Voir la source de Longwy

{{voir homonymes}}
{{confusion|Longwé}}
{{Infobox Commune de France
 | nom                      = Longwy
 | image                    = {{Photomontage
 | photo1a        = Porte de France en automne.jpg
 | photo2a        = Eglise Saint-Dagobert de Longwy 02.jpg
 | photo2b = Longwy (Meurthe-et-M.) monument aux morts (01).JPG
 | photo3a        = Emaux de Longwy 3.jpg
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 | légende                     = De haut en bas, de gauche à droite : [[citadelle de Longwy]] ; [[église Saint-Dagobert de Longwy]] ; [[monument aux morts]] ; [[faïenceries et émaux de Longwy]].}}
 | légende                  = 
 | blason                   = Blason Longwy 54.svg
 | légende blason           = #Histoire
 | drapeau                  = LogoLongwy.png
 | légende drapeau          = Logotype
 | région                   = [[Grand Est]]
 | département              = [[Meurthe-et-Moselle]]
 | arrondissement           = [[Arrondissement de Val-de-Briey|Val-de-Briey]]
 | canton                   = [[Canton de Longwy]]<br><small>([[bureau centralisateur]])</small>
 | circonscription législative ={{Circonscription fr|3|Meurthe-et-Moselle}}
 | insee                    = 54323
 | cp                       = 54400
 | maire                    = Vincent Hamen
 | mandat maire             = 2024-2026
 | intercomm                = CA [[Grand Longwy Agglomération]]<br><small>(siège)</small>
 | latitude                 = 49.52
 | longitude                = 5.76055555556
 | altitude                 = 323
 | alt mini                 = 250
 | alt maxi                 = 396
 | superficie               = 5.34
 | type                        = Centre urbain intermédiaire
 | unité urbaine               = [[Unité urbaine de Longwy (partie française)|Longwy (partie française)]] <br><small>([[ville-centre]])</small>
 | aire d'attraction           = [[Aire d'attraction de Longwy|Longwy]] <br><small>(commune-centre)</small>
 | population               = {{Population de France/dernière_pop}}<!-- Insertion automatique, ne pas modifier -->
 | année_pop                = {{Population de France/dernière_année_Infobox}}<!-- Insertion automatique, ne pas modifier -->
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 | année_pop agglomération  = {{Population de France/dernière_année}}
 | gentilé                  = Longoviciens<ref>{{lien web |titre=Le nom des habitants du 54 - Meurthe-et-Moselle - Habitants<!-- Vérifiez ce titre --> |url=https://www.habitants.fr/meurthe-et-moselle-54 |site=habitants.fr |consulté le=28-10-2021}}.</ref>
 | géoloc-département       = Meurthe-et-Moselle/Grand Est
 | siteweb                  = https://www.mairie-longwy.fr/
}}

'''Longwy''' ({{MSAPI|/lɔ̃wi/}} le ''g'' est muet<ref>{{Pierret|104}}.</ref>) est une [[Ville de France|ville]] [[lorraine]] du Nord-Est de la [[France]], du [[département français|département]] de [[Meurthe-et-Moselle]] et de la [[Région française|région]] [[Grand Est]], [[chef-lieu]] du [[Canton de Longwy|canton du même nom]]. Elle est arrosée par la [[Chiers]], un affluent de la [[Meuse (fleuve)|Meuse]].

C'est l'une des principales villes de Meurthe-et-Moselle. Ses habitants, [[gentilé|appelés]] ''Longoviciens'', sont au nombre de {{unité|{{Population de France/dernière_pop}}|}} en {{Population de France/dernière_année}}. L'[[Unité urbaine de Longwy (partie française)|agglomération de Longwy]] regroupe {{nobr|11 communes}} de Meurthe-et-Moselle, avec {{Unité|{{Population Unité urbaine de Longwy (partie française)}}|habitants}} en cette même année et l'[[aire d'attraction de Longwy]] en compte {{unité|{{Population Aire d'attraction de Longwy}}|}} répartis sur {{nobr|23 communes}}. Située non loin des [[Tripoint Belgique-France-Luxembourg|trois frontières]] entre la [[Belgique]], la France et le [[Grand-Duché de Luxembourg]], la ville fait également partie de l'[[Agglomération transfrontalière du pôle européen de développement]] qui regroupe une population de {{Unité|148301|habitants}} et dont elle est la principale cité.

Jadis grand pôle sidérurgique, la ville a vu l’ensemble de ses usines disparaître dans les années 1980, et est depuis principalement connue pour être une [[ville fortifiée]] par [[Vauban]] dont elle est membre du [[Réseau des sites majeurs de Vauban|réseau de sites majeurs]] et classée au [[Patrimoine mondial de l'UNESCO]] pour la « [[Ville neuve de Longwy|ville neuve]] », quartier fortifié sur les hauteurs de la ville.

La ville est également une importante cité-dortoir pour les travailleurs frontaliers du [[Luxembourg]] (80 % de la population active hors fonction publique), la deuxième en importance après [[Thionville]]. Cette particularité vaut au [[Pays-Haut]] de connaître une forte expansion démographique ces dernières années.

La ville est célèbre pour ses productions de faïences d'art (les [[Faïenceries et émaux de Longwy|émaux de Longwy]]) et de terres de pipe glaçurées telle la ''soupière de la Légion d'honneur'' (c. 1810).
{{sommaire|niveau=2}}

== Géographie ==
=== Description ===
La ville est située dans le Nord du département de [[Meurthe-et-Moselle]], dans le [[Pays-Haut]] et jouxte le [[tripoint]] des frontières avec la [[Belgique]] et le [[Grand-Duché de Luxembourg]].

La commune a une superficie de 534 hectares.
{{multiple image
| align =center
| direction = horizontal
| header = Représentations cartographiques de la commune
| caption_align = center
| image1 = Longwy OSM 01.png
| caption1 = Carte OpenStreetMap.
| image2 = Longwy OSM 02.png
| caption2 = Carte topographique.
}}

=== Communes limitrophes ===
{{Carte communes limitrophes|intro=oui|zoom=11}}
{{Communes limitrophes|commune=Longwy|est=[[Herserange]]|nord=[[Mont-Saint-Martin (Meurthe-et-Moselle)|Mont-Saint-Martin]]|nord-est=[[Longlaville]]|ouest=[[Cosnes-et-Romain]]|sud-est=[[Mexy]]|sud-ouest=[[Lexy]]|sud=[[Réhon]]}}

=== Hydrographie ===
==== Réseau hydrographique ====
La commune est dans le [[bassin versant de la Meuse]] au sein du [[bassin Rhin-Meuse]]. Elle est drainée par la Chiers et le ruisseau la Moulaine<ref>{{Lien web |url=http://sigesrm.brgm.fr/?page=ficheMaCommune&codeCommune=54323|titre= Fiche communale de Longwy|site =le système d'information pour la gestion des eaux souterraines Rhin-Meuse |consulté le= 4 juin 2024}}.</ref>{{,}}<ref group=Carte name=Géoport>{{Géoportail |latitude=49.519722|longitude=5.760555 |couches=Hydro|desc=Réseau hydrographique de Longwy|consulté le=4 juin 2024}}</ref>.

La [[Chiers]], d'une longueur de {{Unité|127|km}}, prend sa source au Luxembourg, passe par la Belgique (Athus) et se jette  dans la [[Meuse (fleuve)|Meuse]] à [[Remilly-Aillicourt]], après avoir traversé {{nobr|46 communes}}<ref>{{sandre|B4--0100|texte=la Chiers}}</ref>. Les caractéristiques [[hydrologie|hydrologiques]] de la Chiers sont données par la [[station hydrologique]] située sur la commune. Le débit moyen mensuel est de {{Unité|3,21|m3/s}}<ref group=Note>Les moyennes interannuelles (écoulements mensuels) ont été calculées le 21/05/2024 à 02:04 TU à partir des 345 QmM (débits moyens mensuels) les plus valides du 01/09/1993 au 01/04/2024.</ref>. Le débit moyen journalier maximum est de {{Unité|64,2|m3/s}}, atteint lors de la crue du {{date|23 janvier 1995}}. Le [[Hydrométrie#Notion de débit instantané|débit instantané maximal]] est quant à lui de {{Unité|100|m3/s}}, atteint le même jour<ref>{{Lien web |url=https://www.hydro.eaufrance.fr/sitehydro/B4021010/synthese |titre=Station hydrométrique La Chiers à Longwy |date=20 mai 2024 |site=l'Hydroportail |éditeur=Ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires |consulté le=4 juin 2024}}.</ref>.

La [[Moulaine]], d'une longueur de {{Unité|12|km}}, prend sa source dans la commune de [[Tiercelet (Meurthe-et-Moselle)|Tiercelet]] et se jette  dans la [[Chiers]] sur la commune, après avoir traversé {{nobr|six communes}}<ref>{{sandre|B4010300|texte=la Moulaine}}</ref>.

[[Fichier:54323-Longwy-Hydro.jpeg|vignette|centre|redresse=1.2|alt=Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune|Réseau hydrographique de Longwy<ref group=Note>Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.</ref>.]]

==== Gestion et qualité des eaux ====
Le territoire communal est couvert par le [[schéma d'aménagement et de gestion des eaux]] (SAGE) « Bassin ferrifère ». Ce document de planification concerne le périmètre des anciennes galeries des mines de fer, des aquifères et des bassins versants hydrographiques associés qui s’étend sur {{Unité|2418|km|2}}. Les [[bassin versant|bassins versants]] concernés sont celui de la [[Chiers]] en amont de la confluence avec l'[[Othain (rivière)|Othain]], et ses affluents (la [[Crusnes (rivière)|Crusnes]], la [[Pienne]], l'Othain), celui de l'[[Orne (rivière)|Orne]] et ses affluents et celui de la [[Fensch]], le [[Veymerange]], la [[Kiesel (rivière)|Kiesel]] et les parties françaises du bassin versant de l'[[Alzette]] et de ses affluents (Kaylbach, ruisseau de Volmerange). Il a été approuvé le {{date|27 mars 2015}}. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est la région Grand Est<ref>{{Lien web |url= https://www.gesteau.fr/sage/bassin-ferrifere |titre= SAGE Bassin ferrifère |site =gesteau.fr |consulté le=4 juin 2024}}.</ref>.

La qualité des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les [[Agence de l'eau (France)|agences de l’eau]] et l’[[Agence française pour la biodiversité]]<ref group=Carte>{{Lien web |url= https://qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/|titre=Qualité des eaux de rivière et de baignade. |site=qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/|consulté le=4 juin 2024}}.</ref>.

=== Climat ===
{{Article général|Climat du Grand Est|Climat de Meurthe-et-Moselle|position=section}}
En 2010, le climat de la commune est de type [[Climat de la France#2010-T1|climat de montagne]], selon une étude du [[Centre national de la recherche scientifique]] s'appuyant sur une série de données couvrant la [[normale climatique|période 1971-2000]]<ref name=Joly>{{Article |langue= fr|auteurs=Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky|titre=Les types de climats en France, une construction spatiale|périodique=Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography |numéro=501|date=18 juin 2010|doi=10.4000/cybergeo.23155|lire en ligne=http://journals.openedition.org/cybergeo/23155  |consulté le=28 janvier 2024}}</ref>. En 2020, [[Météo-France]] publie une typologie des [[Climat de la France|climats de la France métropolitaine]] dans laquelle la commune est exposée à un [[Climat de la France#MF-T3|climat semi-continental]] et est dans la région climatique [[Climat de la France#MF-R6| Lorraine, plateau de Langres, Morvan]], caractérisée par un hiver rude ({{tmp|1.5| °C}}), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver<ref>{{Lien web |url= http://pluiesextremes.meteo.fr/france-metropole/Un-peu-de-geographie.html|titre=Zonages climatiques en France métropolitaine.|site =pluiesextremes.meteo.fr |consulté le=28 janvier 2024}}.</ref>.

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de {{tmp|9.3| °C }}, avec une [[amplitude thermique]] annuelle de {{tmp|16.1| °C }}. Le cumul annuel moyen de précipitations est de {{Unité|934 mm}}, avec {{Unité|14.1|jours}} de précipitations en janvier et {{Unité|9.9|jours}} en juillet<ref name=Joly/>. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la [[station météorologique]] de [[Météo-France]] la plus proche, « Villette », sur la commune de [[Villette (Meurthe-et-Moselle)|Villette]] à {{Unité|16|km}} à [[orthodromie|vol d'oiseau]]<ref>{{Lien web |url=https://fr.distance.to/Longwy,Meurthe-et-Moselle/Villette,Meurthe-et-Moselle |titre=Orthodromie entre Longwy et Villette |site=fr.distance.to |consulté le=28 janvier 2024}}.</ref>, est de {{tmp|10.1| °C }} et le cumul annuel moyen de précipitations est de {{Unité|909.4|mm}}. {{StationMétéo|54582001}}{{,}}<ref>{{Lien web |url=https://donneespubliques.meteofrance.fr/FichesClim/FICHECLIM_54582001.pdf |titre= Station Météo-France « Villette », sur la commune de Villette - fiche climatologique - période 1991-2020.|site=donneespubliques.meteofrance.fr|consulté le=28 janvier 2024}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url=https://donneespubliques.meteofrance.fr/metadonnees_publiques/fiches/fiche_54582001.pdf|titre= Station Météo-France « Villette », sur la commune de Villette - fiche de métadonnées.|site=donneespubliques.meteofrance.fr|consulté le=28 janvier 2024}}.</ref>.

<!-- Un tableau météorologique est affiché pour toutes les communes :
* disposant sur leur territoire d'une station météorologique en activité ;
* de plus de 2000 habitants et dont une station météorologique est située dans une commune à moins de 5 km (les distances étant mesurées de chef-lieu à chef-lieu et non de chef-lieu à station météo).
* de statut préfecture ou sous-préfecture ou de plus de 5000 habitants et dont une station météorologique est située dans une commune à moins de 10 km. -->Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents [[Scénario RCP|scénarios]] d'[[Émission de dioxyde de carbone|émission de gaz à effet de serre]] à partir des nouvelles [[Réchauffement climatique en France#Scénarios à l’échelle nationale|projections climatiques de référence DRIAS-2020]]<ref>{{Lien web |url=https://www.drias-climat.fr/accompagnement/sections/296|titre=Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020.|site=drias-climat.fr |consulté le=28 janvier 2024}}.</ref>. Ils sont consultables sur un site dédié publié par [[Météo-France]] en novembre 2022<ref>{{Lien web |url=https://meteofrance.com/climadiag-commune|titre= Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité.|date =novembre 2022 |site=meteofrance.com |consulté le=28 janvier 2024}}.</ref>.

