Coupe du monde de rugby à XV 2015
Sport | Rugby à XV |
---|---|
Organisateur(s) | World Rugby |
Édition | 8e |
Lieu(x) |
Angleterre et pays de Galles |
Date |
du au |
Participants | Vingt équipes en phase finale |
Matchs joués | 48 |
Site(s) | 13 stades |
Site web officiel | rugbyworldcup.com |
Tenant du titre | Nouvelle-Zélande (2e titre) |
---|---|
Vainqueur | Nouvelle-Zélande (3e titre) |
Finaliste | Australie |
Troisième | Afrique du Sud |
Meilleur(s) marqueur(s) | Julian Savea (8 essais) |
Meilleur(s) réalisateur(s) | Nicolás Sánchez (97 pts) |
La Coupe du monde de rugby à XV 2015 a lieu en Angleterre et au pays de Galles du au . Il s'agit de la huitième édition de cette compétition disputée tous les quatre ans depuis 1987. L'annonce du pays organisateur a lieu le . Les rencontres sont disputées en Angleterre, à l'exception de certains matchs accueillis au Millennium Stadium (renommé Principality Stadium pour des raisons commerciales) de Cardiff au pays de Galles. La Nouvelle-Zélande remporte la compétition en dominant l'Australie en finale.
Le tirage au sort des quatre poules de cinq équipes est effectué le . Les quatre têtes de série sont l'Australie (poule A), l'Afrique du Sud (poule B), la Nouvelle-Zélande (tenante du titre, poule C) et la France (poule D). Les deux premières équipes de chaque poule se qualifient pour la phase à élimination directe avec les quarts de finale à partir du .
Le premier tour est marqué par l'élimination de l'Angleterre après deux défaites en trois matchs, face au pays de Galles (25-28) et à l'Australie (13-33). C'est la première fois en Coupe du monde de rugby que la nation organisatrice, mais aussi que l'équipe d'Angleterre, n'atteint pas au minimum les quarts de finale. Les sept premières nations du classement mondial, avec l'Écosse (neuvième) sont présentes à la phase à élimination directe.
Les quatre quarts de finale se déroulent entre les équipes de l'hémisphère Sud opposées à celles du Nord qui sont toutes battues. Le à Cardiff, la Nouvelle-Zélande élimine la France par 62 à 13, le plus gros score d'un match éliminatoire de Coupe du monde. Pour la première fois, l'hémisphère Nord est absent du dernier carré, les demi-finales opposant les quatre nations de l'hémisphère Sud qui disputent annuellement le Rugby Championship.
La Nouvelle-Zélande et l'Australie s'affrontent le à Twickenham dans une finale inédite, après avoir éliminé respectivement l'Afrique du Sud et l'Argentine : les All Blacks s'imposent 34 à 17, devenant la première équipe à remporter trois Coupes du monde, et la première à conserver son titre, après sa victoire en 2011. C'est également la première fois que la Nouvelle-Zélande est sacrée à l'étranger. L'Australie disputait pour sa part sa quatrième finale, avec désormais un bilan de deux victoires et deux défaites. Vainqueur de l'Argentine 24 à 13 la veille dans la finale de bronze, l'Afrique du Sud termine troisième.
Cette Coupe du monde bat des records en termes de remplissage des stades (97 %, pour un total de 2 477 805 entrées payantes), ainsi que de nombre de spectateurs (89 267 à Wembley pour le match de groupe Irlande-Roumanie), et de téléspectateurs pour une rencontre (25 millions de Japonais regardent le match Japon-Samoa). Elle est également la plus profitable avec 210 millions de livres sterling (environ 240 millions d'euros) de produit net pour World Rugby.
Préparation de l’événement
[modifier | modifier le code]Candidatures
[modifier | modifier le code]Angleterre
[modifier | modifier le code]Bien que l'Angleterre soit au même moment également sur les rangs pour organiser la Coupe du monde de football de 2018 et prépare les Jeux olympiques d'été de 2012, c'est pourtant elle qui remporte finalement la mise en [1]. Elle organise la compétition pour la deuxième fois après l'édition de 1991.
Japon
[modifier | modifier le code]Le Japon est considéré comme un candidat très sérieux pour organiser la Coupe du monde 2015 dans la mesure où il n'a été battu qu'au dernier tour par la Nouvelle-Zélande pour l'organisation de la Coupe du monde de 2011[2]. En effet, il présente toutes les garanties en matière d'infrastructures et d'organisation et une Coupe du monde au Japon permettrait au rugby de s'implanter en Asie. Le vrai problème concerne la faible popularité du rugby dans ce pays par rapport à l'Océanie, à l'Afrique du Sud et à l'Europe.
Le Japon, officiellement candidat depuis le , se voit octroyer l'organisation de la Coupe du monde 2019 le jour où l'Angleterre obtient celle de 2015.
Italie
[modifier | modifier le code]L'Italie a officiellement déposé sa candidature[3]. L'Italie dispose d'infrastructures suffisantes pour accueillir une telle compétition, certaines datant toutefois de la Coupe du monde de football de 1990 et qu'il faudrait rénover.
Écosse
[modifier | modifier le code]La candidature écossaise a reçu un fort soutien de la part des politiciens (y compris Gordon Brown) et de la population écossaise. Cette nation est considérée comme l'option de la fiabilité grâce à l'expérience du Championnat du monde junior de rugby à XV organisé en 2004. De nombreuses figures de l'IRB se disent satisfaites de l'organisation écossaise[4]. Cependant, l'Écosse manque d'infrastructures pour accueillir seule une compétition de cette taille : la construction de nouveaux stades et l'agrandissement des sites existants est un préalable. Une solution alternative consiste à délocaliser l'organisation de certains matchs au pays de Galles et en Irlande dans le cadre d'un Celtic Bid.
Argentine
[modifier | modifier le code]La performance des Pumas lors de la Coupe du monde de rugby 2007 et le désir de l'IRB d'organiser la Coupe du monde sur un nouveau continent pousse l'Argentine à déclarer sa candidature. La rivalité locale avec le Brésil joue sans doute aussi dans la mesure où ce pays a obtenu l'organisation de la Coupe du monde de football de 2014.
Irlande
[modifier | modifier le code]L'Irlande ayant reconstruit son vieux stade de Lansdowne Road en le renommant Aviva Stadium, ce dernier aurait pu accueillir le match d'ouverture et la finale. Cependant, tout comme l'Écosse, l'Irlande manque d'infrastructures pour organiser une compétition de cette importance. Elle devrait obtenir l'assistance du pays de Galles et de l'Écosse dans le cadre d'un Celtic bid : ceci n'aurait été possible que si l'Écosse avait accepté de passer son tour en faveur de sa cousine. Le , l'IRU annonce le retrait de sa candidature en raison du manque de soutien des autres nations britanniques, le pays de Galles ayant finalement décidé de soutenir l'Angleterre, en échange de matchs à Cardiff.
Afrique du Sud
[modifier | modifier le code]En mai 2008, l'Afrique du Sud fait connaître son intérêt pour l'organisation de la Coupe du monde de rugby en 2015, l'organisation de la Coupe du monde de football de 2010 permettant la rénovation ou la construction de stades qui auraient été facilement réutilisables pour le rugby. Toutefois, la perspective d'une candidature aux Jeux olympiques de 2020 de Durban ou du Cap a pu freiner l'ardeur des pouvoirs publics, sa situation économique ne lui permettant en effet pas de prétendre à l'organisation des trois plus grands événements planétaires en dix ans.
Ballon officiel
[modifier | modifier le code]Le , le ballon officiel de la compétition est présenté par l'IRB. Le fournisseur demeure l'équipementier Gilbert. Le ballon a été conçu en collaboration avec des joueurs de différentes nations pour améliorer à la fois son efficacité et son rendement, grâce à certains détails comme la couleur de l'ovale. En effet, le contraste de couleur à la pointe du ballon permettrait aux joueurs de mieux le voir et donc d'éviter les en-avants. Il faut signaler aussi l'apparition d'une mention publicitaire #RWC2015[5] apposée sous le nom du fournisseur, preuve de l'importance prise par les médias sociaux comme Twitter ou Facebook depuis quelques années. Le ballon est mis en vente le et devait être utilisé à partir de 2014, permettant à tous les joueurs du monde de s'y familiariser.
Villes et stades
[modifier | modifier le code]Douze stades en Angleterre et un au pays de Galles sont retenus pour la compétition[6].
