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245- AU DELA DU REEL L'avenir du futur de Didier Lardet

Publié le 12/12/2016 à 12:48 par 1000cinelivres
245- AU DELA DU REEL L'avenir du futur de Didier Lardet

AU DELA DU REEL L'avenir du futur de Didier Lardet

 

2016 Editions Iris Novembre 2016

 

                      Voici pour les fanatiques de séries que nous sommes un nouvel ouvrage sur une des plus fortes séries américaines des années 60 ; décennie qui rappelons le donnera : Les Bannis- Des agents très spéciaux- Le Fugitif- Mannix - Le Virginien- Columbo--

 

                   Celle-ci s’inscrit dans le courant science fiction qui s'affichait tout autant avec  Voyage au fond des mers , Au coeur du temps, Night Gallery The twillight zone et commençait chaque épisode par cette froide présentation : « "Ce n'est pas une défaillance de votre téléviseur ! N'essayez pas de régler l'image ! Nous maîtrisons à présent toutes les retransmissions. Nous contrôlons les horizontales et les verticales. Nous pouvons vous noyer sous un millier de chaînes ou dilater une simple image jusqu'à lui donner la clarté du cristal, et même au-delà. Nous pouvons modeler votre vision pour lui fournir tout ce que votre imagination peut concevoir. Nous contrôlerons tout ce que vous allez voir et entendre. Nous partagerons les angoisses et les mystères qui gisent dans les plus profonds abysses avec Au-delà du réel !"

 

                    Ce nouvel apport cinématographie méritait une lecture ou une relecture tant son contenu était loin d’être innocent et sous ses synopsis pondus durant la Guerre Froide se cachaient des discours si ce n’est des messages ou des réflexions desespérées et nous interpellant .

              Nous savions déjà que  tout genre mineur  ou cataloguer comme tel était bien plus majeur que ceux qui en portaient l’étiquette

                 

                Cette vision américaine, en 49 épisodes de 52 minutes, créée par Leslie Stevens est présentée épisode par épisode avec des fiches techniques vertigineuses et une analyse qui se veut par endroit pertinente. Le tout est amené vers une relecture enrichissante de cet ovni télévisuel que Didier Liardet replace dans son contexte historique, dans son domaine et le met en parallèle avec des productions contemporaines.

 

                      Une iconographie très fournie (700 photos) avec une présentation de l’entourage commercial de cette série ( Livres , remake au petit écran 1995-2000 comportant 154 épisodes , figures et toute étude mettant en relief cette imposante série clôt ce livre riche à souhait d’un auteur spécialisé voire un historien du genre

244-FAIRE UN FILM par Sydney Lumet 2016

Publié le 28/11/2016 à 14:31 par 1000cinelivres
244-FAIRE UN FILM par Sydney Lumet 2016

FAIRE UN FILM par Sydney Lumet Edition Capricci 2016

 

                    Quand l’un des grands réalisateurs du cinéma américain se livre sur son travail ; sa confession devient outre un outil de travail, une réflexion sur le septième art.

 

                 L’auteur de « 12 hommes en colère » va disséquer toute les phases de la création d’un film, . Cette évocation somme toute modeste et néanmoins hautement pédagogique est fort instructive et définit son auteur ; l’un des plus réalisateurs américains des cinquante dernières années.

 

                      Sydney Lumet explicite que chaque film , loin d’être une simple improvisation est le fruit du travail de plusieurs intervenants. Il Evoque sa collaboration nécessaire et utile avec le chef opérateur, le scénariste et les acteurs sans omettre sa participation finale.

 

                       Approche qu’il définit encore plus multiple avec l’importance des costumes qui habillent psychologiquement aussi ses personnages. Il insiste sur la création du scénario accrocheur, vivace qui doit interpeller le spectateur ne fusse que par sa dénonciation des mœurs sociétales qu’il évoque dévoilant un pan du monde qu’il peint et qui nous entoure .

 

                     Il parle de E.L Doctorow un romancier américain qui lui inspirera le scénario de Daniel mettant en scène les époux Rosenberg Faire un film -ci n’est point aisée à lire cet ouvrage technique et artistique qui vante les mérites des uns et des autres et avoue que le processus de création n’est pas une mince affaire.

