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« LOSC Lille » : différence entre les versions

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{{En-tête label|AdQ|année=2011|BT}}
{{Infobox Club de football
{{Infobox Club de football
| Couleur cadre = FFFFFF
| couleur cadre = E0170C
| Couleur écriture = C81020
| couleur écriture = FFFFFF
| Nom du club = Lille OSC
| personnage blanc = Oui
| Logo = LilleOSC.gif
| nom = LOSC Lille
| Nom complet = LOSC Lille Métropole
| logo = Logo LOSC Lille 2018.svg
| Surnoms = Les Dogues
| nom complet = LOSC Lille
| surnoms = Les Dogues
| Noms precedents =Stade lillois (sept.-nov. [[1944 en football|1944]])<br />Lille Olympique Sporting Club (nov.[[1944 en football|1944]]-[[1998 en football|1998]])
| noms précédents = Stade lillois (sept.-nov. 1944)<br />Lille Olympique Sporting Club (nov. 1944-1998)<br />LOSC Lille Métropole (1998-2012)
| Date de fondation = {{date sport|23|09|1944|en football}}
| date de fondation = {{date|23|09|1944|en football}}<br /><small>({{durée|23|09|1944}})</small>
| Statut professionnel = [[1945 en football|1945]]-[[1969 en football|1969]] puis depuis juillet [[1970 en football|1970]]
| statut professionnel = 1945-1969, depuis 1970
| Couleurs = Blanc et rouge
| couleurs = Rouge et blanc
| Stade = [[Stadium Nord Lille Métropole]] (actuel)<br />''{{formatnum:18200}} places''<br /> [[Grand Stade Lille Métropole]] (2012)<br />''{{formatnum:50186}} places''
| équipement sportif = [[Stade Pierre-Mauroy]]
| Capacite =
| Siege = [[Domaine de Luchin]] <br /> Grand Rue <br /> 59 780 [[Camphin-en-Pévèle]]
| capacité = 50187
| siège = [[Domaine de Luchin]] <br /> Grand Rue BP79 <br /> 59780 [[Camphin-en-Pévèle]]
| Président = {{FRA-d}} [[Michel Seydoux]]
| propriétaire = {{LUX-d}} Merlyn Partners
| Entraîneur = {{FRA-d}} [[Rudi Garcia]]
| président = {{FRA-d}} [[Olivier Létang]]
| Championnat actuel = [[Ligue 1]]
| entraîneur = {{FRA-d}} [[Bruno Genesio]]
| palmares national = {{nobr|[[Championnat de France de football|Championnat de France]] (3)<br />[[Coupe de France de football|Coupe de France]] (6)}}
| championnat actuel = [[Championnat de France de football|Ligue 1]]
| palmarès national = {{nobr|[[Championnat de France de football|Championnat de France]] (4)}}<br /> [[Coupe de France de football|Coupe de France]] (6)<br />{{nobr|[[Trophée des champions (football)|Trophée des champions]] (1)}}
| palmares international = [[Coupe Intertoto]] (1)
| palmarès international =
|Joueur le plus capé = {{FRA-d}} [[Marceau Somerlinck]] (355)
|Meilleur buteur = {{FRA-d}} [[Jean Baratte]] (170)
| joueur le plus capé = {{nobr|{{FRA-d}} [[Marceau Somerlinck]] (433)}}
| Site web = [http://www.losc.fr www.losc.fr]
| meilleur buteur = {{FRA-d}} [[Jean Baratte]] (218)
| site web = [https://www.losc.fr losc.fr]
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| News = Saison 2010-2011 du Lille OSC
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| actualité = Saison 2024-2025 du LOSC Lille
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| maj = 6 août 2024
}}
}}
{{Début d'illustration|right}}
{{Début de carte}}[[Image:{{Géolocalisation/France|image|}}|220px|Localisation de la ville de Lille.]]
{{G|France|50.637222|3.063333|Lille|Ville|14|s}} {{Fin de carte}}
{{Fin d'illustration|{{Géolocalisation/France|image|}}|Localisation de la ville de [[Lille]]}}
Le '''LOSC Lille Métropole''', couramment abrégé en ''Lille OSC'' ou ''LOSC'', est un club de [[football]] [[France|français]]. Fondé en septembre [[1944 en football|1944]], il est issu de la fusion de deux clubs basés dans différents quartiers de [[Lille]], l'[[Olympique lillois]] et le [[Sporting Club fivois]] respectivement créés en [[1902 en football|1902]] et [[1901 en football|1901]].


Le '''LOSC Lille''' est un club de [[football]] [[France|français]] fondé en [[1944 en football|1944]] et situé à [[Lille]].
Fort du passé de l'Olympique lillois, vainqueur du premier championnat de France professionnel en [[Championnat de France de football 1932-1933|1933]], le LOSC est la référence d'[[après-guerre]]. En dix ans, le club lillois gagne deux titres de [[Championnat de France de football|champion de France]] et cinq [[Coupe de France de football|coupes de France]]. Mais ne pouvant plus faire face à ses dettes malgré de nombreuses [[subventions]], le club traverse une longue période difficile, avec plusieurs relégations en [[Championnat de France de football de ligue 2|Division 2]], avant d'échouer en [[Championnat de France amateur de football (1948-1970)|troisième division]] et d'abandonner son statut professionnel en [[1969 en football|1969]]. Remontant en D2 la saison qui suit, le club est financièrement soutenu avant d'être repris par la mairie de Lille en [[1980 en football|1980]] sous la forme d'une [[société d'économie mixte]]. Le LOSC est privatisé en [[1999 en football|1999]] après avoir frôlé le [[Cessation de paiements en France|dépôt de bilan]] en [[1994 en football|1994]]. Cette privatisation s'accompagne de résultats sportifs positifs : solidement ancré en [[Championnat de France de football|Ligue 1]] depuis la promotion et le titre de champion de deuxième division en [[Championnat de France de football D2 1999-2000|2000]], le club réalise le doublé [[Championnat de France de football 2010-2011|championnat]]-[[Coupe de France de football 2010-2011|coupe de France]] en 2011 et se qualifie régulièrement pour les coupes d'Europe actuelles que sont la [[Ligue des Champions de l'UEFA|Ligue des Champions]] ou la [[Ligue Europa]]. Le club est présidé depuis [[2002 en football|2002]] par [[Michel Seydoux]], actionnaire majoritaire du club depuis 2004. Les ''Dogues'', surnom attribué aux joueurs évoluant sous le maillot du club, sont entraînés depuis l'été [[2008 en football|2008]] par [[Rudi Garcia]], ancien [[milieu de terrain]] lui-même passé par le club.


Le club né de la fusion des deux clubs ex-professionnels de la ville, l'[[Olympique lillois (football)|Olympique lillois]] et le [[Sporting Club fivois]], situés dans deux quartiers lillois différents, qui avaient participé aux sept premières éditions du [[Championnat de France de football|championnat de France professionnel]] avant l'arrêt de la compétition à cause de la [[Seconde Guerre mondiale]]. Après s'être brièvement appelé '''Stade lillois''', le club prend en novembre 1944 le nom de '''Lille Olympique Sporting Club''', abrégé en '''Lille OSC''', en mélangeant le nom des deux clubs. L'acronyme ''LOSC'', couramment utilisé, a fini par devenir le nom officiel du club, qui se nomme désormais simplement ''LOSC Lille''.
Le stade Victor-Boucquey renommé [[stade Henri-Jooris]] jusqu'à sa démolition en [[1975 en football|1975]] puis le [[stade Grimonprez-Jooris]] jusqu'en [[2004 en football|2004]] et détruit en avril [[2011 en football|2011]] ont accueilli successivement dans Lille [[intra-muros]] les rencontres à domicile du club [[Nord (département)|nordiste]]. Depuis cette date, le Lille OSC s'est installé provisoirement dans le [[Stadium Nord Lille Métropole]] de [[Villeneuve-d'Ascq]] en attendant l'ouverture du [[Grand Stade Lille Métropole|Grand stade]] prévue pour la saison 2012-2013. Les différentes équipes du club s'entraînent depuis [[2004 en football|2004]] dans le vaste [[domaine de Luchin]]. Basé à [[Camphin-en-Pévèle]], ce centre d'entraînement et de formation sert aussi de siège social du club.

__TOC__
Au sortir de la guerre, le nouveau club démarre directement en première division sur les places laissées par ses deux prédécesseurs. Fort du passé de l'Olympique lillois, vainqueur du championnat en [[Championnat de France de football 1932-1933|1933]], le LOSC domine l'[[après-guerre]], remportant en dix ans deux titres de [[Championnat de France de football|champion de France]] et cinq [[Coupe de France de football|Coupes de France]]. Se distinguent notamment les joueurs [[Jean Lechantre|Lechantre]], [[Jean Baratte|Baratte]], [[François Bourbotte|Bourbotte]] ou [[Marceau Somerlinck|Sommerlinck]]. Mais ne pouvant plus faire face à ses dettes malgré de nombreuses [[subvention]]s, le club traverse ensuite une longue période difficile, avec plusieurs relégations en [[Championnat de France de football de deuxième division|Division 2]], et doit abandonner son statut professionnel en [[1969 en football|1969]].
{{Clr}}

Retrouvant la D2 la saison suivante, le club est financièrement soutenu puis repris par la [[Liste des maires de Lille|mairie de Lille]] en [[1980 en football|1980]] sous la forme d'une [[société d'économie mixte]]. Après avoir frôlé le [[Cessation de paiements en France|dépôt de bilan]] en [[1994 en football|1994]], il est privatisé en 1999. Champion de deuxième division en [[Championnat de France de football de deuxième division 1999-2000|2000]], il est promu en [[Championnat de France de football|Ligue 1]] et où il se maintient depuis. Il se qualifie régulièrement pour les Coupes d'Europe et réalise le doublé [[Championnat de France de football 2010-2011|championnat]]-[[Coupe de France de football 2010-2011|Coupe]] lors de la [[Saison 2010-2011 du LOSC Lille Métropole|saison 2010-2011]]. Dix ans plus tard, les Dogues remporte le [[Championnat de France de football 2020-2021|championnat]] puis le premier [[Trophée des champions (football)|Trophée des champions]] du club.

Jouant d'abord en alternance dans les stades des deux clubs fusionnés, le Lille Olympique Sporting Club décide en 1949 de s'installer au [[stade Henri-Jooris]], ancienne enceinte de l'Olympique lillois, puis, à sa démolition en [[1975 en football|1975]], au [[stade Grimonprez-Jooris]] dans Lille [[intra-muros]]. Le club joue ensuite huit ans au [[Stadium Lille Métropole]] de [[Villeneuve-d'Ascq]] puis emménage lors de la [[Saison 2012-2013 du LOSC Lille|saison 2012-2013]] au nouveau [[stade Pierre-Mauroy]] également situé à Villeneuve-d'Ascq.

Le club est présidé depuis décembre 2020 par [[Olivier Létang]]. Les ''[[Dogue]]s'' sont entraînés depuis juin 2024 par [[Bruno Genesio]].

<mapframe text="Localisation du [[stade Pierre-Mauroy]] et du [[domaine de Luchin]] par rapport à la ville de [[Lille]]." latitude="50.637222" longitude="3.063333" zoom="10" width="300" height="300">
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== Repères historiques ==
== Repères historiques ==
=== Origines et premiers succès (1944-1954) ===
=== Un des meilleurs clubs d'après-guerre (1944-1954) ===
{{Article connexe|Olympique lillois|Sporting Club fivois|Iris Club lillois}}
{{Article connexe|Olympique lillois (football){{!}}Olympique lillois|Sporting Club fivois|Iris Club lillois}}
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|+'''Historique des fusions'''
|+'''Historique des fusions'''
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Le {{date sport|25|05|1941|en football}}, l'''Olympique Iris Club Lillois'' (OICL) naît de la fusion de l'[[Olympique lillois]] (OL), fondé en 1901, et de l’[[Iris Club lillois]]<ref name="soixante">{{harvsp | Hurseau | 2004 | loc=p. 5 |id=soixante}}</ref>, fondé en 1898. Le nouveau club participe aux championnats de France [[Championnat de France de football 1941-1942|1941-1942]] et [[Championnat de France de football 1942-1943|1942-1943]]. Le [[régime de Vichy]], par le biais du directeur des sports [[Joseph Pascot]], interdit par la suite toute section professionnelle. L'activité de l'OICL, dépossédé des meilleurs joueurs qui intègrent l'[[équipe fédérale Lille-Flandres]] pour la [[Championnat de France de football 1943-1944|saison 1943-1944]], continue avec le statut amateur. Comme les autres clubs anciennement professionnels, le club lillois est tout de même autorisé cette saison-là à participer à une compétition nationale : la [[Coupe de France de football 1943-1944|coupe de France]]. Il est éliminé au stade des seizièmes de finale, battu 3-2 après [[prolongation]] par l'[[équipe fédérale Montpellier-Languedoc]].
Le {{date|25|05|1941|en football}}, l'''Olympique Iris Club Lillois'' (OICL) naît de la fusion de la [[Olympique lillois (football)|section football]] de l'[[Olympique lillois]] (OL), fondé en 1902, et de l’[[Iris Club lillois]]{{sfn|gr=soix|Hurseau|Verhaeghe|2004|p=5}}, fondé en 1898. Le nouveau club participe aux championnats de France [[Championnat de France de football 1941-1942|1941-1942]] et [[Championnat de France de football 1942-1943|1942-1943]]{{sfn|gr=losc|Hurseau|Verhaeghe|1997|p=37}}. Le [[régime de Vichy]], par le biais du directeur des sports [[Joseph Pascot]], interdit par la suite toute section professionnelle. L'activité de l'OICL, dépossédé des meilleurs joueurs qui intègrent l'[[équipe fédérale Lille-Flandres]] pour la [[Championnat de France de football 1943-1944|saison 1943-1944]], continue avec le statut amateur. Comme les autres clubs anciennement professionnels, le club lillois est tout de même autorisé cette saison-là à participer à une compétition nationale : la [[Coupe de France de football 1943-1944|coupe de France]]. Il est éliminé au stade des seizièmes de finale, battu 3-2 après prolongation par l'[[équipe fédérale Montpellier-Languedoc]].


D'abord vigoureusement opposé à une fusion avec l'OICL, proposée dès [[1943 en football|1943]], par peur de devenir marginal dans le club qui sera créé, le [[Sporting Club fivois]] l’accepte finalement au bout de houleux pourparlers<ref name="fachestu">{{Ouvrage |auteur=Asocciation Culturelle et Historique de [[Faches-Thumesnil]] |titre=Bulletin n°75 |mois=9 |année=2008 |lire en ligne=http://fr.calameo.com/read/0000170435fef8c31ec9d |consulté le=24 mars 2011 }}</ref>. Mais l'Iris Club, qui souhaite conserver son statut amateur, se désengage de cette entente et reprend son indépendance sportive.
D'abord vigoureusement opposé à une fusion avec l'OICL, proposée dès [[1943 en football|1943]], par peur de devenir marginal dans le club qui sera créé, le [[Sporting Club fivois]] l’accepte finalement au bout de houleux pourparlers<ref name="fachestu">{{Ouvrage |auteur1=Asocciation culturelle et historique de [[Faches-Thumesnil]] |titre=Bulletin {{|75}} |éditeur= |année=2008 |mois=9 |isbn= |lire en ligne=http://fr.calameo.com/read/0000170435fef8c31ec9d |consulté le=24 mars 2011}}.</ref>. Mais l'Iris Club, qui souhaite conserver son statut amateur, se désengage de cette entente et reprend son indépendance sportive{{sfn|gr=losc|Hurseau|Verhaeghe|1997|p=38}}.


La fusion entre l'Olympique lillois et le SC Fives a lieu le {{date sport|23|09|1944|en football}}. L'entité créée est nommée ''Stade lillois''. Sous cette dénomination, le club participe à deux matchs amicaux et aux deux premières journées du [[Championnat de France de football 1944-1945|championnat de guerre 1944-1945]], et les remporte tous les quatre<ref group="Note">En match amical, le Stade lillois bat une sélection britannique 3-1 le {{date sport|24|09|1944|en football}} puis le [[Red Star]] 3-2 le {{date sport|1|10|1944|en football}}. En championnat, Lille s'impose au [[Parc des Princes]] 1-2 contre le [[Stade français (football)|Stade français]] et 3-0 à domicile contre le [[Stade rennais]].</ref>. Le {{date sport|10|11|1944|en football}}, le nom ''Lille Olympique Sporting Club'' (''Lille Olympique'' en souvenir de l'Olympique lillois et ''Sporting Club'' en hommage du SC Fives) est adopté après assemblée générale<ref name="soixante"/>.
La fusion entre l'Olympique lillois et le SC Fives a lieu le {{date|23|09|1944|en football}}{{sfn|gr=losc|Hurseau|Verhaeghe|1997|p=68}}. L'entité créée est nommée ''Stade lillois''{{sfn|gr=losc|Hurseau|Verhaeghe|1997|p=71}}. Sous cette dénomination, le club participe à neuf matchs amicaux et à la première journée du [[Championnat de France de football 1944-1945|championnat de guerre 1944-1945]]<ref>{{Lien web|titre=La naissance du LOSC|url=http://loscstory.free.fr/dossiers/naissance/naissance.html|site=loscstory.free.fr|consulté le=2016-07-14}}.</ref>. Le {{date|10|11|1944|en football}}, le nom ''Lille Olympique Sporting Club'' (''Lille Olympique'' en souvenir de l'Olympique lillois et ''Sporting Club'' en hommage au SC Fives) est adopté après assemblée générale{{sfn|gr=soix|Hurseau|Verhaeghe|2004|p=5}}. La fusion est signée par trois représentants du SC Fives, dont le président [[Louis Henno]], et par trois représentants de l'Olympique lillois, dont le président Pierre Delfortrie{{sfn|gr=losc|Hurseau|Verhaeghe|1997|p=68}}. Elle est officiellement enregistrée le {{date|25 novembre 1944}}.
[[Fichier:Jean Baratte (1949).png|upright=0.80|vignette|alt=Photo de Jean Baratte accroupi pendant la présentation des équipes.|gauche|[[Jean Baratte]], ici en 1949, remporte plusieurs [[Championnat de France de football|championnats]] et [[Coupe de France de football|coupes de France]] avec le LOSC. Il a marqué à 218 reprises pour le club nordiste.]]
Pour la première saison du nouveau club nordiste, l'effectif réunit des joueurs prometteurs passés par le SC Fives ou par l'Olympique lillois{{sfn|gr=losc|Hurseau|Verhaeghe|1997|p=68}}, principalement originaires de la région. Dirigé par l'ancien président du SC Fives [[Louis Henno]]{{sfn|Descamps|Ejnès|Hennaux|2007|p=144}}, qui amène avec lui l'entraîneur anglais [[George Berry]], le club atteint dès la saison de sa création sa première finale. Après avoir successivement écarté [[Olympique Saint-Quentin|Saint-Quentin]], le [[Stade français (football)|Stade français]], le [[Stade rennais]], [[Olympique lyonnais|Lyon]] puis [[Toulouse Football Club (1937)|Toulouse]] de la compétition, les Lillois se rendent à [[Stade olympique Yves-du-Manoir|Colombes]] le {{date|6|5|1945|en football}} pour affronter le [[Racing Club de France Football|Racing Club de Paris]] en finale de la [[coupe de France de football 1944-1945|coupe de France 1944-1945]]. Handicapé par son manque d'expérience, symbolisé par la jeunesse de ses attaquants [[Roger Vandooren|Vandooren]], [[Jean Lechantre|Lechantre]] et [[Jean Baratte|Baratte]], Lille est vite dominé par les locaux et le match devient à sens unique. Les Pingouins remportent logiquement leur quatrième coupe de France, sur le score de trois buts à rien.


[[Fichier:LilleOSC October1946.jpg|vignette|[[Roger Vandooren]] lors d'un match contre le [[Racing Club de Strasbourg]] en 1946.]]
Pour la première saison du nouveau club, l'effectif réunit des joueurs prometteurs passés par le SC Fives ou par l'Olympique lillois, principalement originaires de la région. Dirigé par l'ancien président du SC Fives [[Louis Henno]]<ref name="Descamps_p144">{{harvsp | Descamps | 2007 | loc=p. 144|id=CDF}}</ref>, qui amène avec lui l'entraîneur anglais [[George Berry]], le club atteint dès la saison de sa création sa première finale. Après avoir successivement écarté [[Olympique Saint-Quentin|Saint-Quentin]], le [[Stade français (football)|Stade français]], le [[Stade rennais]], [[Olympique lyonnais|Lyon]] puis [[Toulouse Football Club (1937)|Toulouse]] de la compétition, les Lillois se rendent à [[Stade olympique Yves-du-Manoir|Colombes]] le {{date sport|6|5|1945|en football}} pour affronter le [[Racing Club de France Football|Racing Club de Paris]] en finale de la [[coupe de France de football 1944-1945|coupe de France 1944-1945]]. Handicapé par son manque d'expérience, symbolisé par la jeunesse de ses attaquants [[Roger Vandooren|Vandooren]], [[Jean Lechantre|Lechantre]] et [[Jean Baratte|Baratte]], Lille est vite dominé par les locaux et le match devient à sens unique. Les Pingouins remportent logiquement leur quatrième coupe de France, sur le score de trois buts à rien.
La saison suivante, le LOSC, qui accède au statut professionnel, écrit la première ligne de son palmarès et entame sa domination sur le football hexagonal. En [[1946 en football|1946]], la {{Citation|machine de guerre}}, surnom donnée par la presse{{sfn|''L'Équipe'', octobre 2006|p=à préciser}}<ref name="nickname2">{{Lien web|titre=#689 – Lille OSC : la Machine de Guerre
[[Fichier:Stade Yves du Manoir Colombes7.jpg|thumb|alt=Vue intérieure du stade Yves-du-Manoir|left|upright=1.05|Le [[Stade olympique Yves-du-Manoir|stade Yves-du-Manoir]], ici en 2009, a accueilli jusqu'en 1971 les finales de [[coupe de France de football|coupe de France]].]]
La saison suivante, le LOSC, qui accède au statut professionnel, écrit la première ligne de son palmarès et entame sa domination sur le football hexagonal. En [[1946 en football|1946]], la {{Citation|machine de guerre}}, surnom donnée par la presse<ref name="LOSC">{{harvsp | L'Équipe | 2006 |id=LOSC}}</ref>, réussit le doublé en remportant la [[Coupe de France de football 1945-1946|coupe de France]], en battant en finale le [[Red Star]], et le [[Championnat de France de football 1945-1946|championnat]], devant [[Association sportive de Saint-Étienne Loire|Saint-Étienne]] et les rivaux locaux du [[Club Olympique Roubaix-Tourcoing|CO Roubaix-Tourcoing]]. [[René Bihel]] est le meilleur buteur du championnat avec 28 buts inscrits en 26 matchs. Ne supportant plus les ingérences du président, George Berry décide cependant de quitter le club à la fin de la saison<ref name="LOSC"/> ; il est remplacé par [[André Cheuva]].
|url=https://footnickname.wordpress.com/2022/01/07/689-lille-osc-la-machine-de-guerre/|site=footnickname.wordpress.com|langue=fr|consulté le=7 janvier 2022}}</ref>, réussit le doublé en remportant la [[Coupe de France de football 1945-1946|coupe de France]], en battant en finale le [[Red Star]], et le [[Championnat de France de football 1945-1946|championnat]], devant [[Association sportive de Saint-Étienne Loire|Saint-Étienne]] et les rivaux locaux du [[Club olympique Roubaix-Tourcoing|CO Roubaix-Tourcoing]]{{sfn|gr=losc|Hurseau|Verhaeghe|1997|p=79}}. [[René Bihel]] est le meilleur buteur du championnat avec {{nobr|28 buts}} inscrits en {{nobr|26 matchs}}. Ne supportant plus les ingérences du président, George Berry décide cependant de quitter le club à la fin de la saison{{sfn|gr=losc|Hurseau|Verhaeghe|1997|p=81}}{{,}}{{sfn|''L'Équipe'', octobre 2006|p=à préciser}} ; il est remplacé par [[André Cheuva]].


Avec cet ancien joueur passé par l'OL et Fives<ref name="cheuva">{{Référence web |url=http://www.footballdatabase.eu/football.joueurs.andre.cheuva.18238.fr.html |titre=Fiche d'André Cheuva |site=[http://www.footballdatabase.eu footballdatabase.eu] |consulté le=25 janvier 2011 }}</ref>, le LOSC termine quatrième du [[Championnat de France de football 1946-1947|championnat 1946-1947]] et conserve son titre en Coupe, cette fois-ci en battant par deux buts à zéro le [[Racing Club de Strasbourg]]. En [[Coupe de France de football 1947-1948|1948]], le club remporte pour la troisième fois de suite la coupe de France en battant le [[Racing Club de Lens]]. En première division, l'[[Olympique de Marseille]], qui termine fort avec une série en fin de saison de neuf matchs sans défaite<ref>{{Référence web |url=http://www.om1899.com/page.php?id=/Championnat/S4748.htm |titre=Saison 1947-1948 de l'Olympique de Marseille |site=[http://www.om1899.com om1899.com] |consulté le=27 janvier 2011}}</ref>, termine un point devant Lille. La saison 1948-1949 est une saison vierge pour le club, battu lors de sa cinquième finale consécutive en coupe de France par le RC Paris et dauphin du [[Stade de Reims]] en championnat. Après deux autres deuxièmes places en championnat en [[Championnat de France de football 1949-1950|1950]] et [[Championnat de France de football 1950-1951|1951]], et une finale de [[Coupe Latine de football|coupe Latine]] perdue en [[Coupe Latine de football 1951|1951]] contre l'[[Associazione Calcio Milan|AC Milan]]<ref name="latin">{{en}} {{Référence web
Avec cet ancien joueur passé par l'OL et le SCF{{sfn|gr=losc|Hurseau|Verhaeghe|1997|p=81}}{{,}}<ref name="cheuva">{{Lien web |url=http://www.footballdatabase.eu/football.joueurs.andre.cheuva.18238.fr.html |titre=Fiche d'André Cheuva |site=footballdatabase.eu |consulté le=25 janvier 2011}}.</ref>, le LOSC termine quatrième du [[Championnat de France de football 1946-1947|championnat 1946-1947]] et conserve son titre en Coupe, cette fois-ci en battant par deux buts à zéro le [[Racing Club de Strasbourg]]. En [[Coupe de France de football 1947-1948|1948]], le club remporte pour la troisième fois de suite la coupe de France en battant le [[Racing Club de Lens]]. En première division, l'[[Olympique de Marseille]], qui termine fort avec une série en fin de saison de neuf matchs sans défaite<ref>{{Lien web |url=http://www.om1899.com/page.php?id=/Championnat/S4748.htm |titre=Saison 1947-1948 de l'Olympique de Marseille |site=om1899.com |consulté le=27 janvier 2011}}.</ref>, termine un point devant Lille. La saison 1948-1949 est une saison vierge pour le club, battu lors de sa cinquième finale consécutive en coupe de France par le RC Paris et dauphin du [[Stade de Reims]] en championnat. Après deux autres deuxièmes places en championnat en [[Championnat de France de football 1949-1950|1950]] et [[Championnat de France de football 1950-1951|1951]], et une finale de [[Coupe Latine de football|coupe Latine]] perdue en [[Coupe Latine de football 1951|1951]] contre le [[Associazione Calcio Milan|Milan AC]] version [[Gre-No-Li]]{{sfn|gr=losc|Hurseau|Verhaeghe|1997|p=89}}{{,}}<ref name="latin">{{Lien web|langue=en
|url=http://www.rsssf.com/tablesl/latin.html|titre=Coupe Latine 1951
|url=http://www.rsssf.com/tablesl/latin.html|titre=Coupe Latine 1951
|site=[http://www.rsssf.com rsssf.com]
|site=rsssf.com
|consulté le=27 janvier 2011
|consulté le=27 janvier 2011
}}</ref>, Lille doit attendre [[Coupe de France de football 1952-1953|1953]] et un quatrième titre en coupe de France pour mettre fin à cette période blanche. Le LOSC bat 2-1 le [[Football Club de Nancy|FC Nancy]] devant près de {{formatnum:60000}} spectateurs. En [[championnat de France de football 1953-1954|1954]], le club ajoute un deuxième titre de champion de France à son palmarès, aux dépens de [[Football Club des Girondins de Bordeaux|Bordeaux]] et Reims, ces derniers privant Lille de la [[coupe Charles Drago 1954|coupe Charles Drago]].
}}.</ref>, Lille doit attendre [[Coupe de France de football 1952-1953|1953]] et un quatrième titre en coupe de France pour mettre fin à cette période blanche. Le LOSC bat 2-1 le [[Football Club de Nancy|FC Nancy]] devant près de {{nb|60000 spectateurs}}. En [[championnat de France de football 1953-1954|1954]], le club ajoute un deuxième titre de champion de France à son palmarès, aux dépens de [[Football Club des Girondins de Bordeaux|Bordeaux]] et Reims, ces derniers privant Lille de la [[coupe Charles Drago 1954|coupe Charles Drago]]. Avec seulement 22 buts encaissés en 34 rencontres, le LOSC acquiert une réputation de {{Citation|défense de fer}}{{sfn|gr=losc|Hurseau|Verhaeghe|1997|p=92}}.


=== Déclin sportif et financier (1954-1969) ===
=== Déclin sportif et financier (1954-1969) ===
En 1954, le club traverse sa première période difficile. Le début de saison est marqué par l'« affaire Zakariás », du nom du membre du « [[Onze d'or hongrois]] » finaliste malheureux de la [[Coupe du monde de football 1954|coupe du monde 1954]]. Le dénommé [[József Zakariás]], tantôt [[Défenseur (football)|défenseur]] tantôt [[milieu de terrain]] évoluant au [[Vörös Lobogó SE]], s'illustre par ses qualités défensives. Alors que le Hongrois est convoité par les grands clubs de l'époque, un ancien légionnaire [[Tchécoslovaquie|tchécoslovaque]] récemment revenu d’[[Guerre d'Indochine|Indochine]] se présente aux dirigeants lillois en se faisant passer pour le footballeur. Pensant avoir mis la main sur une perle du football mondial, le président [[Louis Henno|Henno]], sans avoir déjà vu le véritable joueur et oubliant de lui demander ses papiers d'identité, l'embauche et convoque la presse. La tromperie prend fin pendant un match de préparation contre le [[Football Club de Rouen 1899|FC Rouen]] le {{date sport|2|7|1954}}. Les spectateurs venus en nombre voient évoluer le faux Zakariás, largement moins à l'aise sur le terrain que le véritable joueur. Maladroit et blessant un joueur, il est arrêté sur la pelouse par les gendarmes et passe aux aveux. Cet épisode, qui débouche sur une peine d'emprisonnement de deux mois pour le légionnaire, a sérieusement entaché la réputation du club<ref name="LOSC"/>.
En 1954, le club traverse sa première période difficile. Le début de saison est marqué par l'« affaire Zakariás »{{sfn|gr=losc|Hurseau|Verhaeghe|1997|p=95}}, du nom du membre du « [[Onze d'or hongrois]] » finaliste malheureux de la [[Coupe du monde de football 1954|coupe du monde 1954]]. Le dénommé [[József Zakariás]], tantôt [[Défenseur (football)|défenseur]] tantôt [[milieu de terrain]] évoluant au [[MTK Budapest FC|Vörös Lobogó]], s'illustre par ses qualités défensives. Alors que le Hongrois est convoité par les grands clubs de l'époque, un ancien légionnaire [[Tchécoslovaquie|tchécoslovaque]] récemment revenu d’[[Indochine]] se présente aux dirigeants lillois en se faisant passer pour le footballeur. Pensant avoir mis la main sur une perle du football mondial, le président [[Louis Henno|Henno]], sans avoir déjà vu le véritable joueur et oubliant de lui demander ses papiers d'identité, l'embauche et convoque la presse. La tromperie prend fin pendant un match de préparation contre le [[Football Club de Rouen 1899|FC Rouen]] le {{date|1|8|1954|en football}}. Les spectateurs venus en nombre voient évoluer le faux Zakariás, largement moins à l'aise sur le terrain que le véritable joueur. Maladroit et blessant un joueur, il est arrêté sur la pelouse par les gendarmes et passe aux aveux. Cet épisode, qui débouche sur une peine d'emprisonnement de deux mois pour le légionnaire, a sérieusement entaché la réputation du club{{sfn|''L'Équipe'', octobre 2006|p=à préciser}}{{,}}<ref>{{Lien web|url=https://www.lavoixdunord.fr/1335053/article/2023-06-02/debarquee-au-losc-en-1954-la-star-hongroise-ne-savait-pas-nouer-ses-lacets|titre=Débarquée au LOSC, la star hongroise ne savait pas nouer ses lacets...|site=lavoixdunord.fr|date=2 juin 2023|auteur=Frédérick Lecluyse|éditeur=''[[La Voix du Nord]]''}}.</ref>.


En plus de cette affaire, le départ de l'expérimenté [[Cor van der Hart|van der Hart]] affaiblit considérablement la défense nordiste. Treizième défense du championnat avec 58 buts encaissés, Lille termine [[Championnat de France de football 1954-1955|seizième de première division]]. C'est le pire résultat du club lillois depuis sa fondation. Le LOSC doit battre [[Stade rennais|Rennes]] en matchs de barrage pour arracher son maintien dans l'élite<ref>{{Référence web|url=http://www.footballdatabase.eu/football.competition.barrages-division-1.france.1954-1955...fr.html|titre=Barrages Division 1 1955|site=[http://www.footballdatabase.eu footballdatabase.eu]|consulté le=6 février 2011}}</ref>. Malgré son parcours chaotique en première division, le club remporte contre toute attente une cinquième fois en dix ans la coupe de France, en battant les [[Football Club des Girondins de Bordeaux|Girondins de Bordeaux]] à l'issue d'une finale rapidement scellée<ref>Feuille de match {{Référence web| url=http://www.fff.fr/competitions/php/histo_cfra/histo_cfra.php?sa_no=1955&pj_no=6 |titre=Lille OSC 5-2 Girondins de Bordeaux| site=[http://www.fff.fr fff.fr]| consulté le=25 janvier 2011}}</ref>.
Censé avoir été remplacé par Zakariás, le départ de l'expérimenté [[Cor van der Hart|Van der Hart]] affaiblit considérablement la défense nordiste{{sfn|gr=losc|Hurseau|Verhaeghe|1997|p=95}}. Treizième défense du championnat, Lille termine [[Championnat de France de football 1954-1955|seizième de première division]]. C'est le pire résultat du club lillois depuis sa fondation. Le LOSC doit battre le [[Stade rennais]] en matchs de barrage pour arracher son maintien dans l'élite<ref>{{Lien web|url=http://www.footballdatabase.eu/football.competition.barrages-division-1.france.1954-1955...fr.html|titre=Barrages Division 1 1955|site=footballdatabase.eu|consulté le=6 février 2011}}.</ref>. Malgré son parcours chaotique en première division, le club remporte contre toute attente une cinquième fois en dix ans la [[Coupe de France de football|coupe de France]], en battant les [[Football Club des Girondins de Bordeaux|Girondins de Bordeaux]] à l'issue d'une finale rapidement scellée<ref>Feuille de match {{Lien web| url=http://www.fff.fr/coupes/fff/federation-francaise-de-football/1955/301844-coupe-de-france/historique |titre=Lille OSC 5-2 Girondins de Bordeaux|site=fff.fr| consulté le=25 janvier 2011}}.</ref>.


La saison 1955-1956 est celle de la première relégation. Trop irrégulier dans ses résultats et trop friable en défense, Lille termine [[Championnat de France de football 1955-1956|seizième du championnat]], cinq points derrière le [[FC Metz]]. Avec cette antépénultième place, le club bénéficie d'une dernière chance de se maintenir grâce à un match de barrage contre l'[[US Valenciennes Anzin]], [[Championnat de France de football D2 1955-1956|troisième de deuxième division]]. D'abord défait 1-0 au match aller, Lille arrache un match d'appui en s'imposant 2-1 au retour. Mais ce troisième match tourne à la correction et après une lourde défaite 4-0, le LOSC est relégué en [[Championnat de France de football de Ligue 2|Division 2]] pour la première fois de sa jeune histoire<ref>{{Référence web|url=http://www.footballdatabase.eu/football.competition.barrages-division-1.france.1955-1956...fr.html|titre=Barrages Division 1 1956|site=[http://www.footballdatabase.eu footballdatabase.eu]|consulté le=6 février 2011}}</ref>.
La [[Championnat de France de football 1955-1956|saison 1955-1956]] est celle de la première relégation{{sfn|gr=losc|Hurseau|Verhaeghe|1997|p=98}}. Le club subit des conflits internes, l'autorité de [[Louis Henno]] est contestée et certains joueurs refusent de disputer des rencontres{{sfn|gr=losc|Hurseau|Verhaeghe|1997|p=98}}. Sur le terrain, les Lillois sont trop irréguliers et trop friables en défense et terminent à la seizième place du championnat. Le club bénéficie d'une dernière chance de se maintenir grâce à un match de barrage contre l'[[Valenciennes Football Club|US Valenciennes-Anzin]], [[Championnat de France de football D2 1955-1956|troisième de deuxième division]]. D'abord défait 1-0 au match aller, Lille arrache un match d'appui en s'imposant 2-1 au retour. Mais ce troisième match tourne à la correction et après une lourde défaite 4-0{{sfn|gr=losc|Hurseau|Verhaeghe|1997|p=98}}, le LOSC est relégué en [[Championnat de France de football D2|Division 2]] pour la première fois de sa jeune histoire<ref>{{Lien web|url=http://www.footballdatabase.eu/football.competition.barrages-division-1.france.1955-1956...fr.html|titre=Barrages Division 1 1956|site=footballdatabase.eu|consulté le=6 février 2011}}.</ref>.


Cette relégation s'accompagne de conséquences financières aggravantes. Le départ des meilleurs éléments du club est nécessaire pour combler des dettes qui deviennent conséquentes. Le plus gros transfert est celui de l'[[Attaquant (football)|ailier gauche]] [[Jean Vincent]] en direction du [[Stade de Reims]] pour 19 millions de francs, ce qui constitue le record de l'époque<ref name="LOSC"/>. Ne parvenant pas à reconstruire une équipe de premier plan à cause de la situation financière de plus en plus critique, le club commence une série de promotions et relégations. Promu en [[Championnat de France de football D2 1956-1957|1957]] en battant le [[Stade rennais]] après un match d'appui<ref>{{Référence web |url=http://www.footballdatabase.eu/football.competition.barrages-division-1.france.1956-1957...fr.html |titre=Barrages Division 1 1957 |site=[http://www.footballdatabase.eu footballdatabase.eu] |consulté le=6 février 2011 }}</ref>, Lille se maintient d'abord grâce à une remarquable sixième place. Mais les Lillois terminent au dix-huitième rang la [[Championnat de France de football 1958-1959|saison qui suit]] et sont relégués une seconde fois.
Cette relégation s'accompagne de conséquences financières aggravantes{{sfn|gr=losc|Hurseau|Verhaeghe|1997|p=101}}. Le départ des meilleurs éléments du club est nécessaire pour combler des dettes qui deviennent conséquentes. Le plus gros transfert est celui de l'[[Attaquant (football)|ailier gauche]] [[Jean Vincent]] en direction du [[Stade de Reims]] pour 19 millions de francs{{sfn|gr=losc|Hurseau|Verhaeghe|1997|p=100}}, ce qui constitue le record de l'époque{{sfn|''L'Équipe'', octobre 2006|p=à préciser}}. Ne parvenant pas à reconstruire une équipe de premier plan à cause de la situation financière de plus en plus mauvaise, le club commence une série de promotions et relégations. Promu en [[Championnat de France de football D2 1956-1957|1957]] en battant le [[Stade rennais]] après un match d'appui<ref>{{Lien web |url=http://www.footballdatabase.eu/football.competition.barrages-division-1.france.1956-1957...fr.html |titre=Barrages Division 1 1957 |site=footballdatabase.eu |consulté le=6 février 2011}}.</ref>, Lille se maintient d'abord grâce à une remarquable sixième place{{sfn|gr=losc|Hurseau|Verhaeghe|1997|p=101}}. Mais les Lillois connaissent pour la première fois la place de lanterne rouge et terminent au dix-huitième rang la [[Championnat de France de football 1958-1959|saison qui suit]]{{sfn|gr=losc|Hurseau|Verhaeghe|1997|p=102}} ; ils sont relégués une deuxième fois.


Lille végète alors plusieurs saisons à l'échelon inférieur. Le club voit cependant ses jeunes joueurs glaner la [[coupe Gambardella]] en 1960 face à l'[[Union sportive quevillaise]]<ref name="Gambardella">{{en}} {{Référence web |url=http://www.rsssf.com/tablesf/fran-var-champ.html#cj |titre=Palmarès de la Coupe Gambardella |auteur=Erik Garin |site=[http://www.rsssf.com rsssf.com] |date=21 février 2007 |consulté le=23 janvier 2011 }}</ref>, et remporte quatre ans plus tard son premier titre de [[Championnat de France de football D2 1963-1964|champion de deuxième division]], ce qu'il lui permet de revenir parmi l'élite. Le club se maintient pendant trois saisons en terminant respectivement neuvième, premier non relégable (à la dix-huitième place) puis dixième. Finalement, lors du [[Championnat de France de football 1967-1968|championnat 1967-1968]], Lille avant-dernier du classement est relégué. En deuxième division la [[Championnat de France de football D2 1968-1969|saison suivante]], le LOSC est treizième. Le club, incapable de payer les salaires de joueurs malgré les efforts du président Barbieux, décide d'abandonner son statut professionnel<ref name="jooris">{{vid}} {{Référence web |url=http://www.ina.fr/sport/football/video/R07313384/souvenirs-des-anciens-du-losc-au-stade-jooris.fr.html |titre=Souvenirs des anciens du LOSC au stade Jooris |site=[http://www.ina.fr ina.fr] |consulté le=26 janvier 2011}}</ref>.
Toujours en proie aux dettes importantes ({{nobr|50 millions}} de francs){{sfn|gr=losc|Hurseau|Verhaeghe|1997|p=104}}, Lille végète alors plusieurs saisons à l'échelon inférieur ; le club voit cependant ses jeunes joueurs glaner la [[coupe Gambardella]] en 1960 face à l'[[Union sportive quevillaise]]{{sfn|gr=losc|Hurseau|Verhaeghe|1997|p=106}}{{,}}<ref name="Gambardella">{{Lien web|langue=en |url=http://www.rsssf.com/tablesf/fran-var-champ.html#cj |titre=Palmarès de la Coupe Gambardella |auteur=Erik Garin |site=rsssf.com|date=21 février 2007 |consulté le=23 janvier 2011}}.</ref> et participe à l'éphémère [[Coupe anglo-franco-écossaise]], perdant contre [[Middlesbrough Football Club|Middlesbrough]] 6-2 en score cumulé<ref>[http://scottish-football-historical-archive.com/friendshipcup.htm Scottish Football Historical Archive].</ref>. Grâce aux investissements importants du président Jean Denis ({{nobr|70 millions}} d'anciens francs{{sfn|gr=losc|Hurseau|Verhaeghe|1997|p=111}}), le LOSC remporte son premier titre de [[Championnat de France de football D2 1963-1964|champion de deuxième division en 1964]] et revient parmi l'élite. Le club se maintient pendant trois saisons en terminant respectivement neuvième, dix-huitième (barragiste et sauvant sa place lors de l'ultime journée de ces barrages{{sfn|gr=losc|Hurseau|Verhaeghe|1997|p=116}}) puis dixième. Finalement, lors du [[Championnat de France de football 1967-1968|championnat 1967-1968]], Lille avant-dernier du classement est relégué{{sfn|gr=losc|Hurseau|Verhaeghe|1997|p=119}}. En deuxième division la [[Championnat de France de football D2 1968-1969|saison suivante]], le LOSC est treizième. Le club, incapable de payer les salaires de joueurs malgré les efforts du président Barbieux, décide d'abandonner son statut professionnel le {{date|23 juin 1969}}{{sfn|gr=losc|Hurseau|Verhaeghe|1997|p=125}}.


=== Retour en Division 2 puis Division 1 (1969-1997) ===
=== Retour en Division 2 puis Division 1 (1969-1980) ===


Le LOSC participe à la saison 1969-1970 du [[Championnat de France amateur de football (1948-1970)|championnat de France amateur]], troisième échelon du football français. Dans le groupe Nord, le club termine dixième sur quinze<ref>{{Référence web
Le LOSC participe à la [[Championnat de France amateur de football 1969-1970|Division Nationale 1969-1970]], premier niveau amateur. Dans le groupe Nord, le club termine dixième sur quinze<ref>{{Lien web
|url=http://www.footballenfrance.fr/ligue4154.php?niveau=CFA%20&poule=Nord&annee=1970 |titre=Classement 1969-1970 du groupe Nord de CFA |site=[http://www.footballenfrance.fr footballenfrance.fr] |consulté le=6 mars 2011 }}</ref>. Malgré cette place bien loin des trois premières qui assurent l'accessit direct pour la [[Championnat de France de football de Ligue 2|Division 2]], le LOSC fait partie des dix-neuf clubs sélectionnés sur dossier par la [[Fédération française de football|Fédération française]] et la [[Ligue de football professionnel|Ligue nationale de football]] pour compléter la nouvelle Division 2 élargie<ref>{{Article|langue=fr|titre=Liste des clubs qualifiés pour la D2 1970-71|périodique=[[France Football]]|numéro=1261|jour=2|mois=juin|année=1970|pages=3}}</ref>.
|url=http://www.footballenfrance.fr/ligue4154.php?niveau=CFA%20&poule=Nord&annee=1970 |titre=Classement 1969-1970 du groupe Nord de CFA |site=footballenfrance.fr |consulté le=6 mars 2011}}.</ref>. Avec le soutien de la mairie de [[Lille]], le LOSC fait partie des dix-neuf clubs sélectionnés sur dossier par la [[Fédération française de football|Fédération française]] et la [[Ligue de football professionnel (France)|Ligue nationale de football]] pour compléter la nouvelle Division 2 élargie à 48 équipes{{sfn|gr=losc|Hurseau|Verhaeghe|1997|p=128}}{{,}}<ref>{{Article|langue=fr|titre=Liste des clubs qualifiés pour la D2 1970-71|périodique=[[France Football]]|numéro=1261|jour=2|mois=juin|année=1970|pages=3}}.</ref>.


Avec cette décision de la fédération, le LOSC recrée son équipe professionnelle et part sur de nouvelles bases ; le président Barbieux abandonne une large partie de sa créance envers le club et quitte son poste{{sfn|gr=losc|Hurseau|Verhaeghe|1997|p=128}}. De là, le club entame une nouvelle série de promotions et relégations dans les années 1970. Durant cette décennie, les comptes du club sont largement déficitaires. Face à un passif de {{nb|700000 francs}}, un comité de soutien est créé lors de la saison 1969-1970{{sfn|gr=soix|Hurseau|Verhaeghe|2004|p=100}}, dans lequel des personnalités comme [[Guy Lux]] et [[Annie Cordy]] s'investissent<ref name="lmcu">{{Lien web |url=http://www.lillemetropole.fr/index.php?p=879&art_id=15033 |titre=LOSC Lille Métropole |site=lillemetropole.fr |consulté le=26 avril 2011}}.</ref>. Le comité organise une série de matchs amicaux au profit du LOSC, face à des clubs prestigieux comme le [[Royal Sporting Club Anderlecht|RSC Anderlecht]], le [[Feyenoord Rotterdam|Feyenoord]]<ref name="GJ">{{vidéo}} {{Lien web |url=http://www.ina.fr/sport/football/video/RCC9712123731/inauguration-du-nouveau-stade-de-football-a-lille.fr.html|titre=Inauguration du nouveau stade de football à Lille |site=ina.fr |consulté le=26 janvier 2011}}.</ref>, le [[Standard de Liège]] et l'[[Olympique de Marseille]], qui répondent présent{{sfn|gr=losc|Hurseau|Verhaeghe|1997|p=128}}{{,}}{{sfn|gr=soix|Hurseau|Verhaeghe|2004|p=100}}. Cependant, ces recettes de billetterie ne permettent d'améliorer que provisoirement la situation financière du club. Après une subvention de {{nb|250000 francs}} et un prêt de la mairie de Lille pour un montant de {{nb|750000 francs}} lors de la saison 1970-1971 afin de soutenir les efforts produits par le comité{{sfn|gr=soix|Hurseau|Verhaeghe|2004|p=103}}{{,}}{{sfn|gr=losc|Hurseau|Verhaeghe|1997|p=128}}, elle intervient en 1973 pour éponger une dette de 6 millions de francs<ref name="lmcu"/>.
Avec cette promotion, le LOSC reprend son statut professionnel et débute une nouvelle série de promotions et relégations dans les années 1970. Premier de son groupe en [[Championnat de France de football D2 1970-1971|Division 2 1970-1971]], le club accède à l'élite avant de redescendre dès la [[Championnat de France de football 1971-1972|saison suivante]]. Lille reste deux saisons à l'échelon inférieur puis retrouve la première division. En [[Championnat de France de football 1976-1977|1977]], le club est une nouvelle fois relégué. En devenant champion de D2 pour la troisième fois en quinze ans, le LOSC remonte en Division 1 pour la [[Championnat de France de football 1978-1979|saison 1978-1979]].


[[Fichier:LilleOSC197980.jpg|vignette|droite|L'équipe de Lille lors de la [[Championnat de France de football 1979-1980|la saison 1979-1980 du Championnat de France]].]]
Durant cette décennie, les comptes du club sont largement déficitaires. Face à un passif de {{formatnum:700000}} [[Franc français#Nouveau franc|nouveaux francs]], un comité de soutien est créé lors de la saison 1969-1970<ref name="hurseaup100">{{harvsp | Hurseau | 2004 | loc=p. 100 |id=soixante}}</ref>, dans lequel des personnalités comme [[Guy Lux]] et [[Annie Cordy]] s'investissent<ref name="lmcu">{{Référence web |url=http://www.lillemetropole.fr/index.php?p=879&art_id=15033 |titre=LOSC Lille Métropole |site=[http://www.lillemetropole.fr lillemetropole.fr] |consulté le=26 avril 2011 }}</ref>. Le comité organise une série de matchs amicaux au profit du LOSC, face à des clubs prestigieux comme [[Royal Sporting Club d'Anderlecht|Anderlecht]], [[Feyenoord Rotterdam]]<ref name="GJ">{{vid}} {{Référence web |url=http://www.ina.fr/sport/football/video/RCC9712123731/inauguration-du-nouveau-stade-de-football-a-lille.fr.html|titre=Inauguration du nouveau stade de football à Lille |site=[http://www.ina.fr ina.fr] |consulté le=26 janvier 2011 }}</ref>, le [[Standard de Liège]] et l'[[Olympique de Marseille]], qui répondent présent<ref name="hurseaup100"/>. Cependant ces recettes de billetterie ne permettent d'améliorer que provisoirement la situation financière du club. Après un prêt de la mairie de Lille pour un montant 70 millions d'anciens francs lors de la saison 1970-1971 afin de soutenir les efforts produits par le comité<ref>{{harvsp | Hurseau | 2004 | loc=p. 103 |id=soixante}}</ref>, elle intervient en 1973 pour éponger une dette de 6 millions de francs<ref name="lmcu"/>.
Premier de son groupe en [[Championnat de France de football D2 1970-1971|Division 2 1970-1971]], le club accède à l'élite avant de redescendre dès la [[Championnat de France de football 1971-1972|saison suivante]] en finissant premier relégable. À l'échelon inférieur, Lille rate la promotion en [[Championnat de France de football D2 1972-1973|1973]] pour un point mais est sacré champion de Division 2 l'[[Championnat de France de football D2 1973-1974|année suivante]]. Après deux treizièmes places en première division lors des saisons [[Championnat de France de football 1974-1975|1974-1975]] et [[Championnat de France de football 1975-1976|1975-1976]], le club est une nouvelle fois relégué en [[Championnat de France de football 1976-1977|1977]]. En devenant champion de D2 pour la troisième fois en quinze ans, le LOSC remonte en Division 1 pour la [[Championnat de France de football 1978-1979|saison 1978-1979]]. Lors de cette dernière saison, le club frôle les places européennes et termine en étant promu à la sixième place, à quatre points des premiers clubs qualifiés pour la [[Ligue Europa|coupe UEFA]], en battant notamment à domicile le champion sortant, l'[[Association sportive de Monaco football club|AS Monaco]], et l'[[Association sportive de Saint-Étienne|AS Saint-Étienne]], en concurrence avec le [[Football Club de Nantes|FC Nantes]] et le [[Racing Club de Strasbourg Alsace|RC Strasbourg]] pour le titre.


=== Le LOSC dans le giron public (1980-1997) ===
En 1980, le club devient une [[Société d'économie mixte|société anonyme d'économie mixte sportive]] (SAEMS)<ref>{{harvsp | Hurseau | 2004 | loc=p. 120 |id=soixante}}</ref>{{,}}<ref name="manageo">{{Référence web |url=http://www.manageo.fr/fiche_info/319633749/50/losc-lille-metropole-sasp.html |titre=Informations légales et financières sur LOSC Lille Métropole-SASP |site=[http://www.manageo.fr manageo.fr] |consulté le=22 février 2011}}</ref> dont la ville de Lille est l'actionnaire majoritaire. Cette nouvelle stabilité financière autorise la stabilisation sportive du club dans l'élite. En championnat, le club frôle les places européennes en terminant à la sixième place en 1979, à quatre points des premiers clubs qualifiés pour la [[coupe UEFA]], en battant notamment à domicile l'[[AS Saint-Étienne]], en concurrence avec le [[FC Nantes]] et le [[RC Strasbourg]] pour le titre. Le LOSC réalise quelques autres coups d'éclat dans les années 1980, en atteignant le dernier carré de la Coupe de France en 1983 et 1985. Mais Lille reste généralement un abonné à la seconde moitié de tableau luttant pour le maintien, régulièrement enclin à des crises. En 1991, le club termine de nouveau à la sixième place, à seulement deux points des places européennes.
[[Fichier:Pierre Mauroy 1981.jpg|vignette|gauche|alt=Photo de face de Pierre Mauroy en 1981|upright=1.0|Le maire de Lille [[Pierre Mauroy]] transforme le LOSC en [[Société d'économie mixte|SAEMS]] en 1980.]]
En 1980, le club devient une [[Société d'économie mixte|société anonyme d'économie mixte sportive]] (SAEMS){{sfn|gr=soix|Hurseau|Verhaeghe|2004|p=120}}{{,}}<ref name="manageo">{{Lien web |url=http://www.manageo.fr/fiche_info/319633749/50/losc-lille.html |titre=Informations légales et financières sur LOSC Lille - SA |site=manageo.fr |consulté le=15 janvier 2013}}.</ref> dont la ville de Lille est l'actionnaire majoritaire. Cette nouvelle stabilité financière autorise la stabilisation sportive du club dans l'élite. Le LOSC réalise quelques coups d'éclat dans la décennie, en atteignant le dernier carré de la [[Coupe de France de football|coupe de France]] en 1983 et 1985. Le club atteint également les quarts de la compétition deux années de suite, en 1987 et en 1988. Mais Lille reste généralement un abonné à la seconde moitié de tableau luttant pour le maintien et régulièrement enclin à des crises.


En 1991, le club alors entraîné par [[Jacques Santini]] termine à la sixième place, à seulement deux points des places européennes ; c'est la seule apparition du club dans la première moitié de tableau dans les années 1990. Les différents entraîneurs ne parviennent pas à rééditer la performance de Santini. Les saisons suivantes, le club oscille entre les {{13e}} et {{17e|places}} du classement.
Bernard Lecomte, nommé par la municipalité, prend la présidence du club en 1993 et sauve l'année suivante celui-ci d'une relégation administrative en négociant auprès de la [[Direction Nationale de Contrôle de Gestion|DNCG]]<ref>{{harvsp | Hurseau | 2004 |id=soixante}}</ref>. Il établit un plan de redressement qui prévoit le remboursement de 70 millions de francs de dettes avant juin 1998<ref name="losc97">{{Référence web |url=http://www.liberation.fr/sports/0101210801-lille-mal-aimee-du-foot-nordiste-le-losc-relegable-joue-son-avenir-en-d1-chez-le-grand-rival-lensois |titre=Lille, mal aimée du foot nordiste. Le Losc, relégable, joue son avenir en D1 chez le grand rival lensois. |site=[http://www.liberation.fr liberation.fr] |consulté le=29 mars 2011 }}</ref>. Durant cette période d'austérité où la [[Ligue de football professionnel|Ligue nationale de football]] interdit au club de recruter, le LOSC doit se séparer de ses joueurs vedettes, comme [[Antoine Sibierski|Sibierski]] ou [[Miladin Bečanović|Bečanović]] (auteur d'une [[Championnat de France de football 1996-1997|saison 1996-1997]] pleine avec 13 buts en 30 matchs de championnat), et met l'accent sur le centre de formation. En mai 1996, les Lillois barrent la route du [[Paris SG]], au [[Parc des Princes]], alors à la lutte pour le titre avec l'[[AJ Auxerre]]. Malgré ses performances, le club est relégué en deuxième division au bout de la saison 1996-1997. La Mairie de Lille demande alors à Bernard Lecomte de préparer la privatisation du club avec les [[Reprise d'entreprise|repreneurs]] intéressés.


Dans le même temps, la situation financière du club se détériore et la menace d'un [[Cessation de paiements en France|dépôt de bilan]] pour le LOSC est réelle<ref name="club-lié"/>. Bernard Lecomte, nommé par la municipalité, prend la présidence du club en 1994 et sauve l'année suivante celui-ci d'une relégation administrative, en négociant auprès de la [[Direction nationale de contrôle de gestion|DNCG]] avec le soutien de la ville de [[Lille]] ainsi que de la [[Métropole européenne de Lille|CUDL]] et du [[conseil régional du Nord-Pas-de-Calais|Conseil régional]]{{sfn|gr=soix|Hurseau|Verhaeghe|2004|p=à préciser}}{{,}}<ref name="club-lié"/>. Il établit un plan de redressement qui prévoit le remboursement de 70 millions de francs de dettes avant {{date|juin 1998}}<ref name="losc97">{{Lien web |url=http://www.liberation.fr/sports/0101210801-lille-mal-aimee-du-foot-nordiste-le-losc-relegable-joue-son-avenir-en-d1-chez-le-grand-rival-lensois |titre=Lille, mal aimée du foot nordiste. Le Losc, relégable, joue son avenir en D1 chez le grand rival lensois. |site=liberation.fr |consulté le=29 mars 2011}}.</ref>. Durant cette période d'austérité où la [[Ligue de football professionnel (France)|Ligue nationale de football]] interdit au club de recruter, le LOSC doit se séparer de ses joueurs vedettes, comme [[Antoine Sibierski]] ou [[Miladin Bečanović]], et met l'accent sur le centre de formation.
=== Privatisation, promotion et Ligue des champions (1997-2002) ===


En [[Championnat de France de football 1995-1996|1996]], les Lillois évitent la relégation d'un point en s'imposant sur les terrains de l'[[Association de la jeunesse auxerroise|AJ Auxerre]] et du [[Paris Saint-Germain Football Club|Paris Saint-Germain]], respectivement champion et vice-champion en fin de saison. Mais le club est relégué en deuxième division au bout de la [[Championnat de France de football 1996-1997|saison 1996-1997]] en terminant à l'avant-dernière place. La Mairie de Lille demande alors à Bernard Lecomte de préparer la privatisation du club avec les [[Reprise d'entreprise|repreneurs]] intéressés.
[[Fichier:Vahid Halilhodzic, Hotel Golf, Abidjan, Côte d'Ivoire, 30.05.'08 (8538).jpg|thumb|alt=Photo de Vahid Halilhodžić|upright=0.85|right|Engagé en 1998, [[Vahid Halilhodžić]] a pour objectif le retour dans l'élite.]]
Sur le plan sportif, le Lille OSC termine deux ans de suite à la butée, quatrième en [[Championnat de France de football D2 1997-1998|mai 1998]] en terminant à un point du [[FC Sochaux]] puis à la même place la [[Championnat de France de football D2 1998-1999|saison suivante]] à cause d'une différence de buts défavorable par rapport à l'[[ES Troyes AC]] malgré [[Vahid Halilhodžić]]. Lors de la [[Championnat de France de football D2 1999-2000|saison 1999-2000 de Division 2]], le club survole le championnat grâce à une défense de fer (25 buts encaissés) et termine champion avec respectivement seize points d'avance sur son dauphin.


=== Privatisation, promotion et Ligue des Champions (1997-2002) ===
Entre temps, la {{abréviation|SAEMS|Société anonyme d'économie mixte sportive}} change de nom pour devenir le ''LOSC Lille Métropole''<ref>{{harvsp | Hurseau | 2004 | loc=p. 120 |id=soixante}}</ref>{{,}}<ref name="manageo"/>. Cette décision est motivée par la politique de la [[Lille Métropole Communauté urbaine|Communauté urbaine de Lille Métropole]] qui vise à subventionner exclusivement les [[clubs sportifs]] ayant dans leur nom la mention ''Lille Métropole''.


[[Fichier:Algérie - Arménie - 20140531 - Vahid Halilodzic 2.jpg|vignette|170px|alt=Photo de Vahid Halilhodžić|Engagé en 1998, [[Vahid Halilhodžić]] a pour objectif le retour dans l'élite. Il atteindra la Ligue des champions trois ans plus tard.]]
À partir de 1999, les procédures pour la privatisation du club s'accélèrent. La mairie, qui souhaite vendre sa participation majoritaire dans le club, voit s'opposer plusieurs repreneurs. D'abord annulée par le préfet du Nord durant l'été 1999, la cession de parts au duo d'investisseurs [[Luc Dayan]] et [[Francis Graille]] est votée le 13 décembre de la même année<ref>{{Référence web |url=http://www.liberation.fr/sports/0101300100-les-dogues-lillois-dans-la-niche-du-capital |titre=Les Dogues lillois dans la niche du capital |site=[http://www.liberation.fr liberation.fr]
Sur le plan sportif, le LOSC Lille termine deux ans de suite à la butée, quatrième en [[Championnat de France de football D2 1997-1998|mai 1998]] en terminant à un point de [[FC Sochaux|Sochaux]] puis à la même place la [[Championnat de France de football D2 1998-1999|saison suivante]] à cause d'une différence de buts défavorable par rapport à [[ES Troyes AC|Troyes]] malgré l'arrivée de [[Vahid Halilhodžić]] au poste d'entraîneur. Mais lors de la [[Championnat de France de football D2 1999-2000|saison 1999-2000 de Division 2]], le club survole le championnat grâce à une défense de fer et termine champion avec seize points d'avance sur son dauphin.
|consulté le=19 février 2011 }}</ref>{{,}}<ref>{{pdf}} {{Référence web |url=http://www.lillemetropole.fr/gallery_files/lmi/26003.pdf |titre=Un club lié à la Ville et à la Métropole |site=[http://www.lillemetropole.fr lillemetropole.fr] |consulté le=19 février 2011 }}</ref>.


Entretemps, la {{abréviation|SAEMS|Société anonyme d'économie mixte sportive}} change de nom pour devenir en 1998 le ''LOSC Lille Métropole''{{sfn|gr=soix|Hurseau|Verhaeghe|2004|p=120}}{{,}}<ref name="manageo"/>. Cette décision est motivée par la politique de la [[Métropole européenne de Lille|communauté urbaine de Lille]] qui vise à subventionner exclusivement les [[clubs sportifs]] ayant dans leur nom la mention ''Lille Métropole''.
Sur le terrain, le LOSC est l'équipe surprise du championnat. Meilleure défense de Division 1<ref>{{Référence web

À partir de 1999, les procédures pour la privatisation du club s'accélèrent. La mairie, qui souhaite vendre sa participation majoritaire dans le club, voit s'opposer plusieurs repreneurs. D'abord annulée par le préfet du Nord durant l'été 1999, la cession de parts au duo d'investisseurs [[Luc Dayan]] et [[Francis Graille]] est votée le {{date|13 décembre}} de la même année<ref name="club-lié">{{pdf}} {{Lien web |url=http://www.lillemetropole.fr/gallery_files/lmi/26003.pdf |titre=Un club lié à la Ville et à la Métropole |site=lillemetropole.fr |consulté le=19 février 2011 }}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url=http://www.liberation.fr/sports/0101300100-les-dogues-lillois-dans-la-niche-du-capital |titre=Les Dogues lillois dans la niche du capital |site=liberation.fr
|consulté le=19 février 2011}}.</ref>.

Sur le terrain, le LOSC est l'équipe surprise du championnat. Meilleure défense de la [[Championnat de France de football 2000-2001|Division 1 2000-2001]]<ref>{{Lien web
|url=http://www.lfp.fr/ligue1/classement?cat=Def#sai=69&journee1=1&journee2=34&cat=Def
|url=http://www.lfp.fr/ligue1/classement?cat=Def#sai=69&journee1=1&journee2=34&cat=Def
|titre=Classement des défenses lors de la saison 2000/2001
|titre=Classement des défenses lors de la saison 2000/2001
|site=[http://www.lfp.fr lfp.fr]
|site=lfp.fr
|consulté le=19 février 2011
|consulté le=19 février 2011
}}</ref>, le promu lillois est leader du championnat pendant près de deux mois<ref>{{Référence web|url=http://www.lfp.fr/ligue1/bilanClubs/detail/66?idSaison=69|titre=Saison 2000-2001 du LOSC|site=[http://www.lfp.fr lfp.fr]|consulté le=24 février 2011}}</ref>. Finalement, le LOSC termine troisième et arrache une qualification pour la [[Ligue des champions de l'UEFA 2001-2002|Ligue des champions 2001-2002]].
}}.</ref>, le promu lillois est en tête du championnat pendant près de deux mois<ref>{{Lien web|url=http://www.lfp.fr/ligue1/bilanClubs/detail/66?idSaison=69|titre=Saison 2000-2001 du LOSC|site=lfp.fr|consulté le=24 février 2011}}</ref>. Finalement, le LOSC termine troisième et arrache sa première qualification européenne de son histoire en se qualifiant pour la [[Ligue des champions de l'UEFA 2001-2002|Ligue des Champions 2001-2002]]. Lille intègre cette compétition au [[Ligue des champions de l'UEFA 2001-2002#Troisième tour de qualification|troisième tour préliminaire]] et affronte le club de [[Parme Football Club|Parme]] pour tenter d'accéder à la première phase de groupes. Au match aller en Italie, les Lillois s'imposent deux buts à zéro<ref name="Parme">Feuille de match {{Lien web |url=http://fr.uefa.com/uefachampionsleague/season=2001/matches/round=1544/match=68097/index.html |titre=Parme AC 0-2 Lille OSC |site=fr.uefa.com |consulté le=18 juin 2012}}.</ref>. Le LOSC s'incline au match retour mais élimine le club italien. Dans le groupe G, Lille termine troisième devant l'[[Olympiakos (football)|Olympiakos]]<ref>{{Lien web |url=http://fr.uefa.com/uefachampionsleague/season=2001/standings/round=1545/group=1384/index.html |titre=Groupe G de la Ligue des champions 2001-2002 |site=fr.uefa.com |consulté le=8 juin 2012}}.</ref>. Repêché en [[Coupe UEFA 2001-2002|coupe UEFA]], le LOSC élimine la [[ACF Fiorentina|Fiorentina]] avant d'être éliminé à cause d'[[Règle des buts marqués à l'extérieur|un but marqué à l'extérieur]] par le [[Borussia Dortmund]].

