient, les pays musulmans, avec à leur tête, Gog. Ce sera la grande guerre de Gog et Magog, prophétisé par le prophète Ézécheil et du livre de l’Apocalypse selon saint Jean.
Le thème du danger apocalyptique que représenterait l'État d'Israël pour le monde entier revient régulièrement dans le discours antisioniste : la propagation du terrorisme suicidaire du Moyen-Orient aux quatre coins du monde ne fait que renforcer cette prémonition. Certains rabbins haredis sont soucieux du danger universel que pose l'État d'Israël pour le monde entier, ce qui ne fait que confirmer leur conviction que la création d'Israël, selon eux une révolte arrogante contre Dieu, amènerait une catastrophe atteignant des proportions mondiales[37].
Comme le dit ci bien les Juifs croyants, et fidèle à la Torah : les juifs n’auraient jamais « mis leurs dans un même panier ». C’est pour cela que la Diaspora se trouve partout sur toute la terre des nations. Ils vivent plus en sécurité hors de l’état d’Israël, dans leurs pays d’accueil.
[1] Ex. 17, 7
[2] Ex. 17, 15 et 16
[3] Note de l’auteur : Rabbin Shalom Baer Schneerson, op. cit., p. 19-24.
[4] Ibid. P. 170
[5] Note de l’auteur : Entrevue avec le rabbin Moshé Dov Beck, Monsey, NY, 11 novembre 2002.
[6] Note de l’auteur : Voir par exemple : Joseph Dov Soloveitchik, Fate and Destiny, Hoboken, NJ, Ktav, 2000. Cet auteur est l'un des grands penseurs de l'orthodoxie moderne.
[7] Note de l’auteur : Voir entre autres: Talmud de Babylone, Traités « Meggila», p. 14a et « Sanhédrin», p. 47a ainsi que le commentaire de Rachi sur Exode 14, 10; voir aussi : Menasse Ben-Israel, De la fragilité humaine et de l'inclinaison de l'homme au péché, Paris, Éditions duCerf, 1996.
[8] Note de l’auteur : «Had Gadya» dans : La Haggada de Pâque, op. cit., p. 115.
[9] Note de l’auteur : Wasserman, Epoch..., op. cit.
[10] Ibid. pp. 192-193
[11] Ibid. P. 195. Note de l’auteur : Ruth Blau, op, cit., p. 259.
[12] Ibid. p. 196. Note de l’auteur : Domb, op. cit., p. 12.
[13] Note de l’auteur : Ravitzky, Messianism..., op, cit, p. 65.
[14] Note de l’auteur : Voir chapitre 4 dans le livre de Ravitzky pour une discussion des trois serments.
[15] Note de l’auteur : Ruch Blau, op. cit., p. 296.
[16] Ibid. pp. 197-198
[17] Note de l’auteur : Tom Segev, The Seventh Million: the Israelis and the Holocaust, New York, Hill and Wang, 1993, p. 23.
[18] Note de l’auteur : Wasserman, Epoch..., p. 34.
[19] Ibid. p. 200
[20] https://akademimg.akadem.org/Medias/Documents/3serments.pdf
[21] https://ph.yhb.org.il/fr/05-04-04/
[22] Ibid. p. 201. Note de l’auteur : Robert Infomeister, « Peace and Holocaust», http://www.disinfo.com.
[23] Tréblinka, la Révolte d’un camp d’extermination, Jean François Steiner, Éditions, Arthème, Fayard, 1966, Paris, p. 182
[24] Note de l’auteur : I.M. Rabinowitch, op. cit., p. 11.Voir également Ben Hecht, Perfidy, New York, Julian Messner, 1961.
[25] Note de l’auteur : Ruth Blau, op. cit, p. 184-185.
[26] Au nom de la Torah, Une histoire de l’opposition juive au sionisme, Yakov M. RABKIN, LES PRESSES DE L'UNIVERSITÉ LAVAL, 2004, p. 203
[27] Note de l’auteur : Yaffa Eliach, Hasidic Tales of the Holocaust, New York, Vintage Books, 1982, p. 160-161.
[28] Note de l’auteur : Ibid, p. 16-19.
[29] Note de l’auteur : Deutéronome 32, 21-25.
[30] Ibid. pp. 215-216
[31] Note de l’auteur : Yoel Teitelbaum, Al Haguéoula ve al Hatemoura, op. cit., p. 133.
[32] Note de l’auteur : Avraham Azoulai, Hesed Le-avraham, Lvov, (sans éditeur), 1863, p. 22.
[33] Ibid. p. 218
[34] Ibid. p. 221
[35] Note de l’auteur : Voir La Haggada de Pâque, op. cit., p. 50.
[36] Ibid. p. 222
[37] Ibid. p. 237. Note de l’auteur : Cette vision trouve déjà un reflet dans la perception des Européens ; un sondage mené en 2003 indique qu'Israël est vu comme une menace à la paix mondiale plus sérieuse que l'Iran et les États-Unis.