=== Géologie et relief ===
La commune est installée sur une des nombreuses [[cuesta]]s qui forment la [[Lorraine]] et est bordée par la [[Chiers]].
{{Article connexe|cuestas de Lorraine}}

Longwy a une [[altitude]] minimale de {{unité|250|m}} et une maximale de {{unité|396|m}}, son altitude moyenne est de {{unité|323|m}} tandis que celle de sa [[mairie]] est de {{unité|300|m}}<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=PLAN LONGWY - Plan, carte et relief de Longwy 54400|url=http://www.cartesfrance.fr/carte-france-ville/plan_54323_Longwy.html|site=cartesfrance.fr|consulté le=2018-09-08}}.</ref>.

La formation [[Géologie|géologique]] des ''marnes de Longwy'' tire son nom de la ville.

La [[cuesta]] de la [[Chiers]] orientée ouest-est : partant de l'[[Othain]] aux alentours de [[Marville (Meuse)|Marville]] vers Longwy, qui est bordée par la Chiers.

== Urbanisme ==
Ville industrielle, Longwy se développa rapidement en même temps que les industries de [[Lorraine]]. La [[Société des aciéries de Longwy]] fut fondée en 1880 par MM. Jean-Joseph Labbé, baron Oscar d’Adelswärd, [[Famille de Saintignon|comte Fernand de Saintignon]] ([[maître de forges]] de la Société des Hauts-Fourneaux de Longwy et La Sauvage), Gustave Raty, d’Huart Frères, Robert de [[Famille de Wendel|Wendel]].

=== Typologie ===
Au {{date|1er janvier 2024}}, Longwy est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022<ref group=I>{{Lien web |url=https://www.insee.fr/fr/information/6439600|titre=La grille communale de densité |site=le site de l'[[Institut national de la statistique et des études économiques|Insee]]|date=28 mai 2024 |consulté le= 28 juin 2024}}.</ref>.
Elle appartient à l'[[unité urbaine de Longwy (partie française)]]<ref group=Note>Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de {{nobr|200 mètres}} entre deux constructions) et comptant au moins {{Unité|2000|habitants}}. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie. </ref>, une agglomération internationale regroupant onze  communes, dont elle est [[ville-centre]]<ref group=Note>Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'[[unité urbaine de Longwy (partie française)]] comprend deux villes-centres (Longwy et [[Mont-Saint-Martin (Meurthe-et-Moselle)|Mont-Saint-Martin]]) et neuf communes de banlieue.</ref>{{,}}<ref group=I>{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/metadonnees/geographie/unite-urbaine-2020/54405-partie-francaise-longwy |titre=Unité urbaine 2020 de Longwy (partie française)|site=le site de l'[[Institut national de la statistique et des études économiques|Insee]] |consulté le= 28 juin 2024}}.</ref>{{,}}<ref name=meta-insee group=I>{{Métadonnées Commune|54323|longwy|Longwy}}</ref>. Par ailleurs la commune fait partie de l'[[aire d'attraction de Longwy]], dont elle est la commune-centre<ref group=Note>La notion d'[[aire d'attraction d'une ville|aire d'attraction des villes]] a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'[[aire urbaine (France)|aire urbaine]], pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'[[Union européenne]].</ref>{{,}}<ref name=meta-insee group=I/>. Cette aire, qui regroupe {{Unité|23|communes}}, est catégorisée dans les aires de moins de {{Unité|50000|habitants}}<ref name="AAV2020" group=I>{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/metadonnees/geographie/aire-attraction-des-villes-2020/184-longwy|titre=Liste des communes composant l'aire d'attraction de Longwy|site=le site de l'[[Institut national de la statistique et des études économiques|Insee]] |consulté le= 28 juin 2024}}.</ref>{{,}}<ref name="AAV20202b" group=I>{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/4806694 |titre=En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville |auteur=Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee) |date=21 octobre 2020 |site=le site de l'[[Institut national de la statistique et des études économiques|Insee]] |consulté le= 28 juin 2024}}.</ref>.

=== Occupation des sols ===
[[Fichier:54323-Longwy-Sols.png|vignette|redresse=1.4|alt=Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.|Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 ([[Corine Land Cover|CLC]]).]]
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la [[base de données]] [[Europe|européenne]] d’occupation [[biophysique]] des sols [[Corine Land Cover]] (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (85,2 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (75 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (61,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (19,3 %), forêts (14,8 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (4,7 %)<ref name="CLC">{{Lien web |url=https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/corine-land-cover-0 |titre=CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). |site=le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique.|consulté le= 19 mai 2021}}.</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la [[carte de Cassini]] ({{s-|XVIII}}), la [[carte d'état-major]] (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'[[Institut national de l'information géographique et forestière|IGN]] pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>{{Lien web |url= https://remonterletemps.ign.fr/comparer/basic?x=5.76055555556&y=49.52&z=14&layer1=GEOGRAPHICALGRIDSYSTEMS.PLANIGNV2&layer2=GEOGRAPHICALGRIDSYSTEMS.ETATMAJOR40&mode=doubleMap|titre=Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes|auteur=IGN |site=remonterletemps.ign.fr |consulté le=16 juillet 2023}}.</ref>.

=== Morphologie urbaine ===
[[Fichier:Longwy.jpg|vignette|Porte de France.]]

La ville est divisée en trois sections :

* Longwy-Haut : ancienne ville fortifiée, qui a été retenue en {{date-|mars 2006}} par le « [[réseau des sites majeurs de Vauban]] » pour faire partie de sa candidature à l’inscription au [[Patrimoine mondial|patrimoine mondial de l’UNESCO]], classement définitivement acquis en 2008<ref>{{Lien web|titre=Longwy et les remparts de la ville haute - Itinéraires / Circuits - 54400 Longwy - Site Officiel du tourisme en Meurthe & Moselle|url=https://tourisme-meurtheetmoselle.fr/fr/fugue,nature-et-detente/longwy-et-les-remparts-de-la-ville-haute,955002904|site=tourisme-meurtheetmoselle.fr|consulté le=2018-12-15|brisé le = 2023-11-23}}.</ref>. Les hauts remparts qui depuis le {{s-|XVII}} protégeaient le quartier historique selon un plan en forme d’étoile ne ceinturent plus aujourd’hui entièrement le centre de la ville haute, plusieurs portions ayant été détruites par les bombardements de la [[Première Guerre mondiale]]. La cité militaire fut déclassée en 1923. L’une des deux principales portes fortifiées existe toujours, au sud (porte de France), et fait figure aujourd’hui de symbole de la ville et de promenade piétonnière, pont-levis et pont à arcades permettant de franchir les fossés de Vauban. Il ne subsiste rien en revanche de la porte de Bourgogne, au nord, sinon le nom d’un quartier<ref>{{Lien web|titre=Les fortifications de Vauban - Site - monument - 54400 Longwy - Site Officiel du tourisme en Meurthe & Moselle|url=https://tourisme-meurtheetmoselle.fr/fr/fugue,site-monument/les-fortifications-de-vauban,955000873|site=tourisme-meurtheetmoselle.fr|consulté le=2018-12-15|brisé le = 2023-11-23}}.</ref>.

* Longwy-Bas : centre administratif, lieu avorté d’un projet de ville thermale au début du {{s-|XX}}, les eaux du sous-sol étant riches en fer<ref>{{Lien web|titre=Mairie Longwy : L'Histoire de Longwy|url=http://www.mairie-longwy.fr/article.php?url=052300|site=mairie-longwy.fr|consulté le=2018-12-15}}.</ref>. Ce projet est encore aujourd’hui parfois évoqué. Véritable centre de la ville jusqu’aux années 1980, Longwy-Bas, sise au fond de la vallée comme les usines sidérurgiques, a totalement périclité avec la disparition de celles-ci. Les gigantesques installations industrielles ayant été détruites vers 1990, il n’en reste plus actuellement que quelques bâtiments administratifs ainsi que le cœur d’un haut-fourneau, couché au milieu d'un golf.

*Longwy-Gouraincourt : cité dite de Gouraincourt, construite pour loger le personnel des usines sidérurgiques en développement, constituée d’une cité ouvrière construite de 1882 à 1893 et agrandie à plusieurs reprises (1900, 1905, 1907, 1910, 1913, 1929, 1930, 1932), de logements de contremaîtres édifiés entre 1863 et 1880, puis en 1914 et 1923, et d’un logement patronal datant de 1896 situé dans un parc avec écurie et colombier ; hôpital édifié en 1896, école primaire en 1892, garderie d’enfants en 1928, école technique en 1930 ; salle des fêtes construite entre 1900 et 1908. Propriété intégrale de la société [[Usinor]] jusqu’en 1976, la cité se privatise progressivement par rachat des logements par leurs occupants actuels. Après la fin de la sidérurgie, plusieurs rues situées à proximité immédiate des sites industriels ont été totalement rasées, de même que les usines. En 1909, il y avait huit maisons d’ingénieurs et deux cents logements ouvriers, en 1973 neuf cents logements au total ; deux mille habitants en 1909, trois mille cent en 1911<ref>{{Article|langue=fr|prénom1=Colette|nom1=Renard-Grandmontagne|titre=Le bassin sidérurgique de Longwy : nouvelle reconversion, nouveaux acteurs|périodique=Revue Géographique de l'Est|volume=46|numéro=vol. 46 / 3-4|date=2006-06-01|issn=0035-3213|lire en ligne=http://journals.openedition.org/rge/1385|consulté le=2018-12-15}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=fr-FR|titre=Gouraincourt, une cité-ouvrière dans le ciel rouge|url=https://gabrielmallaise.wordpress.com/2011/05/13/gouraincourt-une-cite-ouvriere-dans-le-ciel-rouge/|site=C'était Gaby|date=2011-05-13|consulté le=2018-12-15}}.</ref>.

L’agglomération de Longwy s’est étendue progressivement et rejoint aujourd’hui les agglomérations à la fois de la [[Belgique]] ([[Aubange]]) et du [[Luxembourg (pays)|Luxembourg]] ([[Pétange]], [[Differdange]]), dont les frontières sont très proches. Mais, depuis les [[années 1970]], la [[restructuration]] industrielle du bassin lorrain a fortement touché Longwy. En une trentaine d’années, la ville est passée de plus de vingt-trois mille habitants à moins de quinze mille. L’[[agglomération transfrontalière]] qui regroupe vingt-trois communes de Lorraine, de Belgique et du Grand-Duché rassemble quant à elle environ cent vingt mille habitants. On estime généralement que près de la moitié de la population active de la région de Longwy travaille au Luxembourg<ref>{{Lien web|langue=FR-fr|titre=Mont-Saint-Martin : au Salon des frontaliers, un guichet unique pour questions en tout genre|url=https://www.republicain-lorrain.fr/edition-de-longwy/2018/11/26/salon-des-frontaliers-un-guichet-unique-pour-questions-en-tout-genre|site=republicain-lorrain.fr|consulté le=2018-12-15}}.</ref>{{,}}<ref>{{Article|langue=fr|titre=La double-vie de Longwy, dans l'ombre du Luxembourg|périodique=Le Monde.fr|date=2015-03-25|lire en ligne=https://www.lemonde.fr/m-actu/article/2015/03/25/a-longwy-la-frontiere-du-travail_4596192_4497186.html|consulté le=2018-12-15}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=fr-FR|titre=Luxembourg et Suisse : pays de frontaliers !|url=https://www.lesfrontaliers.lu/uncategorized/luxembourg-et-suisse-pays-de-frontaliers/|consulté le=2018-12-15}}.</ref>. La partie française de l’agglomération tendrait à devenir la banlieue-dortoir des communes luxembourgeoises, la première proposant des logements moins chers, les secondes des emplois plus nombreux et mieux payés.

{{Référence nécessaire|Pour des raisons de [[statistique]]s et de [[recensement de la population]], la commune de Longwy est découpée par l'[[Insee|INSEE]] en sept [[Quartier (ville)|quartiers]] qui sont|date=mars 2024}} :
* Gouraincourt
* Le Tivoli Longwy-Haut
* Le Vieux Château Pulventeux
* Longwy Nord-Ouest
* Longwy Ouest
* Longwy Ouest Longwy-Haut
* Saint-Louis Les Récollets Longwy-Bas

=== Habitat et logement ===
En 2018, le nombre total de [[logement]]s dans la commune était de {{formatnum:8392}}, alors qu'il était de {{formatnum:7994}} en 2013 et de {{formatnum:7456}} en 2008<ref name="LogT2" group="I"/>.

Parmi ces logements, 89,2 % étaient des [[résidence principale|résidences principales]], 1,6 % des résidences secondaires et 9,2 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 34,2 % d'entre eux des [[maison|maisons individuelles]] et pour 63,7 % des [[appartement]]s<ref name="LogT2" group="I">{{lien web|titre=Chiffres-clés - Logement en 2018 à Longwy - Section LOG T2|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/5397827?geo=COM-54323#ancre-LOG_T2 |consulté le=2 août 2023}}.</ref>.

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Longwy en 2018 en comparaison avec celle de Meurthe-et-Moselle et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de [[résidence secondaire|résidences secondaires]] et logements occasionnels (1,6 %) inférieure à celle du département (2 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 36,3 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (37 % en 2013), contre 57,3 % pour la Meurthe-et-Moselle et 57,5 % pour la France entière<ref name="LogT7" group="I">{{lien web|titre=Chiffres-clés - Logement en 2018 à Longwy - Section LOG T7|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/5397827?geo=COM-54323#ancre-LOG_T7 |consulté le=2 août 2023}}.</ref>.

{| class="wikitable centre" style="text-align:center;"
 |+ Le logement à Longwy en 2018.
 |-
! scope="col" style="background: #DDFFDD; color:#000000;" | Typologie
! scope="col" style="background: #DDFFDD; color:#000000;" | Longwy<ref name="LogT2" group="I"/>
! scope="col" style="background: #DDFFDD; color:#000000;" | Meurthe-et-Moselle<ref name="LogDep" group="I">{{lien web|titre=Chiffres clés - Logement en 2018 dans la Meurthe-et-Moselle - Section LOG T2|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/5397827?geo=DEP-54#ancre-LOG_T2 |consulté le=2 août 2023}}.</ref>
! scope="col" style="background: #DDFFDD; color:#000000;" | France entière<ref name="LogFr" group="I">{{lien web|titre=Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière  - Section LOG T2|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/5397827?geo=FE-1#ancre-LOG_T2 |consulté le=2 août 2023}}.</ref>
|-
! scope="row" style="background: #DDFFDD; color:#000000; text-align:left;"   | Résidences principales (en %)
| style="background: #FFFFFF; color:#000000;"  |89,2
| style="background: #FFFFFF; color:#000000;"  |88,7
| style="background: #FFFFFF; color:#000000;"  |82,1
|-
! scope="row" style="background: #DDFFDD; color:#000000; text-align:left;"   | Résidences secondaires et logements occasionnels (en %)
| style="background: #FFFFFF; color:#000000;"  |1,6
| style="background: #FFFFFF; color:#000000;"  |2
| style="background: #FFFFFF; color:#000000;"  |9,7
 |-
! scope="row" style="background: #DDFFDD; color:#000000; text-align:left;"   | Logements vacants (en %)
| style="background: #FFFFFF; color:#000000;"  |9,2
| style="background: #FFFFFF; color:#000000;"  |9,3
| style="background: #FFFFFF; color:#000000;"  |8,2
 |-
|}

=== Projets d’aménagements ===
{{Section à actualiser|2018|date=mars 2024}}
Les différents projets d’[[Aménagement urbain|aménagements]] à Longwy sont :
* Rénovation de la place Leclerc, [[parking]] de la [[gare]]<ref>{{Article|langue=fr|auteur1=|titre=Le futur visage de la place Leclerc|périodique=Quotidien|date=LE 22/03/2017 À 12:01|lire en ligne=https://www.republicain-lorrain.fr/edition-de-longwy/2017/03/22/le-futur-visage-de-la-place-leclerc|consulté le=2018-07-19|pages=}}.</ref> ;
* aménagements urbains prévus{{Quand|date=20 novembre 2023}} à [[Voltaire]]<ref>{{Lien web|langue=français|titre=Longwy : aménagements urbains prévus à Voltaire|url=https://www.republicain-lorrain.fr/edition-de-longwy/2017/08/02/longwy-amenagements-urbains-prevus-a-voltaire|date=}}.</ref> ;
* projet d'aménagement et de [[développement durable]] (P.A.D.D)<ref>{{Lien web|titre=Mairie Longwy : Projet Urbain|url=http://www.mairie-longwy.fr/article.php?url=021015|site=mairie-longwy.fr|consulté le=2018-07-19}}.</ref> ;
* opération d'aménagement de la [[friche]] Didier<ref>{{Lien web|titre=Mairie Longwy : Opération d'Aménagement de la Friche Didier|url=http://www.mairie-longwy.fr/article.php?url=035300|site=mairie-longwy.fr|consulté le=2018-07-19}}.</ref>.