Lille intègre cette compétition au [[Ligue des champions de l'UEFA 2001-2002#Troisième tour de qualification|troisième tour préliminaire]] et affronte le club de [[Parma Football Club|Parme]] pour tenter d'accéder à la première phase de groupes. Au match aller en Italie, les Lillois s'imposent deux buts à zéro<ref name="Parme">Feuille de match {{Référence web |url=http://fr.archive.uefa.com/competitions/ucl/history/season=2001/round=1544/match=68097/report=ev.html |titre=Parme AC 0-2 Lille OSC |site=[http://fr.archive.uefa.com fr.archive.uefa.com] |consulté le=3 février 2011}}</ref>. Lors du match retour, le LOSC s'incline mais élimine le club italien. Dans le groupe G, Lille termine troisième, derrière [[Deportivo La Corogne|La Corogne]] et [[Manchester United]], mais devant l'[[Olympiakos]]<ref>{{Référence web |url=http://fr.archive.uefa.com/competitions/ucl/history/season=2001/round=1545/group=1384.html |titre=Groupe G de la Ligue des champions 2001-2002 |site=[http://fr.archive.uefa.com fr.archive.uefa.com] |consulté le=19 février 2011 }}</ref>. Repêché en [[Coupe UEFA 2001-2002|coupe UEFA]], le LOSC élimine la [[Fiorentina]] avant d'être éliminé à cause d'[[Règle des buts marqués à l'extérieur|un but marqué à l'extérieur]] par le [[Borussia Dortmund]].


Francis Graille décide de céder ses parts début 2002. C'est [[Michel Seydoux]] qui emporte l'offre de cession et devient actionnaire minoritaire du club. Halilhodžić décide de quitter le club à la fin de la saison<ref>{{Référence web
Francis Graille décide de céder ses parts début 2002. C'est [[Michel Seydoux]] qui emporte l'offre de cession ; il devient actionnaire minoritaire du club et prend les fonctions de président du LOSC le {{date|24 avril}} de la même année<ref name="seydoux10">{{Lien web
|url=https://web.archive.org/web/20120430072214/http://www.losc.fr/actualite-foot-lille/reportages/michel-seydoux-dix-ans-de-losc-dix-ans-de-passion
|titre=Michel Seydoux : dix ans de LOSC, dix ans de passion
|site=Internet Archive
|consulté le=12 juillet 2016
}}.</ref>. Halilhodžić décide de quitter le club à la fin de la saison<ref>{{Lien web
|url=http://www.liberation.fr/sports/0101410838-halilhodzic-dit-adieu-a-lille
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|titre=Halilhodzic dit adieu à Lille
|titre=Halilhodzic dit adieu à Lille
|site=[http://www.liberation.fr liberation.fr]
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|consulté le=19 février 2011
|consulté le=19 février 2011
}}</ref> et [[Claude Puel]], ancien joueur et ancien entraîneur de l'[[Association sportive de Monaco Football Club|AS Monaco]], est annoncé pour son remplacement. Vahid Halilhodžić termine donc la saison avec le LOSC et l'emmène à la cinquième place du [[Championnat de France de football 2001-2002|championnat]].
}}.</ref> et [[Claude Puel]], ancien joueur et ancien entraîneur de l'[[Association sportive de Monaco Football Club|AS Monaco]], est annoncé pour son remplacement. Vahid Halilhodžić termine donc la saison avec le LOSC et l'emmène à la cinquième place du [[Championnat de France de football 2001-2002|championnat]].


=== Une place sur la scène française et européenne (2002-2011) ===
=== Une place sur la scène française et européenne (2002-2011) ===


La première saison sous l'ère Puel est mitigée, qui doit gérer les nombreux départs dans l'effectif. Finaliste en [[coupe Intertoto 2002]], le club termine 14{{e}} du [[Championnat de France de football 2002-2003|championnat]]. La saison suivante est marquée par une nouvelle qualification à la coupe Intertoto, grâce aux refus successifs de plusieurs clubs dont l'[[Olympique de Marseille]]<ref>{{Référence web
La première saison sous l'ère Puel est mitigée, qui doit gérer les nombreux départs dans l'effectif. Finaliste en [[coupe Intertoto 2002]], le club termine {{14e}} du [[Championnat de France de football 2002-2003|championnat]]. La saison suivante est marquée par une nouvelle qualification à la coupe Intertoto, grâce aux refus successifs de plusieurs clubs dont l'[[Olympique de Marseille]]<ref>{{Lien web
|url=http://www.liberation.fr/sports/0101497294-c-est-un-om-neuf
|url=http://www.liberation.fr/sports/0101497294-c-est-un-om-neuf
|titre=C'est un OM neuf
|titre=C'est un OM neuf
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|site=liberation.fr
|en ligne le=31 juillet 2004
|en ligne le=31 juillet 2004
|consulté le=3 mars 2011 }}</ref>. Vainqueur de l'[[UD Leiria]], Lille ajoute à son palmarès pendant l'[[coupe Intertoto 2004|été 2004]] sa première coupe européenne<ref>{{Référence web|url=http://fr.archive.uefa.com/competitions/intertotocup/history/season=2004/intro.html
|consulté le=3 mars 2011}}.</ref>. Vainqueur de l'[[União Desportiva de Leiria|UD Leiria]], Lille ajoute à son palmarès pendant l'[[coupe Intertoto 2004|été 2004]] sa première coupe européenne<ref>{{Lien web|url=http://fr.uefa.com/news/newsid=793172.html
|titre=2004 : Villarreal et Schalke s'imposent à nouveau
|titre=2004 : Villarreal et Schalke s'imposent à nouveau
|site=[http://fr.archive.uefa.com fr.archive.uefa.com]
|site=fr.uefa.com
|consulté le=3 avril 2011}}</ref>. Le LOSC se qualifie ainsi pour la [[coupe UEFA 2004-2005]] dont il atteint les huitièmes de finale. En [[Championnat de France de football 2004-2005|championnat]], le club termine à la 2{{e}} place, qui le qualifie pour la phase de groupes de [[Ligue des champions de l'UEFA|Ligue des champions]].
|consulté le=2 mai 2012}}</ref>. Le LOSC se qualifie ainsi pour la [[coupe UEFA 2004-2005]] dont il atteint les huitièmes de finale. En [[Championnat de France de football 2004-2005|championnat]], le club termine à la {{2e|place}}, qui le qualifie pour la phase de groupes de [[Ligue des champions de l'UEFA|Ligue des Champions]].


Après avoir restauré les équilibres économique et sportif du LOSC, [[Luc Dayan]] quitte la présidence du club et décide de céder ses parts début 2004 à [[Groupe Partouche|Isidore Partouche]] et à [[Michel Seydoux]] qui devient le nouvel actionnaire majoritaire du club<ref name="seydoux04">{{Référence web
Après avoir restauré les équilibres économique et sportif du LOSC, [[Luc Dayan]] quitte la présidence du club et décide de céder ses parts début 2004 à [[Groupe Partouche|Isidore Partouche]] et à [[Michel Seydoux]] qui devient le nouvel actionnaire majoritaire du club<ref name="seydoux04">{{Lien web
|url=http://www.football365.fr/france/infos-clubs/lille/article_23327_Lille-Depart-de-Luc-Dayan.shtml
|url=http://www.football365.fr/france/infos-clubs/lille/article_23327_Lille-Depart-de-Luc-Dayan.shtml
|titre=Départ de Luc Dayan
|titre=Départ de Luc Dayan
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|en ligne le=6 février 2004
|en ligne le=6 février 2004
|consulté le=8 mars 2011}}</ref>. Cherchant à structurer progressivement le club, Seydoux décide de la création d'un [[#Luchin|centre d'entraînement et de formation]].
|consulté le=8 mars 2011}}.</ref>. Cherchant à structurer progressivement le club, Seydoux décide de la création d'un [[#Luchin|centre d'entraînement et de formation]].


Pour la [[Ligue des Champions 2005-2006]], le LOSC doit se délocaliser pour pouvoir participer à la compétition<ref group="alpha">Le Stadium Nord n'a pas été homologué par l'UEFA pour disputer la compétition ; voir [[#LDC|Stades]].</ref>. Le LOSC termine troisième de son groupe et est reversé en [[Coupe UEFA 2005-2006|coupe UEFA]]. Lille est éliminé par le [[Séville FC]], qui remporte la coupe quelques mois plus tard<ref>{{Lien web
{{double image verticale|right|Manchester United - Lille OSC 02.JPG|Milan lille.jpg|210||Matchs européens contre [[Manchester United]] et le [[Milan AC]] (saison 2006-2007)}}
Pour la [[Ligue des Champions 2005-2006]], le LOSC doit se délocaliser pour pouvoir participer à la compétition<ref group="Note">Voir [[#LDC|infra]]</ref>. Le LOSC termine troisième de son groupe devant [[Manchester United Football Club|Manchester United]] et débute la [[Coupe UEFA 2005-2006|coupe UEFA]] en seizièmes de finale. Lille s'incline au tour suivant contre le [[FC Séville]], qui remporte la coupe quelques mois plus tard<ref>Feuille de match {{Référence web
|url=http://fr.archive.uefa.com/competitions/uefacup/history/season=2005/round=2211/match=83825/index.html
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|consulté le=10 mars 2011
|consulté le=10 mars 2011
}}</ref>. En [[Championnat de France de football 2005-2006|Ligue 1]], le club termine troisième et obtient une troisième participation en cinq ans à la [[Ligue des champions de l'UEFA|Ligue des champions]].
}}.</ref>. En [[Championnat de France de football 2005-2006|Ligue 1]], le club termine troisième et obtient une troisième participation en cinq ans à la [[Ligue des champions de l'UEFA|Ligue des champions]].
[[Fichier:Eden Hazard 2011.jpg|vignette|right|150px|upright=0.9|alt=Eden Hazard de semi-profil, prêt à tirer le corner|[[Eden Hazard]] fait ses débuts au LOSC en 2007 à l'âge de 16 ans.]]


Cette fois-ci le club franchit le cap des poules, au cours desquelles il sort invaincu contre le [[Milan AC]], futur vainqueur de l'[[Ligue des champions de l'UEFA 2006-2007|édition 2006-2007]] de la compétition, grâce à une [[Match de football AC Milan - Lille OSC (2006)|victoire 0-2]] en terre lombarde<ref>Feuille de match {{Référence web
Cette fois-ci le club franchit le cap des poules, au cours desquelles il sort invaincu contre le [[Milan AC]], futur vainqueur de l'[[Ligue des champions de l'UEFA 2006-2007|édition 2006-2007]] de la compétition, grâce à une [[Match de football AC Milan - LOSC Lille Métropole (2006)|victoire 0-2]] en terre lombarde<ref>{{Lien web
|url=http://fr.archive.uefa.com/Competitions/ucl/history/season=2006/Round=2357/match=1116409/report=rp.html
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|titre=Lille, "bravissimo" !
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|consulté le=10 mars 2011
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}}</ref>. En huitièmes de finale de {{abréviation|C1|Ligue des Champions}}, Lille retrouve [[Manchester United]]. L'élimination en partie due à un [[Historique du parcours européen du Lille OSC#Controverse du match Lille - Manchester (2007)|but litigieux]]<ref>Feuille de match {{Référence web
}}.</ref>. En huitièmes de finale de {{abréviation|C1|Ligue des Champions}}, Lille retrouve [[Manchester United Football Club|Manchester United]]. L'élimination en partie due à un [[Historique du parcours européen du LOSC Lille#Controverse du match Lille - Manchester (2007)|but litigieux]]<ref>{{Lien web
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|titre=Lille OSC 0-1 Manchester United
|titre = Lille piégé par Giggs
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|consulté le=8 mars 2011
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}}</ref> laisse un goût amer et contribue à démobiliser les joueurs. 3{{e}} du [[Championnat de France de football 2006-2007|championnat]] début mars, Lille s'effondre en ne prenant que 8 points sur les 33 possibles<ref>{{Référence web|url=http://www.lfp.fr/ligue1/bilanClubs/detail/66?idSaison=75|titre=Saison 2006-2007 du LOSC|site=[http://www.lfp.fr lfp.fr]|consulté le=8 mars 2011}}</ref>.
}}.</ref> laisse un goût amer et contribue à démobiliser les joueurs. Troisième du [[Championnat de France de football 2006-2007|championnat]] début mars, Lille s'effondre en ne prenant que 8 points sur les 33 possibles<ref>{{Lien web|url=http://www.lfp.fr/ligue1/bilanClubs/detail/66?idSaison=75|titre=Saison 2006-2007 du LOSC|site=lfp.fr|consulté le=8 mars 2011}}.</ref>.


Cette place non européenne entraîne lors de la [[saison 2007-2008 du Lille OSC|saison 2007-2008]] le départ de joueurs cadres tels [[Peter Odemwingie|Odemwingie]], [[Mathieu Bodmer|Bodmer]] ou [[Kader Keita]] qui met le club en difficulté. Actif lors du mercato d'hiver, le club remanie l'effectif et l'équipe entame alors sa remontée, qui s'avèrera insuffisante pour assurer une qualification en coupe UEFA.
Cette place non européenne entraîne lors de la [[Saison 2007-2008 du LOSC Lille Métropole|saison 2007-2008]] le départ de joueurs cadres tels [[Peter Odemwingie|Odemwingie]], [[Mathieu Bodmer|Bodmer]] ou [[Kader Keita]] qui met le club en difficulté. Actif lors du mercato d'hiver, le club remanie l'effectif et l'équipe entame alors sa remontée, toutefois insuffisante pour assurer une place européenne. Cette non-qualification entraîne une nouvelle vague de départs dont celui de l'entraîneur [[Claude Puel]] à [[Olympique lyonnais|Lyon]]. La [[Saison 2008-2009 du LOSC Lille Métropole|saison suivante]], le LOSC repart avec un effectif remanié et un nouvel entraîneur, [[Rudi Garcia]], ancien joueur lillois et alors entraîneur du [[Le Mans Football Club|Mans]]. En fin de saison, le club retrouve l'Europe et se qualifie pour la [[Ligue Europa]], la nouvelle formule de la coupe UEFA.


Un nouvel organigramme et un nouveau staff technique font alors leur apparition pour la [[Saison 2009-2010 du LOSC Lille Métropole|saison 2009-2010]] avec [[Rudi Garcia]] toujours à la tête du domaine sportif, malgré un départ annoncé puis annulé du technicien durant l'été<ref group=alpha>Rudi Garcia a été démis de ses fonctions sans aucune raison officielle, même si une mauvaise entente avec Xavier Thuilot est avancée par les médias. Le licenciement est annulé par le conseil d'administration et ce dernier décide de se séparer de Thuilot.</ref>. Après un début de saison difficile, le LOSC remonte nettement la pente. Atteignant les [[Ligue Europa 2009-2010|huitièmes de finale de la Ligue Europa]], le club aligne les victoires en championnat mais finit par chuter à la quatrième place, synonyme de qualification pour la [[Ligue Europa 2010-2011]].
Cette non qualification pour l'Europe entraîne une nouvelle vague de départs dont celui de l'entraîneur [[Claude Puel]] à [[Olympique lyonnais|Lyon]]. La [[Saison 2008-2009 du Lille OSC|saison suivante]], le LOSC repart avec un effectif remanié et un nouvel entraîneur, [[Rudi Garcia]], ancien joueur lillois dans les années 1980 et alors entraîneur du [[Le Mans UC|Mans UC]]. En fin de saison, le club retrouve l'Europe et se qualifie pour la [[Ligue Europa]], la nouvelle formule de la coupe UEFA.


=== Deuxième doublé et crise de croissance (2011-2017) ===
Un nouvel organigramme et un nouveau staff technique font alors leur apparition pour la [[Saison 2009-2010 du Lille OSC|saison 2009-2010]] avec [[Rudi Garcia]] toujours à la tête du domaine sportif, malgré un départ annoncé puis annulé du technicien durant l'été<ref group="Note">Voir [[#Organigramme|Organigramme]]</ref>. Après un début de [[Saison 2010-2011 du LOSC Lille Métropole|saison]] difficile, le LOSC remonte nettement la pente. Atteignant les [[Ligue Europa 2009-2010|huitièmes de finale de la Ligue Europa]], le club aligne les victoires mais il chute à la quatrième place, synonyme de qualification pour la [[Ligue Europa 2010-2011]]. En l'espace de sept jours, et après 56 ans d'attente pour la coupe, 57 ans pour le titre et 65 ans pour le doublé coupe-championnat , le Lille OSC rafle les deux trophées du football hexagonal. Le club se qualifie directement pour la phase de poules de la [[Ligue des Champions 2011-2012]].
{{Article détaillé|Saison 2010-2011 du LOSC Lille Métropole}}
[[Fichier:Celebration LOSC 2011.jpg|vignette|gauche|alt=Photo du bus à impériale rouge qui a défilé dans les rues de Lille|Le {{date|22 mai 2011}}, lendemain du sacre en [[Championnat de France de football|Ligue 1]], les joueurs ont célébré dans les rues de [[Lille]] le doublé réalisé par le club.]]
La [[Saison 2010-2011 du LOSC Lille Métropole|saison 2010-2011]] est importante dans l'histoire du club lillois puisque ce dernier réalise le doublé championnat et coupe de France, titres qui lui échappent respectivement depuis 1954 et 1955. Le LOSC termine le championnat à la première place devant le champion sortant, l'[[Olympique de Marseille]], et bat en finale de coupe le [[Paris Saint-Germain Football Club|Paris Saint-Germain]], tenant du titre, au [[stade de France]]. Ce doublé est le deuxième de l'histoire des ''Dogues'' après celui de la saison 1945-1946 et le seizième de l'[[histoire du football français]]<ref>{{Lien web |url=https://www.lequipe.fr/EquipeMag/Avant_hier/Portfolio_les-doubles-coupe-championnat-en-france.html |site=lequipe.fr |titre=Ils ont doublé la mise|consulté le=19 novembre 2011}}.</ref>{{,}}<ref name="opta">{{Ouvrage
|auteur1=[[Opta Sports]]
|titre=Opta Année 2011
|éditeur=
|année=2012
|passage=2
|isbn=
|lire en ligne=http://en.calameo.com/read/000519587bc4aa8cbb579
|consulté le=11 janvier 2012
}}.</ref>. La [[saison 2012-2013 du LOSC|saison 2012-2013]] est marquée par plusieurs changements dont le plus important est le déménagement du club au [[Stade Pierre-Mauroy|Grand Stade Lille Métropole]] de plus de {{nb|50000 places}}. Le club change également de nom (de ''LOSC Lille Métropole'' à ''LOSC Lille'') et de logo. Avec ce nouveau stade, les précédents résultats sportifs et les transferts des saisons précédentes, la presse parle de {{Citation|changement de dimension}} ou {{Citation|changement de catégorie}} pour le LOSC<ref>{{Lien web |url=https://www.lequipe.fr/Football/Actualites/Le-grand-stade-fait-deja-recette/270381 |site=lequipe.fr |titre=Le Grand Stade fait déjà recette|consulté le=12 août 2012}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url=https://www.lequipe.fr/Football/Actualites/Mavuba-j-y-crois/304424 |site=lequipe.fr |titre=Mavuba : « J'y crois »|consulté le=12 août 2012}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url=http://www.francefootball.fr/rechercher/#!/news/2012/07/17/082156_kalou-en-france-c-etait-lille-et-rien-d-autre.html |site=francefootball.fr |titre=Kalou : « En France, c'était Lille et rien d'autre »|consulté le=12 août 2012}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url=http://fr.fifa.com/worldfootball/clubfootball/news/newsid=1681617.html |site=fr.fifa.com |titre=Lille - Le Losc passe au stade supérieur|consulté le=16 août 2012}}.</ref>.


Le LOSC continue de se qualifier régulièrement pour les coupes continentales mais les parcours dans ces compétitions sont en deçà des ambitions du club. Les Lillois terminent à la dernière place de leur poule lors de la [[Ligue des champions de l'UEFA 2011-2012|Ligue des Champions 2011-2012]] et [[Ligue des champions de l'UEFA 2012-2013|2012-2013]], éliminé à chaque fois de toutes les compétitions européennes dès l'hiver<ref>{{Lien web |url=http://fr.uefa.com/uefachampionsleague/season=2013/matches/round=2000347/match=2009562/postmatch/report/index.html |site=fr.uefa.com |titre=Les coiffeurs lillois rasent gratis |consulté le=20 novembre 2012}}.</ref>. Le LOSC termine également dernier de son groupe lors de la [[Ligue Europa 2014-2015]], après une élimination en barrage de la Ligue des Champions par le [[Futebol Clube do Porto|FC Porto]] en début de saison. Lille est sorti dès le troisième tour préliminaire de la [[Ligue Europa 2016-2017]], battu par le [[FK Qabala]].
== Palmarès et records ==

Cette période est marquée par les parcours du club en [[Coupe de la Ligue française de football|coupe de la Ligue]]. Alors qu'il n'avait jamais atteint les demi-finales en 18 participations, le LOSC atteint ce stade de la compétition lors de saisons [[Coupe de la Ligue française de football 2012-2013|2012-2013]]<ref>{{Lien web |url=https://www.lequipe.fr/Football/Actualites/Lille-fait-front/330161 |site=lequipe.fr |titre=Lille fait front|consulté le=28 novembre 2012}}.</ref> et [[Coupe de la Ligue française de football 2014-2015|2014-2015]]<ref>{{Lien web |url=https://www.lequipe.fr/Football/Actualites/Le-psg-defendra-son-titre/533764 |site=lequipe.fr |titre=Le PSG défendra son titre|consulté le=7 février 2015}}.</ref> et se qualifie pour sa première finale lors de la saison [[Coupe de la Ligue française de football 2015-2016|2015-2016]]<ref>{{Lien web |url=https://www.lequipe.fr/Football/Actualites/Premiere-finale-de-coupe-de-la-ligue-pour-lille/628540 |site=lequipe.fr |titre=Première finale de Coupe de la Ligue pour Lille|consulté le=27 janvier 2016}}.</ref>, perdue contre le [[Paris Saint-Germain Football Club|Paris Saint-Germain]].

En championnat, deux qualifications européennes manquées et une seizième place ont respectivement raison de [[Rudi Garcia]], [[René Girard (football)|René Girard]] et [[Hervé Renard]]<ref>{{Lien web |url=https://www.lequipe.fr/Football/Actualites/Le-losc-se-separe-d-herve-renard/606988 |site=lequipe.fr |titre=Le LOSC se sépare d'Hervé Renard|consulté le=11 novembre 2015}}.</ref>. Renard est remplacé en {{date|novembre 2015}} par [[Frédéric Antonetti]]<ref>{{Lien web |url=https://www.lequipe.fr/Football/Actualites/Lille-frederic-antonetti-nomme-entraineur/610040 |site=lequipe.fr |titre=Frédéric Antonetti nommé entraîneur|consulté le=22 novembre 2015}}.</ref>. Après un début de saison 2016-2017 loin des ambitions initiales (une élimination précoce en Ligue Europa et une dix-neuvième place en championnat), le club met fin au contrat de [[Frédéric Antonetti]] et le remplace par son adjoint [[Patrick Collot]]<ref>{{Lien web |url=http://www.losc.fr/actualites-foot-lille/fin-de-la-collaboration-entre-le-losc-et-fr%C3%A9d%C3%A9ric-antonetti |site=losc.fr |titre=Fin de la collaboration entre la LOSC et Frédéric Antonetti|consulté le=22 novembre 2016}}.</ref>.

=== L'ère Lopez (2017-2020) ===
Après 15 ans en tant que président du LOSC, [[Michel Seydoux]] entre en négociations exclusives avec l'homme d'affaires [[Gérard Lopez (homme d'affaires)|Gérard Lopez]] en {{date|octobre 2016}} avant de signer un protocole d'accord en décembre de la même année<ref>{{Lien web |url=http://www.losc.fr/actualites-foot-lille/rachat-du-losc-le-protocole-d%E2%80%99accord-sign%C3%A9 |site=losc.fr |titre=Rachat du LOSC : le protocole d'accord signé|consulté le=24 décembre 2016}}.</ref>. La cession est finalement officialisée le {{date|26 janvier 2017}}, Gérard Lopez devient le nouveau président et le nouvel actionnaire majoritaire du club<ref>{{Lien web |url=http://www.losc.fr/actualites-foot-lille/g%C3%A9rard-lopez-officiellement-pr%C3%A9sident-du-losc |site=losc.fr |titre=Gérard Lopez officiellement président du LOSC |consulté le=13 janvier 2017}}.</ref>. Lors du dernier jour du [[Transfert (football)|mercato d'hiver]], la nouvelle direction officialise l'arrivée de sept recrues. Après trois défaites consécutives en championnat, l'entraîneur [[Patrick Collot]] est remplacé par [[Franck Passi]] jusqu'à la fin de la saison<ref>{{Lien web |url=https://www.losc.fr/actualites-foot-lille/franck-passi-nouvel-entra%C3%AEneur-du-losc |site=losc.fr |titre=Franck Passi, nouvel entraîneur du LOSC |consulté le=14 février 2017}}.</ref>. Le 17 février, le club annonce avoir trouvé un accord avec [[Marcelo Bielsa]] pour une collaboration de deux ans qui débutera le {{1er}} juillet<ref name="arrivee-bielsa">{{Lien web |url=http://www.losc.fr/actualites-foot-lille/accord-entre-le-losc-et-marcelo-bielsa |site=losc.fr |titre=Accord entre le LOSC et Marcelo Bielsa |consulté le=19 février 2017}}.</ref>. Passi remplit l'objectif fixé par la nouvelle direction, le maintien en Ligue 1 étant acquis après un succès contre le [[Montpellier Hérault Sport Club|Montpellier HSC]] lors de la {{35e|journée}}<ref>{{Lien web |url=http://www.lavoixdunord.fr/155555/article/2017-04-29/large-vainqueur-montpellier-lille-sait-maintenant-se-rendre-la-vie-plus-facile |site=.lavoixdunord.fr |titre=Large vainqueur à Montpellier, Lille sait maintenant se rendre la vie plus facile |consulté le=21 mai 2017}}.</ref>.

[[Marc Ingla]], le directeur général du club, définit le projet ''LOSC Unlimited'' par un football spectaculaire avec des jeunes talents détectés par [[Luis Campos (football)|Luis Campos]] puis encadrés par Marcelo Bielsa. L'objectif annoncé est de terminer dans les cinq premiers du championnat à la fin de la première saison puis d'atteindre le podium les années suivantes<ref>{{Lien web |url=https://www.losc.fr/actualites-foot-lille/le-projet-losc-unlimited-pr%C3%A9sent%C3%A9-aux-m%C3%A9dias |site= losc.fr |titre=Le projet LOSC Unlimited présenté aux médias|consulté le=17 mai 2017}}.</ref>. Le premier mercato d'été sous la présidence de Lopez est mouvementé avec l'arrivée de nombreux jeunes joueurs dont le transfert de [[Thiago Maia]] qui est à l'époque [[#Transferts les plus coûteux|le plus cher l'histoire du club]]<ref>{{Lien web |url=https://www.francefootball.fr/news/Mercato-quatre-choses-a-savoir-sur-thiago-maia-la-derniere-recrue-de-lille-achetee-a-santos/820827 |site=francefootball.fr |titre=Mercato : quatre choses à savoir sur Thiago Maia, la dernière recrue de Lille achetée à Santos|consulté le=25 juillet 2017}}.</ref>. Ce renouvellement profond de l'effectif pousse des joueurs clés vers la sortie comme le capitaine [[Rio Mavuba]], [[Marko Baša]], [[Vincent Enyeama]] ou le buteur [[Nicolas de Préville]]<ref>{{Lien web |titre=Le loft du LOSC |url=http://www.sofoot.com/le-loft-du-losc-445044.html |site=sofoot.com |consulté le=3 juillet 2017}}.</ref>.
[[Fichier:Christophe Galtier 2015.jpg|150px|thumb|Arrivé dans un club en position de relégable, [[Christophe Galtier]] qualifie le LOSC en Ligue des champions la saison suivante puis offre le titre de champion en 2021.]]

La [[Saison 2017-2018 du LOSC Lille|saison 2017-2018]] est compliquée sur le plan sportif. Le club écarte Marcelo Bielsa alors que le LOSC pointe à l'avant-dernière place du championnat<ref>{{Lien web |url=https://www.losc.fr/actualites-foot-lille/%E2%80%8Bmarcelo-bielsa-suspendu-momentan%C3%A9ment-de-ses-fonctions |site= losc.fr |titre=Marcelo Bielsa suspendu momentanément de ses fonctions|consulté le=22 novembre 2017}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url=https://www.lequipe.fr/Football/Actualites/Le-contrat-entre-marcelo-bielsa-et-le-losc-officiellement-rompu/859714 |site= lequipe.fr |titre=Le contrat entre Marcelo Bielsa et le Losc officiellement rompu|consulté le=15 décembre 2017}}.</ref>. Pour le remplacer, une cellule technique est mise en place jusqu'à l'arrivée de [[Christophe Galtier]] fin décembre<ref>{{Lien web |titre=Une cellule technique provisoirement aux commandes de l'effectif professionnel |url=https://www.losc.fr/actualites-foot-lille/une-cellule-technique-provisoirement-aux-commandes-de-l%E2%80%99effectif-professionnel |site=losc.fr |consulté le=23 novembre 2017}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url=http://www.losc.fr/actualites-foot-lille/christophe-galtier-bon-retour-%C3%A0-la-maison |site= losc.fr |titre=Christophe Galtier, bon retour à la maison !|consulté le=3 février 2018}}.</ref>. Cette saison est également marquée par plusieurs événements extra-sportifs : une barrière effondrée lors de la rencontre à Amiens, une interdiction de recrutement et une relégation à titre conservatoire prononcées par la [[Direction nationale du contrôle de gestion|DNCG]] ainsi qu'un envahissement de terrain au coup de sifflet final contre Montpellier<ref>{{Lien web |url=https://www.lequipe.fr/Football/Actualites/Sur-le-terrain-et-en-dehors-une-saison-noire-pour-lille/883205 |site=lequipe.fr |titre=Sur le terrain et en dehors, une saison noire pour Lille|consulté le=11 mars 2018}}.</ref>. Finalement, le club obtient son maintien sportivement dans l'élite lors de l'avant-dernière journée de championnat<ref>{{Lien web |url=http://www.lfp.fr/ligue1/article/le-maintien-pour-le-losc.htm |site=lfp.fr |titre=Le maintien pour le LOSC !|consulté le=12 mai 2018}}.</ref>. La DNCG lève l'interdiction de recrutement mais surveille la masse salariale et les transferts du club<ref>{{Lien web |url=http://www.lfp.fr/corporate/article/dncg-releve-de-decisions-du-05-juin-2018.htm |site=lfp.fr |titre=DNCG : Relevé de décisions du 05 juin 2018|consulté le=5 juin 2018}}.</ref>.

La [[Saison 2018-2019 du LOSC Lille|saison 2018-2019]], fonctionne bien mieux. Porté par le trio [[Jonathan Bamba|Bamba]]-[[Jonathan Ikoné|Ikoné]]-[[Nicolas Pépé|Pépé]], surnommé la ''BIP-BIP'', et par l'expérimenté [[José Fonte]] qui apporte de la stabilité à la défense lilloise, le LOSC termine à la deuxième place du championnat et retrouve la [[Ligue des champions de l'UEFA|Ligue des champions]], sept ans après sa dernière participation<ref>{{Lien web |url=https://www.eurosport.fr/football/ligue-1/2018-2019/la-bip-bip-envoie-officiellement-lille-en-ligue-des-champions_sto7279351/story.shtml |site= eurosport.fr |titre=
La "BIP BIP" envoie officiellement Lille en Ligue des champions|consulté le=19 mai 2019}}.</ref>. Le LOSC s'offre même le luxe de battre le champion [[Paris Saint-Germain]] 5 à 1 au [[Stade Pierre Mauroy]] à la {{32e}} journée<ref>{{Lien web |url=https://www.lfp.fr/ligue1/feuille_match/84922/infos |site= lfp.fr |titre=Feuille de match LOSC - Paris Saint-Germain|consulté le=28 avril 2019}}.</ref>. Lors des [[Trophées UNFP du football|Trophées UNFP]], Galtier est élu meilleur entraîneur de la saison, [[Mike Maignan]] reçoit le trophée de meilleur gardien et [[Loïc Rémy]] reçoit le trophée du plus beau but de la Ligue 1.

Le projet du LOSC semble alors enfin stabilisé et la direction du club, désormais très soudée (Lopez-Ingla-Campos-Galtier), annonce une enveloppe d'environ 60 millions d'euros pour se renforcer durant le mercato. Lors de l'été 2019, les Dogues réalisent trois de leurs quatre transferts les plus chers de leur histoire avec en tête d'affiche le [[Golden Boy (football)|Golden Boy]] 2016, [[Renato Sanches]], en provenance du [[Bayern Munich]], l'international turc [[Yusuf Yazıcı]] et [[Victor Osimhen]], tout en conservant des éléments importants malgré le départ de [[Nicolas Pépé]] vers [[Arsenal Football Club|Arsenal]] pour 80 millions d'euros. Lors du mercato estival 2020, Lille réalise son plus gros transfert en accueillant le jeune canadien [[Jonathan David]] du club belge de [[La Gantoise]] pour une somme de 27 millions d’euros hors bonus.

Si le début de la [[Saison 2020-2021 du LOSC Lille|saison 2020-2021]] est plus que satisfaisant avec une place de leader à la {{15e|journée}} de championnat et une qualification pour les {{16e}} de finale de la [[Ligue Europa]], des tensions apparaissent en coulisses entre Ingla et Campos à l'automne conduisant au départ du recruteur portugais puis à la démission du dirigeant espagnol<ref>{{Lien web |url=https://rmcsport.bfmtv.com/football/losc-au-coeur-d-une-guerre-avec-campos-ingla-a-presente-sa-demission-2007872.html |site= rmcsport.bfmtv.com |titre=LOSC : au cœur d'une guerre avec Campos, Ingla a présenté sa démission|consulté le=18 décembre 2020}}.</ref>.

=== Arrivée de Merlyn Partners et quatrième sacre (2020-) ===

En décembre 2020, c'est au tour de [[Gérard Lopez (homme d'affaires)|Gérard Lopez]] de quitter le LOSC. En raison d'une dette élevée vis-à-vis d'[[Elliott Management]] (plus de 120 millions d'euros), il est contraint de céder le club lillois à la société Callisto Sporting SARL, filiale du fonds d'investissement luxembourgeois Merlyn Partners<ref>{{Lien web |url=https://www.francetvinfo.fr/sports/foot/ligue-1/lille-leader-aux-finances-fragiles-les-raisons-d-un-probable-changement-de-direction_4439811.html|site=francetvinfo.fr|titre=Lille, leader aux finances fragiles, les raisons d'un probable changement de direction|consulté le=27 mai 2021}}.</ref>. [[Olivier Létang]] devient le nouveau président du club. [[Christophe Galtier]] reste néanmoins entraîneur<ref>{{Lien web |url=https://www.lequipe.fr/Football/Actualites/Le-losc-vendu-olivier-letang-nouveau-president/1207236 |site= léquipe.fr|titre=Le LOSC vendu, Olivier Létang nouveau président|consulté le=18 décembre 2020}}.</ref>.

Malgré le changement de direction, les résultats continuent d'être au rendez-vous. Le club est leader du championnat de la {{22e}} à la {{29e}} journée du championnat et ne perd sa place que le temps d'une journée avant de reprendre la tête à la suite d'une victoire sur la pelouse du champion en titre, le [[Paris Saint-Germain Football Club|Paris Saint-Germain]] (0-1). Portés par leur attaquant [[Burak Yılmaz]], les ''Dogues'' renversent [[Olympique lyonnais|Lyon]] (2-3) et remportent le derby face à [[Racing Club de Lens|Lens]] (0-3). Finalement, le LOSC est sacré [[Championnat de France de football|champion]] de France pour la quatrième fois de son histoire lors de la dernière journée grâce à une victoire à [[Angers Sporting Club de l'Ouest|Angers]] (1-2)<ref>{{Lien web |url=https://www.losc.fr/node/103856 |site= losc.fr |titre=Le LOSC est champion de France !|consulté le=23 mai 2021}}.</ref>. Deux jours après le titre, [[Christophe Galtier]] annonce son départ du club<ref>{{Lien web |url=https://www.lequipe.fr/Football/Article/Christophe-galtier-c-est-le-moment-de-quitter-lille/1255864 |site= lequipe.fr |titre=Christophe Galtier : « C'est le moment de quitter Lille »|consulté le=25 mai 2021}}</ref>. Il sera transféré à l'[[OGC Nice]] durant l'été pour une somme d'environ 4 millions d'euros<ref>{{Lien web|url=https://www.footmercato.net/a4939535952186978755-ogc-nice-le-montant-paye-pour-christophe-galtier-devoile|site= footmercato.net|titre=OGC Nice : le montant payé pour Christophe Galtier dévoilé|consulté le=2 août 2021}}</ref>.

Pour pallier ce départ, [[Olivier Létang]] choisit [[Jocelyn Gourvennec]] comme nouvel entraîneur<ref>[https://www.ouest-france.fr/sport/football/lille-osc/ligue-1-jocelyn-gourvennec-nomme-entraineur-de-lille-bdbdcae6-ddc1-11eb-a914-09f28ade4574 « Ligue 1. Jocelyn Gourvennec est le nouvel entraîneur de Lille »]</ref>, le {{date|5 juillet 2021}}. Ce choix surprend et déçoit certains supporters, le technicien breton restait sur deux années d'inactivité après une relégation connue en 2019 avec [[En Avant de Guingamp|Guingamp]]<ref>[https://www.lavoixdunord.fr/1040808/article/2021-07-05/jocelyn-gourvennec-au-losc-des-supporters-mecontents-une-petition-lancee « Jocelyn Gourvennec au LOSC : des supporters « en plein cauchemar »]</ref>.

Le {{date|1 août 2021}}, le LOSC remporte le premier [[Trophée des champions (football)|Trophée des champions]] de son histoire en battant le [[Paris Saint-Germain Football Club|Paris Saint-Germain]] (1-0)<ref>{{Lien web |langue=en |titre=France Trophee des Champions Soccer Live Scores - All Results |url=http://latestscore.net/soccer/france/trophee-des-champions/results/all/ |site=latestscore.net |consulté le=2022-01-05}}</ref> au [[stade Bloomfield]] de [[Tel Aviv-Jaffa|Tel Aviv]], en [[Israël]]<ref>{{Lien web |url=https://www.eurosport.fr/football/trophee-des-champions/2021-2022/trophee-des-champions-le-losc-s-impose-face-au-psg-grace-a-xeka_sto8465060/story.shtml|site= eurosport.fr|titre=Trophée des champions : le LOSC s'impose face au PSG grâce à Xeka|consulté le=2 août 2021}}</ref>.

Le 8 décembre 2021, pour le compte de la dernière journée de la phase de groupes de la [[Ligue des champions de l'UEFA 2021-2022|Ligue des champions]], Lille bat le [[VfL Wolfsburg]] en Allemagne installant donc les ''Dogues'' définitivement à la première place de leur groupe et les envoyant en huitièmes de finale de la compétition pour la seconde fois de leur histoire<ref>{{Lien web |url=https://www.lavoixdunord.fr/1110996/article/2021-12-08/ligue-des-champions-lille-joue-sa-qualification-wolfsbourg-suivez-notre-direct|site= lavoixdunord.fr|titre=Vainqueurs à Wolfsbourg, les Lillois verront les huitièmes de finale de la Ligue des champions|consulté le=22 décembre 2021}}</ref>. Dixième au classement final, Gourvennec est démis de ses fonctions le 16 juin 2022, il est remplacé le 29 juin 2022 par [[Paulo Fonseca]]<ref>{{Lien web |url=https://www.losc.fr/node/110284|site= losc.fr|titre=Le LOSC a choisi Paulo Fonseca comme nouvel entraîneur|consulté le=29 juin 2022}}</ref>. Faute de qualification en Coupe d’Europe, le club doit se séparer de plusieurs de ses cadres et acteurs majeurs du titre de 2021. Malgré une cinglante défaite lors de la troisième journée face au PSG (7-1), l’équipe lilloise est à la lutte toute la saison pour intégrer les places européennes. Le 3 juin 2022, à l’issue d’un match nul face à Troyes, déjà relégué, le LOSC, cinquième au classement final, se qualifie pour les barrages de l’[[Ligue Europa Conférence|UEFA Conférence League]], une première dans son histoire. Il s'agit, au {{s-|XXI}}, de la quatorzième présence du club dans le top 5 de Ligue 1<ref>{{Lien web |titre=Le LOSC dans le top 5 ? La {{14e}} fois en 22 ans {{!}} LOSC |url=https://www.losc.fr/actualites/2023-06-05/le-losc-dans-le-top-5-la-14eme-fois-en-22-ans#:~:text=Le%20LOSC%20termine%20dans%20le,14e%20fois%20au%20XXIe%20si%C3%A8cle. |site=www.losc.fr |consulté le=2023-06-11}}</ref>. Le club nordiste atteint les quarts de finale de cette compétition, éliminé aux tirs au but par [[Aston Villa Football Club|Aston Villa]], alors que les Dogues étaient qualifiés jusqu'à la {{87e}} minute<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |prénom=Alexis |nom=Rose |titre=ECL : Emiliano Martinez écoeure le LOSC, Aston Villa par la petite porte |url=https://www.foot01.com/equipe/lille/ecl-emiliano-martinez-ecoeure-le-losc-aston-villa-par-la-petite-porte-436474 |site=foot01.com |date=2024-04-18 |consulté le=2024-04-18}}</ref>.

== Résultats sportifs ==
=== Palmarès ===
=== Palmarès ===
Le palmarès du LOSC compte trois titres de [[Championnat de France de football|champion de France]] et six [[Coupe de France de football|coupes de France]]. Lille réalise son premier doublé coupe-championnat lors de la saison 1945-1946, deuxième saison d'existence du club, et rate à plusieurs reprises d'autres doublés durant la décennie d'après-guerre, tantôt dauphin en championnat tantôt finaliste en coupe. Suite à ces dix années de succès, le palmarès de l'équipe professionnelle ne s'est plus résumé qu'à des titres de champion de deuxième division et une victoire en [[coupe Intertoto]] lors de l'été [[coupe Intertoto 2004|2004]] jusqu'à son second doublé [[Coupe de France de football 2010-2011|coupe de France]] et [[Championnat de France de football 2010-2011|champion de France en 2011]].
Le palmarès du LOSC compte quatre titres de [[Championnat de France de football|champion de France]], six [[Coupe de France de football|coupes de France]] et un [[Trophée des champions (football)|trophée des champions]]. Lille réalise son premier doublé [[Championnat de France de football 1945-1946|championnat de France]] - [[Coupe de France de football 1945-1946|coupe de France]] lors de la saison 1945-1946, deuxième saison d'existence du club, et rate à plusieurs reprises d'autres doublés durant la décennie d'après-guerre, tantôt dauphin en championnat tantôt finaliste en coupe. À la suite de ces dix années de succès, le palmarès de l'équipe professionnelle ne s'est plus résumé qu'à des titres de champion de deuxième division et une victoire en [[coupe Intertoto]] lors de l'été [[coupe Intertoto 2004|2004]] jusqu'à son deuxième doublé [[Coupe de France de football 2010-2011|coupe de France]] et [[Championnat de France de football 2010-2011|championnat de France en 2011]]. Le LOSC connaît dix nouvelles années sans trophée, malgré une finale de [[Coupe de la Ligue française de football|Coupe de la Ligue]] en 2016 et une deuxième place en [[Championnat de France de football 2018-2019|championnat]] en 2019.
Le club renoue avec le succès en remportant le [[Championnat de France de football 2020-2021|championnat en 2021]] et le [[Trophée des champions (football)|trophée des champions]] la même année.


Par ailleurs, le club a remporté plusieurs tournois saisonniers dont quatre fois le tournoi international de la [[Lille Métropole Communauté urbaine|communauté urbaine de Lille]] ([[1980 en football|1980]], [[1981 en football|1981]], [[1983 en football|1983]] et [[1987 en football|1987]]<ref>{{en}} {{Référence web
Par ailleurs, le club a remporté plusieurs tournois saisonniers dont le tournoi international de la [[Métropole européenne de Lille|communauté urbaine de Lille]] à quatre reprises (1980, 1981, 1983 et 1987<ref>{{Lien web|langue=en
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|titre=Tournoi de la Communauté Urbaine de Lille
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|consulté le=17 avril 2011
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}}</ref>), le tournoi international de [[Martigues]] en [[1988 en football|1988]], l'édition [[1992 en football|1992]] du challenge Émile-Olivier en s'imposant contre le [[Racing Club de Lens|RC Lens]]<ref>{{en}} {{Référence web
}}.</ref>), le tournoi international de [[Martigues]] en 1988, l'édition 1992 du challenge Émile-Olivier en s'imposant contre le [[Racing Club de Lens|RC Lens]]<ref>{{Lien web|langue=en
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|consulté le=6 septembre 2011}}</ref>, le trophée [[Boudewijn Braem|Boudewijn-Braem]] en 2010 arraché aux tirs au but contre le [[KV Courtrai]] ainsi que l'Algarve Cup remporté en 2018. Par ailleurs, le club lillois termine premier de son groupe lors de la [[Coupe Intertoto 1967]]<ref>{{Lien web|langue=en
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}}</ref> et le trophée [[Boudewijn Braem|Boudewijn-Braem]] en [[2010 en football|2010]] arraché aux tirs aux buts contre le [[KV Courtrai]]<ref>{{Référence web
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|+ '''Palmarès du LOSC Lille Métropole'''
|+ '''Palmarès du LOSC Lille en compétitions officielles'''
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'''Compétitions actuelles'''
* [[Championnat de France de football|Championnat de France]] (3)<ref name="palma">{{Référence web|url=http://www.lfp.fr/club/losc-lille-metropole#onglet=historique | site=[http://www.lfp.fr lfp.fr] |titre=Historique du LOSC|auteur=[[Ligue de football professionnel|LFP]]|consulté le=25 janvier 2011}}</ref>
* '''[[Championnat de France de football|Championnat de France]]''' '''(4)'''<ref name="palma">{{Lien web|url=http://www.lfp.fr/club/losc#bloc_palmares | site=lfp.fr |titre=Palmarès du LOSC|auteur=[[Ligue de football professionnel (France)|LFP]]|consulté le=22 mai 2013}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr |prénom=Olivier |nom=HENNION |titre=Les supporters du LOSC se mobilisent pour offrir un titre de plus à leur club! |url=https://www.lavoixdunord.fr/1329338/article/2023-05-19/les-supporters-du-losc-se-mobilisent-pour-offrir-un-titre-de-plus-leur-club |site=La Voix du Nord |date=2023-05-19 |consulté le=2024-01-22}}</ref>
** Champion : [[Championnat de France de football 1945-1946|1946]], [[Championnat de France de football 1953-1954|1954]] et [[Championnat de France de football 2010-2011|2011]].
** Vice-champion : [[Championnat de France de football 1947-1948|1948]], [[Championnat de France de football 1948-1949|1949]], [[Championnat de France de football 1949-1950|1950]], [[Championnat de France de football 1950-1951|1951]] et [[Championnat de France de football 2004-2005|2005]].
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* [[Coupe de France de football|Coupe de France]] (6)<ref name="palma"/>
** Vainqueur : [[Coupe de France de football 1945-1946|1946]], [[Coupe de France de football 1946-1947|1947]], [[Coupe de France de football 1947-1948|1948]], [[Coupe de France de football 1952-1953|1953]], [[Coupe de France de football 1954-1955|1955]] et [[Coupe de France de football 2010-2011|2011]].
** {{3e}} : [[Championnat de France de football 1951-1952|1952]], [[Championnat de France de football 2000-2001|2001]], [[Championnat de France de football 2005-2006|2006]], [[Championnat de France de football 2011-2012|2012]] et [[Championnat de France de football 2013-2014|2014]]
** Finaliste : [[Coupe de France de football 1944-1945|1945]] et [[Coupe de France de football 1948-1949|1949]].
* '''[[Coupe de France de football|Coupe de France]] (6)<ref name="palma" />'''
** Vainqueur : [[Coupe de France de football 1945-1946|1946]], [[Coupe de France de football 1946-1947|1947]], [[Coupe de France de football 1947-1948|1948]], [[Coupe de France de football 1952-1953|1953]], [[Coupe de France de football 1954-1955|1955]] et [[Coupe de France de football 2010-2011|2011]]
* [[Championnat de France de football de Ligue 2|Championnat de France D2]] (4)<ref name="palma"/>
** Champion : [[Championnat de France de football D2 1963-1964|1964]], [[Championnat de France de football D2 1973-1974|1974]], [[Championnat de France de football D2 1977-1978|1978]] et [[Championnat de France de football D2 1999-2000|2000]].
** Finaliste : [[Coupe de France de football 1944-1945|1945]] et [[Coupe de France de football 1948-1949|1949]]
* [[Trophée des champions (football)|'''Trophée des champions''']] '''(1)'''
** Vainqueur de groupe : [[Championnat de France de football D2 1970-1971|1971]].
** Vainqueur : [[Trophée des champions 2021|2021]]
* [[Coupe de la Ligue française de football|Coupe de la Ligue]]<ref>{{Référence web| url=http://www.lfp.fr/coupeLigue/bilanClubs/detail/66| titre=Bilan des clubs en Coupe de la Ligue - LOSC Lille Métropole| site=[http://www.lfp.fr lfp.fr]| consulté le=2 février 2011}}</ref>
** Finaliste : [[Challenge des champions 1955|1955]] et [[Trophée des champions 2011|2011]]
** Meilleure performance : quart de finaliste en [[Coupe de la Ligue française de football 2002-2003|2003]], [[Coupe de la Ligue française de football 2009-2010|2010]] et [[Coupe de la Ligue française de football 2010-2011|2011]].
*'''[[Championnat de France de football D2|Championnat de France D2]] (4)<ref name="palma" />'''
* [[Trophée des champions|Challenge/Trophée des champions]]
** '''Champion''' : [[Championnat de France de football D2 1963-1964|1964]], [[Championnat de France de football D2 1973-1974|1974]], [[Championnat de France de football D2 1977-1978|1978]] et [[Championnat de France de football D2 1999-2000|2000]]
** Finaliste : [[Challenge des champions 1955|1955]].
** {{3e}} : [[Championnat de France de football D2 1956-1957|1957]], [[Championnat de France de football D2 1970-1971|1971]]
** Vainqueur de groupe : [[Championnat de France de football D2 1970-1971|1971]]


'''Compétitions disparues'''
;Anciennes compétitions
* [[Coupe de la Ligue française de football|'''Coupe de la Ligue''']]
* [[Coupe Charles Drago]]
** Finaliste : [[1954 en football|1954]] et [[1956 en football|1956]].
** Finaliste : [[Coupe de la Ligue française de football|2016]]
*'''[[Coupe Charles Drago]]'''
** Finaliste : 1954 et 1956


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'''Compétitions actuelles'''
* [[Ligue des champions de l'UEFA|Ligue des champions]]
** Meilleure performance : huitième de finaliste en [[Ligue des champions de l'UEFA 2006-2007|2007]].
* [[Ligue des champions de l'UEFA|'''Ligue des Champions''']]
** Meilleure performance : huitième de finaliste en [[Ligue des champions de l'UEFA 2006-2007|2007]] et [[Ligue des champions de l'UEFA 2021-2022|2022]]
* [[Coupe UEFA|Coupe UEFA / Ligue Europa]]
** Meilleure performance : huitième de finaliste en [[Coupe UEFA 2001-2002|2002]], [[Coupe UEFA 2004-2005|2005]], [[Coupe UEFA 2005-2006|2006]] et [[Ligue Europa 2009-2010|2010]].
* [[Ligue Europa|'''Coupe UEFA / Ligue Europa''']]
** Meilleure performance : huitième de finaliste en [[Coupe UEFA 2001-2002|2002]], [[Coupe UEFA 2004-2005|2005]], [[Coupe UEFA 2005-2006|2006]] et [[Ligue Europa 2009-2010|2010]]
* '''[[Ligue Europa Conférence]]'''
** Meilleure performance : quart de finaliste en [[Ligue Europa Conférence 2023-2024|2024]]


'''Compétitions disparues'''
;Anciennes compétitions
* [[Coupe Intertoto]] (1)<ref name="palma"/>
* '''[[Coupe Intertoto]] (1)<ref name="palma" />'''
** Vainqueur : [[Coupe Intertoto 2004|2004]]
** Vainqueur : [[Coupe Intertoto 2004|2004]]
** Finaliste : [[Coupe Intertoto 2002|2002]]
** Finaliste : [[Coupe Intertoto 2002|2002]]
* [[Coupe Latine de football|Coupe Latine]]<ref name="latin"/>
* '''[[Coupe Latine de football|Coupe Latine]]'''
** Finaliste : [[Coupe Latine de football 1951|1951]]
** Finaliste : [[Coupe Latine de football 1951|1951]]
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=== Bilan sportif ===
=== Bilan sportif ===
{{article détaillé|Bilan saison par saison du LOSC Lille Métropole|Historique du parcours européen du LOSC Lille Métropole}}
{{article détaillé|Bilan saison par saison du LOSC Lille{{!}}Bilan saison par saison|Historique du parcours européen du LOSC Lille{{!}}Parcours européen|Historique du LOSC Lille en Coupe de France{{!}}Historique du LOSC en coupe de France|Historique du LOSC Lille en Coupe de la Ligue{{!}}en coupe de la Ligue}}
À l'issue de la saison 2009-2010, le LOSC totalise 50 participations au championnat de France de première division, connu depuis 2002 sous le nom de Ligue 1, et 14 participations au championnat de deuxième division nationale. Ainsi, le club lillois se place en début de la saison 2010-2011 au 12{{e}} rang au classement général de première division, établi par la [[Ligue de football professionnel]]<ref>{{Référence web
À l'issue de la saison 2023-2024, le LOSC totalise 64 participations au championnat de France de première division, connu depuis 2002 sous le nom de Ligue 1, et 14 participations au championnat de deuxième division nationale. Ainsi, le club lillois se place au {{6e|rang}} au classement général de première division, depuis sa création en [[Championnat de France de football|1932-1933]]<ref>{{Lien web |titre=deux-zero.com - Ligue 1 - Bilan général des clubs |url=https://www.deux-zero.com/ligue-1/bilan/equipe/0/init/1932-1933/fin/2023-2024/critere/4 |site=www.deux-zero.com |consulté le=2024-04-23}}</ref>.
|url=http://www.lfp.fr/ligue1/bilanClubs
|titre=Classement de Ligue 1 toutes saisons confondues
|site=[http://www.lfp.fr lfp.fr]
|consulté le=24 février 2011
}}</ref>.
{| border="bold" class="wikitable centre" style="font-size:95%; text-align: center;"
{| border="bold" class="wikitable centre" style="font-size:95%; text-align: center;"
|+ Bilan par compétition nationale <!-- MAJ A L'ISSUE DE LA SAISON 2023-24 --> <!-- MISE A JOUR SEULEMENT APRES LA FIN DU CHAMPIONNAT -->
|+ Bilan par championnat
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|-{{ligne grise}}
|- {{ligne grise}}
|Division 2 ([[1956 en football|1955]]-[[2000 en football|2000]]) || 14 || 4 || 508 || 256 || 129 || 123 || 879 || 555 || +324
|[[Championnat de France de football de Ligue 2|Division 2 / Ligue 2]] || 14 || 4 || 508 || 256 || 129 || 123 || 879 || 555 || +324
|-
|-
|Division 3 ([[1969 en football|1969]]-[[1970 en football|1970]]) || 1 || 0 || 28 || 9 || 6 || 13 || 40 || 47 || -7
|[[Championnat de France amateur de football (1935-1971)|Division Nationale]] || 1 || 0 || 28 || 9 || 6 || 13 || 40 || 47 || -7
|-{{ligne grise}}
|- {{ligne grise}}
|Championnat de guerre ([[Championnat de France de football 1944-1945|1944-1945]]) || 1 || 0 || 22 || 14 || 0 || 8 || 69 || 37 || +32
|[[Championnat de France de football#Championnats de guerre (1939-1945)|Championnat de guerre]] || 1 || 0 || 22 || 14 || 0 || 8 || 69 || 37 || +32
|-
|[[Coupe de France de football|Coupe de France]] || 80 || 6 || 289 || 178 || 37 || 75 || 575 || 289 || +286
|- {{ligne grise}}
|[[Coupe de la Ligue française de football|Coupe de la Ligue]] || 26 || Finaliste || 48 || 17 || 11 || 20 || 64 || 56 || +8
|-
|[[Trophée des champions (football)|Trophée des champions]] || 3 || 1 || 3 || 1 || 0 || 2 || 6 || 12 || -6
|}
|}


Sur le plan européen, le Lille OSC apparaît en avril 2011 à la 50{{ème}} place (et cinquième club français) du classement du [[coefficient UEFA]]<ref>{{Référence web
Sur le plan européen, le LOSC Lille apparaît en {{date|mai 2018}} à la {{116e|place}} (et huitième club français) du classement du [[Coefficient UEFA (masculin)|coefficient UEFA]]<ref>{{Lien web
|url=http://fr.uefa.com/memberassociations/uefarankings/club/index.html
|url=http://fr.uefa.com/memberassociations/uefarankings/club/index.html
|titre=Coefficients des clubs 2010/11
|titre=Coefficients des clubs
|site=[http://fr.uefa.com fr.uefa.com]
|site=fr.uefa.com
|consulté le=17 avril 2011
|consulté le=17 avril 2011
}}</ref>. Calculé d'après les performances des clubs dans les compétitions européennes lors des cinq dernières saisons, ce dernier est utilisé lors des tirages au sort des compétitions organisées par l'[[union des associations européennes de football]]. L'''[[International Federation of Football History & Statistics|{{lang|en|International Federation of Football History & Statistics}}]]'' établit par ailleurs un classement des meilleurs clubs mondiaux basé sur une étude statistique des résultats enregistrés. Le LOSC Lille Métropole apparaît à la 49{{e}} position, et cinquième club français, pour la décennie 2001-2010<ref>{{Référence web
}}.</ref>. Calculé d'après les performances des clubs dans les compétitions européennes lors des cinq dernières saisons, ce dernier est utilisé lors des tirages au sort des compétitions organisées par l'[[union des associations européennes de football]]. L'''[[International Federation of Football History & Statistics|{{lang|en|International Federation of Football History & Statistics}}]]'' établit par ailleurs un classement des meilleurs clubs mondiaux basé sur une étude statistique des résultats enregistrés. Le LOSC apparaît à la {{49e|position}}, et cinquième club français, pour la décennie 2001-2010<ref>{{Lien web
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|titre=Classement Mondial des Clubs du 21e Siècle (2001-2010)
|titre=Classement Mondial des Clubs du {{21e}} Siècle (2001-2010)
|site=[http://www.iffhs.de iffhs.de]
|site=iffhs.de
|consulté le=6 mai 2011
|consulté le=6 mai 2011
}}.</ref>. Dans un classement établi par la ''[[Rec.Sport.Soccer Statistics Foundation|{{lang|en|Rec.Sport.Soccer Statistics Foundation}}]]'' selon les rencontres européennes de clubs depuis 1955, le LOSC est à la {{132e|place}} et le neuvième club français du tableau à l'issue de la saison 2017-2018<ref>{{Lien web|langue=en
}}</ref>.
|url=http://foot.faugeras.net/data/uefaallt.html
|titre=European Clubs Ranking The all-time table (from 1955/56)
|site=foot.faugeras.net
|date=21 mai 2017}}.</ref>.
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|-
|Ligue des champions ([[2001 en football|2001]]-[[2007 en football|2007]]) || 3 || Huitième de finale || 24 || 7 || 9 || 8 || 22 || 17 || +5
|[[Ligue des champions de l'UEFA|Ligue des Champions]] || 8 || Huitième de finale || 56 || 14 || 16 || 26 || 49 || 63 || -14
|-{{ligne grise}}
|- {{ligne grise}}
|Coupe UEFA/Ligue Europa ([[2001 en football|2001]]-[[2011 en football|2011]]) || 5<ref group="Note">Sur les cinq participations à cette compétition, une est obtenue par la victoire en coupe Intertoto, deux par un repêchage depuis la Ligue des Champions et deux sont dues à une qualification directe obtenue en championnat.</ref>|| Huitième de finale || 42 || 21 || 12 || 9 || 61 || 39 || +22
|[[Ligue Europa|Coupe UEFA / Ligue Europa]] || 8<ref group=alpha>Sur les huit participations à cette compétition, une est obtenue par la victoire en coupe Intertoto, trois par un repêchage depuis la Ligue des Champions et quatre sont dues à une qualification directe obtenue en championnat.</ref>|| Huitième de finale || 58 || 24 || 19 || 15 || 81 || 62 || +19
|-
|-
|Coupe Intertoto ([[2002 en football|2002]]-[[2004 en football|2004]]) || 2 || Vainqueur (1) || 12 || 7 || 4 || 1 || 17 || 7 || +10
|[[Ligue Europa Conférence]] || 1 || Quart de finale || 12 || 7 || 4 || 1 || 20 || 8 || +12
|-{{ligne grise}}
|Coupe Latine ([[1951 en football|1951]]) || 1 || Finaliste || 3 || 1 || 1 || 1 || 7 || 10 || -3
|-
|-
|Coupe de France ([[1944 en football|1944]]-[[2011 en football|2011]]) || 67 || Vainqueur (6) || 249 || 151 || 33 || 65 || 483 || 245 || +238
|[[Coupe Intertoto]] || 2 || Vainqueur (1) || 12 || 7 || 4 || 1 || 17 || 7 || +10
|-{{ligne grise}}
|- {{ligne grise}}
|Coupe de la Ligue ([[1994 en football|1994]]-[[2011 en football|2011]]) || 17 || Quart de finale || 54 || 27 || 10 || 17 || 33 || 36 || -3
|[[Coupe Latine de football|Coupe Latine]] || 1 || Finaliste || 3 || 1 || 1 || 1 || 7 || 10 || -3
|}
|}


=== Records ===
=== Records ===


La plus large victoire du LOSC en championnat date du {{date sport|8|12|1957|en football}} : pour la 16{{e}} journée de première division, Lille écrase à domicile l'[[Association sportive de Béziers (football)|AS Béziers]] 10-1. À l'extérieur, le record de la plus large victoire est établi sur le terrain du [[RC Strasbourg]] le {{date sport|26|9|1948|en football}} : le club lillois bat le club alsacien 0-6. Le record de la plus lourde défaite à domicile est établi contre le [[RC Paris]] : les Franciliens terrassent le LOSC 1-6 le {{date sport|27|8|1958|en football}}. Hors de ses bases, le record de la plus large défaite date du {{date sport|18|9|1955|en football}} : le LOSC craque contre l'[[OGC Nice]] et s'incline 7-1<ref>{{Référence web
La plus large victoire du LOSC en championnat date du {{date|8|12|1957|en football}} : pour la {{16e|journée}} de première division, Lille écrase à domicile l'[[Association sportive de Béziers (football)|AS Béziers]] 10-1. À l'extérieur, le record de la plus large victoire est établi sur le terrain du [[Racing Club de Strasbourg Alsace|RC Strasbourg]] le {{date|26|9|1948|en football}} : le club lillois bat le club alsacien 0-6. Le record de la plus lourde défaite à domicile est établi contre le [[Paris Saint-Germain]] : le club parisien terrasse le LOSC 1-7 le {{date|21|8|2022|en football}}. Hors de ses bases, le record de la plus large défaite date du {{date|14 mai 1970}} : en [[Championnat de France amateur de football (1935-1971)|Division Nationale]], le LOSC craque dans le derby contre le [[RC Lens]] et s'incline 7-0<ref>{{Ouvrage
| auteur1=Jean-Baptiste Allouard
|url=http://www.lfp.fr/club/losc-lille-metropole#onglet=historique
| auteur2=Olivier Brochart
|titre=Records du club - LOSC Lille Métropole
| titre=Histoire des derbys
|site=[http://www.lfp.fr lfp.fr]
| éditeur=
|consulté le=24 février 2011
| année=2012
}}</ref>. Toujours en déplacement, le club nordiste s'incline aussi par six buts d'écart contre les [[Girondins de Bordeaux]]. Avec la victoire 6-0 du {{date sport|9|9|1951|en football}}<ref>Feuille de match {{Référence web
| isbn=
|url=http://www.footballdatabase.eu/football.match.bordeaux.lille.52303.fr.html
}}.</ref>. En championnat professionnel, le record de la plus lourde défaite en déplacement date du {{date|18|9|1955|en football}}, l'[[Olympique Gymnaste Club Nice Côte d'Azur|OGC Nice]] s'imposant alors 7-1<ref>{{Lien web
|titre=Girondins de Bordeaux 6-0 Lille OSC
|site=[http://www.footballdatabase.eu footballdatabase.eu]
|url=http://www.lfp.fr/club/losc#bloc_historique
|titre=Records du club - LOSC Lille
|consulté le=26 mars 2011
|site=lfp.fr
}}</ref>, Bordeaux parvient à vaincre sa bête noire pour la deuxième fois en dix confrontations<ref>{{Référence web
|consulté le=21 novembre 2015
|url=http://www.footballdatabase.eu/matchs_seek.php?numclub1=23&numclub2=24&club1=Bordeaux&club2=Lille&pagecc=90
}}.</ref>.
|titre=Historique des confrontations entre les Girondins de Bordeaux et le Lille OSC
|site=[http://www.footballdatabase.eu footballdatabase.eu]
|consulté le=26 mars 2011
}}</ref>.