Londres | Londres | Londres | Cardiff (pays de Galles) | |
---|---|---|---|---|
Twickenham Capacité : 81 605 |
Wembley Stadium Capacité : 90 000 |
Stade olympique Capacité : 54 000 |
Millennium Stadium Capacité : 74 154 |
|
Manchester | Newcastle upon Tyne | Leeds | Leicester | |
Manchester City Stadium Capacité : 47 800 |
St James' Park Capacité : 52 000 |
Elland Road Capacité : 37 914 |
Leicester City Stadium Capacité : 32 312 |
|
Birmingham | Gloucester | Milton Keynes | Brighton | |
Villa Park Capacité : 42 785 |
Kingsholm Stadium Capacité : 16 500 |
Stadium mk Capacité : 30 717 |
Brighton Community Stadium Capacité : 30 750 |
|
Exeter | ||||
Sandy Park Capacité : 12 000 |
||||
Dans un premier temps, il a été envisagé d'organiser des matchs à Old Trafford (Manchester), à l'Emirates Stadium (Londres) et à Anfield Road (Liverpool) mais ces stades n'ont finalement pas été retenus pour la phase finale.
Qualifications
[modifier | modifier le code]L'Angleterre est qualifiée en qualité de pays organisateur. Les douze équipes (dont fait partie l'Angleterre) s'étant classées parmi les trois premières de leur groupe lors de la Coupe du monde 2011 sont directement qualifiées. Les huit dernières places sont pourvues par les différents tournois qualificatifs continentaux.
Carte | Europe (FIRA-AER) |
Amérique du Sud (CONSUR) |
Afrique (CAR) |
---|---|---|---|
|
| ||
Océanie (FORU) |
Amérique du Nord, Antilles, Caraïbes
(NACRA) |
Asie (ARFU) | |
|
|
|
T : Tenante du titre 2011
- Les équipes qualifiées pour cette édition 2015 sont les mêmes que pour la Coupe du monde 2003.
Acteurs de la Coupe du monde
[modifier | modifier le code]Joueurs
[modifier | modifier le code]Arbitres
[modifier | modifier le code]La liste est révélée par World Rugby (WR) au mois d'. La sélection des arbitres gagne deux représentants par rapport à la précédente Coupe du monde. Aucun arbitre, ni juge de touche des zones Asie et Amérique du Nord n'est retenu cette fois encore.
Liste des douze arbitres choisis[7]:
Rugby Europe | Oceania Rugby | Rugby Afrique |
---|---|---|
Cérémonie d'ouverture
[modifier | modifier le code]La cérémonie d'ouverture a lieu le vendredi à 20 heures (heure française) au stade de Twickenham avant la rencontre Angleterre-Fidji.
Phase finale
[modifier | modifier le code]Calendrier
[modifier | modifier le code]
|
|
Premier tour
[modifier | modifier le code]Les vingt équipes sont réparties en quatre poules de cinq équipes. Chaque équipe affronte une fois chacun des adversaires de sa poule. Une victoire en phase de poules rapporte quatre points, un nul deux points et une défaite aucun. Une équipe qui marque au moins quatre essais est gratifiée d'un point de bonus offensif, alors qu'une équipe perdant par sept points ou moins bénéficie d'un point de bonus défensif. Les deux premières équipes de chaque poule sont qualifiées pour les quarts de finale. En cas d'égalité entre deux équipes, celles-ci sont départagées en considérant le vainqueur du match les ayant opposées. Si l'égalité persiste, elles sont départagées en considérant successivement la différence de points, la différence d'essais, le nombre de points marqués, le nombre d'essais marqués et en dernier lieu le rang au classement WR au 14 septembre 2015. Les troisièmes de chaque poule sont éliminés de la compétition mais qualifiés directement pour la Coupe du monde 2019.
Tirage au sort
[modifier | modifier le code]Le tirage au sort a lieu le . Les équipes sont réparties en cinq différents chapeaux de niveau. La répartition des douze équipes qualifiées d'office dans les trois premiers chapeaux est déterminée par leur position dans le classement WR au . La tournée du mois de novembre revêt donc une importance certaine parce qu'elle fige le classement WR de référence et définit les têtes de séries (chapeau 1)[8]. En particulier, la France a pu souffler à l'Angleterre une place dans le premier chapeau. La répartition se fait comme suit[8] :
- chapeau 1 : Nouvelle-Zélande, Afrique du Sud, Australie, France
- chapeau 2 : Angleterre, Irlande, Samoa, Argentine
- chapeau 3 : Pays de Galles, Italie, Tonga, Écosse
- chapeau 4 : Fidji, Géorgie, Canada, Japon
- chapeau 5 : Roumanie, Namibie, États-Unis, Uruguay
Le tirage au sort des poules est le suivant[9],[10] :
Légende des classements
[modifier | modifier le code]Qualifié pour les quarts de finale et directement pour la Coupe du monde 2019. | |
Éliminé de la compétition mais qualifié directement pour la Coupe du monde 2019. | |
Éliminé de la compétition, participation requise aux qualifications pour la Coupe du monde 2019. |
Poule A
[modifier | modifier le code]En étant battue par le pays de Galles puis par l'Australie, l'équipe d'Angleterre est mathématiquement éliminée dès son troisième match du premier tour. C'est la première fois dans l'histoire de la Coupe du monde de rugby que l'équipe d'Angleterre ne passe pas le premier tour et que la nation organisatrice n'atteint pas la phase à élimination directe.
L'Australie et Galles ayant remporté leurs trois premiers matchs, s'affrontent le pour la première place du groupe, dans ce qui peut être considéré comme une « finale de poule ». Les Wallabies s'imposent 15 à 6 dans une rencontre sans essai. L'Australie prend ainsi la première place de la poule avec quatre victoires pour affronter en quarts l'Écosse, deuxième de la poule B. De son côté, le pays de Galles doit défier l'Afrique du Sud en quarts. L'Angleterre termine sur une très large victoire face à l'Uruguay (60–3) et prend la troisième place, synonyme d'une qualification directe pour la Coupe du monde 2019 au Japon. Les Fidji terminent la compétition quatrième avec une victoire et trois défaites et l'Uruguay prend la cinquième place.
Rang | Pays | J | D | Bd | Diff | Pts |
---|---|---|---|---|---|---|
1 | Australie | 4 | 0 | 0 | +106 | 17 |
2 | Pays de Galles | 4 | 1 | 0 | +49 | 13 |
3 | Angleterre | 4 | 2 | 1 | +58 | 11 |
4 | Fidji | 4 | 3 | 0 | -17 | 5 |
5 | Uruguay | 4 | 4 | 0 | -196 | 0 |
20 h 00 UTC+1 |
Angleterre | 35 – 11 (18–8) |
Fidji | Stade de Twickenham, Londres 80 015 spectateurs Arbitre : Jaco Peyper |
Essai(s) : 4, de pénalité, 13e Brown 22e, 72e Vunipola 81e Transformation(s) : 3, Ford 13e Farrell 73e, 85e Pénalité(s) : 3, Ford 3e, 34e Farrell 68e |
Essai(s) : Nadolo (30e) Pénalité(s) : Nadolo 36e Volavola 64e Carton(s) jaune(s) : Matawalu (13e) | |||
14 h 30 UTC+1 |
Pays de Galles | 54 – 9 (28–9) |
Uruguay | Millennium Stadium, Cardiff 71 887 spectateurs Arbitre : Romain Poite |
Essai(s) : 8, Lee 15e Allen 19e, 30e, 40e+2 Amos 50e Davies 59e, 80e Tipuric 71e Transformation(s) : 7, Priestland 16e, 20e, 31e, 40e+3, 51e, 72e, 81e |
Pénalité(s) : 3, Berchesi 2e, 6e, 23e | |||
16 h 45 UTC+1 |
Australie | 28 – 13 (18–3) |
Fidji | Millennium Stadium, Cardiff 67 253 spectateurs Arbitre : Chris Pollock |
Essai(s) : 3, Pocock 27e, 31e Kepu 43e Transformation(s) : Foley 28e, 44e Pénalité(s) : Foley 10e, 38e, 70e Carton(s) jaune(s) : Kuridani 73e-80e |