=== Voies de communication et transports ===
Longwy est relié à [[Longlaville]] et à [[Pétange]] au [[Luxembourg (pays)|Luxembourg]] par la [[Route nationale 52a|RN 52a]]. L'[[Autoroute A30 (France)|autoroute A30]] relie Longwy à la [[Frontière entre la Belgique et la France|frontière franco-belge]]. L'[[Autoroute A31 (France)|autoroute A31]] dessert les villes de [[Thionville]], [[Metz]], [[Nancy]] et [[Dijon]]. La [[Route nationale 52 (France)|route nationale 52]] permet quant à elle de desservir Longwy à Metz par une route nationale.

La [[gare de Longwy]], établie sur la [[ligne de Longuyon à Mont-Saint-Martin (vers Athus)]], est desservie par les trains du réseau {{TER/correspondances|Grand Est}} (lignes de Longwy à [[Gare de Metz-Ville|Metz-Ville]], à [[Gare de Nancy-Ville|Nancy-Ville]], à [[Gare de Reims|Reims]] et à [[Gare de Charleville-Mézières|Charleville-Mézières]]) et par les autocars du réseau {{TER/correspondances|Grand Est}} (lignes de Longwy à [[Gare de Longuyon|Longuyon]], ainsi que par des trains [[Regional-Express]] (RE) des [[Société nationale des chemins de fer luxembourgeois|CFL]] à destination de [[Gare de Luxembourg|Luxembourg]] (ligne 70)
{{Article détaillé|Gare de Longwy|Lignes ferroviaires de Meurthe-et-Moselle}}

La commune de Longwy dispose d'un [[réseau]] desservant les communes membres du S.M.I.T.R.A.L (Syndicat mixte intercommunal des transports de l’agglomération de Longwy)<ref>{{Lien web|titre=TGL - Transport du Grand Longwy|url=http://www.tgl-longwy.fr/|site=tgl-longwy.fr|consulté le=2018-11-16}}.</ref>. Il existe six lignes urbaines (A à E et la super navette), ainsi que du transport à la demande, des lignes scolaires et deux lignes transfrontalières (vers le Luxembourg)<ref>{{Lien web|titre=TRANS'BUS - Réseaux : Longwy - TGL|url=https://www.transbus.org/reseaux/54400.html|site=transbus.org|consulté le=2019-01-09}}.</ref>.
{{Article détaillé|Transport du Grand Longwy|}}

=== Risques naturels et technologiques ===
Longwy est en zone de [[Sismologie|sismicité]] 1 (très faible) selon l’article D. 563-8-1 du [[Code de l'environnement (France)|Code de l’Environnement]]<ref>{{Lien web|langue=fr|nom1=BRGM|titre=Didacticiel de la règlementation parasismique > Département : 54 > Commune : LONGWY > Bâtiment neuf de classe III - Le Plan Séisme|url=http://www.planseisme.fr/spip.php?page=didacticiel4&code_insee=54323&zone_id=1&classe_bati_id=III&nature=N|site=planseisme.fr|consulté le=2018-09-19}}.</ref>.
[[Fichier:Longwy banner.png|centré|vignette|591x591px|Vue d'une partie de Longwy depuis le Belvédère qui surplombe la vallée.]]

== Toponymie ==
* Du [[latin]] ''longus'' + ''vicus'' : « village allongé »<ref name="Ernest-Nègre">[[Ernest Nègre]], ''Toponymie générale de la France'', volume 1, Genève, Droz, 1990.</ref>.
* Anciennes mentions : ''Loncwich''<ref name="Bouteiller Dict">M. Bouteiller, ''Dictionnaire topographique de l'ancien département de la Moselle : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, rédigé en 1868 sous les auspices de la Société d'archéologie et d'histoire de la Moselle'', Paris, Imprimerie nationale.</ref> et ''Longwich''<ref name="Ernest-Nègre"/> (633), ''Longwi'' et ''Longvy'' (1096)<ref name="Bouteiller Dict"/>, ''Longwy'' (1173)<ref name="Bouteiller Dict"/>, ''Longvic'' (1276)<ref name="Bouteiller Dict"/>, ''Lonwic'' (1290)<ref name="Bouteiller Dict"/>, ''Lonwis'' (1323)<ref name="Bouteiller Dict"/>, ''Lonwy'' ({{s-|XV}})<ref name="Bouteiller Dict"/>, ''Loncvil'' (1535)<ref name="Bouteiller Dict"/>, ''Lonvy'' (1539)<ref name="Bouteiller Dict"/>, ''Longuy'' (1573)<ref name="Bouteiller Dict"/>, ''Longuvy'' et ''Lougwuy'' (1674)<ref name="Bouteiller Dict"/>, ''Longouy'' (1681)<ref name="Bouteiller Dict"/>, ''Lonwic'' (1756)<ref name="Bouteiller Dict"/>, ''Longwi Haut et Bas'' (1793)<ref name="Cassini"/>.
* ''Longkech''<ref>Henri Leyder, ''Lëtzebuerger Marienkalender 1997'', iwwerschaft 3/2011.</ref> et ''Lonkech''<ref>''Luxemburger Wörterbuch'', Luxemburg, P. Linden, 1950-1977.</ref> en [[luxembourgeois]], ''Langich''<ref>J. Perthes, ''Geographischer Anzeiger'', 1915.</ref> et ''Langwich'' en [[allemand]].

== Histoire ==
=== Formation de la ville ===
D'après l'''Histoire de Verdun'' de M. Clouet, on attribue la fondation de Longwy au duc Martin, seigneur [[austrasie]]n qui fut assassiné par [[Ébroïn (maire du palais)|Ébroïn]] en 680<ref name="Bouteiller Dict"/>.

Les premières traces de population sont l'existence d’un [[camp romain]] sur la hauteur du [[Titelberg]], puis d’un château fort, Loncastre, centre d’un comté au {{s-|VII}}.

Au {{s-|IX}}, un bourg fortifié se développa, puis au {{s-|XII}} apparut la ville basse, dite Neuveville.

=== Des rattachements successifs ===
Selon M. Mussey, Longwy était au Moyen Âge le siège d’un [[Comté (domaine)|comté]] indépendant, que Mathilde porta dans la [[maison de Luxembourg]] vers 1060 et qu’un autre mariage fit entrer dans la [[maison de Lorraine]] sous [[Ferry II de Lorraine|Ferry II]]<ref name="Bouteiller Dict"/>. En 1276, le comté de Longwy fut mis sous la [[loi de Beaumont]] ; [[Ferry III de Lorraine|Ferry III]] le vendit en 1296 au [[Henri III de Bar|comte de Bar]] et il rentra, avec ce [[Duché de Bar|duché]], sous l'autorité des [[ducs de Lorraine]]<ref name="Bouteiller Dict"/>.

Longwy fera ensuite partie du [[Barrois non mouvant]] jusqu’en 1368 où elle fut cédée, en paiement d’une dette, au [[Liste des comtes et ducs de Luxembourg|duc de Luxembourg]], avant d’être restituée au [[Liste des ducs de Bar|duc de Bar]] en 1378.

En 1480, à la mort de [[René Ier d'Anjou|René {{Ier}} d'Anjou]] duc de Bar et veuf d’[[Isabelle Ire de Lorraine|Isabelle de Lorraine]], Longwy comme l’ensemble du [[duché de Bar]] partage son souverain avec le [[duché de Lorraine]] sous le sceptre du petit-fils du défunt, [[René II de Lorraine]].

Attaquée en 1648 par les [[Royaume de France|Français]], Longwy est occupée jusqu’en 1660 avant d’être rendue au duc de Lorraine [[Charles IV de Lorraine|Charles IV]].

Attaquée une nouvelle fois en 1670, la ville de Longwy devient française. Cette annexion au [[royaume de France]] est rendue définitive par le [[traité de Nimègue]] conclu le {{date-|19|août|1678}}.

Siège d’un [[présidial]] ({{s-|XVII}}), puis d’un [[Bailliage de Longwy|bailliage]] ({{s2-|XVII|XVIII}}) et d’un [[évêché]] (fin {{s-|XVIII}}).

[[Fichier:Siège de Longwy 1792.jpg|vignette|[[Estampe]] du [[Siège de Longwy (1792)|siège de Longwy]] en 1792, [[Bibliothèque nationale de France]].]]
À la suite de cette annexion, la ville fut fortifiée sur ordre de [[Louis XIV de France|Louis XIV]] par [[Sébastien Le Prestre de Vauban|Vauban]] qui y construit une ville neuve. Ses habitants se retrouvent chaque année dans les remparts pour se battre, une tradition issue du milieu agricole qui a toujours lieu au début du {{s-|XXI}}.

=== Révolution française et Empire ===
Sous la [[Révolution française]], la ville devient le chef-lieu du [[district de Longwy]] au sein du département de la Moselle de 1790 à 1795.

Durant la [[guerre de la première coalition]], la ville, [[Siège de Longwy (1792)|assiégée le {{Date-|19 août 1792}}]] se rend au [[Charles-Guillaume-Ferdinand de Brunswick-Wolfenbüttel|duc de Brunswick]] le  {{date-|23 août}}, sous la pression de la population qui craint un bombardement<ref>{{Ouvrage |auteur1=Jean Delmas |directeur1=oui
|titre=Histoire militaire de la France
|éditeur= [[Presses universitaires de France]] 
|lieu=Paris |année=1992 
|tome=2 |titre tome=De 1715 à 1871 |pages totales=640 |passage=263-264 |isbn=978-2-13-044415-2
|présentation en ligne=https://www.persee.fr/doc/bec_0373-6237_1993_num_151_2_450700_t1_0407_0000_003
|consulté le=15 mars 2024}}.</ref>

Elle est à nouveau assiégée en {{date-|juillet 1815}} par les troupes du [[Frédéric VI de Hesse-Hombourg|prince de Hesse-Hombourg]]<ref>[https://sites-vauban.org/sites-majeurs/longwy   Longwy, une ville neuve de plaine]</ref>.

=== Époque contemporaine ===
==== Guerre de 1870 ====
Durant la [[guerre franco-allemande de 1870]], la {{Lien|langue=en|trad=Siege of Longwy (1871)|fr=Siège de Longwy (1870-1871)|texte=ville est assiégée}} par les Prussiens du {{Date-|24 août 1870}} au {{Date-|25 janvier 1871}}<ref>[https://histoire-de-la-douane.org/la-guerre-de-1870-et-la-douane-une-chronologie/    La guerre de 1870 et la douane: une chronologie]</ref>. Après d'intenses bombardements d'artillerie de l'armée prussienne, les défenseurs français de Longwy placés  sous le commandement du colonel Massaroly capitulent.

==== Sidérurgie : {{s2-|XIX|XX}} ====
À partir des dernières années du {{s-|XIX}}, Longwy est fortement marquée par l’implantation des [[Sidérurgie|usines sidérurgiques]], qui emploieront la très grande majorité de la population active pendant près d’un siècle.

Un [[haut-fourneau]] est érigé en 1848 à Longwy-Bas par monsieur Limbourg, d’où son nom de Fourneau-Limbourg. Il sera reconstruit, puis exploité, ainsi que deux autres appareils, par la Maison de Saintignon jusqu’à la [[Première Guerre mondiale]], après laquelle l’usine n’est pas reconstruite. La Société des Hauts-Fourneaux de Longwy et de la Sauvage, dirigée par [[Famille de Saintignon|M. de Saintignon]] possède également des hauts-fourneaux à Gouraincourt, dont un sera repris par la Société des Hauts-Fourneaux de la Chiers en 1921<ref>{{Base Mérimée|IA00113988|Usine métallurgique (haut fourneau, aciérie, laminoir) dite usine métallurgique de la Chiers, puis Chiers Châtillon et Neuves Maisons, puis Usinor}}.</ref>.

En 1881, la société Ougrée-Marihey fonde la Société des Hauts-Fourneaux de la Chiers, qui exploite, dès 1883, deux hauts-fourneaux à Longwy-Bas et [[Gouraincourt]]. Ils sont remplacés en 1911 par des installations plus modernes, et complétés par trois nouveaux hauts-fourneaux entre 1920 et 1930 (les 3-4-5).

La ville se dote du réseau du  [[tramway de Longwy]] en 1901. Le service, interrompu par les destructions de la [[Première Guerre mondiale]], est repris jusqu'en 1936, date où les tramways sont remplacés par des [[autobus]].
{{Article détaillé|Tramway de Longwy}}

<gallery mode="packed" caption="Longwy au tout début du {{S-|XX}}">
Fichier:PICARD - LONGWY-BAS - Grande-Rue.JPG|La grande-rue de Longwy-Bas.
Fichier:Picard - LONGWY-Bas - Place Giraud.JPG|Place Giraud, à Longwy-Bas.
Fichier:Picard - LONGWY-BAS - Rue de Metz.JPG|Rue de Metz à Longwy-Bas.
Fichier:Usine-1900-bis.jpg|Usine des Faïences et Émaux de Longwy en 1900.
Fichier:Marie - LONGWY - La Porte de France.jpg|Tramway à Longwy sur la Porte de la France.
</gallery>

En 1905, une importante grève marque ce milieu ; cette grève est réprimée par l'armée<ref>{{Lien web
|url=https://www.image-est.fr/actualites-la-greve-dans-le-bassin-minier-de-longwy-1905-603-371-0-0.html
|titre=La grève dans le bassin minier de Longwy, 1905
|auteurs=Arnaud Clément, Camille Paglia et Séléna Rizzato |date= 11/08/2020
|site=image-est.fr |consulté le=15 mars 2024 }}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url=https://agone.org/aujourlejour/immigres-et-proletaires-longwy-terre-de-luttes-i
|titre=Immigrés et prolétaires. Longwy, terre de luttes (I)
|auteur=[[Gérard Noiriel]]
|date=22 avril 2019 |site=agone.org |consulté le=15 mars 2024}}.</ref>.