Toujours en championnat, la plus longue série de victoires est de sept rencontres. Effectuée une première fois lors de la saison 1949-1950, cette performance est égalée soixante ans plus tard lors de la [[Saison 2009-2010 du Lille OSC|saison 2009-2010]]<ref>{{Référence web
Toujours en championnat, la plus longue série de victoires est de onze rencontres, effectuée lors de la fin de la saison 1948-1949 (4 matchs) et au début de la saison 1949-1950 (7 matchs)<ref name="lfpstats">{{Lien web
|url=http://www.lepost.fr/article/2010/01/18/1893076_le-losc-en-route-vers-des-records.html
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|titre=Le LOSC en route vers des records
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|consulté le=25 février 2011
|consulté le=15 janvier 2012
}}.</ref>. Quant au record de la série la plus longue de matchs de championnat sans défaite, il est réalisé en deuxième division : vaincus par le [[Football Club de Rouen 1899|FC Rouen]] lors de la neuvième journée, les Lillois entament une série de 25 rencontres sans défaite<ref name="lfp-stats-l2">{{Lien web
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|url=http://www.lfp.fr/LFPStats#/stats_record?competition=D2&saison=-1&club=66&lieu=G
|titre=Saison 1949/1950 du Lille OSC
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|consulté le=15 janvier 2012
}}.</ref> (21 victoires et 4 matchs nuls<ref>{{Lien web
}}</ref>. Quant au record de la série la plus longue de matchs sans défaite, il est réalisé en deuxième division : vaincu par le [[FC Rouen]] lors de la neuvième journée, les Lillois entament une série de 25 rencontres sans défaite (21 victoires et 4 matchs nuls), restant invaincu jusqu'au terme du championnat 1973-1974<ref>{{Référence web
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|consulté le=24 février 2011
|consulté le=24 février 2011
}}</ref> que le club remporte. Cette série ne continue pas la saison suivante puisque le LOSC s'incline lors de la première journée du championnat 1974-1975 contre le [[SC Bastia]].
}}.</ref>), restant invaincu jusqu'au terme du championnat 1973-1974 que le club remporte. Cette série ne continue pas la saison suivante puisque le LOSC promu s'incline lors de la première journée du championnat 1974-1975 contre le [[Sporting Club de Bastia|SEC Bastia]]. En première division, le LOSC porte sa série d'invincibilité à 17 rencontres lors de la saison [[Saison 2011-2012 du LOSC Lille Métropole|2011-2012]]<ref name="lfpstats"/>.
[[Fichier:Milan lille.jpg|vignette|alt=Photo de Vahid Halilhodžić|Présentation des équipes lors du match AC Milan - LOSC Lille qui se solde sur la [[Match de football AC Milan - LOSC Lille Métropole (2006)|victoire 0-2]] des Lillois.]]
[[Fichier:Lille Liverpool (Torres).jpg|thumb|alt=Lille-Liverpool|upright=1|Lille-[[Liverpool FC|Liverpool]] (saison 2009-2010)]]

En coupe de France, le LOSC détient le record du plus grand nombre de finales consécutives : les Lillois participent aux cinq finales disputées entre 1945 et 1949. Parmi ces finales, le club remporte les éditions 1946, 1947 et 1948. Le club nordiste est, avec le [[Red Star]], le seul club à avoir remporté trois fois consécutivement la compétition. Dans cette coupe, le LOSC bat l'[[Olympique Saint-Quentin]] 12 buts à 1, ce qui est la plus large victoire du club toutes compétitions confondues<ref>Feuille de match {{Référence web
En coupe de France, le LOSC détient le record du plus grand nombre de finales consécutives (à égalité avec le Paris Saint Germain) : les Lillois participent aux cinq finales disputées entre 1945 et 1949. Parmi ces finales, le club remporte les éditions 1946, 1947 et 1948. Dans cette coupe, le LOSC bat le [[Golden Lion de Saint-Joseph|Golden Lion]] 12 buts à 0 à l'occasion des {{32es}} de finale de l'édition [[Coupe de France de football 2023-2024|2023-2024]], ce qui est la plus large victoire du club toutes compétitions confondues<ref>Résumé du match [https://www.lequipe.fr/Football/Actualites/Coupe-de-france-lille-etrille-golden-lion-12-0-et-brest-elimine-angers/1440633 Coupe de France : Lille étrille Golden Lion 12-0, Brest élimine Angers] sur ''www.lequipe.fr (consulté le 7 janvier 2024).''</ref>. La plus large défaite est enregistrée en match à rejouer d'un quart de finale de la [[Coupe de France de football 1956-1957|coupe de France 1956-1957]]. Les Niçois qui avaient déjà maltraité le LOSC en championnat battent une nouvelle fois Lille sur le même score (7-1)<ref>Feuille de match {{Lien web
|url=http://www.footballdatabase.eu/football.coupe.lille.saint-quentin.63709.fr.html
|titre=Lille OSC 12-1 Olympique Saint-Quentin
|site=[http://www.footballdatabase.eu footballdatabase.eu]
|consulté le=26 mars 2011
}}</ref>. La plus large défaite est enregistrée en match à rejouer d'un quart de finale de la [[Coupe de France de football 1956-1957|coupe de France 1956-1957]]. Les Niçois qui avaient déjà maltraité le LOSC en championnat battent une nouvelle fois Lille sur le même score (7-1)<ref>Feuille de match {{Référence web
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|titre=OGC Nice 7-1 Lille OSC
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|site=[http://www.footballdatabase.eu footballdatabase.eu]
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|consulté le=26 mars 2011
|consulté le=26 mars 2011
}}.</ref>. Enfin, lors du [[Trophée des champions 2011]], le LOSC s'incline 4-5 comme l'[[Olympique de Marseille]] dans l'édition du trophée la plus prolifique en buts<ref>{{Lien web
}}</ref>. En dehors de ces compétitions officielles, Lille s'est incliné lourdement à [[CS Sedan|Sedan]]. La défaite 9-1 en seizièmes de finale de la [[Coupe d'été de football 1992|coupe d'été 1992]] s'est déroulée dans des conditions particulières ; en réaction à l'éviction de [[Jacques Santini]] par le président Paul Besson, les joueurs décident de jouer à des postes inhabituels pour ce match<ref>{{Référence web
|url=http://www.lavoixdessports.com/RC-Lens/2010/09/09/article_entre-jacques-santini-et-le-losc-une-his.shtml
|url=http://www.lfp.fr/corporate/article/frederic-thiriez-bravo-l-om-bravo-lille.htm
|titre=Record de buts pour le Trophée des Champions
|titre=Entre Jacques Santini et le LOSC, une histoire qui fut quand même belle
|site=lfp.fr
|site=[http://www.lavoixdessports.com lavoixdessports.com]
|en ligne le=9 septembre 2010
|consulté le=11 août 2011
}}.</ref>.
|consulté le=18 avril 2011

}}</ref>{{,}}<ref>{{Référence web
En dehors de ces compétitions officielles, Lille s'est incliné lourdement à [[Club sportif Sedan Ardennes|Sedan]]. La défaite 9-1 en seizièmes de finale de la [[Coupe d'été de football 1992|coupe d'été 1992]] s'est déroulée dans des conditions particulières ; en réaction à l'éviction de [[Jacques Santini]] par le président Paul Besson, les joueurs décidèrent de jouer à des postes inhabituels pour ce match<ref>{{Lien web
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|titre=Il y a 14 ans, Coupe de la Ligue ...
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|en ligne le=1{{er}} avril 2006
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}}.</ref>{{,}}<ref name="ete-92">{{Lien web|titre=L’étrange coupe de la Ligue 1992 de Monsieur LOSC|url=http://droguebierecomplotlosc.unblog.fr/2016/06/22/letrange-coupe-de-la-ligue-1992-de-monsieur-losc/|site=Drogue, bière & complot contre le LOSC|consulté le=2016-07-12}}.</ref>. Lors du match précédent, une défaite 5-3 à [[Olympique Saint-Quentin|Saint-Quentin]], les Lillois avaient déjà joué à des postes inhabituels<ref name="ete-92"/>.
}}</ref>.


{{Article connexe|Match de football AC Milan - Lille OSC (2006)}}
{{Article connexe|Match de football AC Milan – LOSC Lille Métropole (2006)}}


Sur le plan européen, le LOSC est à ce jour le seul club français à s'être imposé contre l'[[AC Milan]] au [[stade San Siro]]. Cette victoire 0-2 en Italie permet au club nordiste de se qualifier pour la première fois de son histoire en huitièmes de finale de la Ligue des champions. Dans les compétitions de l'[[UEFA]], Lille a enregistré sa plus large victoire et sa plus lourde défaite lors de la même saison. En phase de groupes de la [[Ligue Europa 2009-2010]], le LOSC s'est imposé en [[République tchèque]] contre le [[SK Slavia Prague|Slavia Prague]] 1-5 après avoir été mené au score à la mi-temps. Quelques mois plus tard, Lille s'incline au match retour des huitièmes de finale à [[Liverpool FC|Liverpool]] sur le score de 3 buts à 0<ref name="cuefa">{{Référence web
Sur le plan européen, le LOSC est à ce jour le seul club français à s'être imposé contre l'[[Associazione Calcio Milan|AC Milan]] au [[Stade Giuseppe-Meazza|stade San Siro]]. Cette victoire 0-2 en Italie permet au club nordiste de se qualifier pour la première fois de son histoire en huitièmes de finale de la Ligue des Champions. Dans les compétitions de l'[[Union des associations européennes de football|UEFA]], Lille a enregistré sa plus large victoire lors de la [[Ligue Europa 2009-2010]], le LOSC s'étant imposé en [[République tchèque]] contre le [[SK Slavia Prague|Slavia Prague]] 1-5 après avoir été mené au score à la mi-temps. La plus large défaite en coupe d'Europe est infligée par le [[Bayern Munich]] durant la [[Ligue des Champions 2012-2013]]. En déplacement, les Dogues s'inclinent six buts à un (5-0 à la mi-temps)<ref name="cuefa">{{Lien web
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|site=fr.uefa.com
|consulté le=8 mars 2011}}.</ref> contre le futur vainqueur de la compétition. Cette défaite est la plus lourde d'un club français en {{abréviation|C1|Ligue des Champions}}<ref name="lequipe-08-11-12">{{Article |nom1=Rédaction|titre=Ridicules jusqu'au bout |périodique=L'Équipe|lien périodique=L'Équipe|jour=8|mois=novembre|année=2012|volume=67|numéro=21300|pages=2|consulté le=8 novembre 2012}}.</ref>, record partagé avec la rencontre [[FC Barcelone (football)|FC Barcelone]] – [[Paris Saint-Germain Football Club|Paris Saint-Germain]] de {{date|mars 2017}}.
|consulté le=8 mars 2011}}</ref>. La victoire lilloise acquise au match aller (1-0) n'a pas suffi à renverser le club de la [[Merseyside]]. Par ailleurs, [[Pierre-Alain Frau]] a inscrit lors du match retour de seizièmes de finale de [[Ligue Europa 2010-2011]] le centième but du LOSC en compétitions de l'UEFA, en ouvrant le score contre le [[PSV Eindhoven]]<ref name="frau">{{Référence web

|url=http://www.losc.fr/?r=0,0,7,3593
[[Pierre-Alain Frau]] a inscrit lors du match retour de seizièmes de finale de la [[Ligue Europa 2010-2011]] le centième but lillois en compétitions de l'UEFA, en ouvrant le score contre le [[PSV Eindhoven]]<ref name="frau">{{Lien web
|titre=Le 100è but européen pour Frau
|url=http://www.rtl.fr/actualites/sport/football/article/europa-league-le-psv-eindhoven-elimine-lille-7663084989
|site=[http://www.losc.fr losc.fr]
|titre=Le PSV Eindhoven élimine Lille
|consulté le=27 avril 2011
|site=rtl.fr
}}</ref>.
|consulté le=11 août 2011
}}.</ref>. Le centième match européen du LOSC est un déplacement des Dogues sur le terrain d'[[Everton Football Club|Everton]] lors de la [[Ligue Europa 2014-2015]]. Cette rencontre se solde sur une défaite lilloise 3-0<ref name="100-uefa">{{Lien web
|url=http://fr.uefa.com/uefaeuropaleague/season=2015/matches/round=2000587/match=2014518/postmatch/report/index.html
|titre=Everton balaie le LOSC
|site=fr.uefa.com
|consulté le=10 décembre 2016
}}.</ref>.


== Image et identité ==
== Image et identité ==
Ligne 391 : Ligne 494 :
|{{Football kit|pattern_la=|pattern_b=_redV|pattern_ra=|leftarm=FFFFFF|body=FFFFFF|rightarm=FFFFFF|shorts=0000FF|socks=0000FF|title=1944}}
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Né de la fusion de l'[[Olympique lillois]] et du [[SC Fives]], le Lille OSC a logiquement repris les principaux éléments des équipements de ces deux clubs. Les premiers maillots portés à domicile étaient majoritairement blancs avec un [[Scapulaire (vêtement)|scapulaire]] rouge, reprenant ainsi les couleurs de l'OL et le scapulaire de Fives. Le bleu de Fives se retrouve sur les shorts et les bas portés par les joueurs. Le maillot reste sensiblement identique dans les décennies qui suivent, à la différence du scapulaire qui disparaît au profit du sponsor. Depuis 1999 et la fourniture par [[Nike (entreprise)|Nike]], le LOSC joue avec un maillot à dominante rouge.


Né de la fusion de l'[[Olympique lillois (football)|Olympique lillois]] et du [[Sporting Club fivois|SC Fives]], le LOSC Lille a logiquement repris les principaux éléments des équipements de ces deux clubs{{sfn|gr=losc|Hurseau|Verhaeghe|1997|p=6}}. Les premiers maillots portés à domicile étaient majoritairement blancs avec un [[Scapulaire (vêtement)|scapulaire]] rouge, reprenant ainsi les couleurs de l'OL et le scapulaire du SC Fives. Le bleu de Fives se retrouve sur les shorts et les bas portés par les joueurs. Le maillot reste sensiblement identique dans les décennies qui suivent, à la différence du scapulaire qui disparaît au profit du sponsor. Depuis 1999 et la fourniture par l'équipementier [[Nike (entreprise)|Nike]], le LOSC a inversé la couleur principale de ses maillots. Le club joue désormais avec un maillot à dominante rouge à domicile et à dominante blanche à l'extérieur. Pour la saison [[Saison 2016-2017 du LOSC Lille|2016-2017]], le LOSC revient à la tenue blanche traditionnelle à domicile pour célébrer les 70 ans du premier doublé championnat-coupe de France<ref>{{Lien web
Le troisième maillot du club, régulièrement appelé maillot Third, est utilisé généralement pour les coupes d'Europe mais aussi dans le cas où les maillots habituellement portés à domicile et à l'extérieur seraient trop ressemblant à ceux de l'adversaire. Le Third s'inspire du blason du [[Nord-Pas-de-Calais]] : le jaune, couleur majoritairement utilisée pour la Ligue des champions 2006-2007, et le noir, pour les Ligues Europa 2009-2010 et 2010-2011<ref name="umbro">{{Référence web|url=http://blog.umbro.fr/?p=923|titre=Maillot Third du LOSC 2010/2011|site=[http://blog.umbro.fr blog.umbro.fr]|consulté le=2 mars 2011}}</ref>.
|url=http://www.losc.fr/actualites-foot-lille/découvrez-les-nouveaux-maillots-losc-new-balance
|titre=Découvrez les nouveaux maillots LOSC by New balance
|site=losc.fr
|consulté le=1er juillet 2016
}}.</ref>.


Un troisième maillot est utilisé généralement pour les matchs de coupe d'Europe mais aussi dans le cas où les maillots habituellement portés à domicile et à l'extérieur seraient trop ressemblants à ceux de l'adversaire. D'abord bleu au début des années 2000, le troisième maillot s'inspire par la suite du blason des [[Flandre française|Flandres]] : le jaune, couleur majoritairement utilisée pour la Ligue des Champions [[Ligue des champions de l'UEFA 2006-2007|2006-2007]], et le noir, pour les Ligues Europa [[Ligue Europa 2009-2010|2009-2010]] et [[Ligue Europa 2010-2011|2010-2011]]. Malgré la présence du troisième maillot lors de la saison [[Saison 2011-2012 du LOSC Lille Métropole|2011-2012]], les ''Dogues'' privilégient le maillot extérieur (à dominante blanche) lors des rencontres à l'extérieur de la Ligue des Champions. Lors de la saison [[Saison 2014-2015 du LOSC Lille|2014-2015]], le maillot extérieur et le troisième sont échangés. La tenue extérieure est jaune avec col et bandes noires au niveau des manches tandis que le troisième maillot est blanc.
=== Logo ===

Le premier logo du club reprend les [[Héraldique#Armes, écu, blason et armoiries|armes]] de la ville de [[Lille]] qui se blasonnent ''de [[gueules]] à la fleur de lys florencée d'argent''. Ce logo évolue légèrement, surmonté du sigle du club jusqu'au début des [[années 1980]]. Le club adopte un nouveau logo où figure un dogue en référence au surnom affublé à l'équipe. L'origine du dogue reste floue mais selon certaines sources, le choix du dogue, apparu dans les années 1920<ref>{{Référence web
=== Logos ===
|url=http://www.losc.fr/?r=0,0,1,11543
Si les maillots des joueurs arborent directement le blason de la ville de [[Lille]] lors de la création du LOSC en 1944, le premier logo du club fait son apparition en 1946<ref name="go-logo">{{Article |nom=LOSC Médias
|titre=Le LOSC change d'ère
|périodique=GO LOSC !
|année=2012
|consulté le=8 juin 2012}}.</ref>. Ce dernier reprend les [[Héraldique|armes]] de Lille qui se blasonnent ''de [[gueules]] à la fleur de lys florencée d'argent''. Le blason de Lille date de 1199 et la fleur de lys y figure pour rappeler l'[[iris des marais]] qui poussait dans les marais entourant à l'époque la ville. Les armes de Lille étant à dominante rouge comme le logo de l'[[Olympique lillois]] (OL), le bleu fait rapidement son apparition en hommage au [[Sporting Club fivois]] (SCF). Ce blason évolue légèrement, il sera par la suite surmonté du sigle du club ou du nom complet du club de l'époque, ''Lille Olympique Sporting Club''.

{| class="wikitable centre" style="font-size: 95%; text-align: center; background:white;"
|-
|[[Fichier:Blason ville fr Lille (Nord).svg|100px]] || [[Fichier:LOSC 1946-1955.svg|100px]] || [[Fichier:Logo_LOSC_1955.svg|100px]] || [[Fichier:Logo_LOSC_1974.svg|100px]] || [[Fichier:Logo LOSC 1981.svg|100px]]
|-
| Blason de la ville de Lille <br />(1944-1946) || Logo du club <br />(1946-1955) || Logo du club <br />(1955-1974) || Logo du club<br />(1974-1981) || Logo du club <br />(1981-1989)
|}

Le club adopte un nouveau logo où figure un dogue en référence au surnom affublé à l'équipe. L'origine du dogue reste floue mais selon certaines sources, le choix du dogue, apparu dans les années 1920<ref>{{Lien web
|url=http://www.losc.fr/actualite-foot-lille/le-dogue-de-bronze-un-nouvel-ambassadeur-pour-le-losc
|titre=Le Dogue de bronze, un nouvel ambassadeur pour le LOSC
|titre=Le Dogue de bronze, un nouvel ambassadeur pour le LOSC
|site=[http://www.losc.fr losc.fr]
|site=losc.fr
|consulté le=23 avril 2011
}}</ref>, pourrait provenir du chien de la femme de [[Louis Henno]]<ref>{{Référence web
|url=http://www.allezlelosc.com/Albumphoto-2003/histoire-logo-maillotlosc/logomaillotlosc.htm
|titre=Logos et maillots du LOSC
|site=[http://www.allezlelosc.com allezlelosc.com]
|consulté le=23 avril 2011
|consulté le=23 avril 2011
}}.</ref>, pourrait provenir d'un commentaire d'un journaliste qui soulignerait la hargne et l’engagement des joueurs sous le maillot lillois lors d'une rencontre<ref>{{Article | langue = fr | titre = Le Nordico | périodique = ''[[La Voix des Sports]]''| numéro = 3505 | jour = 1| mois = décembre| année = 2014}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web
}}</ref> ou du fait qu'un chenil se situait près du [[stade Henri-Jooris]] où jouait l'équipe. Ce logo évolue une nouvelle fois, avec une fleur de lys d'où sort un dogue et l'apparition de la mention ''Lille Métropole'' ; il reste en usage jusqu'en [[2002]]. À partir de cette date, le club opte pour un logo plus marketé mettant en avant l'acronyme ''LOSC'' surmontées d'un petit dogue. La fleur de lys, symbole de la ville, est toujours sur le logo mais devient marginal.
|url=http://www.lavoixdunord.fr/region/pourquoi-appelle-t-on-les-joueurs-du-losc-les-dogues-ia19b0n2291929
|titre=Pourquoi appelle-t-on les joueurs du LOSC les dogues ?
|site=lavoixdunord.fr
|consulté le=5 décembre 2014
}}.</ref>. Selon Damien Boone, co-auteur du livre ''Lille, capitale du football français'', le surnom a pour origine une peluche représentant un dogue aux couleurs du club qui aurait été considéré comme un porte-bonheur après une victoire dans une rencontre de [[Coupe de France de football|Coupe de France]]<ref>{{Lien web|url=https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/nord-0/lille/lille-premiere-capitale-du-football-francais-2764802.html|titre=Lille, première capitale du football français !|site=france3-regions.francetvinfo.fr|date=2 mai 2023|auteur=Damien Deparnay}}.</ref>.


Ce logo évolue une nouvelle fois, avec une fleur de lys d'où sort un dogue et l'apparition au début à la fin des années 1980 de la mention ''Lille Métropole''. Cette mention est symbole de l'ambition des dirigeants de {{Citation|construire un club très enraciné dans sa métropole}} et de {{Citation|confirmer le LOSC dans son rôle de leader de communication de [[Métropole européenne de Lille|Lille Métropole]]}}, comme l'évoque le président Devaux en 1993. Le club n'est plus celui de la ville mais celui de la métropole, dans laquelle le LOSC va installer plusieurs [[#Infrastructures|infrastructures]] avec le soutien de la communauté urbaine de Lille. Légèrement modifié en 1997, il reste en usage jusqu'en [[2002 en football|2002]]. À partir de cette date, le club opte pour un logo plus marketé mettant en avant l'acronyme ''LOSC'' surmontées d'un dogue. La fleur de lys, de laquelle sortait le dogue, est toujours présente sur le logo mais de façon marginale.
<gallery style="text-align:center" widths="90" heights="81">

Image:Blason ville fr Lille (Nord).svg|1944 - 1946
{| class="wikitable centre" style="font-size: 95%; text-align: center; background:white;"
Image:Lille old 5.gif|1946 - 1955
|-
Image:LOSC-55-74.png|1955 - 1970
|[[Fichier:LOSC 1990.svg|100px]] || [[Fichier:Logo LOSC 1997.svg|100px]] || [[Fichier:LOSC Lille Métropole LOGO.svg|100px]] || [[Fichier:Logo LOSC Lille.svg|100px]] || [[Fichier:Logo LOSC Lille 2018.svg|100px]]
Image:LOSC-74-81.png|1970 - 1981
|-
Image:LOSC-81-89.png|1981 - 1989
| Logo du club <br />(1989-1997) || Logo du club <br />(1997-2002) || Logo du club <br />(2002-2012) || Logo du club<br />(2012-2018) || Logo du club <br />(depuis 2018)
Image:Losc90.gif|1989 - 1997
|}
Image:LOSC-97-02.png|1997 - 2002

Image:LilleOSC.gif|depuis 2002
En 2012, la fleur de lys obtient une meilleure place sur le logo, à côté du dogue, dans le but de « valoriser ses racines ». Le décalage dans l’axe du logo divise le dogue, dont sa partie gauche laisse apparaître les contours d’une flamme, celle de la « passion qui anime joueurs et supporters »<ref>[http://www.losc.fr/actualite-foot-lille/infos-club/un-blason-nouvelle-generation-pour-le-losc Nouveau blason du LOSC] sur losc.fr.</ref>. Le rouge, le blanc et le bleu, les trois couleurs de l'OL et du SCF sont toujours présentes. La mention de « Lille Métropole » est modifiée, seul le nom de la commune subsistant.
</gallery>

Le club change de nouveau son blason en 2018. Sa forme pentagonale évoque la [[citadelle de Lille]], le dogue et la fleur de lys sont également présents<ref>[http://www.losc.fr/actualites-foot-lille/le-nouvel-%C3%A9lan-du-dogue Le nouvel élan du Dogue] sur losc.fr.</ref>. Cette nouvelle identité visuelle a été réalisée par l'agence de design Dragon Rouge<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |titre=LOSC |url=https://www.dragonrouge.com/fr/work/losc/ |site=Dragon Rouge |consulté le=2021-02-01}}</ref>.

== Personnalités du club ==
=== Propriétaires ===
Le tableau ci-dessous énumère les différents actionnaires majoritaires qui se sont succédé à la tête du LOSC<ref>{{Lien web|url=https://www.cairn.info/revue-sciences-sociales-et-sport-2012-1-page-193.htm|titre=La résistible politisation du football|site=cairn.info|date= |consulté le=21 décembre 2020}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|url=https://www.losc.fr/actualites-foot-lille/communiqu%C3%A9-officiel-du-losc|titre=Communiqué officiel du LOSC|site=losc.fr|date=18 décembre 2020|consulté le=10 mai 2021}}</ref>.
<center>
{|border="0" cellpadding="10"
|- valign="top"
|
{| class="wikitable alternance" style="font-size:90%; text-align: center"
|-
! style="color:#DB1C30; background:#ffffff;" width="200" |'''Période'''
! style="color:#DB1C30; background:#ffffff;" width="200" |'''Actionnaire majoritaire'''
|-
|1944 - 1980
|{{FRA-d}} Capitaux privés <br /> Le LOSC est une [[association loi de 1901]]
|-
|1980 - {{date|2000}} ||{{drapeau|France}} [[Lille|Ville de Lille]] <br /> Le LOSC devient une [[Société d'économie mixte|SAEMS]]<ref>{{Lien web|url=https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-02087458/file/these_jeremy_moulard_1_annexes.pdf|titre=Thèse Jérémy Moulard|site=tel.archives-ouvertes.fr|date=|consulté le=10 mai 2021}}</ref>
|-
|{{date|2000}} - {{date|2004}} ||
{{drapeau|France}} [[Luc Dayan]] et<br /> {{drapeau|France}} [[Francis Graille]]
<br />Le LOSC devient une [[Société anonyme à objet sportif|SAOS]] puis une [[SASP]]<ref>{{Lien web|url=https://www.lesechos.fr/2001/03/football-lille-devoile-les-grandes-ambitions-du-losc-714352|titre=Football : Lille dévoile les grandes ambitions du LOSC|site=lesechos.fr|date=|consulté le=10 mai 2021}}</ref>
|-
|{{date|2004}} - {{date|janvier 2017}} ||{{drapeau|France}} [[Michel Seydoux]]
|-
|{{date|janvier 2017}} - {{date|décembre 2020}} ||{{drapeau|Luxembourg}} {{drapeau|Espagne}} [[Gérard Lopez (homme d'affaires)|Gérard Lopez]] (via un [[Achat à effet de levier|LBO]], avec l'appui de plusieurs fonds étrangers dont {{drapeau|Etats-Unis}} [[Elliott Management]] qui deviendra majoritaire<ref>{{Lien web|url=https://www.mediacites.fr/decryptage/lille/2021/01/08/losc-derriere-leviction-de-gerard-lopez-la-valse-opaque-des-millions/|titre=LOSC : derrière l’éviction de Gérard Lopez, la valse opaque des millions|site=mediacites.fr|date=8 janvier 2021|consulté le=10 mai 2021}}</ref>)
|-
|{{date|décembre 2020}}-||{{drapeau|Luxembourg}} Merlyn Partners
|}
|}
{{Clr}}
</center>


== Joueurs et personnalités du club ==
=== Présidents ===
=== Présidents ===
{|border="0" cellpadding="4" align=right
{|border="0" cellpadding="4" align=right
|+'''Présidents du Lille OSC'''<ref>{{harvsp | Hurseau | 2004 | loc=p. 157 |id=soixante}}</ref>
|+'''Présidents du LOSC Lille'''{{sfn|gr=soix|Hurseau|Verhaeghe|2004|p=157}}
|- valign="top"
|- valign="top"
|
|
{| cellpadding="3" style="font-size:95%; background-color:#F9F9F9; text-align:center; border:solid 1px #FFB2B2; border-collapse:collapse; margin-bottom:12px;" cellspacing="1" border="0" align=center width=100%
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|1 ||align=left |[[Louis Henno]]||1944-1959
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|-
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|9 ||align=left |{{FRA-d}} Claude Guedj||juin 1990
|-
|10 ||align=left |{{FRA-d}} {{abréviation|Balay|Pierre Balay}} - {{FRA-d}} {{abréviation|Lefort|Guy Lefort}}||1990-1991
|}
|}
|
|
{| cellpadding="3" style="font-size:95%; background-color:#F9F9F9; text-align:center; border:solid 1px #FFB2B2; border-collapse:collapse; margin-bottom:12px;" cellspacing="1" border="0" align=center width=100%
{| class="wikitable alternance" style="font-size:95%; text-align:center;" align=center
|-
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|-
|-style="border-top:solid 1px #FFB2B2"
|8 ||align=left |Jacques Dewailly||1980-1990
|11 ||align=left |{{FRA-d}} Paul Besson||1991-1993
|-
|- bgcolor=#EFEFEF
|9 ||align=left |Pierre Balay||1990-1991
|12 ||align=left |{{FRA-d}} Marc Devaux||1993-1994
|-
|13 ||align=left |{{FRA-d}} Bernard Lecomte||1994-2000
|-
|14 || align="left" |{{FRA-d}} [[Luc Dayan|Dayan]] - {{FRA-d}} [[Francis Graille|Graille]]||2000-2002
|-
|-
|10 ||align=left |Paul Besson||1991-1993
|15 || align="left" |{{FRA-d}} [[Michel Seydoux]]||2002-2017
|- bgcolor=#EFEFEF
|11 ||align=left |Bernard Lecomte||1993-2000
|-
|-
|12 ||align=left |[[Luc Dayan]]||2000-2001
|16 || align="left" |{{ESP-d}} {{LUX-d}} [[Gérard Lopez (homme d'affaires)|Gérard Lopez]]||2017-2020
|- bgcolor=#EFEFEF
|13 ||align=left |[[Francis Graille]]||2001-2002
|-
|-
|14 ||align=left |'''[[Michel Seydoux]]'''||depuis 2002
|17 || align="left" |{{FRA-d}} [[Olivier Létang]]||2020-
|}
|}
|}
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Le premier président du club est l'ancien Fivois [[Louis Henno]]. Connu pour son autorité et sa très forte emprise sur les entraîneurs, il est surnommé à ce titre ''Louis XIX''<ref>{{harvsp | Descamps | 2007 | loc=p. 34|id=CDF}}</ref>. Son mandat de quinze ans, à ce jour le plus long réalisé par les présidents qui se sont succédé au club, recouvre la période d'apogée du club. Après la démission de ce dernier en 1959, le LOSC voit les présidents se succéder à un rythme soutenu, faisant écho aux difficultés sportives et financières que le club traverse.
Le premier président du club est l'ancien Fivois [[Louis Henno]]. Connu pour son autorité et sa très forte emprise sur les entraîneurs, il est surnommé à ce titre ''Louis XIX''{{sfn|gr=losc|Hurseau|Verhaeghe|1997|p=105}}{{,}}{{sfn|Descamps|Ejnès|Hennaux|2007|p=34}}. Son mandat de {{nobr|15 ans}} recouvre la période d'apogée du club. Après la démission de ce dernier en 1959, le LOSC voit les présidents se succéder à un rythme soutenu, faisant écho aux difficultés sportives et financières que le club traverse.


La stabilité est retrouvée dans les années 1980, quand le club prend la forme d'une [[Société d'économie mixte|société anonyme d'économie mixte sportive]] (SAEMS). Jacques Dewailly est le premier président nommé par la Mairie de Lille. Il restera à la tête du club pendant une décennie. Par la suite, la municipalité fera confiance à Bernard Lecomte, alors délégué général de la [[compagnie générale des eaux]] du Nord, pour éviter la relégation administrative par la [[Direction nationale du contrôle de gestion]] (DNCG) et établir un plan de redressement<ref name="losc97"/>.
La stabilité est retrouvée dans les années 1980, quand le club prend la forme d'une [[Société d'économie mixte|société anonyme d'économie mixte sportive]] (SAEMS). Jacques Dewailly est le premier président nommé par la Mairie de Lille. Il restera à la tête du club pendant une décennie.


Après une nouvelle série de présidences courtes (dont le mandat d'un mois de Claude Guedj, le plus court mandat d'un président en première division<ref>{{Ouvrage |auteur1=Sylvie Lauduique-Hamez |titre=Les Incroyables du football |éditeur= |année=2006 |isbn=}}.</ref>), la municipalité lilloise fera confiance à Bernard Lecomte. Alors délégué général de la [[compagnie générale des eaux]] du Nord, il évite la relégation administrative du club par la [[Direction nationale du contrôle de gestion]] (DNCG) et établit un plan de redressement<ref name="losc97"/>.
Médecin de formation<ref>{{Référence web

Médecin de formation<ref>{{Lien web
|url=http://www.lenouveleconomiste.fr/luc-dayan-football/
|url=http://www.lenouveleconomiste.fr/luc-dayan-football/
|titre=Luc Dayan, « trouble shooter » du football
|titre=Luc Dayan, « trouble shooter » du football
|site=[http://www.lenouveleconomiste.fr lenouveleconomiste.fr]
|site=lenouveleconomiste.fr
|consulté le=22 avril 2011
|consulté le=22 avril 2011
}}</ref>, c'est avec le LOSC que [[Luc Dayan]] s'est lancé dans la restructuration des clubs en difficulté. Avec l'homme de médias [[Francis Graille]], ancien responsable régional du groupe [[NRJ]], il va remettre sur pied le club nordiste en le privatisant et en investissant davantage. Cette stratégie s'avère payante puisque le LOSC va passer en deux ans de la deuxième division à la Ligue des champions.
}}.</ref>, c'est avec le LOSC que [[Luc Dayan]] s'est lancé dans la restructuration des clubs en difficulté. Avec l'homme de médias [[Francis Graille]], ancien responsable régional du [[NRJ Group|groupe NRJ]], il va remettre sur pied le club nordiste en le privatisant et en investissant davantage. Cette stratégie s'avère bénéfique puisque le LOSC va passer en deux ans de la deuxième division à la Ligue des Champions.


En 2002, [[Francis Graille]] cède sa place à [[Michel Seydoux]]. [[Producteur de cinéma]], il est également administrateur de [[Gaumont]] et membre du conseil de surveillance de [[Pathé]]. Il découvre le monde du football en 2000 avec l'[[Olympique lyonnais]] son frère [[Jérôme Seydoux|Jérôme]] lui propose une place au conseil d'administration. Actionnaire minoritaire de la holding de Luc Dayan, il rachète successivement les parts de Graille et de Dayan de la holding SOCLE pour devenir actionnaire majoritaire de la SAEMS en 2004<ref name="seydoux04"/>.
En 2002, [[Francis Graille]] cède sa place à [[Michel Seydoux]], [[producteur de cinéma]]. D'abord actionnaire minoritaire de la holding de Luc Dayan, il rachète successivement les parts de Graille et de Dayan de la holding SOCLE pour devenir majoritaire en 2004<ref name="seydoux04"/>. Pendant la présidence de Seydoux, le LOSC se qualifie de façon régulière aux coupes d'Europe et réalise le doublé Championnat Coupe de France en 2011. Le club se dote également du [[stade Pierre-Mauroy]] ainsi que du [[domaine de Luchin]].


Après quinze ans à la tête du club, Michel Seydoux vend le club à [[Gérard Lopez (homme d'affaires)|Gérard Lopez]]. L'homme d'affaires hispano-luxembourgeois réalise en réalité un rachat d'entreprise par endettement (en anglais, ''leveraged buy-out'' ou ''LBO''), ceci conduira à la vente express et surprise du LOSC entre Elliott Management (fonds américain devenu majoritaire) et Merlyn Partners en décembre 2020. Gérard Lopez fait alors les frais de cette vente, et laisse son fauteuil de président à l'expérimenté [[Olivier Létang]].
=== Entraîneurs ===
[[Fichier:Claude Puel.jpg|thumb|left|alt=Claude Puel|upright=0.75|[[Claude Puel]] en 2006.]]


Létang devient alors le quatrième président du club lillois ayant déjà évolué au plus haut niveau en tant que joueur (après Louis Henno, Max Pomerolle ou Roger Deschodt).
Le britannique [[George Berry]] arrive en France en 1932 comme entraîneur-joueur du [[Sporting Club fivois]]<ref>
{{ouvrage|prénom1=Marc|nom1=Barreaud|titre=Dictionnaire des footballeurs étrangers du championnat professionnel français 1932-1997|éditeur=L'Harmattan|année=2000|mois=5|jour=3|pages totales=320|isbn=9782738466082|passage=35|présentation en ligne=http://books.google.fr/books?id=PpVKdqABwvQC&lpg=PA1&dq=Dictionnaire%20des%20footballeurs%20%C3%A9trangers%3A&pg=PA1#v=onepage&q&f=false|lire en ligne=|consulté le=12 mars 2011}}</ref>. Lors de la fusion avec l'[[Olympique lillois]] en 1944, [[Louis Henno]] fait de lui le premier entraîneur du Lille OSC<ref name="Descamps_p144"/>. [[André Cheuva]] le remplace en 1946. Vainqueur en douze saisons de quatre coupes de France (1947, 1948, 1953 et 1955) et d'un championnat en 1954, il est à la fois l'entraîneur le plus titré de l'histoire du LOSC et celui qui détient le record de longévité.


=== Directeurs sportifs ===
En décembre 1958, le président Henno charge [[Jacques Delepaut]] d'assurer l'intérim suite au limogeage d'André Cheuva. Delepaut est le premier des anciens joueurs du LOSC devenus entraîneur du club lillois. Suivront entre autres des joueurs emblématiques de la décennie en or comme [[Jean Baratte]], [[Jules Bigot]] et [[Joseph Jadrejak]], l'ancien gardien de but [[Charles Samoy]] dans les années 1960 ou plus récemment [[Rudi Garcia]], nommé à la tête de l'équipe première en 2008 : milieu offensif sous le maillot lillois entre 1982 et 1986<ref>{{Référence web|url=http://www.footballdatabase.eu/football.joueurs.rudi.garcia.7641.fr.html|titre=Fiche de Rudi Garcia|site=[http://www.footballdatabase.eu footballdatabase.eu]|consulté le=20 mars 2011}}</ref>, il s'est reconverti en tant qu'entraîneur au milieu des années 1990 et a officié entre autres au [[Dijon FCO]] et au [[Le Mans FC|Mans UC]] avant de signer à Lille.
Le tableau ci-dessous dresse la liste des différents directeurs sportifs qui se sont succédé au LOSC<ref>{{Lien web|url=https://www.lepetitlillois.com/2020/11/24/le-lillois-pierre-dreossi-nomme-directeur-sportif-du-panathinaikos/|titre=Le lillois Pierre Dréossi nommé directeur sportif du Panathinaïkos|site=lepetitlillois.com|date=24 novembre 2020|consulté le=22 janvier 2021}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|url=https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/nord-0/francois-vitali-quitte-losc-devient-directeur-sportif-du-cercle-bruges-1268607.html|titre=François Vitali quitte le LOSC et devient directeur sportif du Cercle Bruges|site=france3-regions.francetvinfo.fr|date=7 juin 2017|consulté le=22 janvier 2021}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|url=https://www.sofoot.com/le-directeur-sportif-portugais-de-lille-luis-campos-quitte-le-club-490032.html|titre=Campos quitte Lille !|site=sofoot.com|date=18 octobre 2020|consulté le=22 janvier 2021}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|url=https://www.lequipe.fr/Football/Actualites/Sylvain-armand-nomme-coordinateur-sportif-de-lille/1213836|titre=Sylvain Armand nommé coordinateur sportif de Lille|site=lequipe.fr|date=14 janvier 2021|consulté le=22 janvier 2021}}</ref>.
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|{{date|juillet 1996}} - {{date|juin 2002}} ||{{drapeau|France}} [[Pierre Dréossi]]
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|{{date|juillet 2015}} - {{date|juin 2017}} ||{{drapeau|France}} François Vitali
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|{{date|juillet 2017}} - {{date|décembre 2020}} ||{{drapeau|Portugal}} [[Luis Campos (football)|Luis Campos]]
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=== Entraîneurs ===
Parmi les autres entraîneurs notables du club, on peut retenir [[José Arribas]], [[Georges Heylens]] ou encore [[Vahid Halilhodžić]]. Le premier est le technicien qui a posé les bases du [[jeu à la nantaise]] avec le [[FC Nantes]], jeu porté sur l'état d'esprit collectif et offensif. Il réussit à appliquer ses méthodes lors de son passage dans le Nord avec plus ou moins de succès. Champion de deuxième division en 1978 puis sixième de Division 1 l'année suivante, il ne parvient à faire mieux que la treizième place lors des trois saisons suivantes. Le jeu du bosnien Halilhodžić est diamétralement opposé à celui d'Arribas. Porté sur le travail défensif, le {{Citation|coach Vahid}} réussit à faire remonter le club en 2000 et à le qualifier en Ligue des champions la saison suivante. Quant à [[Georges Heylens]], entraîneur belge du club entre 1984 et 1989, il a ouvert les portes du LOSC aux [[Belgique|Belges]], que ce soient les joueurs, comme les internationaux belges [[Erwin Vandenbergh]] ou [[Philippe Desmet]], ou les supporters qui passaient en nombre la frontière pour assister aux matchs au [[stade Grimonprez-Jooris]]<ref>{{Référence web
[[Fichier:Rudi Garcia Trophée des champions 2011 (cropped).jpg|vignette|gauche|alt=Rudi Garcia en conférence de presse|Artisan du doublé coupe-championnat en 2011, [[Rudi Garcia]] a entraîné le LOSC de 2008 à 2013.]]
Le Britannique [[George Berry]] arrive en France en 1932 comme entraîneur-joueur du [[Sporting Club fivois]]<ref>
{{Ouvrage|prénom1=Marc|nom1=Barreaud|titre=Dictionnaire des footballeurs étrangers du championnat professionnel français|sous-titre=1932-1997|éditeur=[[Éditions L'Harmattan|L'Harmattan]]|année=2000|mois=5|jour=3|pages totales=320|passage=35|isbn=978-2-7384-6608-2|présentation en ligne=https://books.google.fr/books?id=PpVKdqABwvQC&pg=PA1|consulté le=12 mars 2011}}.</ref>. Lors de la fusion avec l'[[Olympique lillois (football)|Olympique lillois]] en 1944, [[Louis Henno]] fait de lui le premier entraîneur du {{nobr|LOSC Lille}}{{sfn|gr=losc|Hurseau|Verhaeghe|1997|p=60}}{{,}}{{sfn|Descamps|Ejnès|Hennaux|2007|p=144}}. [[André Cheuva]] le remplace en 1946. Vainqueur en douze saisons de quatre coupes de France (1947, 1948, 1953 et 1955) et d'un championnat en 1954, il est à la fois l'entraîneur le plus titré de l'histoire du LOSC et celui qui détient le record de longévité.

En {{date|avril 1959}}, le président Henno charge [[Jacques Delepaut]] d'assurer l'intérim à la suite du limogeage d'André Cheuva{{sfn|gr=losc|Hurseau|Verhaeghe|1997|p=102}}. Delepaut est le premier des anciens joueurs du LOSC devenus entraîneur du club lillois. Suivront entre autres des joueurs emblématiques de la décennie en or comme [[Jean Baratte]], [[Jules Bigot]] et [[Joseph Jadrejak]], l'ancien gardien de but [[Charles Samoy]] dans les années 1960 ou [[Rudi Garcia]], nommé à la tête de l'équipe première en 2008. Milieu offensif sous le maillot lillois entre 1982 et 1986<ref>{{Lien web|url=http://www.footballdatabase.eu/football.joueurs.rudi.garcia.7641.fr.html|titre=Fiche de Rudi Garcia|site=footballdatabase.eu|consulté le=20 mars 2011}}.</ref>, il s'est reconverti en tant qu'entraîneur au milieu des années 1990 et a officié entre autres au [[Dijon Football Côte-d'Or|Dijon FCO]] et au [[Le Mans Football Club|Mans UC]] avant de signer à Lille. Il remporte ses deux premiers titres majeurs en réalisant le doublé championnat-coupe de France en 2011. [[Christophe Galtier]] devient entraîneur du LOSC en {{date|décembre 2017}} et permet à l'équipe de terminer vice-championne de France en 2019. Défenseur lorsqu'il était joueur, il avait porté le maillot lillois à la fin des années 1980 et avait même eu Rudi Garcia comme partenaire lors de la saison 1987-88. Dix années après Garcia, il remporte le championnat en 2021.

Parmi les autres entraîneurs notables du club, on peut retenir [[José Arribas]], [[Georges Heylens]], [[Claude Puel]] ou encore [[Vahid Halilhodžić]]. Le premier est le technicien qui a posé les bases du [[jeu à la nantaise]] avec le [[Football Club de Nantes|FC Nantes]], jeu porté sur l'état d'esprit collectif et offensif. Il réussit à appliquer ses méthodes lors de son passage dans le Nord avec plus ou moins de succès. Champion de deuxième division en 1978 puis sixième de Division 1 l'année suivante, il ne parvient à faire mieux que la treizième place lors des trois saisons suivantes. Le jeu du bosnien Halilhodžić est diamétralement opposé à celui d'Arribas. Porté sur le travail défensif, le {{Citation|coach Vahid}} réussit à faire remonter le club en 2000 et à le qualifier en Ligue des Champions la saison suivante. Dans la continuité du travail de Halilhodžić, Puel remporte avec le LOSC la coupe Intertoto en 2004 et parvient à le qualifier pour la Ligue des Champions à deux reprises, en 2005 et 2006. Quant à [[Georges Heylens]], entraîneur belge du club entre 1984 et 1989, il a ouvert les portes du LOSC aux [[Belgique|Belges]], que ce soient les joueurs, comme les internationaux [[Erwin Vandenbergh]] ou [[Philippe Desmet]], ou les supporters qui passaient en nombre la frontière pour assister aux matchs au [[stade Grimonprez-Jooris]]<ref>{{Lien web
|url=http://www.nordeclair.fr/Sports/Football/2010/09/29/vandenbergh-et-desmet-m-ont-fait-rester.shtml
|url=http://www.nordeclair.fr/Sports/Football/2010/09/29/vandenbergh-et-desmet-m-ont-fait-rester.shtml
|titre={{Citation|Vandenbergh et Desmet m'ont fait rester au LOSC}}
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|site=[http://www.nordeclair.fr nordeclair.fr]|consulté le=2 mai 2011}}</ref>.
|site=nordeclair.fr|consulté le=2 mai 2011}}.</ref>.


Par ailleurs, Claude Puel en 2006, Rudi Garcia en 2011, [[René Girard (football)|René Girard]] en 2014 puis Christophe Galtier en 2019 et en 2021 ont été sacrés meilleur entraîneur de Ligue 1 au sein des [[Trophées UNFP du football|Trophées UNFP]]<ref>{{Lien web
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|url=http://www.rsssf.com/miscellaneous/franpoy-oscar.html
|+'''Entraîneurs du LOSC Lille Métropole'''<ref>{{harvsp | Hurseau | 2004 | loc=p. 156 |id=soixante}}</ref>{{,}}<ref>{{en}} {{Référence web|url=http://www.rsssf.com/players/trainers-fran-clubs.html#l|titre=Liste des entraîneurs des clubs français|site=[http://www.rsssf.com rsssf.com]|consulté le=17 avril 2011}}</ref>
|titre=Les Oscars du Football
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|consulté le=25 novembre 2012
}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web
|url=http://fr.fifa.com/worldfootball/clubfootball/news/newsid=1439143.html
|titre=Rudi Garcia sacré meilleur entraîneur
|site=fr.fifa.com
|consulté le=25 novembre 2012
}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web
|url=https://www.lequipe.fr/Football/Actualites/La-surprise-girard/464364
|titre=La surprise Girard
|site=lequipe.fr
|consulté le=18 mai 2014
}}.</ref>.

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|+'''Entraîneurs du LOSC Lille'''{{sfn|gr=soix|Hurseau|Verhaeghe|2004|p=156}}{{,}}<ref>{{Lien web|langue=en|url=http://www.rsssf.com/players/trainers-fran-clubs.html#l|titre=Liste des entraîneurs des clubs français|site=rsssf.com|consulté le=17 avril 2011}}.</ref>
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|30 ||align=left |{{BIH-d}} [[Vahid Halilhodžić]]|| {{date|janvier 2002}}-{{date|juin 2002}}
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|-style="border-top:solid 1px #FFB2B2"
|23 ||align=left |{{FRA-d}} [[Hervé Gauthier|Gauthier]] - [[Charles Samoy|Samoy]] <small>(intérim)</small>|| mars 1997-mai 1997
|31 ||align=left |{{FRA-d}} [[Claude Puel]] || 2002-2008
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|-bgcolor=#EFEFEF
|24 ||align=left |{{FRA-d}} [[Thierry Froger]] || 1997-sept. 1998
|32 ||align=left |{{FRA-d}} [[Rudi Garcia]] || 2008-2013
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|33 ||align=left |{{FRA-d}} [[René Girard (football)|René Girard]] || 2013-2015
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|34 ||align=left |{{FRA-d}} [[Hervé Renard]] || 2015-{{date|novembre 2015}}
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|35 ||align=left |{{FRA-d}} [[Patrick Collot]] <small>(intérim)</small> || {{date|novembre 2015}}
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|36 ||align=left |{{FRA-d}} [[Frédéric Antonetti]] || {{date|novembre 2015}}-{{date|novembre 2016}}
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|37 ||align=left |{{FRA-d}} [[Patrick Collot]] <small>(intérim)</small> ||{{date|novembre 2016}}-{{date|février 2017}}
|-
|38 ||align=left |{{FRA-d}} [[Franck Passi]] ||{{date|février 2017}}-2017
|-
|39 ||align=left |{{ARG-d}} [[Marcelo Bielsa]] ||2017-{{date|novembre 2017}}
|-
|40 ||align=left |{{POR-d}} João Sacramento <small>(intérim)</small><ref group=alpha name="cellule-technique">À la suite de la suspension de [[Marcelo Bielsa]], le LOSC ne désigne pas un entraîneur par intérim mais crée une cellule technique composée de João Sacramento (entraîneur adjoint), [[Fernando Da Cruz]] (coordinateur du recrutement), ainsi que de l'entraîneur des gardiens et du préparateur physique du club. L'entité est supervisée par le directeur sportif [[Luis Campos (football)|Luis Campos]].</ref>{{,}}<ref>''Joao Sacramento vit sa première expérience d'entraîneur sur le banc de Lille'', Antoine Maumon, L'Équipe.fr, publié le samedi 9 décembre 2017, https://www.lequipe.fr/Football/Article/Joao-sacramento-vit-sa-premiere-experience-d-entraineur-sur-le-banc-de-lille/857734.</ref> ||{{date|novembre 2017}}-{{date|décembre 2017}}
|-
|41 ||align=left |{{FRA-d}} [[Christophe Galtier]] || {{date|décembre 2017}}-2021
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|25 ||align=left |{{BIH-d}} [[Vahid Halilhodžić]]|| sept. 1998-déc. 2001
|42 ||align=left |{{FRA-d}} [[Jocelyn Gourvennec]] || 2021-2022
|-bgcolor=#EFEFEF
|26 ||align=left |{{FRA-d}} [[Bruno Baronchelli]] <small>(intérim)</small>|| déc. 2001-jan. 2002
|-
|-
|27 ||align=left |{{BIH-d}} [[Vahid Halilhodžić]]|| jan. 2002-juin 2002
|43 ||align=left |{{POR-d}} [[Paulo Fonseca]] || 2022-2024
|-bgcolor=#EFEFEF
|28 ||align=left |{{FRA-d}} [[Claude Puel]] || 2002-2008
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|29 ||align=left |{{FRA-d}} '''[[Rudi Garcia]]''' || depuis 2008
|44 ||align=left |{{FRA-d}} [[Bruno Genesio]] || 2024-
|}
|}
|}
|}


=== Joueurs ===
{{article détaillé|contenu=Voir aussi la {{cl|Entraîneur de Lille OSC}}.}}
{{section à recycler|date=novembre 2024}}

{| align=right style="margin:10px"
=== Joueurs emblématiques ===

Depuis sa création, plusieurs grands joueurs issus de la formation du club ou recrutés dans le monde entier ont marqué l'histoire du LOSC. Certains d'entre eux ont eu l'honneur d'être appelés en sélection nationale.

{{Début d'illustration|1=right}}
{{Image label begin|image=Soccer.Field Transparant.png|width=200}}
{{Image label|x=0.45|y=1.20|scale=200|text='''[[Georges Hatz|Hatz]]'''}}
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{{Image label|x=0.25|y=0.75|scale=200|text='''[[Roger Carré|Carré]]'''}}
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{{Image label end}}
{{Fin d'illustration|1=Soccer.Field Transparant.png|2=L'équipe type du doublé en 1946.}}

Plusieurs grands noms reviennent régulièrement quand on évoque l'âge d'or des années 1940 et 1950. Pour la plupart d'entre eux, ces joueurs issus de la région [[Nord-Pas-de-Calais]] ou de la [[Belgique]] venaient de l'[[Olympique lillois]] ou du [[SC Fives]]. [[Marceau Somerlinck]], né à [[Moulins (quartier)|Lille-Moulins]] et passé par le club fivois, est toujours le joueur le plus capé du LOSC avec 355 matchs disputés entre 1945 et 1957<ref>{{Référence web
|url=http://www.footballdatabase.eu/football.joueurs.marceau.somerlinck.41902.fr.html
|titre=Fiche de Marceau Somerlinck
|site=[http://www.footballdatabase.eu footballdatabase.eu]
|consulté le=24 janvier 2011
}}</ref>. En participant aux cinq victoires lilloises en coupe de France entre 1946 et 1955, il devient le premier joueur quintuple vainqueur du trophée<ref group="Note">Ce record a été égalé par [[Dominique Bathenay]] en [[1983 en football|1983]] et [[Alain Roche]] en [[1998 en football|1998]]. Mais à la différence de Somerlinck, ces deux joueurs ont remporté leurs cinq coupes sous plusieurs maillots.</ref>. Le [[lambersart]]ois [[Jean Baratte]], sous le maillot lillois entre 1945 et 1953 puis lors de la saison 1956-1957, obtient à deux reprises le titre de [[Meilleurs buteurs du championnat de France de football|meilleur buteur du championnat]] et reste actuellement le meilleur buteur du club avec 170 réalisations au compteur, dont 167 en [[Championnat de France de football|première division]]<ref>{{Référence web
|url=http://www.pari-et-gagne.com/joueur/jean_baratte.html
|titre=Fiche de Jean Baratte
|site=[http://www.pari-et-gagne.com/ pari-et-gagne.com]
|consulté le=24 janvier 2011
}}</ref>.

[[Jules Bigot]], meilleur buteur de l'OL avec 61 buts, a été joueur du LOSC entre 1944 et 1950. Il reviendra au club en tant qu'[[#Entraîneurs|entraîneur dans les années 1960]]. [[Joseph Jadrejak]] (1944-1950) est quant à lui passé par le SC Fives et même par l'[[équipe fédérale Lille-Flandres]] lors de la saison 1943-1944. [[Jean Lechantre]] (1944-1952<ref>{{Référence web
|url=http://www.pari-et-gagne.com/joueur/jean_lechantre.html
|titre=Fiche de Jean Lechantre
|site=[http://www.pari-et-gagne.com/ pari-et-gagne.com]
|consulté le=4 février 2011
}}</ref>) a été un des grands artisans de la victoire du LOSC lors de la finale de coupe de France 1945-1946 ; la qualités de ses centres ont amené trois des quatre buts de Lille<ref>Feuille de match {{Référence web
|url=http://www.fff.fr/competitions/php/histo_cfra/histo_cfra.php?sa_no=1946&pj_no=6
|titre=Lille OSC 4-2 Red Star
|site=[http://www.fff.fr fff.fr]
|consulté le=25 janvier 2011
}}</ref> marqués respectivement par [[Bolek Tempowski|Tempowski]] (1944-1951), [[Roger Vandooren|Vandooren]] (1944-1949) et [[René Bihel|Bihel]] (1944-1946), meilleur buteur du championnat lors de cette saison 1945-1946. Ces derniers ont été actifs sous le capitanat de [[François Bourbotte]] (1944-1947<ref>{{Référence web
|url=http://www.pari-et-gagne.com/joueur/francois_bourbotte.html
|titre=Fiche de François Bourbotte
|site=[http://www.pari-et-gagne.com/ pari-et-gagne.com]
|consulté le=4 février 2011
}}</ref>), né près de [[Lens (Pas-de-Calais)|Lens]]. Associé dans le secteur défensif au natif de [[Roubaix]], [[Roger Carré]] (1944-1950<ref>{{Référence web
|url=http://www.pari-et-gagne.com/joueur/roger_carre.html
|titre=Fiche de Roger Carré
|site=[http://www.pari-et-gagne.com/ pari-et-gagne.com]
|consulté le=4 février 2011
}}</ref>), il parvient à décrocher une coupe après deux finales perdues en [[1941 en football|1941]] avec Fives et [[1945 en football|1945]]<ref>{{harvsp | Descamps | 2007 | loc=p. 362|id=CDF}}</ref>. [[Jean-Marie Prévost]] a connu le même sort. Finaliste de la coupe de France avec l'OL, il fait aussi partie de cette génération talentueuse tout comme [[Albert Dubreucq]] (1945-1953<ref>{{Référence web
|url=http://www.pari-et-gagne.com/joueur/albert_dubreucq.html
|titre=Fiche d'Albert Dubreucq
|site=[http://www.pari-et-gagne.com/ pari-et-gagne.com]
|consulté le=21 avril 2011
}}</ref>).

D'autres joueurs attirés par le challenge sportif qu'offrait le club viendront garnir l'effectif dont [[André Strappe]], buteur capitaine du LOSC entre 1948 et 1958, et le duo [[Yvon Douis]] (1953-1959) et [[Jean Vincent]] (1950-1956), qui fait des étincelles notamment lors de la saison 1953-1954. Le néerlandais [[Cor van der Hart]], 44 fois international et taulier de la défense lilloise entre 1950 et 1954, a été un des pionniers du professionnalisme aux Pays-Bas. D'abord reconnu comme un des premiers joueurs néerlandais à un statut professionnel<ref>{{nl}} {{Lien web
|url=http://nos.nl/artikel/118940-cor-van-der-hart-overleden.html
|titre=Cor van der Hart décédé
|site=[http://nos.nl nos.nl]
|consulté le=30 mars 2011
}}</ref>, il va participer à la première saison d'[[Championnat des Pays-Bas de football|Eredivisie]] avec le [[Fortuna Sittard|Fortuna '54]].

{| class="left" style="border: 1px solid #999; background-color:#FFFFFF"
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|-
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| align=center valign=top|
'''Joueurs les plus capés'''{{ref nec}}
{| class="wikitable" style="width:96%; font-size:90%; margin:0.5em 2% 2%; text-align:center;"
{| class="wikitable alternance" style="font-size:95%; text-align:center;"
|-
!colspan=3 style="color:#C81020; background:#FFFFFF;"| Joueurs les plus capés
|-
!Joueurs
!Matchs
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|-
|-
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![[Marceau Somerlinck]]
! style="color:#DB1C30; background:#ffffff;" width=150 |Matchs (dont D1/L1)
| 355
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| 320
|-
|-
|[[Marceau Somerlinck]] ||433 (320) ||1945-1957
![[André Strappe]]
| 310
| 275
|-
|-
|[[Rio Mavuba]] ||370 (299) ||2008-2017
![[Grégory Tafforeau]]
| 287
| 227
|-
|-
|[[André Strappe]] ||365 (275) ||1948-1958
![[Jean Baratte]]
| 281
| 268
|-
|-
|[[Florent Balmont]] ||323 (253) ||2008-2016
![[Djezon Boutoille]]
|-
| 274
|[[Franck Béria]] ||317 (250) ||2007-2017
| 143
|-
|[[Mathieu Debuchy]] ||309 (233) ||2003-2013
|}
|}
| align=center valign=top|
'''Meilleurs buteurs'''{{ref nec}}
{| class="wikitable alternance" style="font-size:95%; text-align:center;"
|-
|-
! style="color:#DB1C30; background:#ffffff;" width=150 |Joueur
| align="center"|
! style="color:#DB1C30; background:#ffffff;" width=150 |Buts (dont D1/L1)
{| class="wikitable" style="width:96%; font-size:90%; margin:0.5em 2% 0 2%; text-align:center;"
! style="color:#DB1C30; background:#ffffff;" |Période
|-
!colspan=3 style="color:#C81020; background:#FFFFFF;"| Meilleurs buteurs
|-
!Joueurs
!Buts
!(dont L1)
|-
|-
![[Jean Baratte]]
|[[Jean Baratte]] ||218 (170)
|1944-1953<br>1956-1957
| 170
| 167
|-
|-
![[André Strappe]]
|[[André Strappe]] ||135 (99) ||1948-1958
| 110
| 99
|-
|-
|[[Jonathan David]] ||97 (78) ||depuis 2020
![[Pierre Pleimelding]]
| 77
| 52
|-
|-
![[Gérard Bourbotte]]
|[[Gérard Bourbotte]] ||96 (38) ||1952-1957 <br />1963-1968
| 69
| 38
|-
|-
|[[Bernard Lefèvre]] ||81 (51) ||1949-1956<br />1962-1964
![[Jean Lechantre]]
| 66
| 66
|}
|}
|-
|-align="center"
|<small>Mis à jour après la [[saison 2009-2010 du Lille OSC|saison 2009-2010]]</small>
|colspan=2 align=center|<small>Mis à jour le 1er novembre 2024</small>
|}
|}


Depuis sa création en 1944, plusieurs grands joueurs passés par le centre de formation du club ou recrutés dans le monde entier ont marqué l'histoire du LOSC. Certains d'entre eux ont eu l'honneur d'être appelés en sélection nationale.
Instable dans les années 1960, le club se stabilise sportivement par la suite jusqu'au milieu des années 1990, quand le LOSC enregistre l'arrivée des joueurs clés qui réussissent à maintenir Lille dans l'élite et même frôler les places européennes en championnat. Du côté des gardiens, les noms de [[Charles Samoy]] (1963-1974) et [[Bernard Lama]] (1981-1989) sont les premiers à être cités. Alors que Samoy a été titulaire indiscutable dès son arrivée au club avant de s'éclipser, Lama a connu la trajectoire inverse. Prêté à plusieurs reprises, il décroche sa place de titulaire et marque même un but contre le [[Stade lavallois]]<ref>{{Référence web

|url=http://www.bernardlama.fr/biographie.htm#LilleAbbeville
Plusieurs grands noms reviennent régulièrement quand on évoque l'âge d'or des années 1940 et 1950. Pour la plupart d'entre eux, ces joueurs issus du [[Nord-Pas-de-Calais]] ou de la [[Belgique]] venaient de l'[[Olympique lillois (football)|Olympique lillois]] ou du [[SC Fives]]. [[Marceau Somerlinck]], né à [[Moulins (quartier)|Lille-Moulins]] et passé par le club fivois, est toujours le joueur le plus capé du LOSC avec 433 matchs<ref>{{Lien web
|url=http://www.pari-et-gagne.com/joueur/marceau_somerlinck.html
|titre=Fiche de Marceau Somerlinck
|site=pari-et-gagne.com
|consulté le=24 janvier 2011
}}.</ref>. En participant aux cinq victoires en coupe de France entre 1946 et 1955, il devient le premier quintuple vainqueur du trophée<ref group=alpha>Ce record a été égalé par [[Dominique Bathenay]] en [[1983 en football|1983]] et [[Alain Roche]] en [[1998 en football|1998]]. Mais à la différence de Somerlinck, ces deux joueurs ont remporté leurs cinq coupes sous plusieurs maillots. {{Lien web
|url=http://www.fff.fr/coupes/fff/federation-francaise-de-football/2013/290836-coupe-de-france/details-articles/7725-1703-chiffres
|titre=Les chiffres de la coupe de France
|site=fff.fr
|consulté le=28 octobre 2012
}}.</ref>. Le [[lambersart]]ois [[Jean Baratte]], joueur lillois entre 1945 et 1953 puis lors de la saison 1956-1957, obtient à deux reprises le titre de [[Meilleurs buteurs du championnat de France de football|meilleur buteur du championnat]] et reste actuellement le meilleur buteur du club avec 218 réalisations au compteur, dont 167 en [[Championnat de France de football|première division]]<ref>{{Lien web
|url=http://www.pari-et-gagne.com/joueur/jean_baratte.html
|titre=Fiche de Jean Baratte
|site=pari-et-gagne.com
|consulté le=24 janvier 2011
}}.</ref>. Grâce aux différents succès nationaux, Jean Barrate est devenu à l'époque le {{Citation|footballeur le plus populaire de France}}{{sfn|gr=losc|Hurseau|Verhaeghe|1997|p=91}}.

[[Jules Bigot]], meilleur buteur de l'OL avec 79 buts, a été joueur du LOSC entre 1944 et 1950. Il reviendra au club en tant qu'[[#Entraîneurs|entraîneur]]. [[Joseph Jadrejak]] (1944-1950) est passé par Fives et même par l'[[équipe fédérale Lille-Flandres]]. [[Jean Lechantre]] (1944-1952) a été un des grands artisans de la victoire en finale de coupe de France 1946 ; ses centres ont amené trois buts<ref>Feuille de match {{Lien web
|url=http://www.fff.fr/coupes/fff/federation-francaise-de-football/1946/290836-coupe-de-france/historique
|titre=Lille OSC 4-2 Red Star
|site=fff.fr
|consulté le=25 janvier 2011
}}.</ref> marqués par [[Bolek Tempowski|Tempowski]] (1944-1951), [[Roger Vandooren|Vandooren]] (1944-1949) et [[René Bihel|Bihel]] (1944-1946), meilleur buteur de D1 lors de cette saison 1945-1946. Ces derniers ont été sous le capitanat de [[François Bourbotte]] (1944-1947). Associé en défense avec [[Roger Carré]] (1944-1950), il parvient à décrocher une coupe après deux finales perdues en [[1941 en football|1941]] avec Fives et [[1945 en football|1945]]{{sfn|Descamps|Ejnès|Hennaux|2007|p=362}}. [[Jean-Marie Prévost]] (1945-1952) a connu le même sort. Finaliste de la coupe de France avec l'OL en 1939, il a fait aussi partie de cette génération tout comme [[Albert Dubreucq]] (1945-1953).

D'autres joueurs attirés par l'enjeu sportif qu'offrait le club viendront garnir l'effectif dont [[André Strappe]], capitaine du LOSC entre 1948 et 1958, et le duo [[Yvon Douis]] (1953-1959) et [[Jean Vincent]] (1950-1956). [[Cor van der Hart]], 44 fois international et taulier de la défense entre 1950 et 1954, a été un pionnier du professionnalisme aux Pays-Bas. Reconnu comme un des premiers joueurs néerlandais à jouer sous un statut professionnel<ref>{{Lien web|langue=nl
|url = http://nos.nl/artikel/118940-cor-van-der-hart-overleden.html
|titre = Cor van der Hart décédé
|site = nos.nl
|consulté le = 30 mars 2011
}}.</ref>, il va participer à la première saison d'[[Championnat des Pays-Bas de football|Eredivisie]].

Instable dans les années 1960, le club se stabilise dans l'élite par la suite jusqu'au milieu des années 1990 grâce à l'arrivée des joueurs clés. Du côté des gardiens, [[Charles Samoy]] (1963-1974), [[Jean-Pierre Mottet]] (1978-1986) et [[Bernard Lama]] (1981-1989) sont les premiers à être cités. Alors que Samoy a été titulaire dès son arrivée au club avant de s'éclipser, Lama a connu la trajectoire inverse ; après plusieurs prêts, il décroche sa place de titulaire<ref>{{Lien web
|url=http://www.bernardlama.fr/biographie.htm#Lille
|titre=Biographie de Bernard Lama
|titre=Biographie de Bernard Lama
|consulté le=29 mars 2011
|consulté le=29 mars 2011
}}.</ref>. Mottet était de l'effectif qui a atteint deux demi-finales de coupe de France en 1983 et 1985. Après sa carrière sportive, il a rejoint l'encadrement technique du LOSC.
}}</ref>, avant de partir et connaître une carrière internationale.