Essai(s) : Volavola 61e Transformation(s) : Nadolo 62e Pénalité(s) : Nadolo 21e, 47e Carton(s) jaune(s) : Ma'afu 30e-40e | |||
20 h 00 UTC+1 |
Angleterre | 25 – 28 (16–9) |
Pays de Galles | Stade de Twickenham, Londres 81 129 spectateurs Arbitre : Jérôme Garcès |
Essai(s) : May 27e Transformation(s) : Farrell 28e Pénalité(s) : 5, Farrell 12e, 24e, 44e, 51e, 69e Drop(s) : Farrell 18e |
Essai(s) : G.Davies 71e Transformation(s) : Biggar 72e Pénalité(s) : 7, Biggar 3e, 16e, 39e, 48e, 54e, 59e, 75e | |||
12 h 00 UTC+1 |
Australie | 65 – 3 (31–3) |
Uruguay | Villa Park, Birmingham 39 605 spectateurs Arbitre : Pascal Gaüzère |
Essai(s) : 11 McMahon 7e, 69e Tomane 9e Mumm 26e Speight 31e McCalman 36e, 61e Mitchell 47e, 51e Toomua 71e Kuridrani 81e Transformation(s) : 5, Cooper 10e, 32e, 37e, 62e, 82e Carton(s) jaune(s) : Cooper 15e |
Pénalité(s) : Berchesi 25e | |||
16 h 45 UTC+1 |
Pays de Galles | 23 – 13 (17–6) |
Fidji | Millennium Stadium, Cardiff 71 576 spectateurs Arbitre : John Lacey |
Essai(s) : G.Davies (7e) Baldwin (32e) Transformation(s) : 2, Biggar Pénalité(s) : 3, Biggar 21e, 55e, 69e |
Essai(s) : Goneva 49e Transformation(s) : Volavola Pénalité(s) : Volavola 15e, 38e | |||
20 h 00 UTC+1 |
Angleterre | 13 – 33 (3–17) |
Australie | Stade de Twickenham, Londres 81 010 spectateurs Arbitre : Romain Poite |
Essai(s) : Watson 56e Transformation(s) : Farrell 57e Pénalité(s) : Farrell 13e, 65e Carton(s) jaune(s) : Farrell 71e |
Essai(s) : 3, Foley 20e, 35e Giteau 80e Transformation(s) : 3, Foley Pénalité(s) : 4 Foley (8e, 50e, 72e, 76e) | |||
20 h 00 UTC+1 |
Uruguay | 15 – 47 (10–26) |
Fidji | Stadium MK, Milton Keynes 30 048 spectateurs Arbitre : JP Doyle |
Essai(s) : Arboleya (17e) Ormaechea 58e Transformation(s) : Ormaechea 18e Pénalité(s) : Durán 15e Carton(s) jaune(s) : Ormaechea 3e, 66e Carton(s) rouge(s) : Ormaechea 66e |
Essai(s) : 7 de pénalité 2 (3e, 27e) Kenatale (9e) Nakarawa (38e) Cavubati (64e) Murimurivalu (66e) Nadolo (79e) Transformation(s) : 6 Nadolo (4e, 28e, 39e, 65e, 67e, 80e) Carton(s) jaune(s) : Ma'afu (66e) | |||
16 h 45 UTC+1 |
Australie | 15 – 6 (9–6) |
Pays de Galles | Stade de Twickenham, Londres 80 863 spectateurs Arbitre : Craig Joubert |
Pénalité(s) : 5 Foley (25e, 31e, 37e, 51e, 72e) Carton(s) jaune(s) : Genia (57e) Mumm (60e) |
Pénalité(s) : 2 Biggar (5e, 34e) Carton(s) jaune(s) : Cuthbert (77e) | |||
10 octobre 20 h 00 UTC+1 |
Angleterre | 60 – 3 (21–3) |
Uruguay | City of Manchester Stadium, Manchester 50 778 spectateurs Arbitre : Chris Pollock |
Essai(s) : 10 Watson 2 (7e, 42e) Easter 3 (18e, 23e, 60e) Slade (54e) Nowell 3 (57e, 70e, 74e) de pénalité (80e) Transformation(s) : 5 Farrell 4 (8e, 19e, 24e, 58e) Ford (80e+1) |
Pénalité(s) : Berchesi (2e) Carton(s) jaune(s) : Vilaseca (40e) | |||
Poule B
[modifier | modifier le code]Bien que favoris, les Springboks d'Afrique du Sud sont battus lors de leur premier match par le Japon 34 à 32, dans ce qui deviendra connu comme le « miracle de Brighton ». Malgré cela, ils finissent premiers de la poule après leur dernière rencontre du premier tour remportée 64 à 0 face aux États-Unis, s'assurant un quart de finale dans le haut du tableau face au pays de Galles, deuxième de la poule A. L'Écosse à la deuxième place affronte l'Australie en quart de finale, grâce à sa victoire 36 à 33 sur les îles Samoa (qui réussissent, malgré la défaite, à obtenir les deux points de bonus), lors de son dernier match du premier tour. Le Japon, qualifié pour la prochaine Coupe du Monde qu'elle accueille en 2019, est la première équipe de l'histoire à être éliminée au tour initial malgré trois victoires[11], ratant la qualification pour les quarts de finale à cause de l'absence de points de bonus.
Rang | Pays | J | D | Bd | Diff | Pts |
---|---|---|---|---|---|---|
1 | Afrique du Sud | 4 | 1 | 1 | +120 | 16 |
2 | Écosse | 4 | 1 | 0 | +43 | 14 |
3 | Japon | 4 | 1 | 0 | -2 | 12 |
4 | Samoa | 4 | 3 | 1 | -55 | 6 |
5 | États-Unis | 4 | 4 | 0 | -106 | 0 |
16 h 45 UTC+1 |
Afrique du Sud | 32 – 34 (12–10) |
Japon | Falmer Stadium, Brighton 29 290 spectateurs Arbitre : Jérôme Garcès |
Essai(s) : 4 Louw 18e du Plessis 33e De Jager 44e Strauss 62e Transformation(s) : 2/3 Lambie 19e, 45e Pollard 63e Pénalité(s) : Lambie 57e Pollard 73e Carton(s) jaune(s) : Oosthuizen 78e-84e |
Essai(s) : Leitch 30e Goromaru 69e Hesketh 84e Transformation(s) : Goromaru 31e, 70e Pénalité(s) : 5 Goromaru 8e, 43e, 49e, 53e, 60e | |||
2015 12 h 00 UTC+1 |
Samoa | 25 – 16 (14–8) |
États-Unis | Falmer Stadium, Brighton 29 178 spectateurs Arbitre : George Clancy |
Essai(s) : Nanai-Williams 20e Treviranus 46e Transformation(s) : 0/2 Pisi Pénalité(s) : 4/5 Pisi 8e, 27e, 39e, 51e et Stanley 70e |
Essai(s) : Wyles 34e Baumann 74e Pénalité(s) : MacGinty 31e, 53e | |||
2015 14 h 30 UTC+1 |
Écosse | 45 – 10 (12–7) |
Japon | Kingsholm Stadium, Gloucester 14 354 spectateurs Arbitre : John Lacey |
Essai(s) : 5 Hardie 49e Bennett 56e, 69e Seymour 64e Russell 74e Transformation(s) : 4 Laidlaw 57e, 65e, 70e, 75e Pénalité(s) : Laidlaw 3e, 12e, 18e, 20e |
Essai(s) : Lelei Mafi 15e Transformation(s) : Goromaru 16e Pénalité(s) : 1/3 Goromaru 46e Carton(s) jaune(s) : Matsushima 23e-33e | |||
2015 16 h 45 UTC+1 |
Afrique du Sud | 46 – 6 (17–6) |
Samoa | Villa Park, Birmingham 39 526 spectateurs Arbitre : Wayne Barnes |
Essai(s) : 6 Pietersen 15e, 47e, 78e Burger 58e Brits 71e Habana 83e Transformation(s) : 1/4 Pollard 48e 1/2Lambie 84e Pénalité(s) : 4/4 Pollard 2e, 19e, 24e, 39e |
Pénalité(s) : 2/5 Stanley 9e, 12e | |||
2015 14 h 30 UTC+1 |
Écosse | 39 – 16 (6–13) |
États-Unis | Elland Road, Leeds 33 521 spectateurs Arbitre : Chris Pollock |
Essai(s) : 5 Visser 42e Maitland 47e Nel 54e Scott 65e Weir 79e Transformation(s) : 1/2 Russell 48e 3/3 Laidlaw 55e, 66e, 80e Pénalité(s) : 1/2 Hogg 7e 1/2 Russell 16e |
Essai(s) : Lamositele 21e Transformation(s) : MacGinty 22e Pénalité(s) : MacGinty 3e, 40e+2, 51e | |||
2015 14 h 30 UTC+1 |
Samoa | 5 – 26 (0–20) |
Japon | Stadium mk, Milton Keynes 29 019 spectateurs Arbitre : Craig Joubert |
Essai(s) : Perez 64e Transformation(s) : 0/1 Pisi Carton(s) jaune(s) : Levave 16e Taulafo 19e Paulo 78e |
Essai(s) : de pénalité 23e Yamada 40e+1 Transformation(s) : 2 Goromaru Pénalité(s) : 4/6 Goromaru 7e, 34e, 48e, 58e | |||
3 octobre 2015 16 h 45 UTC+1 |
Afrique du Sud | 34 – 16 (20–3) |
Écosse | St James' Park, Newcastle upon Tyne 50 900 spectateurs Arbitre : Nigel Owens |
Essai(s) : Burger 13e Pietersen 39e Habana 73e Transformation(s) : Pollard 14e, 40e Pénalité(s) : Pollard 17e, 27e, 62e, 68e Drop(s) : Pollard 51e Carton(s) jaune(s) : du Plessis 34e |
Essai(s) : Seymour 49e Transformation(s) : Laidlaw 50e Pénalité(s) : Laidlaw 30e, 45e Weir 60e Carton(s) jaune(s) : Laidlaw 53e | |||
2015 16 h 45 UTC+1 |
Afrique du Sud | 64 – 0 (14–0) |
États-Unis | Stade olympique, Londres 54 658 spectateurs Arbitre : Pascal Gaüzère |