Défendue par un seul bataillon, la ville capitule après un nouveau siège de 24 jours le {{Date-|27|8|1914}}<ref>[http://www.gutenberg.org/files/30195/30195-h/30195-h.htm L'Illustration du samedi 5 septembre 1914; La guerre, résumé de la situation au 2 septembre].</ref>. Après la [[Première Guerre mondiale]], la ville est décorée de la [[Croix de guerre 1914-1918 (France)|Croix de guerre]] avec palme et de la [[Légion d’honneur]] le {{date|11 août 1919}}<ref>{{Lien web
|url=http://memorialdormans.free.fr/CommunesCroixDeGuerre14-18.pdf
|titre=Communes décorées de la Croix de guerre 1914 - 1918
|auteur=association du Mémorial des batailles de la Marne, Dormans (51700)
|date=14/2/2017
|site=memorialdormans.free.fr
|consulté le=15 mars 2024}}.</ref> :
{{citation bloc|''Sentinelle avancée à quelques kilomètres de la frontière, a eu l’honneur de jouer un rôle important aux grandes heures de l’histoire. A fait preuve, en résistant à l’envahisseur de 1914, du même héroïsme que pendant les trois sièges de 1792, 1815 et 1870. N’a succombé que sous l’effet d’un lourd bombardement, dont elle a vivement souffert, après avoir retenu devant elle d’importantes forces ennemies. A subi fièrement, pendant plus de quatre ans le joug de l’ennemi, exaspéré par sa belle résistance''.}}

<gallery mode="packed">
Fichier:Engel - Westlicher Kriegsschauplatz - LONGWY-HAUT.JPG|Longwy-haut détruit, en 1914.
File:XIII. A.K. Longwy 1914.jpg|Mouvements de l'armée allemande en 1914.
</gallery>

{{Article connexe|Reconstruction en France et en Belgique après la Première Guerre mondiale}}

La commune est le théâtre de combats du 10 au {{date-|13 mai 1940}} dits ''bataille de Longwy'' entre [[Alliés de la Seconde Guerre mondiale|alliés franco-britanniques]] et [[Troisième Reich|Allemands]] pendant la [[bataille de France]].

[[Fichier:France. Longwy-Haut, between Longwy and Herserange. This is such a typical view - in each new town you seem always to... - NARA - 541675.tif|vignette|Longwy-Bas, photo prise entre 1948 et 1955. [[National Archives and Records Administration]] (États-Unis).]]

En 1955, l’usine dispose donc de cinq hauts-fourneaux. Dans la seconde moitié des années 1960, ces cinq hauts-fourneaux sont répartis en deux secteurs : les hauts-fourneaux 1, 2 et 3 à Longwy-Bas et les hauts-fourneaux 4 et 5 à Gouraincourt ; quatre de ces hauts-fourneaux sont en service, le {{numéro|3}} est en cours de réfection ; le chargement se fait à l’aide de bennes Staehler transportées par des ponts à commande automatique et la production mensuelle avoisine les {{unité|60000|à=65000|tonnes}} de fonte.

[[Gérard Noiriel]] consacre un large partie de ses travaux à l’histoire du bassin de Longwy, où il enseigna au collège, au moment des conflits sociaux de la fin des années 1970. En 1982, il rédige, sous la direction de Madeleine Rebérioux, une thèse de doctorat sur Les ouvriers sidérurgistes et les mineurs de fer du bassin de Longwy-Villerupt (1919-1939)<ref>Nathalie Lempereur, « Gérard Noiriel : Fils du peuple », L’Histoire, mensuel 454, décembre 2018. URL : https://www.lhistoire.fr/portrait/gérard-noiriel%C2%A0-fils-du-peuple.</ref>. Il publie par la suite plusieurs ouvrages consacrés à ce sujet, dont le dernier est ''Immigrés et prolétaires. Longwy 1880-1980'', publié en 2019 aux [[éditions Agone]]. Retraçant un siècle de l’histoire du [[bassin sidérurgique Lorrain]], Noiriel y développe sa thèse selon laquelle l’identification à la [[classe ouvrière]] par les étrangers fut un vecteur de leur intégration à la nation<ref>{{lien web |auteur1=Noiriel, Gérard |titre=Immigrés et prolétaires |url=https://journals.openedition.org/lectures/33513 |site=[[OpenEdition|journals.openedition.org]] |éditeur=Agone |isbn=9782748904178 |consulté le=28-10-2021}}.</ref>.
{{Article détaillé|Histoire de la métallurgie et de la sidérurgie dans le bassin lorrain}}

==== La fin de la sidérurgie ====
Le démantèlement de la sidérurgie longovicienne, jugée non-compétitive, est amorcé par les [[Gouvernement Raymond Barre (3)|gouvernements Barre]] à la fin des années 1970, et finalisé par les gouvernements socialistes du début des années 1980, l’annonce des plans de fermeture donnant alors lieu à de très violentes émeutes dans la ville (1979 et 1984 notamment)<ref>[http://www.alternativelibertaire.org/spip.php?article2797 1979 : La « république populaire de Longwy »] dans ''Alternative libertaire'' de mars 2009.</ref>.

Le {{date-|3 août 1979}}, les hauts-fourneaux 4 et 5 de Gouraincourt sont arrêtés.

Un four électrique de {{nobr|60 tonnes}} est arrêté en 1981<ref>{{Ouvrage |langue= en
 |prénom1= Roman V. |nom1= Sondermayer
 |titre= Mineral yearbook |sous-titre= The mineral industry of France
 |éditeur= [[Institut d'études géologiques des États-Unis|USGS]] |année= 1981
 |passage= 355
 |lire en ligne= https://search.library.wisc.edu/digital/AFG3UGPJ3A3TZD82/pages/AOFWNWCRQMDW6K8M}}.</ref>.

Aujourd'hui, l'ancien château de direction abrite la manufacture d'[[Faïenceries et émaux de Longwy|émaux de Longwy]] Saint-Jean l'Aigle et ses ateliers d'art, son musée technologique, une bibliothèque de sept cents volumes techniques, un centre de formation aux métiers de la céramique.

{{article détaillé|Crise de la sidérurgie dans le bassin lorrain}}

==== Longwy au {{s-|XXI}} : dans l'orbite du Luxembourg. ====
{{Section à sourcer|date=mars 2024}}
{{Article connexe|Travailleur détaché}}
Le déclin de la sidérurgie à la fin du {{s-|XX}} coïncide avec la montée en puissance de l'économie de service au [[Luxembourg|Grand-Duché du Luxembourg]] voisin. Avec un taux de croissance moyen du [[Produit intérieur brut|PIB]] du Luxembourg quatre fois supérieur à celui de la France, la demande de main d’œuvre transfrontalière explose.

Sur tout le secteur, on observe un phénomène inattendu : une croissance de la population, du nombre d’actifs, mais une baisse de l’emploi. L'essentiel des actifs de Longwy (80 % hors fonction publique) travaille en effet au Grand-Duché et de nombreuses entreprises locales déménagent de l'autre coté de la frontière pour bénéficier d'une fiscalité plus attractive. De nombreux salariés français sont embauchés sous contrat luxembourgeois (notamment par les agences d'intérim de [[Rodange]]) tout en effectuant la majeure partie de leur travail en France.

Paradoxalement, de plus en plus de frontaliers sont Luxembourgeois, préférant s'installer en France et travailler dans leur pays du fait de la cherté des logements et de la vie au Grand-Duché.

Une dualité s'est installée au sein de la population entre ceux qui bénéficient de la manne luxembourgeoise (salaires, allocations, retraites) et les autres (retraités du système de pension français, fonctionnaires, chômeurs), avec son lot de ressentiment, de crispations voire de tensions sociales.

La ville se transforme peu à peu en [[désert médical]]. Les jeunes médecins préférant s’installer dans le pays voisin (la consultation y est payée au double du tarif français), le nombre de praticiens ne cesse de baisser au fil des départs en retraite, pénalisant par là même les non-frontaliers qui ne sont pas affiliés au régime d'assurance maladie du Luxembourg.

Longwy est passé du statut de capitale de l'acier à celui de banlieue-dortoir de Pétange et de Differdange.

== Politique et administration ==
[[Fichier:Longwy (Meurthe-et-M.) Hôtel de Ville.JPG|vignette|L'hôtel de ville de Longwy.]]

=== Rattachements administratifs et électoraux ===
==== Rattachements administratifs ====
La commune se trouve dans l'[[arrondissement de Briey]] du département de [[Meurthe-et-Moselle]].

Elle était depuis 1793 le [[chef-lieu]] du [[canton de Longwy]], remanié en 1973 et réduit alors à la seule commune de Longwy<ref name="Cassini"/>. Dans le cadre du [[redécoupage cantonal de 2014 en France]], cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

==== Rattachements électoraux ====
Pour les [[élections départementales en France|élections départementales]], la commune fait partie [[redécoupage cantonal de 2014 en France|depuis 2014]] d'un nouveau [[canton de Longwy]] porté à huit communes.
{{Article détaillé|Liste des cantons de Meurthe-et-Moselle|Conseil départemental de Meurthe-et-Moselle|Liste des conseillers départementaux de Meurthe-et-Moselle}}

Pour les [[élections législatives en France|élections législatives]], elle fait partie de la [[troisième circonscription de Meurthe-et-Moselle]].
{{Article détaillé|Liste des circonscriptions législatives de Meurthe-et-Moselle|Liste des députés de Meurthe-et-Moselle}}

=== Intercommunalité ===
Longwy est le siège de la [[communauté d'agglomération]] dénommée depuis 2021 [[Grand Longwy Agglomération]], un [[établissement public de coopération intercommunale]] (EPCI) à fiscalité propre créé en 2017 sous le nom de ''communauté d'agglomération de Longwy'' par transformation de la ''communauté de communes de l'Agglomération de Longwy'' et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le [[code général des collectivités territoriales]].

Cette communauté de communes avait elle-même été créée en 2002 par transformation d'un [[district (intercommunalité)|district]] constitué en 1960 et qui avait progressivement intégré d'autres communes.

{{Article connexe|Intercommunalité en France}}

La commune est également membre de l'[[Agglomération transfrontalière du pôle européen de développement]].

=== Tendances politiques et résultats ===

Depuis plusieurs décennies, la population de Longwy vote à gauche, tant aux élections municipales qu'aux élections nationales.<br>Cependant, c'est une liste UMP qui remporte la mairie lors des élections de 2008, à la faveur d’une triangulaire : deux listes se réclamant du [[Parti socialiste (France)|Parti socialiste]] réunissent près de 60 % des voix, mais ne s'entendent pas pour fusionner entre les deux tours.<br>En 2014, l'ancien maire PS reconquiert la mairie.
{{Article connexe|Élections municipales de 2014 en Meurthe-et-Moselle}}

Au second tour de l'élection présidentielle de 2017, [[Emmanuel Macron]] ([[La République en marche]]) recueille 69,3 % des voix à Longwy, contre 30,7 % à [[Marine Le Pen]] ([[Front national (parti français)|Front national]]). On décompte par ailleurs 4,45 % de [[Vote blanc|votes blancs]] et 1,4 % de [[Vote nul|votes nuls]] parmi les votants<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Longwy (54400) : Résultats de l'élection présidentielle 2017|url=https://www.lexpress.fr/actualite/politique/elections/presidentielle-2017/resultats-elections/ville-longwy-54400_54323.html|site=LExpress.fr|consulté le=2019-01-09}}.</ref>.

{{Article connexe|Élections municipales de 2020 en Meurthe-et-Moselle}}

=== Liste des maires ===
{{Article détaillé|Liste des maires de Longwy}}
{{Article connexe|Histoire des maires de France|Nomination des maires sous la Troisième République{{!}}Nomination des maires sous la {{IIIe}} République}}

Depuis l'après-guerre, neuf maires se sont succédé à la tête de la commune.

{{ÉluDébut |Titre= Liste des maires depuis [[1945]]<ref>{{pdf}} [https://genealogie-pays-de-longwy-545.fr/au-pied/au-pied-de-mon-arbre/pdf/journal10.pdf Les maires de Longwy de 1276 à nos jours], sur le site du ''Cercle généalogique du pays de Longwy''.</ref> |Charte= commune}}
{{Élu |Début= mai 1945 |Fin= octobre 1947 |Identité= Jean Lafont<ref>[https://maitron.fr/spip.php?article136535 Notice LAFONT Jean, Pierre par Étienne Kagan, Gilles Morin, version mise en ligne le 4 avril 2011, dernière modification le 4 avril 2011]</ref> |Parti= [[SFIO]] |Qualité= Médecin<br>[[Canton de Longwy|Conseiller général de Longwy]] <small>(1945 → 1949)</small><br>Vice-président du [[Conseil général de Meurthe-et-Moselle|conseil général]] <small>(1945 → 1946)</small><br>Ancien [[Canton de Longwy#Conseillers d'arrondissement (de 1833 à 1940)|conseiller d'arrondissement]] <small>(1937 → 1940)</small>}}
{{Élu |Début= octobre 1947 |Fin= septembre 1954 |Identité= Édouard Legras<ref>[https://maitron.fr/spip.php?article5838 Notice LEGRAS Édouard par Marie-Louise Goergen et Étienne Kagan, version mise en ligne le 30 juin 2008, dernière modification le 20 avril 2012]</ref><br><small>(1888-1954)</small> |Parti= [[SFIO]] |Qualité= Retraité des chemins de fer<br><small>Décédé en fonction</small>}}
{{Élu |Début= octobre 1954 |Fin= mars 1971 |Identité= Charles-Léon Bassompierre |Parti= [[Sans étiquette|SE]] |Qualité= Ancien agriculteur et commerçant<ref>[https://archive.org/details/EL028_L_1962_11_054_07_1_PF_01/page/n1/mode/1up]</ref><br>Président du [[Grand Longwy Agglomération|District urbain de Longwy]] }}
{{Élu |Début= mars 1971 |Fin= mars 1977 |Identité= André Wille |Parti= [[Union des démocrates pour la République|UDR]] |Qualité= }}