En ce qui concerne les joueurs de champ, on peut évoquer le nom de [[Gérard Bourbotte]], un des premiers joueurs issus du centre de formation du club. Passé par le club entre 1952 et 1957, il revient entre 1963 et 1968 pour devenir un grand artisan de la remontée en première division lors de la saison 1963-1964. D'autres joueurs peuvent être cités comme les défenseurs [[Pierre Dréossi]] (1976-1978 puis 1979-1983) et [[Ignacio Prieto]] (1971-1976) ainsi que les attaquants [[Stanislav Karasi]] (1974-1977) et [[Pierre Pleimelding]] (1977-1981), meilleur buteur du club lors des saison 1978-1979 et 1979-1980<ref>{{Référence web
À propos des joueurs de champ, on peut mentionner [[Gérard Bourbotte]], un des premiers joueurs issus de la formation. Au club entre 1952 et 1957, il revient entre 1963 et 1968 et contribue à la promotion en 1964. On peut aussi retenir les défenseurs [[Pierre Dréossi]] (1976-1978 puis 1979-1983) et [[Ignacio Prieto]] (1971-1976) ainsi que les attaquants [[Stanislav Karasi]] (1974-1977) et [[Pierre Pleimelding]] (1977-1981), meilleur buteur du club en 1979 et 1980<ref>{{Lien web
|url=http://www.lequipe.fr/Football/FootballClassementChampionnat299_BUT_1.html
|url=https://web.archive.org/web/20110518145623/https://www.lequipe.fr/Football/FootballClassementChampionnat299_BUT_1.html
|titre=Classement officiel des buteurs
|titre=Classement officiel des buteurs 1978-1979
|site=web.archive.org
|site=[http://www.lequipe.fr lequipe.fr]
|consulté le=4 avril 2011
|consulté le=4 avril 2011
}}</ref>{{,}}<ref>{{Référence web
}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web
|url=http://www.lequipe.fr/Football/FootballClassementChampionnat298_BUT_1.html
|url=https://web.archive.org/web/20110518145304/https://www.lequipe.fr/Football/FootballClassementChampionnat298_BUT_1.html
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|titre=Classement officiel des buteurs 1979-1980
|site=web.archive.org
|site=[http://www.lequipe.fr lequipe.fr]
|consulté le=4 avril 2011
|consulté le=4 avril 2011
}}.</ref>. Dans les années 1980, [[Eric Péan]] (1979-1987), [[Philippe Périlleux]] (1984-1991) ou [[Noureddine Kourichi]] (1982-1986), international algérien troisième de la [[Coupe d'Afrique des nations de football 1984|CAN 1984]] et participant à la [[Coupe du monde de football de 1986|Coupe du monde 1986]], se sont illustrés à Lille. C'est après cette Coupe du monde que [[Philippe Desmet]], quatrième de la compétition avec la Belgique, rejoint le club sous l'impulsion de [[Georges Heylens|Heylens]]. Il y reste trois saisons entre 1986 et 1989 et sera élu joueur des années 1980 par les supporters du LOSC<ref>{{Lien web
}}</ref>.
|url=http://www.nordeclair.fr/Sports/Football/2010/12/16/filip-desmet-un-physique-de-demenageur-n.shtml
|titre=Desmet, un physique de déménageur nourri aux frites
|site=nordeclair.fr
|consulté le=7 septembre 2011
}}.</ref>. [[Jocelyn Angloma]] (1987-1990), international espoirs sous le maillot lillois, et le buteur ghanéen [[Abedi Pelé]] (1988-1990), auteur de 21 buts en 52 rencontres, soulèveront la [[Ligue des champions de l'UEFA 1992-1993|Ligue des Champions 1993]] avec l'[[Olympique de Marseille]] après leur passage à Lille.


L'équipe encadrée par [[Jacques Santini]] qui termine sixième de D1 en 1991 a pour capitaine [[Alain Fiard]] (1987-1993) et compte dans ses rangs [[Éric Assadourian]] (1990-1995), le gardien [[Jean-Claude Nadon]] (1989-1996) ainsi que les danois [[Jacob Friis Hansen]] (1989-1995) et [[Per Frandsen]] (1990-1994). Après le départ de Santini en 1992, [[Antoine Sibierski]] (1992-1996), formé au club, et [[Kennet Andersson]] (1993-1994), demi-finaliste de la [[Coupe du monde de football de 1994|Coupe du monde 1994]] avec la [[Équipe de Suède de football|Suède]], ont eu un passage remarquable dans le club.
Dans les années 1980, [[Eric Péan]] (1979-1987), [[Philippe Perilleux]] (1984-1991) ou l'international algérien [[Noureddine Kourichi]] (1982-1986), demi-finaliste de la [[Coupe d'Afrique des nations de football 1984|Coupe d'Afrique des nations 1984]] et participant à la [[Coupe du monde de football de 1986|Coupe du monde 1986]], se sont illustrés sous le maillot lillois. C'est après cette coupe du Monde que l'international belge [[Philippe Desmet]], qui termina quatrième de la compétition, rejoint le club sous l'impulsion de [[Georges Heylens|Heylens]]. Il y reste trois saisons entre 1986 et 1989. [[Jocelyn Angloma]] (1987-1990), international espoirs sous le maillot lillois, et le buteur ghanéen [[Abedi Pelé]], auteur de 21 buts en 52 rencontres jouées entre octobre 1988 et mai 1990, sont recrutés par l'[[Olympique de Marseille]] avec lequel ils gagneront la [[Ligue des champions de l'UEFA 1992-1993|Ligue des champions 1993]].


Après le purgatoire des [[années 1990]], [[Vahid Halilhodžić]] remet sur pied le LOSC en se basant sur un socle solide de joueurs dont [[Laurent Peyrelade]] (1997-2001), auteur de 38 buts et 20 passes décisives, l'attaquant [[Djezon Boutoille]] (1993-2004), [[Pascal Cygan]] (1995-2002), vainqueur de l'Étoile d'or [[France Football]] en 2001, [[Patrick Collot]] (1995-2002) ou [[Grégory Wimbée]] (1998-2004), gardien capé à 214 reprises.
[[Fichier:Gregory-tafforeau.jpg|thumb|alt=Grégory Tafforeau|upright=.8|Latéral gauche du LOSC entre 2001 et 2009, [[Grégory Tafforeau]] a porté à 287 reprises le maillot lillois, dont 42 fois en coupes d'Europe.]]
L'équipe encadrée par [[Jacques Santini]] qui termine sixième de première division en 1991 a pour capitaine [[Alain Fiard]] (1987-1993) et compte dans ses rangs le franco-arménien [[Éric Assadourian]] (1990-1995), le gardien de but [[Jean-Claude Nadon]] (1989-1996) ainsi que les danois [[Jacob Friis Hansen]], défenseur titulaire au club entre 1989 et 1995, et [[Per Frandsen]], au club de 1990 à 1994. Après le départ de Santini en 1992, [[Antoine Sibierski]] (1992-1996), formé au club, et [[Kennet Andersson]] (1993-1994), demi-finaliste de la [[Coupe du monde de football de 1994|Coupe du monde 1994]] avec la [[Équipe de Suède de football|Suède]], ont un passage remarquable dans le club.


À l'heure des premières aventures européennes au début des [[années 2000]], Lille a su renforcer son effectif grâce à un recrutement malin et à quelques talents formés par le club. [[Salaheddine Bassir]] (2001-2002), transfuge du [[Deportivo La Corogne]], et [[Johnny Ecker]] (1999-2002), recruté au [[Nîmes Olympique]], sont les buteurs lillois lors du premier match du LOSC sous l'égide de l'[[Union des associations européennes de football|UEFA]]<ref name="Parme"/>. Parmi leurs coéquipiers lors de cette rencontre, [[Christophe Landrin]] (1996-2005) et les frères Cheyrou sont issus de la formation du club. [[Bruno Cheyrou]] (1998-2002) inscrit trois buts en Ligue des Champions avec le LOSC, performance égalée par [[Nicolas Fauvergue]] (2003-2009), tandis que son frère cadet [[Benoît Cheyrou|Benoît]] (1999-2004) devient capitaine pour ses deux dernières saisons au club. [[Fernando D'Amico]] (1999-2003), [[Dagui Bakari]] (1999-2002) et surtout [[Grégory Tafforeau]] (2001-2009), capitaine entre 2006 et 2008 et joueur le plus capé du club dans les compétitions de l'UEFA avec 42 matchs<ref name="cuefa"/>, ont été aussi de la première participation du club à la [[Ligue des champions de l'UEFA|Ligue des Champions]].
Après la période de purgatoire à la fin des années 1990, [[Vahid Halilhodžić]] remet sur pied l'équipe lilloise en se basant sur un socle solide de joueurs dont [[Laurent Peyrelade]] (1997-2001), auteur de 38 buts et 20 passes décisives, l'attaquant [[Djezon Boutoille]] (1993-2004<ref>{{Référence web
|url=http://www.footballdatabase.eu/football.joueurs.djezon.boutoille.148.fr.html
|titre=Fiche de Djezon Boutoille
|site=[http://www.footballdatabase.eu footballdatabase.eu]
|consulté le=3 mars 2011
}}</ref>), [[Pascal Cygan]] (1995-2002), vainqueur de l'Étoile d'or [[France Football]] en 2001, ou encore le milieu de terrain [[Patrick Collot]] (1995-2002) et le gardien de but [[Grégory Wimbée]], capé à 214 reprises entre 1998 et 2004.


[[Fichier:Mavuba CSKA-LOSC.png|vignette|150px|[[Rio Mavuba]] est le {{2e}} joueur le plus capé de l'histoire du club et le capitaine lors du doublé de 2011.]]
À l'heure des premières aventures européennes au début des [[années 2000]], Lille a su renforcer ce socle de joueurs grâce à un recrutement malin et à quelques talents formés par le club. [[Salaheddine Bassir]] (2001-2002<ref>{{Référence web
[[Claude Puel]] a fait venir des joueurs qui se sont révélés lors des participations aux coupes d'Europe comme le trident offensif formé par [[Peter Odemwingie]] (2004-2007), [[Mathieu Bodmer]] (2003-2007) et [[Kader Keita]] (2005-2007). Devant le gardien [[Tony Sylva]] (2004-2008), se sont côtoyés en défense [[Éric Abidal]] (2002-2004), arrivé de l'[[AS Monaco]], le [[Équipe de Grèce de football|grec]] [[Efstáthios Tavlarídis]] (2004-2007), [[Matthieu Chalmé]] (2002-2007), [[Nicolas Plestan]] (2003-2010) ainsi que [[Jean II Makoun]] (2001-2008), appelé en [[Équipe du Cameroun de football|sélection du Cameroun]]. En plus du recrutement, Puel s'appuie sur des joueurs formés par le club tels [[Matt Moussilou]] (2001-2006), meilleur buteur du club dans les compétitions de l'UEFA avec 9 réalisations<ref name="cuefa"/>, [[Matthieu Delpierre]] (1999-2004) qui a intégré le centre de formation du LOSC en 1996 ou encore [[Stéphane Dumont]] (2003-2011). L'éclosion du brésilien [[Michel Bastos]] (2006-2009), meilleur passeur du [[Ligue 1 2008-2009|championnat 2008-2009]] et nommé dans l'[[Trophées UNFP du football|équipe-type de la même saison]], assure la transition entre l'ère Puel et l'encadrement de l'équipe par [[Rudi Garcia]].
|url=http://www.footballdatabase.eu/football.joueurs.salaheddine.bassir.146.fr.html
|titre=Fiche de Salaheddine Bassir
|site=[http://www.footballdatabase.eu footballdatabase.eu]
|consulté le=3 février 2011
}}</ref>), transfuge de [[Deportivo La Corogne|La Corogne]], et [[Johnny Ecker]] (1999-2002<ref>{{Référence web
|url=http://www.footballdatabase.eu/football.joueurs.johnny.ecker.135.fr.html
|titre=Fiche de Johnny Ecker
|site=[http://www.footballdatabase.eu footballdatabase.eu]
|consulté le=3 février 2011
}}</ref>), recruté à [[Nîmes Olympique|Nîmes]], sont les buteurs lillois lors du premier match du LOSC sous l'égide de l'[[UEFA]]<ref name="Parme"/>. Parmi leurs coéquipiers lors de cette rencontre, [[Christophe Landrin]] (1996-2005) et les frères Cheyrou sont passés par le centre de formation. [[Bruno Cheyrou]] (1998-2002) est le meilleur buteur du club en Ligue des champions avec trois réalisations, une performance égalée par [[Nicolas Fauvergue]] (2003-2009), tandis que son frère cadet [[Benoît Cheyrou|Benoît]] (1999-2004) devient capitaine pour ses deux dernières saisons au club. [[Fernando D'Amico]], milieu de terrain défensif (1999-2003), [[Dagui Bakari]] (1999-2002) et surtout [[Grégory Tafforeau]] (2001-2009), capitaine entre 2006 et 2008 et joueur le plus capé du club dans les compétitions européennes avec 42 matchs<ref name="cuefa"/>, ont été aussi de la première participation du club à la [[Ligue des champions de l'UEFA|Ligue des champions]].


Rudi Garcia a permis l'éclosion de joueurs de talents également, comme [[Eden Hazard]] (2007-2012), [[Trophées UNFP|meilleur espoir de Ligue 1]] en 2009 et 2010 puis élu meilleur joueur du championnat en 2011 et 2012, ou [[Gervinho]] (2009-2011) meilleur buteur du LOSC lors de la [[Saison 2009-2010 du LOSC Lille Métropole|saison 2009-2010]] et meilleur passeur en [[Saison 2010-2011 du LOSC Lille Métropole|2010-2011]]. C'est aussi sous son ère que [[Adil Rami]] (2006-2011), [[Yohan Cabaye]] (2004-2011) et [[Mathieu Debuchy]] (2003-2013) ont fêté leur première sélection en [[Équipe de France de football|équipe de France]]. Le [[Meilleurs buteurs du championnat de France de football|meilleur buteur de Ligue 1]] en 2011 [[Moussa Sow]] (2010-2012) est également l'un des artisans de la réussite lilloise avec ses 25 réalisations en championnat. Les autres joueurs de l'effectif de la [[Saison 2010-2011 du LOSC Lille Métropole|saison 2010-2011]], dont le capitaine [[Rio Mavuba]] (2008-2017) et le défenseur [[Franck Béria]] (2007-2017), sont entrés dans l'histoire du club en réalisant le doublé coupe de France-championnat.
[[Claude Puel|Puel]] a fait venir des joueurs qui se sont révélés aux yeux du public lors des participations aux coupes européennes comme le trident offensif formé par [[Peter Odemwingie]] (2004-2007), [[Mathieu Bodmer]] (2003-2007) et [[Kader Keita]] (2005-2007). Devant le gardien [[Tony Sylva]] (2004-2008<ref>{{Référence web
|url=http://www.footballdatabase.eu/football.joueurs.tony.sylva.736.fr.html
|titre=Fiche de Tony Sylva
|site=[http://www.footballdatabase.eu footballdatabase.eu]
|consulté le=25 avril 2011
}}</ref>), se sont côtoyés en défense [[Eric Abidal]] (2002-2004), arrivé de [[AS Monaco|Monaco]], le [[Équipe de Grèce de football|grec]] [[Efstáthios Tavlarídis]] (2004-2007), [[Matthieu Chalmé]] (2002-2007), [[Nicolas Plestan]] (2003-2010) ainsi que [[Jean II Makoun]] (2001-2008), appelé en [[Équipe du Cameroun de football|sélection du Cameroun]]. En plus du recrutement, Puel s'appuie sur des joueurs formés par le club tels [[Matt Moussilou]] (2001-2006), meilleur buteur du club dans les compétitions de l'UEFA avec 9 réalisations<ref name="cuefa"/>, et [[Matthieu Delpierre]] (1999-2004<ref>{{Référence web
|url=http://www.footballdatabase.eu/football.joueurs.mathieu.delpierre.134.fr.html
|titre=Fiche de Matthieu Delpierre
|site=[http://www.footballdatabase.eu footballdatabase.eu]
|consulté le=21 avril 2011
}}</ref>) qui a intègré le centre de formation du LOSC en 1996. L'éclosion du brésilien [[Michel Bastos]] (2006-2009<ref>{{Référence web
|url=http://www.footballdatabase.eu/football.joueurs.michel.bastos.15934.fr.html
|titre=Fiche de Michel Bastos
|site=[http://www.footballdatabase.eu footballdatabase.eu]
|consulté le=7 avril 2011
}}</ref>), meilleur passeur du [[Ligue 1 2008-2009|championnat 2008-2009]] et nommé dans l'[[Trophées UNFP du football|équipe-type de la même saison]], assure la transition entre l'ère Puel et l'encadrement de l'équipe par [[Rudi Garcia|Garcia]].


Ce doublé marque une volonté de changer de dimension pour le club. Cette volonté est caractérisée par les venues de [[Joe Cole]] (2011-2012) et [[Salomon Kalou]] (2012-2014), les deux provenant de la [[Championnat d'Angleterre de football|{{lang|en|Premier League}}]], ainsi que l'inauguration du [[stade Pierre-Mauroy]]. [[Vincent Enyeama]] (2011-2018), [[Marko Baša]] (2011-2017) et [[Simon Kjær]] (2013-2015) marquent les esprits lors de leur passage au LOSC.
{{article détaillé|contenu=Voir aussi la {{cl|Joueur du Lille OSC}}.}}

La prise en main du club par [[Gérard Lopez (homme d'affaires)|Gérard Lopez]] conduit à une nouvelle dynamique sur le marché des transferts. De nombreux jeunes talents supervisés par le recruteur [[Luis Campos (football)|Luis Campos]] rejoignent l'équipe et seront ensuite revendus à prix d'or. C'est le cas de [[Nicolas Pépé]] (2017-2019) et [[Victor Osimhen]] (2019-2020) qui partiront pour environ 80 millions d'euros. Pour encadrer cette jeune équipe, Christophe Galtier a pu compter sur des joueurs expérimentés comme le capitaine [[José Fonte]] (2018-), [[Benjamin André]] (2019-) ou l'attaquant turc [[Burak Yılmaz]] (2020-2022). Le gardien [[Mike Maignan]] (2015-2021) et [[Jonathan Ikoné]] (2018-2022) fêtent leur première sélection avec l'[[Équipe de France de football|équipe de France]] sous l'ère Lopez.

{{Catégorie détaillée|Joueur du LOSC Lille}}

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{{Début d'illustration|1=center}}
{{Image label début|image=Soccer Field Transparant.svg|width=250}}
{{Image label|x=0.45|y=1.27|scale=250|text='''[[Georges Hatz|Hatz]]''' {{gardien}}}}
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{{Fin d'illustration|1=Soccer Field Transparant.svg|2=L'équipe type du [[Saison 2010-2011 du LOSC Lille Métropole|doublé en 2011]].}}
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=== Internationaux français ===
=== Internationaux français ===
[[Fichier:Yohan Cabaye.JPG|vignette|alt=Le visage de Yohan Cabaye de face, lors de l'Euro 2012 contre la sélection anglaise|droite|upright=0.75|[[Yohan Cabaye]] sous le maillot de l'[[équipe de France de football|équipe de France]].]]
Les premiers joueurs lillois à être appelés en [[équipe de France de football|équipe de France]] sont [[Jules Bigot]] et [[Jean Baratte]]. Trois mois seulement après la création du LOSC, les deux attaquants sont titulaires lors de la victoire française 3-1 contre la [[Équipe de Belgique de football|Belgique]] le {{date|24|12|1944|en football}}<ref>Feuille de match {{Lien web| url=http://www.fff.fr/servfff/fiche_joueur_new/match.php?id_match=697 |titre=France 3-1 Belgique| site=fff.fr| consulté le=3 mars 2011}}.</ref>. Baratte dispute 32 matchs avec les Bleus, dont 12 en tant que capitaine. Il est à ce jour le joueur lillois sélectionné le plus grand nombre de fois en équipe de France<ref name="euro-foot">{{Lien web|langue=en| url=http://eu-football.info/_club.php?id=655 |titre=Joueurs du LOSC appelés en sélection nationale| site=eu-football.info| consulté le=13 juin 2012}}.</ref>. D'autres vainqueurs de la coupe de France ou champions de France avec Lille auront le même honneur dans les années 1950.


Parmi les joueurs du LOSC sélectionnés en équipe de France, seuls six ont joué une [[Coupe du monde de football|coupe du monde]] durant leur passage par le club lillois. Quelques jours après le titre de champion de France en 1954, [[Guillaume Bieganski|Bieganski]], [[César Ruminski|Ruminski]], [[André Strappe|Strappe]] et [[Jean Vincent|Vincent]] font partie de la sélection lors de la [[Coupe du monde de football de 1954|coupe du monde 1954]]<ref name="bleus">{{Ouvrage|prénom1=Thierry|nom1=Hubac|titre=Un siècle en Bleu 1904-2004|éditeur=[[Éditions Mango]]|année=2004|mois=2|jour=1|pages totales=140|isbn=978-2-84270-458-2}}.</ref>. L'équipe de France termine troisième de son groupe et s'arrête au premier tour de la compétition. Le cinquième joueur est Yvon Douis. Participant à la [[Coupe du monde de football de 1958|coupe du monde 1958]], il inscrit un but contre l'[[Équipe d'Allemagne de football|équipe de RFA]] dans son seul match de la compétition<ref name="bleus"/>. Lors de la [[Coupe du monde de football de 2014|coupe du monde 2014]], les Bleus comptent dans leur effectif [[Rio Mavuba]].
Les premiers joueurs lillois à être appelés en [[équipe de France de football|équipe de France]] sont [[Jules Bigot]] et [[Jean Baratte]]. Trois mois seulement après la création du LOSC, les deux attaquants sont titulaires lors de la victoire française 3-1 contre la [[Équipe de Belgique de football|Belgique]] le {{date sport|24|12|1944|en football}}<ref>Feuille de match {{Référence web| url=http://www.fff.fr/servfff/fiche_joueur_new/match.php?id_match=697 |titre=France 3-1 Belgique| site=[http://www.fff.fr fff.fr]| consulté le=3 mars 2011}}</ref>. Baratte dispute 32 matchs avec les Bleus, dont il est le capitaine à 12 reprises. Il est à ce jour le joueur lillois sélectionné le plus grand nombre de fois en équipe de France. D'autres vainqueurs de la coupe de France ou champions de France avec Lille auront le même honneur dans les années 1950.


À ce jour, un seul joueur lillois a participé à un [[Championnat d'Europe de football|Championnat d'Europe]] en tant qu'international français en équipe A ; il s'agit de [[Mathieu Debuchy]] appelé par [[Laurent Blanc]] pour l'[[Championnat d'Europe de football 2012|Euro 2012]]. Il dispute toutes les rencontres des Bleus, les trois matchs de poule et le quart de finale perdu contre l'[[Équipe d'Espagne de football|Espagne]].
Parmi les joueurs du LOSC sélectionnés en équipe de France, seuls cinq ont joué une [[Coupe du monde de football|coupe du monde]] durant leur passage par le club lillois. Quelques jours après le titre de champion de France en 1954, [[Guillaume Bieganski|Bieganski]], [[César Ruminski|Ruminski]], [[André Strappe|Strappe]] et [[Jean Vincent|Vincent]] font partie de la sélection lors de la [[Coupe du monde de football de 1954|coupe du monde 1954]]<ref name="bleus">{{ouvrage|prénom1=Thierry|nom1=Hubac|titre=Un siècle en Bleu 1904-2004|éditeur=[[Éditions Mango]]|année=2004|mois=2|jour=1|pages totales=140|isbn=9782842704582}}</ref>. L'équipe de France termine troisième de son groupe et s'arrête au premier tour de la compétition. Le cinquième joueur est Yvon Douis. Participant à la [[Coupe du monde de football de 1958|coupe du monde 1958]], il inscrit un but contre l'[[Équipe d'Allemagne de l'Ouest de football à la Coupe du monde 1958|équipe de RFA]] dans son seul match de la compétition<ref name="bleus"/>. À ce jour, aucun joueur lillois n'a participé à un [[championnat d'Europe de football|championnat d'Europe]] en tant qu'international français en équipe A. Cependant, la sélection française vainqueur de l'[[Championnat d'Europe de football espoirs 1988|Euro Espoirs 1988]] contre la [[Équipe de Grèce espoirs de football|Grèce]] comptait parmi ses rangs trois joueurs du club : les défenseurs [[Jocelyn Angloma]] et [[Jean-Luc Buisine]] ainsi que le milieu de terrain [[Christophe Galtier]]. Aussi, [[Benoît Cheyrou]] et [[Mathieu Maton]] ont remporté l'édition [[Championnat d'Europe de football des moins de 19 ans 2000|2000]] de l'[[Championnat d'Europe de football des moins de 19 ans|Euro des moins de 19 ans]]. Ils seront imités cinq ans plus tard par [[Yohan Cabaye]] qui remporte l'[[Championnat d'Europe de football des moins de 19 ans 2005|édition 2005]].


Par ailleurs, la sélection française vainqueur de l'[[Championnat d'Europe de football espoirs 1988|Euro Espoirs 1988]] contre la [[Équipe de Grèce espoirs de football|Grèce]] comptait parmi ses rangs trois joueurs du club : les défenseurs [[Jocelyn Angloma]] et [[Jean-Luc Buisine]] ainsi que le milieu de terrain [[Christophe Galtier]]. Aussi, [[Benoît Cheyrou]] et [[Mathieu Maton]] ont remporté l'édition [[Championnat d'Europe de football des moins de 19 ans 2000|2000]] de l'[[Championnat d'Europe de football des moins de 19 ans|Euro des moins de 19 ans]]. Ils seront imités cinq ans plus tard par [[Yohan Cabaye]] qui remporte l'[[Championnat d'Europe de football des moins de 19 ans 2005|édition 2005]]. [[Lucas Digne]] gagne quant à lui la [[Coupe du monde de football des moins de 20 ans|Coupe du monde des moins de 20 ans]] en [[Coupe du monde de football des moins de 20 ans 2013|2013]].
Cabaye justement, mais aussi [[Adil Rami]], titulaires au club sont appelés par [[Laurent Blanc]] dans le cadre des [[Éliminatoires du championnat d'Europe de football 2012|éliminatoires de l'Euro 2012]] ou de rencontres amicales. [[Mathieu Debuchy]] est également convoqué par Blanc mais n'a joué en avril 2011 encore aucune minute de jeu sous le maillot bleu.
Le tableau suivant donne la liste actualisée au 29 mars 2011 des joueurs du Lille OSC en équipe de France, le nombre de sélections et la période correspondante, ainsi que le nombre total de sélections durant la carrière du joueur.


Le tableau suivant donne la liste actualisée au {{date|8 octobre 2020}} des joueurs du LOSC en équipe de France, le nombre de sélections et la période correspondante, ainsi que le nombre total de sélections durant la carrière du joueur.
{{Clr}}
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|+'''Joueurs du Lille OSC en [[Équipe de France de football|équipe de France]]'''
|+'''Joueurs du LOSC Lille en [[Équipe de France de football|équipe de France]]'''{{sfn|gr=losc|Hurseau|Verhaeghe|1997|p=128}}{{,}}<ref name="euro-foot"/>
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|[[Jules Bigot]] ||style="border-left:solid 1px #FFB2B2"|2 ||1944-1945 ||6
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|[[Jean Baratte]] ||style="border-left:solid 1px #FFB2B2"|32 ||1944-1952 ||32
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|[[Julien Darui]] ||style="border-left:solid 1px #FFB2B2"|2 ||1945 ||25
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|-
|[[René Bihel]] ||style="border-left:solid 1px #FFB2B2"|5 ||1945-1946 ||6
|[[Jules Bigot]] ||2 ||1944-1945 ||6
|- bgcolor=#EFEFEF
|[[Bolek Tempowski]] ||style="border-left:solid 1px #FFB2B2"|1 ||1947 ||1
|-
|-
|[[Jean Baratte]] ||32 ||1944-1952 ||32
|[[Joseph Jadrejak]] ||style="border-left:solid 1px #FFB2B2"|3 ||1947 ||3
|- bgcolor=#EFEFEF
|[[Roger Carré]] ||style="border-left:solid 1px #FFB2B2"|2 ||1947-1949 ||2
|-
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|[[Julien Darui]] ||2 ||1945 ||25
|[[Jean Lechantre]] ||style="border-left:solid 1px #FFB2B2"|3 ||1947-1949 ||3
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|[[André Strappe]] ||style="border-left:solid 1px #FFB2B2"|23 ||1949-1954 ||23
|-
|-
|[[René Bihel]] ||5 ||1945-1946 ||6
|[[Albert Dubreucq]] ||style="border-left:solid 1px #FFB2B2"|1 ||1952 ||1
|- bgcolor=#EFEFEF
|[[César Ruminski]] ||style="border-left:solid 1px #FFB2B2"|7 ||1952-1954 ||7
|-
|-
|[[Bolek Tempowski]] ||1 ||1947 ||1
|[[Jean Vincent]] ||style="border-left:solid 1px #FFB2B2"|12 ||1953-1956 ||46
|-
|[[Joseph Jadrejak]] ||3 ||1947 ||3
|-
|[[Roger Carré]] ||2 ||1947-1949 ||2
|-
|[[Jean Lechantre]] ||3 ||1947-1949 ||3
|-
|[[Roger Vandooren]] ||3 ||1949 ||4
|-
|[[Maik Walter]] ||2 ||1949-1950 ||2
|-
|[[André Strappe]] ||23 ||1949-1954 ||23
|-
|[[Albert Dubreucq]] ||1 ||1952 ||1
|}
|}
|
|
{| cellpadding="3" style="font-size:95%; background-color:#F9F9F9; text-align:center; border:solid 1px #FFB2B2; border-collapse:collapse; margin-bottom:12px;" cellspacing="1" border="0" align=center width=100%
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! scope=col | Période
! scope=col | <abbr title="Total de sélections en équipe de France" style="color:#C81020;">Sél. (total)</abbr>
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|[[Antoine Pazur]] ||style="border-left:solid 1px #FFB2B2"|1 ||1953 ||1
|- bgcolor=#EFEFEF
|[[Robert Lemaître]] ||style="border-left:solid 1px #FFB2B2"|2 ||1953 ||2
|-
|-
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|[[Guillaume Bieganski]] ||style="border-left:solid 1px #FFB2B2"|4 ||1953-1955 ||9
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|[[Yvon Douis]] ||style="border-left:solid 1px #FFB2B2"|8 ||1957-1958 ||58
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|-
|-
|[[César Ruminski]] ||7 ||1952-1954 ||7
|[[Marcel Adamczyk]] ||style="border-left:solid 1px #FFB2B2"|1 ||1963 ||1
|- bgcolor=#EFEFEF
|[[André Guy]] ||style="border-left:solid 1px #FFB2B2"|1 ||1967 ||8
|-
|-
|[[Jean Vincent]] ||12 ||1953-1956 ||46
|[[Christian Coste]] ||style="border-left:solid 1px #FFB2B2"|5 ||1974-1975 ||5
|- bgcolor=#EFEFEF
|[[Patrick Parizon]] ||style="border-left:solid 1px #FFB2B2"|3 ||1975 ||3
|-
|-
|[[Pierre Pleimelding]] ||style="border-left:solid 1px #FFB2B2"|1 ||1978 ||1
|[[Antoine Pazur]] ||1 ||1953 ||1
|- bgcolor=#EFEFEF
|[[Philippe Bergeroo]] ||style="border-left:solid 1px #FFB2B2"|2 ||1979-1980 ||3
|-
|-
|[[Robert Lemaître]] ||2 ||1953 ||2
|'''[[Adil Rami]]''' ||style="border-left:solid 1px #FFB2B2"|9 ||2010-2011 ||9
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|- bgcolor=#EFEFEF
|[[Guillaume Bieganski]] ||4 ||1953-1955 ||9
|'''[[Yohan Cabaye]]''' ||style="border-left:solid 1px #FFB2B2"|2 ||2010-.... ||2
|-
|- style="background:#DDDDDD;"
|[[Yvon Douis]] ||8 ||1957-1958 ||20
!|'''Total''' ||style="border-left:solid 1px #FFB2B2"|'''132''' ||'''[[Équipe de France de football en 1944|1944]]-[[Équipe de France de football en 2011|2011]]''' || -
|-
|[[Marcel Adamczyk]] ||1 ||1963 ||1
|-
|[[André Guy]] ||1 ||1967 ||8
|-
|[[Christian Coste]] ||5 ||1974-1975 ||5
|-
|[[Patrick Parizon]] ||3 ||1975 ||3
|-
|[[Pierre Pleimelding]] ||1 ||1978 ||1
|-
|[[Philippe Bergeroo]] ||2 ||1979-1980 ||3
|}
|}
|
{| class="wikitable alternance" style="font-size:95%; text-align:center;" align=center
|-
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! scope=col style="color:#DB1C30; background:#ffffff;" | {{Abréviation|Sélections|Nombre de sélections en équipe de France sous le maillot lillois}}
! scope=col style="color:#DB1C30; background:#ffffff;" | {{Abréviation|Période|Période de sélections en équipe de France sous le maillot lillois}}
! scope=col style="color:#DB1C30; background:#ffffff;" | {{Abréviation|Sél. (total)|Total de sélections en équipe de France pendant la carrière du joueur}}
|-
|[[Adil Rami]] ||11 ||2010-2011 ||36
|-
|[[Yohan Cabaye]] ||4 ||2010-2011 ||48
|-
|[[Mathieu Debuchy]] ||13 ||2011-2012 ||27
|-
|[[Rio Mavuba]] ||7 ||2012-2014 ||13
|-
|[[Marvin Martin]] ||1 ||2012 ||15
|-
|''[[Dimitri Payet]]'' ||2 ||2013 ||38
|-
|[[Sébastien Corchia]] ||1 ||2016 ||1
|-
|''[[Jonathan Ikoné]]'' ||4 ||2019 ||4
|-
|''[[Mike Maignan]]'' ||1 ||2020 ||3
|-
! scope=row |Total ||170 ||scope=row | [[Équipe de France de football en 1944|1944]]-[[Équipe de France de football en 2020|2020]] ||scope=row | 399
|}
|}
|}
<center><small>[[Image:Information icon.svg|12px|link=|alt=]] ''Les joueurs inscrits en '''gras''' sont les joueurs faisant partie de l'[[#Effectif professionnel actuel|effectif professionnel actuel]].''</small></center>
<center><small>[[Fichier:Information icon.svg|12px|link=]] Les joueurs inscrits en '''gras''' sont les joueurs faisant partie de l'[[#Effectif professionnel actuel|effectif du club]]<br/>tandis que les joueurs en ''italique'' sont toujours en activité internationale.</small></center>


=== Effectif professionnel actuel ===
== Effectif professionnel actuel ==
{{article connexe|Liste des joueurs du LOSC Lille}}
Le tableau suivant liste l'effectif professionnel du LOSC Lille Métropole pour la saison 2010-2011.
Le premier tableau liste l'effectif professionnel du LOSC Lille pour la [[saison 2024-2025 du LOSC Lille|saison 2024-2025]]. Le second recense les prêts effectués par le club lors de cette même saison.

<center>
{{Feff début
{{Feff début
| titre=Effectif du LOSC Lille Métropole au 8 janvier 2011<ref>{{Référence web
|titre=Effectif professionnel du LOSC Lille de la saison 2024-2025<ref>{{Lien web
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{{Feff joueur|num=1|prénom=Vito|nom=Mannone|pos=G|jour=02|mois=03|an=1988|nat=Italie|sel=[[Équipe d'Italie espoirs de football|{{gris|Italie espoirs}}]]|ancien club=[[Football Club de Lorient|FC Lorient]]|contrat=2023-2025}}
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{{Feff joueur|num=16|prénom=Marc-Aurèle|nom=Caillard|pos=G|jour=12|mois=5|an=1994|nat=France|sel=[[Équipe de France des moins de 18 ans de football|{{gris|France -18 ans}}]]|ancien club=[[Football Club de Metz|FC Metz]]|contrat=2024-2025}}
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|
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{{Feff joueur|num=4|prénom=Alexsandro|nom=|pos=D|jour=09|mois=08|an=1999|nat=Brésil|sel=|ancien club=[[Grupo Desportivo de Chaves|GD Chaves]]|contrat=2022-2028}}
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{{Feff joueur |num=3 |prénom=Jerry|nom=Vandam|pos=Défenseur|jour=8|mois=12|an=1988|nat=France|ancien club=Formé au club}}
{{Feff joueur|num=14|prénom=Samuel|nom=Umtiti|bless=oui|pos=D|jour=14|mois=11|an=1993|nat=France|sel=[[Équipe de France de football|France]]|club précédent=[[Unione Sportiva Lecce|US Lecce]]|contrat=2023-2025}}
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{{Feff joueur|num=20|prénom=Mitchel|nom=Bakker|pos=D|jour=20|mois=6|an=2000|nat=Pays-Bas|sel=[[Équipe des Pays-Bas espoirs de football|{{gris|Pays-Bas espoirs}}]]|ancien club=[[Atalanta Bergame]]|contrat=2024-2025|prêt=entrant}}
{{Feff joueur |num=15 |prénom= |nom=Emerson|complet=Emerson Conceição|pos=Défenseur|jour=23|mois=2|an=1986|nat=Brésil|ancien club=[[J. Malucelli Futebol S/A|J. Malucelli]]}}
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{{Feff joueur|num=28|prénom=Rafael|nom=Fernandes|dab=football|nolink=oui|pos=D|jour=28|mois=6|an=2002|nat=Portugal|sel=[[Équipe du Portugal des moins de 20 ans de football|{{gris|Portugal -20 ans}}]]|ancien club=[[Futebol Clube de Arouca|FC Arouca]]|contrat=2024-2028|bless=oui}}
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|
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|
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{{feff joueur|num=23|prénom=Edon|nom=Zhegrova|pos=A|jour=31|mois=03|an=1999|nat=Kosovo|sel=[[Équipe du Kosovo de football|Kosovo]]|ancien club=[[FC Bâle]]|contrat=2022-2026}}
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* {{Feff staff|FRA|[[Rudi Garcia]]}}
* {{Feff staff|FRA|[[Bruno Genesio]]}}
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}}

<br />
<small>En grisé, les sélections de joueurs internationaux chez les jeunes mais n'ayant jamais été appelés aux échelons supérieurs une fois l'âge-limite dépassé ou les joueurs ayant pris leur retraite internationale.</small>
{| class="toccolours" style="font-size: 95%; border:1px solid #AAA;"

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! '''Joueurs prêtés'''
! scope="colgroup" colspan="8" style="background-color:#DB1C30; color:#FFFFFF; text-align: center; font-size: 105.5%;"|Joueurs prêtés
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|}
|}
|}
</center>


== Structures du club ==
== Structures du club ==
=== Infrastructures ===
=== Stades ===
{{Article détaillé|Stade Jules-Lemaire|Stade Henri-Jooris|Stade Grimonprez-Jooris|Stadium Lille Métropole|Stade Pierre-Mauroy}}
==== Stades ====
{{Article détaillé|Stade Henri-Jooris{{!}}Stade Victor-Boucquey|Stade Grimonprez-Jooris|Stadium Nord Lille Métropole|Grand Stade Lille Métropole}}
{{multiple image
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| alt1 =Vue extérieure du Stade Grimonprez-Jooris
| alt1 =Vue intérieure du stade en 1937 lors du match opposant l'O. lillois à l'O. Marseille
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| alt3 =Chantier du Grand stade Lille Métropole
| alt3 =Vue intérieure du Stadium Lille Métropole
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| caption4 =[[Stade Pierre-Mauroy]]
}}
}}


Le LOSC évolue dès sa création en alternance{{sfn|gr=losc|Hurseau|Verhaeghe|1997|p=68}}{{,}}<ref>{{Lien web
Le LOSC évolue dès sa création dans le [[stade Victor-Boucquey]], stade inauguré en octobre [[1902 en football|1902]] qui a accueilli les rencontres de l'Olympique lillois ainsi qu'un match de la [[coupe du monde de football de 1938]]. Début 1946, le toit en tôle d'une tribune s'effondre sans blessé grave lors d'un [[Derby du Nord|derby]] contre [[Racing Club de Lens|Lens]]. En août, le stade est rénové, agrandi et renommé [[stade Henri-Jooris]], du nom d'[[Henri Jooris]], président de l'Olympique lillois entre [[1910 en football|1910]] et [[1932 en football|1932]]<ref name="jooris"/>. Devenu vétuste et gênant l'élargissement du canal de la [[Deûle]], le déménagement du club s'impose en [[1975 en football|1975]].
|url=http://www.lavoixdunord.fr/Locales/Lille/actualite/Secteur_Lille/2011/07/19/article_au-debut-du-siecle-dernier-deux-equipes.shtml
|titre=LOSC : La naissance d'un club (1)
|site=lavoixdunord.fr
|consulté le=18 août 2011
}}.</ref> dans le [[stade Jules-Lemaire]] du [[SC Fives]], nouveau nom du stade Virnot depuis 1937<ref name="04-10-11"/>, et dans le [[stade Henri-Jooris]], stade inauguré en {{date|octobre 1902}} qui a accueilli les rencontres des sections [[Olympique lillois (football)|football]] et [[Olympique lillois (hockey sur gazon)|hockey sur gazon]] de l'[[Olympique lillois]] ainsi qu'un match de la [[coupe du monde de football de 1938]] sous l’appellation stade Victor-Boucquey<ref name="lille cdm">{{Lien web
|url=http://www.lavoixdunord.fr/Locales/Lille/actualite/Secteur_Lille/2010/06/04/article_quand-lille-accueillait-un-quart-de-fina.shtml
|titre=Quand Lille accueillait un quart de finale de la Coupe du monde 1938
|site=lavoixdunord.fr
|consulté le=6 septembre 2011
}}.</ref>. Le stade Victor-Boucquey est renommé en {{date|août 1943}} en stade Henri-Jooris, du nom de [[Henri Jooris]], président de l'Olympique lillois entre 1919 et 1932 et décédé en 1940{{sfn|gr=losc|Hurseau|Verhaeghe|1997|p=13}}.


Début 1946, le toit en tôle d'une tribune du stade Henri-Jooris s'effondre sans blessé grave lors d'un [[Derby du Nord|derby]] contre [[Racing Club de Lens|Lens]]{{sfn|gr=losc|Hurseau|Verhaeghe|1997|p=77}}. Le LOSC évolue donc qu'au stade Jules-Lemaire pendant le reste de la saison en attendant la rénovation et l'agrandissement du stade. En 1949, le LOSC cesse d'utiliser le stade Jules-Lemaire, qui sera finalement démoli en 1959<ref name="19-07-11">{{Lien web
Située au cœur de la [[Citadelle de Lille|citadelle Vauban]], non loin de l'emplacement de l'ancien stade Henri-Jooris, une nouvelle enceinte est bâtie dans l'urgence en un peu plus d'une année. Le stade Henri-Jooris est détruit et le club déménage au [[stade Grimonprez-Jooris]]<ref>{{vid}} {{Référence web
|url=http://www.lavoixdunord.fr/Locales/Lille/actualite/Secteur_Lille/2011/07/19/article_stade-lemaire-virnot-la-fin-d-un-equipem.shtml
|titre=Stade Lemaire-Virnot : la fin d'un équipement mythique
|site=lavoixdunord.fr
|consulté le=6 septembre 2011
}}.</ref>, pour évoluer uniquement qu'à Henri-Jooris<ref>{{Lien web
|url=http://www.lavoixdunord.fr/Locales/Lille/actualite/Secteur_Lille/2011/08/04/article_du-stade-virnot-au-stadium-le-losc-racon.shtml
|titre=LOSC : La naissance d'un club (2)
|site=lavoixdunord.fr
|consulté le=18 août 2011
}}.</ref>. Mais devenu vétuste et gênant l'élargissement du canal de la [[Deûle]], le déménagement du club s'impose en 1975.

Située au cœur de la [[Citadelle de Lille|citadelle Vauban]], non loin de l'emplacement de l'ancien stade Henri-Jooris, une nouvelle enceinte est bâtie dans l'urgence en un peu plus d'une année. Le stade Henri-Jooris est détruit en 1975 et le club déménage au [[stade Grimonprez-Jooris]]<ref>{{vidéo}} {{Lien web
|url=http://www.ina.fr/video/RCC9712083581/amenagement-du-futur-stade-grimonprez-jooris-a-lille.fr.html
|url=http://www.ina.fr/video/RCC9712083581/amenagement-du-futur-stade-grimonprez-jooris-a-lille.fr.html
|titre=Aménagement du futur stade Grimonprez Jooris à Lille
|titre=Aménagement du futur stade Grimonprez Jooris à Lille
|site=[http://www.ina.fr ina.fr]
|site=ina.fr
|consulté le=26 janvier 2011
|consulté le=26 janvier 2011
}}</ref>. Il est inauguré le {{date sport|28|10|1975|en football}} par une rencontre amicale entre le LOSC et le [[Feyenoord Rotterdam]] soldée par un match nul<ref name="GJ"/>. À l'origine, le stade peut contenir {{formatnum:25340}} spectateurs sur quatre tribunes, dont trois sont couvertes. L'évolution des normes de sécurité oblige le stade a connaître de nombreuses réfections, de sorte que sa capacité est progressivement réduite à {{formatnum:17000}} places. Pour la remontée du club en [[2000 en football|2000]], une tribune haute non couverte est construite au dessus de la tribune {{Citation|seconde}} et porte la capacité à {{formatnum:21128}} places.
}}.</ref>. Il est inauguré le {{date|28 octobre 1975}} par une rencontre amicale entre le LOSC et le [[Feyenoord Rotterdam|Feyenoord]] soldée par un match nul<ref name="GJ"/>. À l'origine, le stade pouvait contenir {{nb|25340 spectateurs}} sur quatre tribunes, dont trois étaient couvertes. L'évolution des normes de sécurité oblige le stade à connaître de nombreuses réfections, de sorte que sa capacité est progressivement réduite à {{nb|17000 places}}. Pour la remontée du club en 2000, une tribune haute non couverte est construite au-dessus de la tribune {{Citation|seconde}} et porte la capacité du stade à {{nb|21128 places}}.


En [[1999 en football|1999]], lorsque la mairie de Lille décide de privatiser le club, l'accord avec le futur repreneur inclut l'agrandissement du stade et la mise aux dernières normes. Le projet ''Grimonprez-Jooris II'', qui doit amener le stade à accueillir jusqu'à {{formatnum:35000}} spectateurs, voit son permis de construire contesté devant la justice administrative par des associations de riverains, en particulier à cause de sa proximité avec la citadelle, classée monument historique depuis 1934<ref>{{Référence web
En 1999, lorsque la mairie de Lille décide de privatiser le club, l'accord avec le futur repreneur inclut l'agrandissement du stade et la mise aux dernières normes. Le projet ''Grimonprez-Jooris II'', qui doit amener le stade à accueillir jusqu'à {{nb|35000 spectateurs}} dès 2003, prend du retard et voit son permis de construire contesté devant la justice administrative par des associations de riverains, en particulier à cause de sa proximité avec la citadelle, classée monument historique depuis 1934<ref>{{Lien web
|url=http://www.liberation.fr/sports/0101505539-lille-en-terrain-vague
|url=http://www.liberation.fr/sports/0101505539-lille-en-terrain-vague
|titre=Une naissance difficile
|titre=Une naissance difficile
|site=[http://www.liberation.fr liberation.fr]
|site=liberation.fr
|en ligne le=16 octobre 2004
|en ligne le=16 octobre 2004
|consulté le=4 mars 2011
|consulté le=4 mars 2011
}}</ref>. Pensant revenir dans un stade rénové dès la saison suivante, le club lillois quitte le stade Grimonprez-Jooris sur un dernier succès contre le [[Sporting Club de Bastia|SC Bastia]]<ref>Feuille de match {{Référence web
}}.</ref>. Pensant revenir dans un stade rénové dès la saison suivante, le club lillois quitte le stade Grimonprez-Jooris sur un dernier succès contre le [[Sporting Club de Bastia|SC Bastia]]<ref>Feuille de match {{Lien web
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|titre=Lille OSC 2-0 SC Bastia
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|consulté le=27 mars 2011
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}}</ref> et s'installe pour la saison 2004-2005 au [[Stadium Nord Lille Métropole]] de [[Villeneuve-d'Ascq]], plus couramment appelé ''Stadium Nord'' ou ''Stadium''. Ironie du sort, cette enceinte inaugurée en 1976 était destinée initialement à accueillir les matchs à domicile du club<ref>{{Référence web
}}.</ref> et s'installe pour la saison 2004-2005 au [[Stadium Lille Métropole]] de [[Villeneuve-d'Ascq]], plus couramment appelé ''Stadium Nord'' (appellation officielle du stade jusqu'en 2006) ou ''Stadium''. Ironie du sort, cette enceinte inaugurée en 1976 était destinée initialement à accueillir les matchs à domicile du club<ref>{{Lien web
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|site=[http://www.nordeclair.fr nordeclair.fr]
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}}</ref>{{,}}<ref>{{Référence web
}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web
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|consulté le=23 avril 2011
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}}.</ref>.
}}</ref>. L'annulation du permis de construire de Grimonprez-Jooris II par la [[cour administrative d'appel de Douai]] le 7 juillet 2005, confirmée par le [[Conseil d'État (France)|Conseil d’État]] le 28 décembre 2005<ref>{{Référence web

L'annulation du permis de construire de Grimonprez-Jooris II par la [[cour administrative d'appel de Douai]] le {{date|7 juillet 2005}}, confirmée par le [[Conseil d'État (France)|Conseil d’État]] le {{date|28 décembre 2005}}<ref>{{Lien web
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|site=[http://www.conseil-etat.fr conseil-etat.fr]
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}}</ref>, vient compromettre la rénovation du stade. Devenant trop vétuste, l'enceinte ne répond plus aux normes requises de la [[Ligue de football professionnel]] pour la [[Championnat de France de football|Ligue 1]] et le club lillois doit rester au Stadium Nord. La démolition de Grimonprez-Jooris, devenu inutile, est amorcée début 2010<ref>{{Référence web
}}.</ref>, vient compromettre la rénovation du stade. Devenant trop vétuste, l'enceinte ne répond plus aux normes requises de la [[Ligue de football professionnel (France)|Ligue de football professionnel]] pour la [[Championnat de France de football|Ligue 1]] et le club lillois doit rester au Stadium Nord. La démolition de Grimonprez-Jooris, devenu inutile, s'est déroulée de début 2010 à {{date|avril 2011}}<ref>{{Lien web
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|titre=Le démontage du stade Grimonprez Jooris à Lille
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|titre=Lille : Chantier de démolition du stade Grimonprez
|site=[http://nord-pas-de-calais.france3.fr nord-pas-de-calais.france3.fr]
|en ligne le=27 janvier 2011
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|en ligne le=14 avril 2011
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|consulté le=14 avril 2011
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}}</ref>.
}}.</ref>.


La [[Lille Métropole Communauté urbaine|communauté urbaine de Lille]] décide par conséquent de lancer la construction d'un nouveau stade sur la zone de la Borne de l'Espoir, localisée sur les communes de [[Villeneuve-d'Ascq]] et [[Lezennes]]. Le [[grand stade Lille Métropole]], dont l'appellation sera l’objet d’une procédure de ''[[naming]]'', doit bénéficier d'une capacité de {{formatnum:50186}} places et sera équipé d'un toit ouvrant ainsi que d'une pelouse rétractable prévue pour l'organisation de spectacles. Destiné à accueillir aussi des rencontres de l'[[Euro 2016]], ce stade devrait faire partie des stades de la catégorie 4 selon la [[Classement UEFA des stades|classification]] de l'[[Union des associations européennes de football|UEFA]]. En attendant donc la livraison du stade prévue en [[2012 en football|2012]], le club est forcé d'évoluer toujours au Stadium Nord.
La [[Métropole européenne de Lille|communauté urbaine de Lille]] décide par conséquent de lancer la construction d'un nouveau stade sur la zone de la Borne de l'Espoir, localisée dans un quartier de [[Villeneuve-d'Ascq]]. Le Grand Stade Lille Métropole, renommé en {{date|juin 2013}} [[stade Pierre-Mauroy]], bénéficie d'une capacité de {{nb|50157 places}}<ref name="lequipe-15-08-12">{{Article
|nom1=Rédaction
|titre=Dans un autre monde
|périodique=L'Équipe
|lien périodique=L'Équipe
|jour=15
|mois=août|année=2012
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}}.</ref>{{,}}<ref>{{Article|langue=fr|titre=Ça lui va comme un grand|périodique=[[France Football]]|numéro=3463|jour=21|mois=août|année=2012|pages=5}}.</ref> et est équipé d'un toit ouvrant ainsi que d'une pelouse rétractable prévue pour l'organisation de spectacles. Il est destiné à accueillir aussi des rencontres de l'[[Championnat d'Europe de football 2016|Euro 2016]]. En attendant la livraison du stade en {{date|août 2012}}, le club a été forcé d'évoluer toujours au Stadium Lille Métropole qu'il a quitté sur un succès contre l'[[Association sportive Nancy-Lorraine|AS Nancy-Lorraine]]<ref>Feuille de match {{Lien web
|url=http://www.lfp.fr/ligue1/feuille_match/74741
|titre=Lille OSC 4-1 AS Nancy-Lorraine
|site=lfp.fr
|consulté le=7 juillet 2012
}}.</ref>. C'est contre ce même club que le LOSC inaugure l'enceinte le {{date|17 août}} avec un match nul<ref>Feuille de match {{Lien web
|url=http://www.lfp.fr/ligue1/feuille_match/75933
|titre=Lille OSC 1-1 AS Nancy-Lorraine
|site=lfp.fr
|consulté le=17 août 2012
}}.</ref>.


{{Ancre|LDC}}Si Lille a pu disputer ses matchs de [[Ligue Europa]], de [[coupe Intertoto]] et de tours préliminaires de [[Ligue des champions de l'UEFA|Ligue des Champions]] à Grimonprez-Jooris puis au Stadium Nord, les manquements aux normes de l'UEFA pour l'accueil de matchs de poules de la {{abréviation|C1|Ligue des Champions}} ont forcé le club à plusieurs délocalisations. Ainsi le LOSC a participé à la phase de groupes des Ligues des Champions [[Ligue des champions de l'UEFA 2001-2002|2001-2002]] et [[Ligue des champions de l'UEFA 2006-2007|2006-2007]] au [[stade Félix-Bollaert]] de [[Lens (Pas-de-Calais)|Lens]]<ref>{{Lien web
[[Fichier:LOSC - OL 2008.jpg|thumb|alt=Stade de France|upright=0.8|LOSC-OL au [[Stade de France]].]]
{{Ancre|LDC}}Si Lille a pu disputer ses matchs de [[Ligue Europa]], de [[coupe Intertoto]] et de tours préliminaires de [[Ligue des champions de l'UEFA|Ligue des champions]] à Grimonprez-Jooris puis au Stadium Nord, les manquements aux normes de l'UEFA pour l'accueil de matchs de poules de la {{abréviation|C1|Ligue des Champions}} ont forcé le club à plusieurs délocalisations. Ainsi le LOSC a participé à la phase de groupes des Ligues des champions [[Ligue des champions de l'UEFA 2001-2002|2001-2002]] et [[Ligue des champions de l'UEFA 2006-2007|2006-2007]] au [[stade Félix-Bollaert]] de [[Lens (Pas-de-Calais)|Lens]]<ref>{{Référence web
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|titre=Lille pourra jouer à Lens
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|consulté le=27 mars 2011
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}}</ref>, enceinte où joue habituellement le [[#Rivalités|rival lensois]], et a évolué pour la saison [[Ligue des champions de l'UEFA 2005-2006|2005-2006]] au [[Stade de France]] de [[Saint-Denis (Seine-Saint-Denis)|Saint-Denis]], stade de la catégorie « élite » selon les critères de l'UEFA. C'est dans cette enceinte proche de [[Paris]] que le club lillois établit deux records d'affluences : celui de l'affluence pour un match de coupe d'Europe en France, lors de la réception en Ligue de champions du [[Benfica Lisbonne]] le {{date sport|22|11|2005|en football}}<ref>{{Référence web
}}.</ref>, enceinte où joue habituellement le [[#Rivalités|rival lensois]], et a évolué pour la saison [[Ligue des champions de l'UEFA 2005-2006|2005-2006]] au [[stade de France]] de [[Saint-Denis (Seine-Saint-Denis)|Saint-Denis]]. C'est dans cette enceinte proche de [[Paris]] que le club lillois établit deux records d'affluences : celui de l'affluence pour un match de coupe d'Europe en France, lors de la réception en Ligue de Champions du [[Benfica Lisbonne]] le {{date|22|11|2005|en football}}<ref>{{Lien web
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|url=http://fr.archive.uefa.com/competitions/ucl/history/season=2005/round=2201/match=1100321/index.html
|titre=Statu quo pour Lille
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|site=[http://fr.archive.uefa.com fr.archive.uefa.com]
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|consulté le=27 mars 2011
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}}</ref>{{,}}<ref>{{Référence web
}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web
|url=http://fr.fifa.com/worldfootball/clubfootball/news/newsid=701127.html
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|titre=Lille-Lyon au Stade de France: record d'affluence pour un match de Ligue 1
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|site=[http://fr.fifa.com fr.fifa.com]
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|consulté le=27 mars 2011
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}}</ref>, et celui de l'affluence pour un match de [[Championnat de France de football|Ligue 1]]. Le sommet face à l'[[Olympique lyonnais]] le {{date sport|7|3|2009|en football}}, pour la 27{{ème}} journée de la [[Championnat de France de football 2008-2009|Ligue 1 2008-2009]], se joue devant {{formatnum:78056}} spectateurs<ref>Feuille de match {{Référence web
}}.</ref>, et celui de l'affluence pour un match de [[Championnat de France de football|championnat de France]]. Le sommet face à l'[[Olympique lyonnais]] le {{date|7|3|2009|en football}}, pour la {{27e|journée}} de la [[Championnat de France de football 2008-2009|Ligue 1 2008-2009]], se joue devant {{nb|78056 spectateurs}}<ref>Feuille de match {{Lien web
|url=http://www.lfp.fr/ligue1/feuille_match/52348
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|titre=Lille OSC 2-0 Olympique lyonnais
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|consulté le=27 mars 2011
|consulté le=27 mars 2011
}}</ref>. Un tragique accident ayant eu lieu près du stade met fin à la délocalisation des rencontres du LOSC au Stade de France<ref group="Note">Après la fin du match, un groupe de supporteurs lillois longe une voie ferrée pour rejoindre rapidement le parking où étaient stationnés les bus. Un train vide de la [[Ligne B du RER d'Île-de-France|ligne B]] du [[Réseau express régional d'Île-de-France|RER]] arrive par-derrière et percute le groupe. L’accident a fait deux morts, deux garçons de 10 et 18 ans, et onze blessés.</ref>{{,}}<ref>{{Référence web
}}.</ref>. Un tragique accident ayant eu lieu près du stade met fin à la délocalisation des rencontres au Stade de France<ref group=alpha>Après la fin du match, un groupe de supporteurs lillois longe une voie ferrée pour rejoindre rapidement le parking où étaient stationnés les bus. Un train vide de la [[Ligne B du RER d'Île-de-France|ligne B]] du [[Réseau express régional d'Île-de-France|RER]] arrive par-derrière et percute le groupe. L’accident a fait deux morts, deux garçons de 10 et 18 ans, et onze blessés.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web
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|titre=LOSC-OL, la fête vire au drame
|titre=LOSC-OL, la fête vire au drame
|site=[http://www.maxifoot.fr maxifoot.fr]
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|en ligne le=8 mars 2009
|en ligne le=8 mars 2009
|consulté le=20 février 2011}}</ref>. Qualifié pour la [[Ligue des champions de l'UEFA 2011-2012|Ligue des champions 2011-2012]], le club a demandé une dérogation auprès de l'UEFA afin de jouer la compétition au Stadium Nord. En cas de refus de l'association, une solution de repli est envisagé au [[stade Nungesser II]] du [[Valenciennes FC]]<ref>{{Référence web
|consulté le=20 février 2011}}.</ref>. Qualifié pour la [[Ligue des champions de l'UEFA 2011-2012|Ligue des Champions 2011-2012]], le club a obtenu une dérogation auprès de l'UEFA afin de jouer la compétition au Stadium Nord<ref>{{Lien web
|url=http://www.nordeclair.fr/Sports/Tous_les_Sports/2011/05/12/enfin-la-ligue-des-champions-au-stadium.shtml
|url=http://www.losc.fr/actualites-foot-lille/la-champions-league-au-stadium
|titre=Enfin la Ligue des champions au Stadium ?
|titre=La Champions League au Stadium
|site=losc.fr
|site=[http://www.nordeclair.fr nordeclair.fr]
|en ligne le=12 mai 2011
|en ligne le=25 juin 2011
|consulté le=25 juin 2011}}.</ref>. Le LOSC met donc fin à la série de délocalisations pour participer à cette compétition européenne réellement à domicile.
|consulté le=12 mai 2011}}</ref>.


==== Centres d'entraînement et de formation ====
=== Centres d'entraînement et de formation ===
{{Article détaillé|Domaine de Luchin}}
{{Article détaillé|Domaine de Luchin}}
[[Fichier:Lille v Sochaux Debuchy.jpg|thumb|left|150px|L'international français [[Mathieu Debuchy]] est formé au [[domaine de Luchin]].]]Quand le LOSC cessa d'utiliser le [[stade Jules-Lemaire]] pour ses rencontres à domicile en 1949, ce stade est devenu le terrain d'entraînement des joueurs, jusqu'à la démolition de l'enceinte dix ans plus tard<ref name="04-10-11">{{Lien web

|url=http://www.lavoixdunord.fr/Locales/Villeneuve_d_Ascq/actualite/Secteur_Villeneuve_d_Ascq/2011/10/04/article_le-stade-virnot-jules-lemaire-un-equipem.shtml
À partir du déménagement dans le stade Grimonprez-Jooris, le LOSC s'entraîne en majorité dans le stade [[Adolphe Max|Adolphe-Max]], basé lui aussi non loin de la [[Citadelle de Lille|citadelle]]. Mais l'obsolescence du terrain conduit à l'aménagement des pelouses d'entraînement du Grand-Carré situées dans le parc [[Vauban]], tout près du stade<ref>{{Référence web
|titre=Le stade Virnot -Jules Lemaire : un équipement prestigieux au cœur du Vieux-Mons
|site=lavoixdunord.fr
|consulté le=25 juillet 2012}}.</ref>{{,}}<ref name="19-07-11"/>. À partir du déménagement dans le stade Grimonprez-Jooris, le LOSC s'entraîne en majorité dans le stade [[Adolphe Max|Adolphe-Max]], basé lui aussi non loin de la [[Citadelle de Lille|citadelle]]. Mais l'obsolescence du terrain conduit à l'aménagement des pelouses d'entraînement du Grand-Carré situées dans le parc [[Vauban]], tout près du stade<ref>{{Lien web
|url=http://www.lavoixdunord.fr/Locales/Lille/actualite/Secteur_Lille/2010/08/20/article_un-gazon-synthetique-pour-le-stade-adolp.shtml
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|titre=Un gazon synthétique pour le stade Adolphe-Max
|titre=Un gazon synthétique pour le stade Adolphe-Max
|site=[http://www.lavoixdunord.fr lavoixdunord.fr]
|site=lavoixdunord.fr
|en ligne le=20 août 2010
|en ligne le=20 août 2010
|consulté le=22 janvier 2011
|consulté le=22 janvier 2011
}}</ref>. Quant au centre de formation, il est éclaté entre [[Villeneuve-d’Ascq]] pour les matchs, [[Wattignies]] pour l’hébergement et [[Lambersart]] pour la scolarité<ref name="domluc">{{Référence web
}}.</ref>. Quant au centre de formation, il est éclaté entre [[Villeneuve-d’Ascq]] pour les matchs, [[Wattignies]] pour l’hébergement et [[Lambersart]] pour la scolarité<ref name="domluc">{{Lien web
|url=http://www.entreprises-et-management.com/dossierbis.php?idArtDoc=81
|url=https://web.archive.org/web/20121027024453/http://www.entreprises-et-management.com/dossierbis.php?idArtDoc=81
|titre=Luchin, l’usine à pépites du LOSC
|titre=Luchin, l’usine à pépites du LOSC
|site=[http://www.entreprises-et-management.com entreprises-et-management.com]
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|consulté le=23 janvier 2011
|consulté le=23 janvier 2011
}}.</ref>.
}}</ref>. Toutes ces installations restent limitées et bien en deçà des ambitions du club. Le LOSC, par la voix de son président [[Michel Seydoux]], envisage dès lors la construction d’un nouveau centre d’entraînement et de formation qui regrouperait aussi les pôles administratifs et médiatiques du club afin d'offrir un meilleur cadre de travail aux joueurs professionnels.


Toutes ces installations restent limitées et bien en deçà des ambitions du club. Le LOSC, par la voix de son président [[Michel Seydoux]], envisage dès lors la construction d’un nouveau centre d’entraînement et de formation qui regrouperait aussi les pôles administratifs et médiatiques du club afin d'offrir un meilleur cadre de travail aux joueurs professionnels.
{{Ancre|Luchin}}Le [[domaine de Luchin]] de [[Camphin-en-Pévèle]], malgré l'état désastreux des bâtiments, abîmés par la [[Tempêtes de fin décembre 1999 en Europe|tempête de 1999]] et un incendie en 2003<ref name="pevele">{{Ouvrage |auteur=[[Communauté de communes du Pays de Pévèle]] |titre=Au fil de la Pévèle n°18 |année=2007 |lire en ligne=http://docs.google.com/viewer?a=v&q=cache:8iunaGuIcicJ:www.cc-paysdepevele.fr/content/download/17098/165922/file/afdp18.pdf |consulté le=10 mai 2011 }}</ref>, est remarqué par le LOSC au début des années 2000. L'accessibilité, l'espace foncier important (43 [[hectares]]) et le prix abordable incitent le club à racheter pour {{formatnum:600000}} [[euros]] le domaine en ruine et à débuter les travaux de remise en état du domaine en avril 2004<ref>{{article

{{Ancre|Luchin}}Le [[domaine de Luchin]] de [[Camphin-en-Pévèle]], malgré l'état désastreux des bâtiments, abîmés par la [[Tempêtes de fin décembre 1999 en Europe|tempête de 1999]] et un incendie en 2003<ref name="pevele">{{Ouvrage |auteur1=[[Communauté de communes du Pays de Pévèle]] |titre=Au fil de la Pévèle {{n°|18}} |éditeur= |année=2007 |isbn= |lire en ligne=http://docs.google.com/viewer?a=v&q=cache:8iunaGuIcicJ:www.cc-paysdepevele.fr/content/download/17098/165922/file/afdp18.pdf |consulté le=10 mai 2011}}.</ref>, est remarqué par le LOSC au début des années 2000. L'accessibilité, l'espace foncier important ({{unité|43|[[hectare]]s}}) et le prix abordable incitent le club à racheter pour {{nb|600000 [[euros]]}} le domaine en ruine et à engager les travaux de remise en état du domaine en {{date|avril 2004}}<ref>{{article
|titre=L'autre ferme aux célébrités : les travaux d'aménagement de la ferme de Luchin, à Camphin-en-Pévèle, ont démarré il y a quelques jours. Le 26 juin, les joueurs du LOSC pourront s'y entraîner.
|titre=L'autre ferme aux célébrités : les travaux d'aménagement de la ferme de Luchin, à Camphin-en-Pévèle, ont démarré il y a quelques jours. Le 26 juin, les joueurs du LOSC pourront s'y entraîner.
|périodique=[[La Voix du Nord]]
|périodique=[[La Voix du Nord]]
|année=[[2004]]
|année=[[2004 en football|2004]]
}}</ref>. Toutes les forces vives du club rejoignent le domaine au fil du temps et de l'avancement des travaux : l’équipe professionnelle arrive la première en juin 2004 puis les services administratifs début 2005 et enfin le centre de formation en août 2007. L'inauguration du domaine se fait en grande pompe le {{date sport|13|07|2007|en football}} en présence de personnalités du monde politique ou du monde sportif et d'anciens pensionnaires du club<ref>{{Référence web
}}.</ref>. Toutes les forces vives du club rejoignent le domaine au fil du temps et de l'avancement des travaux : l’équipe professionnelle arrive la première en juin 2004 puis les services administratifs début 2005 et enfin le centre de formation en {{date|août 2007}}. L'inauguration du domaine se fait en grande pompe le {{date|13|09|2007|en football}} en présence de personnalités du monde politique ou du monde sportif et d'anciens pensionnaires du club<ref>{{Lien web
|url=http://www.losc.fr/?r=0,0,14,577
|url=https://www.lequipe.fr/-/Actualites/-/600000000000000000000000010170
|titre=Inauguration de Luchin
|titre=Luchin, une inauguration réussie !
|site=[http://www.losc.fr losc.fr]
|site=lquipe.fr
|consulté le=22 janvier 2011
|consulté le=2 septembre 2011
}}</ref>.
}}.</ref>.