Essai(s) : 10 de Allende 7e de pénalité 28e Habana 42e, 59e, 62e du Plessis 47e Louw 53e, 69e Kriel 73e Mvovo 80e+3 Transformation(s) : 7 Pollard 8e, 29e, 44e, 54e et Steyn 60e, 63e, 80e+5 |
||||
2015 14 h 30 UTC+1 |
Samoa | 33 – 36 (26–23) |
Écosse | St James' Park, Newcastle upon Tyne 51 982 spectateurs Arbitre : Jaco Peyper |
Essai(s) : 4 Pisi 11e Leiataua 14e Lee-Lo 21e Matu'u 78e Transformation(s) : Pisi 12e, 79e Pénalité(s) : 3 Pisi 5e, 29e, 38e |
Essai(s) : 3 Seymour 12e Hardie 32e Laidlaw 74e Transformation(s) : 3 Laidlaw 13e, 33e, 75e Pénalité(s) : 5 Laidlaw 9e, 20e, 25e, 51e, 53e Carton(s) jaune(s) : Wilson 28e | |||
2015 20 h 00 UTC+1 |
États-Unis | 18 – 28 (8–17) |
Japon | Kingsholm Stadium, Gloucester 14 517 spectateurs Arbitre : Glen Jackson |
Essai(s) : Ngwenya 24e Wyles 71e Transformation(s) : MacGinty 72e Pénalité(s) : MacGinty 5e, 55e |
Essai(s) : 3 Matsushima 7e Fujita 28e Lelei Mafi 62e Transformation(s) : Goromaru 9e, 29e Pénalité(s) : 3 Goromaru 33e, 44e, 77e | |||
Poule C
[modifier | modifier le code]La Nouvelle-Zélande boucle son premier tour avec quatre victoires dont trois bonifiées, soit 19 points sur 20 possibles. Largement premiers de leur poule, les All Blacks affrontent en quart de finale la France, deuxième de la poule D. L'équipe d'Irlande (première de la poule D) est promise à l'Argentine, assurée de la deuxième place avant son dernier match, remporté face à la Namibie. La Géorgie, troisième, est directement qualifiée pour la 2019 au Japon, tandis que la Namibie, qui a enregistré quatre défaites, a toutefois réussi à marquer le tout premier point de classement de son histoire dans cette compétition, grâce à un bonus défensif remporté lors de sa courte défaite d'un point face à la Géorgie.
Rang | Pays | J | D | Bd | Diff | Pts |
---|---|---|---|---|---|---|
1 | Nouvelle-Zélande | 4 | 0 | 0 | +125 | 19 |
2 | Argentine | 4 | 1 | 0 | +109 | 15 |
3 | Géorgie | 4 | 2 | 0 | -70 | 8 |
4 | Tonga | 4 | 3 | 1 | -60 | 6 |
5 | Namibie | 4 | 4 | 1 | -104 | 1 |
12 h 00 UTC+1 |
Tonga | 10 – 17 (3–10) |
Géorgie | Kingsholm Stadium, Gloucester 14 200 spectateurs Arbitre : Nigel Owens |
Essai(s) : Vainikolo 72e Transformation(s) : Morath 73e Pénalité(s) : Morath 10e |
Essai(s) : 2 Gorgodze 28e Tkhilaishvili 57e Transformation(s) : 2 Kvirikashvili 29e, 58e Pénalité(s) : Kvirikashvili 19e Carton(s) jaune(s) : Kvirikashvili 73e-80e | |||
2015 16 h 45 UTC+1 |
Nouvelle-Zélande | 26 – 16 (12–13) |
Argentine | Wembley Stadium, Londres 89 019 spectateurs Arbitre : Wayne Barnes |
Essai(s) : 2 A.Smith 57e Cane 67e Transformation(s) : 2 Carter Pénalité(s) : 5 Carter 5e, 11e, 19e, 40e+1 Carton(s) jaune(s) : 2 McCaw 30e-40e C.Smith 38e-48e |
Essai(s) : Pagadizábal 21e Transformation(s) : Sánchez 22e Pénalité(s) : 3 Sánchez 30e, 38e, 43e Carton(s) jaune(s) : Matera 9e-19e | |||
2015 20 h 00 UTC+1 |
Nouvelle-Zélande | 58 – 14 (34–6) |
Namibie | Stade olympique, Londres 51 820 spectateurs Arbitre : Romain Poite |
Essai(s) : 9 Vito 6e Milner-Skudder 9e, 40e+1 Fekitoa 20e Barrett 30e 20Savea 47e, 75e B.Smith 61e C.Taylor 79e Transformation(s) : 4/8 Barrett 7e, 21e, 31e, 80e 1/1 Slade 48e Pénalité(s) : 1/1 Barrett 4e |
Essai(s) : Deysel 51e Pénalité(s) : 3 Kotze 13e, 23e, 43e Carton(s) jaune(s) : Engels 57e-68e | |||
2015 16 h 45 UTC+1 |
Argentine | 54 – 9 (14–9) |
Géorgie | Kingsholm Stadium, Gloucester 14 256 spectateurs Arbitre : JP Doyle |
Essai(s) : 7 Lavanini 10e Cubelli 47e Imhoff 49e, 76e Cordero 53e, 72e Landajo 70e Transformation(s) : 5/7 Sánchez 48e, 50e, 54e Bosch 71e, 73e Pénalité(s) : 2 Sánchez 21e, 35e Drop(s) : Sánchez 6e |
Pénalité(s) : 3/3 Kvirikashvili 17e, 20e, 32e Carton(s) jaune(s) : Gorgodze 45e-55e | |||
2015 16 h 45 UTC+1 |
Tonga | 35 – 21 (22–7) |
Namibie | Sandy Park, Exeter 10 103 spectateurs Arbitre : Glen Jackson |
Essai(s) : 5 Veainu 6e, 55e Ram 12e, 45e Fosita 25e Transformation(s) : 2/5 Lilo 7e, 26e Pénalité(s) : 2 Lilo 35e, Morath 73e |
Essai(s) : 3 Tromp 18e Burger 49e, 67e Transformation(s) : 3/3 Kotze 19e, 50e, 68e | |||
2015 20 h 00 UTC+1 |
Nouvelle-Zélande | 43 – 10 (22–10) |
Géorgie | Millennium Stadium, Cardiff 69 187 spectateurs Arbitre : Pascal Gaüzère |
Essai(s) : 7 Naholo 2e Savea 8e, 17e, 74e Coles 22e Read 53e Fekitoa 78e Transformation(s) : 4/7 Carter 3e, 54e, 74e, 79e |
Essai(s) : Tsiklauri 5e Transformation(s) : Malaguradze 6e Pénalité(s) : Malaghuradze 11e | |||
2015 14 h 30 UTC+1 |
Argentine | 45 – 16 (20–13) |
Tonga | King Power Stadium, Leicester 29 124 spectateurs Arbitre : Jaco Peyper |
Essai(s) : 5 Tuculet 20e Imhoff 22e Sánchez 64e Montoya 72e Cordero 80e Transformation(s) : 4/5 Sánchez 21e, 23e, 73e, 81e Pénalité(s) : 4 Sánchez 18e, 26e, 44e, 53e |
Essai(s) : 2 Morath 7e Tonga'uiha 38e Pénalité(s) : 2/2 Morath 32e, 42e | |||
2015 20 h 00 UTC+1 |
Namibie | 16 – 17 (6–0) |
Géorgie | Sandy Park, Exeter 11 156 spectateurs Arbitre : George Clancy |
Essai(s) : Kotze 74e Transformation(s) : Kotze 75e Pénalité(s) : Kotze 2e, 18e, 71e Carton(s) jaune(s) : Larson 40e+4 Coetzee 40e+10 Bothma 50e |
Essai(s) : Gorgodze 50e Malaguradze 55e Transformation(s) : Kvirikashvili 51e, 56e Pénalité(s) : Kvirikashvili 68e Carton(s) jaune(s) : Bregvadze 35e | |||
2015 20 h 00 UTC+1 |
Nouvelle-Zélande | 47 – 9 (14–3) |
Tonga | St James' Park, Newcastle upon Tyne 50 985 spectateurs Arbitre : John Lacey |
Essai(s) : 7 B.Smith 13e Woodcock 32e Milner-Skudder 53e, 59e Williams 66e Cane 70e Nonu 76e Transformation(s) : 6/7 Carter 14e, 33e, 54e, 60e, 67e, 71e Carton(s) jaune(s) : Read 38e-48e |
Pénalité(s) : 3 Morath (26e, 49e, 57e) Carton(s) jaune(s) : Ngauamo 69e-79e | |||
2015 12 h 00 UTC+1 |
Argentine | 64 – 19 (36–7) |
Namibie | King Power Stadium, Leicester 30 198 spectateurs Arbitre : Pascal Gaüzère |
Essai(s) : 9 Hernandez 6e Moroni 19e Agulla 24e Isa 36e Noguera Paz 40e Alemanno 49e Senatore 64e Montaya 68e Cubelli 74e Transformation(s) : 8/9 Gonzalez Iglesias 7e, 20e, 25e, 40e+1 Socino 50e, 65e, 69e, 75e Pénalité(s) : Gonzalez Iglesias 12e Carton(s) jaune(s) : Bosch 53e |
Essai(s) : Tromp 13e Greyling 46e Jantjies 80e Transformation(s) : 2/3 Kotze 12e, 47e Carton(s) jaune(s) : 2 Greyling 11e-21e du Plessis 76e-80e | |||
Poule D
[modifier | modifier le code]Toutes deux invaincues après leurs trois premiers matchs, la France et l'Irlande s'affrontent le dans une véritable « finale de poule » avec la première place du groupe comme enjeu. Les Irlandais l'emportent sans discussion (24-9) avec deux essais à rien pour la France. Cela permet à l'Irlande de rencontrer en quart de finale l'Argentine, deuxième de la poule C, alors que la France retrouve en quart, tout comme en 2007 dans la même enceinte (le Millenium de Cardiff) les All Blacks de Nouvelle-Zélande, qu'ils avaient éliminés huit ans plus tôt. Le Canada quitte la compétition avec quatre défaites en autant de rencontres, tandis que l'Italie, victorieuse face à la Roumanie le , se classe à la troisième place, synonyme de qualification directe à la Coupe du monde 2019 au Japon.