                           

                     Il étaye sa convictions en revisitant toutes les étapes de celle-ci : tournage, rush, acteurs, style « Le mot le plus galvaudé depuis « amour », le scénario dont il ajoute avec malice « A-t-on besoin des auteurs » Le livre pédagogique à souhait reste un témoignage indispensable , absolu sur la méthode de travail d’un créateur , d’un auteur qui nous offrit des ooeuvres mémorables : 1973 : Serpico-- 1974 : Le Crime de l'Orient-Express (Murder on the Orient Express)--- 1975 : Un après-midi de chien (Dog Day Afternoon)-- 1976 : Network, main basse sur la télévision (Network)-- 1981 : Le Prince de New York (Prince of the City)-- 1988 : À bout de course (Running on Empty)-- 1988 : À bout de course (Running on Empty)-- 2007 : 7 h 58 ce samedi-là (Before the Devil )

 

 

243-LE DICTIONNAIRE DE MA VIE Michaël Lonsdale 2016

Publié le 24/10/2016 à 16:01 par 1000cinelivres
243-LE DICTIONNAIRE DE MA VIE Michaël Lonsdale 2016

LE DICTIONNAIRE DE MA VIE Michaël Lonsdale 2016

 

                    Edition Kero Octobre 2016 réalisé avec Anne-Isabelle  Tollet

 

 

                      L’artiste est un sacré personnage et un homme sacré qui revisite son art en y incluant la foi. Celle qui réside dans son cœur et qui semblât l’accompagner tout au long de sa riche et diversifiée carrière ? Ne dira-t-il pas « Je pense qu’il y a un lien entre le cinéma et l’art en général»

 

                     Le comédien aux 236 participations dans le cinéma et aux 65 présences dans le théâtre nous parle de ces 2 mondes et cela sans langue de bois. Du 7 ième art, il en partagea toutes les diversités du cinéma d’auteur au cinéma étranger en passant par le cinéma d’action qu’il ne renie point «En France, les gens ne peuvent s’empêcher de faire des classements, des catégories »

 

                      Il reste pour la génération des années 70, l’intello de service avec des films dits d'avant-garde dirigés par Marguerite Duras (1969 : Détruire, dit-elle--- 1971 : Jaune le soleil--- 1975 : India Song--- 1976 : Son nom de Venise dans Calcutta désert) par Alain Robbe-Grillet (1973 : Glissements progressifs du plaisir) par Jean Eustache (1977 : Une sale histoire) par Marcel Hanoun Ce qui ne l’empêchera de tourner des films populaires (sous la houlette de Michel Deville , Yves Robert , René Clément , Édouard Molinaro ) et quelque peu contestataires avec Jean-Pierre Mocky dont il devint un des acteurs fétiches de « Snobs » 1961 à « Le Renard jaune » 2013 en passant par « La Grande Frousse ou La Cité de l'indicible peur » 1964--- La Bourse et la Vie 1965--- La Grande Lessive (!) 1968 --- L'Étalon 1970--- Un linceul n'a pas de poches 1974)

 

                         Ce choix ne l’isolera de tourner avec les grands (Orson Welles, « C’était une telle joie de travailler avec lui» François Truffaut, qui lui offrit des superbes rôles (1967 La mariée était en noir-- 1968 Baisers volés ), Joseph Losey, Louis Malle, Claude Sautet, Luis Buñuel avec qui il a « Vécu des moments fabuleux ») Sa connaissance parfaite de l’anglais ( il est le fils d’un un officier de l'armée britannique et petit-fils d’une grand-mère maternelle irlandaise) lui ouvrit les portes des studios anglais , américain tournant pour Fred Zinnemann , Joseph Losey , James Ivory, Miloš Forman, Steven Spielberg )

 

                     De cette diversité il en s’amuse devant les commentaires des autres : des intellectuels de gauche outrés de le voir dans Moonraker (1979) : «Un James Bond , quand même » Et Il dresse un tableau pas toujours reluisant du cinéma ; des acteurs dont il tire le portrait sans langue de bois «Delon n’a fait que du Delon toujours un pistolet à la main, lui qui avait été un si grand acteur » d’un comique national il lance « De Funès était un tyran comme on n’imagine pas » puis il étaye ses dires par des confidences et il sait aussi reconnaitre le talent d’acteurs fabuleux « Il y en a tant comme Marielle, Rochefort, Noiret, Sean Connery, Alec Guiness»