Dans le domaine, l'équipe première dispose d'un bâtiment exclusif de 700 mètres carrés ainsi que de plusieurs terrains qui lui sont réservés, dont un terrain d’honneur pour la tenue de [[Match amical|matchs amicaux]]. Le centre de formation, beaucoup plus vaste que le bâtiments de joueurs professionnels, accueille sur 3000 mètres carrés les stagiaires. Ces derniers disposent de classes équipées et d'espaces d'études pour le côté scolaire et de plusieurs terrains et pistes d’athlétisme pour le côté sportif<ref>{{Référence web
Dans le domaine, l'équipe première dispose d'un bâtiment exclusif de {{nb|700|m2}} ainsi que de plusieurs terrains qui lui sont réservés, dont un terrain d’honneur pour la tenue de [[Match amical|matchs amicaux]]. Le centre de formation, beaucoup plus vaste que le bâtiment de joueurs professionnels, accueille sur {{nb|3000 m2}} les stagiaires. Ces derniers disposent de classes équipées et d'espaces d'études pour le côté scolaire et de plusieurs terrains et pistes d’athlétisme pour le côté sportif<ref>{{Lien web
|url=http://www.losc.fr/?r=0,3,0
|url=http://www.losc.fr/club-lille/domaine-de-luchin
|titre=Domaine de Luchin, le centre de vie du LOSC
|titre=Domaine de Luchin
|site=[http://www.losc.fr losc.fr]
|site=losc.fr
|consulté le=22 janvier 2011
|consulté le=6 septembre 2011
}}.</ref>.
}}</ref>. Beaucoup de jeunes issus de ce centre de formation ont été lancés ou sont devenus internationaux comme [[Yohan Cabaye]], [[Matt Moussilou]] ou [[Eden Hazard]]. De ce fait, la [[Directeur technique national (football)|direction technique nationale]] a classé le domaine de Luchin dans la catégorie 1 pour ses infrastructures<ref>{{Référence web |url=http://www.fff.fr/dtn/actualite/527993.shtml |titre=Classification des centres de formation |auteur= FFF| lien auteur=Fédération française de football |année=2009| site=[http://www.fff.fr fff.fr] |consulté le=5 mai 2011}}</ref> et dans la classe A pour ses résultats<ref>{{pdf}} {{Référence web

|url=http://www.lfp.fr/telechargement/CLASSEMENT_CENTRES_FORMATION_2010.pdf
Certains jeunes issus de ce centre de formation sont même devenus internationaux comme les Français [[Yohan Cabaye]], [[Mathieu Debuchy]], [[Lucas Digne]] et [[Benjamin Pavard]] ou le Belge [[Eden Hazard]]. De ce fait, la [[Directeur technique national (football)|direction technique nationale]] a classé le domaine de Luchin dans la catégorie A pour ses infrastructures et dans la classe A pour ses résultats<ref>{{Lien web
|titre=Classement des centres de formation 2009/2010
|url=http://www.fff.fr/actualites/5389-549325-lolympique-lyonnais-1er-du-classement-des-centres-de-formation-2012-2013
|auteur= LFP| lien auteur=Ligue de football professionnel
|titre=L'Olympique lyonnais, 1er du classement des centres de formation 2012-2013
|année=2010| site=[http://www.lfp.fr lfp.fr]
|auteur= FFF| lien auteur=Fédération française de football
|consulté le=23 janvier 2011
|année=2013| site=fff.fr
}}</ref>, les meilleures classements possibles pour les centres de formations<ref>{{Ouvrage
|consulté le=4 juillet 2012
|auteur=[[Union nationale des footballeurs professionnels|UNFP]]
}}.</ref>.
|titre=Titre II - Centres de formation des clubs professionnels

|lire en ligne=http://www.unfp.org/fileadmin/user_upload/centres_de_formation_des_clubs_professionnels.pdf
=== Boutiques officielles ===
|consulté le=27 mars 2011}}</ref>.
[[Fichier:Boutique LOSC.jpg|vignette|droite|alt=|Ancienne boutique du LOSC dans la [[rue de Béthune]] à [[Lille]].]]
Le LOSC possède deux boutiques officielles. La première est une toute nouvelle boutique située [[Rue Faidherbe (Lille)|rue Faidherbe]], en plein cœur et sur la rue la plus passante de la ville de [[Lille]]. Le deuxième point de vente est la boutique du [[stade Pierre-Mauroy]], situé donc à [[Villeneuve-d'Ascq]]. Implantée dans l’aile nord-est de l'enceinte, elle accueille les clients sur 300 mètres carrés<ref>{{Lien web
|url=http://www.boutique-losc.fr/nos-boutiques-officielles.aspx
|titre=Points de vente officiels
| site=losc.fr
|consulté le=7 juin 2015
}}.</ref>.


=== Aspects juridiques, économiques et financiers ===
== Aspects juridiques et économiques ==
=== Aspects juridiques ===
==== Statut juridique et légal ====
==== Statut juridique et légal ====
L'équipe professionnelle est gérée par la [[société anonyme sportive professionnelle]] (SASP) LOSC Lille Métropole au capital de {{formatnum:6969085}} [[euro]]s<ref name="manageo"/>. La SASP est liée par le biais d'une convention à l'[[association loi de 1901]] LOSC Lille Métropole Association, structure qui regroupe le centre de formation et les équipes amateurs du club. Cette association a signé des conventions de partenariat avec une trentaine de clubs amateurs de la région comme l'ACS Comines<ref>{{Référence web
L'équipe professionnelle est gérée par la [[société anonyme]] (SA) LOSC Lille au capital de {{nb|6969085 [[euro]]s}}<ref name="manageo"/>. La SA est liée par le biais d'une convention à l'[[association loi de 1901]] LOSC Lille Métropole Association, structure titulaire du numéro d'affiliation de la [[Fédération française de football|FFF]] qui regroupe le centre de formation et les équipes amateurs du club. Cette association a signé des conventions de partenariat avec une trentaine de clubs amateurs locaux comme le RC [[Bergues]], le [[Excelsior Athlétic Club de Roubaix|SCO Roubaix]], le [[Royal Football Club Tournai|RFC Tournai]] ou le [[Villeneuve-d'Ascq]] FF<ref>{{Lien web
|url=http://www.losc.fr/content/le-losc-compte-35-clubs-partenaires-cette-saison
|url=http://www.lavoixdunord.fr/Locales/Tourcoing/actualite/Autour_de_Tourcoing/Halluin_Vallee_de_la_Lys/2010/10/09/article_officialisation-du-partenariat-entre-le.shtml
|titre=Le LOSC compte 35 clubs partenaires cette saison
|titre=Officialisation du partenariat entre le LOSC Lille Métropole et l'ACS Comines
|site=losc.fr
|site=[http://www.lavoixdunord.fr lavoixdunord.fr]
|en ligne le=9 octobre 2010
|en ligne le=21 septembre 2016
|consulté le=24 mars 2011
|consulté le=21 septembre 2016
}}.</ref>.
}}</ref>, l’US Wattrelos, le [[Tourcoing FC]], le RC Bergues ou encore le Roubaix Sports et Culture<ref>{{Référence web
|url=http://www.losc.fr/?r=0,0,7,3093
|titre=Les clubs partenaires reçus à Luchin
|site=[http://www.losc.fr losc.fr]
|consulté le=24 mars 2011}}</ref>.


La SA LOSC Lille est détenue à 95 % par la société L Holding depuis le rachat du club par [[Gérard Lopez (homme d'affaires)|Gérard Lopez]] en 2017. Le LOSC était auparavant détenue en majorité par la société anonyme holding SOCLE, actionnaire de la SA depuis la privatisation du LOSC effectuée en 1999-2000. Détenant toutes les parts de L Holding, Gérard Lopez est par conséquent l'actionnaire majoritaire du LOSC. Quant à l'association, elle est dirigée depuis 2002 par [[Patrick Robert]].
La SASP est détenue à 96 % par la société anonyme holding SOCLE depuis la privatisation effectuée en 1999-2000. Le désengagement progressif de [[Francis Graille]] du LOSC amorcé en février 2002 permet à [[Michel Seydoux]] d'accéder à la présidence de la SASP en avril 2002 puis à la présidence et direction générale en juin 2009<ref name="orga">{{Référence web
|url=http://www.losc.fr/?r=0,3,3
|titre=Organigramme du LOSC Lille Métropole SASP
|site=[http://www.losc.fr losc.fr]
|consulté le=8 mars 2011
}}</ref>. Seydoux était alors actionnaire minoritaire de la holding ID+, société de Luc Dayan qui détenait une partie du capital de SOCLE<ref>{{Référence web
|url=http://www.eurosport.fr/luc-dayan_blog146/actionnaire._post1460001/blogpostfull.shtml
|titre=Actionnaire...
|site=[http://www.eurosport.fr eurosport.fr]
|consulté le=1{{er}} avril 2011
}}</ref>. En 2004, [[Luc Dayan]], ancien président de la SASP mais toujours actionnaire de SOCLE, transmet ses parts sociales à Seydoux et Isidore [[Partouche]]. Ainsi, Dayan quitte le capital de la société et n'est plus actionnaire. Seydoux avec 55 % des parts sociales de la SASP devient actionnaire majoritaire<ref name="lmcu"/>, devant le groupe Partouche détenant 40 % du capital social ainsi que les deux autres actionnaires Philippe Amzalak et Julien Seydoux<ref>{{pdf}} {{Référence web
|url=http://www.losc.fr/users/presse/LOSC_Insider/n%B045___LOSC,_au_coeur_du_sys%E8me.inc/LoscInsider45.pdf
|titre=LOSC : au cœur du système
|site=[http://www.losc.fr losc.fr]
|consulté le=31 mars 2011
}}</ref>. Quant à l'association, elle est dirigée depuis 2002 par [[Patrick Robert]]<ref>{{Référence web
|url=http://www.losc.fr/?r=0,0,7,3297
|titre=LOSC Association : P.Robert réélu
|site=[http://www.losc.fr losc.fr]
|consulté le=11 mars 2011
}}</ref>. Directeur général adjoint de la SASP depuis 2009 et directeur général de l'association, Frédéric Paquet est le lien entre les deux entités<ref>{{Référence web
|url=http://www.viadeo.com/fr/profile/frederic.paquet
|titre=Frédéric Paquet
|site=[http://www.viadeo.com viadeo.com]
|consulté le=15 avril 2011
}}</ref>.


Le LOSC détient une filiale qu'il contrôle à 100 %. La filiale ''Grand Stade Rayonnement'' a été créée en {{date|juillet 2011}} pour mettre en place l’offre commerciale que propose le LOSC dans le [[stade Pierre-Mauroy]]. Sous la forme d'une [[société par actions simplifiée]], la filiale possède un capital de {{nb|50000 [[euro]]s}}. Son siège social est celui du club, à savoir le [[domaine de Luchin]]<ref>{{Lien web
==== Organigramme ====
|url=http://www.manageo.fr/fiche_info/532130770/11/grand-stade-rayonnement.html
Lors de l'été 2009, [[Rudi Garcia]] a été démis de ses fonctions sans aucune raison officielle, même si une mauvaise entente avec [[Xavier Thuilot]], directeur général du club depuis 2006, est avancée par les médias<ref>{{Référence web
|titre=Grand Stade Rayonnement
|url=http://www.lequipe.fr/Football/breves2009/20090602_022620_rudi-garcia-c-est-deja-fini.html
|site=manageo.fr
|titre=Rudi Garcia, c'est déjà fini
|consulté le=24 août 2012}}.</ref>.
|site=[http://www.lequipe.fr lequipe.fr]

|en ligne le=2 juin 2009
Au niveau européen, le LOSC est membre de l'[[association européenne des clubs]], association représentant les intérêts des clubs en Europe et reconnue par l'[[Union des associations européennes de football|UEFA]] et la [[Fédération internationale de football association|FIFA]]<ref>{{Lien web|langue=en
|consulté le=8 avril 2011
|url=http://www.ecaeurope.com/eca-members/
}}</ref>. Quelques jours plus tard, Thuilot décide de se séparer de Pascal Plancque, adjoint en charge de l'[[#Équipe réserve|équipe réserve]] et joueur du LOSC dans les années 1980, et de Vincent Espie, préparateur physique<ref>{{Référence web
|titre=Liste des membres de l'ECA
|url=http://www.lequipe.fr/Football/breves2009/20090605_144812_lille-continue-son-menage.html
|site=ecaeurope.com
|titre=Lille continue son ménage
|consulté le=4 mai 2012
|site=[http://www.lequipe.fr lequipe.fr]
}}.</ref>.
|en ligne le=5 juin 2009

|consulté le=8 avril 2011
==== Partenariat avec Mouscron ====
}}</ref>. Cependant, ces décisions sont prises sans l'accord avec le conseil d'administration. Les administrateurs décident alors de ne pas conserver Thuilot et de nommer [[Michel Seydoux]] directeur général de la [[Société anonyme sportive professionnelle|SASP]] en plus de ses fonctions de président. Le 17 juin, Seydoux devient le président-directeur général (PDG) du LOSC. Après tous ces retournements de situation, il décide de conserver [[Rudi Garcia]] et l'organigramme de la SASP s'établit comme suit<ref name="orga"/> :
[[Fichier:Match Amical Royal Excelsior Mouscron - RFC Tournai.jpg|vignette|alt=Intérieur du stade lors d'un match amical|droite|upright=0.95|[[Le Canonnier]], enceinte du [[Royal Excel Mouscron|Royal Mouscron-Péruwelz]].]]
<center>
En {{date|novembre 2011}}, le LOSC officialise un partenariat avec le [[Royal Excel Mouscron|Royal Mouscron-Péruwelz]] (RMP), dont l'idée avait été lancé en 2006<ref>{{Article|nom1=Rédaction|titre=Lille et Mouscron nouveaux partenaires|périodique=L'Équipe|lien périodique=L'Équipe|jour=4|mois=novembre|année=2011|volume=66|numéro=20933|pages=8|consulté le=4 novembre 2011}}.</ref>, et entre dans le capital du club belge en tant qu'actionnaire minoritaire<ref name="rmp-lequipe.fr">{{Lien archive|horodatage archive=20111106205635|url=https://www.lequipe.fr/Football/breves2011/20111104_172243_le-losc-dans-le-capital-du-rmp.html|titre=Le LOSC dans le capital du RMP|site=lequipe.fr|en ligne le=4 novembre 2011|consulté le=4 novembre 2011}}.</ref>{{,}}<ref name="rmp-losc.fr">{{Lien web|url=http://www.losc.fr/actualite-foot-lille/infos-club/le-losc-au-capital-du-royal-mouscron-Péruwelz|titre=Le LOSC au capital du Royal Mouscron Péruwelz|site=losc.fr|en ligne le=4 novembre 2011|consulté le=15 janvier 2012}}.</ref> à hauteur de 26 %, minorité de blocage.
{| style="margin:1em; padding:0.5em; border:1px solid #ccc;"

|- style="font-size:85%; line-height:14px;"
Le but sportif pour le LOSC de ce rapprochement est d'améliorer la formation des jeunes joueurs ou des réservistes en les prêtant au RMP afin qu'ils puissent évoluer dans des championnats professionnels à un niveau supérieur à celui des championnats français amateurs<ref name="rmp-lequipe.fr"/>. Ce partenariat a également un objectif pour le club d'ouverture sur la [[Belgique]], suivant ainsi le développement de l'[[eurométropole Lille-Kortrijk-Tournai]]<ref name="rmp-losc.fr"/>. Pour Mouscron-Péruwelz, l'intérêt de ce projet est de pouvoir retrouver à terme la [[Championnat de Belgique de football|première division belge]] en s'aidant des meilleurs éléments du LOSC pour renforcer l'équipe première<ref group=alpha>Le RRC Péruwelz, matricule 216 de l'[[Union royale belge des sociétés de football association|URBSFA]], n'a jamais connu la Division 1. Mais l'[[Royal Excelsior Mouscron|Excelsior Mouscron]], matricule 224, a lui disputé plusieurs fois la [[Ligue Europa|coupe UEFA]] et a évolué en première division 14 saisons jusqu'à sa disparition en {{date|décembre 2009}}.<br/>Après des négociations, le matricule 216 déménage à Mouscron et change son nom pour devenir le Royal Mouscron-Péruwelz. S'il n'y a pas eu fusion ni entre les deux clubs ni entre les matricules 216 et 224, les dirigeants du RMP (216) estiment que ce dernier est {{Citation|né sur les ruines de l’Excelsior Mouscron (224)}}.</ref>.
|
{{Arbre généalogique/début}}
{{Arbre généalogique| | | | | | | | | | |PDG| | | | | | | | | |PDG=<small>'''Président-Directeur Général<br /><small>[[Michel Seydoux]]</small>'''</small>|border=1}}
{{Arbre généalogique| | | | | |,|-|-|-|-|-|+|-|-|-|-|.| }}
{{Arbre généalogique| | | | |DG1| | | | |!|| | |DG2| | | | |DG1=<small>Dir. gén. adjoint<br />Frédéric Paquet</small>|DG2=<small>Dir. gén. adjoint<br /><small>Didier de Climmer</small>|border=1}}
{{Arbre généalogique| |,|-|-|-|+|-|-|-|v|-|^|-|v|-|-|-|+|-|-|-|.}}
{{Arbre généalogique|DJA||DS||DF||DC||DO||DCM
|DJA=<small>Dir. juridique et admin.<br />Julien Mordacg</small>
|DS=<small>Dir. sportif<br />Frédéric Paquet</small>
|DF=<small>Dir. financier<br />Reynald Berghe</small>
|DC=<small>Dir. communication<br />Aurélien Delespierre</small>
|DO=<small>Dir. des opérations<br />Didier de Climmer</small>
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{{Arbre généalogique| | | | | |!| | | | | | | | | | | | || | | |}}
{{Arbre généalogique|||EEP|'| | | | | | | | | |||||EEP=<small>'''Entraîneur de l'équipe pro.<br /><small>[[Rudi Garcia]]</small>'''</small>|border=1}}
{{Arbre généalogique/fin}}
|}
</center>


À la suite de la promotion du RMP en [[Championnat de Belgique de football D2|Division 2]] en {{date|avril 2012}}, le LOSC applique la convention signée quelques mois plus tôt et devient ainsi actionnaire majoritaire à hauteur de 51 %<ref name="dh-net">{{Lien web|url=http://www.dhnet.be/sports/mouscron-peruwelz/article/392065/le-losc-est-desormais-actionnaire-majoritaire-a-51.html|titre=Le Losc est désormais actionnaire majoritaire à 51 % !|site=dhnet.be|en ligne le=17 avril 2012|consulté le=20 avril 2012}}.</ref>. Avec cette prise de participation majoritaire au sein du RMP, le LOSC possède désormais le pouvoir de décision et guide la stratégie générale du RMP<ref name="rmp-2-losc.fr">{{Lien web|url=http://www.losc.fr/actualite-foot-lille/infos-club/le-losc-actionnaire-majoritaire-de-mouscron-peruwelz|titre=Le LOSC actionnaire majoritaire de Mouscron-Péruwelz|site=losc.fr|en ligne le=11 mai 2012|consulté le=23 juillet 2012}}.</ref> ; le Royal Mouscron-Péruwelz devient ainsi le club filiale du LOSC. Après cette prise de pouvoir, le LOSC procède à plusieurs changements dans la présidence et l'encadrement technique du RMP<ref>{{Lien web|url=http://www.dhnet.be/sports/mouscron-peruwelz/article/394373/le-losc-marque-son-territoire-a-mouscron.html|titre=Le LOSC marque son territoire à Mouscron|site=dhnet.be|en ligne le=9 mai 2011|consulté le=23 juillet 2012}}.</ref>.
==== Éléments comptables ====

===== Budget =====
Les objectifs pour les deux équipes restent sensiblement les mêmes : la promotion en Division 1 grâce aux joueurs prêtés par le LOSC en ce qui concerne le RMP<ref name="dh-net"/>, pour le LOSC la possibilité d'aguerrir les jeunes joueurs dans des championnats supérieurs à la [[Championnat de France amateur de football (1993)|CFA]], qui {{Citation|ne remplit pas suffisamment ce rôle [d'aguerrissement]}} selon le club lillois<ref name="rmp-2-losc.fr"/>. Cet objectif est atteint en 2014 puisque le RMP accède en première division, avec 7 joueurs prêtés par le LOSC dans son effectif.
Le [[budget]] prévisionnel du Lille OSC pour la [[Saison 2010-2011 du Lille OSC|saison 2010-2011]] est de 55 millions d'[[euros]]<ref name="budget1011">{{Article | langue = fr | titre = Budgets des clubs| périodique = [[France Football]]| numéro = 3356 | jour = 3| mois = août| année = 2010}}</ref>, ce qui correspond au cinquième plus gros budget de Ligue 1 ex-æquo avec l'[[AS Saint-Étienne]] et loin derrière de ceux de l'[[Olympique lyonnais]] ou l'[[Olympique de Marseille]]<ref>{{Référence web

|url=http://www.sportune.fr/sport-business/budget-des-clubs-de-ligue-1-classement-20102011-15006
Le partenariat entre le LOSC et le RMP se termine fin {{date|mars 2015}}. Mouscron-Péruwelz a racheté les 51 % du club détenus par le club lillois depuis 2012<ref>{{Lien web|url=http://www.lavenir.net/cnt/dmf20150424_00638089|titre=Ne dites plus Lille-RMP mais Mouscron !|site=lavenir.net|en ligne le=25 avril 2015|consulté le=10 juillet 2015}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|url=https://france3-regions.francetvinfo.fr/nord-pas-de-calais/2015/04/01/le-losc-et-mouscron-c-est-fini-695851.html|titre=Le LOSC et Mouscron, c'est fini|site=france3-regions.francetvinfo.fr|en ligne le=1er avril 2015|consulté le=10 juillet 2015}}.</ref>. Sportivement, le RMP obtient le maintien dans l'élite avec la treizième place du classement. En 2016, le Royal Mouscron-Péruwelz change de nom pour devenir le [[Royal Excel Mouscron]].
|titre=Budgets des clubs de Ligue 1: classement 2010/2011

|site=[http://www.sportune.fr sportune.fr]
En mai 2020, la presse annonce que les actionnaires du Royal Excel Mouscron et ceux du LOSC seraient tombés d'accord pour une prise de participation majoritaire du club français dans le club belge<ref>{{lien web|url=https://www.20minutes.fr/lille/2787567-20200527-losc-accord-vue-rachat-club-belge-mouscron|titre=Losc : Un « accord » en vue d’un rachat du club belge de Mouscron ?|site=20minutes.fr}}</ref>. Le LOSC étant à la recherche d'un « club satellite » pour y développer ses jeunes joueurs de moins de 23 ans. Le rachat est officialisé le 18 juillet 2020, [[Gérard Lopez (homme d'affaires)|Gérard Lopez]] annonce alors que ce n'est pas le LOSC qui a racheté l'Excel mais c'est lui-même avec l'une de ses sociétés<ref>{{lien web|url=https://www.dhnet.be/sports/football/division-1a/mouscron/le-rachat-de-mouscron-par-lille-officialise-a-17h-par-gerard-lopez-et-patrick-declerck-5f12abcc9978e2322f99571c|titre=Officiel: l'Excel Mouscron est racheté par Gérard Lopez, président de Lille|site=dhnet.be}}</ref>. Quelques mois après le départ du LOSC de Lopez, le club lillois met fin à ce partenariat qui se termine donc à l'issue de la saison 2020-2021<ref>{{Lien web|url=https://www.lequipe.fr/Football/Actualites/Le-losc-repond-au-royal-excel-mouscron-qui-l-a-accuse-de-defaillance/1331640|titre=Le LOSC répond au Royal Excel Mouscron, qui l'a accusé de « défaillance »|site=lequipe.fr|date=6 mai 2022|éditeur=''[[L'Équipe]]''}}.</ref>.
|consulté le=22 février 2011

}}</ref>. Grâce aux bons résultats sportifs de l'équipe première et aux divers partenariats conclus avec notamment des entreprises de la région ([[Transpole]], [[Dalkia]]) et de grands groupes ([[GDF Suez]], [[Partouche]])<ref>{{Référence web
=== Aspects économiques ===
|url=http://www.losc.fr/?r=0,5,1

==== Budget prévisionnel ====

Grâce aux bons résultats sportifs de l'équipe première à partir des années 2000 et aux divers partenariats conclus avec notamment des entreprises de la région ([[Ilévia|Transpole]], [[Dalkia]]) et de grands groupes ([[GDF Suez]], [[Partouche]])<ref>{{Lien web
|url=http://www.losc.fr/losc-entreprises/nos-partenaires-majeurs
|titre=Panneaux des Partenaires
|titre=Panneaux des Partenaires
|site=[http://www.losc.fr losc.fr]
|site=losc.fr
|consulté le=27 avril 2011}}</ref>, le budget prévisionnel du club a connu plusieurs hausses au fil des saisons en Ligue 1 et des participations régulières aux coupes d'Europe avant de se maintenir aux alentours de 50-55 M€.
|consulté le=27 avril 2011}}.</ref>, le budget prévisionnel du club a connu plusieurs hausses au fil des saisons en Ligue 1 et des participations régulières aux coupes d'Europe.


<center>
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{{Graph:Chart
'''Budget prévisionnel du Lille OSC'''
| width = 800
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</center>
{| cellpadding="3" style="font-size:95%; background-color:#F9F9F9; text-align:center; border:solid 1px #FFB2B2; border-collapse:collapse; margin-bottom:6px;" cellspacing="1" border="0" align=center
|-
! style="border-bottom:solid 1px #FFB2B2; color:#C81020; background:#ffffff;" width=100 |Saison
| style="border-bottom:solid 1px #FFB2B2"| 2002-2003
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| style="border-bottom:solid 1px #FFB2B2"| 2010-2011
| style="border-bottom:solid 1px #FFB2B2" bgcolor=#EFEFEF | <span style="visibility:hidden;color: transparent">2011-2012</span>


==== Résultat d'exploitation ====
|-
[[Fichier:Michel Bastos.jpg|vignette|upright=0.6|alt=Michel Bastos pendant un match de Lyon, concentré sur le ballon|droite|Le transfert de [[Michel Bastos]] à [[Olympique lyonnais|Lyon]] durant l'été 2009 a rapporté 18 M€.]]
! style="color:#C81020; background:#ffffff;" width=100 |Budget
Le tableau suivant présente un extrait du [[compte de résultat]] du LOSC, [[société anonyme]] et association réunies, sur la décennie précédente. Preuve de la régularité sportive au haut niveau, les [[Football et télévision|droits télévisuels]] versés au club ont été plus que quadruplés, passant d'environ 10 M€<ref name="dncg 2002-2003">{{Ouvrage
| 17 M€<ref>{{Référence web
|auteur1=[[Direction nationale du contrôle de gestion|DNCG]]
|url=http://www.losc.fr/?r=0,0,15,848
|titre=Comptes des clubs professionnels
|titre=Michel Seydoux et Xavier Thuilot font le point !
|sous-titre=Saison 2002-2003
|site=[http://www.losc.fr losc.fr]
|éditeur=
|consulté le=20 avril 2011}}</ref>
|année=2004
| bgcolor=#EFEFEF| 22M€
|passage=55
| 20 M€
|isbn=
| bgcolor=#EFEFEF| 32 M€
|lire en ligne=http://www.lfp.fr/dncg/rapport_annuel_2002_2003/0203_annexe.pdf
| 36 M€
|consulté le=12 mars 2011
| bgcolor=#EFEFEF| 45 M€<ref>''France Football'', n°?, vendredi 11 janvier 2008, page 54</ref>
}}.</ref> à plus de 45 M€ lors de la saison 2010-2011. Les saisons où le club a participé à la [[Ligue des champions de l'UEFA|Ligue des champions]] lui ont été bénéfiques car les droits télévisuels supplémentaires qu'apportent cette compétition ont permis de dégager un résultat net positif (6,9 M€ en 2005-2006 et 5,1 M€ en 2006-2007) et, grâce au bénéfice réalisé, d'investir dans le [[domaine de Luchin]] dont 10 M€ en 2007. Ce dernier a des coûts de fonctionnement importants ; chaque saison, le LOSC débourse 6 M€ pour assurer le seul fonctionnement du centre de formation<ref name="domluc"/>.
| 50 M€
| bgcolor=#EFEFEF| 55 M€<ref>{{Article
|nom1=Rédaction
|titre=Les acteurs de la superproduction entrent en scène
|périodique=L'Équipe
|lien périodique=L'Équipe
|jour=7
|mois=août|année=2009
|volume=64
|numéro=20117
|pages=8-9
|consulté le=11 août 2009
}}</ref>
| 55 M€<ref name="budget1011"/>
|bgcolor=#EFEFEF|
|}

<center>{{Petit|1=Légende : '''M€''' = millions d'euros.}}</center>

===== Résultat =====
Le tableau suivant présente un extrait du [[compte de résultat]] du LOSC, [[Société anonyme sportive professionnelle|SASP]] et association réunies, depuis la saison 2002-2003. Preuve de la régularité sportive au haut niveau, les [[Football et télévision|droits télévisuels]] versés au club ont été quadruplés, passant d'environ 10 M€ à près de 40 M€ lors de la saison 2009-2010. Les saisons où le club a participé à la Ligue des Champions lui ont été bénéfiques car les droits télévisuels supplémentaires qu'apportent cette compétition ont permis de dégager un résultat net positif (6,9 M€ en 2005-2006 et 5,1 M€ en 2006-2007) et, grâce au bénéfice réalisé, d'investir dans le [[domaine de Luchin]] dont 10 M€ en 2007. Ce dernier a des coûts de fonctionnement importants ; chaque saison, le LOSC débourse 6 M€ pour assurer le seul fonctionnement du centre de formation<ref name="domluc"/>.


Ces coûts ajoutés à la forte augmentation de la masse salariale entraîne une hausse importante des charges qui ne peut être compensée pour le moment que par une participation à la Ligue des champions, car les primes versées par l'UEFA lors d'une participation en [[Ligue Europa]] ne permettent pas de générer un tel bénéfice ; le LOSC, ayant touché 3 M€ de ces primes lors de la saison 2009-2010<ref>{{Ouvrage
Ces coûts ajoutés à la forte augmentation de la masse salariale entraîne une hausse importante des charges qui ne peut être compensée pour le moment que par une participation à la Ligue des Champions, car les primes versées par l'UEFA lors d'une participation en [[Ligue Europa]] ne permettent pas de générer un tel bénéfice ; le LOSC, ayant touché 3 M€ de ces primes lors de la saison 2009-2010 et 2,55 M€ lors de la saison 2010-2011<ref>{{Ouvrage
|auteur=[[Ligue de football professionnel|LFP]]
|auteur1=[[Ligue de football professionnel (France)|LFP]]
|titre=Footpro Magazine
|titre=Footpro Magazine
|volume=56
|volume=56
|année=2010 |passage=2
|éditeur=
|année=2010
|passage=2
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|lire en ligne=http://www.lfp.fr/footpro/pages56/footpro56.pdf
|consulté le=26 avril 2011
|consulté le=26 avril 2011
}}.</ref>{{,}}<ref>{{PDF}} {{Lien web
}}</ref>, a obtenu un résultat net négatif de 1 M€. Les infrastructures actuelles ne permettent pas non plus d'obtenir un gain en fin d'exercice. Le manque à gagner au niveau de la billeterie entre le [[Stadium Nord]] de {{formatnum:18000}} places et le stade Grimonprez-Jooris II qui devait en contenir {{formatnum:35000}} est estimé à 20 M€ par saison<ref>{{Référence web
|url=http://fr.uefa.com/MultimediaFiles/Download/uefaorg/Finance/01/66/13/96/1661396_DOWNLOAD.pdf
|url=http://www.lequipe.fr/Football/breves2007/20070801_185316Dev.html
|titre=Thuilot: «Lille n'est pas en danger»
|titre=UEFA EUROPA LEAGUE : revenus des clus en 2010/11
|site=fr.uefa.com
|site=[http://www.lequipe.fr lequipe.fr]
|en ligne le=1{{er}} août 2007
|consulté le=13 juin 2012
}}.</ref>, a respectivement obtenu un résultat net négatif de 1 M€ et 6 M€.

Les infrastructures utilisées par le club ne permettaient pas non plus d'obtenir un gain en fin d'exercice ; le manque à gagner au niveau de la billetterie entre le [[Stadium Nord]] de {{nb|18000 places}} et le stade Grimonprez-{{souverain-|Jooris II}} qui devait en contenir {{formatnum:35000}} est estimé à {{nobr|20 millions}} d’euros par saison<ref>{{Lien web
|url=https://www.lequipe.fr/Football/breves2007/20070801_185316Dev.html
|titre=Thuilot: « Lille n'est pas en danger »
|site=lequipe.fr
|en ligne le=1er août 2007
|consulté le=18 avril 2011
|consulté le=18 avril 2011
}}.</ref>.
}}</ref>. Ainsi pour atteindre l'équilibre financier en attendant la construction du [[Grand stade Lille Métropole]], le LOSC a procédé à la vente de ses meilleurs éléments, notamment vers l'[[Olympique lyonnais]], comme les départs de [[Michel Bastos]] vendu pour la somme de 18 M€, [[Jean II Makoun]] pour 14 M€ et [[Kader Keita]] pour 16,8 M€ ces trois partis rejoindre le club rhodanien<ref>{{Référence web

Ainsi pour atteindre l'équilibre financier, le LOSC a procédé à la vente de ses meilleurs éléments. Principalement vers l'[[Olympique lyonnais]] dans un premier temps, (départs de [[Michel Bastos]] pour la somme de 18 M€, [[Jean II Makoun]] pour 14 M€ et [[Kader Keita]] pour 16,8 M€ vers le club rhodanien<ref>{{Lien web
|url=http://www.sportune.fr/sport-business/article/losc-ol-comment-lyon-finance-lille-depuis-7-ans-18932
|url=http://www.sportune.fr/sport-business/article/losc-ol-comment-lyon-finance-lille-depuis-7-ans-18932
|titre=Losc – OL : Comment Lyon finance Lille depuis 7 ans
|titre=LOSC – OL : Comment Lyon finance Lille depuis 7 ans
|site=[http://www.sportune.fr sportune.fr]
|site=sportune.fr
|consulté le=1er avril 2011}}.</ref>), le LOSC vend plus tard en dehors du championnat français ; le club a cédé ses joueurs notamment vers les championnats anglais et turc. En {{date|août 2012}}, le LOSC table sur un chiffre d'affaires de 25 M€ par saison grâce à l'exploitation du [[Stade Pierre-Mauroy|Grand Stade]], dont 10 M€ qui devraient être reversés directement au club<ref name="lequipe-15-08-12"/>.
|consulté le=1{{er}} avril 2011}}</ref>.


La [[Lille Métropole Communauté urbaine|communauté urbaine de Lille]] reste malgré la privatisation du club un partenaire institutionnel du LOSC. Elle continue de verser un soutien communautaire qui s'élève pour la saison 2010-2011 à 0,63 M€<ref name="lmcu"/>. Quant au [[Conseil régional du Nord-Pas-de-Calais|conseil régional]], son aide pour la saison 2009-2010 a été de 0,51 M€<ref>{{Référence web
La [[Métropole européenne de Lille|communauté urbaine de Lille]] reste malgré la privatisation du club un partenaire institutionnel du LOSC. Elle continue de verser un soutien communautaire qui s'élève pour la saison 2010-2011 à 0,63 M€<ref name="lmcu"/>. Quant au [[conseil régional du Nord-Pas-de-Calais|conseil régional]], son aide pour la saison 2009-2010 a été de 0,51 M€<ref>{{Lien web
|url=http://www.nordeclair.fr/Actualite/2009/07/01/percheron-met-la-main-a-la-poche.shtml
|url=http://www.nordeclair.fr/Actualite/2009/07/01/percheron-met-la-main-a-la-poche.shtml
|titre=Percheron met la main à la poche
|titre=Percheron met la main à la poche
|site=[http://www.nordeclair.fr nordeclair.fr]
|site=nordeclair.fr
|consulté le=27 avril 2011}}</ref>. En échange, le logo régional du [[Nord-Pas-de-Calais]] est apposé sur le maillot et le conseil bénéficie d'une exposition particulière lors des rencontres contre les clubs de la région<ref>{{Référence web
|consulté le=27 avril 2011}}.</ref>. En échange, le logo régional du [[Nord-Pas-de-Calais]] est apposé sur le maillot et le conseil bénéficie d'une exposition particulière lors des rencontres contre les clubs de la région<ref>{{Lien web
|url=http://www.losc.fr/?r=0,0,1,11455
|url=http://www.losc.fr/actualite-foot-lille/la-region-un-partenaire-privilegie-pour-le-losc
|titre=La Région, un partenaire privilégié pour le LOSC
|titre=La Région, un partenaire privilégié pour le LOSC
|site=[http://www.losc.fr losc.fr]
|site=losc.fr
|consulté le=27 avril 2011}}.</ref>. Par ailleurs, la Mairie de [[Lille]] a décidé d'arrêter fin {{date|juin 2012}} le versement de subventions à l'association LOSC qui gère les équipes amateurs et jeunes. De 457 k€ en 2009, la dernière subvention de la ville de Lille a été de 50 k€ en 2012<ref>{{Lien web
|consulté le=27 avril 2011}}</ref>.
|url=http://www.directlille.com/Metropole-Lilloise/2012/06/27/article_la-derniere-subvention.shtml
[[Fichier:Michel Bastos.jpg|thumb|upright=0.6|alt=Michel Bastos|left|Le transfert de [[Michel Bastos]] à [[Olympique lyonnais|Lyon]] durant l'été 2009 a rapporté 18 M€.]]
|titre=La dernière subvention
|site=directlille.com
|consulté le=12 août 2012}}.</ref>.

{{Clr}}
<center>
<center>
'''Extrait du compte de résultat du Lille OSC en millions d'euros'''
'''Extrait du compte de résultat du LOSC Lille en millions d'euros des 10 dernières saisons publiées'''
</center>
</center>
{| cellpadding="3" style="font-size:95%; background-color:#F9F9F9; text-align:center; border:solid 1px #FFB2B2; border-collapse:collapse; margin-bottom:6px;" cellspacing="1" border="0" align=center
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|-
|- style="color:#C81020; background:#ffffff;"
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! scope=col rowspan=2 style="color:#DB1C30; background:#ffffff;" |Championnat
! colspan=6 style="border-left:solid 1px #FFB2B2; border-bottom:solid 1px #FFB2B2" |Produits<ref group="Note" name="produits">Les [[Produit (comptabilité)|produits]] correspondent au total des produits récurrents d’exploitation incluant les recettes et les subventions.</ref>
! scope=col colspan=6 style="color:#DB1C30; background:#ffffff;" |Produits<ref group=alpha name="produits">{{noir|Les [[Produit (comptabilité)|produits]] correspondent au total des produits récurrents d’exploitation incluant les recettes et les subventions.}}</ref>
! colspan=2 style="border-left:solid 1px #FFB2B2; border-bottom:solid 1px #FFB2B2" |Charges<ref group="Note" name="charges">Les [[Charge (comptabilité)|charges]] correspondent au total des charges récurrentes d’exploitation du compte de résultat.</ref>
! scope=col colspan=2 style="color:#DB1C30; background:#ffffff;" |Charges<ref group=alpha name="charges">{{noir|Les [[Charge (comptabilité)|charges]] correspondent au total des charges récurrentes d’exploitation du compte de résultat.}}</ref>
! rowspan=2 style="border-left:solid 1px #FFB2B2" |Rés. expl. <br /><ref group="Note" name="résultat d'exploitation">Le [[résultat d'exploitation]] correspond aux produits (recettes et subventions) moins les charges récurrentes d’exploitation, hors cessions et acquisitions de joueurs.</ref>
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! rowspan=2 style="border-left:solid 1px #FFB2B2" |Rés. net <br /><ref group="Note" name="résultat net">Le [[résultat net]] correspond à l'addition du résultat d'exploitation, du [[résultat financier]] et du [[résultat exceptionnel]], qui inclut notamment les indemnités de mutation versées à l'occasion des transferts.</ref>
! scope=col rowspan=2 style="color:#DB1C30; background:#ffffff;" |Rés. net <br /><ref group=alpha name="résultat net">{{noir|Le [[résultat net]] correspond à l'addition du résultat d'exploitation, du [[résultat financier]] et du [[résultat exceptionnel]], qui inclut notamment les indemnités de mutation versées à l'occasion des transferts.}}</ref>

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|2003-2004<ref name="dncg 2003-2004">{{Ouvrage
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|[[Saison 2007-2008 du LOSC Lille Métropole|2007-2008]]<ref name="dncg 2007-2008">{{Ouvrage
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|2005-2006<ref name="dncg 2005-2006">{{Ouvrage
|auteur=[[Direction nationale du contrôle de gestion|DNCG]]
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|2006-2007<ref name="dncg 2006-2007">{{Ouvrage
|auteur=[[Direction nationale du contrôle de gestion|DNCG]]
|titre=Comptes des clubs professionnels - Saison 2006-2007
|année=2008 |passage=82
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|2007-2008<ref name="dncg 2007-2008">{{Ouvrage
|auteur=[[Direction nationale du contrôle de gestion|DNCG]]
|titre=Comptes des clubs professionnels - Saison 2007-2008
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|lire en ligne=http://www.lfp.fr/dncg/rapport_annuel_2007_2008/0708_Rapport_activite_comptes_des_clubs.pdf
|consulté le=12 mars 2011
|consulté le=12 mars 2011
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}}.</ref>
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| [[Championnat de France de football 2007-2008|Ligue 1]]
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|2008-2009<ref name="dncg 2008-2009">{{Ouvrage
|[[Saison 2008-2009 du LOSC Lille Métropole|2008-2009]]<ref name="dncg 2008-2009">{{Ouvrage
|auteur=[[Direction nationale du contrôle de gestion|DNCG]]
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|lire en ligne=http://www.lfp.fr/dncg/rapport_annuel_2008_2009/0809_livret_dncg.pdf
|consulté le=12 mars 2011
|consulté le=12 mars 2011
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}}.</ref>
|style="border-left:solid 1px #FFB2B2" |[[Championnat de France de football 2008-2009|Ligue 1]]
| [[Championnat de France de football 2008-2009|Ligue 1]]
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|[[Saison 2009-2010 du LOSC Lille Métropole|2009-2010]]<ref name="dncg 2009-2010">{{Ouvrage
|auteur=[[Direction nationale du contrôle de gestion|DNCG]]
|auteur1=[[Direction nationale du contrôle de gestion|DNCG]]
|titre=Comptes individuels des clubs - Saison 2009-2010
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|consulté le=12 mars 2011
|consulté le=12 mars 2011
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}}.</ref>
|style="border-left:solid 1px #FFB2B2" |[[Championnat de France de football 2009-2010|Ligue 1]]
| [[Championnat de France de football 2009-2010|Ligue 1]]
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|-
|[[Saison 2010-2011 du LOSC Lille Métropole|2010-2011]]<ref name="dncg 2010-2011">{{Ouvrage
|auteur1=[[Direction nationale du contrôle de gestion|DNCG]]
|titre=Comptes individuels des clubs professionnels
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|-
|[[Saison 2011-2012 du LOSC Lille Métropole|2011-2012]]<ref name="dncg 2011-2012">{{Ouvrage
|auteur1=[[Direction nationale du contrôle de gestion|DNCG]]
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|consulté le=7 avril 2012
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| [[Championnat de France de football 2011-2012|Ligue 1]]
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|-
|[[Saison 2012-2013 du LOSC Lille|2012-2013]]<ref name="dncg 2012-2013">{{Ouvrage
|auteur1=[[Direction nationale du contrôle de gestion|DNCG]]
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}}.</ref>
| [[Championnat de France de football 2012-2013|Ligue 1]]
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|-
|[[Saison 2013-2014 du LOSC Lille|2013-2014]]<ref name="dncg 2013-2014">{{Ouvrage
|auteur1=[[Direction nationale du contrôle de gestion|DNCG]]
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|consulté le=18 avril 2015
}}.</ref>
| [[Championnat de France de football 2013-2014|Ligue 1]]
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|-
|[[Saison 2014-2015 du LOSC Lille|2014-2015]]<ref name="dncg 2014-2015">{{Ouvrage
|auteur1=[[Direction nationale du contrôle de gestion|DNCG]]
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}}.</ref>
| [[Championnat de France de football 2014-2015|Ligue 1]]
| 12,2 ||15,2 ||nc ||38,7 ||nc
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|-
|[[Saison 2015-2016 du LOSC Lille|2015-2016]]<ref name="dncg 2015-2016">{{Ouvrage
|auteur1=[[Direction nationale du contrôle de gestion|DNCG]]
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|consulté le=11 mars 2017
}}.</ref>
| [[Championnat de France de football 2015-2016|Ligue 1]]
| 8,1 ||10,5 ||nc ||36,1 ||nc
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|-
|[[Saison 2016-2017 du LOSC Lille|2016-2017]]<ref name="dncg 2016-2017">{{Ouvrage
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|lire en ligne=http://www.lfp.fr/dncg/rapport_annuel_2016_2017/1617_comptes_individuels_clubs_all.pdf
|consulté le=14 avril 2018
}}.</ref>
| [[Championnat de France de football 2016-2017|Ligue 1]]
| 7,0 ||10,2 ||nc ||35,6 ||nc
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| -60,1
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|}
|}


{{Petit|1=Légende : '''Matchs'''&nbsp;= recettes matchs avec billeterie, '''Spons.'''&nbsp;= sponsors et publicités, '''Subv.'''&nbsp;= subventions des collectivités, '''TV'''&nbsp;= [[Football et télévision|droits audiovisuels]], '''Merch.'''&nbsp;= [[merchandising]], '''Rémun.'''&nbsp;= rémunérations du personnel, '''Rés. expl.'''&nbsp;= résultat d'exploitation, '''Mutation'''&nbsp;= résultat exceptionnel (indemnités de mutation), '''Rés. net'''&nbsp;= résultat net.}}
{{Petit|1=Légende : '''Matchs'''&nbsp;= recettes matchs avec billetterie, '''Spons.'''&nbsp;= sponsors et publicités, '''Subv.'''&nbsp;= subventions des collectivités, '''TV'''&nbsp;= [[Football et télévision|droits audiovisuels]], '''Merch.'''&nbsp;= [[merchandising]], '''Rémun.'''&nbsp;= rémunérations du personnel, '''Rés. expl.'''&nbsp;= résultat d'exploitation, '''Mutation'''&nbsp;= résultat exceptionnel (indemnités de mutation), '''Rés. net'''&nbsp;= résultat net.}}

==== Transferts les plus coûteux ====
Les tableaux suivants recensent les transferts les plus onéreux réalisés dans l'histoire du club. Le recrutement le plus cher est celui de [[Jonathan David]] pour 32 millions d'euros (bonus inclus) en provenance du [[KAA La Gantoise]] tandis que la cession la plus importante est la vente de [[Victor Osimhen]] au [[Società Sportiva Calcio Naples|SSC Naples]] pour 81,3 millions d'euros (bonus inclus). Ces deux transactions se sont déroulées lors de l'été 2020.

{|border="0" cellpadding="4" align=center
|- valign="top"
|
{| class="wikitable alternance" style="font-size:95%; text-align:center;" align=center
|-
! scope=col style="color:#DB1C30; background:#ffffff;" | Rang
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|-
! {{1er}} || align=left|{{CAN-d}} [[Jonathan David]] || 27 M€ || align="left" |{{BEL-d}} [[KAA La Gantoise]] || {{date|11 août 2020}}
|-
| {{2e}} || align=left|{{POR-d}} [[Renato Sanches]] || {{unité|20|M€}} || align=left|{{ALL-d}} [[Bayern Munich]] || {{date|23 août 2019}}
|-
| {{3e}} || align=left|{{TUR-d}} [[Yusuf Yazıcı]] || {{unité|16.5|M€}} || align=left|{{TUR-d}} [[Trabzonspor Kulübü|Trabzonspor]] || {{date|6 août 2019}}
|-
| {{4e}} || align=left|{{BRA-d}} [[Thiago Maia]]<br />{{GUI-d}} [[Mohamed Bayo]] || {{unité|14|M€}} || align=left|{{BRA-d}} [[Santos Futebol Clube (Santos)|Santos FC]]<br/>{{FRA-d}} [[Clermont Foot 63|Clermont Foot]] || {{date|25 juillet 2017}}<br />{{date|13 juillet 2022}}
|-
| {{5e}} || align=left|{{NGR-d}} [[Victor Osimhen]]<br />{{ISL-d}} [[Hákon Arnar Haraldsson]]
| {{unité|12|M€}} || align=left|{{BEL-d}} [[Royal Charleroi Sporting Club|Charleroi SC]] <br />{{DEN-d}} [[Football Club Copenhague|FC Copenhague]]|| {{date|1 août 2019}}<br />{{date|17 juillet 2023}}
|}
|
{| class="wikitable alternance" style="font-size:95%; text-align:center;" align=center
|+
|-
! scope="col" style="color:#DB1C30; background:#ffffff;" | Rang
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! scope="col" style="color:#DB1C30; background:#ffffff;" | Montant
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|-
!{{1er}}
! align="left" |{{NGR-d}} [[Victor Osimhen]]||{{unité|81,3|M€}}|| align="left" |{{ITA-d}} [[Società Sportiva Calcio Naples|SSC Naples]]||{{date|31 juillet 2020}}
|-
|{{2e}}
| align="left" |{{CIV-d}} [[Nicolas Pépé]]||{{unité|80|M€}}|| align="left" |{{ENG-d}} [[Arsenal Football Club|Arsenal FC]]||{{date|1 août 2019}}
|-
|{{3e}}
| align="left" |{{FRA-d}} [[Leny Yoro]]||{{unité|62|M€}}|| align="left" |{{ENG-d}} [[Manchester United Football Club|Manchester United]]||{{date|18 juillet 2024}}
|-
|{{5e}}
| align="left" |{{BEL-d}} [[Amadou Onana]]||{{unité|40|M€}}|| align="left" |{{ENG-d}} [[Everton Football Club|Everton]]||{{date|9 août 2022}}
|-
|{{4e}}
| align="left" |{{BEL-d}} [[Eden Hazard]]<br />{{POR-d}} [[Rafael Leão]]||{{unité|35|M€}}|| align="left" |{{ENG-d}} [[Chelsea Football Club|Chelsea FC]]<br />{{ITA-d}} [[Associazione Calcio Milan|AC Milan]]||{{date|1 juillet 2012}}<br />{{date|1 août 2019}}
|}
|}


==== Équipementiers ====
==== Équipementiers ====
L'équipementier français [[Le Coq sportif]] a été le premier d'entre eux. Il est apparu sur les maillots entre 1970 et 1975. S'ensuivent entre autres les Allemands [[Puma (équipementier)|Puma]] et [[Adidas]] respectivement entre 1979 et 1988 puis lors de la saison 1995-1996 ainsi que les américains [[Reebok]] et [[Nike (entreprise)|Nike]] présents sur les maillots du club entre 1996 et 2001. Ont suivi l'équipementier [[Kipsta]] du groupe [[Décathlon|Oxylane]] basé dans la métropole lilloise entre 2001 et 2006, [[Airness]] jusqu'en 2008 et enfin [[Canterbury of New Zealand|Canterbury]] pour les saisons 2008-2009 et 2009-2010. Rachetée par JD Sports en {{date|août 2009}}, la marque néo-zélandaise décide de rompre le contrat pour recentrer son activité sur le rugby. Suit [[Umbro]] qui a fourni les maillots du club lillois jusqu'en 2013<ref>{{Lien web
[[Fichier:MaillotLOSC0910.jpg|thumb|alt=Maillot de la saison 2009-2010|upright=0.85|Sur le maillot de la saison 2009-2010, on retrouve l'équipementier [[Canterbury of New Zealand|Canterbury]] et le sponsor [[Groupe Partouche|Partouche]].]]
[[Umbro]], qui fournira les maillots du club lillois jusqu'en 2016<ref>{{Référence web
|url=http://www.losc.fr/?r=0,0,1,9954
|url=http://www.losc.fr/?r=0,0,1,9954
|titre=Lancement du nouveau maillot LOSC siglé Umbro !
|titre=Lancement du nouveau maillot LOSC siglé Umbro !
|site=[http://www.losc.fr losc.fr]
|site=losc.fr
|consulté le=12 mars 2011
|consulté le=12 mars 2011
}}.</ref>, date qui correspond à la vente de la marque par Nike<ref>{{Lien web
}}</ref>, est le quatorzième équipementier qu'ait connu le LOSC. L'équipementier français [[Le Coq Sportif]] a été le premier d'entre eux. Il est apparu sur les maillots entre 1968 et 1975. S'en suivent entre autres les allemands [[Puma (équipementier)|Puma]] et [[Adidas]] respectivement entre 1979 et 1988 puis lors de la saison 1995-1996 ainsi que les américains [[Reebok]] et [[Nike (entreprise)|Nike]] présents sur les maillots du club entre 1996 et 2001. Ont suivi l'équipementier [[Kipsta]] du groupe [[Décathlon|Oxylane]] basé dans la métropole lilloise entre 2001 et 2006, [[Airness]] jusqu'en à 2008 et enfin [[Canterbury of New Zealand|Canterbury]] pour les saisons 2008-2009 et 2009-2010. Rachetée par JD Sports en août 2009, la marque néo-zélandaise décide de rompre le contrat pour recentrer son activité sur le rugby<ref>{{Référence web
|url=http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2012/11/26/97002-20121126FILWWW00583-le-losc-quitte-umbro-pour-nike.php
|url=http://www.sportconvergence.com/fr/news/canterbury_lache_le_losc/1534.html
|titre=Canterbury lâche le LOSC
|titre=Le Losc quitte Umbro pour Nike
|site=lefigaro.fr
|site=[http://www.sportconvergence.com sportconvergence.com]
|consulté le=15 avril 2011
|consulté le=26 novembre 2012
}}.</ref>. Fin 2012, Nike reprend le contrat d'Umbro et fournit les maillots jusqu'à son expiration en 2016<ref>{{Lien web
}}</ref>.
|url=http://www.losc.fr/actualite-foot-lille/infos-club/nike-partenaire-et-equipementier-des-2013-2014
|titre=Nike, partenaire et équipementier dès 2013-2014
|site=losc.fr
|consulté le=26 novembre 2012
}}.</ref>.


En {{date|juin 2016}}, le club annonce un contrat de partenaire officiel et d'équipementier avec l'américain [[New Balance]] à partir de la saison 2016-2017, jusqu'à la fin de la saison 2025-2026<ref>{{Lien web
==== Sponsors ====
|url=http://www.losc.fr/actualites-foot-lille/new-balance-devient-l%C3%A9quipementier-du-losc
|titre=New Balance devient l'équipementier du LOSC
|site=losc.fr
|consulté le=23 juin 2016
}}.</ref>. Une collaboration renouvelée en 2021 pour 5 ans<ref>{{Lien web
|url=https://www.lepetitlillois.com/2021/03/02/officiel-new-balance-prolonge-son-aventure-avec-le-losc/
|titre=Officiel : New Balance prolonge son aventure avec le LOSC
|site=lepetitlillois.com
|consulté le=3 mars 2021
}}.</ref>.


==== Sponsors ====
Les premiers sponsors apparaissent sur les maillots lillois au début des années 1970, après la remontée du club en deuxième division. En 1971, la limonade Pel d'Or de la marque [[Pelforth]], le constructeur automobile [[Simca]] et le charcutier [[Jean Caby]] deviennent les pionniers. En 1974, Peaudouce s'installe sur les maillots et ce pendant quatorze ans. En octobre 1987, Peaudouce est racheté par Svenska Cellulosa pour 2 milliards de francs<ref>{{pdf}} {{Référence web
Les premiers [[sponsor]]s apparaissent sur les maillots lillois au début des années 1970, après la remontée du club en deuxième division. En 1971, la limonade Pel d'Or de la marque [[Pelforth]], le constructeur automobile [[Simca]] et le charcutier [[Jean Caby]] deviennent les pionniers. En 1974, Peaudouce s'installe sur les maillots et ce pendant quatorze ans. En {{date|octobre 1987}}, Peaudouce est racheté par [[Svenska Cellulosa Aktiebolaget|Svenska Cellulosa]] pour 2 milliards de francs<ref>{{pdf}} {{Lien web
|url=http://www.annales.org/gc/2004/gc76/arnault60-68.pdf
|url=http://www.annales.org/gc/2004/gc76/arnault60-68.pdf
|titre=L’accès à la puissance économique de Bernard Arnault (1974-1989)
|titre=L’accès à la puissance économique de Bernard Arnault (1974-1989)
|site=[http://www.annales.org annales.org]
|site=annales.org
|consulté le=30 mars 2011
|consulté le=30 mars 2011
}}.</ref>, ce dernier refusant de continuer le contrat de sponsor après la saison 1987-1988.
}}</ref>, ce dernier refusant de continuer le contrat de sponsor après la saison 1987-1988. Ainsi Peaudouce est actuellement le sponsor le plus fidèle qu'a connu le LOSC depuis sa création avec 14 ans d'apparition sur le maillot des Dogues. Peaudouce cède sa place à un duo [[Shopi (supermarché)|Shopi]] et Pier Auge puis Shopi et Maisons Mikit pour la saison 1990-1991. À partir de cette année-là, le sigle LOSC fait son apparition sur les maillots pour masquer le manque d'intérêt des sponsors et l'intermittence des autres partenaires comme [[Eurest]] ou Bondex. Avec l'arrivée à la présidence de Bernard Lecomte, le club a su trouver de nouveaux sponsors comme l'enseigne de ventes à distance [[La Redoute (vente par correspondance)|La Redoute]], la compagnie aérienne [[Air Liberté]], [[Hygena]], Tousalon ou encore le [[Crédit agricole]] mais hésitants à investir davantage vu la situation financière rigoureuse. Avant d'être actionnaire minoritaire de la [[Société anonyme sportive professionnelle|SASP]] en 2004, le logo du [[Partouche|groupe Partouche]] fait une apparition sur les maillots dès la saison 1998-1999. En 2000, le groupe spécialisé dans les casinos et les hôtels se retire pour trois saisons laissant la place à la banque néerlandaise [[ING Direct]] fraîchement implantée en France. Enfin, Partouche revient en 2003 et depuis, il est le seul sponsor présent sur les maillots du club<ref>{{Référence web
|url=http://www.losc.fr/?r=0,0,1,11022
|titre=LOSC-Partouche : Histoire d’un partenariat
|site=[http://www.losc.fr losc.fr]
|consulté le=30 mars 2011
}}</ref>.


Peaudouce cède sa place à un duo [[Shopi (supermarché)|Shopi]] et Pier Auge puis Shopi et Maisons Mikit pour la saison 1990-1991. À partir de cette année-là, le sigle LOSC fait son apparition sur les maillots pour masquer le manque d'intérêt des sponsors et l'intermittence des autres partenaires comme [[Eurest]] ou Bondex. Avec l'arrivée à la présidence de Bernard Lecomte, le club a su trouver de nouveaux sponsors comme l'enseigne de ventes à distance [[La Redoute (vente par correspondance)|La Redoute]], la compagnie aérienne [[Air Liberté]], [[Hygena]], Tousalon ou encore le [[Crédit agricole]] mais hésitants à investir davantage vu la situation financière rigoureuse.
== Culture populaire ==

Avant d'être actionnaire minoritaire de la [[société anonyme]] en 2004, le logo du [[Partouche|groupe Partouche]] fit une apparition sur les maillots dès la saison 1998-1999. En 2000, le groupe spécialisé dans les casinos et les hôtels se retire pour trois saisons laissant la place à la banque néerlandaise [[ING|ING Direct]] fraîchement implantée en France. Partouche revient en 2003 et reste le seul sponsor présent sur les maillots du club pendant une dizaine d'années. En 2014, Partouche arrête son partenariat avec le LOSC<ref>{{Lien web
|url=http://www.losc.fr/actualites-foot-lille/lhommage-de-michel-seydoux-isidore-partouche
|titre=L’hommage de Michel Seydoux à Isidore Partouche
|site=losc.fr
|consulté le=11 juillet 2014
}}.</ref> et la société Etixx, entreprise faisant partie du groupe [[Omega Pharma]], devient le sponsor principal du club<ref>{{Lien web
|url=http://www.losc.fr/actualite-foot-lille/infos-club/etixx-nouveau-partenaire-principal-du-losc
|titre=Etixx, nouveau partenaire principal du LOSC
|site=losc.fr
|consulté le=28 juin 2014
}}.</ref> ; le voyagiste néerlandais [[Vacansoleil]], DLSI et l'opérateur de paris sportifs [[NetBet]] complètent le sponsoring<ref>{{Lien web
|url=http://www.losc.fr/actualite-foot-lille/infos-club/vacansoleil-devient-partenaire-officiel-du-losc
|titre=Vacansoleil devient partenaire officiel du LOSC
|site=losc.fr
|consulté le=11 juillet 2014
}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web
|url=http://www.losc.fr/actualite-foot-lille/infos-club/dlsi-nouveau-partenaire-officiel-du-losc
|titre=DLSI, nouveau partenaire officiel du LOSC
|site=losc.fr
|consulté le=28 juillet 2014
}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web
|url=http://www.losc.fr/actualite-foot-lille/infos-club/netbet-sport-partenaire-officiel-du-losc
|titre=NetBet Sport, partenaire officiel du LOSC
|site=losc.fr
|consulté le=4 août 2014
}}.</ref>. Partouche revient sur les maillots du club l'année suivante<ref>{{Lien web
|url=http://losc.fr/actualites-foot-lille/partouche-de-retour-sur-le-maillot-du-losc
|titre=Partouche de retour sur le maillot du LOSC !
|site=losc.fr
|consulté le=21 juillet 2015
}}.</ref>. Avec 15 ans de présence sur les maillots des Dogues, Partouche est le sponsor le plus fidèle qu'a connu le LOSC depuis sa création.

De 2019 à 2022, le sponsor principal est l'entreprise spécialisée dans l'électronique et l'électroménager, [[Boulanger (entreprise)|Boulanger]], qui laisse ensuite sa place au revendeur de voitures [[Royaume-Uni|britannique]] [[Cazoo]].

== Soutien et image ==
=== Affluence ===
=== Affluence ===


Le LOSC réalise sa meilleure affluence moyenne lors de la saison 2008-2009, saison où le club réalise sa meilleure affluence sur un match contre l'[[Olympique lyonnais]] au stade de France avec {{formatnum:78056}} spectateurs<ref group="Note">Voir [[#LDC|supra]]</ref>. Cette saison-là, en moyenne {{formatnum:17911}} spectateurs ont assisté aux matchs à domicile du club qui va se qualifier pour une coupe d'Europe après 2 ans d'absence sur le plan continental. Le club bat son précédent record établi au stade Grimonprez-Jooris lors la saison 2001-2002 avec {{formatnum:17837}} spectateurs en moyenne. Dans ce stade, la meilleure affluence pour un match est réalisée le {{date sport|7|4|1979|en football}}, avant que débute la série de réfections qui va réduire progressivement la capacité de Grimonprez-Jooris. Pour la 31{{e}} journée de première division, le LOSC promu reçoit puis bat l'[[AS Saint-Étienne]] devant {{formatnum:25578}} spectateurs<ref>Feuille de match {{Référence web
Le LOSC réalise sa meilleure affluence moyenne lors de la [[Saison 2012-2013 du LOSC Lille|saison 2012-2013]]. Cette saison-là, en moyenne {{nb|40593 spectateurs}} ont assisté aux matchs à domicile du club qui participe à la [[Ligue des champions de l'UEFA|Ligue des Champions]] mais qui termine finalement sixième sans qualification européenne en fin de saison. Le club bat son précédent record établi lors de la [[Saison 2008-2009 du LOSC Lille Métropole|saison 2008-2009]] avec {{nb|17911 spectateurs}} en moyenne, saison qui comprend la meilleure affluence sur un match. Il s'agit de la rencontre contre l'[[Olympique lyonnais]] au [[stade de France]] avec {{nb|78056 spectateurs}}<ref group="alpha">Le LOSC a reçu deux années de suite l'Olympique lyonnais au stade de France au lieu du Stadium Nord ; voir [[#LDC|Stades]].</ref>. La pire affluence moyenne est logiquement réalisé en [[Championnat de France amateur de football (1935-1971)|Division Nationale]]. Lors de la saison 1969-1970 où le LOSC perd son statut professionnel, les joueurs évoluent devant {{nb|1264 spectateurs}} en moyenne.

|url=http://www.footballstats.fr/1979-Lille,St-etienne.html
Au [[stade Henri-Jooris]], le record d'affluence est {{nb|28813 personnes}} présentes lors de la rencontre opposant le LOSC au [[Racing Club de France football Colombes 92|Racing Club de Paris]] (2-2) pour le compte de la {{24e|journée}} du [[Championnat de France de football 1949-1950|championnat 1949-1950]]<ref>{{Lien web
|site=[http://www.footballstats.fr sfootballstats.fr]
|url=http://www.stades-spectateurs.com/saison-bilan.php?club=Lille&annee=1950&sport=F
|titre=Lille OSC 3-0 AS Saint-Étienne
|site=stades-spectateurs.com
|titre=Lille Saison 1949-1950
|consulté le=5 août 2012
}}.</ref>. Dans le stade Grimonprez-Jooris, la meilleure affluence pour un match est réalisée le {{date|7 avril 1979}}, avant que commence la série de réfections qui va réduire progressivement la capacité de Grimonprez-Jooris. Pour la {{31e|journée}} de première division, le LOSC promu reçoit puis bat l'[[AS Saint-Étienne]] devant {{nb|25578 spectateurs}}<ref>Feuille de match {{Lien web
|url=http://www.footballstats.fr/1979-Lille,St-etienne.html
|site=footballstats.fr
|titre=Lille OSC 3-0 AS Saint-Étienne
|consulté le=12 mars 2011
|consulté le=12 mars 2011
}}.</ref>. Le record d'affluence dans le [[Stadium Lille Métropole]] est établi le {{date|28 août 2011}} : {{nb|17906 spectateurs}} ont vu la victoire du LOSC contre l'[[Olympique de Marseille]] en clôture de la quatrième journée de championnat<ref name="lfp-aff">{{Lien web
}}</ref>.
|url=http://www.lfp.fr/ligue1/affluences/journee
|site=lfp.fr
|titre=Historique des affluences du LOSC
|consulté le=23 juillet 2012
}}.</ref>. Dans le [[stade Pierre-Mauroy]], le record est {{nb|49712 personnes}} assistant à la rencontre LOSC – [[Paris Saint-Germain Football Club|Paris Saint-Germain]] (5-1), {{32e|journée}} de la [[Championnat de France de football 2018-2019|Ligue 1 2018-2019]]<ref name="lfp-aff"/>{{,}}<ref name="record-aff-loscfr">{{Lien web
|url=http://www.losc.fr/actualites-foot-lille/loscpsg-0-3-la-t%C3%AAte-haute-malgr%C3%A9-tout
|site=losc.fr
|titre=#LOSCPSG (5-1) : La tête haute malgré tout
|consulté le=4 février 2018
}}.</ref>{{,}}<ref name="record-aff-lequipefr">{{Lien web
|url=https://www.lequipe.fr/Football/Actualites/Record-d-affluence-battu-a-lille-en-ligue-1-face-au-psg/872893
|site=lequipe.fr
|titre=Record d'affluence battu à Lille en Ligue 1 face au PSG
|consulté le=4 février 2018
}}.</ref>.