Rang | Pays | J | D | Bd | Diff | Pts |
---|---|---|---|---|---|---|
1 | Irlande | 4 | 0 | 0 | +99 | 18 |
2 | France | 4 | 1 | 0 | +57 | 14 |
3 | Italie | 4 | 2 | 1 | -14 | 10 |
4 | Roumanie | 4 | 3 | 0 | -69 | 4 |
5 | Canada | 4 | 4 | 2 | -73 | 2 |
14 h 30 UTC+1 |
Irlande | 50 – 7 (29–0) |
Canada | Millennium Stadium, Cardiff 68 523 spectateurs Arbitre : Glen Jackson assisté en touche de Pascal Gaüzère et de Mike Fraser et à la video de Ben Skeen |
Essai(s) : 7 O'Brien 18e, Henderson 25e, Sexton 28e D. Kearney 35e, Cronin 66e, R. Kearney 73e, Payne 76e Transformation(s) : 6/7 3/4 Sexton 19e, 26e, 37e 3/3 Madigan 67e, 74e, 77e Pénalité(s) : 1/1 Sexton 14e Carton(s) jaune(s) : O'Connell 42e-52e |
Essai(s) : van der Merwe 68e Transformation(s) : Hirayama | |||
2015 20 h 00 UTC+1 |
France | 32 – 10 (15–3) |
Italie | Stade de Twickenham, Londres 76 232 spectateurs Arbitre : Craig Joubert assisté à la touche de Stuart Berry et de John Lacey et à la video de Shaun Veldsman |
Essai(s) : Slimani 44e Mas 69e Transformation(s) : 2/2 Michalak Pénalité(s) : 6 5/7 Michalak 7e, 11e, 28e, 40e, 42e 1/1 Spedding 38e |
Essai(s) : Venditti 52e Transformation(s) : Allan Pénalité(s) : 1/2 Allan 34e | |||
2015 20 h 00 UTC+1 |
France | 38 – 11 (17–6) |
Roumanie | Stade olympique, Londres 50 626 spectateurs Arbitre : Jaco Peyper |
Essai(s) : 5 Guitoune 31e, 66e Nyanga 34e Fofana 69e Fickou 79e Transformation(s) : 5/5 Parra 32e, 35e, 67e Kockott 70e, 80e Pénalité(s) : 1/1 Parra 8e |
Essai(s) : Ursache 74e Pénalité(s) : 2/3 Vlaicu 20e, 39e Carton(s) jaune(s) : Paulica 30e-40e | |||
2015 14 h 30 UTC+1 |
Italie | 23 – 18 (13–10) |
Canada | Elland Road, Leeds 33 120 spectateurs Arbitre : George Clancy |
Essai(s) : Rizzo 17e Garcia 58e Transformation(s) : 2/2 Allan Pénalité(s) : 3/3 Allan 25e, 40e, 81e 0/1 Canna |
Essai(s) : van der Merwe 15e Evans 44e Transformation(s) : 1/2 Hirayama 16e Pénalité(s) : 2/3 Hirayama 14e, 72e | |||
L’Italien Mauro Bergamasco rejoint le Samoan Brian Lima
en participant à sa cinquième Coupe du monde consécutive.
2015 16 h 45 UTC+1 |
Irlande | 44 – 10 (18–3) |
Roumanie | Wembley Stadium, Londres 89 267 spectateurs Arbitre : Craig Joubert |
Essai(s) : 6 Bowe 19e, 62e Earls 28e, 44e Kearney 65e Henry 74e Transformation(s) : 4/6 Madigan 20e, 45e, 63e, 75e Pénalité(s) : 2/2 Madigan 8e, 18e |
Essai(s) : Tonița 78e Transformation(s) : Vlaicu Pénalité(s) : 1/1 Calafeteanu 11e Carton(s) jaune(s) : Gal 61e-71e | |||
Un nouveau record de 89 267 spectateurs pour un match de Coupe du monde est établi.
2015 20 h 00 UTC+1 |
France | 41 – 18 (24–12) |
Canada | Stadium mk, Milton Keynes 28 145 spectateurs Arbitre : JP Doyle assisté de Wayne Barnes et de Angus Gardner à la touche et de Graham Hughes à la video |
Essai(s) : 5 Fofana 4e Guirado 29e Slimani 38e Papé 67e Grosso 74e Transformation(s) : 5/5 Michalak 5e, 30e, 39e, 68e Parra 75e Pénalité(s) : Michalak 14e, 59e |
Essai(s) : van der Merwe 31e Carpenter 35e Transformation(s) : Hirayama 32e Pénalité(s) : 2 Hirayama 42e, 56e Carton(s) jaune(s) : Dala 72e | |||
2015 16 h 45 UTC+1 |
Irlande | 16 – 9 (10–6) |
Italie | Stade olympique, Londres 53 187 spectateurs Arbitre : Jérôme Garcès assisté aux touches de Angus Gardner et de Pascal Gaüzère et à la video de Graham Hughes |
Essai(s) : Earls 19e Transformation(s) : Sexton 20e Pénalité(s) : 3/5 Sexton 9e, 58e, 62e Carton(s) jaune(s) : O'Mahony 72e-80e |
Pénalité(s) : 3/3 Allan 15e, 24e, 52e | |||
2015 16 h 45 UTC+1 |
Canada | 15 – 17 (8–0) |
Roumanie | King Power Stadium, Leicester 27 153 spectateurs Arbitre : Wayne Barnes assisté à la touche de Glen Jackson et à la video de Marius Mitrea |
Essai(s) : van der Merwe 33e Hassler 44e Transformation(s) : 1/2 Hirayama 45e Pénalité(s) : 1/4 McRorie 11e Carton(s) jaune(s) : Sinclair 72e-80e |
Essai(s) : Macovei 53e, 74e Transformation(s) : 2/2 Vlaicu Pénalité(s) : 1/3 Vlaicu 78e Carton(s) jaune(s) : Fercu 20e-30e | |||
(évolution du score) 3-0, 8-0, mt, 13-0, 15-0, 15-5, 15-7, 15-12, 15-14, 15-17
2015 14 h 30 UTC+1 |
Italie | 32 – 22 (22–3) |
Roumanie | Sandy Park, Exeter 11 450 spectateurs Arbitre : Romain Poite assisté de George Clancy et de Mathieu Raynal aux touches et de Ben Skeen à la video |
Essai(s) : 4 Sarto 10e Gori 24e Allan 39e Zanni 46e Transformation(s) : 3/4 Allan 25e, 40e, 47e Pénalité(s) : 2/2 Allan 17e, 70e |
Essai(s) : Apostol 66e, 79e Popârlan 75e Transformation(s) : 2/3 Vlaicu 67e, 76e Pénalité(s) : 1/1 Vlaicu 5e Carton(s) jaune(s) : van Heerden 15e-25e | |||
11 octobre 2015 16 h 45 UTC+1 |
France | 9 – 24 (6–9) |
Irlande | Millennium Stadium, Cardiff 72 163 spectateurs Arbitre : Nigel Owens assisté à la touche de Wayne Barnes et de Leighton Hodges et à la video de Graham Hughes |
Pénalité(s) : 2/3 Spedding 16e, 23e 1/1 Parra 64e |
Essai(s) : Kearney 51e Murray 72e Transformation(s) : Madigan 73e Pénalité(s) : 2/2 Sexton 12e, 19e 2/2 Madigan 28e, 77e | |||
Phase à élimination directe
[modifier | modifier le code]Il n'y a pas de tirage au sort pour déterminer les affiches de la phase à élimination directe[10]. À noter qu'à partir de cette phase, tous les matchs se jouent dans les seules villes de Londres (stades olympique et de Twickenham) et de Cardiff (Millennium Stadium). Aucun outsider ne crée la surprise en passant les poules, avec les sept premières nations du classement mondial, plus l'Écosse qui est neuvième[12]. Les quarts de finale opposent deux à deux des équipes des deux hémisphères. En quart de finale, la France subit une défaite historique face à la Nouvelle-Zélande (62-13) avec un écart de 49 points[13], le plus important jamais enregistré dans un match à élimination directe en Coupe du monde.