 

                     Et puis l’homme habité nous livre ses pensées empreintes de religiosité, de philosophie et d’humanisme « Puis le monde est terrible, plus l’espérance doit être forte et inébranlable » et il devient poignant quand il parle de sa mère , de sœur Emmanuelle qui «a changé ma vie » et de sa foi qui ne semble plus le quitter

 

                      Il faut lire ce livre rempli de vie , ce n’est plus un acteur qui parle mais un Homme comédien qui se livre tellement qu’au cinéma il improvisa une autre fois pour : Des hommes et des dieux de Xavier Beauvois en 2010 un monologue voire une réflexion sur l’amour et qui avoue pour clore cette longue confession « J’ai trouvé une paix intérieure, un calme, une profonde tranquillité de l’âme »

242-DANI ----LA NUIT NE DURE PAS autobiographie 2016

Publié le 11/10/2016 à 23:41 par 1000cinelivres
242-DANI ----LA NUIT NE DURE PAS  autobiographie 2016

 

Edition Flammarion sortie le 12 octobre 2016

 

                      Une Femme se penche sur son passé et dévoile son parcours multiple et enrichissant.

                       Et la majuscule sur le mot femme est important car c’est un être humain honnête qui se dévoile avec ses passions, ses déceptions .

 

                       Nous connaissions son parcours de chanteuse et de comédienne et point ceux de meneuse de revue, mannequin, de reine de la nuit dans son night-club parisien , de fleuriste dont elle gardera une passion pour les roses , ses succès et ses insuccès et surtout son métier de mère qu’elle privilégia

 

                       Elle raconte avec amour ses rencontres : celle de ses parents, de ses sœurs qui vivent en osmose avec elle, de ses amours parfois malheureux, de son travail où elle se montre une bosseuse invétéré, de la drogue et des artistes qu’ils lui firent confiance ( François Truffaut , Jean Marie Rivière, Thierry le luron, Claude François , Gainsbourg avec un de ses tubes « , Comme un boomerang » Bernard Buffet ,Etienne Daho et d’autres anonymes mais tout aussi importants)

 

                      Les souvenirs sont chargés d’amour pour l’autre sans rancœur et avec une grande lucidité et qui se montre encore avide du lendemain. Elle se dévoile libre, indépendante courageuse et fonceuse et montre une personnalité multiple certes mais droite. Une traversée digne d’être racontée et lue 

; la description de sa vie mouvementée hante l’esprit à la fin du livre.

241-CLAUDE LELOUCH LE DICTIONNAIRE DE LA VIE 2016

Publié le 08/10/2016 à 12:49 par 1000cinelivres
241-CLAUDE LELOUCH       LE DICTIONNAIRE DE LA VIE 2016

CLAUDE LELOUCH LE DICTIONNAIRE DE LA VIE 2016

 

                    Editions Kéro sortie Septembre 2016 Cette nouvelle maison d’édition lance une collection de cinéma où les intéressés brodent et se racontent autour d’es lettres de l’alphabet.

 

                          L’exercice même lors d’un quizz où le cinéaste s’auto-interview Claude Lelouch est un charmeur invétéré qui s’amuse de tout, récupère tout et enregistre tout et dévoile un optimiste à tout écrin ; ce qui nous vaut des envolées lyriques et des jugements instructifs.