<center>'''Évolution de la moyenne de spectateurs à domicile du LOSC'''<ref name="lfp-aff"/>{{,}}<ref name="affluence">{{Lien web |url=http://www.stades-spectateurs.com/historique-affluences-spectateurs.php?club=Lille |site=stades-spectateurs.com |titre=Historique des affluences du LOSC |consulté le=12 mars 2011}}.</ref><br /><!--
Le déménagement dans un nouveau stade de plus de {{nombre|50000}} places devrait permettre au club d'augmenter largement son affluence moyenne à partir de la saison 2012-2013.

<center>'''Évolution de la moyenne de spectateurs à domicile du Lille OSC depuis [[1948 en football|1948]]'''<ref name="affluence">{{Référence web |url=http://www.stades-spectateurs.com/historique-affluences-spectateurs.php?club=Lille |site=[http://www.stades-spectateurs.com stades-spectateurs.com] |titre=Historique des affluences du Lille OSC |consulté le=12 mars 2011 }}</ref><br /><!--
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points:(321,137)(312,75) # 1979: 14 350 s. à 1978: 6 764 s.
bar:50 text:
points:(312,75)(303,88) # 1978: 6 764 s. à 1977: 8 313 s.
bar:51 text:
points:(303,88)(294,106) # 1977: 8 313 s. à 1976: 10 600 s.
bar:52 text:
points:(294,106)(285,116) # 1976: 10 600 s. à 1975: 11 802 s.
bar:53 text:
points:(285,116)(276,87) # 1975: 11 802 s. à 1974: 8 272 s.
bar:54 text:
points:(276,87)(267,88) # 1974: 8 272 s. à 1973: 8 387 s.
bar:55 text:
points:(267,88)(258,102) # 1973: 8 387 s. à 1972: 10 059 s.
bar:56 text:1999-2000
points:(258,102)(249,80) # 1972: 10 059 s. à 1971: 7 295 s.
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points:(249,80)(240,30) # 1971: 7 295 s. à 1970: 1 264 s.
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points:(240,30)(231,53) # 1970: 1 264 s. à 1969: 4 056 s.
bar:59 text:
points:(231,53)(222,80) # 1969: 4 056 s. à 1968: 7 339 s.
bar:60 text:
points:(222,80)(213,91) # 1968: 7 339 s. à 1967: 8 739 s.
bar:IUM text:
points:(213,91)(204,84) # 1967: 8 739 s. à 1966: 7 784 s.
bar:61 text:
points:(204,84)(195,100) # 1966: 7 784 s. à 1965: 9 746 s.
bar:62 text:
points:(195,100)(186,89) # 1965: 9 746 s. à 1964: 8 490 s.
bar:63 text:
points:(186,89)(177,104) # 1964: 8 490 s. à 1963: 10 242 s.
bar:64 text:
points:(177,104)(168,86) # 1963: 10 242 s. à 1962: 8 131 s.
bar:65 text:
points:(168,86)(159,79) # 1962: 8 131 s. à 1961: 7 291 s.
bar:66 text:2009-10
points:(159,79)(150,97) # 1961: 7 291 s. à 1960: 9 483 s.
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points:(150,97)(141,130) # 1960: 9 483 s. à 1959: 13 463 s.
bar:68 text:
points:(141,130)(132,113) # 1959: 13 463 s. à 1958: 11 355 s.
bar:GS text:
points:(132,113)(123,110) # 1958: 11 355 s. à 1957: 11 022 s.
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points:(123,110)(114,136) # 1957: 11 022 s. à 1956: 14 265 s.
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points:(114,136)(105,117) # 1956: 14 265 s. à 1955: 11 828 s.
bar:71 text:
points:(105,117)(96,123) # 1955: 11 828 s. à 1954: 12 611 s.
bar:72 text:
points:(96,123)(87,144) # 1954: 12 611 s. à 1953: 15 233 s.
bar:73 text:
points:(87,144)(78,144) # 1953: 15 233 s. à 1952: 15 233 s.
bar:74 text:
points:(78,144)(69,142) # 1952: 15 233 s. à 1951: 14 991 s.
bar:75 text:
points:(69,142)(60,101) # 1951: 14 991 s. à 1950: 9 957 s.
bar:76 text:
points:(60,101)(51,109) # 1950: 9 957 s. à 1949: 10 881 s.
bar:77 text:
points:(51,109)(42,73) # 1949: 10 881 s. à 1948: 6 515 s.
bar:78 text:
bar:79 text:
color:black width:3 # points du nombre de spectateurs
bar:80 text:
points:(600,141)(600,143) # 2010: 14 934 s.
PlotData=
points:(591,165)(591,167) # 2009: 17 911 s.
color:green width:5
points:(582,160)(582,162) # 2008: 17 239 s.
bar:1 from:0 till:0
points:(573,138)(573,140) # 2007: 14 561 s.
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points:(564,127)(564,129) # 2006: 13 198 s.
bar:3 from:0 till:0
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bar:5 from:0 till:10881
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bar:6 from:0 till:12835
points:(528,165)(528,167) # 2002: 17 837 s.
bar:7 from:0 till:13626
points:(519,158)(519,160) # 2001: 17 086 s.
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color:D2
bar:9 from:0 till:13334
points:(510,119)(510,121) # 2000: 12 200 s.
bar:10 from:0 till:12611
points:(501,87)(501,89) # 1999: 8 300 s.
bar:11 from:0 till:11828
points:(492,86)(492,88) # 1998: 8 167 s.
bar:12 from:0 till:10510
color:black
bar:13 from:0 till:11022 color:orange
points:(483,103)(483,105) # 1997: 10 347 s.
bar:14 from:0 till:11355
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bar:15 from:0 till:8572
points:(465,82)(465,84) # 1995: 7 756 s.
bar:16 from:0 till:9483 color:orange
points:(456,74)(456,76) # 1994: 6 732 s.
bar:17 from:0 till:7291 color:orange
points:(447,71)(447,73) # 1993: 6 326 s.
bar:18 from:0 till:8131 color:orange
points:(438,74)(438,76) # 1992: 6 755 s.
bar:19 from:0 till:10242 color:orange
points:(429,83)(429,85) # 1991: 7 884 s.
bar:20 from:0 till:8490 color:orange
points:(420,77)(420,79) # 1990: 7 103 s.
bar:21 from:0 till:9746
points:(411,87)(411,89) # 1989: 8 359 s.
bar:22 from:0 till:7784
points:(402,85)(402,87) # 1988: 8 118 s.
bar:23 from:0 till:8739
points:(393,101)(393,103) # 1987: 10 066 s.
bar:24 from:0 till:7339
points:(384,86)(384,88) # 1986: 8 159 s.
bar:25 from:0 till:4056 color:orange
points:(375,85)(375,87) # 1985: 8 147 s.
bar:26 from:0 till:1264 color:red
points:(366,88)(366,90) # 1984: 8 467 s.
bar:27 from:0 till:7295 color:orange
points:(357,88)(357,90) # 1983: 8 415 s.
bar:28 from:0 till:10059
points:(348,109)(348,111) # 1982: 11 009 s.
bar:29 from:0 till:8387 color:orange
points:(339,101)(339,103) # 1981: 10 104 s.
bar:30 from:0 till:8272 color:orange
points:(330,128)(330,130) # 1980: 13 314 s.
bar:31 from:0 till:11802
points:(321,136)(321,138) # 1979: 14 350 s.
bar:32 from:0 till:10410
color:D2
bar:33 from:0 till:8313
points:(312,74)(312,76) # 1978: 6 764 s.
color:black
bar:34 from:0 till:6764 color:orange
bar:35 from:0 till:14350
points:(303,87)(303,89) # 1977: 8 313 s.
bar:36 from:0 till:13314
points:(294,105)(294,107) # 1976: 10 600 s.
bar:37 from:0 till:10104
points:(285,115)(285,117) # 1975: 11 802 s.
bar:38 from:0 till:11009
color:D2
bar:39 from:0 till:8415
points:(276,86)(276,88) # 1974: 8 272 s.
bar:40 from:0 till:8467
points:(267,87)(267,89) # 1973: 8 387 s.
bar:41 from:0 till:8147
color:black
bar:42 from:0 till:8159
points:(258,101)(258,103) # 1972: 10 059 s.
bar:43 from:0 till:10066
color:D2
bar:44 from:0 till:8118
points:(249,79)(249,81) # 1971: 7 295 s.
bar:45 from:0 till:8359
color:red
bar:46 from:0 till:7103
points:(240,29)(240,31) # 1970: 1 264 s.
bar:47 from:0 till:7884
color:D2
bar:48 from:0 till:6755
points:(231,52)(231,54) # 1969: 4 056 s.
bar:49 from:0 till:6326
color:black
bar:50 from:0 till:6732
points:(222,79)(222,81) # 1968: 7 339 s.
bar:51 from:0 till:7756
points:(213,90)(213,92) # 1967: 8 739 s.
bar:52 from:0 till:8676
points:(204,83)(204,85) # 1966: 7 784 s.
bar:53 from:0 till:10347
points:(195,99)(195,101) # 1965: 9 746 s.
color:D2
bar:54 from:0 till:8167 color:orange
bar:55 from:0 till:8300 color:orange
points:(186,88)(186,90) # 1964: 8 490 s.
bar:56 from:0 till:12200 color:orange
points:(177,103)(177,105) # 1963: 10 242 s.
bar:57 from:0 till:17086
points:(168,85)(168,87) # 1962: 8 131 s.
bar:58 from:0 till:17837
points:(159,78)(159,80) # 1961: 7 291 s.
bar:59 from:0 till:15599
points:(150,96)(150,98) # 1960: 9 483 s.
bar:60 from:0 till:15045
color:black
bar:61 from:0 till:13333
points:(141,129)(141,131) # 1959: 13 463 s.
bar:62 from:0 till:13198
points:(132,112)(132,114) # 1958: 11 355 s.
bar:63 from:0 till:14561
color:D2
bar:64 from:0 till:17239
points:(123,109)(123,111) # 1957: 11 022 s.
bar:65 from:0 till:17911
color:black
bar:66 from:0 till:14934
points:(114,135)(114,137) # 1956: 14 265 s.
bar:67 from:0 till:16426
points:(105,116)(105,118) # 1955: 11 828 s.
bar:68 from:0 till:17000
points:(96,122)(96,124) # 1954: 12 611 s.
bar:69 from:0 till:40593
points:(87,143)(87,145) # 1953: 15 233 s.
bar:70 from:0 till:38662
points:(78,143)(78,145) # 1952: 15 233 s.
bar:71 from:0 till:36551
points:(69,141)(69,143) # 1951: 14 991 s.
bar:72 from:0 till:30268
points:(60,100)(60,102) # 1950: 9 957 s.
bar:73 from:0 till:29487
points:(51,108)(51,110) # 1949: 10 881 s.
bar:73 from:0 till:33200
points:(42,72)(42,74) # 1948: 6 515 s.
bar:74 from:0 till:34079
bar:75 from:0 till:36404
# échelle de temps: le graphe commence à 1948 = 42 px, ensuite chaque année fait 9 px jusqu'à 2011 = 42+3x63 = 231 px
bar:76 from:0 till:4050
# échelle du nombre de spectateurs : le graphe va de 20px à 224px, donc 0 hab. = 20px et 1 habitant fait 204/25000 = 0.00816 pixel
bar:77 from:0 till:34556
# et donc l'ordonnée (nombre de spectateurs) des points est y = 20 + nb(habitants) x 0.00816
bar:78 from:0 till:36149
# Courbe réalisée avec l'aide du modèle [[Modèle:Générateur de code de courbe d'affluence]]
bar:79 from:0 till:39932
bar:HJJL color:darkgrey from:start till:end width:2
at:1944 shift:(5,247) text:"1944\nStade Jules-Lemaire et Stade Henri-Jooris"
bar:HJ color:darkgrey from:start till:end width:2
at:1949 shift:(5,220) text:"1949\nStade Henri-Jooris"
bar:GJ color:darkgrey from:start till:end width:2
at:1974 shift:(5,247) text:"1975\nStade Grimonprez-Jooris"
bar:IUM color:darkgrey from:start till:end width:2
at:1975 shift:(5,247) text:"2004\nStadium Nord"
bar:GS color:darkgrey from:start till:end width:2
at:2012 shift:(5,247) text:"2012\nStade Pierre-Mauroy"
</timeline>
</timeline>
</center>
<!---------- fin du graphique en code Timeline --------------------------------------->

<br /><br /><small>[[Image:Information icon.svg|12px|link=|alt=]] ''Les points roses indiquent les saisons jouées en D2, le point rouge indique la saison 1969-1970 jouée en D3.''</small></center>
Par ailleurs, au classement du [[championnat de France des tribunes]], qui récompense la fidélité du public ainsi que l'ambiance et l'animation dans le stade, le LOSC se classe deux ans de suite troisième de Ligue 1, lors des saisons 2009-2010 et 2010-2011, avant de remporter le championnat des tribunes lors des saisons 2011-2012 et 2012-2013<ref>{{Lien web |titre=Palmarès du championnat de France des tribunes de Ligue 1 |url=http://www.lfp.fr/ligue1/championnatFranceTribunes |site=lfp.fr |consulté le=25 mai 2012}}.</ref>.

En termes d'abonnés au club, on en comptait {{nb|5356 lors}} de la saison 2004-2005 (première saison des Dogues dans le [[Stadium Lille Métropole|Stadium Nord]]), {{nb|10000 lors}} de la saison 2010-2011 (saison du doublé coupe-championnat) et {{nb|14500 la}} saison suivante<ref>{{Lien web |url=http://www.zoomsurlille.fr/20110623895/flash-lille/losc-record-absolu-du-nombre-dabonnes-pour-la-saison-2011-2012 |titre=LOSC : Record absolu du nombre d’abonnés pour la saison 2011-2012 |site=zoomsurlille.fr |en ligne le=23 juin 2011|consulté le=15 août 2012}}.</ref>. Avec l'entrée du LOSC dans le [[Stade Pierre-Mauroy|Grand Stade]], le nombre d'abonnés est doublé et dépasse la barre des {{formatnum:30000}}<ref name="lequipe-15-08-12"/>.


=== Supporters ===
=== Supporters ===
{{article détaillé|Supporters du LOSC Lille Métropole}}
{{article détaillé|Supporters du LOSC Lille}}
[[Fichier:3. losc-estac 13.08.05 (1-2).JPG|thumb|alt=Supporters du LOSC|left|Supporters du LOSC au [[Stadium Nord Lille Métropole|Stadium Nord]].]]
[[Fichier:Kop Lillois.JPG|vignette|alt=Supporters du LOSC|gauche|Le [[kop]] lillois au [[stade Pierre-Mauroy]].]]


Les premiers groupes de [[Supporter de football|supporters]] voient le jour dès 1904, deux années après la fondation de l'[[Olympique lillois|OL]]. Les deux plus importants d'entre eux se nomment ''Hardis les Dogues'' et ''Allez Lille''<ref name="fachestu"/> et comptent plus de {{formatnum:2000}} membres ensemble en 2008<ref>{{Lien web
Les premiers groupes de [[Supporter de football|supporters]] voient le jour en 1912, une décennie après la fondation de l'[[Olympique lillois (football)|Olympique lillois]]<ref name="peuple">{{Ouvrage
|auteur1=[[Musée régional d'ethnologie de Béthune]]
|url=http://www.web-libre.org/dossiers/losc,5252.html
|titre=LOSC : zoom sur les Dogues de Lille
|titre=Le peuple des tribunes
|sous-titre=Les supporters de football dans le Nord-Pas-de-Calais
|auteur=Frédérique
|éditeur=
|année=2008
|année=1998
|éditeur=''Web-libre''
|isbn=
|consulté le=9 mai 2011
}}</ref>. Lors de son âge d'or des années 1950, des milliers de supporters descendent à Paris, envahissant la [[Gare de Paris-Nord|Gare du Nord]], pour assister aux nombreuses finales de Coupe de France que dispute le club au [[stade de Colombes]]. Le retour de l'équipe à [[Lille]] après une victoire se déroulait dans une liesse généralisée. Mais peu à peu, avec le déclin sportif du club, la ferveur s'est progressivement éteinte, même si un noyau dur de supporters a toujours su garnir le stade Henri-Jooris puis Grimonprez-Jooris et se retrouver derrière l'équipe.
}}.</ref>. Les deux plus importants d'entre eux se nomment ''Hardis les Dogues'' et ''Allez Lille''<ref name="fachestu"/> et comptent plus de {{nb|2000 membres}} ensemble. Lors de son âge d'or des années 1950, des milliers de supporters se rendent à Paris, envahissant la [[Gare de Paris-Nord|Gare du Nord]], pour assister aux nombreuses finales de Coupe de France que dispute le club au [[stade de Colombes]]. Le retour de l'équipe à [[Lille]] après une victoire se déroulait dans une liesse généralisée{{sfn|gr=losc|Hurseau|Verhaeghe|1997|p=80}}. Mais peu à peu, avec le déclin sportif du club, la ferveur s'est progressivement éteinte, même si un noyau dur de supporters a toujours su garnir le stade Henri-Jooris puis Grimonprez-Jooris et se retrouver derrière l'équipe.


Toutefois, les bons résultats de l'équipe dans les années 2000 ont quelque peu élargi l'audience du club lillois à toute la région, même si la majeure partie des supporters reste toujours dans l'[[arrondissement de Lille]]. Les abonnées qui y habitent sont estimés à 82 % selon un rapport d'expertise du stade de Lille et le [[centre d'études techniques de l'Équipement|centre d'études techniques de l'équipement]] de Lyon. Un abonné sur six vient de [[Lille]] même, deux sur six viennent de la proche périphérie de Lille et deux sur six habitent [[Lille Métropole Communauté urbaine]]<ref>{{pdf}} {{Lien web
Toutefois, les bons résultats de l'équipe dans les années 2000 ont quelque peu élargi l'audience du club lillois à toute la région, même si la majeure partie des supporters reste toujours dans l'[[arrondissement de Lille]]. Les abonnées qui y habitent sont estimés à 82 % selon un rapport d'expertise du [[Stade Pierre-Mauroy|Grand Stade Lille Métropole]] et le [[Centre d'études sur les réseaux, les transports, l'urbanisme et les constructions publiques|CERTU]] datant de 2009. Un abonné sur six vient de Lille même, deux sur six viennent de la proche périphérie de Lille et deux sur six habitent la [[Métropole européenne de Lille|communauté urbaine]]<ref>{{pdf}} {{Lien web
|url=http://www.certu.fr/IMG/pdf/monographie_stade_lille-reduit-2.pdf
|url=http://www.certu.fr/IMG/pdf/monographie_stade_lille-reduit-2.pdf
|titre=Desserte des grands stades - Monographie - Grand Stade Lille Métropole
|titre=Desserte des grands stades - Monographie - Grand Stade Lille Métropole
|éditeur=''[[Centre d'études sur les réseaux, les transports, l'urbanisme et les constructions publiques|CERTU]]''
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|éditeur=''CERTU''
|page=10
|page=10
|consulté le=27 avril 2011
|consulté le=27 avril 2011
}}</ref>.
}}.</ref>.


Le plus important groupe de supporters à l'heure actuelle est les ''Dogues Virage Est'', créés en 1989 et originellement situés, comme leur nom l'indique, dans le virage est du [[stade Grimonprez-Jooris]]<ref>{{Référence web| url=http://www.dvelille.com/index.php?option=com_content&view=article&id=2&Itemid=12| titre=Historique des Dogues Virage Est| site=[http://www.dvelille.com dvelille.com]| consulté le=3 mars 2011}}</ref>. Ils déménagent en seconde basse en 2001 puis en tribune Nord au Stadium Nord. Moteur de l'ambiance des tribunes lilloises, les ''DVE'' sont au nombre de 500 à 900 selon les matchs et ont profité de la disparition d'anciens groupes comme les ''Insula Razzia'' pour se renouveler. Mais d'autres clubs de supporters existent toujours tels les ''Dogues Devils'', les ''Y'est d'dins'' ou les ''Rijsel Spirit''.
Le plus important groupe de supporters à l'heure actuelle est les ''Dogues Virage Est'', créés en 1989 et originellement situés, comme leur nom l'indique, dans le virage est du [[stade Grimonprez-Jooris]]<ref>{{Lien web| url=http://www.doguesvirageest.com/#!clients/c7ms| titre=Historique des Dogues Virage Est| site=doguesvirageest.com| consulté le=11 mai 2013}}.</ref>. Ils déménagent en seconde basse en 2001, en tribune Nord au [[Stadium Lille Métropole]] puis également en tribune Nord dans le Grand Stade<ref>{{Lien web| url=http://www.nordeclair.fr/Sports/Football/2012/08/15/les-dve-veulent-rester-dans-le-ton.shtml| titre=Les DVE veulent rester dans le ton| site=nordeclair.fr| consulté le=15 août 2012}}</ref>. Moteur de l'ambiance des tribunes lilloises, les ''DVE'' ont profité de la disparition d'anciens groupes comme les ''Dogs United'', les ''Insula Razzia'' ou les ''Rijsel Spirit'' pour se renouveler. Les DVE ont par ailleurs scellé une amitié avec la ''Brigade Sud Nice'', groupe de supporters de l'[[OGC Nice]].


D'autres clubs de supporters du LOSC existent toujours tels que les ''Dogues Devils, La section Linselles'', les ''Dogues du Net'', les ''Dogues du [[Vieux-Lille]]'', les ''Go Rijsel'' ou les ''Y'est d'dins''<ref>{{Lien web| url=http://www.losc.fr/club-lille/sections-de-supporters| titre=Sections de supporters| site=losc.fr| consulté le=15 août 2012}}.</ref>.
Un partenariat a été créé entre le LOSC et l'association les ''Doggies, les ambassadeurs du fair play'' qui inculque les valeurs de fair-play, de citoyenneté et de respect de l'adversaire<ref>{{Référence web| url=http://www.doggies.fr/home/index.php?option=com_content&view=article&id=132&Itemid=60| titre=L'association Doggies| site=[http://www.doggies.fr doggies.fr]| consulté le=18 février 2011}}</ref> notamment face à [[RC Lens|Lens]] où les doggies offrent chaque année des cadeaux aux supporters artésiens. C'est une adaptation des ''Juniors clubs'' britanniques.

L'animation officielle des tribunes est assurée entre 1989 et 2019 par [[Anne-Sophie Roquette]]. Elle reçoit en 2000 le Micro d'Or de la meilleure animatrice de Division 2, puis l'année suivante en Division 1<ref>{{Lien web |url=https://www.20minutes.fr/article/73156/Lille-Profession-chauffeuse-de-stade.php |titre=Profession, chauffeuse de stade |site=20minutes.fr |en ligne le=8 mars 2006|consulté le=13 août 2011}}.</ref> avant de se voir attribuer le prix à nouveau en 2011<ref>{{Lien web |url=http://www.lfp.fr/corporate/article/micros-d-or-le-losc-et-l-usbco-a-l-honneur.htm |titre=Micros d'Or : Le LOSC et l'USBCO à l'honneur |site=lfp.fr |en ligne le=19 octobre 2011|consulté le=19 octobre 2011}}.</ref>.

Un partenariat a été créé entre le LOSC et l'association ''Doggies, les ambassadeurs du fair play'' qui inculque les valeurs de [[fair-play]], de citoyenneté et de respect de l'adversaire<ref>{{Lien web| url=http://www.doggies.fr/home/index.php?option=com_content&view=article&id=132&Itemid=60| titre=L'association Doggies| site=doggies.fr|consulté le=18 février 2011}}.</ref> notamment face au [[RC Lens]] où les doggies offrent chaque année des cadeaux aux supporters [[artésiens]]. C'est une adaptation des ''Juniors clubs'' britanniques.

Depuis 2017, un groupe de supporters: les ''Go Rijsel Spirit'', font leur apparition dans le virage Sud, faisant face au ''DVE.''


=== Rivalités ===
=== Rivalités ===
{{Article détaillé|Derby du Nord}}
{{Article détaillé|Derby du Nord|Derby lillois|Rivalités dans le football en Nord-Pas-de-Calais}}
[[Fichier:Lille OSC et clubs rivaux map-fr.svg|thumb|alt=Clubs voisins du Lille OSC|upright=1.4|Les clubs voisins du Lille OSC.]]
La réception du [[Racing Club de Lens]] ainsi que le déplacement au [[stade Félix-Bollaert]] font partie des matchs les plus attendus de la saison par tous les supporters loscistes. L'origine de ce derby remonte dans les années 1930, quand le RC Lens affrontait l'[[Olympique lillois]]. En raison de la proximité entre les villes de [[Lille]] et [[Lens (Pas-de-Calais)|Lens]], séparées de 40 kilomètres, la rivalité s'est vite développée et les rencontres entre les deux clubs sont rapidement devenues l'occasion de revendiquer une {{Citation|suprématie régionale}}. Des débordements sont parfois à signaler mais cela reste généralement au stade des railleries entre les deux camps, basés sur des clichés sociaux et la situation sportive des clubs quand ils sont en difficulté. Le bilan des confrontations est, à l'heure actuelle, à l'avantage du LOSC : plus titré que son voisin du [[Pas-de-Calais]]<ref group="Note">Le club lensois n'a remporté le championnat qu'à une seule reprise en [[Championnat de France de football 1997-1998|1998]] et a échoué 3 fois en finale de coupe de France. Toutefois, le RC Lens a remporté en [[Coupe de la Ligue française de football 1998-1999|1999]] la [[Coupe de la Ligue française de football|Coupe de la Ligue]], trophée qui échappe toujours au LOSC.</ref>, le club lillois a remporté huit derbys de plus que son rival artésien<ref>{{Référence web| url=http://www.rclensois.fr/confrontations-lille-lens.html| titre=Confrontations Lille - Lens| site=[http://www.rclensois.fr rclensois.fr]| consulté le=20 février 2011}}</ref>{{,}}<ref>{{Référence web| url=http://www.rclensois.fr/confrontations-lens-lille.html| titre=Confrontations Lens - Lille| site=[http://www.rclensois.fr rclensois.fr]| consulté le=20 février 2011}}</ref>.


La réception du [[Racing Club de Lens]] ainsi que le déplacement au [[stade Félix-Bollaert]] font partie des matchs les plus attendus de la saison par tous les supporters loscistes. L'origine de ce derby remonte au début des années 1930, quand le RC Lens affrontait l'[[Olympique lillois (football)|Olympique lillois]] et le [[Sporting Club fivois|SC Fives]]. À cette époque, les oppositions aux Lensois étaient déjà craintes des supporters<ref>{{Lien web| url=http://uneautrehistoiredufoot.wordpress.com/2011/11/19/lecture-le-football-dans-la-revue-vingtieme-siecle/| titre=Le football dans la revue ''Vingtième siècle''| site=uneautrehistoiredufoot.wordpress.com| consulté le=15 février 2012}}.</ref>. En raison de la proximité entre les villes de [[Lille]] et [[Lens (Pas-de-Calais)|Lens]], séparées de 40 kilomètres, la rivalité s'est vite développée et a connu un essor à partir de 1937, année de l'accession du RCL en première division.
Une rivalité régionale beaucoup moins forte existe aussi avec le [[Valenciennes Football Club]], club basé dans le même département que le LOSC (45 kilomètres séparent les deux clubs) et qui évolue dans la même division que le club lillois depuis [[Championnat de France de football 2006-2007|2006]]. D'autres oppositions sont apparues sporadiquement vis-à-vis de l'[[ES Wasquehal]], quand les deux clubs se côtoyaient en Division 2 entre 1997 et 2000 mais aussi pour une rencontre de la [[Coupe de France de football 2010-2011|coupe de France 2010-2011]]<ref group="Note">Interrogé par [[l'Équipe]] en janvier 2011, le président de l'ESW [[Gérard Vignoble]] déclare que {{Citation|Lille ne les [nous] respecte pas}} et que {{Citation|le LOSC est profondément incapable de s’intéresser au football d’en bas}}. En réponse, le LOSC estime par communiqué que ces propos sont {{Citation|aussi inattendus qu’injustes et choquants}}.</ref>, ou de l'[[US Boulogne CO]] lors de la montée des boulonnais pour la [[Ligue 1 2009-2010]]. Par le passé, une rivalité s'était installée avec le [[Club Olympique Roubaix-Tourcoing]], entité disparue en 1970, notamment lors de l'âge d'or du LOSC entre 1945 et 1955.


Depuis les rencontres entre le LOSC et le RCL sont rapidement devenues l'occasion de revendiquer une « suprématie régionale ». Symboliquement, la ville de Lille dite bourgeoise est opposée à la ville de Lens qualifiée de prolétaire. Dans la période faste des années 1950, la presse opposait également la « science lilloise » et la « classe » de joueurs comme [[Jules Bigot]] au « courage » et à l'« ardeur » dont faisait preuve l'équipe lensoise<ref name="rcl-gn">{{Ouvrage
Aussi, les rencontres en coupe d'Europe avec les clubs de la toute proche [[Belgique]] sont l'occasion de parler de {{Citation|derby des [[Flandre (terminologie)|Flandres]]}}<ref>{{Référence web| url=http://www.losc.fr/?r=0,0,29,932| titre=Genk-LOSC (1-2) : Un derby des Flandres vainqueur | site=[http://www.losc.fr losc.fr]| consulté le=4 mars 2011}}</ref>{{,}}<ref>{{Référence web| url=http://www.losc.fr/?r=0,0,3,1382| titre=KAA Gent-LOSC (1-1) : Dogues et Buffalos dos à dos| site=[http://www.losc.fr losc.fr]| consulté le=4 mars 2011}}</ref>. Le LOSC est d'ailleurs, à l'heure actuelle, invaincu contre les clubs belges dans le cadre des compétitions organisées par l'[[Union des associations européennes de football|UEFA]] (3 victoires et 3 matchs nuls). Le club lillois s'est cependant incliné contre un club belge, le [[K Beerschot VAC|Beerschot Anvers]], à domicile lors de la [[coupe Intertoto 1967]], compétition estivale qui n'était pas organisée par l'UEFA à l'époque.
|auteur1=Marion Fontaine
|titre=Le RC Lens et les « Gueules Noires »
|éditeur=
|année=2010
|isbn=
}}.</ref>.

Des débordements sont parfois à signaler mais cela reste généralement au stade des railleries entre les deux camps, basés sur des clichés sociaux et la situation sportive des clubs quand ils sont en difficulté. Le bilan des confrontations est, à l'heure actuelle, à l'avantage du LOSC : plus titré que son voisin du [[Pas-de-Calais]]<ref group=alpha>Le club lensois a remporté le championnat en [[Championnat de France de football 1997-1998|1998]] et a échoué trois fois en finale de coupe de France. Toutefois, le RC Lens a remporté en [[Coupe de la Ligue française de football 1998-1999|1999]] la [[Coupe de la Ligue française de football|Coupe de la Ligue]], trophée qui échappe toujours au LOSC.</ref>, le club lillois a remporté neuf derbies de plus que son rival artésien.

Une rivalité régionale beaucoup moins forte existe aussi avec le [[Valenciennes Football Club]], club basé dans [[Nord (département français)|le même département]] que le LOSC (45 kilomètres séparent les deux clubs) et qui évolue dans la même division que le club lillois entre la [[Championnat de France de football 2006-2007|saison 2006-2007]] et la [[Championnat de France de football 2013-2014|saison 2013-2014]]. D'autres oppositions sont apparues sporadiquement vis-à-vis de l'[[ES Wasquehal]], quand les deux clubs se côtoyaient en Division 2 entre 1997 et 2000 mais aussi pour une rencontre de la [[Coupe de France de football 2010-2011|coupe de France 2010-2011]]<ref group=alpha>Interrogé par ''[[l'Équipe]]'' en janvier 2011, le président de l'ESW [[Gérard Vignoble]] déclare que {{Citation|Lille ne les [nous] respecte pas}} et que {{Citation|le LOSC est profondément incapable de s’intéresser au football d’en bas}}. En réponse, le LOSC estime par communiqué que ces propos sont {{Citation|aussi inattendus qu’injustes et choquants}}.</ref>, ou de l'[[US Boulogne CO]] lors de la montée des Boulonnais pour la [[Championnat de France de football 2009-2010|Ligue 1 2009-2010]].

Par le passé, une rivalité s'était installée avec le [[Club olympique Roubaix-Tourcoing]], notamment lors de l'âge d'or du LOSC entre 1945 et 1955 pendant lequel le CORT a été sacré champion de France. Certaines sources parlent de {{Citation|grand derby}}<ref>{{Lien web| url=http://c.o.r.t.free.fr/chiffres/chiffre1.htm| titre=LES DERBYS NORDISTES EN {{1re}} DIVISION| site=c.o.r.t.free.fr| consulté le=7 août 2012}}.</ref>. Les rencontres LOSC - CORT reprennent les oppositions d'avant-guerre entre l'OL, le [[Racing Club de Roubaix|RC Roubaix]], l'[[Excelsior Athlétic Club de Roubaix|Excelsior de Roubaix]] et l'[[Union Sport Tourcoing Football Club|US Tourcoing]] qui avaient pour fond la suprématie industrielle qui se joue entre les villes de Lille, [[Roubaix]] et [[Tourcoing]]<ref name="peuple"/>. En première division, le LOSC a remporté cinq derbies de plus que le CORT<ref>{{Lien web| url=http://www.lfp.fr/LFPStats#/stats_confrontation?competition=D1&club_rec=66&club_vis=8| titre=Confrontations Lille OSC - CO Roubaix-Tourcoing| site=lfp.fr| consulté le=16 février 2012}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web| url=http://www.lfp.fr/LFPStats#/stats_confrontation?competition=D1&club_rec=8&club_vis=66| titre=Confrontations CO Roubaix-Tourcoing - Lille OSC| site=lfp.fr| consulté le=16 février 2012}}.</ref>, qui disparaît en 1970 après plusieurs saisons en [[Ligue du Nord-Pas-de-Calais de football|Division d'honneur]].

Par ailleurs, l'Olympique lillois et le [[Sporting Club fivois]], les deux clubs de Lille qui ont donné naissance au LOSC, se sont affrontés lors des [[Derby lillois|derbies lillois]]<ref name="douai-1-9-27">{{Ouvrage
|titre=Douai-sportif. Journal hebdomadaire de l'arrondissement de Douai
|éditeur=
|année=1927
|mois=9
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|lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k58531314
|consulté le=8 août 2012
}}.</ref>{{,}}<ref name="match-7-11-33">{{Ouvrage
|titre=Match (Paris)
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|consulté le=8 août 2012
}}.</ref>{{,}}<ref name="matin-6-11-33">{{Ouvrage
|titre=[[Le Matin (France)|Le Matin]]
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|année=1933
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|lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k578158z
|consulté le=8 août 2012
}}.</ref>. D'abord inscrites à des fédérations de football différentes, les deux clubs se sont affrontées une vingtaine de fois en compétition officielle puis ont décidé de mettre leur rivalité de côté pour s'unir et former le LOSC.

Aussi, les rencontres en coupe d'Europe avec les clubs de la toute proche [[Belgique]] sont l'occasion de parler de {{Citation|derby}}<ref>{{Lien web| url=http://www.lfp.fr/autresCompetitions/article/lille-commence-par-un-derby.htm| titre=Lille commence par un derby| site=lfp.fr| consulté le=12 août 2012}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web| url=https://www.lequipe.fr/Football/Actualites/Lille-n-a-pas-tout-perdu/161242| titre=Lille n'a pas tout perdu| site=lequipe.fr| consulté le=22 octobre 2012}}.</ref>, {{Citation|derby des [[Flandre (terminologie)|Flandres]]}}<ref name="KAA Gent-LOSC">{{Lien web| url=http://www.losc.fr/actualite-foot-lille/kaa-gent-losc-1-1-dogues-et-buffalos-dos-a-dos| titre=KAA Gent-LOSC (1-1) : Dogues et Buffalos dos à dos| site=losc.fr| consulté le=4 mars 2011}}.</ref>, {{Citation|derby transfrontalier}}<ref name="KAA Gent-LOSC"/> ou {{Citation|derby franco-belge}}<ref>{{Lien web| url=http://fr.uefa.com/uefachampionsleague/season=2006/matches/round=2357/match=1116328/postmatch/report/index.html| titre=Lille a du retour| site=fr.uefa.com| consulté le=25 juillet 2012}}.</ref>. Le LOSC est d'ailleurs, à l'heure actuelle, invaincu contre les clubs belges dans le cadre des compétitions organisées par l'[[Union des associations européennes de football|UEFA]] (3 victoires et 3 matchs nuls). Le club lillois s'est cependant incliné contre un club belge, le [[K Beerschot VAC|Beerschot Anvers]], à domicile lors de la [[coupe Intertoto 1967]], compétition estivale qui n'était pas organisée par l'UEFA à l'époque.

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'''[[Championnat de France de football|Ligue 1]]''' : LOSC, [[Racing Club de Lens|RC Lens]]

'''[[Championnat de France de football D2|Ligue 2]]''' : [[Union sportive du littoral de Dunkerque|USL Dunkerque]]

'''[[Championnat de France de football National|National 1]]''' : [[Union sportive Boulogne Côte d'Opale|US Boulogne]], [[Valenciennes Football Club|Valenciennes FC]]

'''[[Championnat de France de football National|National 2]]''' : [[Wasquehal Football]], [[Entente Feignies Aulnoye Football Club| Ent. Feignies Aulnoye]]

'''Disparu''' : [[Club olympique Roubaix-Tourcoing|CO Roubaix-Tourcoing]] (1945-1970)
}}
|}


=== Relations avec les médias ===
=== Relations avec les médias ===
{{Section à sourcer|date=novembre 2020}}
Le club s'est doté d'une cellule de communication, ''LOSC Médias'', qui regroupe les différents supports de communication. Le club lillois dispose d'un site officiel losc.fr créé en 2002 et d'une [[Web TV]] depuis {{date|mars 2006}}. ''LOSC TV'', appelé ''LOSCwebTV'' jusqu'en 2008<ref>{{Article |nom=LOSC Médias
|titre=Pleins feux sur LOSC Médias
|périodique=LOSC Insider
|année=2008
|consulté le=17 février 2011}}</ref>{{Refins}}, est la première télé de club français exclusivement accessible sur la toile. LOSC Médias publie également ''réservoir dogues'', en partenariat avec le journal gratuit ''[[Metro (journal gratuit)|Metro]]'' puis avec le quotidien régional ''[[La Voix du Nord]]'' avant de laisser sa place depuis {{Date|||2017}} à ''LOSC In The City''<ref>{{Lien web |titre=LOSC in the City : Nouveau gratuit au cœur de la métropole|url=https://www.losc.fr/actualites-foot-lille/%E2%80%8Blosc-city-nouveau-gratuit-au-c%C5%93ur-de-la-m%C3%A9tropole|site=www.losc.fr|consulté le=2020-01-18}}</ref>{{Refins}} (avec un format reprenant celui de GO LOSC). Ces cahiers sont proposés aux lecteurs du journal ainsi qu'aux supporters lors des matchs à domicile<ref name="LOSC Médias">{{Lien web
|url=http://www.losc.fr/media
|site=losc.fr
|titre=LOSC Médias
}}.</ref>{{Refins}}. Il contient les informations pratiques et commerciales ainsi que les dernières nouvelles des joueurs, les prochaines échéances sportives et les statistiques sur l'équipe adverse. LOSC Médias a également publié ''LOSC Insider'', un supplément d'une dizaine de pages publié en complément de ''La Gazette Nord-Pas-de-Calais'' sur les sujets péri-sportif, économique et stratégique liés au club, ainsi que le magazine ''Go LOSC !'', apparu en {{date|septembre 2007}} pour cesser à l'été 2013. Il était publié bimestriellement.


Le pôle médias du club comprend aussi une page sur plusieurs [[réseaux sociaux]] ([[Facebook]], [[Instagram]], [[Snapchat]], [[Twitter]]) et l'[[application mobile]] qui est disponible sur l'[[App Store]] et le [[Google Play]]. Depuis la saison 2011-2012, le club a lancé ''LOSC Live'' composé d'un live audio sur [[Dailymotion]] et des statistiques mises à jour en direct par Amisco.
Le club s'est doté d'une cellule de communication, ''LOSC Médias'', qui regroupe les différents supports de communication. Le club lillois dispose d'un site officiel losc.fr créé en 2002<ref>{{Référence web
|url=http://www.losc.fr
|titre=Site officiel du club
}}</ref>, et d'une [[Web TV]] depuis mars 2006. ''LOSC TV'', appelé ''LOSCwebTV'' jusqu'en 2008<ref name="LOSC Média">{{pdf}} {{Référence web
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|titre=Pleins feux sur LOSC Médias| site=[http://www.losc.fr losc.fr]
|consulté le=18 février 2011
}}</ref>, est la première télé de club français exclusivement accessible sur la toile<ref>{{Référence web
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|titre=LOSC TV
}}</ref>. LOSC Médias publie aussi trois magazines. Depuis 2004, ''LOSC Insider'' est un supplément d'une dizaine de pages publié dans ''La Gazette Nord-Pas de Calais'' sur les sujets péri-sportif, économique et stratégique liés au club<ref>{{Référence web
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|titre=LOSC Insider
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|consulté le=18 février 2011
}}</ref>. La deuxième publication est ''LOSC Tribune''. Réalisé en partenariat avec le journal gratuit ''[[Metro (journal)|Metro]]'', ce cahier est proposé aux lecteurs du journal ainsi qu'aux supporters lors des matchs au Stadium Nord<ref>{{Référence web
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|site=[http://www.losc.fr losc.fr]
|titre=LOSC Tribune
}}</ref>. Il contient les informations pratiques et commerciales ainsi que les dernières nouvelles des joueurs, les prochaines échéances sportives et les statistiques sur l'équipe adverse. Enfin, le magazine officiel du club ''Go LOSC !'' apparaît en septembre 2007. Il est publié bimestriellement et devient rapidement une référence auprès de supporters grâce à des interviews et reportages inédits<ref name="LOSC Média"/>.


En plus de l'entité LOSC Médias, le club dispose de la chaîne locale [[Grand Lille TV]], dont le LOSC est actionnaire à 40 %<ref>{{Référence web
En plus de l'entité LOSC Médias, le club bénéficie d'une exposition particulière sur la chaîne locale [[Grand Lille TV]], qui est diffusée sur la [[Télévision numérique terrestre française|TNT]], son site Internet et son application mobile. Lancée en {{date|septembre 2009}}, la chaîne d'information propose des reportages complets sur le LOSC et retransmet en différé les rencontres du club, généralement la dernière rencontre à domicile ou un des matchs européens du club. Le LOSC était actionnaire de la chaîne à 40 %<ref>{{Lien brisé
|url=http://www.zoomsurlille.fr/tv/grandlilletv
|url=http://www.zoomsurlille.fr/tv/grandlilletv
|titre=Grand Lille TV : Nouvelle chaine TNT sur Lille !
|titre=Grand Lille TV : Nouvelle chaine TNT sur Lille !
|site=[http://www.zoomsurlille.fr zoomsurlille.fr]
|site=zoomsurlille.fr
|consulté le=18 février 2011
|consulté le=18 février 2011
}}.</ref> jusqu'au rachat en 2011 des parts par [[Michel Seydoux]] et sa société MS Investissements.
}}</ref>, qui est diffusée sur la [[Télévision numérique terrestre française|TNT]] et son site Internet<ref>{{Référence web
|url=http://www.grandlille.tv
|titre=Site Internet de Grand Lille TV
}}</ref>. Lancée en septembre 2009, la chaîne d'information propose des reportages complets sur le LOSC et retransmet en différé les rencontres du club, généralement la dernière rencontre à domicile ou un des matchs européens du club.


À l'instar des clubs de Lens, Valenciennes et Boulogne-sur-Mer, le LOSC est suivi par la presse régionale, notamment par ''[[Nord éclair|Nord Éclair]]'', ''[[La Voix du Nord]]'' et son avatar hebdomadaire, ''La Voix des Sports''. Concernant la radio locale, [[France Bleu Nord]] couvre les matches du LOSC ainsi que toutes les équipes régionales. L'[[France 3 Nord-Pas-de-Calais Picardie|antenne régionale de France 3]], via son émission hebdomadaire ''Midi Sports'' et les différentes éditions du journal télévisé, revient sur l'actualité du club et diffuse un bref résumé du dernier match du LOSC.
À l'instar des clubs de Lens, Valenciennes et Boulogne-sur-Mer, le LOSC est suivi par la presse régionale, notamment par ''[[Nord éclair|Nord Éclair]]'', ''[[La Voix du Nord]]'' et son avatar hebdomadaire, ''[[La Voix des Sports]]''. Concernant la radio locale, [[France Bleu Nord]] couvre les matchs du LOSC ainsi que toutes les équipes régionales. L'[[France 3 Nord-Pas-de-Calais|antenne régionale de France 3]] revient régulièrement sur l'actualité du club via les différentes éditions du journal télévisé.


Dans les médias nationaux, le LOSC est largement supplanté par le trio médiatique que forment l'[[Olympique de Marseille]], le [[Paris Saint-Germain]] et l'[[Olympique lyonnais]]. Néanmoins, le club est de plus en plus reconnu pour son excellence sportive grâce à sa régularité dans le haut du classement ces dernières années<ref>{{pdf}} {{Lien web
Dans les médias nationaux, le LOSC est largement supplanté par le trio médiatique ''PLM'', pour [[Paris Saint-Germain Football Club|Paris]], [[Olympique lyonnais|Lyon]] et [[Olympique de Marseille|Marseille]]. Néanmoins, {{refnec|le club est reconnu pour son excellence sportive}} grâce à sa régularité dans le haut du classement ces dernières années et le doublé championnat-coupe de France réalisé en 2011. Plus généralement, {{interprétation personnelle|l'image que renvoie le LOSC dans les médias est celle d'un club sérieux et discret qui travaille dans la continuité sans crise majeure}}.

|url=http://www.axeculture.com/bureau_etudes/imgs/pdf/media.pdf
=== Popularité ===
|titre=La couverture médiatique de Lyon, Marseille, Lille et Bordeaux dans 5 quotidiens français entre 2002 et 2005

|auteur=Thomas Werquin
Plusieurs sondages montrent que le LOSC est assez apprécié par les Français, même s'il ne met pas en péril la popularité de l'[[Olympique de Marseille]], de l'[[Olympique lyonnais]] ou du [[Paris Saint-Germain]]. En 2006, 3 % du panel [[Ipsos]] a répondu le LOSC à la question {{Citation|Quel est le club de football professionnel français que vous préférez ?}} ; il apparaît ainsi à la sixième place du classement établi par l'institut<ref>{{Lien web
|éditeur=Axe Culture
|url=http://www.ipsos.fr/ipsos-public-affairs/sondages/l%E2%80%99ol-rejoint-l%E2%80%99om-dans-coeur-francais
|consulté le=4 mars 2011
|titre=L’OL a rejoint l’OM dans le cœur des Français
}}</ref>. Plus généralement, l'image que renvoie le LOSC dans les médias est celle d'un club sérieux et discret qui travaille dans la continuité sans crise majeure.
|site=ipsos.fr
|consulté le=6 septembre 2012
}}.</ref>{{Refins}}. Trois ans plus tard, le club lillois est le huitième club de l'élite préféré par les Français selon l'[[Institut français d'opinion publique|IFOP]]<ref>{{Lien web
|url=http://www.lepoint.fr/actualites-societe/2009-08-07/l-om-equipe-de-football-preferee-des-francais/920/0/367474
|titre=L'OM, équipe de football préférée des Français
|site=lepoint.fr
|consulté le=6 septembre 2012
}}.</ref>. En 2010, l'institut de sondages [[Louis Harris 2|LH2]] révèle que le LOSC est le sixième club de Ligue 1 préféré avec 4 % des choix<ref>{{pdf}} {{Lien brisé
|url=http://www.docnews.fr/data/document/sondage-lh2-sport-20100615.pdf
|titre=Club de Ligue 1 préféré
|site=docnews.fr
|consulté le=6 septembre 2012
}}.</ref>.

En {{date|janvier 2012}}, selon un sondage de ''[[La Voix du Nord]]'', le club est préféré par les habitants du [[Nord-Pas-de-Calais]] (NPDC) à 39 %, dépassant le [[Racing Club de Lens]]<ref>{{Lien archive|horodatage archive=20120112043628|url=http://www.lavoixdessports.com/Magazine/2012/01/09/article_dans-les-c-urs-aussi-le-losc-est-passe-devant.shtml|titre=SONDAGE - Dans les cœurs aussi, le LOSC est passé devant|auteur=Sébastien Varnier|année=2012|éditeur=''[[La Voix du Nord]]''|consulté le=9 janvier 2012}}.</ref>. Au niveau national, le LOSC supplante également le RCL : 28 % des Français choisissent le LOSC contre 16 % pour le club artésien<ref>{{Lien web|url=http://www.sportune.fr/sport-business/losc-il-devient-plus-populaire-que-le-rc-lens-48124|titre=Losc: Il devient plus populaire que le RC Lens !|auteur=Nicolas Benardeau|année=2012|site=sportune.fr|consulté le=22 11 2020}}.</ref>. C'est {{référence souhaitée|la première fois que le LOSC obtient de meilleurs résultats que le RCL dans le sondage bisannuel}} de ''La Voix du Nord''.

En {{date|juin 2012}}, le baromètre ScanClub de la société Advent confirme cette tendance. ''[[Le Parisien]]'' publie un sondage dans lequel les résidents du NPDC se considèrent supporters d'abord du LOSC puis du RCL<ref name="popu-06-12">{{Article| titre = L'OM toujours en tête, le PSG gagne du terrain| périodique = ''[[Le Parisien]]''| numéro = 21063 | jour = 3| mois = juin| année = 2012}}.</ref>. Le club est également le deuxième club préféré dans la région [[Franche-Comté]] derrière le club local, le [[FC Sochaux-Montbéliard]]. Toujours selon ce même sondage, le LOSC connaît une popularité en dehors du [[Nord-Pas-de-Calais|NPDC]] et le club est réputé avoir une {{Citation|dimension nationale}}<ref name="popu-06-12"/>. En {{date|mars 2014}}, le baromètre [[Union patronale des clubs professionnels de football|UCPF]]-[[Ligue de football professionnel (France)|LFP]]-Ipsos d'image des clubs professionnels indique que le LOSC arrive en tête des clubs en termes de bonnes images.

Interrogé par le quotidien sportif ''[[L'Équipe]]'' à la fin de la saison 2013-2014, 193 joueurs, entraîneurs et présidents de Ligue 1 sont consultés sur la composition d'une « Ligue 1 idéale ». 98 % d'entre eux intègrent le club lillois dans ce championnat idéal. Cette quasi-unanimité se retrouve chez les {{nb|327000 internautes}} ayant voté (95 %). La rédaction du quotidien est quant à elle unanime sur à la présence du LOSC dans ce championnat de rêve<ref>{{Lien web
|url=https://www.lequipe.fr/Football/Actualites/Dans-votre-l1-ideale-il-y-aurait/468373
|titre=Dans votre L1 idéale, il y aurait...
|site=lequipe.fr
|consulté le=22 11 2020}}.</ref>.

Selon une étude IFOP de {{date|mai 2015}} commandée par ''[[France Football]]'', le LOSC obtient 86 % d'opinions favorables auprès de la population. Le club se classe ainsi troisième derrière le [[Football Club de Nantes|FC Nantes]] et les [[Football Club des Girondins de Bordeaux|Girondins de Bordeaux]]<ref>{{Lien web
|url=http://www.sofoot.com/les-francais-preferent-nantes-au-psg-201939.html
|titre=Les Français préfèrent Nantes au PSG
|site=sofoot.com
|consulté le=22 11 2020
}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web
|url=https://www.20minutes.fr/lille/1616863-20150527-ligue-1-fc-nantes-club-prefere-francais-tres-loin-devant-psg-om
|titre=Ligue 1 : Le FC Nantes est le club préféré des Français, très loin devant le PSG et l'OM
|site=20minutes.fr
|consulté le=27 mai 2015}}.</ref>.

=== Le LOSC dans la culture populaire ===

En 1976, une séquence du film ''[[Le Corps de mon ennemi]]'' réalisé par [[Henri Verneuil]] se déroule dans le nouveau [[stade Grimonprez-Jooris]] ; debout sur la tribune non couverte, [[Jean-Paul Belmondo]] observe l'intérieur de l'enceinte inaugurée un an plus tôt. Lors de cette scène, le stade Grimonprez-Jooris a pour nom ''Stade Auguste Beaumont-Liégeard''.

En 1987, [[Grand Jojo]], chanteur belge et supporter du LOSC, publie une chanson ''Allez Lille'' à la gloire du club.

Le club est représenté dans une [[bande dessinée]] [[Bande dessinée franco-belge|franco-belge]] sur l'univers du football appelée ''[[Éric Castel]]''. Éric Castel, joueur du [[FC Barcelone (football)|FC Barcelone]] et personnage principal de l'intrigue, signe pour le club lillois.

En 2001, [[Vahid Halilhodžić]] alors entraîneur du LOSC fait son apparition dans ''[[les Guignols de l'info]]''<ref>{{Lien web
|url=http://www.sport.fr/football/vahid-a-sa-caricature-12968.shtm
|titre=Vahid a sa caricature
|site=sport.fr
|consulté le=16 mars 2013
}}.</ref>. Il est alors caricaturé comme un entraîneur dur et autoritaire mais avec une « sacrée classe »<ref>{{Lien web
|url=http://l.o.s.c.free.fr/saison%202001/htlm/vahid_aux_guignols.htm
|titre=Vahid aux guignols...
|site=l.o.s.c.free.fr
|consulté le=16 mars 2013
}}.</ref>. Son premier sketch fait suite à la victoire lilloise sur le terrain de la [[ACF Fiorentina|Fiorentina]] en [[coupe UEFA]]<ref>{{Lien web
|url=http://l.o.s.c.free.fr/saison%202001/htlm/vahid1.htm
|titre=La {{1re}} de Vahid aux guignols de l'info. Le 23 novembre 2001
|site=l.o.s.c.free.fr
|consulté le=16 mars 2013
}}.</ref>. En 2006, un autre sketch des ''Guignols'' parle du club, alors troisième de la [[Ligue 1 2006-2007]]. La marionnette d'[[Aimé Jacquet]] dit alors : {{Citation|L'ogre lillois, tapi dans l'ombre, qui attend son heure !}}. Ce sketch ironise sur le maintien d'un suspense par [[Canal+]], diffuseur de la compétition, alors que l'[[Olympique lyonnais]] possède une avance record d'une quinzaine de points, presque impossible à rattraper par les concurrents. La saison suivante, les Guignols font une nouvelle fois référence au club lillois ({{Citation|Strasbourg-Lille}}) et raillent cette fois le niveau général du championnat français et le nombre de rencontres se terminant sur le score de 0-0.


== Autres équipes ==
== Autres équipes ==
[[Fichier:Presentation-drancy-lille.JPG|thumb|left|alt=Supporters du LOSC|upright=0.75|En [[CFA (football)|CFA]], la [[JA Drancy]] reçoit l'équipe réserve du LOSC.]]
[[Fichier:FCM Aubervilliers - Lille OSC.jpg|vignette|gauche|upright=0.8|alt=Présentation des équipes sur le terrain du FCM Aubervilliers|En 2011, le [[Football club municipal d'Aubervilliers|FCM Aubervilliers]] reçoit la réserve du LOSC.]]
=== Équipe réserve ===
=== Équipe réserve ===
L’équipe réserve du LOSC sert de tremplin vers le groupe professionnel pour les jeunes du centre de formation. Elle est entraînée par Rachid Chibab depuis le départ de Pascal Plancque durant l'été 2009.
L’équipe réserve du LOSC sert de tremplin vers le groupe professionnel pour les jeunes du [[#Centres d'entraînement et de formation|centre de formation]]. Son terrain habituel à domicile est le terrain d'honneur du [[domaine de Luchin]]. Pour la saison [[Championnat de France de football de National 3|2022-2023]], elle évolue dans le groupe I du [[Championnat de France de football de National 3|National 3]] qui correspond au cinquième niveau dans la hiérarchie du [[football en France]].


Pour la saison [[Championnats de France amateur de football 2010-2011|2010-2011]], elle évolue dans le groupe A du [[Championnat de France amateur de football|championnat de France amateur]]. Présente dans ce groupe sans discontinuité depuis la saison 1998-1999, la réserve du LOSC a terminé première du groupe lors de la saison 2001-2002 et a donc pu participer au championnat de France des réserves. Après une victoire en prolongations à domicile contre l'[[AJ Auxerre]], le LOSC atteint la finale de ce championnat. Emmenés par [[Éric Guérit]], les coéquipiers de [[Stéphane Dumont]] butent sur l'équipe réserve de l'[[Olympique de Marseille]] et perdent sur le score de deux buts à rien<ref name="réserve">{{en}} {{Référence web|url=http://www.rsssf.com/tablesf/fran02.html|titre=France 2001/02|auteur=Sébastien Duret|site=[http://www.rsssf.com rsssf.com]|date=24 avril 2003|consulté le=15 mars 2011}}</ref>. En 1972 et 1986, la réserve a aussi terminé première du groupe Nord mais en [[Championnat de France de football de Division 3 (1970-1993)|Division 3]]<ref>{{Référence web
La réserve du LOSC a terminé première de son groupe du [[Championnat de France amateur de football (1993)|championnat de France amateur]] (CFA) lors de la saison 2001-2002 et a donc pu participer au championnat de France des réserves professionnelles. Après une victoire en prolongations à domicile contre l'[[Association de la jeunesse auxerroise|AJ Auxerre]], le LOSC atteint la finale de ce championnat. Emmenés par [[Éric Guérit]], les coéquipiers de [[Stéphane Dumont]] butent sur l'équipe réserve de l'[[Olympique de Marseille]] et perdent sur le score de deux buts à rien<ref name="réserve">{{Lien web|langue=en|url=http://www.rsssf.com/tablesf/fran02.html|titre=France 2001/02|auteur=Sébastien Duret|site=rsssf.com|date=24 avril 2003|consulté le=15 mars 2011}}.</ref>. En 1972 et 1986, la réserve a aussi terminé première du groupe Nord mais en [[Championnat de France de football de Division 3 (1971-1993)|Division 3]]<ref>{{Lien web
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|titre=Classement 1971-1972 du groupe Nord de Division 3
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|consulté le=2 mai 2011
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}}</ref>{{,}}<ref>{{Référence web
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}}.</ref>.


=== Équipes de jeunes ===
=== Équipes de jeunes ===


{| cellpadding="3" style="font-size:95%; background-color:#F9F9F9; border:solid 1px #FFB2B2; border-collapse: collapse; margin-left:10px; margin-top:6px; margin-bottom:6px; float:right;" cellspacing="1" border="1"
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* [[Coupe Gambardella]] (1)<ref name="Gambardella"/>
* [[Coupe Gambardella]] (1)<ref name="Gambardella"/>
** Vainqueur : [[1960 en football|1960]]
** Vainqueur : 1960
** Finaliste : [[1955 en football|1955]] et [[2000 en football|2000]]
** Finaliste : 1955 et [[Coupe Gambardella 1999-2000|2000]]
* [[Tournoi de Montaigu]] (1)<ref name="montaigu">{{Lien web|langue=en|url=http://www.rsssf.com/tablesm/montaigu.html|titre=Tournoi de Montaigu (France)|auteur=bynek Pawlas et André Zlotkowski|site=rsssf.com|date=21 mai 2009|consulté le=13 septembre 20112}}.</ref>
** Vainqueur : 2002
* {{nobr|Championnat National des Cadets (-16 ans) (1)}}<ref name="misc">{{Lien web|langue=en|url=http://www.rsssf.com/tablesf/fran-var-champ.html|titre=List of Miscellaneous Champions and Trophy Winners|auteur=Erik Garin|site=rsssf.com|date=21 février 2007|consulté le=12 mars 2011}}.</ref>
** Vainqueur : 1989
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** Finaliste : 2019
* Championnat National (- 15 ans) (1)<ref name="misc"/>
** Vainqueur : 1997
* Coupe Nationale des Poussins (1)<ref name="misc"/>
** Vainqueur : 1985
** Finaliste : 1997
|}
{{Section à sourcer|date=novembre 2020}}
Le LOSC possède neuf formations de jeunes, de l’école de football aux juniors. En 2022-2023, les U19 et les U17, rassemblant respectivement les joueurs de moins de 19 ans et les joueurs de moins de 17 ans du club nordiste, évoluent dans leur championnat national respectif.


Les U19 participent chaque année à la [[coupe Gambardella]]. Les juniors, précédent nom attribué aux U19, en atteignent la finale lors de la première édition en 1955 mais sont sévèrement battus par l'[[Association sportive de Cannes football|AS Cannes]] sur le score de trois buts à rien. Cinq ans plus tard, en 1960, ils parviennent à s'imposer en finale contre l'[[Union sportive quevillaise|US Quevilly]] par la plus petite des marges (1-0). C'est par le même score qu'en 2000, les coéquipiers de [[Stéphane Dumont]], [[Matt Moussilou]] et [[José Saez]] seront battus par les juniors de l'[[Association de la jeunesse auxerroise|AJ Auxerre]], tenants du titre.
* Championnat National des Cadets (U16) (1)<ref name="misc">{{en}} {{Référence web|url=http://www.rsssf.com/tablesf/fran-var-champ.html|titre=List of Miscellaneous Champions and Trophy Winners|auteur=Erik Garin|site=[http://www.rsssf.com rsssf.com]|date=21 février 2007|consulté le=12 mars 2011}}</ref>
** Vainqueur : [[1989 en football|1989]]


Les cadets du club (qui rassemblent les joueurs de moins de {{nobr|16 ans}}) remportent en 1989 l'avant-dernière édition du championnat national des cadets contre le [[Paris Football Club]]. Cette équipe, alors entraînée par [[Jean-Noël Dusé]], comptait parmi ses rangs [[Oumar Dieng]] et [[Frédéric Dindeleux]] qui seront intégrés plus tard à l'effectif professionnel. À partir de la saison 1990-1991, ce championnat est remplacé par le championnat national des moins de 17 ans et le championnat de France de moins de {{nobr|15 ans}}. C'est en 1997 que le LOSC remporte ce dernier en battant les moins de 15 ans du [[Stade rennais football club|Stade rennais]] trois buts à un. [[Mathieu Delpierre]] qui était dans l'équipe, rejoindra le groupe professionnel et s'imposera progressivement en défense.
* Championnat National (U15/U16) (1)<ref name="misc"/>
** Vainqueur : [[1997 en football|1997]]


=== Section féminine ===
* Coupe Nationale des Poussins (1)<ref name="misc"/>
{{Article détaillé|LOSC Lille (féminines)}}
** Vainqueur : [[1985 en football|1985]]
Le {{date|23 juillet 2015}}, le LOSC Lille annonce la création de sa [[LOSC Lille (féminines)|section féminine]]<ref>{{Lien web
** Finaliste : [[1997 en football|1997]]
|url=https://www.lequipe.fr/Football/Actualites/Une-section-feminine-au-losc/576358
|titre=Une section féminine au LOSC
|consulté le=23 juillet 2015}}.</ref>. Issue de la fusion entre le FF Templemars-Vendeville et le LOSC, la nouvelle entité s'appuie l'organigramme en place au sein du club de Templemars. 130 licenciées, l'équipe fanion et les catégories de jeunes, forment ainsi la section féminine du LOSC. L’équipe première occupe les installations du [[Stadium Lille Métropole]] alors que les catégories de jeunes restent sur les structures sportives de Templemars<ref>{{Lien web
|url=http://www.losc.fr/actualites-foot-lille/le-losc-cr%C3%A9e-sa-section-f%C3%A9minines
|titre=Le LOSC crée sa section « féminines »
|consulté le=23 juillet 2015}}.</ref>.


Après une sixième place en deuxième division pour sa première saison, l'équipe féminine obtient sa promotion pour l'élite au bout de la saison 2016-2017. Elle y restera durant deux saisons avant de descendre en D2 à la fin de la saison 2018-2019. Elle disputera également sa première finale de [[Coupe de France féminine de football|Coupe de France]] contre l'[[Olympique lyonnais (féminines)|Olympique Lyonnais]] (1-3)[3]. Au moment de la descente, les rênes de l'équipe sont confiées à [[Rachel Saïdi]], ancienne joueuse et capitaine du Club. S'appuyant sur des joueuses du Centre de Formation, l'équipe dispute les premiers rôles dans le championnat. Après une saison 2019-2020 coupée par le COVID et une troisième place, l'équipe continue de s'améliorer en finissant {{4e}} la saison suivante puis sur le podium ({{3e}}) la saison dernière. À la fin de la saison 2022-2023, sa quatrième saison en D2, le LOSC termine à la première place du groupe A en assurant sa montée lors de la {{19e}} journée en s'imposant au [[Club athlétique de Paris 14|CA Paris]] (1-2). Les joueuses de [[Rachel Saïdi]] disputeront la saison 2023-2024 en [[Championnat de France féminin de football|D1 Arkema]].
{| class="wikitable" style="font-size:95%;" align=center
|-
! scope=col align=center style="color:#DB1C30; background:#ffffff;"|Palmarès de l'équipe féminine
|-
|valign="top"|
* '''[[Championnat de France de football féminin D2|Championnat de France D2]] (1)'''
** Champion : [[Championnat de France de football féminin D2 2016-2017|2017]]
** Vice-cvhampion : [[Championnat de France féminin de football de deuxième division 2022-2023|2023]]
* '''[[Coupe de France féminine de football|Coupe de France]]'''
** Finaliste : [[Coupe de France féminine de football 2018-2019|2019]]
|}
|}
Le LOSC possède neuf formations de jeunes<ref>{{Lien web
|url=http://www.losc.fr/?r=0,2,7
|titre=Résultats de la formation
|site=[http://www.losc.fr losc.fr]
|consulté le=21 avril 2011
}}</ref>, de l’école de football aux juniors. En 2010-2011, les U19 et les U17, rassemblant respectivement les joueurs de moins de 19 ans et les joueurs de moins de 17 ans du club nordiste, évoluent dans leur championnat national respectif<ref>{{Lien web
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|site=Fédération française de football
|consulté le=20 avril 2011
}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web
|url=http://www.fff.fr/competitions/php/championnat/championnat_classement.php?sa_no=2010&cp_no=250666&ph_no=1&gp_no=1
|titre=Championnat national U17 2010-2011
|site=Fédération française de football
|consulté le=20 avril 2011
}}</ref>.


== Notes et références ==
Les U19 participent chaque année à la [[coupe Gambardella]]. Les juniors, autre nom attribué aux U19, en atteignent la finale lors de la première édition en 1955 mais sont sévèrement battus par l'[[AS Cannes]] sur le score de trois buts à rien. Cinq ans plus tard, en 1960, ils parviennent à s'imposer en finale contre l'[[US Quevilly]] par la plus petite des marges (1-0). C'est par le même score qu'en 2000, les coéquipiers de [[Stéphane Dumont]], [[Matt Moussilou]] et [[José Saez]] seront battus par les juniors de l'[[AJ Auxerre]], tenants du titre<ref>{{Lien web
=== Notes ===
|url=http://www.fff.fr/palmares/2140.shtml
{{Références|groupe=Note}}
|titre=Palmarès de la Coupe Gambardella
<br>
|site=Fédération française de football
{{Références|groupe=alpha}}
|consulté le=20 avril 2011}}</ref>.