Pour la première fois, les demi-finales se jouent uniquement entre équipes de l'hémisphère Sud[14],[15].
Quarts de finale | Demi-finales | Finale | ||||||||
le 17 octobre à Twickenham, Londres | le 24 octobre à Twickenham, Londres | le 31 octobre à Twickenham, Londres | ||||||||
Afrique du Sud | 23 | |||||||||
Pays de Galles | 19 | |||||||||
Afrique du Sud | 18 | |||||||||
le 17 octobre au Millennium Stadium, Cardiff | ||||||||||
Nouvelle-Zélande | 20 | |||||||||
Nouvelle-Zélande | 62 | |||||||||
France | 13 | |||||||||
Nouvelle-Zélande | 34 | |||||||||
le 18 octobre au Millennium Stadium, Cardiff | ||||||||||
Australie | 17 | |||||||||
Irlande | 20 | |||||||||
le 25 octobre à Twickenham, Londres | ||||||||||
Argentine | 43 | |||||||||
Argentine | 15 | |||||||||
le 18 octobre à Twickenham, Londres | Match pour la 3e place | |||||||||
Australie | 29 | |||||||||
Australie | 35 | le 30 octobre au Stade olympique, Londres | ||||||||
Écosse | 34 | Afrique du Sud | 24 | |||||||
Argentine | 13 | |||||||||
Quarts de finale
[modifier | modifier le code]16 h 00 UTC+1 |
Afrique du Sud | 23 - 19 (12-13) |
Pays de Galles | Twickenham, Londres 79 572 spectateurs Arbitre : Wayne Barnes |
Essai(s) : Du Preez 75e Pénalité(s) : 5 Pollard 9e, 13e, 17e, 21e, 62e Drop(s) : Pollard 52e |
Essai(s) : G.Davies 18e Transformation(s) : Biggar 19e Pénalité(s) : 3 Biggar 15e, 47e, 64e Drop(s) : Biggar 40e | |||
Évolution du score : 3-0, 6-0, 6-3, 9-3, 9-10, 12-10, 12-13, mt, 12-16, 15-16, 18-16, 18-19, 23-19
Lors de ce match d'ouverture de la phase éliminatoire entre les Springboks et le pays de Galles, ces deux équipes sont favorites pour atteindre la demi-finale. Pourtant, malgré une meilleure conservation du ballon, les Springboks encaissent un essai de Davies à la 18e minute. Les deux équipes se neutralisent, le score est serré jusqu'à la fin de la première mi-temps, et durant la majeure partie de la seconde. Il faudra attendre la 75e minute pour que Du Preez délivre son équipe et l'envoie en demi-finale.
20 h 00 UTC+1 |
Nouvelle-Zélande | 62 - 13 (29-13) |
France | Millennium Stadium, Cardiff 71 619 spectateurs Arbitre : Nigel Owens |
Essai(s) : 9 Retallick 11e Milner-Skudder 23e Savea 29e, 38e, 59e Kaino 50e Read 64e Kerr-Barlow 68e, 71e Transformation(s) : 7 Carter 12e, 25e, 31e, 60e, 66e, 68e, 72e Pénalité(s) : Carter 7e |
Essai(s) : Picamoles 36e Transformation(s) : Parra 37e Pénalité(s) : 2 Spedding 9e Parra 15e Carton(s) jaune(s) : Picamoles 47e-57e | |||
Évolution du score : 3-0, 3-3, 10-3, 10-6, 17-6, 24-6, 24-13, 29-13, mt, 34-13, 41-13, 48-13, 55-13, 62-13
Ce match rappelle le quart-de-finale de la Coupe du monde 2007. En effet, certains éléments sont identiques : les All Blacks, vainqueurs de la poule C, affrontent les Français, sortis deuxièmes de la poule D, dans le Millenium Stadium de Cardiff en quart de finale. Mais, alors que les Bleus furent vainqueurs en 2007, c'est la Nouvelle-Zélande qui donne le ton de cette rencontre, en manquant de marquer un premier essai dès les premières minutes du match. Les Néo-Zélandais inscrivent quatre essais durant la première mi-temps, contre un seul pour les Français à cinq minutes de la pause. Cette domination des Blacks se confirme en deuxième mi-temps, avec cinq essais inscrits, dont quatre transformés, alors que le XV de France ne trouve pas la faille et semble totalement impuissant, n'arrivant pas à inscrire le moindre point supplémentaire. Ainsi, les All Blacks s'imposent 62 à 13. Avec 49 points d'écart, ce match devient la plus lourde défaite pour les Français en Coupe du monde. C'est même leur pire défaite de leur histoire depuis le test match de juin 2007 où les Bleus sont battus 61 à 10 par les Blacks. C'est aussi le score et la différence de points les plus lourds jamais connus en phase à élimination directe de Coupe du monde. Enfin, les All Blacks deviennent alors l'équipe qui a le plus souvent atteint le dernier carré en Coupe du monde (sept fois sur huit, leur seul échec avant les demi-finales étant donc en 2007).
2015 13 h 00 UTC+1 |
Irlande | 20 - 43 (10-20) |
Argentine | Millennium Stadium, Cardiff 72 316 spectateurs Arbitre : Jérôme Garcès |
Essai(s) : 2 Fitzgerald 26e Murphy 44e Transformation(s) : 2/2 Madigan 27e, 45e Pénalité(s) : 2 Madigan 20e, 53e |
Essai(s) : 4 Moroni 3e Imhoff 10e, 73e Tuculet 69e Transformation(s) : 4/4 Sánchez 5e, 10e, 70e, 74e Pénalité(s) : 5 Sánchez 13e, 22e, 51e, 64e, 77e Carton(s) jaune(s) : Herrera 17e | |||
Évolution du score : 0-7, 0-14, 0-17, 3-17, 3-20, 10-20, mt, 17-20, 17-23, 20-23, 20-26, 20-33, 20-40, 20-43
Ce quart-de-finale oppose le XV du Trèfle aux Pumas, qui dans les dix premières minutes inscrivent deux essais transformés, et une pénalité quelques minutes plus tard (0-17). Les Irlandais commettent beaucoup d'erreurs, en rendant le ballon aux Argentins, même s'ils inscrivent un essai transformé et une pénalité (10-20 à la mi-temps). Au retour des vestiaires, c'est pourtant l'Irlande qui domine le début de la seconde mi-temps jusqu'à la soixantième minute, manquant à certains moments de prendre la tête du match. Mais les Argentins ne cèdent pas et inscrivent deux essais dans le dernier quart d'heure.
L'Irlande échoue une fois de plus aux portes de la demi-finale, stade de la compétition jamais atteint par le XV du trèfle. Et les Pumas filent vers les demi-finales pour la seconde fois après 2007.