 

                      Le cinéma « Ce métier, le plus merveilleux, le plus difficile et le plus cruel » reste une de ces 3 passions qu’il n’osait mettre au-devant mais qu’il l’occupa fortement, les 2 autres furent la gente féminine- lui qui ’épousa et fréquenta des actrices -et l’existence en supputant que celle-ci n’englobait pas les autres

 

                        Le cinéaste bientôt octogénaire qui tourne encore (2017 : Chacun sa vie) et n’abandonne jamais (« Si un homme et une femme a changé ma vie, le film m’a obligé à me battre davantage ») ne cherche-t-il pas la reconnaissance de ses pairs qui ne viendra pas après ses impairs face à Truffaut dont il qualifie ses films et ceux de la Nouvelle Vague de chiants

 

                          Même si  les propos sont didactiques, l’amertume semble poindre devant une non reconnaissance qu’il assume et dont il se nourrit et  dit avec humour « Tant que je n’aurais pas de César, cela voudra dire que je suis bien vivant » Et son regard acerbe ne s’arrête point au 7 ième art : il évoque la religion et ses travers, la foi et ses contradictions, leurs prêtres et la pédophilie dont la conclusion laisse pantois « Que le fait d’interdire des mariages aux prêtres crée des traumatismes que l’on rencontre pas dans les religions où ils se marient où leur sexualité é peut s’épanouir » Mais l’homme est sincère et bien plus croyant qu’il ne semble, Il parle de liberté et a encore dans l’esprit plusieurs scénarii de films, sur les enfants décrits comme une engeance « avoir des d’enfants ce n’est pas une sinécure » mais aussi un besoin vital , sur l’adultère spirituellement présenté comme « Un sport de haut niveau réservé à des funambules » Et comme le cinéma est son fil directeur, il évoque pour la énième fois « Un homme et une femme » qui est l’arbre qui cache la forêt que sont Les uns et les autres, Itinéraire d’un enfant gâté ou Les misérables et clôt son introspection sur son métier avec cette définition nouvelle du zoom « l’objectif le plus près de l’œil de Dieu »

 

                          Lelouch est un incorrigible conteur philosophant qui fait des livres en forme de films et des films où il se livre tout autant.

240- PETIT DICTIONNAIRE DU WESTERN par Alexandre Raveau 2015

Publié le 03/05/2016 à 17:22 par 1000cinelivres
240- PETIT DICTIONNAIRE DU WESTERN par Alexandre Raveau 2015

PETIT DICTIONNAIRE DU WESTERN par A.Raveau

 

             Les films les réalisateurs les acteurs en 250 entrées

Hors collection Editeur 2015

 

               Selon une méthode fort prisée et qui fut celle d’un des premiers ouvrages (1) une nouvelle approche et un nouveau regard se penche sur ce genre dont voici un des dernières célébrations sorties durant l’année 2015 qui ne fut point avare en déclarations d’amour (2)

 

                   Il est bon de savoir que ce genre moribond depuis fort longtemps n’arrête point de renaitre sur la toile (3) et sur la feuille.

 

                    Il est vivifiant de retrouver sous la plume de l’auteur en 210 exemples ses films, acteurs et réalisateurs qui nous emballèrent Cette histoire de l’Ouest revisitée nous est proposée sous diverses formes ; thématique, ( arme, diligence, Saloon, Cowboy, Shérif, fort) résumé, impact extérieur et influence.

 

                   Elle ne s’arrête point au western américain puisque des auteurs comme Léone, Corbucci, Sollima talents italiens sont cités en autres cotoyants les grands auteurs que sont Ford, Hawks, Daves, Hathaway Boetticher Walsh indissociables du genre qui sans ses acteurs charismatiques ( Wayne, Cooper, Lancaster Douglas, Eastwood Mitchum McQueen ) auraient un statut différent.

 

                    Donc un livre utile pour comprendre cet univers qui nous charma et laissera une empreinte indélébile (1) 1966--LE WESTERN approches mythologies auteurs-acteurs filmographies Collectif Sous la direction Raymond Bellour (2) 6 livres sortiront sur le sujet (3) Jane Got a Gun (2016) The Revenant (2015) Les huit salopards (2015)

239-DICTIONNAIRE DU WESTERN 2015

Publié le 20/04/2016 à 10:40 par 1000cinelivres
239-DICTIONNAIRE  DU   WESTERN 2015

DICTIONNAIRE DU WESTERN

 

Claude AZIZA et Jean-Marie TIXIER

 

VENDEMIAIRE 2015

 

                         Visiter un genre c’est lui redorer son image et lui offrir la place méritée. Genre honnis par excellence au même titre que la Science-fiction ; le voilà gagnant des galons après avoir eu un âge d’or (les années 50) et un abandon progressif après les années 70 au point de ne plus exister.