=== Références extraites d’''Olympique lillois. Sporting Club fivois. Lille O.S.C.'' ===
Les cadets du club (qui rassemblent alors les joueurs de moins de 16 ans) remportent en 1989 l'avant-dernière édition du championnat national des cadets contre le [[Paris Football Club]]<ref name="Cadets">{{fr}} {{Lien web|url=http://www.fff.fr/palmares/2134.shtml|titre=Palmarès du Championnat National des Cadets|site=[http://www.fff.fr www.fff.fr]|consulté le=6 avril 2010}}</ref>. Cette équipe comptait parmi ses rangs [[Oumar Dieng]] et [[Frédéric Dindeleux]] qui seront intégrés plus tard à l'effectif professionnel. À partir de la saison 1990-1991, ce championnat est remplacé par le championnat national des U17 et le championnat de France de moins de 15 ans. C'est en 1997 que le LOSC remporte ce dernier en battant les U15 du [[Stade rennais]] trois buts à un. [[Mathieu Delpierre]] qui était dans l'équipe<ref>{{Lien web
{{Références|groupe=losc|colonnes=4}}
|url=http://www.allezlelosc.com/c-formation.htm

|titre=La formation au LOSC
=== Références extraites de ''Lille Olympique Sporting Club : 1944-2004, le soixantenaire'' ===
|site=[http://www.allezlelosc.com allezlelosc.com]
{{Références|groupe=soix|colonnes=4}}
|consulté le=21 avril 2011}}</ref>, rejoindra le groupe professionnel et s'imposera progressivement en défense.

=== Autres références ===
{{Références nombreuses|colonnes=3}}


== Annexes ==
== Annexes ==
=== Notes ===
=== Bibliographie ===
{{Légende plume}}
{{Références|groupe=Note|colonnes=2}}
* {{Ouvrage |langue=fr |auteur1=David Delporte |titre=LOSC |sous-titre=un club jour après jour |lieu=Paris |éditeur=[[Calmann-Lévy|Calmann-Levy]] |année=2008 |pages totales=187 |isbn=978-2-7021-3838-0}}.
* {{Ouvrage |langue=fr |auteur1=Pierre-Marie Descamps |auteur2=Gérard Ejnès |auteur3=Jacques Hennaux |titre=Coupe de France |sous-titre=la folle épopée |lieu=Issy-les-Moulineaux |éditeur=[[L'Équipe]] |année=2007 |pages totales=431 |isbn=978-2-915535-62-4 |plume=oui}}
* {{Ouvrage |langue=fr |nom1=''[[L'Équipe]]'' |titre=LOSC Lille Métropole |sous-titre=un club à la une |lieu=Issy-les-Moulineaux |éditeur=L'Équipe |date=18 octobre 2006 |pages totales=30 |isbn=978-2-915535-42-6 |id=''L'Équipe'', octobre 2006 |plume=oui}}
* {{Ouvrage |langue=fr |auteur1=Paul Hurseau |auteur2=Jacques Verhaeghe |titre=Olympique lillois. Sporting Club fivois. Lille O.S.C. |sous-titre=mémoire du football |lieu=Joué-lès-Tours |éditeur=Alan Sutton |année=1997 |pages totales=128 |isbn=2-84253-080-2 |plume=oui}}
* {{Ouvrage |auteur1=Paul Hurseau |auteur2=Jacques Verhaeghe |titre=Lille Olympique Sporting Club |sous-titre=1944-2004, le soixantenaire |éditeur=Alan Sutton |année=2004 |pages totales=160 |isbn=978-2-84910-112-4 |plume=oui}}
* {{Ouvrage |langue=fr |auteur1=[[Patrick Robert]] |titre=La Grande Histoire du LOSC |lieu=Paris |éditeur=Hugo Sport |année=2012 |pages totales=200 |isbn=978-2-7556-1089-5}}.
* {{Ouvrage |langue=fr |auteur1=Jean-Baptiste Allouard |auteur2=Olivier Brochart |titre=Histoire des derbys |éditeur=Les lumières de Lille |année=2012 |isbn=978-2-919111-01-5}}
* {{Ouvrage |langue=fr |prénom1=Damien|nom1=Boone |prénom2=Maxime|nom2=Pousset|titre=Lille, capitale du football français |éditeur=Les Lumières de Lille |année=2023|pages totales=222|isbn=978-2-919111-72-5 |id=dm}}


=== Références ===
=== Vidéographie ===
* DVD, ''Doublé 2011 : une saison d’exception'', 2011
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=== Liens externes ===
=== Liens externes ===
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* {{fr}} [http://www.losc.fr/ Site officiel du club]


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=== Bibliographie ===
Cette bibliographie présente quelques ouvrages de référence de base. Ceux qui ont été utilisés pour la rédaction de l'article sont indiqués par le symbole {{Plume}}.

* {{ouvrage| id=LOSC| langue = fr| nom1 = [[L'Équipe]]| titre = LOSC Lille Métropole| sous-titre = Un club à la une| éditeur = [[L'Équipe]]| jour = 18| mois = octobre| année = 2006| pages totales= 30| isbn = 9782915535426}} {{Plume}}

* {{ouvrage| id=CDF| langue = fr| prénom1 = Pierre-Marie| nom1 = Descamps| prénom2 = Gérard| nom2 = Ejnès| prénom3 = Jacques
| nom3 = Hennaux| titre = Coupe de France| sous-titre = La folle épopée| éditeur = [[L'Équipe]]| année = 2007| pages totales= 431| isbn = 9782915535624}} {{Plume}}

* {{ouvrage| id=soixante| langue = fr| prénom1 = Paul| nom1 = Hurseau| prénom2 = Jacques| nom2 = Verhaeghe| titre = Lille Olympique Sporting Club | sous-titre = 1944-2004, le soixantenaire| éditeur = Alan Sutton| année = 2004| pages totales= 160| isbn = 9782849101124}} {{Plume}}

* {{ouvrage| id=jour| langue = fr| prénom1 = David| nom1 = Delporte| titre = LOSC | sous-titre = Un club jour après jour| éditeur = Calmann-Levy | année = 2008| pages totales= 187| isbn = 9782702138380}}

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LOSC Lille
Logo du LOSC Lille
Généralités
Nom complet LOSC Lille
Surnoms Les Dogues
Noms précédents Stade lillois (sept.-nov. 1944)
Lille Olympique Sporting Club (nov. 1944-1998)
LOSC Lille Métropole (1998-2012)
Fondation
(80 ans, 1 mois et 18 jours)
Statut professionnel 1945-1969, depuis 1970
Couleurs Rouge et blanc
Stade Stade Pierre-Mauroy
(50 187 places)
Siège Domaine de Luchin
Grand Rue BP79
59780 Camphin-en-Pévèle
Championnat actuel Ligue 1
Propriétaire Merlyn Partners
Président Olivier Létang
Entraîneur Bruno Genesio
Joueur le plus capé Marceau Somerlinck (433)
Meilleur buteur Jean Baratte (218)
Site web losc.fr
Palmarès principal
National[Note 1] Championnat de France (4)
Coupe de France (6)
Trophée des champions (1)

Maillots

Domicile

Extérieur

Neutre

Actualités

Pour la saison en cours, voir :
Saison 2024-2025 du LOSC Lille
0

Dernière mise à jour : 6 août 2024.

Le LOSC Lille est un club de football français fondé en 1944 et situé à Lille.

Le club né de la fusion des deux clubs ex-professionnels de la ville, l'Olympique lillois et le Sporting Club fivois, situés dans deux quartiers lillois différents, qui avaient participé aux sept premières éditions du championnat de France professionnel avant l'arrêt de la compétition à cause de la Seconde Guerre mondiale. Après s'être brièvement appelé Stade lillois, le club prend en novembre 1944 le nom de Lille Olympique Sporting Club, abrégé en Lille OSC, en mélangeant le nom des deux clubs. L'acronyme LOSC, couramment utilisé, a fini par devenir le nom officiel du club, qui se nomme désormais simplement LOSC Lille.

Au sortir de la guerre, le nouveau club démarre directement en première division sur les places laissées par ses deux prédécesseurs. Fort du passé de l'Olympique lillois, vainqueur du championnat en 1933, le LOSC domine l'après-guerre, remportant en dix ans deux titres de champion de France et cinq Coupes de France. Se distinguent notamment les joueurs Lechantre, Baratte, Bourbotte ou Sommerlinck. Mais ne pouvant plus faire face à ses dettes malgré de nombreuses subventions, le club traverse ensuite une longue période difficile, avec plusieurs relégations en Division 2, et doit abandonner son statut professionnel en 1969.

Retrouvant la D2 la saison suivante, le club est financièrement soutenu puis repris par la mairie de Lille en 1980 sous la forme d'une société d'économie mixte. Après avoir frôlé le dépôt de bilan en 1994, il est privatisé en 1999. Champion de deuxième division en 2000, il est promu en Ligue 1 et où il se maintient depuis. Il se qualifie régulièrement pour les Coupes d'Europe et réalise le doublé championnat-Coupe lors de la saison 2010-2011. Dix ans plus tard, les Dogues remporte le championnat puis le premier Trophée des champions du club.

Jouant d'abord en alternance dans les stades des deux clubs fusionnés, le Lille Olympique Sporting Club décide en 1949 de s'installer au stade Henri-Jooris, ancienne enceinte de l'Olympique lillois, puis, à sa démolition en 1975, au stade Grimonprez-Jooris dans Lille intra-muros. Le club joue ensuite huit ans au Stadium Lille Métropole de Villeneuve-d'Ascq puis emménage lors de la saison 2012-2013 au nouveau stade Pierre-Mauroy également situé à Villeneuve-d'Ascq.

Le club est présidé depuis décembre 2020 par Olivier Létang. Les Dogues sont entraînés depuis juin 2024 par Bruno Genesio.

Carte
Localisation du stade Pierre-Mauroy et du domaine de Luchin par rapport à la ville de Lille.

Repères historiques

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Un des meilleurs clubs d'après-guerre (1944-1954)

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Historique des fusions
Iris Club lillois
(1898)
 
Olympique lillois
(1902)
 
SC Fives
(1901)
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Olympique Iris
Club lillois (1941)
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Iris Club
 
Olympique lillois
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Stade lillois (1944)
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Lille Olympique
Sporting Club (1944)
 
 

Le , l'Olympique Iris Club Lillois (OICL) naît de la fusion de la section football de l'Olympique lillois (OL), fondé en 1902, et de l’Iris Club lillois[soix 1], fondé en 1898. Le nouveau club participe aux championnats de France 1941-1942 et 1942-1943[losc 1]. Le régime de Vichy, par le biais du directeur des sports Joseph Pascot, interdit par la suite toute section professionnelle. L'activité de l'OICL, dépossédé des meilleurs joueurs qui intègrent l'équipe fédérale Lille-Flandres pour la saison 1943-1944, continue avec le statut amateur. Comme les autres clubs anciennement professionnels, le club lillois est tout de même autorisé cette saison-là à participer à une compétition nationale : la coupe de France. Il est éliminé au stade des seizièmes de finale, battu 3-2 après prolongation par l'équipe fédérale Montpellier-Languedoc.

D'abord vigoureusement opposé à une fusion avec l'OICL, proposée dès 1943, par peur de devenir marginal dans le club qui sera créé, le Sporting Club fivois l’accepte finalement au bout de houleux pourparlers[1]. Mais l'Iris Club, qui souhaite conserver son statut amateur, se désengage de cette entente et reprend son indépendance sportive[losc 2].

La fusion entre l'Olympique lillois et le SC Fives a lieu le [losc 3]. L'entité créée est nommée Stade lillois[losc 4]. Sous cette dénomination, le club participe à neuf matchs amicaux et à la première journée du championnat de guerre 1944-1945[2]. Le , le nom Lille Olympique Sporting Club (Lille Olympique en souvenir de l'Olympique lillois et Sporting Club en hommage au SC Fives) est adopté après assemblée générale[soix 1]. La fusion est signée par trois représentants du SC Fives, dont le président Louis Henno, et par trois représentants de l'Olympique lillois, dont le président Pierre Delfortrie[losc 3]. Elle est officiellement enregistrée le .

Photo de Jean Baratte accroupi pendant la présentation des équipes.
Jean Baratte, ici en 1949, remporte plusieurs championnats et coupes de France avec le LOSC. Il a marqué à 218 reprises pour le club nordiste.

Pour la première saison du nouveau club nordiste, l'effectif réunit des joueurs prometteurs passés par le SC Fives ou par l'Olympique lillois[losc 3], principalement originaires de la région. Dirigé par l'ancien président du SC Fives Louis Henno[3], qui amène avec lui l'entraîneur anglais George Berry, le club atteint dès la saison de sa création sa première finale. Après avoir successivement écarté Saint-Quentin, le Stade français, le Stade rennais, Lyon puis Toulouse de la compétition, les Lillois se rendent à Colombes le pour affronter le Racing Club de Paris en finale de la coupe de France 1944-1945. Handicapé par son manque d'expérience, symbolisé par la jeunesse de ses attaquants Vandooren, Lechantre et Baratte, Lille est vite dominé par les locaux et le match devient à sens unique. Les Pingouins remportent logiquement leur quatrième coupe de France, sur le score de trois buts à rien.

Roger Vandooren lors d'un match contre le Racing Club de Strasbourg en 1946.

La saison suivante, le LOSC, qui accède au statut professionnel, écrit la première ligne de son palmarès et entame sa domination sur le football hexagonal. En 1946, la « machine de guerre », surnom donnée par la presse[4][5], réussit le doublé en remportant la coupe de France, en battant en finale le Red Star, et le championnat, devant Saint-Étienne et les rivaux locaux du CO Roubaix-Tourcoing[losc 5]. René Bihel est le meilleur buteur du championnat avec 28 buts inscrits en 26 matchs. Ne supportant plus les ingérences du président, George Berry décide cependant de quitter le club à la fin de la saison[losc 6],[4] ; il est remplacé par André Cheuva.

Avec cet ancien joueur passé par l'OL et le SCF[losc 6],[6], le LOSC termine quatrième du championnat 1946-1947 et conserve son titre en Coupe, cette fois-ci en battant par deux buts à zéro le Racing Club de Strasbourg. En 1948, le club remporte pour la troisième fois de suite la coupe de France en battant le Racing Club de Lens. En première division, l'Olympique de Marseille, qui termine fort avec une série en fin de saison de neuf matchs sans défaite[7], termine un point devant Lille. La saison 1948-1949 est une saison vierge pour le club, battu lors de sa cinquième finale consécutive en coupe de France par le RC Paris et dauphin du Stade de Reims en championnat. Après deux autres deuxièmes places en championnat en 1950 et 1951, et une finale de coupe Latine perdue en 1951 contre le Milan AC version Gre-No-Li[losc 7],[8], Lille doit attendre 1953 et un quatrième titre en coupe de France pour mettre fin à cette période blanche. Le LOSC bat 2-1 le FC Nancy devant près de 60 000 spectateurs. En 1954, le club ajoute un deuxième titre de champion de France à son palmarès, aux dépens de Bordeaux et Reims, ces derniers privant Lille de la coupe Charles Drago. Avec seulement 22 buts encaissés en 34 rencontres, le LOSC acquiert une réputation de « défense de fer »[losc 8].

Déclin sportif et financier (1954-1969)

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En 1954, le club traverse sa première période difficile. Le début de saison est marqué par l'« affaire Zakariás »[losc 9], du nom du membre du « Onze d'or hongrois » finaliste malheureux de la coupe du monde 1954. Le dénommé József Zakariás, tantôt défenseur tantôt milieu de terrain évoluant au Vörös Lobogó, s'illustre par ses qualités défensives. Alors que le Hongrois est convoité par les grands clubs de l'époque, un ancien légionnaire tchécoslovaque récemment revenu d’Indochine se présente aux dirigeants lillois en se faisant passer pour le footballeur. Pensant avoir mis la main sur une perle du football mondial, le président Henno, sans avoir déjà vu le véritable joueur et oubliant de lui demander ses papiers d'identité, l'embauche et convoque la presse. La tromperie prend fin pendant un match de préparation contre le FC Rouen le . Les spectateurs venus en nombre voient évoluer le faux Zakariás, largement moins à l'aise sur le terrain que le véritable joueur. Maladroit et blessant un joueur, il est arrêté sur la pelouse par les gendarmes et passe aux aveux. Cet épisode, qui débouche sur une peine d'emprisonnement de deux mois pour le légionnaire, a sérieusement entaché la réputation du club[4],[9].

Censé avoir été remplacé par Zakariás, le départ de l'expérimenté Van der Hart affaiblit considérablement la défense nordiste[losc 9]. Treizième défense du championnat, Lille termine seizième de première division. C'est le pire résultat du club lillois depuis sa fondation. Le LOSC doit battre le Stade rennais en matchs de barrage pour arracher son maintien dans l'élite[10]. Malgré son parcours chaotique en première division, le club remporte contre toute attente une cinquième fois en dix ans la coupe de France, en battant les Girondins de Bordeaux à l'issue d'une finale rapidement scellée[11].

La saison 1955-1956 est celle de la première relégation[losc 10]. Le club subit des conflits internes, l'autorité de Louis Henno est contestée et certains joueurs refusent de disputer des rencontres[losc 10]. Sur le terrain, les Lillois sont trop irréguliers et trop friables en défense et terminent à la seizième place du championnat. Le club bénéficie d'une dernière chance de se maintenir grâce à un match de barrage contre l'US Valenciennes-Anzin, troisième de deuxième division. D'abord défait 1-0 au match aller, Lille arrache un match d'appui en s'imposant 2-1 au retour. Mais ce troisième match tourne à la correction et après une lourde défaite 4-0[losc 10], le LOSC est relégué en Division 2 pour la première fois de sa jeune histoire[12].

Cette relégation s'accompagne de conséquences financières aggravantes[losc 11]. Le départ des meilleurs éléments du club est nécessaire pour combler des dettes qui deviennent conséquentes. Le plus gros transfert est celui de l'ailier gauche Jean Vincent en direction du Stade de Reims pour 19 millions de francs[losc 12], ce qui constitue le record de l'époque[4]. Ne parvenant pas à reconstruire une équipe de premier plan à cause de la situation financière de plus en plus mauvaise, le club commence une série de promotions et relégations. Promu en 1957 en battant le Stade rennais après un match d'appui[13], Lille se maintient d'abord grâce à une remarquable sixième place[losc 11]. Mais les Lillois connaissent pour la première fois la place de lanterne rouge et terminent au dix-huitième rang la saison qui suit[losc 13] ; ils sont relégués une deuxième fois.

Toujours en proie aux dettes importantes (50 millions de francs)[losc 14], Lille végète alors plusieurs saisons à l'échelon inférieur ; le club voit cependant ses jeunes joueurs glaner la coupe Gambardella en 1960 face à l'Union sportive quevillaise[losc 15],[14] et participe à l'éphémère Coupe anglo-franco-écossaise, perdant contre Middlesbrough 6-2 en score cumulé[15]. Grâce aux investissements importants du président Jean Denis (70 millions d'anciens francs[losc 16]), le LOSC remporte son premier titre de champion de deuxième division en 1964 et revient parmi l'élite. Le club se maintient pendant trois saisons en terminant respectivement neuvième, dix-huitième (barragiste et sauvant sa place lors de l'ultime journée de ces barrages[losc 17]) puis dixième. Finalement, lors du championnat 1967-1968, Lille avant-dernier du classement est relégué[losc 18]. En deuxième division la saison suivante, le LOSC est treizième. Le club, incapable de payer les salaires de joueurs malgré les efforts du président Barbieux, décide d'abandonner son statut professionnel le [losc 19].

Retour en Division 2 puis Division 1 (1969-1980)

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Le LOSC participe à la Division Nationale 1969-1970, premier niveau amateur. Dans le groupe Nord, le club termine dixième sur quinze[16]. Avec le soutien de la mairie de Lille, le LOSC fait partie des dix-neuf clubs sélectionnés sur dossier par la Fédération française et la Ligue nationale de football pour compléter la nouvelle Division 2 élargie à 48 équipes[losc 20],[17].

Avec cette décision de la fédération, le LOSC recrée son équipe professionnelle et part sur de nouvelles bases ; le président Barbieux abandonne une large partie de sa créance envers le club et quitte son poste[losc 20]. De là, le club entame une nouvelle série de promotions et relégations dans les années 1970. Durant cette décennie, les comptes du club sont largement déficitaires. Face à un passif de 700 000 francs, un comité de soutien est créé lors de la saison 1969-1970[soix 2], dans lequel des personnalités comme Guy Lux et Annie Cordy s'investissent[18]. Le comité organise une série de matchs amicaux au profit du LOSC, face à des clubs prestigieux comme le RSC Anderlecht, le Feyenoord[19], le Standard de Liège et l'Olympique de Marseille, qui répondent présent[losc 20],[soix 2]. Cependant, ces recettes de billetterie ne permettent d'améliorer que provisoirement la situation financière du club. Après une subvention de 250 000 francs et un prêt de la mairie de Lille pour un montant de 750 000 francs lors de la saison 1970-1971 afin de soutenir les efforts produits par le comité[soix 3],[losc 20], elle intervient en 1973 pour éponger une dette de 6 millions de francs[18].

L'équipe de Lille lors de la la saison 1979-1980 du Championnat de France.

Premier de son groupe en Division 2 1970-1971, le club accède à l'élite avant de redescendre dès la saison suivante en finissant premier relégable. À l'échelon inférieur, Lille rate la promotion en 1973 pour un point mais est sacré champion de Division 2 l'année suivante. Après deux treizièmes places en première division lors des saisons 1974-1975 et 1975-1976, le club est une nouvelle fois relégué en 1977. En devenant champion de D2 pour la troisième fois en quinze ans, le LOSC remonte en Division 1 pour la saison 1978-1979. Lors de cette dernière saison, le club frôle les places européennes et termine en étant promu à la sixième place, à quatre points des premiers clubs qualifiés pour la coupe UEFA, en battant notamment à domicile le champion sortant, l'AS Monaco, et l'AS Saint-Étienne, en concurrence avec le FC Nantes et le RC Strasbourg pour le titre.

Le LOSC dans le giron public (1980-1997)

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Photo de face de Pierre Mauroy en 1981
Le maire de Lille Pierre Mauroy transforme le LOSC en SAEMS en 1980.

En 1980, le club devient une société anonyme d'économie mixte sportive (SAEMS)[soix 4],[20] dont la ville de Lille est l'actionnaire majoritaire. Cette nouvelle stabilité financière autorise la stabilisation sportive du club dans l'élite. Le LOSC réalise quelques coups d'éclat dans la décennie, en atteignant le dernier carré de la coupe de France en 1983 et 1985. Le club atteint également les quarts de la compétition deux années de suite, en 1987 et en 1988. Mais Lille reste généralement un abonné à la seconde moitié de tableau luttant pour le maintien et régulièrement enclin à des crises.

En 1991, le club alors entraîné par Jacques Santini termine à la sixième place, à seulement deux points des places européennes ; c'est la seule apparition du club dans la première moitié de tableau dans les années 1990. Les différents entraîneurs ne parviennent pas à rééditer la performance de Santini. Les saisons suivantes, le club oscille entre les 13e et 17e places du classement.

Dans le même temps, la situation financière du club se détériore et la menace d'un dépôt de bilan pour le LOSC est réelle[21]. Bernard Lecomte, nommé par la municipalité, prend la présidence du club en 1994 et sauve l'année suivante celui-ci d'une relégation administrative, en négociant auprès de la DNCG avec le soutien de la ville de Lille ainsi que de la CUDL et du Conseil régional[soix 5],[21]. Il établit un plan de redressement qui prévoit le remboursement de 70 millions de francs de dettes avant [22]. Durant cette période d'austérité où la Ligue nationale de football interdit au club de recruter, le LOSC doit se séparer de ses joueurs vedettes, comme Antoine Sibierski ou Miladin Bečanović, et met l'accent sur le centre de formation.

En 1996, les Lillois évitent la relégation d'un point en s'imposant sur les terrains de l'AJ Auxerre et du Paris Saint-Germain, respectivement champion et vice-champion en fin de saison. Mais le club est relégué en deuxième division au bout de la saison 1996-1997 en terminant à l'avant-dernière place. La Mairie de Lille demande alors à Bernard Lecomte de préparer la privatisation du club avec les repreneurs intéressés.

Privatisation, promotion et Ligue des Champions (1997-2002)

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Photo de Vahid Halilhodžić
Engagé en 1998, Vahid Halilhodžić a pour objectif le retour dans l'élite. Il atteindra la Ligue des champions trois ans plus tard.

Sur le plan sportif, le LOSC Lille termine deux ans de suite à la butée, quatrième en mai 1998 en terminant à un point de Sochaux puis à la même place la saison suivante à cause d'une différence de buts défavorable par rapport à Troyes malgré l'arrivée de Vahid Halilhodžić au poste d'entraîneur. Mais lors de la saison 1999-2000 de Division 2, le club survole le championnat grâce à une défense de fer et termine champion avec seize points d'avance sur son dauphin.

Entretemps, la SAEMS change de nom pour devenir en 1998 le LOSC Lille Métropole[soix 4],[20]. Cette décision est motivée par la politique de la communauté urbaine de Lille qui vise à subventionner exclusivement les clubs sportifs ayant dans leur nom la mention Lille Métropole.

À partir de 1999, les procédures pour la privatisation du club s'accélèrent. La mairie, qui souhaite vendre sa participation majoritaire dans le club, voit s'opposer plusieurs repreneurs. D'abord annulée par le préfet du Nord durant l'été 1999, la cession de parts au duo d'investisseurs Luc Dayan et Francis Graille est votée le de la même année[21],[23].

Sur le terrain, le LOSC est l'équipe surprise du championnat. Meilleure défense de la Division 1 2000-2001[24], le promu lillois est en tête du championnat pendant près de deux mois[25]. Finalement, le LOSC termine troisième et arrache sa première qualification européenne de son histoire en se qualifiant pour la Ligue des Champions 2001-2002. Lille intègre cette compétition au troisième tour préliminaire et affronte le club de Parme pour tenter d'accéder à la première phase de groupes. Au match aller en Italie, les Lillois s'imposent deux buts à zéro[26]. Le LOSC s'incline au match retour mais élimine le club italien. Dans le groupe G, Lille termine troisième devant l'Olympiakos[27]. Repêché en coupe UEFA, le LOSC élimine la Fiorentina avant d'être éliminé à cause d'un but marqué à l'extérieur par le Borussia Dortmund.

Francis Graille décide de céder ses parts début 2002. C'est Michel Seydoux qui emporte l'offre de cession ; il devient actionnaire minoritaire du club et prend les fonctions de président du LOSC le de la même année[28]. Halilhodžić décide de quitter le club à la fin de la saison[29] et Claude Puel, ancien joueur et ancien entraîneur de l'AS Monaco, est annoncé pour son remplacement. Vahid Halilhodžić termine donc la saison avec le LOSC et l'emmène à la cinquième place du championnat.

Une place sur la scène française et européenne (2002-2011)

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La première saison sous l'ère Puel est mitigée, qui doit gérer les nombreux départs dans l'effectif. Finaliste en coupe Intertoto 2002, le club termine 14e du championnat. La saison suivante est marquée par une nouvelle qualification à la coupe Intertoto, grâce aux refus successifs de plusieurs clubs dont l'Olympique de Marseille[30]. Vainqueur de l'UD Leiria, Lille ajoute à son palmarès pendant l'été 2004 sa première coupe européenne[31]. Le LOSC se qualifie ainsi pour la coupe UEFA 2004-2005 dont il atteint les huitièmes de finale. En championnat, le club termine à la 2e place, qui le qualifie pour la phase de groupes de Ligue des Champions.

Après avoir restauré les équilibres économique et sportif du LOSC, Luc Dayan quitte la présidence du club et décide de céder ses parts début 2004 à Isidore Partouche et à Michel Seydoux qui devient le nouvel actionnaire majoritaire du club[32]. Cherchant à structurer progressivement le club, Seydoux décide de la création d'un centre d'entraînement et de formation.

Pour la Ligue des Champions 2005-2006, le LOSC doit se délocaliser pour pouvoir participer à la compétition[a]. Le LOSC termine troisième de son groupe et est reversé en coupe UEFA. Lille est éliminé par le Séville FC, qui remporte la coupe quelques mois plus tard[33]. En Ligue 1, le club termine troisième et obtient une troisième participation en cinq ans à la Ligue des champions.

Eden Hazard de semi-profil, prêt à tirer le corner
Eden Hazard fait ses débuts au LOSC en 2007 à l'âge de 16 ans.

Cette fois-ci le club franchit le cap des poules, au cours desquelles il sort invaincu contre le Milan AC, futur vainqueur de l'édition 2006-2007 de la compétition, grâce à une victoire 0-2 en terre lombarde[34]. En huitièmes de finale de C1, Lille retrouve Manchester United. L'élimination en partie due à un but litigieux[35] laisse un goût amer et contribue à démobiliser les joueurs. Troisième du championnat début mars, Lille s'effondre en ne prenant que 8 points sur les 33 possibles[36].

Cette place non européenne entraîne lors de la saison 2007-2008 le départ de joueurs cadres tels Odemwingie, Bodmer ou Kader Keita qui met le club en difficulté. Actif lors du mercato d'hiver, le club remanie l'effectif et l'équipe entame alors sa remontée, toutefois insuffisante pour assurer une place européenne. Cette non-qualification entraîne une nouvelle vague de départs dont celui de l'entraîneur Claude Puel à Lyon. La saison suivante, le LOSC repart avec un effectif remanié et un nouvel entraîneur, Rudi Garcia, ancien joueur lillois et alors entraîneur du Mans. En fin de saison, le club retrouve l'Europe et se qualifie pour la Ligue Europa, la nouvelle formule de la coupe UEFA.

Un nouvel organigramme et un nouveau staff technique font alors leur apparition pour la saison 2009-2010 avec Rudi Garcia toujours à la tête du domaine sportif, malgré un départ annoncé puis annulé du technicien durant l'été[b]. Après un début de saison difficile, le LOSC remonte nettement la pente. Atteignant les huitièmes de finale de la Ligue Europa, le club aligne les victoires en championnat mais finit par chuter à la quatrième place, synonyme de qualification pour la Ligue Europa 2010-2011.

Deuxième doublé et crise de croissance (2011-2017)

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Photo du bus à impériale rouge qui a défilé dans les rues de Lille
Le , lendemain du sacre en Ligue 1, les joueurs ont célébré dans les rues de Lille le doublé réalisé par le club.

La saison 2010-2011 est importante dans l'histoire du club lillois puisque ce dernier réalise le doublé championnat et coupe de France, titres qui lui échappent respectivement depuis 1954 et 1955. Le LOSC termine le championnat à la première place devant le champion sortant, l'Olympique de Marseille, et bat en finale de coupe le Paris Saint-Germain, tenant du titre, au stade de France. Ce doublé est le deuxième de l'histoire des Dogues après celui de la saison 1945-1946 et le seizième de l'histoire du football français[37],[38]. La saison 2012-2013 est marquée par plusieurs changements dont le plus important est le déménagement du club au Grand Stade Lille Métropole de plus de 50 000 places. Le club change également de nom (de LOSC Lille Métropole à LOSC Lille) et de logo. Avec ce nouveau stade, les précédents résultats sportifs et les transferts des saisons précédentes, la presse parle de « changement de dimension » ou « changement de catégorie » pour le LOSC[39],[40],[41],[42].

Le LOSC continue de se qualifier régulièrement pour les coupes continentales mais les parcours dans ces compétitions sont en deçà des ambitions du club. Les Lillois terminent à la dernière place de leur poule lors de la Ligue des Champions 2011-2012 et 2012-2013, éliminé à chaque fois de toutes les compétitions européennes dès l'hiver[43]. Le LOSC termine également dernier de son groupe lors de la Ligue Europa 2014-2015, après une élimination en barrage de la Ligue des Champions par le FC Porto en début de saison. Lille est sorti dès le troisième tour préliminaire de la Ligue Europa 2016-2017, battu par le FK Qabala.

Cette période est marquée par les parcours du club en coupe de la Ligue. Alors qu'il n'avait jamais atteint les demi-finales en 18 participations, le LOSC atteint ce stade de la compétition lors de saisons 2012-2013[44] et 2014-2015[45] et se qualifie pour sa première finale lors de la saison 2015-2016[46], perdue contre le Paris Saint-Germain.

En championnat, deux qualifications européennes manquées et une seizième place ont respectivement raison de Rudi Garcia, René Girard et Hervé Renard[47]. Renard est remplacé en par Frédéric Antonetti[48]. Après un début de saison 2016-2017 loin des ambitions initiales (une élimination précoce en Ligue Europa et une dix-neuvième place en championnat), le club met fin au contrat de Frédéric Antonetti et le remplace par son adjoint Patrick Collot[49].

L'ère Lopez (2017-2020)

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Après 15 ans en tant que président du LOSC, Michel Seydoux entre en négociations exclusives avec l'homme d'affaires Gérard Lopez en avant de signer un protocole d'accord en décembre de la même année[50]. La cession est finalement officialisée le , Gérard Lopez devient le nouveau président et le nouvel actionnaire majoritaire du club[51]. Lors du dernier jour du mercato d'hiver, la nouvelle direction officialise l'arrivée de sept recrues. Après trois défaites consécutives en championnat, l'entraîneur Patrick Collot est remplacé par Franck Passi jusqu'à la fin de la saison[52]. Le 17 février, le club annonce avoir trouvé un accord avec Marcelo Bielsa pour une collaboration de deux ans qui débutera le 1er juillet[53]. Passi remplit l'objectif fixé par la nouvelle direction, le maintien en Ligue 1 étant acquis après un succès contre le Montpellier HSC lors de la 35e journée[54].

Marc Ingla, le directeur général du club, définit le projet LOSC Unlimited par un football spectaculaire avec des jeunes talents détectés par Luis Campos puis encadrés par Marcelo Bielsa. L'objectif annoncé est de terminer dans les cinq premiers du championnat à la fin de la première saison puis d'atteindre le podium les années suivantes[55]. Le premier mercato d'été sous la présidence de Lopez est mouvementé avec l'arrivée de nombreux jeunes joueurs dont le transfert de Thiago Maia qui est à l'époque le plus cher l'histoire du club[56]. Ce renouvellement profond de l'effectif pousse des joueurs clés vers la sortie comme le capitaine Rio Mavuba, Marko Baša, Vincent Enyeama ou le buteur Nicolas de Préville[57].

Arrivé dans un club en position de relégable, Christophe Galtier qualifie le LOSC en Ligue des champions la saison suivante puis offre le titre de champion en 2021.

La saison 2017-2018 est compliquée sur le plan sportif. Le club écarte Marcelo Bielsa alors que le LOSC pointe à l'avant-dernière place du championnat[58],[59]. Pour le remplacer, une cellule technique est mise en place jusqu'à l'arrivée de Christophe Galtier fin décembre[60],[61]. Cette saison est également marquée par plusieurs événements extra-sportifs : une barrière effondrée lors de la rencontre à Amiens, une interdiction de recrutement et une relégation à titre conservatoire prononcées par la DNCG ainsi qu'un envahissement de terrain au coup de sifflet final contre Montpellier[62]. Finalement, le club obtient son maintien sportivement dans l'élite lors de l'avant-dernière journée de championnat[63]. La DNCG lève l'interdiction de recrutement mais surveille la masse salariale et les transferts du club[64].

La saison 2018-2019, fonctionne bien mieux. Porté par le trio Bamba-Ikoné-Pépé, surnommé la BIP-BIP, et par l'expérimenté José Fonte qui apporte de la stabilité à la défense lilloise, le LOSC termine à la deuxième place du championnat et retrouve la Ligue des champions, sept ans après sa dernière participation[65]. Le LOSC s'offre même le luxe de battre le champion Paris Saint-Germain 5 à 1 au Stade Pierre Mauroy à la 32e journée[66]. Lors des Trophées UNFP, Galtier est élu meilleur entraîneur de la saison, Mike Maignan reçoit le trophée de meilleur gardien et Loïc Rémy reçoit le trophée du plus beau but de la Ligue 1.

Le projet du LOSC semble alors enfin stabilisé et la direction du club, désormais très soudée (Lopez-Ingla-Campos-Galtier), annonce une enveloppe d'environ 60 millions d'euros pour se renforcer durant le mercato. Lors de l'été 2019, les Dogues réalisent trois de leurs quatre transferts les plus chers de leur histoire avec en tête d'affiche le Golden Boy 2016, Renato Sanches, en provenance du Bayern Munich, l'international turc Yusuf Yazıcı et Victor Osimhen, tout en conservant des éléments importants malgré le départ de Nicolas Pépé vers Arsenal pour 80 millions d'euros. Lors du mercato estival 2020, Lille réalise son plus gros transfert en accueillant le jeune canadien Jonathan David du club belge de La Gantoise pour une somme de 27 millions d’euros hors bonus.

Si le début de la saison 2020-2021 est plus que satisfaisant avec une place de leader à la 15e journée de championnat et une qualification pour les 16e de finale de la Ligue Europa, des tensions apparaissent en coulisses entre Ingla et Campos à l'automne conduisant au départ du recruteur portugais puis à la démission du dirigeant espagnol[67].

Arrivée de Merlyn Partners et quatrième sacre (2020-)

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En décembre 2020, c'est au tour de Gérard Lopez de quitter le LOSC. En raison d'une dette élevée vis-à-vis d'Elliott Management (plus de 120 millions d'euros), il est contraint de céder le club lillois à la société Callisto Sporting SARL, filiale du fonds d'investissement luxembourgeois Merlyn Partners[68]. Olivier Létang devient le nouveau président du club. Christophe Galtier reste néanmoins entraîneur[69].

Malgré le changement de direction, les résultats continuent d'être au rendez-vous. Le club est leader du championnat de la 22e à la 29e journée du championnat et ne perd sa place que le temps d'une journée avant de reprendre la tête à la suite d'une victoire sur la pelouse du champion en titre, le Paris Saint-Germain (0-1). Portés par leur attaquant Burak Yılmaz, les Dogues renversent Lyon (2-3) et remportent le derby face à Lens (0-3). Finalement, le LOSC est sacré champion de France pour la quatrième fois de son histoire lors de la dernière journée grâce à une victoire à Angers (1-2)[70]. Deux jours après le titre, Christophe Galtier annonce son départ du club[71]. Il sera transféré à l'OGC Nice durant l'été pour une somme d'environ 4 millions d'euros[72].

Pour pallier ce départ, Olivier Létang choisit Jocelyn Gourvennec comme nouvel entraîneur[73], le . Ce choix surprend et déçoit certains supporters, le technicien breton restait sur deux années d'inactivité après une relégation connue en 2019 avec Guingamp[74].

Le , le LOSC remporte le premier Trophée des champions de son histoire en battant le Paris Saint-Germain (1-0)[75] au stade Bloomfield de Tel Aviv, en Israël[76].

Le 8 décembre 2021, pour le compte de la dernière journée de la phase de groupes de la Ligue des champions, Lille bat le VfL Wolfsburg en Allemagne installant donc les Dogues définitivement à la première place de leur groupe et les envoyant en huitièmes de finale de la compétition pour la seconde fois de leur histoire[77]. Dixième au classement final, Gourvennec est démis de ses fonctions le 16 juin 2022, il est remplacé le 29 juin 2022 par Paulo Fonseca[78]. Faute de qualification en Coupe d’Europe, le club doit se séparer de plusieurs de ses cadres et acteurs majeurs du titre de 2021. Malgré une cinglante défaite lors de la troisième journée face au PSG (7-1), l’équipe lilloise est à la lutte toute la saison pour intégrer les places européennes. Le 3 juin 2022, à l’issue d’un match nul face à Troyes, déjà relégué, le LOSC, cinquième au classement final, se qualifie pour les barrages de l’UEFA Conférence League, une première dans son histoire. Il s'agit, au XXIe siècle, de la quatorzième présence du club dans le top 5 de Ligue 1[79]. Le club nordiste atteint les quarts de finale de cette compétition, éliminé aux tirs au but par Aston Villa, alors que les Dogues étaient qualifiés jusqu'à la 87e minute[80].

Résultats sportifs

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Le palmarès du LOSC compte quatre titres de champion de France, six coupes de France et un trophée des champions. Lille réalise son premier doublé championnat de France - coupe de France lors de la saison 1945-1946, deuxième saison d'existence du club, et rate à plusieurs reprises d'autres doublés durant la décennie d'après-guerre, tantôt dauphin en championnat tantôt finaliste en coupe. À la suite de ces dix années de succès, le palmarès de l'équipe professionnelle ne s'est plus résumé qu'à des titres de champion de deuxième division et une victoire en coupe Intertoto lors de l'été 2004 jusqu'à son deuxième doublé coupe de France et championnat de France en 2011. Le LOSC connaît dix nouvelles années sans trophée, malgré une finale de Coupe de la Ligue en 2016 et une deuxième place en championnat en 2019. Le club renoue avec le succès en remportant le championnat en 2021 et le trophée des champions la même année.

Par ailleurs, le club a remporté plusieurs tournois saisonniers dont le tournoi international de la communauté urbaine de Lille à quatre reprises (1980, 1981, 1983 et 1987[81]), le tournoi international de Martigues en 1988, l'édition 1992 du challenge Émile-Olivier en s'imposant contre le RC Lens[82], le trophée de la ville de Valladolid en 2007 contre le Real Valladolid[83], le trophée Boudewijn-Braem en 2010 arraché aux tirs au but contre le KV Courtrai ainsi que l'Algarve Cup remporté en 2018. Par ailleurs, le club lillois termine premier de son groupe lors de la Coupe Intertoto 1967[84], compétition non organisée à l'époque par l'UEFA.

Palmarès du LOSC Lille en compétitions officielles
Compétitions nationales Compétitions internationales

Compétitions actuelles

Compétitions disparues

Compétitions actuelles

Compétitions disparues

Bilan sportif

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À l'issue de la saison 2023-2024, le LOSC totalise 64 participations au championnat de France de première division, connu depuis 2002 sous le nom de Ligue 1, et 14 participations au championnat de deuxième division nationale. Ainsi, le club lillois se place au 6e rang au classement général de première division, depuis sa création en 1932-1933[87].

Bilan par compétition nationale
Championnat Saisons Titres J G N P Bp Bc Diff
Division 1 / Ligue 1 64 4 2362 914 647 801 3317 2939 +378
Division 2 / Ligue 2 14 4 508 256 129 123 879 555 +324
Division Nationale 1 0 28 9 6 13 40 47 -7
Championnat de guerre 1 0 22 14 0 8 69 37 +32
Coupe de France 80 6 289 178 37 75 575 289 +286
Coupe de la Ligue 26 Finaliste 48 17 11 20 64 56 +8
Trophée des champions 3 1 3 1 0 2 6 12 -6

Sur le plan européen, le LOSC Lille apparaît en à la 116e place (et huitième club français) du classement du coefficient UEFA[88]. Calculé d'après les performances des clubs dans les compétitions européennes lors des cinq dernières saisons, ce dernier est utilisé lors des tirages au sort des compétitions organisées par l'union des associations européennes de football. L'International Federation of Football History & Statistics établit par ailleurs un classement des meilleurs clubs mondiaux basé sur une étude statistique des résultats enregistrés. Le LOSC apparaît à la 49e position, et cinquième club français, pour la décennie 2001-2010[89]. Dans un classement établi par la Rec.Sport.Soccer Statistics Foundation selon les rencontres européennes de clubs depuis 1955, le LOSC est à la 132e place et le neuvième club français du tableau à l'issue de la saison 2017-2018[90].

Bilan par compétition continentale
Coupe Saisons Meilleure performance J G N P Bp Bc Diff
Ligue des Champions 8 Huitième de finale 56 14 16 26 49 63 -14
Coupe UEFA / Ligue Europa 8[c] Huitième de finale 58 24 19 15 81 62 +19
Ligue Europa Conférence 1 Quart de finale 12 7 4 1 20 8 +12
Coupe Intertoto 2 Vainqueur (1) 12 7 4 1 17 7 +10
Coupe Latine 1 Finaliste 3 1 1 1 7 10 -3

La plus large victoire du LOSC en championnat date du  : pour la 16e journée de première division, Lille écrase à domicile l'AS Béziers 10-1. À l'extérieur, le record de la plus large victoire est établi sur le terrain du RC Strasbourg le  : le club lillois bat le club alsacien 0-6. Le record de la plus lourde défaite à domicile est établi contre le Paris Saint-Germain : le club parisien terrasse le LOSC 1-7 le . Hors de ses bases, le record de la plus large défaite date du  : en Division Nationale, le LOSC craque dans le derby contre le RC Lens et s'incline 7-0[91]. En championnat professionnel, le record de la plus lourde défaite en déplacement date du , l'OGC Nice s'imposant alors 7-1[92].

Toujours en championnat, la plus longue série de victoires est de onze rencontres, effectuée lors de la fin de la saison 1948-1949 (4 matchs) et au début de la saison 1949-1950 (7 matchs)[93]. Quant au record de la série la plus longue de matchs de championnat sans défaite, il est réalisé en deuxième division : vaincus par le FC Rouen lors de la neuvième journée, les Lillois entament une série de 25 rencontres sans défaite[94] (21 victoires et 4 matchs nuls[95]), restant invaincu jusqu'au terme du championnat 1973-1974 que le club remporte. Cette série ne continue pas la saison suivante puisque le LOSC promu s'incline lors de la première journée du championnat 1974-1975 contre le SEC Bastia. En première division, le LOSC porte sa série d'invincibilité à 17 rencontres lors de la saison 2011-2012[93].

Photo de Vahid Halilhodžić
Présentation des équipes lors du match AC Milan - LOSC Lille qui se solde sur la victoire 0-2 des Lillois.

En coupe de France, le LOSC détient le record du plus grand nombre de finales consécutives (à égalité avec le Paris Saint Germain) : les Lillois participent aux cinq finales disputées entre 1945 et 1949. Parmi ces finales, le club remporte les éditions 1946, 1947 et 1948. Dans cette coupe, le LOSC bat le Golden Lion 12 buts à 0 à l'occasion des 32es de finale de l'édition 2023-2024, ce qui est la plus large victoire du club toutes compétitions confondues[96]. La plus large défaite est enregistrée en match à rejouer d'un quart de finale de la coupe de France 1956-1957. Les Niçois qui avaient déjà maltraité le LOSC en championnat battent une nouvelle fois Lille sur le même score (7-1)[97]. Enfin, lors du Trophée des champions 2011, le LOSC s'incline 4-5 comme l'Olympique de Marseille dans l'édition du trophée la plus prolifique en buts[98].

En dehors de ces compétitions officielles, Lille s'est incliné lourdement à Sedan. La défaite 9-1 en seizièmes de finale de la coupe d'été 1992 s'est déroulée dans des conditions particulières ; en réaction à l'éviction de Jacques Santini par le président Paul Besson, les joueurs décidèrent de jouer à des postes inhabituels pour ce match[99],[100]. Lors du match précédent, une défaite 5-3 à Saint-Quentin, les Lillois avaient déjà joué à des postes inhabituels[100].

Sur le plan européen, le LOSC est à ce jour le seul club français à s'être imposé contre l'AC Milan au stade San Siro. Cette victoire 0-2 en Italie permet au club nordiste de se qualifier pour la première fois de son histoire en huitièmes de finale de la Ligue des Champions. Dans les compétitions de l'UEFA, Lille a enregistré sa plus large victoire lors de la Ligue Europa 2009-2010, le LOSC s'étant imposé en République tchèque contre le Slavia Prague 1-5 après avoir été mené au score à la mi-temps. La plus large défaite en coupe d'Europe est infligée par le Bayern Munich durant la Ligue des Champions 2012-2013. En déplacement, les Dogues s'inclinent six buts à un (5-0 à la mi-temps)[101] contre le futur vainqueur de la compétition. Cette défaite est la plus lourde d'un club français en C1[102], record partagé avec la rencontre FC BarceloneParis Saint-Germain de .

Pierre-Alain Frau a inscrit lors du match retour de seizièmes de finale de la Ligue Europa 2010-2011 le centième but lillois en compétitions de l'UEFA, en ouvrant le score contre le PSV Eindhoven[103]. Le centième match européen du LOSC est un déplacement des Dogues sur le terrain d'Everton lors de la Ligue Europa 2014-2015. Cette rencontre se solde sur une défaite lilloise 3-0[104].

Image et identité

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Couleurs et maillots

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1944

Années 1980

XXIe siècle

3e maillot 2007

3e maillot 2011

Né de la fusion de l'Olympique lillois et du SC Fives, le LOSC Lille a logiquement repris les principaux éléments des équipements de ces deux clubs[losc 21]. Les premiers maillots portés à domicile étaient majoritairement blancs avec un scapulaire rouge, reprenant ainsi les couleurs de l'OL et le scapulaire du SC Fives. Le bleu de Fives se retrouve sur les shorts et les bas portés par les joueurs. Le maillot reste sensiblement identique dans les décennies qui suivent, à la différence du scapulaire qui disparaît au profit du sponsor. Depuis 1999 et la fourniture par l'équipementier Nike, le LOSC a inversé la couleur principale de ses maillots. Le club joue désormais avec un maillot à dominante rouge à domicile et à dominante blanche à l'extérieur. Pour la saison 2016-2017, le LOSC revient à la tenue blanche traditionnelle à domicile pour célébrer les 70 ans du premier doublé championnat-coupe de France[105].

Un troisième maillot est utilisé généralement pour les matchs de coupe d'Europe mais aussi dans le cas où les maillots habituellement portés à domicile et à l'extérieur seraient trop ressemblants à ceux de l'adversaire. D'abord bleu au début des années 2000, le troisième maillot s'inspire par la suite du blason des Flandres : le jaune, couleur majoritairement utilisée pour la Ligue des Champions 2006-2007, et le noir, pour les Ligues Europa 2009-2010 et 2010-2011. Malgré la présence du troisième maillot lors de la saison 2011-2012, les Dogues privilégient le maillot extérieur (à dominante blanche) lors des rencontres à l'extérieur de la Ligue des Champions. Lors de la saison 2014-2015, le maillot extérieur et le troisième sont échangés. La tenue extérieure est jaune avec col et bandes noires au niveau des manches tandis que le troisième maillot est blanc.

Si les maillots des joueurs arborent directement le blason de la ville de Lille lors de la création du LOSC en 1944, le premier logo du club fait son apparition en 1946[106]. Ce dernier reprend les armes de Lille qui se blasonnent de gueules à la fleur de lys florencée d'argent. Le blason de Lille date de 1199 et la fleur de lys y figure pour rappeler l'iris des marais qui poussait dans les marais entourant à l'époque la ville. Les armes de Lille étant à dominante rouge comme le logo de l'Olympique lillois (OL), le bleu fait rapidement son apparition en hommage au Sporting Club fivois (SCF). Ce blason évolue légèrement, il sera par la suite surmonté du sigle du club ou du nom complet du club de l'époque, Lille Olympique Sporting Club.

Blason de la ville de Lille
(1944-1946)
Logo du club
(1946-1955)
Logo du club
(1955-1974)
Logo du club
(1974-1981)
Logo du club
(1981-1989)

Le club adopte un nouveau logo où figure un dogue en référence au surnom affublé à l'équipe. L'origine du dogue reste floue mais selon certaines sources, le choix du dogue, apparu dans les années 1920[107], pourrait provenir d'un commentaire d'un journaliste qui soulignerait la hargne et l’engagement des joueurs sous le maillot lillois lors d'une rencontre[108],[109]. Selon Damien Boone, co-auteur du livre Lille, capitale du football français, le surnom a pour origine une peluche représentant un dogue aux couleurs du club qui aurait été considéré comme un porte-bonheur après une victoire dans une rencontre de Coupe de France[110].

Ce logo évolue une nouvelle fois, avec une fleur de lys d'où sort un dogue et l'apparition au début à la fin des années 1980 de la mention Lille Métropole. Cette mention est symbole de l'ambition des dirigeants de « construire un club très enraciné dans sa métropole » et de « confirmer le LOSC dans son rôle de leader de communication de Lille Métropole », comme l'évoque le président Devaux en 1993. Le club n'est plus celui de la ville mais celui de la métropole, dans laquelle le LOSC va installer plusieurs infrastructures avec le soutien de la communauté urbaine de Lille. Légèrement modifié en 1997, il reste en usage jusqu'en 2002. À partir de cette date, le club opte pour un logo plus marketé mettant en avant l'acronyme LOSC surmontées d'un dogue. La fleur de lys, de laquelle sortait le dogue, est toujours présente sur le logo mais de façon marginale.

Logo du club
(1989-1997)
Logo du club
(1997-2002)
Logo du club
(2002-2012)
Logo du club
(2012-2018)
Logo du club
(depuis 2018)

En 2012, la fleur de lys obtient une meilleure place sur le logo, à côté du dogue, dans le but de « valoriser ses racines ». Le décalage dans l’axe du logo divise le dogue, dont sa partie gauche laisse apparaître les contours d’une flamme, celle de la « passion qui anime joueurs et supporters »[111]. Le rouge, le blanc et le bleu, les trois couleurs de l'OL et du SCF sont toujours présentes. La mention de « Lille Métropole » est modifiée, seul le nom de la commune subsistant.

Le club change de nouveau son blason en 2018. Sa forme pentagonale évoque la citadelle de Lille, le dogue et la fleur de lys sont également présents[112]. Cette nouvelle identité visuelle a été réalisée par l'agence de design Dragon Rouge[113].

Personnalités du club

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Propriétaires

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Le tableau ci-dessous énumère les différents actionnaires majoritaires qui se sont succédé à la tête du LOSC[114],[115].

Période Actionnaire majoritaire
1944 - 1980 Capitaux privés
Le LOSC est une association loi de 1901
1980 - Drapeau de la France Ville de Lille
Le LOSC devient une SAEMS[116]
-

Drapeau de la France Luc Dayan et
Drapeau de la France Francis Graille
Le LOSC devient une SAOS puis une SASP[117]

- Drapeau de la France Michel Seydoux
- Drapeau du Luxembourg Drapeau de l'Espagne Gérard Lopez (via un LBO, avec l'appui de plusieurs fonds étrangers dont Drapeau des États-Unis Elliott Management qui deviendra majoritaire[118])
- Drapeau du Luxembourg Merlyn Partners

Présidents

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Présidents du LOSC Lille[soix 6]
Rang Nom Période
1 Louis Henno 1944-1959
2 Pierre Kles 1959-1962
3 Jean Denis 1962-1966
4 Robert Barbieux 1966-1970
5 Max Pommerolle 1970-1973
6 Paul-Mary Delannoy 1973-1977
7 Amyot - Deschodt 1977-1980
8 Jacques Dewailly 1980-1990
9 Claude Guedj juin 1990
10 Balay - Lefort 1990-1991
Rang Nom Période
11 Paul Besson 1991-1993
12 Marc Devaux 1993-1994
13 Bernard Lecomte 1994-2000
14 Dayan - Graille 2000-2002
15 Michel Seydoux 2002-2017
16 Gérard Lopez 2017-2020
17 Olivier Létang 2020-

Le premier président du club est l'ancien Fivois Louis Henno. Connu pour son autorité et sa très forte emprise sur les entraîneurs, il est surnommé à ce titre Louis XIX[losc 22],[119]. Son mandat de 15 ans recouvre la période d'apogée du club. Après la démission de ce dernier en 1959, le LOSC voit les présidents se succéder à un rythme soutenu, faisant écho aux difficultés sportives et financières que le club traverse.

La stabilité est retrouvée dans les années 1980, quand le club prend la forme d'une société anonyme d'économie mixte sportive (SAEMS). Jacques Dewailly est le premier président nommé par la Mairie de Lille. Il restera à la tête du club pendant une décennie.

Après une nouvelle série de présidences courtes (dont le mandat d'un mois de Claude Guedj, le plus court mandat d'un président en première division[120]), la municipalité lilloise fera confiance à Bernard Lecomte. Alors délégué général de la compagnie générale des eaux du Nord, il évite la relégation administrative du club par la Direction nationale du contrôle de gestion (DNCG) et établit un plan de redressement[22].

Médecin de formation[121], c'est avec le LOSC que Luc Dayan s'est lancé dans la restructuration des clubs en difficulté. Avec l'homme de médias Francis Graille, ancien responsable régional du groupe NRJ, il va remettre sur pied le club nordiste en le privatisant et en investissant davantage. Cette stratégie s'avère bénéfique puisque le LOSC va passer en deux ans de la deuxième division à la Ligue des Champions.

En 2002, Francis Graille cède sa place à Michel Seydoux, producteur de cinéma. D'abord actionnaire minoritaire de la holding de Luc Dayan, il rachète successivement les parts de Graille et de Dayan de la holding SOCLE pour devenir majoritaire en 2004[32]. Pendant la présidence de Seydoux, le LOSC se qualifie de façon régulière aux coupes d'Europe et réalise le doublé Championnat – Coupe de France en 2011. Le club se dote également du stade Pierre-Mauroy ainsi que du domaine de Luchin.

Après quinze ans à la tête du club, Michel Seydoux vend le club à Gérard Lopez. L'homme d'affaires hispano-luxembourgeois réalise en réalité un rachat d'entreprise par endettement (en anglais, leveraged buy-out ou LBO), ceci conduira à la vente express et surprise du LOSC entre Elliott Management (fonds américain devenu majoritaire) et Merlyn Partners en décembre 2020. Gérard Lopez fait alors les frais de cette vente, et laisse son fauteuil de président à l'expérimenté Olivier Létang.

Létang devient alors le quatrième président du club lillois ayant déjà évolué au plus haut niveau en tant que joueur (après Louis Henno, Max Pomerolle ou Roger Deschodt).

Directeurs sportifs

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Le tableau ci-dessous dresse la liste des différents directeurs sportifs qui se sont succédé au LOSC[122],[123],[124],[125].

Période Nom
- Drapeau de la France Pierre Dréossi
- Drapeau de la France Frédéric Paquet
- Drapeau de la France François Vitali
- Drapeau du Portugal Luis Campos

Entraîneurs

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Rudi Garcia en conférence de presse
Artisan du doublé coupe-championnat en 2011, Rudi Garcia a entraîné le LOSC de 2008 à 2013.

Le Britannique George Berry arrive en France en 1932 comme entraîneur-joueur du Sporting Club fivois[126]. Lors de la fusion avec l'Olympique lillois en 1944, Louis Henno fait de lui le premier entraîneur du LOSC Lille[losc 23],[3]. André Cheuva le remplace en 1946. Vainqueur en douze saisons de quatre coupes de France (1947, 1948, 1953 et 1955) et d'un championnat en 1954, il est à la fois l'entraîneur le plus titré de l'histoire du LOSC et celui qui détient le record de longévité.

En , le président Henno charge Jacques Delepaut d'assurer l'intérim à la suite du limogeage d'André Cheuva[losc 13]. Delepaut est le premier des anciens joueurs du LOSC devenus entraîneur du club lillois. Suivront entre autres des joueurs emblématiques de la décennie en or comme Jean Baratte, Jules Bigot et Joseph Jadrejak, l'ancien gardien de but Charles Samoy dans les années 1960 ou Rudi Garcia, nommé à la tête de l'équipe première en 2008. Milieu offensif sous le maillot lillois entre 1982 et 1986[127], il s'est reconverti en tant qu'entraîneur au milieu des années 1990 et a officié entre autres au Dijon FCO et au Mans UC avant de signer à Lille. Il remporte ses deux premiers titres majeurs en réalisant le doublé championnat-coupe de France en 2011. Christophe Galtier devient entraîneur du LOSC en et permet à l'équipe de terminer vice-championne de France en 2019. Défenseur lorsqu'il était joueur, il avait porté le maillot lillois à la fin des années 1980 et avait même eu Rudi Garcia comme partenaire lors de la saison 1987-88. Dix années après Garcia, il remporte le championnat en 2021.

Parmi les autres entraîneurs notables du club, on peut retenir José Arribas, Georges Heylens, Claude Puel ou encore Vahid Halilhodžić. Le premier est le technicien qui a posé les bases du jeu à la nantaise avec le FC Nantes, jeu porté sur l'état d'esprit collectif et offensif. Il réussit à appliquer ses méthodes lors de son passage dans le Nord avec plus ou moins de succès. Champion de deuxième division en 1978 puis sixième de Division 1 l'année suivante, il ne parvient à faire mieux que la treizième place lors des trois saisons suivantes. Le jeu du bosnien Halilhodžić est diamétralement opposé à celui d'Arribas. Porté sur le travail défensif, le « coach Vahid » réussit à faire remonter le club en 2000 et à le qualifier en Ligue des Champions la saison suivante. Dans la continuité du travail de Halilhodžić, Puel remporte avec le LOSC la coupe Intertoto en 2004 et parvient à le qualifier pour la Ligue des Champions à deux reprises, en 2005 et 2006. Quant à Georges Heylens, entraîneur belge du club entre 1984 et 1989, il a ouvert les portes du LOSC aux Belges, que ce soient les joueurs, comme les internationaux Erwin Vandenbergh ou Philippe Desmet, ou les supporters qui passaient en nombre la frontière pour assister aux matchs au stade Grimonprez-Jooris[128].

Par ailleurs, Claude Puel en 2006, Rudi Garcia en 2011, René Girard en 2014 puis Christophe Galtier en 2019 et en 2021 ont été sacrés meilleur entraîneur de Ligue 1 au sein des Trophées UNFP[129],[130],[131].

Entraîneurs du LOSC Lille[soix 7],[132]
Rang Nom Période
1 George Berry 1944-1946
2 André Cheuva 1946-1958
3 Jacques Delepaut (intérim) -1959
4 Jules Vandooren 1959-1961
5 Jean Baratte 1961-1962
6 Jean Van Gool (intérim) 1962
7 Guy Poitevin 1962-1963
8 Jules Bigot 1963-1966
9 Jean Van Gool (intérim) 1966
10 Daniel Langrand 1966-1969
11 Joseph Jadrejak 1969-1970
12 René Gardien 1970-1973
13 Georges Peyroche 1973-
14 Charles Samoy (intérim) -1977
15 José Arribas 1977-1982
Rang Nom Période
16 Arnaud Dos Santos 1982-1984
17 Georges Heylens 1984-1989
18 Jacques Santini 1989-1991
19 Đuričić - Santini -
20 Jacques Santini -1992
21 Bruno Metsu 1992-
22 Henryk Kasperczak -
23 Pierre Mankowski 1993-1994
24 Jean Fernandez 1994-
25 Jean-Michel Cavalli -
26 Gauthier - Samoy (intérim) -1997
27 Thierry Froger 1997-
28 Vahid Halilhodžić -
29 Bruno Baronchelli (intérim) -
30 Vahid Halilhodžić -
Rang Nom Période
31 Claude Puel 2002-2008
32 Rudi Garcia 2008-2013
33 René Girard 2013-2015
34 Hervé Renard 2015-
35 Patrick Collot (intérim)
36 Frédéric Antonetti -
37 Patrick Collot (intérim) -
38 Franck Passi -2017
39 Marcelo Bielsa 2017-
40 João Sacramento (intérim)[d],[133] -
41 Christophe Galtier -2021
42 Jocelyn Gourvennec 2021-2022
43 Paulo Fonseca 2022-2024
44 Bruno Genesio 2024-

Joueurs les plus capés[réf. nécessaire]

Joueur Matchs (dont D1/L1) Période
Marceau Somerlinck 433 (320) 1945-1957
Rio Mavuba 370 (299) 2008-2017
André Strappe 365 (275) 1948-1958
Florent Balmont 323 (253) 2008-2016
Franck Béria 317 (250) 2007-2017
Mathieu Debuchy 309 (233) 2003-2013

Meilleurs buteurs[réf. nécessaire]

Joueur Buts (dont D1/L1) Période
Jean Baratte 218 (170) 1944-1953
1956-1957
André Strappe 135 (99) 1948-1958
Jonathan David 97 (78) depuis 2020
Gérard Bourbotte 96 (38) 1952-1957
1963-1968
Bernard Lefèvre 81 (51) 1949-1956
1962-1964
Mis à jour le 1er novembre 2024

Depuis sa création en 1944, plusieurs grands joueurs passés par le centre de formation du club ou recrutés dans le monde entier ont marqué l'histoire du LOSC. Certains d'entre eux ont eu l'honneur d'être appelés en sélection nationale.

Plusieurs grands noms reviennent régulièrement quand on évoque l'âge d'or des années 1940 et 1950. Pour la plupart d'entre eux, ces joueurs issus du Nord-Pas-de-Calais ou de la Belgique venaient de l'Olympique lillois ou du SC Fives. Marceau Somerlinck, né à Lille-Moulins et passé par le club fivois, est toujours le joueur le plus capé du LOSC avec 433 matchs[134]. En participant aux cinq victoires en coupe de France entre 1946 et 1955, il devient le premier quintuple vainqueur du trophée[e]. Le lambersartois Jean Baratte, joueur lillois entre 1945 et 1953 puis lors de la saison 1956-1957, obtient à deux reprises le titre de meilleur buteur du championnat et reste actuellement le meilleur buteur du club avec 218 réalisations au compteur, dont 167 en première division[135]. Grâce aux différents succès nationaux, Jean Barrate est devenu à l'époque le « footballeur le plus populaire de France »[losc 24].

Jules Bigot, meilleur buteur de l'OL avec 79 buts, a été joueur du LOSC entre 1944 et 1950. Il reviendra au club en tant qu'entraîneur. Joseph Jadrejak (1944-1950) est passé par Fives et même par l'équipe fédérale Lille-Flandres. Jean Lechantre (1944-1952) a été un des grands artisans de la victoire en finale de coupe de France 1946 ; ses centres ont amené trois buts[136] marqués par Tempowski (1944-1951), Vandooren (1944-1949) et Bihel (1944-1946), meilleur buteur de D1 lors de cette saison 1945-1946. Ces derniers ont été sous le capitanat de François Bourbotte (1944-1947). Associé en défense avec Roger Carré (1944-1950), il parvient à décrocher une coupe après deux finales perdues en 1941 avec Fives et 1945[137]. Jean-Marie Prévost (1945-1952) a connu le même sort. Finaliste de la coupe de France avec l'OL en 1939, il a fait aussi partie de cette génération tout comme Albert Dubreucq (1945-1953).

D'autres joueurs attirés par l'enjeu sportif qu'offrait le club viendront garnir l'effectif dont André Strappe, capitaine du LOSC entre 1948 et 1958, et le duo Yvon Douis (1953-1959) et Jean Vincent (1950-1956). Cor van der Hart, 44 fois international et taulier de la défense entre 1950 et 1954, a été un pionnier du professionnalisme aux Pays-Bas. Reconnu comme un des premiers joueurs néerlandais à jouer sous un statut professionnel[138], il va participer à la première saison d'Eredivisie.

Instable dans les années 1960, le club se stabilise dans l'élite par la suite jusqu'au milieu des années 1990 grâce à l'arrivée des joueurs clés. Du côté des gardiens, Charles Samoy (1963-1974), Jean-Pierre Mottet (1978-1986) et Bernard Lama (1981-1989) sont les premiers à être cités. Alors que Samoy a été titulaire dès son arrivée au club avant de s'éclipser, Lama a connu la trajectoire inverse ; après plusieurs prêts, il décroche sa place de titulaire[139]. Mottet était de l'effectif qui a atteint deux demi-finales de coupe de France en 1983 et 1985. Après sa carrière sportive, il a rejoint l'encadrement technique du LOSC.