2015 16 h 00 WET |
Australie | 35 - 34 (15-16) |
Écosse | Twickenham, Londres 77 110 spectateurs Arbitre : Craig Joubert |
Essai(s) : 5 Ashley-Cooper 9e Mitchell 30e, 43e Hooper 40e Kuridrani 64e Transformation(s) : 2/5 Foley 44e, 65e Pénalité(s) : 2 Foley 54e, 80e |
Essai(s) : 3 Horne 18e Seymour 59e Bennett 74e Transformation(s) : 2/3 Laidlaw 19e, 75e Pénalité(s) : 5 Laidlaw 14e, 21e, 34e, 47e, 69e Carton(s) jaune(s) : Maitland 42e | |||
Évolution du score : 5-0, 5-3, 5-10, 5-13, 10-13, 10-16, 15-16, mt, 22-16, 22-19, 22-24, 29-24, 32-24, 32-27, 32-34, 35-34
Les Australiens, favoris, passent tout près de la défaite. Alors qu'ils ouvrent la marque avec un essai non transformé, ce sont les Écossais qui mènent ensuite au score grâce à la botte de Laidlaw, qui inscrit plusieurs pénalités, alors que les Wallabies sont assez malchanceux avec Foley qui manque plusieurs transformations et pénalités. Au retour des vestiaires, le score reste serré, puis l'Écosse prend l'avantage sous la pluie à cinq minutes de la fin grâce à un essai sur interception inscrit par Bennett et transformé par Laidlaw. L'Écosse semble proche de la qualification mais c'est l'Australie qui remporte ce match d'un point grâce à une pénalité réussie en toute fin de la rencontre. L'arbitre Craig Joubert est a posteriori déjugé par World Rugby au sujet de l'octroi de cette pénalité cruciale sanctionnant un hors-jeu, sur la base d'observations de sa commission d'arbitrage[16]. Avec la qualification de l'Australie, les demi-finales sont, pour la première fois dans l'histoire de la compétition, constituées uniquement d'équipes de l'hémisphère sud.
Demi-finales
[modifier | modifier le code] 2015 16 h 00 UTC+1 |
Afrique du Sud | 18 - 20 (12-7) |
Nouvelle-Zélande | Twickenham, Londres 80 090 spectateurs Arbitre : Jérôme Garcès |
Pénalité(s) : 6 Pollard 3e, 11e, 21e, 39e, 58e Lambie 69e Carton(s) jaune(s) : Habana 52e-62e |
Essai(s) : 2 Kaino 6e Barrett 52e Transformation(s) : 2/2 Carter 9e, 53e Pénalité(s) : Carter 60e Drop(s) : Carter 46e Carton(s) jaune(s) : Kaino 39e-49e | |||
Évolution du score : 3-0, 3-7, 6-7, 9-7, 12-7, mt, 12-10, 12-17, 15-17, 15-20, 18-20
Après l'ouverture du score par le Sud-Africain Handré Pollard, les All Blacks, inscrivent un essai par Jerome Kaino dès la sixième minute, mais ils commettent beaucoup de fautes, ce qui permet aux Springboks de rester dans la course en marquant des pénalités, allant jusqu'à dominer les Néo-Zélandais au niveau du score à la mi-temps (12-7). Lors de la seconde mi-temps, ces derniers, par la botte de Dan Carter et grâce à un deuxième essai marqué par Beauden Barrett, parviennent à prendre un avantage de deux points et à le conserver jusqu'au bout pour accéder à leur quatrième finale de Coupe du monde après 1987, 2011 (victoires) et 1995 (défaite). Quant à l'Afrique du Sud, elle dispute le match pour la troisième place pour la seconde fois après 1999.
2015 16 h 00 UTC+1 |
Argentine | 15 - 29 (9-19) |
Australie | Twickenham, Londres 80 025 spectateurs Arbitre : Wayne Barnes |
Pénalité(s) : 5 Sánchez 7e, 24e, 36e, 45e, 55e Carton(s) jaune(s) : Lavanini 26e-36e |
Essai(s) : 4 Simmons 2e Ashley-Cooper 10e, 32e, 72e Transformation(s) : 3/4 Foley 2e, 10e, 72e Pénalité(s) : Foley 48e | |||
Évolution du score : 0-7, 3-7, 3-14, 6-14, 6-19, 9-19, mt, 12-19, 12-22, 15-22, 15-29
Les Australiens se détachent au score dès les dix minutes initiales en marquant d'entrée un premier essai sur interception par Rob Simmons puis un deuxième par Adam Ashley-Cooper pour mener 14 à 3. L'ailier Wallaby alourdit le score par un essai supplémentaire en supériorité numérique à huit minutes de la fin de la première mi-temps. Maintenue dans le match par la botte de Nicolás Sánchez qui réussit à passer cinq pénalités sur cinq tentatives, l'Argentine ne parvient pas à refaire son retard initial. Elle se rapproche toutefois à sept points — soit la possibilité d'égaliser sur un essai transformé — en deuxième mi-temps (15-22), mais le troisième essai d'Ashley-Cooper, à la conclusion d'un exploit personnel de Drew Mitchell (sept défenseurs éliminés dans la largeur du terrain), met l'Australie hors de portée. Particulièrement appliquée en défense, l'équipe de Michael Cheika interdit aux Pumas de marquer le moindre essai. L'Australie rejoint la Nouvelle-Zélande pour une finale de Coupe du monde inédite, bien que les deux équipes parviennent pour la quatrième fois à ce stade ultime de la compétition, et visent toutes deux une troisième couronne planétaire.
Match pour la 3e place
[modifier | modifier le code] 2015 20 h 00 UTC+1 |
Afrique du Sud | 24 - 13 (16-0) |
Argentine | Stade olympique, Londres 55 925 spectateurs Arbitre : John Lacey |
Essai(s) : 2 Pietersen 6e Etzebeth 43e Transformation(s) : 1/2 Pollard Pénalité(s) : 4 Pollard 14e, 33e, 40e, 48e |
Essai(s) : Orlandi 80e+2 Transformation(s) : Sanchez Pénalité(s) : Sanchez 53e Drop(s) : Sanchez 42e Carton(s) jaune(s) : Cubelli 5e | |||
Évolution du score : 7-0, 10-0, 13-0, 16-0, mt, 16-3, 21-3, 21-6, 24-6, 24-13
Privés de quatre titulaires blessés (Joaquín Tuculet, Juan Martín Hernández, Juan Imhoff et Agustín Creevy), les Argentins démarrent mal le match en encaissant un essai sud-africain d'entrée et en jouant à quatorze à la suite de l'expulsion temporaire du demi de mêlée Tomás Cubelli. Le buteur springbok Handré Pollard porte le score à 16 à 0 à la mi-temps. Malgré les efforts de Nicolas Sanchez qui termine meilleur buteur de cette Coupe du monde avec 97 points, les Pumas ne reviendront pas au score et concéderont même un nouvel essai marqué par le deuxième ligne Eben Etzebeth. Menés 24 à 6, les Argentins parviennent à marquer un essai en force dans les arrêts de jeu. L'Afrique du Sud, double championne du monde, monte sur la troisième marche du podium comme en 1999.
Finale
[modifier | modifier le code] 2015 16 h 00 WET |
Nouvelle-Zélande | 34 - 17 (16-3) |
Australie | Twickenham, Londres 80 125 spectateurs Arbitre : Nigel Owens |
Essai(s) : 3 Milner-Skudder 39e Nonu 42e Barrett 79e Transformation(s) : 2/3 Carter 39e, 79e Pénalité(s) : 4 Carter 8e, 26e, 36e, 75e Drop(s) : Carter 70e Carton(s) jaune(s) : B. Smith 52e |
Essai(s) : 2 Pocock 53e Kuridrani 64e Transformation(s) : 2/2 Foley Pénalité(s) : Foley 14e | |||
Évolution du score : 3-0, 3-3, 6-3, 9-3, 16-3, mt, 21-3, 21-10, 21-17, 24-17, 27-17, 34-17
Les Néo-Zélandais sont dominateurs en première mi-temps (71 % de possession de balle, 79 % d’occupation du camp adverse[17]) mais ils ne parviennent à se détacher qu'à la 39e minute sur un essai de leur ailier Nehe Milner-Skudder après une longue séquence de jeu. Ils prennent le large dès le début du second acte grâce à un deuxième essai signé Ma'a Nonu au bout d'une course de 45 mètres (21-3), mais l'expulsion temporaire à la 52e minute de leur arrière Ben Smith change la donne. Coup sur coup, en supériorité numérique, l'Australie marque deux essais transformés par David Pocock et Tevita Kuridrani pour revenir à quatre points à l'heure de jeu (21-17). De nouveau à 15, les All Blacks reprennent ensuite leur domination territoriale, et par un drop tapé sans élan des 40 mètres, puis une pénalité de 50 mètres, Daniel Carter leur redonne dix points d'avance (27-17) à cinq minutes de la fin. L'ouvreur Néo-Zélandais marque dix-neuf points en tout dans cette finale. La victoire des All Blacks est parachevée sur un contre par le remplaçant Beauden Barrett qui part aplatir à la dernière minute. À l'issue de la première finale de Coupe du monde à cinq essais, la Nouvelle-Zélande devient la première équipe triple championne du monde et la première à conserver son titre. Pour la première fois aussi, elle réussit à être sacrée hors de ses terres, puisque ses victoires de 1987 et 2011 avaient été obtenues sur son terrain de l'Eden Park d'Auckland.