{{Élu |Début= mars 1977 |Fin= mars 1989 |Identité= Jules Jean<ref>[https://maitron.fr/spip.php?article88064 Notice JEAN Jules, Armand, Louis par Jacques Girault, version mise en ligne le 16 mai 2010, dernière modification le 23 août 2010]</ref> |Parti= [[Parti communiste français|PCF]] |Qualité= Professeur de lycée<br>[[Canton de Longwy|Conseiller général de Longwy]] <small>(1973 → 1994)</small><br>Suppléant du député [[Antoine Porcu]] <small>(1978 → 1981)</small>}}		

{{Élu |Début= mars 1989 |Fin= mars 2006 |Identité= [[Jean-Paul Durieux]] |Parti= [[Parti socialiste (France)|PS]] |Qualité= Cadre supérieur<br>[[Liste des députés de Meurthe-et-Moselle|Député de Meurthe-et-Moselle]] ([[Septième circonscription de Meurthe-et-Moselle|{{7e}} circ.]]) <small>(1981 → 2002)</small><br>[[Canton de Longwy|Conseiller général de Longwy]] <small>(1994 → 2001)</small><br>Président de la [[Grand Longwy Agglomération|CC de l'Agglomération de Longwy]] <small>(1995 → 2008)</small><br><small>Démissionnaire</small>}}

{{Élu |Début= mars 2006 |Fin= mars 2008<ref name="RL07042014"/> |Identité= [[Jean-Marc Fournel]] |Parti= [[Parti socialiste (France)|PS]] |Qualité= Employé [[SNCF]], [[adjoint au maire]] <small>(1995 → 2006)</small><br>Suppléant du député [[Christian Eckert]] <small>(2007 → 2014)</small>}}

{{Élu |Début= mars 2008<ref name="RL07042014"/> |Fin= avril 2014 |Identité= [[Édouard Jacque]] |Parti= [[Union des démocrates et indépendants|UDI]] <small>([[Parti radical (France)|PR]])</small> |Qualité= Chef d'entreprise<br>[[Conseil régional de Lorraine|Conseiller régional de Lorraine]] <small>(2010 → 2015)</small><br>[[Conseil régional du Grand Est|Conseiller régional du Grand Est]] <small>(2015 → 2021)</small><br>[[Canton de Mont-Saint-Martin|Conseiller général de Mont-Saint-Martin]] <small>(2001 → 2008)</small><br>Président de la [[Communauté de communes de l'agglomération de Longwy|CC de l'Agglomération de Longwy]] <small>(2008 → 2011)</small>}}

{{Élu |Début= avril 2014<ref name="RL07042014">{{Article |auteur= X. J. |titre= Jean-Marc Fournel élu maire de Longwy |périodique= [[Le Républicain lorrain]] |date= 7 avril 2014 |lire en ligne= http://www.republicain-lorrain.fr/meurthe-et-moselle/2014/04/07/jean-marc-fournel-marque-sa-place |consulté le= 19 août 2014}}.</ref> |Fin= février 2024 |Identité= [[Jean-Marc Fournel]] |Parti= [[Parti socialiste (France)|PS]] |Qualité= Retraité de la [[SNCF]]<br>[[Liste des députés de Meurthe-et-Moselle|Député de Meurthe-et-Moselle]] ([[Troisième circonscription de Meurthe-et-Moselle|{{3e}} circ.]]) <small>(2014 → 2017)</small><br>[[Conseil régional de Lorraine|Ancien conseiller régional de Lorraine]] <small>(2010 → 2014)</small><br><small>Réélu en 2020, démissionnaire en 2024<ref>{{Lien web |langue= fr |auteur= Christophe Gomond |titre= Les raisons qui ont conduit Jean-Marc Fournel à démissionner de son poste de maire |url= https://france3-regions.francetvinfo.fr/grand-est/meurthe-et-moselle/les-raisons-qui-ont-conduit-jean-marc-fournel-a-demissionner-de-son-poste-de-maire-2928456.html |date= 21 février 2024 |site= [[France 3 Grand Est]] }}.</ref></small>}}

{{Élu actuel |Début= février 2024<ref>{{Article |titre= Vincent Hamen élu maire de Longwy : la messe est dite |périodique= [[Le Républicain lorrain]] |date= 25 février 2024 |lire en ligne= https://www.republicain-lorrain.fr/societe/2024/02/25/vincent-hamen-elu-maire-de-longwy-la-messe-est-dite}}.</ref> |Identité= Vincent Hamen |Parti= [[Divers gauche|DVG]]<br><small>([[Parti socialiste (France)|ex-PS]])</small> |Qualité= Professeur des écoles, premier adjoint au maire <small>(2017 → 2024)</small><br>[[Canton de Longwy|Conseiller départemental de Longwy]] <small>(2021 → )</small><br>{{12e}} vice-président du [[Conseil départemental de Meurthe-et-Moselle|conseil départemental]] <small>(2021 → )</small> |Date à jour= 25 février 2024}}
{{ÉluFin}}

=== Jumelages ===
{{Jumelages|zoom=4|titre=Villes jumelles avec Longwy}}
{{clr}}

== Équipements et services publics ==
=== Enseignement ===
La commune de Longwy dépend de l'[[académie de Nancy-Metz]] (rectorat) et les écoles primaires de la commune dépendent de l'inspection académique de Meurthe-et-Moselle.

Pour le calendrier des [[vacances scolaires]], Longwy est en zone B.

Sur la commune de Longwy, 19 établissements scolaires sont ouverts : 12 écoles, 3 collèges et 4 lycées.

=== Santé ===
La population du bassin de vie longovicen bénéficie de la présence dans la ville de Mont-Saint-Martin du [[Centre hospitalier (France)|centre hospitalier]] ''Hôtel Dieu''. D'une capacité de 350 lits<ref>{{Lien web|titre=Centre Hospitalier Hôtel Dieu - Centre hospitalier - Groupe SOS|url=http://www.groupe-sos.org/structures/876/Centre_hospitalier_Hotel_Dieu|site=groupe-sos.org|consulté le=2018-07-30|brisé le = 2023-11-23}}.</ref>, celui-ci dispose d'un service d'urgences et de [[Spécialité médicale|spécialités médicales]] attendues d’un établissement de cette dimension (cardiologie, médecine générale, maternité, endocrinologie, médecine gériatrique, pneumologie, chirurgie…)<ref>{{Lien web|titre=Centre Hospitalier Hôtel Dieu - Centre hospitalier - Groupe SOS|url=http://www.groupe-sos.org/structures/876/Centre_Hospitalier_H_tel_Dieu/page/2|site=groupe-sos.org|consulté le=2018-07-30|brisé le = 2023-11-23}}.</ref>.

=== Justice, sécurité, secours et défense ===
{{Section à actualiser|2014|date=août 2023}}
{{...}}
{| class="wikitable"
|+Principaux crimes et délits à Longwy en 2014
|Violences aux personnes
|572
|13,98 ‰
|-
|Vols et dégradations
|{{formatnum:1237}}
|30,23 ‰
|-
|Délinquance économique et financière
|158
|0,02 ‰
|-
|Autres crimes et délits
|608
|14,86 ‰
|}
La zone de [[Police nationale (France)|police]] de Longwy couvre {{nobr|8 communes}} : Longwy, Herserange, Réhon, Mexy, Mont-Saint-Martin, Longlaville, Haucourt-Moulaine et Saulnes.

L'ensemble de ces communes représente une population de {{unité|40920|habitants}}<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Chiffres délinquance Longwy (54400)|url=https://www.linternaute.com/actualite/delinquance/longwy/ville-54323|site=linternaute.com|consulté le=2018-07-13}}.</ref>.

== Population et société ==
=== Démographie ===
==== Évolution de la population ====
<!--Le paragraphe que vous essayez de modifier est rédigé automatiquement par un modèle.
Veuillez insérer votre texte après {{Population de France/section}} -->
{{Population de France/section}}

==== Pyramide des âges ====
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à {{nobr|30 ans}} s'élève à 36 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,8 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à {{nobr|60 ans}} est de 25,3 % la même année, alors qu'il est de 25,4 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait {{Unité|7020|hommes}} pour {{Unité|7710|femmes}}, soit un taux de 52,34 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,43 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

{{Pyramide des âges communes de France
 |année=2018
 |département=Meurthe-et-Moselle
 |ref=<ref>{{Lien web |titre=Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Longwy (54323) |url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/5397441?sommaire=5397467&geo=COM-54323#ancre-POP_T3 |date=2021-06-30 |consulté le=2022-01-01 |auteur institutionnel=[[Institut national de la statistique et des études économiques|Insee]]}}.</ref>
 |h90=0.8 |f90=2.0
 |h75=6.9 |f75=10.7
 |h60=13.5 |f60=16.3
 |h45=20.0 |f45=19.7
 |h30=20.3 |f30=17.6
 |h15=21.6 |f15=17.5
 |h00=16.8 |f00=16.3
}}

=== Manifestations culturelles et festivités ===
* ''La Foire de Pâques''
Chaque année, la foire de Pâques est le plus grand rassemblement de forains du bassin de Longwy. Elle s'étale sur deux semaines et l'ouverture a toujours lieu la veille de Pâques.
* ''Le Carnaval Vénitien de Longwy''
Depuis 2008, un carnaval vénitien a lieu entre la place Darche et les fortifications de Vauban / Porte de France. Étalé sur deux jours, il est accompagné d'un feu d'artifice, d'ateliers pour créer ses costumes et de marchands italiens.
* ''Longwy la Nuit'' (anciennement ''Les Nuits de Longwy'')
Un festival a lieu tous les ans sur Longwy avec des concerts gratuits pendant une semaine, l'endroit du concert changeant chaque soir (place Darche, remparts de Vauban, porte de France, etc.), quelques grands chanteurs sont venus comme [[Mickey 3D]] ou [[Lussi]] (Nouvelle Star 2010) en {{date-|juillet 2010}}. Le festival acquiert une notoriété de plus en plus importante.
* Les paroles de la chanson ''Longue vie, Longwy'' ont été adaptées de la chanson de [[Félix Leclerc]] ''Le train du nord'' par [[Michel Corringe]] sur son album ''Aldébaran''.
* [[Lorraine cœur d'acier]] est une radio qui fut fondée en 1979 pour lutter contre les fermetures d’usines dans le milieu sidérurgique<ref>{{Lien web|titre=Lorraine coeur d'acier - Les Mutins de Pangée|url=http://www.lesmutins.org/lorraine-coeur-d-acier|site=lesmutins.org|consulté le=2019-01-02}}.</ref>. De 2007 à 2009, un groupe punk rock de Longwy avait repris ce nom en hommage.
* La chanson de [[Renaud]] ''Où c’est qu’j’ai mis mon flingue'' évoque les émeutes de Longwy à l’occasion de la fermeture des usines : « à Longwy comme à Saint-Lazare, plus de slogan face aux flicards mais des fusils, des pavés, des grenades » (il prononce d'ailleurs « Longouy »…)
* Lors de la fermeture des usines sidérurgiques, le chanteur [[Bernard Lavilliers]] est venu apporter son soutien aux ouvriers à l’occasion d’un concert<ref>{{Article|langue=fr|prénom1=Jean-Louis|nom1=Tornatore|titre=Beau comme un haut fourneau|périodique=L Homme|numéro=170|date=2004-06-01|issn=0439-4216|issn2=1953-8103|doi=10.4000/lhomme.24797|lire en ligne=https://journals.openedition.org/lhomme/24797|consulté le=2018-07-13|pages=79–116}}.</ref>. [[Renaud]] a également apporté son soutien aux ouvriers à l'occasion d'un concert dans les locaux d'une usine sidérurgique. Le chanteur [[Johnny Hallyday]] a été pacifiquement « enlevé » pour une visite guidée de l'aciérie de l'usine de la Chiers la nuit du 7 au {{date-|8 mars 1979}}, il a déclaré à cette occasion : {{citation|C’est l’enfer ici<ref>{{Article |auteur1=|titre=nuit du 7 au 8 mars 1979 / Le jour où Johnny a été enlevé |périodique=[[Le Républicain lorrain]] |date=23-05-2012 |lire en ligne=http://www.republicain-lorrain.fr/meurthe-et-moselle/2012/05/23/le-jour-ou-johnny-a-ete-enleve|consulté le=06-09-2020}}.</ref>.}} Enfin, la [[Coupe de France de football|Coupe de France]] a été volée la nuit du 8 au {{date-|9 août 1979}} par une « délégation » de syndicalistes de la [[Confédération française démocratique du travail|CFDT]] dans les locaux du [[Football Club de Nantes|FC Nantes]] afin d’attirer l’attention des médias sur le sort des ouvriers.
* Dans ses ''[[Mémoires d'outre-tombe]]'', [[François-René de Chateaubriand]] relate son passage par la ville de Longwy pendant la période révolutionnaire<ref>{{Lien web|titre=CHÂTEAUBRIAND François-René (vicomte de) {{!}} Connaître la Wallonie|url=http://connaitrelawallonie.wallonie.be/fr/lieux-de-memoire/chateaubriand-francois-rene-vicomte-de#.XCxmhM1CdPY|site=connaitrelawallonie.wallonie.be|consulté le=2019-01-02}}.</ref>.