À propos des joueurs de champ, on peut mentionner Gérard Bourbotte, un des premiers joueurs issus de la formation. Au club entre 1952 et 1957, il revient entre 1963 et 1968 et contribue à la promotion en 1964. On peut aussi retenir les défenseurs Pierre Dréossi (1976-1978 puis 1979-1983) et Ignacio Prieto (1971-1976) ainsi que les attaquants Stanislav Karasi (1974-1977) et Pierre Pleimelding (1977-1981), meilleur buteur du club en 1979 et 1980[140],[141]. Dans les années 1980, Eric Péan (1979-1987), Philippe Périlleux (1984-1991) ou Noureddine Kourichi (1982-1986), international algérien troisième de la CAN 1984 et participant à la Coupe du monde 1986, se sont illustrés à Lille. C'est après cette Coupe du monde que Philippe Desmet, quatrième de la compétition avec la Belgique, rejoint le club sous l'impulsion de Heylens. Il y reste trois saisons entre 1986 et 1989 et sera élu joueur des années 1980 par les supporters du LOSC[142]. Jocelyn Angloma (1987-1990), international espoirs sous le maillot lillois, et le buteur ghanéen Abedi Pelé (1988-1990), auteur de 21 buts en 52 rencontres, soulèveront la Ligue des Champions 1993 avec l'Olympique de Marseille après leur passage à Lille.

L'équipe encadrée par Jacques Santini qui termine sixième de D1 en 1991 a pour capitaine Alain Fiard (1987-1993) et compte dans ses rangs Éric Assadourian (1990-1995), le gardien Jean-Claude Nadon (1989-1996) ainsi que les danois Jacob Friis Hansen (1989-1995) et Per Frandsen (1990-1994). Après le départ de Santini en 1992, Antoine Sibierski (1992-1996), formé au club, et Kennet Andersson (1993-1994), demi-finaliste de la Coupe du monde 1994 avec la Suède, ont eu un passage remarquable dans le club.

Après le purgatoire des années 1990, Vahid Halilhodžić remet sur pied le LOSC en se basant sur un socle solide de joueurs dont Laurent Peyrelade (1997-2001), auteur de 38 buts et 20 passes décisives, l'attaquant Djezon Boutoille (1993-2004), Pascal Cygan (1995-2002), vainqueur de l'Étoile d'or France Football en 2001, Patrick Collot (1995-2002) ou Grégory Wimbée (1998-2004), gardien capé à 214 reprises.

À l'heure des premières aventures européennes au début des années 2000, Lille a su renforcer son effectif grâce à un recrutement malin et à quelques talents formés par le club. Salaheddine Bassir (2001-2002), transfuge du Deportivo La Corogne, et Johnny Ecker (1999-2002), recruté au Nîmes Olympique, sont les buteurs lillois lors du premier match du LOSC sous l'égide de l'UEFA[26]. Parmi leurs coéquipiers lors de cette rencontre, Christophe Landrin (1996-2005) et les frères Cheyrou sont issus de la formation du club. Bruno Cheyrou (1998-2002) inscrit trois buts en Ligue des Champions avec le LOSC, performance égalée par Nicolas Fauvergue (2003-2009), tandis que son frère cadet Benoît (1999-2004) devient capitaine pour ses deux dernières saisons au club. Fernando D'Amico (1999-2003), Dagui Bakari (1999-2002) et surtout Grégory Tafforeau (2001-2009), capitaine entre 2006 et 2008 et joueur le plus capé du club dans les compétitions de l'UEFA avec 42 matchs[101], ont été aussi de la première participation du club à la Ligue des Champions.

Rio Mavuba est le 2e joueur le plus capé de l'histoire du club et le capitaine lors du doublé de 2011.

Claude Puel a fait venir des joueurs qui se sont révélés lors des participations aux coupes d'Europe comme le trident offensif formé par Peter Odemwingie (2004-2007), Mathieu Bodmer (2003-2007) et Kader Keita (2005-2007). Devant le gardien Tony Sylva (2004-2008), se sont côtoyés en défense Éric Abidal (2002-2004), arrivé de l'AS Monaco, le grec Efstáthios Tavlarídis (2004-2007), Matthieu Chalmé (2002-2007), Nicolas Plestan (2003-2010) ainsi que Jean II Makoun (2001-2008), appelé en sélection du Cameroun. En plus du recrutement, Puel s'appuie sur des joueurs formés par le club tels Matt Moussilou (2001-2006), meilleur buteur du club dans les compétitions de l'UEFA avec 9 réalisations[101], Matthieu Delpierre (1999-2004) qui a intégré le centre de formation du LOSC en 1996 ou encore Stéphane Dumont (2003-2011). L'éclosion du brésilien Michel Bastos (2006-2009), meilleur passeur du championnat 2008-2009 et nommé dans l'équipe-type de la même saison, assure la transition entre l'ère Puel et l'encadrement de l'équipe par Rudi Garcia.

Rudi Garcia a permis l'éclosion de joueurs de talents également, comme Eden Hazard (2007-2012), meilleur espoir de Ligue 1 en 2009 et 2010 puis élu meilleur joueur du championnat en 2011 et 2012, ou Gervinho (2009-2011) meilleur buteur du LOSC lors de la saison 2009-2010 et meilleur passeur en 2010-2011. C'est aussi sous son ère que Adil Rami (2006-2011), Yohan Cabaye (2004-2011) et Mathieu Debuchy (2003-2013) ont fêté leur première sélection en équipe de France. Le meilleur buteur de Ligue 1 en 2011 Moussa Sow (2010-2012) est également l'un des artisans de la réussite lilloise avec ses 25 réalisations en championnat. Les autres joueurs de l'effectif de la saison 2010-2011, dont le capitaine Rio Mavuba (2008-2017) et le défenseur Franck Béria (2007-2017), sont entrés dans l'histoire du club en réalisant le doublé coupe de France-championnat.

Ce doublé marque une volonté de changer de dimension pour le club. Cette volonté est caractérisée par les venues de Joe Cole (2011-2012) et Salomon Kalou (2012-2014), les deux provenant de la Premier League, ainsi que l'inauguration du stade Pierre-Mauroy. Vincent Enyeama (2011-2018), Marko Baša (2011-2017) et Simon Kjær (2013-2015) marquent les esprits lors de leur passage au LOSC.

La prise en main du club par Gérard Lopez conduit à une nouvelle dynamique sur le marché des transferts. De nombreux jeunes talents supervisés par le recruteur Luis Campos rejoignent l'équipe et seront ensuite revendus à prix d'or. C'est le cas de Nicolas Pépé (2017-2019) et Victor Osimhen (2019-2020) qui partiront pour environ 80 millions d'euros. Pour encadrer cette jeune équipe, Christophe Galtier a pu compter sur des joueurs expérimentés comme le capitaine José Fonte (2018-), Benjamin André (2019-) ou l'attaquant turc Burak Yılmaz (2020-2022). Le gardien Mike Maignan (2015-2021) et Jonathan Ikoné (2018-2022) fêtent leur première sélection avec l'équipe de France sous l'ère Lopez.

Internationaux français

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Le visage de Yohan Cabaye de face, lors de l'Euro 2012 contre la sélection anglaise
Yohan Cabaye sous le maillot de l'équipe de France.

Les premiers joueurs lillois à être appelés en équipe de France sont Jules Bigot et Jean Baratte. Trois mois seulement après la création du LOSC, les deux attaquants sont titulaires lors de la victoire française 3-1 contre la Belgique le [143]. Baratte dispute 32 matchs avec les Bleus, dont 12 en tant que capitaine. Il est à ce jour le joueur lillois sélectionné le plus grand nombre de fois en équipe de France[144]. D'autres vainqueurs de la coupe de France ou champions de France avec Lille auront le même honneur dans les années 1950.

Parmi les joueurs du LOSC sélectionnés en équipe de France, seuls six ont joué une coupe du monde durant leur passage par le club lillois. Quelques jours après le titre de champion de France en 1954, Bieganski, Ruminski, Strappe et Vincent font partie de la sélection lors de la coupe du monde 1954[145]. L'équipe de France termine troisième de son groupe et s'arrête au premier tour de la compétition. Le cinquième joueur est Yvon Douis. Participant à la coupe du monde 1958, il inscrit un but contre l'équipe de RFA dans son seul match de la compétition[145]. Lors de la coupe du monde 2014, les Bleus comptent dans leur effectif Rio Mavuba.

À ce jour, un seul joueur lillois a participé à un Championnat d'Europe en tant qu'international français en équipe A ; il s'agit de Mathieu Debuchy appelé par Laurent Blanc pour l'Euro 2012. Il dispute toutes les rencontres des Bleus, les trois matchs de poule et le quart de finale perdu contre l'Espagne.

Par ailleurs, la sélection française vainqueur de l'Euro Espoirs 1988 contre la Grèce comptait parmi ses rangs trois joueurs du club : les défenseurs Jocelyn Angloma et Jean-Luc Buisine ainsi que le milieu de terrain Christophe Galtier. Aussi, Benoît Cheyrou et Mathieu Maton ont remporté l'édition 2000 de l'Euro des moins de 19 ans. Ils seront imités cinq ans plus tard par Yohan Cabaye qui remporte l'édition 2005. Lucas Digne gagne quant à lui la Coupe du monde des moins de 20 ans en 2013.

Le tableau suivant donne la liste actualisée au des joueurs du LOSC en équipe de France, le nombre de sélections et la période correspondante, ainsi que le nombre total de sélections durant la carrière du joueur.

Joueurs du LOSC Lille en équipe de France[losc 20],[144]
Joueur Sélections Période Sél. (total)
Jules Bigot 2 1944-1945 6
Jean Baratte 32 1944-1952 32
Julien Darui 2 1945 25
René Bihel 5 1945-1946 6
Bolek Tempowski 1 1947 1
Joseph Jadrejak 3 1947 3
Roger Carré 2 1947-1949 2
Jean Lechantre 3 1947-1949 3
Roger Vandooren 3 1949 4
Maik Walter 2 1949-1950 2
André Strappe 23 1949-1954 23
Albert Dubreucq 1 1952 1
Joueur Sélections Période Sél. (total)
César Ruminski 7 1952-1954 7
Jean Vincent 12 1953-1956 46
Antoine Pazur 1 1953 1
Robert Lemaître 2 1953 2
Guillaume Bieganski 4 1953-1955 9
Yvon Douis 8 1957-1958 20
Marcel Adamczyk 1 1963 1
André Guy 1 1967 8
Christian Coste 5 1974-1975 5
Patrick Parizon 3 1975 3
Pierre Pleimelding 1 1978 1
Philippe Bergeroo 2 1979-1980 3
Joueur Sélections Période Sél. (total)
Adil Rami 11 2010-2011 36
Yohan Cabaye 4 2010-2011 48
Mathieu Debuchy 13 2011-2012 27
Rio Mavuba 7 2012-2014 13
Marvin Martin 1 2012 15
Dimitri Payet 2 2013 38
Sébastien Corchia 1 2016 1
Jonathan Ikoné 4 2019 4
Mike Maignan 1 2020 3
Total 170 1944-2020 399
Les joueurs inscrits en gras sont les joueurs faisant partie de l'effectif du club
tandis que les joueurs en italique sont toujours en activité internationale.

Effectif professionnel actuel

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Le premier tableau liste l'effectif professionnel du LOSC Lille pour la saison 2024-2025. Le second recense les prêts effectués par le club lors de cette même saison.

Effectif professionnel du LOSC Lille de la saison 2024-2025[146]
Joueurs Encadrement technique
No  P. Nat.[Note 2] Nom Date de naissance Sélection[Note 3] Club précédent Contrat
1 G Drapeau de l'Italie Mannone, VitoVito Mannone 02/03/1988 (36 ans) Italie espoirs FC Lorient 2023-2025
16 G Drapeau de la France Caillard, Marc-AurèleMarc-Aurèle Caillard 12/05/1994 (30 ans) France -18 ans FC Metz 2024-2025
30 G Drapeau de la France Chevalier, LucasLucas Chevalier 06/11/2001 (23 ans) France espoirs Formé au club 2018-2027
2 D Drapeau de l'Algérie Mandi, AïssaAïssa Mandi 22/10/1991 (33 ans) Algérie Villarreal CF 2024-2026
4 D Drapeau du Brésil , AlexsandroAlexsandro 09/08/1999 (25 ans) GD Chaves 2022-2028
5 D Drapeau de la Suède Gudmundsson, GabrielGabriel Gudmundsson 29/04/1999 (25 ans) Suède FC Groningue 2021-2026
12 D Drapeau de la Belgique Meunier, ThomasThomas Meunier 12/09/1991 (33 ans) Belgique Trabzonspor 2024-2026
13 D Drapeau de l'Algérie Zedadka, AkimAkim Zedadka 30/05/1995 (29 ans) Algérie Real Saragosse 2022-2025
14 D Drapeau de la France Umtiti, SamuelSamuel Umtiti une croix 14/11/1993 (30 ans) France US Lecce 2023-2025
18 D Drapeau de la France Diakité, BafodéBafodé Diakité 06/01/2001 (23 ans) France espoirs Toulouse FC 2022-2026
20 D Drapeau des Pays-Bas flèche vers la droite Bakker, MitchelMitchel Bakker 20/06/2000 (24 ans) Pays-Bas espoirs Atalanta Bergame 2024-2025
22 D Drapeau du Portugal Santos, TiagoTiago Santos une croix 23/07/2002 (22 ans) Portugal espoirs GD Estoril-Praia 2023-2028
28 D Drapeau du Portugal Fernandes, RafaelRafael Fernandes une croix 28/06/2002 (22 ans) Portugal -20 ans FC Arouca 2024-2028
31 D Drapeau du Brésil , IsmailyIsmaily  une croix 11/01/1990 (34 ans) Chakhtar Donetsk 2022-2025
36 D Drapeau de la France Touré, OusmaneOusmane Touré 18/08/2005 (19 ans) France -20 ans Formé au club 2022-2028
6 M Drapeau de l'Algérie Bentaleb, NabilNabil Bentaleb une croix 24/11/1994 (29 ans) Algérie Angers SCO 2023-2026
7 M Drapeau de l'Islande Haraldsson, Hákon ArnarHákon Arnar Haraldsson une croix 10/04/2003 (21 ans) Islande FC Copenhague 2023-2028
8 M Drapeau de l'Angleterre Gomes, AngelAngel Gomes 31/08/2000 (24 ans) Angleterre Manchester United 2020-2025
10 M Drapeau de la France Cabella, RémyRémy Cabella 08/03/1990 (34 ans) France Montpellier HSC 2022-2025
17 M Drapeau de la république démocratique du Congo Mukau, Ngal'ayelNgal'ayel Mukau 03/11/2004 (20 ans) RD Congo -20 ans KV Malines 2024-2028
21 M Drapeau de la France André, BenjaminBenjamin André Capitaine 03/08/1990 (34 ans) France espoirs Stade rennais FC 2019-2026
26 M Drapeau du Portugal Gomes, AndréAndré Gomes 30/07/1993 (31 ans) Portugal Everton FC 2024-2026
29 M Drapeau de la France Mbappé, EthanEthan Mbappé 29/12/2006 (17 ans) France -19 ans Paris Saint-Germain rés. 2024-2027
32 M Drapeau de la France Bouaddi, AyyoubAyyoub Bouaddi 02/10/2007 (17 ans) France -17 ans Formé au club 2023-2027
9 A Drapeau du Canada David, JonathanJonathan David 14/01/2000 (24 ans) Canada KAA La Gantoise 2020-2025
11 A Drapeau du Maroc Sahraoui, OsameOsame Sahraoui 11/06/2001 (23 ans) Maroc SC Heerenven 2024-2029
19 A Drapeau de la Belgique Fernandez-Pardo, MatiasMatias Fernandez-Pardo 03/02/2005 (19 ans) Belgique -19 ans KAA La Gantoise 2024-2029
23 A Drapeau du Kosovo Zhegrova, EdonEdon Zhegrova 31/03/1999 (25 ans) Kosovo FC Bâle 2022-2026
27 A Drapeau de la Guinée Bayo, MohamedMohamed Bayo 04/06/1998 (26 ans) Guinée Clermont Foot 2022-2027
Entraîneur(s)
Entraîneur(s) adjoint(s)
Préparateur(s) physique(s)
  • Antonin Da Fonseca
Entraîneur(s) des gardiens

Légende

Mise à jour de l'effectif le 06 septembre 2024

En grisé, les sélections de joueurs internationaux chez les jeunes mais n'ayant jamais été appelés aux échelons supérieurs une fois l'âge-limite dépassé ou les joueurs ayant pris leur retraite internationale.

Joueurs prêtés
P. Nat. Nom Date de naissance Sélection Club en prêt Contrat
20 M Drapeau de l'Argentine Miramón, IgnacioIgnacio Miramón 12/06/2003 (21 ans) Argentine -20 ans Boca Juniors 2023-2028
M Drapeau de la France Raghouber, UgoUgo Raghouber 13/07/2003 (21 ans) USL Dunkerque 2023-2027
19 A Drapeau du Portugal Morais, TiagoTiago Morais 03/09/2003 (21 ans) Portugal espoirs Rio Ave FC 2024-2028
24 A Drapeau de la Serbie Ilić, AndrejAndrej Ilić 03/04/2000 (24 ans) Serbie espoirs Union Berlin 2024-2027
26 A Drapeau de la France Virginius, AlanAlan Virginius 03/01/2003 (21 ans) France -20 ans BSC Young Boys 2022-2027
A Drapeau de la France Dago, TrévisTrévis Dago 21/01/2005 (19 ans) FC Annecy 2023-2026
A Drapeau de la France Ferrah, IchemIchem Ferrah 23/09/2005 (19 ans) FC Rouen 2023-2026

Structures du club

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Le LOSC évolue dès sa création en alternance[losc 3],[147] dans le stade Jules-Lemaire du SC Fives, nouveau nom du stade Virnot depuis 1937[148], et dans le stade Henri-Jooris, stade inauguré en qui a accueilli les rencontres des sections football et hockey sur gazon de l'Olympique lillois ainsi qu'un match de la coupe du monde de football de 1938 sous l’appellation stade Victor-Boucquey[149]. Le stade Victor-Boucquey est renommé en en stade Henri-Jooris, du nom de Henri Jooris, président de l'Olympique lillois entre 1919 et 1932 et décédé en 1940[losc 25].

Début 1946, le toit en tôle d'une tribune du stade Henri-Jooris s'effondre sans blessé grave lors d'un derby contre Lens[losc 26]. Le LOSC évolue donc qu'au stade Jules-Lemaire pendant le reste de la saison en attendant la rénovation et l'agrandissement du stade. En 1949, le LOSC cesse d'utiliser le stade Jules-Lemaire, qui sera finalement démoli en 1959[150], pour évoluer uniquement qu'à Henri-Jooris[151]. Mais devenu vétuste et gênant l'élargissement du canal de la Deûle, le déménagement du club s'impose en 1975.

Située au cœur de la citadelle Vauban, non loin de l'emplacement de l'ancien stade Henri-Jooris, une nouvelle enceinte est bâtie dans l'urgence en un peu plus d'une année. Le stade Henri-Jooris est détruit en 1975 et le club déménage au stade Grimonprez-Jooris[152]. Il est inauguré le par une rencontre amicale entre le LOSC et le Feyenoord soldée par un match nul[19]. À l'origine, le stade pouvait contenir 25 340 spectateurs sur quatre tribunes, dont trois étaient couvertes. L'évolution des normes de sécurité oblige le stade à connaître de nombreuses réfections, de sorte que sa capacité est progressivement réduite à 17 000 places. Pour la remontée du club en 2000, une tribune haute non couverte est construite au-dessus de la tribune « seconde » et porte la capacité du stade à 21 128 places.

En 1999, lorsque la mairie de Lille décide de privatiser le club, l'accord avec le futur repreneur inclut l'agrandissement du stade et la mise aux dernières normes. Le projet Grimonprez-Jooris II, qui doit amener le stade à accueillir jusqu'à 35 000 spectateurs dès 2003, prend du retard et voit son permis de construire contesté devant la justice administrative par des associations de riverains, en particulier à cause de sa proximité avec la citadelle, classée monument historique depuis 1934[153]. Pensant revenir dans un stade rénové dès la saison suivante, le club lillois quitte le stade Grimonprez-Jooris sur un dernier succès contre le SC Bastia[154] et s'installe pour la saison 2004-2005 au Stadium Lille Métropole de Villeneuve-d'Ascq, plus couramment appelé Stadium Nord (appellation officielle du stade jusqu'en 2006) ou Stadium. Ironie du sort, cette enceinte inaugurée en 1976 était destinée initialement à accueillir les matchs à domicile du club[155],[156].

L'annulation du permis de construire de Grimonprez-Jooris II par la cour administrative d'appel de Douai le , confirmée par le Conseil d’État le [157], vient compromettre la rénovation du stade. Devenant trop vétuste, l'enceinte ne répond plus aux normes requises de la Ligue de football professionnel pour la Ligue 1 et le club lillois doit rester au Stadium Nord. La démolition de Grimonprez-Jooris, devenu inutile, s'est déroulée de début 2010 à [158].

La communauté urbaine de Lille décide par conséquent de lancer la construction d'un nouveau stade sur la zone de la Borne de l'Espoir, localisée dans un quartier de Villeneuve-d'Ascq. Le Grand Stade Lille Métropole, renommé en stade Pierre-Mauroy, bénéficie d'une capacité de 50 157 places[159],[160] et est équipé d'un toit ouvrant ainsi que d'une pelouse rétractable prévue pour l'organisation de spectacles. Il est destiné à accueillir aussi des rencontres de l'Euro 2016. En attendant la livraison du stade en , le club a été forcé d'évoluer toujours au Stadium Lille Métropole qu'il a quitté sur un succès contre l'AS Nancy-Lorraine[161]. C'est contre ce même club que le LOSC inaugure l'enceinte le avec un match nul[162].

Si Lille a pu disputer ses matchs de Ligue Europa, de coupe Intertoto et de tours préliminaires de Ligue des Champions à Grimonprez-Jooris puis au Stadium Nord, les manquements aux normes de l'UEFA pour l'accueil de matchs de poules de la C1 ont forcé le club à plusieurs délocalisations. Ainsi le LOSC a participé à la phase de groupes des Ligues des Champions 2001-2002 et 2006-2007 au stade Félix-Bollaert de Lens[163], enceinte où joue habituellement le rival lensois, et a évolué pour la saison 2005-2006 au stade de France de Saint-Denis. C'est dans cette enceinte proche de Paris que le club lillois établit deux records d'affluences : celui de l'affluence pour un match de coupe d'Europe en France, lors de la réception en Ligue de Champions du Benfica Lisbonne le [164],[165], et celui de l'affluence pour un match de championnat de France. Le sommet face à l'Olympique lyonnais le , pour la 27e journée de la Ligue 1 2008-2009, se joue devant 78 056 spectateurs[166]. Un tragique accident ayant eu lieu près du stade met fin à la délocalisation des rencontres au Stade de France[f],[167]. Qualifié pour la Ligue des Champions 2011-2012, le club a obtenu une dérogation auprès de l'UEFA afin de jouer la compétition au Stadium Nord[168]. Le LOSC met donc fin à la série de délocalisations pour participer à cette compétition européenne réellement à domicile.

Centres d'entraînement et de formation

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L'international français Mathieu Debuchy est formé au domaine de Luchin.

Quand le LOSC cessa d'utiliser le stade Jules-Lemaire pour ses rencontres à domicile en 1949, ce stade est devenu le terrain d'entraînement des joueurs, jusqu'à la démolition de l'enceinte dix ans plus tard[148],[150]. À partir du déménagement dans le stade Grimonprez-Jooris, le LOSC s'entraîne en majorité dans le stade Adolphe-Max, basé lui aussi non loin de la citadelle. Mais l'obsolescence du terrain conduit à l'aménagement des pelouses d'entraînement du Grand-Carré situées dans le parc Vauban, tout près du stade[169]. Quant au centre de formation, il est éclaté entre Villeneuve-d’Ascq pour les matchs, Wattignies pour l’hébergement et Lambersart pour la scolarité[170].

Toutes ces installations restent limitées et bien en deçà des ambitions du club. Le LOSC, par la voix de son président Michel Seydoux, envisage dès lors la construction d’un nouveau centre d’entraînement et de formation qui regrouperait aussi les pôles administratifs et médiatiques du club afin d'offrir un meilleur cadre de travail aux joueurs professionnels.

Le domaine de Luchin de Camphin-en-Pévèle, malgré l'état désastreux des bâtiments, abîmés par la tempête de 1999 et un incendie en 2003[171], est remarqué par le LOSC au début des années 2000. L'accessibilité, l'espace foncier important (43 hectares) et le prix abordable incitent le club à racheter pour 600 000 euros le domaine en ruine et à engager les travaux de remise en état du domaine en [172]. Toutes les forces vives du club rejoignent le domaine au fil du temps et de l'avancement des travaux : l’équipe professionnelle arrive la première en juin 2004 puis les services administratifs début 2005 et enfin le centre de formation en . L'inauguration du domaine se fait en grande pompe le en présence de personnalités du monde politique ou du monde sportif et d'anciens pensionnaires du club[173].

Dans le domaine, l'équipe première dispose d'un bâtiment exclusif de 700 m2 ainsi que de plusieurs terrains qui lui sont réservés, dont un terrain d’honneur pour la tenue de matchs amicaux. Le centre de formation, beaucoup plus vaste que le bâtiment de joueurs professionnels, accueille sur 3 000 m2 les stagiaires. Ces derniers disposent de classes équipées et d'espaces d'études pour le côté scolaire et de plusieurs terrains et pistes d’athlétisme pour le côté sportif[174].

Certains jeunes issus de ce centre de formation sont même devenus internationaux comme les Français Yohan Cabaye, Mathieu Debuchy, Lucas Digne et Benjamin Pavard ou le Belge Eden Hazard. De ce fait, la direction technique nationale a classé le domaine de Luchin dans la catégorie A pour ses infrastructures et dans la classe A pour ses résultats[175].

Boutiques officielles

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Ancienne boutique du LOSC dans la rue de Béthune à Lille.

Le LOSC possède deux boutiques officielles. La première est une toute nouvelle boutique située rue Faidherbe, en plein cœur et sur la rue la plus passante de la ville de Lille. Le deuxième point de vente est la boutique du stade Pierre-Mauroy, situé donc à Villeneuve-d'Ascq. Implantée dans l’aile nord-est de l'enceinte, elle accueille les clients sur 300 mètres carrés[176].

Aspects juridiques et économiques

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Aspects juridiques

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Statut juridique et légal

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L'équipe professionnelle est gérée par la société anonyme (SA) LOSC Lille au capital de 6 969 085 euros[20]. La SA est liée par le biais d'une convention à l'association loi de 1901 LOSC Lille Métropole Association, structure titulaire du numéro d'affiliation de la FFF qui regroupe le centre de formation et les équipes amateurs du club. Cette association a signé des conventions de partenariat avec une trentaine de clubs amateurs locaux comme le RC Bergues, le SCO Roubaix, le RFC Tournai ou le Villeneuve-d'Ascq FF[177].

La SA LOSC Lille est détenue à 95 % par la société L Holding depuis le rachat du club par Gérard Lopez en 2017. Le LOSC était auparavant détenue en majorité par la société anonyme holding SOCLE, actionnaire de la SA depuis la privatisation du LOSC effectuée en 1999-2000. Détenant toutes les parts de L Holding, Gérard Lopez est par conséquent l'actionnaire majoritaire du LOSC. Quant à l'association, elle est dirigée depuis 2002 par Patrick Robert.

Le LOSC détient une filiale qu'il contrôle à 100 %. La filiale Grand Stade Rayonnement a été créée en pour mettre en place l’offre commerciale que propose le LOSC dans le stade Pierre-Mauroy. Sous la forme d'une société par actions simplifiée, la filiale possède un capital de 50 000 euros. Son siège social est celui du club, à savoir le domaine de Luchin[178].

Au niveau européen, le LOSC est membre de l'association européenne des clubs, association représentant les intérêts des clubs en Europe et reconnue par l'UEFA et la FIFA[179].

Partenariat avec Mouscron

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Intérieur du stade lors d'un match amical
Le Canonnier, enceinte du Royal Mouscron-Péruwelz.

En , le LOSC officialise un partenariat avec le Royal Mouscron-Péruwelz (RMP), dont l'idée avait été lancé en 2006[180], et entre dans le capital du club belge en tant qu'actionnaire minoritaire[181],[182] à hauteur de 26 %, minorité de blocage.

Le but sportif pour le LOSC de ce rapprochement est d'améliorer la formation des jeunes joueurs ou des réservistes en les prêtant au RMP afin qu'ils puissent évoluer dans des championnats professionnels à un niveau supérieur à celui des championnats français amateurs[181]. Ce partenariat a également un objectif pour le club d'ouverture sur la Belgique, suivant ainsi le développement de l'eurométropole Lille-Kortrijk-Tournai[182]. Pour Mouscron-Péruwelz, l'intérêt de ce projet est de pouvoir retrouver à terme la première division belge en s'aidant des meilleurs éléments du LOSC pour renforcer l'équipe première[g].

À la suite de la promotion du RMP en Division 2 en , le LOSC applique la convention signée quelques mois plus tôt et devient ainsi actionnaire majoritaire à hauteur de 51 %[183]. Avec cette prise de participation majoritaire au sein du RMP, le LOSC possède désormais le pouvoir de décision et guide la stratégie générale du RMP[184] ; le Royal Mouscron-Péruwelz devient ainsi le club filiale du LOSC. Après cette prise de pouvoir, le LOSC procède à plusieurs changements dans la présidence et l'encadrement technique du RMP[185].

Les objectifs pour les deux équipes restent sensiblement les mêmes : la promotion en Division 1 grâce aux joueurs prêtés par le LOSC en ce qui concerne le RMP[183], pour le LOSC la possibilité d'aguerrir les jeunes joueurs dans des championnats supérieurs à la CFA, qui « ne remplit pas suffisamment ce rôle [d'aguerrissement] » selon le club lillois[184]. Cet objectif est atteint en 2014 puisque le RMP accède en première division, avec 7 joueurs prêtés par le LOSC dans son effectif.

Le partenariat entre le LOSC et le RMP se termine fin . Mouscron-Péruwelz a racheté les 51 % du club détenus par le club lillois depuis 2012[186],[187]. Sportivement, le RMP obtient le maintien dans l'élite avec la treizième place du classement. En 2016, le Royal Mouscron-Péruwelz change de nom pour devenir le Royal Excel Mouscron.

En mai 2020, la presse annonce que les actionnaires du Royal Excel Mouscron et ceux du LOSC seraient tombés d'accord pour une prise de participation majoritaire du club français dans le club belge[188]. Le LOSC étant à la recherche d'un « club satellite » pour y développer ses jeunes joueurs de moins de 23 ans. Le rachat est officialisé le 18 juillet 2020, Gérard Lopez annonce alors que ce n'est pas le LOSC qui a racheté l'Excel mais c'est lui-même avec l'une de ses sociétés[189]. Quelques mois après le départ du LOSC de Lopez, le club lillois met fin à ce partenariat qui se termine donc à l'issue de la saison 2020-2021[190].

Aspects économiques

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Budget prévisionnel

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Grâce aux bons résultats sportifs de l'équipe première à partir des années 2000 et aux divers partenariats conclus avec notamment des entreprises de la région (Transpole, Dalkia) et de grands groupes (GDF Suez, Partouche)[191], le budget prévisionnel du club a connu plusieurs hausses au fil des saisons en Ligue 1 et des participations régulières aux coupes d'Europe.

Résultat d'exploitation

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Michel Bastos pendant un match de Lyon, concentré sur le ballon
Le transfert de Michel Bastos à Lyon durant l'été 2009 a rapporté 18 M€.

Le tableau suivant présente un extrait du compte de résultat du LOSC, société anonyme et association réunies, sur la décennie précédente. Preuve de la régularité sportive au haut niveau, les droits télévisuels versés au club ont été plus que quadruplés, passant d'environ 10 M€[192] à plus de 45 M€ lors de la saison 2010-2011. Les saisons où le club a participé à la Ligue des champions lui ont été bénéfiques car les droits télévisuels supplémentaires qu'apportent cette compétition ont permis de dégager un résultat net positif (6,9 M€ en 2005-2006 et 5,1 M€ en 2006-2007) et, grâce au bénéfice réalisé, d'investir dans le domaine de Luchin dont 10 M€ en 2007. Ce dernier a des coûts de fonctionnement importants ; chaque saison, le LOSC débourse 6 M€ pour assurer le seul fonctionnement du centre de formation[170].

Ces coûts ajoutés à la forte augmentation de la masse salariale entraîne une hausse importante des charges qui ne peut être compensée pour le moment que par une participation à la Ligue des Champions, car les primes versées par l'UEFA lors d'une participation en Ligue Europa ne permettent pas de générer un tel bénéfice ; le LOSC, ayant touché 3 M€ de ces primes lors de la saison 2009-2010 et 2,55 M€ lors de la saison 2010-2011[193],[194], a respectivement obtenu un résultat net négatif de 1 M€ et 6 M€.

Les infrastructures utilisées par le club ne permettaient pas non plus d'obtenir un gain en fin d'exercice ; le manque à gagner au niveau de la billetterie entre le Stadium Nord de 18 000 places et le stade Grimonprez-Jooris II qui devait en contenir 35 000 est estimé à 20 millions d’euros par saison[195].

Ainsi pour atteindre l'équilibre financier, le LOSC a procédé à la vente de ses meilleurs éléments. Principalement vers l'Olympique lyonnais dans un premier temps, (départs de Michel Bastos pour la somme de 18 M€, Jean II Makoun pour 14 M€ et Kader Keita pour 16,8 M€ vers le club rhodanien[196]), le LOSC vend plus tard en dehors du championnat français ; le club a cédé ses joueurs notamment vers les championnats anglais et turc. En , le LOSC table sur un chiffre d'affaires de 25 M€ par saison grâce à l'exploitation du Grand Stade, dont 10 M€ qui devraient être reversés directement au club[159].

La communauté urbaine de Lille reste malgré la privatisation du club un partenaire institutionnel du LOSC. Elle continue de verser un soutien communautaire qui s'élève pour la saison 2010-2011 à 0,63 M€[18]. Quant au conseil régional, son aide pour la saison 2009-2010 a été de 0,51 M€[197]. En échange, le logo régional du Nord-Pas-de-Calais est apposé sur le maillot et le conseil bénéficie d'une exposition particulière lors des rencontres contre les clubs de la région[198]. Par ailleurs, la Mairie de Lille a décidé d'arrêter fin le versement de subventions à l'association LOSC qui gère les équipes amateurs et jeunes. De 457 k€ en 2009, la dernière subvention de la ville de Lille a été de 50 k€ en 2012[199].

Extrait du compte de résultat du LOSC Lille en millions d'euros des 10 dernières saisons publiées

Saison Championnat Produits[h] Charges[i] Rés. expl.
[j]
Mutation
[k]
Rés. net
[l]
Matchs Spons. Subv. TV Merch. Total Rémun. Total
2007-2008[200] Ligue 1 4,6 6,4 1,0 25,8 0,2 40,2 28,0 64,9 -24,7 31,9 6,6
2008-2009[201] Ligue 1 4,8 7,1 nc 32,8 nc 51,3 41,1 72,2 -20,9 18,9 -0,3
2009-2010[202] Ligue 1 4,9 8,2 nc 38,0 nc 55,2 48,6 78,1 -22,9 22,7 -1,1
2010-2011[203] Ligue 1 5,5 6,6 nc 45,5 nc 67,4 56,2 88,9 -21,5 12,5 -5,9
2011-2012[204] Ligue 1 6,4 10,5 nc 58,2 nc 80,1 87,5 125,2 -45,1 53,7 3,8
2012-2013[205] Ligue 1 15,3 20,1 nc 57,6 nc 97,3 62,0 118,0 -20,6 19,0 -3,0
2013-2014[206] Ligue 1 11,2 16,8 nc 37,0 nc 69,4 62,2 114,7 -45,3 32,3 -16,4
2014-2015[207] Ligue 1 12,2 15,2 nc 38,7 nc 72,1 48,2 101,0 -28,8 34,3 0,9
2015-2016[208] Ligue 1 8,1 10,5 nc 36,1 nc 57,3 49,5 95,4 -38,1 20,7 -17,9
2016-2017[209] Ligue 1 7,0 10,2 nc 35,6 nc 55,4 58,9 115,6 -60,1 24,8 -40,5

Légende : Matchs = recettes matchs avec billetterie, Spons. = sponsors et publicités, Subv. = subventions des collectivités, TV = droits audiovisuels, Merch. = merchandising, Rémun. = rémunérations du personnel, Rés. expl. = résultat d'exploitation, Mutation = résultat exceptionnel (indemnités de mutation), Rés. net = résultat net.

Transferts les plus coûteux

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Les tableaux suivants recensent les transferts les plus onéreux réalisés dans l'histoire du club. Le recrutement le plus cher est celui de Jonathan David pour 32 millions d'euros (bonus inclus) en provenance du KAA La Gantoise tandis que la cession la plus importante est la vente de Victor Osimhen au SSC Naples pour 81,3 millions d'euros (bonus inclus). Ces deux transactions se sont déroulées lors de l'été 2020.

Rang Joueur Montant Provenance Date
1er Jonathan David 27 M€ KAA La Gantoise
2e Renato Sanches 20 M€ Bayern Munich
3e Yusuf Yazıcı 16,5 M€ Trabzonspor
4e Thiago Maia
Mohamed Bayo
14 M€ Santos FC
Clermont Foot

5e Victor Osimhen
Hákon Arnar Haraldsson
12 M€ Charleroi SC
FC Copenhague

Rang Joueur Montant Destination Date
1er Victor Osimhen 81,3 M€ SSC Naples
2e Nicolas Pépé 80 M€ Arsenal FC
3e Leny Yoro 62 M€ Manchester United
5e Amadou Onana 40 M€ Everton
4e Eden Hazard
Rafael Leão
35 M€ Chelsea FC
AC Milan

Équipementiers

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L'équipementier français Le Coq sportif a été le premier d'entre eux. Il est apparu sur les maillots entre 1970 et 1975. S'ensuivent entre autres les Allemands Puma et Adidas respectivement entre 1979 et 1988 puis lors de la saison 1995-1996 ainsi que les américains Reebok et Nike présents sur les maillots du club entre 1996 et 2001. Ont suivi l'équipementier Kipsta du groupe Oxylane basé dans la métropole lilloise entre 2001 et 2006, Airness jusqu'en 2008 et enfin Canterbury pour les saisons 2008-2009 et 2009-2010. Rachetée par JD Sports en , la marque néo-zélandaise décide de rompre le contrat pour recentrer son activité sur le rugby. Suit Umbro qui a fourni les maillots du club lillois jusqu'en 2013[210], date qui correspond à la vente de la marque par Nike[211]. Fin 2012, Nike reprend le contrat d'Umbro et fournit les maillots jusqu'à son expiration en 2016[212].

En , le club annonce un contrat de partenaire officiel et d'équipementier avec l'américain New Balance à partir de la saison 2016-2017, jusqu'à la fin de la saison 2025-2026[213]. Une collaboration renouvelée en 2021 pour 5 ans[214].

Les premiers sponsors apparaissent sur les maillots lillois au début des années 1970, après la remontée du club en deuxième division. En 1971, la limonade Pel d'Or de la marque Pelforth, le constructeur automobile Simca et le charcutier Jean Caby deviennent les pionniers. En 1974, Peaudouce s'installe sur les maillots et ce pendant quatorze ans. En , Peaudouce est racheté par Svenska Cellulosa pour 2 milliards de francs[215], ce dernier refusant de continuer le contrat de sponsor après la saison 1987-1988.

Peaudouce cède sa place à un duo Shopi et Pier Auge puis Shopi et Maisons Mikit pour la saison 1990-1991. À partir de cette année-là, le sigle LOSC fait son apparition sur les maillots pour masquer le manque d'intérêt des sponsors et l'intermittence des autres partenaires comme Eurest ou Bondex. Avec l'arrivée à la présidence de Bernard Lecomte, le club a su trouver de nouveaux sponsors comme l'enseigne de ventes à distance La Redoute, la compagnie aérienne Air Liberté, Hygena, Tousalon ou encore le Crédit agricole mais hésitants à investir davantage vu la situation financière rigoureuse.

Avant d'être actionnaire minoritaire de la société anonyme en 2004, le logo du groupe Partouche fit une apparition sur les maillots dès la saison 1998-1999. En 2000, le groupe spécialisé dans les casinos et les hôtels se retire pour trois saisons laissant la place à la banque néerlandaise ING Direct fraîchement implantée en France. Partouche revient en 2003 et reste le seul sponsor présent sur les maillots du club pendant une dizaine d'années. En 2014, Partouche arrête son partenariat avec le LOSC[216] et la société Etixx, entreprise faisant partie du groupe Omega Pharma, devient le sponsor principal du club[217] ; le voyagiste néerlandais Vacansoleil, DLSI et l'opérateur de paris sportifs NetBet complètent le sponsoring[218],[219],[220]. Partouche revient sur les maillots du club l'année suivante[221]. Avec 15 ans de présence sur les maillots des Dogues, Partouche est le sponsor le plus fidèle qu'a connu le LOSC depuis sa création.

De 2019 à 2022, le sponsor principal est l'entreprise spécialisée dans l'électronique et l'électroménager, Boulanger, qui laisse ensuite sa place au revendeur de voitures britannique Cazoo.

Soutien et image

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Le LOSC réalise sa meilleure affluence moyenne lors de la saison 2012-2013. Cette saison-là, en moyenne 40 593 spectateurs ont assisté aux matchs à domicile du club qui participe à la Ligue des Champions mais qui termine finalement sixième sans qualification européenne en fin de saison. Le club bat son précédent record établi lors de la saison 2008-2009 avec 17 911 spectateurs en moyenne, saison qui comprend la meilleure affluence sur un match. Il s'agit de la rencontre contre l'Olympique lyonnais au stade de France avec 78 056 spectateurs[m]. La pire affluence moyenne est logiquement réalisé en Division Nationale. Lors de la saison 1969-1970 où le LOSC perd son statut professionnel, les joueurs évoluent devant 1 264 spectateurs en moyenne.

Au stade Henri-Jooris, le record d'affluence est 28 813 personnes présentes lors de la rencontre opposant le LOSC au Racing Club de Paris (2-2) pour le compte de la 24e journée du championnat 1949-1950[222]. Dans le stade Grimonprez-Jooris, la meilleure affluence pour un match est réalisée le , avant que commence la série de réfections qui va réduire progressivement la capacité de Grimonprez-Jooris. Pour la 31e journée de première division, le LOSC promu reçoit puis bat l'AS Saint-Étienne devant 25 578 spectateurs[223]. Le record d'affluence dans le Stadium Lille Métropole est établi le  : 17 906 spectateurs ont vu la victoire du LOSC contre l'Olympique de Marseille en clôture de la quatrième journée de championnat[224]. Dans le stade Pierre-Mauroy, le record est 49 712 personnes assistant à la rencontre LOSC – Paris Saint-Germain (5-1), 32e journée de la Ligue 1 2018-2019[224],[225],[226].

Évolution de la moyenne de spectateurs à domicile du LOSC[224],[227]

Par ailleurs, au classement du championnat de France des tribunes, qui récompense la fidélité du public ainsi que l'ambiance et l'animation dans le stade, le LOSC se classe deux ans de suite troisième de Ligue 1, lors des saisons 2009-2010 et 2010-2011, avant de remporter le championnat des tribunes lors des saisons 2011-2012 et 2012-2013[228].

En termes d'abonnés au club, on en comptait 5 356 lors de la saison 2004-2005 (première saison des Dogues dans le Stadium Nord), 10 000 lors de la saison 2010-2011 (saison du doublé coupe-championnat) et 14 500 la saison suivante[229]. Avec l'entrée du LOSC dans le Grand Stade, le nombre d'abonnés est doublé et dépasse la barre des 30 000[159].

Supporters du LOSC
Le kop lillois au stade Pierre-Mauroy.

Les premiers groupes de supporters voient le jour en 1912, une décennie après la fondation de l'Olympique lillois[230]. Les deux plus importants d'entre eux se nomment Hardis les Dogues et Allez Lille[1] et comptent plus de 2 000 membres ensemble. Lors de son âge d'or des années 1950, des milliers de supporters se rendent à Paris, envahissant la Gare du Nord, pour assister aux nombreuses finales de Coupe de France que dispute le club au stade de Colombes. Le retour de l'équipe à Lille après une victoire se déroulait dans une liesse généralisée[losc 27]. Mais peu à peu, avec le déclin sportif du club, la ferveur s'est progressivement éteinte, même si un noyau dur de supporters a toujours su garnir le stade Henri-Jooris puis Grimonprez-Jooris et se retrouver derrière l'équipe.

Toutefois, les bons résultats de l'équipe dans les années 2000 ont quelque peu élargi l'audience du club lillois à toute la région, même si la majeure partie des supporters reste toujours dans l'arrondissement de Lille. Les abonnées qui y habitent sont estimés à 82 % selon un rapport d'expertise du Grand Stade Lille Métropole et le CERTU datant de 2009. Un abonné sur six vient de Lille même, deux sur six viennent de la proche périphérie de Lille et deux sur six habitent la communauté urbaine[231].

Le plus important groupe de supporters à l'heure actuelle est les Dogues Virage Est, créés en 1989 et originellement situés, comme leur nom l'indique, dans le virage est du stade Grimonprez-Jooris[232]. Ils déménagent en seconde basse en 2001, en tribune Nord au Stadium Lille Métropole puis également en tribune Nord dans le Grand Stade[233]. Moteur de l'ambiance des tribunes lilloises, les DVE ont profité de la disparition d'anciens groupes comme les Dogs United, les Insula Razzia ou les Rijsel Spirit pour se renouveler. Les DVE ont par ailleurs scellé une amitié avec la Brigade Sud Nice, groupe de supporters de l'OGC Nice.

D'autres clubs de supporters du LOSC existent toujours tels que les Dogues Devils, La section Linselles, les Dogues du Net, les Dogues du Vieux-Lille, les Go Rijsel ou les Y'est d'dins[234].

L'animation officielle des tribunes est assurée entre 1989 et 2019 par Anne-Sophie Roquette. Elle reçoit en 2000 le Micro d'Or de la meilleure animatrice de Division 2, puis l'année suivante en Division 1[235] avant de se voir attribuer le prix à nouveau en 2011[236].

Un partenariat a été créé entre le LOSC et l'association Doggies, les ambassadeurs du fair play qui inculque les valeurs de fair-play, de citoyenneté et de respect de l'adversaire[237] notamment face au RC Lens où les doggies offrent chaque année des cadeaux aux supporters artésiens. C'est une adaptation des Juniors clubs britanniques.

Depuis 2017, un groupe de supporters: les Go Rijsel Spirit, font leur apparition dans le virage Sud, faisant face au DVE.

La réception du Racing Club de Lens ainsi que le déplacement au stade Félix-Bollaert font partie des matchs les plus attendus de la saison par tous les supporters loscistes. L'origine de ce derby remonte au début des années 1930, quand le RC Lens affrontait l'Olympique lillois et le SC Fives. À cette époque, les oppositions aux Lensois étaient déjà craintes des supporters[238]. En raison de la proximité entre les villes de Lille et Lens, séparées de 40 kilomètres, la rivalité s'est vite développée et a connu un essor à partir de 1937, année de l'accession du RCL en première division.

Depuis les rencontres entre le LOSC et le RCL sont rapidement devenues l'occasion de revendiquer une « suprématie régionale ». Symboliquement, la ville de Lille dite bourgeoise est opposée à la ville de Lens qualifiée de prolétaire. Dans la période faste des années 1950, la presse opposait également la « science lilloise » et la « classe » de joueurs comme Jules Bigot au « courage » et à l'« ardeur » dont faisait preuve l'équipe lensoise[239].

Des débordements sont parfois à signaler mais cela reste généralement au stade des railleries entre les deux camps, basés sur des clichés sociaux et la situation sportive des clubs quand ils sont en difficulté. Le bilan des confrontations est, à l'heure actuelle, à l'avantage du LOSC : plus titré que son voisin du Pas-de-Calais[n], le club lillois a remporté neuf derbies de plus que son rival artésien.

Une rivalité régionale beaucoup moins forte existe aussi avec le Valenciennes Football Club, club basé dans le même département que le LOSC (45 kilomètres séparent les deux clubs) et qui évolue dans la même division que le club lillois entre la saison 2006-2007 et la saison 2013-2014. D'autres oppositions sont apparues sporadiquement vis-à-vis de l'ES Wasquehal, quand les deux clubs se côtoyaient en Division 2 entre 1997 et 2000 mais aussi pour une rencontre de la coupe de France 2010-2011[o], ou de l'US Boulogne CO lors de la montée des Boulonnais pour la Ligue 1 2009-2010.

Par le passé, une rivalité s'était installée avec le Club olympique Roubaix-Tourcoing, notamment lors de l'âge d'or du LOSC entre 1945 et 1955 pendant lequel le CORT a été sacré champion de France. Certaines sources parlent de « grand derby »[240]. Les rencontres LOSC - CORT reprennent les oppositions d'avant-guerre entre l'OL, le RC Roubaix, l'Excelsior de Roubaix et l'US Tourcoing qui avaient pour fond la suprématie industrielle qui se joue entre les villes de Lille, Roubaix et Tourcoing[230]. En première division, le LOSC a remporté cinq derbies de plus que le CORT[241],[242], qui disparaît en 1970 après plusieurs saisons en Division d'honneur.

Par ailleurs, l'Olympique lillois et le Sporting Club fivois, les deux clubs de Lille qui ont donné naissance au LOSC, se sont affrontés lors des derbies lillois[243],[244],[245]. D'abord inscrites à des fédérations de football différentes, les deux clubs se sont affrontées une vingtaine de fois en compétition officielle puis ont décidé de mettre leur rivalité de côté pour s'unir et former le LOSC.

Aussi, les rencontres en coupe d'Europe avec les clubs de la toute proche Belgique sont l'occasion de parler de « derby »[246],[247], « derby des Flandres »[248], « derby transfrontalier »[248] ou « derby franco-belge »[249]. Le LOSC est d'ailleurs, à l'heure actuelle, invaincu contre les clubs belges dans le cadre des compétitions organisées par l'UEFA (3 victoires et 3 matchs nuls). Le club lillois s'est cependant incliné contre un club belge, le Beerschot Anvers, à domicile lors de la coupe Intertoto 1967, compétition estivale qui n'était pas organisée par l'UEFA à l'époque.

Carte
Les clubs voisins du LOSC


Division des clubs lors de la saison 2024-2025[p]
Ligue 1 : LOSC, RC Lens

Ligue 2 : USL Dunkerque

National 1 : US Boulogne, Valenciennes FC

National 2 : Wasquehal Football, Ent. Feignies Aulnoye

Disparu : CO Roubaix-Tourcoing (1945-1970)

Relations avec les médias

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Le club s'est doté d'une cellule de communication, LOSC Médias, qui regroupe les différents supports de communication. Le club lillois dispose d'un site officiel losc.fr créé en 2002 et d'une Web TV depuis . LOSC TV, appelé LOSCwebTV jusqu'en 2008[250][source insuffisante], est la première télé de club français exclusivement accessible sur la toile. LOSC Médias publie également réservoir dogues, en partenariat avec le journal gratuit Metro puis avec le quotidien régional La Voix du Nord avant de laisser sa place depuis à LOSC In The City[251][source insuffisante] (avec un format reprenant celui de GO LOSC). Ces cahiers sont proposés aux lecteurs du journal ainsi qu'aux supporters lors des matchs à domicile[252][source insuffisante]. Il contient les informations pratiques et commerciales ainsi que les dernières nouvelles des joueurs, les prochaines échéances sportives et les statistiques sur l'équipe adverse. LOSC Médias a également publié LOSC Insider, un supplément d'une dizaine de pages publié en complément de La Gazette Nord-Pas-de-Calais sur les sujets péri-sportif, économique et stratégique liés au club, ainsi que le magazine Go LOSC !, apparu en pour cesser à l'été 2013. Il était publié bimestriellement.

Le pôle médias du club comprend aussi une page sur plusieurs réseaux sociaux (Facebook, Instagram, Snapchat, Twitter) et l'application mobile qui est disponible sur l'App Store et le Google Play. Depuis la saison 2011-2012, le club a lancé LOSC Live composé d'un live audio sur Dailymotion et des statistiques mises à jour en direct par Amisco.

En plus de l'entité LOSC Médias, le club bénéficie d'une exposition particulière sur la chaîne locale Grand Lille TV, qui est diffusée sur la TNT, son site Internet et son application mobile. Lancée en , la chaîne d'information propose des reportages complets sur le LOSC et retransmet en différé les rencontres du club, généralement la dernière rencontre à domicile ou un des matchs européens du club. Le LOSC était actionnaire de la chaîne à 40 %[253] jusqu'au rachat en 2011 des parts par Michel Seydoux et sa société MS Investissements.

À l'instar des clubs de Lens, Valenciennes et Boulogne-sur-Mer, le LOSC est suivi par la presse régionale, notamment par Nord Éclair, La Voix du Nord et son avatar hebdomadaire, La Voix des Sports. Concernant la radio locale, France Bleu Nord couvre les matchs du LOSC ainsi que toutes les équipes régionales. L'antenne régionale de France 3 revient régulièrement sur l'actualité du club via les différentes éditions du journal télévisé.

Dans les médias nationaux, le LOSC est largement supplanté par le trio médiatique PLM, pour Paris, Lyon et Marseille. Néanmoins, le club est reconnu pour son excellence sportive[réf. nécessaire] grâce à sa régularité dans le haut du classement ces dernières années et le doublé championnat-coupe de France réalisé en 2011. Plus généralement, l'image que renvoie le LOSC dans les médias est celle d'un club sérieux et discret qui travaille dans la continuité sans crise majeure[Interprétation personnelle ?].

Popularité

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Plusieurs sondages montrent que le LOSC est assez apprécié par les Français, même s'il ne met pas en péril la popularité de l'Olympique de Marseille, de l'Olympique lyonnais ou du Paris Saint-Germain. En 2006, 3 % du panel Ipsos a répondu le LOSC à la question « Quel est le club de football professionnel français que vous préférez ? » ; il apparaît ainsi à la sixième place du classement établi par l'institut[254][source insuffisante]. Trois ans plus tard, le club lillois est le huitième club de l'élite préféré par les Français selon l'IFOP[255]. En 2010, l'institut de sondages LH2 révèle que le LOSC est le sixième club de Ligue 1 préféré avec 4 % des choix[256].

En , selon un sondage de La Voix du Nord, le club est préféré par les habitants du Nord-Pas-de-Calais (NPDC) à 39 %, dépassant le Racing Club de Lens[257]. Au niveau national, le LOSC supplante également le RCL : 28 % des Français choisissent le LOSC contre 16 % pour le club artésien[258]. C'est la première fois que le LOSC obtient de meilleurs résultats que le RCL dans le sondage bisannuel[réf. souhaitée] de La Voix du Nord.

En , le baromètre ScanClub de la société Advent confirme cette tendance. Le Parisien publie un sondage dans lequel les résidents du NPDC se considèrent supporters d'abord du LOSC puis du RCL[259]. Le club est également le deuxième club préféré dans la région Franche-Comté derrière le club local, le FC Sochaux-Montbéliard. Toujours selon ce même sondage, le LOSC connaît une popularité en dehors du NPDC et le club est réputé avoir une « dimension nationale »[259]. En , le baromètre UCPF-LFP-Ipsos d'image des clubs professionnels indique que le LOSC arrive en tête des clubs en termes de bonnes images.

Interrogé par le quotidien sportif L'Équipe à la fin de la saison 2013-2014, 193 joueurs, entraîneurs et présidents de Ligue 1 sont consultés sur la composition d'une « Ligue 1 idéale ». 98 % d'entre eux intègrent le club lillois dans ce championnat idéal. Cette quasi-unanimité se retrouve chez les 327 000 internautes ayant voté (95 %). La rédaction du quotidien est quant à elle unanime sur à la présence du LOSC dans ce championnat de rêve[260].

Selon une étude IFOP de commandée par France Football, le LOSC obtient 86 % d'opinions favorables auprès de la population. Le club se classe ainsi troisième derrière le FC Nantes et les Girondins de Bordeaux[261],[262].

Le LOSC dans la culture populaire

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En 1976, une séquence du film Le Corps de mon ennemi réalisé par Henri Verneuil se déroule dans le nouveau stade Grimonprez-Jooris ; debout sur la tribune non couverte, Jean-Paul Belmondo observe l'intérieur de l'enceinte inaugurée un an plus tôt. Lors de cette scène, le stade Grimonprez-Jooris a pour nom Stade Auguste Beaumont-Liégeard.

En 1987, Grand Jojo, chanteur belge et supporter du LOSC, publie une chanson Allez Lille à la gloire du club.

Le club est représenté dans une bande dessinée franco-belge sur l'univers du football appelée Éric Castel. Éric Castel, joueur du FC Barcelone et personnage principal de l'intrigue, signe pour le club lillois.

En 2001, Vahid Halilhodžić alors entraîneur du LOSC fait son apparition dans les Guignols de l'info[263]. Il est alors caricaturé comme un entraîneur dur et autoritaire mais avec une « sacrée classe »[264]. Son premier sketch fait suite à la victoire lilloise sur le terrain de la Fiorentina en coupe UEFA[265]. En 2006, un autre sketch des Guignols parle du club, alors troisième de la Ligue 1 2006-2007. La marionnette d'Aimé Jacquet dit alors : « L'ogre lillois, tapi dans l'ombre, qui attend son heure ! ». Ce sketch ironise sur le maintien d'un suspense par Canal+, diffuseur de la compétition, alors que l'Olympique lyonnais possède une avance record d'une quinzaine de points, presque impossible à rattraper par les concurrents. La saison suivante, les Guignols font une nouvelle fois référence au club lillois (« Strasbourg-Lille ») et raillent cette fois le niveau général du championnat français et le nombre de rencontres se terminant sur le score de 0-0.

Autres équipes

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Présentation des équipes sur le terrain du FCM Aubervilliers
En 2011, le FCM Aubervilliers reçoit la réserve du LOSC.

Équipe réserve

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L’équipe réserve du LOSC sert de tremplin vers le groupe professionnel pour les jeunes du centre de formation. Son terrain habituel à domicile est le terrain d'honneur du domaine de Luchin. Pour la saison 2022-2023, elle évolue dans le groupe I du National 3 qui correspond au cinquième niveau dans la hiérarchie du football en France.

La réserve du LOSC a terminé première de son groupe du championnat de France amateur (CFA) lors de la saison 2001-2002 et a donc pu participer au championnat de France des réserves professionnelles. Après une victoire en prolongations à domicile contre l'AJ Auxerre, le LOSC atteint la finale de ce championnat. Emmenés par Éric Guérit, les coéquipiers de Stéphane Dumont butent sur l'équipe réserve de l'Olympique de Marseille et perdent sur le score de deux buts à rien[266]. En 1972 et 1986, la réserve a aussi terminé première du groupe Nord mais en Division 3[267],[268].

Équipes de jeunes

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Compétitions de jeunes
  • Coupe Gambardella (1)[14]
    • Vainqueur : 1960
    • Finaliste : 1955 et 2000
  • Tournoi de Montaigu (1)[269]
    • Vainqueur : 2002
  • Championnat National des Cadets (-16 ans) (1)[270]
    • Vainqueur : 1989
  • Championnat National (U17) (0)
    • Finaliste : 2019
  • Championnat National (- 15 ans) (1)[270]
    • Vainqueur : 1997
  • Coupe Nationale des Poussins (1)[270]
    • Vainqueur : 1985
    • Finaliste : 1997

Le LOSC possède neuf formations de jeunes, de l’école de football aux juniors. En 2022-2023, les U19 et les U17, rassemblant respectivement les joueurs de moins de 19 ans et les joueurs de moins de 17 ans du club nordiste, évoluent dans leur championnat national respectif.

Les U19 participent chaque année à la coupe Gambardella. Les juniors, précédent nom attribué aux U19, en atteignent la finale lors de la première édition en 1955 mais sont sévèrement battus par l'AS Cannes sur le score de trois buts à rien. Cinq ans plus tard, en 1960, ils parviennent à s'imposer en finale contre l'US Quevilly par la plus petite des marges (1-0). C'est par le même score qu'en 2000, les coéquipiers de Stéphane Dumont, Matt Moussilou et José Saez seront battus par les juniors de l'AJ Auxerre, tenants du titre.

Les cadets du club (qui rassemblent les joueurs de moins de 16 ans) remportent en 1989 l'avant-dernière édition du championnat national des cadets contre le Paris Football Club. Cette équipe, alors entraînée par Jean-Noël Dusé, comptait parmi ses rangs Oumar Dieng et Frédéric Dindeleux qui seront intégrés plus tard à l'effectif professionnel. À partir de la saison 1990-1991, ce championnat est remplacé par le championnat national des moins de 17 ans et le championnat de France de moins de 15 ans. C'est en 1997 que le LOSC remporte ce dernier en battant les moins de 15 ans du Stade rennais trois buts à un. Mathieu Delpierre qui était dans l'équipe, rejoindra le groupe professionnel et s'imposera progressivement en défense.

Section féminine

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Le , le LOSC Lille annonce la création de sa section féminine[271]. Issue de la fusion entre le FF Templemars-Vendeville et le LOSC, la nouvelle entité s'appuie l'organigramme en place au sein du club de Templemars. 130 licenciées, l'équipe fanion et les catégories de jeunes, forment ainsi la section féminine du LOSC. L’équipe première occupe les installations du Stadium Lille Métropole alors que les catégories de jeunes restent sur les structures sportives de Templemars[272].

Après une sixième place en deuxième division pour sa première saison, l'équipe féminine obtient sa promotion pour l'élite au bout de la saison 2016-2017. Elle y restera durant deux saisons avant de descendre en D2 à la fin de la saison 2018-2019. Elle disputera également sa première finale de Coupe de France contre l'Olympique Lyonnais (1-3)[3]. Au moment de la descente, les rênes de l'équipe sont confiées à Rachel Saïdi, ancienne joueuse et capitaine du Club. S'appuyant sur des joueuses du Centre de Formation, l'équipe dispute les premiers rôles dans le championnat. Après une saison 2019-2020 coupée par le COVID et une troisième place, l'équipe continue de s'améliorer en finissant 4e la saison suivante puis sur le podium (3e) la saison dernière. À la fin de la saison 2022-2023, sa quatrième saison en D2, le LOSC termine à la première place du groupe A en assurant sa montée lors de la 19e journée en s'imposant au CA Paris (1-2). Les joueuses de Rachel Saïdi disputeront la saison 2023-2024 en D1 Arkema.

Palmarès de l'équipe féminine

Notes et références

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  1. Seuls les principaux titres en compétitions officielles sont indiqués ici.
  2. Seule la nationalité sportive est indiquée. Un joueur peut avoir plusieurs nationalités mais n'a le droit de jouer que pour une seule sélection nationale.
  3. Seule la sélection la plus importante est indiquée.


  1. Le Stadium Nord n'a pas été homologué par l'UEFA pour disputer la compétition ; voir Stades.
  2. Rudi Garcia a été démis de ses fonctions sans aucune raison officielle, même si une mauvaise entente avec Xavier Thuilot est avancée par les médias. Le licenciement est annulé par le conseil d'administration et ce dernier décide de se séparer de Thuilot.
  3. Sur les huit participations à cette compétition, une est obtenue par la victoire en coupe Intertoto, trois par un repêchage depuis la Ligue des Champions et quatre sont dues à une qualification directe obtenue en championnat.
  4. À la suite de la suspension de Marcelo Bielsa, le LOSC ne désigne pas un entraîneur par intérim mais crée une cellule technique composée de João Sacramento (entraîneur adjoint), Fernando Da Cruz (coordinateur du recrutement), ainsi que de l'entraîneur des gardiens et du préparateur physique du club. L'entité est supervisée par le directeur sportif Luis Campos.
  5. Ce record a été égalé par Dominique Bathenay en 1983 et Alain Roche en 1998. Mais à la différence de Somerlinck, ces deux joueurs ont remporté leurs cinq coupes sous plusieurs maillots. « Les chiffres de la coupe de France », sur fff.fr (consulté le ).
  6. Après la fin du match, un groupe de supporteurs lillois longe une voie ferrée pour rejoindre rapidement le parking où étaient stationnés les bus. Un train vide de la ligne B du RER arrive par-derrière et percute le groupe. L’accident a fait deux morts, deux garçons de 10 et 18 ans, et onze blessés.
  7. Le RRC Péruwelz, matricule 216 de l'URBSFA, n'a jamais connu la Division 1. Mais l'Excelsior Mouscron, matricule 224, a lui disputé plusieurs fois la coupe UEFA et a évolué en première division 14 saisons jusqu'à sa disparition en .
    Après des négociations, le matricule 216 déménage à Mouscron et change son nom pour devenir le Royal Mouscron-Péruwelz. S'il n'y a pas eu fusion ni entre les deux clubs ni entre les matricules 216 et 224, les dirigeants du RMP (216) estiment que ce dernier est « né sur les ruines de l’Excelsior Mouscron (224) ».
  8. Les produits correspondent au total des produits récurrents d’exploitation incluant les recettes et les subventions.
  9. Les charges correspondent au total des charges récurrentes d’exploitation du compte de résultat.
  10. Le résultat d'exploitation correspond aux produits (recettes et subventions) moins les charges récurrentes d’exploitation, hors cessions et acquisitions de joueurs.
  11. Les indemnités de mutation incluent les cessions et acquisitions de joueurs.
  12. Le résultat net correspond à l'addition du résultat d'exploitation, du résultat financier et du résultat exceptionnel, qui inclut notamment les indemnités de mutation versées à l'occasion des transferts.
  13. Le LOSC a reçu deux années de suite l'Olympique lyonnais au stade de France au lieu du Stadium Nord ; voir Stades.
  14. Le club lensois a remporté le championnat en 1998 et a échoué trois fois en finale de coupe de France. Toutefois, le RC Lens a remporté en 1999 la Coupe de la Ligue, trophée qui échappe toujours au LOSC.
  15. Interrogé par l'Équipe en janvier 2011, le président de l'ESW Gérard Vignoble déclare que « Lille ne les [nous] respecte pas » et que « le LOSC est profondément incapable de s’intéresser au football d’en bas ». En réponse, le LOSC estime par communiqué que ces propos sont « aussi inattendus qu’injustes et choquants ».
  16. Divisions professionnelles ou semi-professionnelles uniquement.

Références extraites d’Olympique lillois. Sporting Club fivois. Lille O.S.C.

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Références extraites de Lille Olympique Sporting Club : 1944-2004, le soixantenaire

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Autres références

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  1. a et b Asocciation culturelle et historique de Faches-Thumesnil, Bulletin no 75, (lire en ligne).
  2. « La naissance du LOSC », sur loscstory.free.fr (consulté le ).
  3. a et b Descamps, Ejnès et Hennaux 2007, p. 144.
  4. a b c et d L'Équipe, octobre 2006, p. à préciser.
  5. « #689 – Lille OSC : la Machine de Guerre », sur footnickname.wordpress.com (consulté le )
  6. « Fiche d'André Cheuva », sur footballdatabase.eu (consulté le ).
  7. « Saison 1947-1948 de l'Olympique de Marseille », sur om1899.com (consulté le ).
  8. (en) « Coupe Latine 1951 », sur rsssf.com (consulté le ).
  9. Frédérick Lecluyse, « Débarquée au LOSC, la star hongroise ne savait pas nouer ses lacets... », sur lavoixdunord.fr, La Voix du Nord, .
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Bibliographie

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Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

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  • Patrick Robert, La Grande Histoire du LOSC, Paris, Hugo Sport, , 200 p. (ISBN 978-2-7556-1089-5).
  • Jean-Baptiste Allouard et Olivier Brochart, Histoire des derbys, Les lumières de Lille, (ISBN 978-2-919111-01-5)
  • Damien Boone et Maxime Pousset, Lille, capitale du football français, Les Lumières de Lille, , 222 p. (ISBN 978-2-919111-72-5)

Vidéographie

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  • DVD, Doublé 2011 : une saison d’exception, 2011

Liens externes

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