 

                        Les westerns des années 2000 ne sont pas foison. Or voilà deux passionnés qui se lancent à leur poursuite, insistant sue cette forme cinématographique qui fut autant représentative et parfois dénonciatrice (l’étrange incident 1943 de W.A Wellman qui vilipendait le lynchage- Soldat bleu qui évoquait le massacre indien par une cavalerie américaine barbare) que les autres films politisés.

 

                       Ces films représentèrent la culture d’un pays (USA) , culture remise en question , rediscutée au fil des ans avec des westerns de plus en plus contestataires et surtout démystifient un Ouest pas si serein que cela. Les 2 auteurs choisirent l’incontournable ordre alphabétique pour évoquer pêle-mêle cinéastes, ( Ford Hawks Hathaway André de Toth qui a droit à plus de pages qu’un Wellman ) acteurs ( de John Wayne à James Stewart en passant par Glen Ford, Joel Mc Créa) et pas grand-chose sur les actrices musiciens (Bernstein, Goldsmith) , thèmes (Métis Guerre de Sécession princesse indienne ) films phares (L’homme de l’Ouest – Le massacre de Fort Apache-Rio Bravo Rio Grande)

 

                         Dans cette ultime catégorie le duo se lance dans une analyse d’œuvres ayant un caractère voire une atmosphère de western, approche qui peut surprendre mais qui indique bien l’influence de ce genre incontournable qui situa son existence lors de la Conquête de l’Ouest, fait symbolique et porteur de messages qui ne semblent avoir échappé à nos deux cowboys.

AU NOM DE LA LOI UNE MYTHOLOGIE DE L’OUEST par D.Liardet

Publié le 07/03/2016 à 23:19 par 1000cinelivres
AU NOM DE LA LOI UNE MYTHOLOGIE DE L’OUEST par D.Liardet

AU NOM DE LA LOI UNE MYTHOLOGIE DE L’OUEST Par DIDIER LIARDET Editions YRIS

 

 

                  Voici le livre complet sur une des séries les plus captivantes de l’histoire de celles-ci. Le héros en est un simple navigant dans mille contrées pour ramener la personne recherchée car Joss Randall superbement interprété par Steve McQueen est un chasseur de primes.

 

 

                         L’auteur qui n’en point à son premier essai ( 1) nous raconte de manière chaleureuse la genèse , la vie et l’épilogue de cette courte série (3 ans ) - alors que la plupart dureront d’avantage comme l’auteur nous le rappelle ( 2) – qui fera la gloire de son interprète et le plus court tremplin pour le vedettariat.

 

                      Nous apprenons que ce personnage de cowboy solitaire apparait dans une autre série avant d’occuper le devant d’une autre et que Joss Randall est un ancien vétéran de la guerre de Sécession et que Steve McQueen imprima tellement son personnage ( choix des tenues presque uniques , de sa monture et surtout de cette arme si spéciale qu’elle contribuera au succès ) qu’il devrait presque être crédité comme coscénariste ou créateur adjoint ) et que jamais osmose ne fut si concluante surtout dans le western

 

                         Steve McQueen a fait Joss Randall et Rawhide a fait Clint Eastwood. L’auteur nous présente saison après saison (Elles furent que trois) l’évolution, le changement et l’impact sur un public avide d’elles, chaque épisode est résumé, commenté analysé et contient des fiches cinématographiques sur les interprètes, réalisateurs et scénaristes accompagnées d’une multitude de photographies car reconnaissons- le l’iconographie est l’un des points forts du livre et le lecteur n’est point en reste.