=== Sports et loisirs ===
* Water-polo : Le Grand Longwy Water-Polo, qui compte une équipe masculine en championnat de Nationale 3, et féminine en championnat de Nationale 2<ref>{{Lien web|titre=Grand Longwy Water Polo|url=http://www.glwp.fr/home|site=glwp.fr|consulté le=2019-07-24 |brisé le = 2023-11-23}}.</ref>.
* Cyclisme :
** [[Tour de France]] : Longwy a été ville d'arrivée et de départ en 1911, 1912, 1913, et 1914, à une époque le tour suivait les frontières, et où l'Alsace-Lorraine était allemande. Longwy a été ville d'arrivée en 1982, 2017, et 2022<ref>[https://www.republicain-lorrain.fr/sports/2016/10/18/cyclisme-longwy-sur-la-carte-du-tour-de-france-2017 Cyclisme : Longwy sur la carte du Tour de France 2017], ''Le Républicain lorrain'', 19 octobre 2016.</ref>{{,}}<ref>[https://www.republicain-lorrain.fr/sport/2021/10/14/tour-de-france-2022-une-arrivee-pour-longwy Tour de France 2022 : une arrivée pour Longwy !], ''Le Républicain lorrain'', 14 octobre 2021.</ref>.
** Le [[Paris-Longwy]] est une ancienne course cycliste française, organisée de 1924 à 1929.
** Depuis 1986, l'association ''Les amis cyclotouristes du Paris-Longwy'' organise une randonnée cyclotouriste d’environ trois cents kilomètres entre Paris ou une ville proche (Paris fut le point de départ au début, puis aux 19-20-21 et {{22e|éditions}}) et Longwy. Déroulement : petit déjeuner le matin vers {{heure|0|30}} - {{heure|1}}, départ à {{heure|2}} (ou {{heure|1}} selon les éditions), halte ravitaillement tous les {{unité|50|km}}, vers {{heure|10|30}}-{{heure|11}} halte plus conséquente pour bien manger, arrivée sur la place Darche aux alentours de {{heure|19}}.
* Basket : l’équipe BC Longwy-Rehon a évolué à un bon niveau. En 2010, elle était la doyenne des clubs de Nationale 1 ; ce qui la plaçait dans les {{nobr|50 meilleures}} équipes de France. Ce club évolue dans la salle des sports Léon-Bassompierre à Longwy-Bas. Quelque {{nobr|170 licenciés}} de tous âges portent les couleurs « Coq de Roche » de la ville de Longwy.
* Football : dans les années 1930, l'[[US Longwy]] connaît une brève aventure professionnelle de [[Championnat de France de football D2 1936-1937|1937]] à [[Championnat de France de football D2 1938-1939|1939]] de [[Championnat de France de football de Ligue 2|deuxième division]].
* La Plaine des Jeux est une infrastructure arborée et libre d'accès permettant à tous de s'adonner aux balades, football, rugby, athlétisme. Elle comporte également une aire de jeux et un circuit pour voitures télé-commandées. Les terrains de tennis sont, eux, réservés aux membres du club.
* Le MRC Longwy, club d'autos radio-commandées, organise tous les ans un challenge hivernal dans la salle du Cosec à Longwy-Haut ainsi que le Grand-Prix des 3-Frontières, course internationale regroupant tous les meilleurs pilotes mondiaux, qui a lieu une fois par an au mois de décembre dans la salle Léon-Bassompierre. Le club compte parmi ses membres certains des meilleurs pilotes mondiaux.
Dans les années 60, la municipalité de Longwy souhaite construire un nouvel équipement aquatique. Un site emblématique est sélectionné : le parc des Récollets, l’un des vestiges du projet thermal longovicien initié en 1907. Conçu par l’architecte paysagiste Edouard André, ce parc en déclivité se trouve au cœur de l’une des centralités de la commune, à l’abri des imposantes installations sidérurgiques. Ce contexte semble donc être un cadre privilégié pour créer une complexe sportif emblématique capable de répondre en grande partie aux demandes des clubs sportifs de la ville. Le conseil municipal missionne l’architecte André Filliatre pour concevoir un programme à la hauteur de la puissance économique de la commune et du parc. C'est en 1969 qu'est inauguré le Complexe sportif des Récollets  labellisée [[Architecture contemporaine remarquable]].

=== Médias locaux ===
==== Radios pirates (1978-1981) ====
* SOS Emploi, radio pirate fondée par la [[CFDT]] en 1978, disparue en 1979.
* [[Lorraine cœur d'acier]], radio pirate fondée par la [[Confédération générale du travail|CGT]] en 1979, disparue en 1981.

==== Radios actuelles ====
* Radio Aria FM 99.6
* X-Move La Radio

== Économie ==
{{Article détaillé|Économie de la Lorraine}}
* Antenne de la [[Chambre de commerce et d'industrie de Meurthe-et-Moselle]].
* Longwy, en [[2012]], dispose de 21 types de [[commerce]] ouverts sur la commune.
* Sur le territoire de Longwy, 2 types de [[Nourriture|produit alimentaire]] traditionnel issus d'un savoir-faire et d'un terroir sont fabriqués.

== Culture locale et patrimoine ==

=== Patrimoine artisanal et industriel ===
{{article détaillé|Faïenceries et émaux de Longwy}}
Depuis les premières faïences en [[1798]]<ref>{{Lien web|titre=Histoire des Faïences et émaux de Longwy de 1798 à 1977|url=http://www.lesvieuxlongwy.com|date=}}.</ref>, le savoir-faire longovicien crée encore de nos jours des collections traditionnelles ou contemporaines qui font appel à la créativité d’artistes et de designers de renommée nationale ou internationale. Les faïenciers sont au nombre de six à Longwy-Bas qui perpétuent la tradition artistique dont deux qui sont dirigées par un ''Meilleur Ouvrier de France''.

<gallery>
Soliflore en émail de Longwy 268.2 06.jpg|Soliflore décoré d'émaux de Longwy.
Longwy Emaux Plat phenix 27 11 2011 01.jpg|Plat à décor de phénix.
</gallery>

=== Patrimoine architectural ===

==== Citadelle Vauban ====
[[Fichier:Citadelle de Longwy-br ---small-ouvrage fortifie, enceinte, bastion, courtine, porte--sm 2012-09-16 17-36-30.jpg|vignette|La citadelle de Longwy et ses remparts.]]
[[Fichier:Puits de Siège, Longwy.jpg|vignette|Puits de siège, place Darche.]]
[[Fichier:Ancienne Mairie Longwy.jpg|vignette|Ancien hôtel de ville.]]
[[Fichier:LONGWY Maison de l'Intendance (2).jpg|vignette|Maison de l'Intendance.]]

{{article détaillé|Citadelle de Longwy}}

La citadelle de Longwy fait partie des [[fortifications de Vauban inscrites à l'Unesco]]. La Porte de France, la maison de l'Intendance, le puits de siège, l'hôtel de ville, et de nombreux bastions et ouvrages, sont classés au titre des [[Monument historique (France)|monuments historiques]]<ref name="PA00106075">{{Base Mérimée|PA00106075|Enceinte fortifiée}}.</ref> {{,}}<ref name=PA00106077>{{Base Mérimée|PA00106077|Maison de l'Intendance}}.</ref>.

Les fortifications ont été construites de 1679 à 1690, la première pierre étant posée en 1680, sous l’angle du bastion 1, dit du Faubourg.

Porte de France<ref name="PA00106075"/> construite en 1683, date portée (date apocryphe). Ouvrages isolés (lunettes de Bourgogne, de France et du Précipice) ajoutés entre 1730 et 1751, d’après observations des plans. Pont dormant de la porte de France reconstruit en 1760 (date portée)<ref>{{Lien web|titre=Longwy - Réseau des sites majeurs Vauban|url=http://www.sites-vauban.org/Longwy|site=sites-vauban.org|consulté le=2019-03-12}}.</ref>.

Perfectionnement du système défensif à partir de 1789, inachevé au moment du siège de 1792, avec construction d’un cavalier dans l’ouvrage à corne. Redoute construite sur le site de l’ancien château entre 1789 et 1792 pour commander la vallée de la Moulaine et les plateaux de Mexy et de Pulventeux. Prolongement du passage de la porte de France en 1822 (date portée par l’intrados de la voûte). Travaux de renforcement, en arrière de la demi-lune 7 et de la première porte de France, effectués en 1827 (datation par source et date portée par la tablette de la contrescarpe de la demi-lune).

Restauration de la porte de France en 1859 (date portée). Escalier installé dans la gorge de la demi-lune 7 après 1870-1871. Casemate de la porte de France construite en 1883. Redoute du vieux château améliorée en 1884. Une autre redoute, dite de Romain ou du bel arbre, étant construite la même année sur le vieux chemin de Romain.

Destruction en 1827 de la lunette 32, dite de Bourgogne et en 1914 de la porte de Bourgogne avec éboulement des courtines l’entourant. Percement d’une route dans le bastion 1, dit du bourg, entre 1920 et 1926, prolongée vers le nord en 1930. Destruction et comblement de toutes les parties non classées entre 1921 et 1926 puis en 1953-1954 pour permettre l’accroissement de la ville (enceinte entre bastion 3 conservé partiellement et bastion 6 conservé en totalité). Destruction de l’ouvrage à corne et de la lunette 35, dite du fort de Bitche, en 1958.

À l’intérieur de la place forte, il y avait neuf casernes et sept pavillons abritant cinq mille hommes et huit cents chevaux, sept corps de garde, deux magasins à fourrage, un magasin à palissade, un arsenal, l’hôtel du gouverneur et cinq puits dont le puits de la place d’armes.

* Hôtel du gouverneur presque totalement détruit en 1871, pendant la [[Guerre franco-allemande de 1870|guerre de 1870-1871]], puis converti en magasin à fourrage ;
* Hôpital de siège construit entre les bastions 4 et 7 après la guerre de 1870 ;
* Casernes et pavillons militaires détruits pendant la [[Première Guerre mondiale]], à l’exception de la caserne Ordener<ref>{{Lien web|langue=fr-FR|titre=Un bâtiment chargé d'Histoire|url=https://www.lycee-darche.fr/etablissement/un-peu-dhistoire/batiment-charge-dhistoire/|site=Lycée Professionnel Darche, Longwy|consulté le=2019-03-12}}.</ref>{{,}}<ref>{{Base Mérimée|IA00074441|Caserne Ordener}}.</ref> et de la partie est du pavillon, actuellement occupé par la poste, qui abritait alors l’armurerie, l'intendance et le casernement des B.O.A. ; marques de tâcheron ;

* '''[[Puits couvert de Longwy|Puits de siège]]''' construit à la fin du {{s-|XVII}}. Il est doté à l’origine d’un système à cage d’écureuil, remplacé en 1857 par une pompe à vapeur, puis en 1872 par un système à piston plongeant. Abandonné en 1908-1909, au moment de l'adduction d'eau, il a remarquablement résisté aux bombardements de 1914 et reste le seul existant des cinq puits de la place. Il est classé au titre des [[Monument historique (France)|monuments historiques]]<ref name=PA00106078>{{Base Mérimée|PA00106078|Puits couvert}}.</ref>.
* '''[[Hôtel de ville de Longwy|Ancien hôtel de ville]]''' construit de 1731 à 1746. Le gros-œuvre est terminé en 1737, les grilles en fer forgé des trois grandes baies du premier niveau, fournies en 1746, marquent l’achèvement de la construction. Endommagé lors des sièges de 1815 et 1870, l’édifice est détruit pendant le bombardement d’{{date-|août 1914}}, seules les façades et les voûtes du rez-de-chaussée étant épargnées. Il est entièrement restauré de 1927 à 1930. Les armoiries de la ville de Longwy décorant le fronton sont mises en place à cette époque pour remplacer les armes de France détruites à la Révolution. Les grilles sont refaites dans le style des anciennes, la charpente est refaite en béton. Hôtel de ville pour l'ensemble de Longwy jusqu’en 1914, il est aujourd'hui hôtel de ville annexe pour Longwy-Haut, le chef-lieu communal ayant été transféré à Longwy-Bas en 1925. L'édifice est classé au titre des [[Monument historique (France)|monuments historiques]]<ref name=PA00106076>{{Base Mérimée|PA00106076|Ancien hôtel de ville}}.</ref>.

==== Autres bâtiments ====
[[Fichier:Chateau Longwy.jpg|redresse|vignette|Tour de la Chapelle.]]
[[Fichier:Grands bureaux.JPG|vignette|Grands Bureaux de Senelle-Maubeuge, au moment de leur conversion en résidence.]]

* '''Château fort''', probablement du {{s-|XI}}, passé à la fin du {{s-|XII}} des terres du comte de Bar dans celles du duc de Lorraine, à nouveau passé dans les possessions barroises en 1292 (où il restera jusqu’à sa destruction) et constituant la place forte la plus septentrionale des terres du duc de Bar. Pris par les Français en 1646 et rasé par Louis XIV en 1672, en même temps que la fortification de la ville, pour permettre la future construction de la place forte de Longwy. Seuls subsistent des souterrains les vestiges d’une tour reconstruite probablement au {{s-|XV}} (peut-être la tour de Malcouvert ou Maucouvert citée dans les textes du {{s-|XVI}}) située à l’extrémité nord, on construisit en plein milieu au {{s-|XVIII}} une redoute devenue lieu de promenade.
* '''Château de Pulventeux'''. Château non documenté construit sur la terre de Pulventeux, propriété de hauts fonctionnaires de Longwy et de la région depuis la fin du {{s-|XVII}} (prévôt, lieutenant général civil et criminel du bailliage de Longwy, subdélégué de l’intendant de Metz, gouverneur de Longwy, notaire, etc.), sans doute transformé après 1761, date de rachat par Eugène de Béthisy, gouverneur de Longwy, vendu avec le domaine à la ville de Longwy en 1960 pour y construire des lotissements puis détruit. Deux corbeilles de fleurs sculptées, provenant du château, ornent le portail d’entrée du château de la Martinière à Gorcy (Meurthe-et-Moselle)<ref>{{Lien web|titre=Mairie Longwy : Le vieux Château|url=http://www.mairie-longwy.fr/article.php?url=053300|site=mairie-longwy.fr|consulté le=2019-03-12}}.</ref>.
* '''Château de La Faïencerie''' {{s-|XVII}}. Détruit par incendie en 1981.
* '''Ancienne brasserie des Religieuses'''. Construite en 1743, prend le vocable de Brasserie des Religieuses par référence à un couvent de la congrégation Notre-Dame situé à proximité. Reconstruction des bâtiments dans la seconde moitié du {{s-|XIX}} et au début du premier quart du {{s-|XX}}. Désaffectée entre 1930 et 1945, puis reconvertie en magasin de commerce et maison.
* '''Thermes'''. Établissement thermal construit peu avant 1915, cédé à la chambre de la métallurgie après la fermeture de la station thermale au lendemain de la mort du [[Famille de Saintignon|comte Fernand de Saintignon]], promoteur de l’entreprise, en 1921. Augmenté après 1925 d’un avant-corps à colonnade, sans doute par souci de symétrie avec les deux ailes en retour d’équerre de l’hôtel de ville.
* '''Château Perbal'''. Construit au {{s-|XIX}} pour un marchand de bois de Charency-Vezin, devenu par héritage propriété de M. Nicoux, administrateur des aciéries de Micheville. Incendié lors du bombardement de la ville en 1914, reconstruit après la guerre, puis détruit par un nouvel incendie en 1959, laissant la place à de nouvelles extensions de l’usine de Senelle-Maubeuge.
* '''Château de Monplaisir'''. Passé entre les mains de plusieurs propriétaires au {{s-|XVIII}}, le château avec son vaste parc a été racheté en 1821 par Constant Margaine, percepteur à Longwy. C’est dans la partie nord du parc que sera installé en 1861 l’asile dit Margaine, grâce aux libéralités de sa veuve.
* '''Établissement de bienfaisance Saint-Gabriel''' dit asile Margaine ou maison de l’Ange Gabriel. Fondé en 1861 par {{Mme}} Constant Margaine, bienfaitrice de la ville, et installé dans une maison qui avait été construite dans le parc de son château de Monplaisir. Ayant fait don en 1862 de la totalité de sa propriété au bureau de bienfaisance de la ville, une chapelle dédiée à l’ange Gabriel est construite de 1866 à 1868 sur les plans de l’abbé Lorrain, curé de Longwy, conformément au testament de la bienfaitrice, destinée à l’usage des religieuses de Saint-Vincent-de-Paul chargées de s’occuper de l’établissement. Endommagée en 1871 puis en {{date-|août 1914}}, seuls les murs de gros-œuvre ayant été préservés, la chapelle est rétablie dans son état primitif après l’armistice de 1918, tandis que le bâtiment de l’asile est reconstruit en 1928 par la coopérative de reconstruction de Longwy, grâce aux dommages de guerre, avant de cesser de fonctionner en 1939.
* '''Château de Senelle'''. Château d’industriel construit vers 1880 pour le baron Hippolyte d’Huart, cofondateur, en 1883, de la société métallurgique de Senelle-Maubeuge avec le baron Fernand d’Huart, détruit après la [[Première Guerre mondiale]].
* '''Château Saintignon'''. Château d’industriel construit dans le quatrième quart du {{s-|XIX}} pour le [[Fernand de Saintignon|comte Fernand de Saintignon]] (1846-1921), maître de forges et instigateur de la société thermale des Récollets en 1909, actuellement commissariat de police.
* '''Château Thomas'''. Château de banquier construit de 1905 à 1908 en style néo-Renaissance pour le banquier Émile Thomas (1839, 1916), à proximité de la banque familiale fondée avant 1869, transformé en collège et lycée privés des Récollets depuis 1967.
* '''Grands Bureaux de la [[Lorraine-Escaut|Société métallurgique de Senelle-Maubeuge]]''', de style [[Art déco]], construits en 1929 par les architectes Pierre Le Bourgeois et Jean Zimmermann à la limite entre Longwy et [[Herserange]], menacés de destruction en 1995, et finalement convertis en logements<ref>[http://www.apequa.org/images/Patrimoine_la_fte_a_fait_miroiter_les_atouts_de_Longwy_RL_18_septembre_2000.pdf Patrimoine : la fête a fait miroiter les atouts de Longwy], ''Le Républicain Lorrain'', 18 septembre 2000</ref>{{,}}<ref>[https://www.itinerairesdarchitecture.fr/ficheop.php?id=416 Résidence des Grands Bureaux de Senelle-Maubeuge], CAUE de Lorraine</ref>{{,}}<ref>{{Base Mérimée|ACR0000556|Grands bureaux Senelle-Maubeuge}}.</ref>.

=== Monuments commémoratifs ===
[[Fichier:Monument Longwy 1914.jpg|vignette|Monument commémoratif août 1914.]]

* '''Monument aux Défenseurs de la Place de Longwy'''. Inauguré le {{date-|21 août 1932}}, érigé en souvenir des [[Siège de Longwy (1792)|sièges de 1792]], [[Siège de Longwy (1815)|1815]], [[Siège de Longwy (1870)|1870]] et [[Siège de Longwy (1914)|1914]] grâce à une souscription publique et aux dons de la population régionale, des sociétés industrielles, des États belge et luxembourgeois.
* '''Monument aux Défenseurs de Longwy'''. Monument aux défenseurs de la ville en 1870, érigé par souscription publique en 1878, 1879<ref>{{Base Mérimée|IA00074452|Monument commémoratif dit monument aux Défenseurs de Longwy}}.</ref>.
* '''Monument aux Défenseurs de Longwy'''. Monument aux défenseurs des trois sièges de Longwy (1792, 1815, 1870).
* '''Monument aux Déportés de la guerre 1914-1918'''<ref>{{Lien web|titre=Monument commémoratif - Site - monument - 54400 Longwy - Site Officiel du tourisme en Meurthe & Moselle|url=https://tourisme-meurtheetmoselle.fr/fr/fugue,arts-et-patrimoine-cat-lieux-de-memoire/monument-commemoratif,955002919|site=tourisme-meurtheetmoselle.fr|consulté le=2019-03-12|brisé le = 2023-11-23}}.</ref>, monument franco-belge élevé en 1925, date portée, en souvenir des déportés français et belges morts dans les camps de travail allemands de Longwy pendant la [[Première Guerre mondiale]].
* '''Monument à Jeanne d’Arc'''. Élevé en 1900 (date portée), transféré vers 1925 à proximité du collège d’Hulst, entre la rue Alfred-Mézières et la place du Général-Leclerc, à nouveau transféré après 1960 à son emplacement actuel.
* '''Tombes''' allemandes (1870), françaises et alliées (1914-1918), françaises (1940).

=== Patrimoine religieux ===
* '''Église paroissiale de la Sainte-Trinité'''. Église construite en 1855-1856 aux frais de madame Margaine, sur un terrain acquis par ses soins. Allongée du côté du chœur en 1923-1924 financés en partie par des collectes auprès des paroissiens, en partie par un emprunt. Elle a remplacé l’ancienne chapelle de la Sainte-Trinité, située de l’autre côté de la rue, presque en face, celle-ci étant devenue trop petite.
* '''Église paroissiale Saint-Dagobert'''<ref>{{Base Mérimée|IA00074448|Église paroissiale Saint-Dagobert}}.</ref>, 652 fondation de l’église paroissiale de Longwy au Mont-Saint-Martin par le duc Martin {{s-|VII}}, existence d’une chapelle à côté du donjon du Vieux-château. Dévastation de Longwy et de l'église en 1633 par les Suédois, en 1634 par la peste, en 1635 par les Polonais et, en 1636, par les Français. L'église reste abandonnée jusqu'en 1650 et Longwy ne compte plus que cinquante habitants ; entre 1654 et 1655, restauration de l’église; 1670 siège par les Français et dévastation de Longwy et de son église, 1680 restauration de l’église construite à l’intérieur de la place forte, aux frais du roi de France Louis XIV, à partir de 1683 (date de la pose et de la bénédiction de la première pierre), 1685 démolition du vieux château sur ordre royal. Réparée en 1718 (date portée par un cartouche placé au-dessus du [[cadran lunaire]]). La tour menaçant ruine est réparée en 1734, puis en 1757, tandis que des contreforts sont mis en place pour soutenir le cul-de-four du chœur. 1792 siège par les Prussiens et les Autrichiens, Convertie en magasin militaire au moment de la Révolution, les escaliers du perron étant supprimés en 1793 pour y faire entrer les voitures, 1793 dévastation de l’intérieur et considérée en très mauvais état, elle est rétablie à partir de 1812. À nouveau très endommagée en juillet et {{date-|août 1815}} pendant le siège de Longwy (notamment la tour à trois étages servant d’observatoire aux défenseurs de la place pour suivre les mouvements de l’ennemi), bombardement de l’église {{Unité|3000|projectiles}} elle est rétablie et réaménagée de 1819 à 1822. Façade réparée en 1838. Église agrandie et transformée en 1866-1867, consistant à transformer la nef à vaisseau unique plafonné en nef-halle voûtée en berceau, par l’adjonction de deux rangées de piliers cylindriques, à transformer l’ancien chœur semi-circulaire en chœur polygonal voûté d’ogives avec déambulatoire, à modifier la forme des fenêtres. L’édifice ainsi transformé est consacré le {{date-|10 septembre 1867}}. Portail et façade en partie restaurés en 1869. Bombardée par les Prussiens le {{date-|17 janvier 1871}}, elle est rétablie en 1871-1872 (la tour en partie effondrée, ne comportant plus désormais que deux étages). À nouveau restaurée en 1891-1892, l’église, bombardée en {{date-|août 1914}} est presque entièrement détruite et restaurée en 1920 et 1926 (le classement de l’édifice au titre des [[Monument historique (France)|monuments historiques]] étant intervenu le {{date-|19 mars 1921}}<ref>{{Base Mérimée|PA00106074|Eglise Saint-Dagobert}}.</ref>). Les travaux furent financés par les fonds de la coopérative de reconstruction des églises du diocèse de Nancy, l’église reconstruite étant inaugurée le {{date-|8 août 1926}}, et le maître-autel consacré à cette occasion par l'évêque de Nancy, de La Celle. 1940 quelques dégâts par obus. [[Cadran lunaire]].
* '''Chapelle Notre-Dame-du-Mont-Carmel''' dite chapelle Margaine, ancienne église paroissiale de la Trinité, construite dans la ville basse par autorisation du {{date-|23 mai 1529}} du duc Antoine de Lorraine et de Bar ; en très mauvais état au lendemain des guerres du {{s-|XVII}}, est rétablie en 1688, 1689, et agrandie de la travée droite du chœur, l’édifice remanié étant bénit le {{date-|29 mai 1689}} par le curé de Longwy, Jean de Mussey, et demeure le lieu de culte de Longwy bas jusqu’en 1855, 1856, la nef étant détruite en 1857 pour permettre l’établissement de la route de Longwy-Bas à Longlaville (l’actuelle rue du Général-Pershing) ; les vestiges, donnés à madame Margaine, bienfaitrice de la ville, grâce aux dons de laquelle la nouvelle église de la Sainte-Trinité fut construite, furent transformés aux frais de celle-ci en 1858, date portée, en chapelle privée dédiée à Notre-Dame du Mont Carmel, un caveau étant aménagé en sous-sol pour y inhumer les membres de sa famille ; édifice restauré fin {{s-|XIX}} puis en 1932.
* '''Église paroissiale Saint-Jules''' à Gouraincourt. Église de style néo-roman construite de 1911 à 1913, aux frais de la commune, de la [[société des Aciéries de Longwy]] et des hauts fourneaux de la Chiers, la première pierre ayant été posée en {{date-|juin 1911}} et l’édifice bénit en 1913.
* Chapelle Saint-Louis, annexe de l’église de Longwy-Bas, élevée en 1909-1910 dans le quartier populeux de Saint-Louis, sur un terrain offert par le baron Fernand d’Huart, grâce aux libéralités des paroissiens de Longwy-Bas. Édifice modifié par la suite dans son volume originel. Détruite au mois d'{{date-|août 2009}}.
* '''Couvent de récollets'''. Autorisés à s’installer à Longwy en 1638, les récollets s’établissent à l’extrémité nord de la ville basse, au pied de la côté des vignes ; bâtiments aménagés ou reconstruits dans la seconde moitié du {{s-|XVII}}, au lendemain de la guerre de Trente Ans, Henri de Mussey étant gardien du couvent (1664, 1673) ; reconstruits dans le courant du {{s-|XVIII}}, l’église étant sans doute détruite à l’époque de la Révolution, actuellement école.
* '''Couvent de Carmes''' (détruit), premier couvent de carmes établi dès 1501 dans la ville haute, avec l’autorisation du duc de Lorraine, totalement ruiné en 1636, lors de l’entrée des impériaux à Longwy, abandonné dans les années 1655-1660 au profit d’un nouveau couvent proche de la ville basse.
* '''Couvent de Carmes'''. Leur couvent de la ville haute ayant été considérablement endommagé en 1636 et se trouvant trop éloignés de la ville, les carmes décident de se rapprocher de la ville basse et acceptent en 1661 la donation qui leur est faite par Martin Béguinet, marchand à Longwy, d'une chapelle et d’un logement y attenant, qu’il avait fait construire en 1655, au pied de la côté de Mexy, au-delà de la Chiers, proche du pont de l'hôpital, la chapelle ayant été bénite en 1657, et Louis XIV autorisant cet établissement en 1674. En 1678, ils passent convention avec les habitants de la ville pour la translation dans un pâquis que ceux-ci leur avaient donné en 1673 pour agrandir leur couvent et s'y installent peu après, l’emplacement étant plus convenable que celui où le couvent était placé. Chapelle consacrée en 1690, par le suffragant de Trèves Jean-Pierre Verhorst. Bâtiments vendus en 1798 et rachetés par Charles Régnier, Androuet, Jean-Baptiste Clauteaux et François Jacques Chevallier qui y installent dès 1798-1799, une faïencerie, vendue en 1816 à Jean Antoine de Nothomb, colonel d’un régiment de cuirassiers au service de l’Autriche, allié aux Boch, propriétaires des faïenceries d’[[Audun-le-Tiche]], Septfontaines-les-Luxembourg et [[Mettlach]]. Passée par mariage en 1835 dans la famille d’Huart qui remanie et agrandit les bâtiments et construit un château, de l’autre côté de la route. Nouvelles adjonctions en 1931 (date portée). Bâtiments de la faïencerie rachetés par la société sidérurgique Lorraine Escaut pour s’agrandir et destruction progressive entre 1959 et 1976, l’ancienne chapelle étant détruite en 1971, le portail démonté et offert à la ville de Longwy par le baron Fernand d’Huart, remonté en 1973 dans la ville haute, à l’entrée sud, rue Mercy, adossé à un mur de casemate du bastion 1. Le château de la faïencerie, occupé par la manufacture Saint-Jean l'Aigle en 1981, est détruit par un incendie la même année. Ne subsistent actuellement qu’une salle de four et une cheminée d’usine, construites entre 1920 et 1930 (aujourd'hui détruits).
* '''Couvent de Sœurs de la Congrégation''' de Notre-Dame (détruit), premier couvent des religieuses de la congrégation Notre-Dame fondé en 1628, par Pierre de La Mouillye, receveur de Longwy, et établi à la ville haute, dans une maison appartenant à celui-ci, située dans l’enceinte du château. Il a été transféré dans la ville basse à la suite de la destruction de la fortification ancienne, en 1672, pour faire place aux fortifications ordonnées par Louis XIV pour la défense de la nouvelle ville qui allait être construite sur les plans de Vauban à partir de 1679.
* '''Couvent de Sœurs de la Congrégation''' de Notre-Dame-de-la-Miséricorde, deuxième couvent des religieuses de la congrégation Notre-Dame transféré en 1683 ou 1684 dans la ville basse à la suite de la destruction du château et de ses fortifications en 1672 et installé dans une maison qu’elles firent aussitôt construire à côté de la chapelle Notre-Dame-de-la-Miséricorde qui leur avait été concédée. Bâtiments reconstruits ou transformés à plusieurs reprises dans le courant du {{s-|XVIII}}, si l’on en croit les inscriptions formant les chronogrammes remployés dans la façade nord-est du bâtiment et le mur de clôture de la rue des Religieuses (portant le premier la date 1724, le second la date 1787) et une requête des religieuses en 1734 signalant la nécessité de rétablir tout à neuf leur bâtiment. De l’ensemble des bâtiments ne subsiste plus aujourd’hui qu’un seul corps. Actuellement maison.
* '''Chapelle Saint-Louis''', construite entre 1909-1910 de style gothique située rue de la chapelle, détruite en 2009.
* '''Chapelle Margaine''', rue De Lattre ancien asile, construite entre 1866-1868.
* '''Église néo-apostolique''' rue de Metz.
* '''Église Mennonite''', rue de Saintignon.