 

                        Nous voyons que des acteurs chevronnés comme James Coburn , Michaël Landon , Martin Landau y figurent , que des réalisateurs connus y firent leurs armes : Richard Donner et R.G. Springsteen. Il ajoute à cela une analyse de cette série atypique et non conventionnel dans un volet « une fresque légendaire »

 

                     Didier Lardet conclut l’approche de son modèle en incluant une biographie de l’acteur intitulée « La fureur de vivre » plus en annexe tout ce qui a été fait par rapport à cette série et à cet acteur : livres (3) revues , bandes dessinées , disques et autres produits dérivés (figurines , jouets et autres ) sans omettre les différentes présentations visuelles ( VHS – DVD ) et les sites consacrés à la star. Dire que cet hommage assez touffu est complet est un euphémisme, tant il se veut exhaustif et ne peut souffrir de concurrences même si le genre (Séries télé) voit de plus en plus d’ouvrages à son sujet. Le livre demeure le plus bel hommage au genre, au type d’anti héros et à l’acteur trois choses qui nous ont enthousiasmés et que Didier Lardet veut faire partager

 

 

(1) Les plus grands acteurs de séries américaines et britanniques (1 & 2)

 

(2) Il y avait plus de 20 séries sur le genre durant cette période ( Rawhide (7 ans) – Bonanza (14 ans) -Bronco (4 ans) – L’homme à la carabine (5 ans) – Laramie (4 ans) – « ANTHOLOGIE DES SERIES » de Dider LARDET Ed YRIS

 

(3) Un seul ouvrage en français

238-ZORRO l’EMBLEME DE LA REVOLTE 2015

Publié le 03/03/2016 à 12:13 par 1000cinelivres
238-ZORRO l’EMBLEME DE LA REVOLTE 2015

ZORRO l’EMBLEME DE LA REVOLTE 2015

 

Ouvrage collectif (Didier Liardet, Michelle Roussel, Olivier Besombes, ) Editions YRIS Nouvelle édition

 

 

                     Un des héros fictifs des plus célèbres se voit consacré dans un ouvrage touffu, empli de photos, d’étude, d’interviews et de documentation concernant sa représentation sur écran. D’office les auteurs vont définir ce résistant du siècle dernier, défendant les humbles et luttant contre la dictature

 

                         Ce personnage est Zorro dit le cavalier masqué né il y a près de 100 ans ( The curse of Capistrano 1er roman date de 1919) et qui compte à ce jour une bonne cinquantaine de représentations et c’est l’une d’entre elles ; la plus populaire qui est présentée : la production Walt Disney à la fin des années 50 soit durant l’âge d’or du western. Les 3 auteurs avant d’en analyser tous les épisodes (quelques 80 ) de cette série (1957-59) de nous proposer la genèse de ce feuilleton qui ravira petits et grands tant l’entreprise était louable.

 

                     Cette préface étayée sur plusieurs dizaines de pages rend hommage aux créateurs de Norman Foster à Guy Williams ( l’interprète de Zorro ) en passant par Walt Disney, Fredéric Cavens maître d’armes et de Buddy Van Horn cascadeur qui deviendra réalisateur pour Clint Eastwood Ils nous dévoilent les portraits d’Henry Calvin ( éternel Sergent Garcia) (le non moins crédule caporal Reyes)De George J.Lewis (Don Alexandro le père de Zorro) et Gene Sheldon ( le domestique muet et prétendu sourd)

Quant au sieur Guy Williams il fut le premier ou l’un des premiers à s’investir dans le marketing ; pratique devenue courante de nos jours et sera le premier surpris de l’impact de ce feuilleton plusieurs années plus tard. A cela s’ajoute des entretiens avec Britt Lomond ( commandant Monastorio, jeune et pimpant officier espagnol, ennemi juré de Zorro,) Don Diamond (rôle du caporal Reyes ) Richard Anderson (Ricardo del Amo)

 

                        Mais ce justicier  aussi connu et charismatique que Superman autre défenseur de la gente humaine est un résistant, un révolté et un prolétaire malgré ses origines aisées. Est-il un héros subversif se demandent les 3 auteurs, un personnage emblématique qu’on qualifierait de bipolaire peut-être de nos jours. Il reste insoumis, indiscipliné et mutin perpétuel. Il est intéressant de lire la concepteur de cette figure présenté dans l’ouvrage comme un idéaliste franc-maçon (son père spirituel l’était) son Z représente pour eux « une abréviation de la forme sémitique Ziza , symbole de l’énergie vitale.