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File:Longwy Bas eglise.jpg|Église de la-Sainte-Trinité.
Image:Eglise Saint Dagobert.jpg|Église Saint-Dagobert.
File:Ancienne eglise Longwy Bas.JPG|Chapelle Notre-Dame-du-Mont-Carmel.
File:Eglise Longwy Gouraincourt.JPG|Église Saint-Jules à Gouraincourt.
File:Longwy Chapelle Margaine quartier Saint louis.jpg|Chapelle Margaine.
Longwy eglise neo apostolique.jpg|Église néo-apostolique.
Image:Porte Carmes.jpg|Porte du couvent de Carmes.
File:Longwy cimetière protestant.jpg|Cimetière catholique privé.
</gallery>

=== Patrimoine muséographique ===
* Musée municipal, dans une ancienne boulangerie militaire ({{s-|XVIII}}) : collection d'émaux et de faïences de Longwy ; collection de [[fer à repasser|fers à repasser]] : {{Unité|3330|pièces}} ; salle Paul-Klein.
* Museum privé et bibliothèque technologique de la Faïencerie Saint-Jean l'Aigle : collection de céramiques du {{sp-|XVII|au|XXI}} : poterie commune, terre à feu, terre de pipe, faïence stannifère, majoliques, barbotines, grès, parian, terre de lorraine, porcelaines naturelles et artificielles<ref>{{Lien web|titre=Les métiers d’art Grand Est – Associations, artisans et lieux de ventes dans votre région|url=https://metiersdart.grandest.fr/index.php/emaux-de-longwy-saint-jean-l-aigle/ceramiste-faiencier/domaine-de-la-ceramique/artisans-du-grand-est#sthash.DfLL4UWS.dpbs|site=metiersdart.grandest.fr|consulté le=2019-01-02}}.</ref>. Œuvres de Carrière, Clodion, Collinot, Cyfflé, Deck, Gaidan, Mougin, Schuller, Toselli, etc. Galerie contemporaine : pièces uniques de Jacques G. Peiffer (céramiques, bronze, acier inoxydable), coutellerie de collection de la forge de Fer*Roy.
* Musée sidérurgique, arts, histoire et terroir, dans une ancienne ferme « la Grange aux Arts »<ref>{{Lien web|titre=Musée sidérurgie arts histoire terroir - Musée - 54400 Longwy - Site Officiel du tourisme en Meurthe & Moselle|url=https://tourisme-meurtheetmoselle.fr/fr/fugue,art-et-patrimoine/musee-siderurgie-arts-histoire-terroir,955000197|site=tourisme-meurtheetmoselle.fr|consulté le=2019-01-02|brisé le = 2023-11-23}}.</ref>.

=== Personnalités de la commune ===
==== Personnalités nées à Longwy ====
* [[Franz von Mercy]] (1590-1645) officier impérial ;
* [[Claude Florimond de Mercy]] (1666-1734), [[Generalfeldmarschall]] du Saint Empire ;
* [[Gilbert-Antoine de Saint Maxent]] (1724–1794), marchand et commandant des milices de la Louisiane;
* [[Jacques-Philippe Voïart]] (1756 - ap.1850), écrivain français ;
* [[Eugène-Casimir Villatte]] (1770-1834), comte d’Oultremont, général de division français ;
* [[Jean-Baptiste Fresez]] (1800-1867), peintre franco-luxembourgeois ;
* [[Oscar d'Adelsward]] (1811-1898), industriel et homme politique ;
* [[Paul Delisse]] (1817-1888), tromboniste, professeur de trombone au Conservatoire de Paris ;
* [[Jean-Paul Aubé]] (1837-1916), sculpteur français ;
* [[Léon Dostert]] (1904-1971), linguiste et traducteur français, installé aux États-Unis ;
* [[Paul Georges Klein]] (1909-1994), peintre français ;
* [[Geneviève de Fontenay]] (1932-2023), présidente d'honneur du Comité Miss Prestige national et ancienne présidente du Comité Miss France ;
* [[Jean-Marc Todeschini]] (né en 1952), homme politique français ;
* [[Pierre Bressan]] (1956-2011), réalisateur de films expérimentaux ;
* [[Mil Marie Mougenot]] (né en 1960), [[auteur-compositeur-interprète]] et [[luthier]] français ;
* [[Richard Bellia]] (né en 1962), [[photographe]] ;
* [[David Vendetta]] (né en 1971), [[Disc jockey|DJ]] et producteur français ;

==== Personnalités liées à Longwy ====
* [[Fernand de Saintignon]] (1846-1921), maître de forges, industriel et urbaniste français ;
* [[Jacques Peiffer]] (né en 1947), plasticien français, meilleur Ouvrier de France « Arts céramiques » ;
* [[Benoit Di Sabatino]] (né en 1965), producteur et réalisateur français ;
* [[Frédéric Vion]] (né en 1976), journaliste français ;
* [[Laurent Torregrossa]] (né en 1964), peintre français et canadien ;
* [[Vincent Vanoli]] (né en 1966), auteur et illustrateur français ;
* [[Pierre Croce]] (né en 1986), humoriste et vidéaste ;
* [[Tristan Labouteley]] (né en 1995), joueur de rugby professionnel {{Quand|actuellement joueur à l’[[Union sportive arlequins perpignanais|USAP]]|date=juin 2022}}

=== Filmographie ===
* ''[[Retour à Longwy]]'', de [[Roger Viry-Babel]], 13 min, France 3, 1993.
* ''[[La femme de Gilles]]'', film de Fréderic Fonteyne, 2004.
* ''[[Les Rivières pourpres 2 : Les Anges de l'apocalypse]]'', film d'[[Olivier Dahan]], 2004. Tournage à Longwy (Grands bureaux de Senelle) et dans les environs.
* ''Le cri'', France 2, 2006.
* ''[[Les Ondes du souvenir]]'', téléfilm de [[Sylvie Ayme]], France 3, 2020<ref>[https://www.republicain-lorrain.fr/culture-loisirs/2020/12/13/record-d-audience-pour-les-ondes-du-souvenir Record d’audience pour ''Les Ondes du souvenir''], ''[[Le Républicain lorrain]]'', 13 décembre 2020.</ref>{{,}}<ref>[https://www.republicain-lorrain.fr/culture-loisirs/2020/12/12/photos-souvenirs-du-tournage-de-les-ondes-du-souvenir-dans-le-bassin-de-longwy Tourné dans le bassin de Longwy, le téléfilm ''Les Ondes du souvenir'' diffusé ce samedi soir sur France 3], ''[[Le Républicain lorrain]]'', 12 décembre 2020.</ref>{{,}}<ref>[https://www.republicain-lorrain.fr/edition-longwy/2019/11/27/un-film-policier-en-rapport-avec-les-manifestations-de-1979 Un film policier en rapport avec les manifestations de 1979], par Stéphane Malnory, ''Le Républicain lorrain'', 27 novembre 2019.</ref>. Tournage à Longwy et dans les environs. Le téléfilm évoque la radio [[Lorraine cœur d'acier]] et la fermeture programmée des usines du bassin de Longwy à la fin des années 1970.

=== Héraldique ===
{{Blason commune
 |commune = Longwy
 | image = Blason Longwy 54.svg
 | blasonnement = D'azur, à deux barbeaux adossés d'or, accompagnés de quatre croix pommetées au pied fiché d'argent<ref>Constant Lapaix, ''Armorial des villes, bourgs et villages de la Lorraine, du Barrois et des Trois-Évêchés'', Nancy, Chez l'auteur.</ref>.
 | statut =
 | alias_blasonnement = D’azur à deux barbeaux adossés d’or, accompagnés de deux croix trefflées au pied fiché, l’une en chef, l’autre en pointe, et costoyées de deux autres croix de même, le tout d’argent<ref name="Bouteiller Dict"/>.
}}

== Voir aussi ==
{{Autres projets
 |commons=Category:Longwy
 |wiktionary=Longwy
 |wikivoyage=Longwy
}}

=== Bibliographie ===
* Cédric Andriot, ''Les Francs-maçons de la loge La Réunion Philanthropique de Longwy, un demi-siècle de sociabilité militaire et bourgeoise (1787-1847)'', dans Cédric Andriot, Fabienne Henryot et Philippe Masson (dir.), ''Longwy, les hommes, la guerre, le fer'', Haroué, Gérard Louis, 2013.
* Association Patrimoine du Pays de Longwy, ''200 d'Histoire et de Créations Faïences et Emaux de Longwy'', 1998.
* Jean Boucon, ''Longwy: sentier découverte de la place-forte de Vauban'', Association Patrimoine du pays de Longwy, 2000.
* Jean Boucon, ''La route du fer'', Association Patrimoine du pays de Longwy, 2001.
* Jean Boucon, ''Sur les pas de Vauban en Lorraine et au-delà des frontières'', Serpenoise, 2007.
* Olivier Cortesi, ''La grande histoire de Longwy'', Cœur d’Occident éditions, 2008.
* Olivier Cortesi, ''La grande histoire de Longwy, Tome 2'', Cœur d'Occident éditions, 2009.
* Olivier Cortesi, ''La grande histoire du Pays de Longwy, Tome 3'', Cœur d'Occident éditions, 2011.
* Dominique Dreyfus, ''Longwy La belle histoire des assiettes à histoires'', Paris, Massin, 1987, 103 p.
* Dominique Dreyfus, ''Émaux de Longwy'', Paris, [[Éditions Massin|Massin]], <time>1990.</time>
* Dominique Dreyfus, ''Faïences de Longwy'', Paris, Massin éditeur, <time>{{date-|juillet 1999}}.</time>
* Dominique Dreyfus, ''Longwy Les marques et les signatures'', Longwy, <time>1992.</time>
* Lucien Gastaldello, ''Longwy La Ville'', Paroles de Lorrains, 2009.
* Lucien Gastaldello, ''Plus haut, plus loin, plus fort, tout le sport à Longwy'', Paroles de Lorrains, 2011.
* Georges Gay, ''Le dernier siège de Longwy : 1914'', Cœur d’Occident éditions (éditions Olivier Cortesi).
* {{Ouvrage |langue=fr |auteur1=Luc Gérard|titre=Longwy-Haut |sous-titre=2000 ans d'histoire  |éditeur=Pierron |lieu=Sarreguemines |année=1993 |pages totales=136 |isbn=2-7085-0120-8 |bnf=FRBNF35726521 |sudoc=172131219 }}.
* Louis Hublau, ''Voyage Au Bout de Longwy'', Serpenoise éditions, 2002.
* Louis Hublau, ''Le Géant Terrassé'', Fensch Vallée éditions, 1999.
* Louis Hublau, ''Fontaines et Lavoirs en Pays-Haut'', Office du Tourisme de Longwy éditions, 2006.
* Louis Hublau, ''Diaporama Vieux Château de Longwy'', Vieux Longwy-Haut, 2010.
* Louis Hublau, ''Diaporama la fin de la sidérurgie 1978 à 2010, L'Hiver des Hommes du Fer'', 2011.
* Louis Hublau, ''Diaporama la Place Forte de Longwy'', 2012.
* Louis Hublau, ''Diaporama les quatre sièges de Longwy et Longwy, saillant avancé de 1939-45'', 2012.
* {{Chapitre
 | auteur1                = [[Gérard Noiriel]]
 | titre chapitre         = La lutte des ouvriers de Longwy contre la restructuration de la sidérurgie française (1979-1980)
 | auteurs ouvrage        = Patrick Fridenson (dir)
 | titre ouvrage          = Avenirs et avant-gardes en France {{S2-|XIX|XX}} 
 |sous-titre ouvrage=Hommage à Madeleine Rebérioux
 | éditeur                = La Découverte
 | collection            = TAP / HIST Contemporaine
 | année                  =1999 
 | isbn                   = 
 | lire en ligne          = https://www.cairn.info/avenirs-et-avant-gardes-en-france--9782707130389-page-211.htm 
 | passage                = 211-221
 }}.
* Jacques G. Peiffer, ''Longwy, Des émaux et des oiseaux'', Éditions Serpenoise, Metz, 2010.
* Jacques G. Peiffer, Bleu Longwy, Images des Orients, Écrits d’Occident, Coédition Musée Saint-Jean l’Aigle / G. Klopp, Luxembourg, 2003.
* Jacques G. Peiffer, ''Céramiques de Longwy du {{s-|XIX}}'', étude Binoche, Paris, 1999, Catalogue de la vente Warin, Hôtel Drouot, Paris, {{date-|23 avril 1999}}.
* Jacques G. Peiffer, ''Longwy, Faïence et Émaux, le Livre d’Or du Bicentenaire'', Éditions Serpenoise, Metz, 1998.
* Jacques G. Peiffer, ''Émaux, d’Istanbul à Longwy, L'Europe de la Faïence'', G. Klopp, Metz/Paris, 1996.
* Jacques G. Peiffer, ''La faïencerie de Longwy : Essai analytique'', s. e, Longwy, 1977.
* [http://enlorraine.unblog.fr/2011/01/03/la-prevote-de-longwy-pomme-de-discorde-entre-la-france-et-la-lorraine/ La prévôté de Longwy, pomme de discorde entre la France et la Lorraine] (D’après un article paru dans la revue « Mémoires de la société d’archéologie lorraine » en 1896).

=== Articles connexes ===
* [[Liste des villes créées par Vauban]]
* [[Citadelle de Longwy]]
* [[Faïenceries et émaux de Longwy]]

=== Liens externes ===
* {{Site officiel|url=https://www.mairie-longwy.fr}}.
* [http://www.ot-paysdelongwy.com/ Site Office de Tourisme du Pays de Longwy].
* [http://www.lesvieuxlongwy.com Site Officiel des Faïences et Emaux de Longwy de 1798 à 1977].
* {{lien web|url=https://galeries.limedia.fr/ark:/31124/dtdmfq705kkqpb6b/|titre=Longwy |description=Monographies communales de Meurthe-et-Moselle réalisées pour l'exposition universelle de 1889 et conservées par les Bibliothèques de Nancy|site=galeries.limedia.fr}}.
* {{Lien web
|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/2011101?geo=COM-54323
|titre=Dossier complet : Commune de Longwy (54323)
|série=Recensement général de la population de 2020
|éditeur=[[Institut national de la statistique et des études économiques|INSEE]] |id=RGP
|en ligne le=25/7/2023 |consulté le=2/8/2023}}.
* [http://www.insee.fr/fr/themes/comparateur.asp?codgeo=COM-54323 Résumé statistique de Longwy sur le site de l'Insee].
* {{Géoportail
 | latitude                 = 49.52
 | longitude                = 5.76055555556
|zoom=8
|desc=Longwy
}}

{{Liens}}

== Notes et références ==
=== Notes ===
{{Références|groupe=Note}}

=== Cartes ===
{{Références|groupe=Carte}}

=== Références ===
==== Site de l'Insee ====
{{Références|groupe=I}}

==== Autres sources ====
{{Références nombreuses|taille=24}}

{{Palette|Communauté d'agglomération de Longwy|Réseau des sites majeurs de Vauban|Villes de Lorraine|Villes de Meurthe-et-Moselle|Communes de l'agglomération transfrontalière du pôle européen de développement}}
{{Portail|communes de France|Lorraine|Meurthe-et-Moselle}}

[[Catégorie:Longwy|*]]
[[Catégorie:Commune en Meurthe-et-Moselle]]
[[Catégorie:Fortification de Vauban]]
[[Catégorie:Ville décorée de la Légion d'honneur]]
[[Catégorie:Ancien chef-lieu de district]]
[[Catégorie:Ancien chef-lieu de bailliage]]
[[Catégorie:Unité urbaine de Longwy (partie française)]]
[[Catégorie:Aire d'attraction de Longwy]]
[[Catégorie:Ville-étape du Tour de France en Meurthe-et-Moselle]]