 

                      Nous apprenons que ce feuilleton tourné en noir et blanc sera colorisé en 1990 à partir des photographies de couleur d’époque prises durant le tournage. L’exhaustive étude a recueilli des témoignages des participants d’antan, recense tous les ouvrages consacrées au phénomène Zorro en français et anglais, toutes les sorties K7- DVD -Blu Ray de ce feuilleton et des films dudit héros. De surcroit le livre épais (300 pages) regorge de plus de 800 photos et reste un des plus captivants sur ce héros qui est enfin reconnu d'utilité publique .

237-JESS FRANCO par Alain Petit Artus films janvier 2016

Publié le 24/01/2016 à 21:22 par 1000cinelivres
237-JESS  FRANCO par Alain Petit  Artus films janvier 2016

JESS FRANCO où les prospérités du bis par Alain Petit Artus films janvier 2016

 

                     L’auteur nous offre à ce jour la plus imposante étude sur le roi du cinéma Bis au royaume d’Espagne ; le sieur Jess Franco spécialiste du cinéma érotico-fantastique qui officia durant un demi-siècle. 0 ans durant lesquels il réalisa quelques 200 films de manière plus ou moins heureuse certes mais souvent captivante. Cet artiste fut un homme du 7 ième art entier cumulant toutes les fonctions : scénariste, directeur de la photo, producteur, acteur, compositeur, ingénieur du son, monteur, directeur de la photo après avoir été assistant pour King Vidor, Bardem ,Welles dont il réalisera un montage du Don Quichotte inachevé , J.R.Marchent, Bardem et L.Salavsky . il aborda tous les genres ; du western au porno en passant par la comédie, le polar , le film de karaté et bien sûr à ce qui le rendit célèbre : l’érotisme et le fantastique (1962 L'horrible Dr Orloff  1976 : Jack l'Éventreur / Jack the Ripper ) .

 

                  Alain Petit décortique chaque de ses films avec un générique complet, une genèse, un résumé et une critique. Il enrichit son volumineux ouvrage de 800 pages d’une iconographie en couleurs et en noir et blanc et d’un dictionnaire on ne peut plus complet sur l’équipe technique l’accompagnant (acteurs, actrices, compositeur, cameramen et producteur) y incluant même les personnages thématiques.

 

                      Dans ce travail de titan il s’arrête sur les participations les plus actives ( l’actrice Lina Romay qui fut sa compagne , son assistante voire son double réalisant même , Howard Vernon autre comédien fétiche Antonio Mayans acteur omniprésent et Daniel White son compositeur de toujours. Le cinéaste qui tourna pour Christopher Lee, Eddie Constantine, Soledad Miranda sa première muse, Klaus Kinski , adore ses interprètes à lire les 4 interviews où il parle aussi de ses actrices : Anna Libert, Emma Cohen, Alice Arno et Diana Lorys

 

                    Ce Corman hispanique nous est présenté comme un amoureux de la pellicule, un stakhanovitch du travail avouant avoir fait des films en 5 jours, parfois deux à la fois et peiné de voir ceux-ci remontés, triturés et détournés. Il associera le plaisir de tourner à celui de la rencontre amoureuse. IL réalisera des films devenus des classiques ; 1968 : Justine ou les infortunes de la vertu, 1974 : La Comtesse perverse , 1974 : Célestine, bonne à tout faire, 1988 : Les Prédateurs de la nuit et sa production délirante l’amènera à utiliser divers pseudonymes ( Clifford Brown ) . Il adaptera Edgar Poe , Sade (1968 : Justine ou les infortunes de la vertu 1980 : Eugenie - Historia de una perversión ) et se réclamera de Lovecraft via le Nécromicon

 

                  Jess Franco reste une énigme qu’Alain Petit tente d’élucider et qu’il présente comme un auteur cependant, un artisan passionné et qui vit au fil des années une reconnaissance accentuée (En octobre 2001, le festival Cinemed de Montpellier lui rend hommage en programmant 15 de ses films et en lui consacrant sa Nuit de l'Horreur (de 20 h à 8 h, 6 films de Franco à la suite-- Pendant l'été 2008, la Cinémathèque française consacra une rétrospective au réalisateur) Alain Petit qui nous avait déjà réjoui avec son livre sur le western , nous régale avec ce nouvel ouvrage fort documenté accompagné : cerise sur le gâteau d’un film de son modèle en DVD ; que demander de plus.