Bilan de la Coupe du monde
[modifier | modifier le code]Équipes et joueurs en évidence
[modifier | modifier le code]Meilleurs marqueurs d'essais
[modifier | modifier le code]Les dix meilleurs marqueurs d'essais sont détaillés ci-après :
Rang | Joueur | Pays | Essais |
---|---|---|---|
1 | Julian Savea | Nouvelle-Zélande | 8 |
2 | Nehe Milner-Skudder | Nouvelle-Zélande | 6 |
3 | Gareth Davies | Pays de Galles | 5 |
Bryan Habana | Afrique du Sud | ||
Juan Imhoff | Argentine | ||
JP Pietersen | Afrique du Sud | ||
7 | Adam Ashley-Cooper | Australie | 4 |
Drew Mitchell | Australie | ||
Tommy Seymour | Écosse | ||
DTH van der Merwe | Canada |
Meilleurs réalisateurs
[modifier | modifier le code]Les dix meilleurs marqueurs de points sont donnés avec le détail de leur performance (nombre d'essais, de transformations, de pénalités et de drop goals) :
Rang | Joueur | Équipe | Points | Essais | Transf. | Pén. | Drops |
---|---|---|---|---|---|---|---|
1 | Nicolás Sánchez | Argentine | 97 | 1 | 13 | 20 | 2 |
2 | Handré Pollard | Afrique du Sud | 93 | 0 | 9 | 23 | 2 |
3 | Bernard Foley | Australie | 82 | 2 | 12 | 16 | 0 |
Daniel Carter | Nouvelle-Zélande | 0 | 23 | 10 | 2 | ||
5 | Greig Laidlaw | Écosse | 79 | 1 | 13 | 16 | 0 |
6 | Ayumu Goromaru | Japon | 58 | 1 | 7 | 13 | 0 |
7 | Dan Biggar | Pays de Galles | 56 | 0 | 4 | 15 | 1 |
8 | Tommaso Allan | Italie | 44 | 1 | 6 | 9 | 0 |
9 | Owen Farrell | Angleterre | 43 | 0 | 8 | 8 | 1 |
10 | Julian Savea | Nouvelle-Zélande | 40 | 8 | 0 | 0 | 0 |
Bilan par équipe
[modifier | modifier le code]Outre les quatre premières, les équipes sont classées (à titre indicatif) selon :
- la phase de la compétition atteinte ;
- le classement à l'issue du premier tour ;
- les points de classement à l'issue du premier tour ;
- la différence de points à la fin des deux tours.
Rang | Phase | Équipe | M | V | N | D | PM | PE | Diff.P | EM | EE | Diff.E | Rang Poule |
Pts Poule |
BO | BD | ||
1 | Vainqueur | Nouvelle-Zélande | 7 | 7 | 0 | 0 | 290 | 97 | +193 | 39 | 6 | +33 | 1re | 19 | 3 | 0 | 5 | 0 |
2 | Finaliste | Australie | 7 | 6 | 0 | 1 | 222 | 118 | +104 | 28 | 8 | +20 | 1re | 17 | 1 | 0 | 4 | 0 |
3 | Troisième | Afrique du Sud | 7 | 5 | 0 | 2 | 241 | 108 | +133 | 26 | 8 | +18 | 1re | 16 | 3 | 1 | 3 | 0 |
4 | Quatrième | Argentine | 7 | 4 | 0 | 3 | 250 | 143 | +107 | 27 | 15 | +12 | 2e | 15 | 3 | 0 | 5 | 0 |
5 | 1/4 de finale | Irlande | 5 | 4 | 0 | 1 | 154 | 78 | +76 | 18 | 6 | +12 | 1re | 18 | 2 | 0 | 2 | 0 |
6 | 1/4 de finale | Écosse | 5 | 3 | 0 | 2 | 170 | 128 | +42 | 17 | 14 | +3 | 2e | 14 | 2 | 0 | 3 | 0 |
7 | 1/4 de finale | France | 5 | 3 | 0 | 2 | 133 | 125 | +8 | 13 | 15 | -2 | 2e | 14 | 2 | 0 | 1 | 0 |
8 | 1/4 de finale | Pays de Galles | 5 | 3 | 0 | 2 | 130 | 85 | +45 | 12 | 3 | +9 | 2e | 13 | 1 | 0 | 1 | 0 |
9 | 3e poule B | Japon | 4 | 3 | 0 | 1 | 98 | 100 | -2 | 9 | 12 | -3 | 3e | 12 | 0 | 0 | 1 | 0 |
10 | 3e poule A | Angleterre | 4 | 2 | 0 | 2 | 133 | 75 | +58 | 16 | 5 | +11 | 3e | 11 | 2 | 1 | 1 | 0 |
11 | 3e poule D | Italie | 4 | 2 | 0 | 2 | 74 | 88 | -14 | 7 | 8 | -1 | 3e | 10 | 1 | 1 | 0 | 0 |
12 | 3e poule C | Géorgie | 4 | 2 | 0 | 2 | 53 | 123 | -70 | 5 | 16 | -11 | 3e | 8 | 0 | 0 | 3 | 0 |
13 | 4e poule B | Samoa | 4 | 1 | 0 | 3 | 69 | 124 | -55 | 7 | 13 | -6 | 4e | 6 | 1 | 1 | 3 | 0 |
14 | 4e poule C | Tonga | 4 | 1 | 0 | 3 | 70 | 130 | -60 | 8 | 17 | -9 | 4e | 6 | 1 | 1 | 1 | 0 |
15 | 4e poule A | Fidji | 4 | 1 | 0 | 3 | 84 | 101 | -17 | 10 | 11 | -1 | 4e | 5 | 1 | 0 | 3 | 0 |
16 | 4e poule D | Roumanie | 4 | 1 | 0 | 3 | 60 | 129 | -69 | 7 | 17 | -10 | 4e | 4 | 0 | 0 | 4 | 0 |
17 | 5e poule D | Canada | 4 | 0 | 0 | 4 | 58 | 131 | -73 | 7 | 16 | -9 | 5e | 2 | 0 | 2 | 3 | 0 |
18 | 5e poule C | Namibie | 4 | 0 | 0 | 4 | 70 | 174 | -104 | 8 | 25 | -17 | 5e | 1 | 0 | 1 | 6 | 0 |
19 | 5e poule B | États-Unis | 4 | 0 | 0 | 4 | 50 | 156 | -106 | 5 | 20 | -15 | 5e | 0 | 0 | 0 | 1 | 0 |
20 | 5e poule A | Uruguay | 4 | 0 | 0 | 4 | 30 | 226 | -196 | 2 | 36 | -34 | 5e | 0 | 0 | 0 | 3 | 1 |
Total | — | — | 48 | 48 | 0 | 48 | 2439 | 0 | 271[20] | 0 | - | 191 | 23 | 8 | 50 | 1 | ||
Nombre de matchs |
— | — | - | - | - | - | 48 | - | 48 | - | - | - | 40 | 40 | 48 | 48 | ||
Moyenne | — | — | - | - | - | - | 50,8 | - | 5,6 | - | - | - | 0,6 | 0,2 | 1,04 | 0,02 |
Remarques
L'équipe d'Italie est la plus vertueuse : aucun carton.
La Namibie a le plus grand total de cartons : six jaunes.
Enfin l'équipe d'Uruguay est la seule à avoir un joueur expulsé (carton rouge).
Bilan sportif
[modifier | modifier le code]Pour sa troisième participation à la Coupe du monde, le Sud-Africain Bryan Habana inscrit cinq essais, portant son total personnel à quinze, après huit en 2007 et deux en 2011. Ce total est égal à celui du All Black Jonah Lomu, établi en 1999. Si Habana marque son cinquième essai de l'édition en phase de poule, il n'en inscrit aucun pendant les phases finales, ce qui lui aurait permis de dépasser le Néo-Zélandais[21].
Le Néo-Zélandais Julian Savea égale aussi un record d'essais sur une édition, celui de Jonah Lomu et de Bryan Habana, soit huit essais marqués respectivement en 1999 et 2007. Il compte entre autres deux triplés face à la Géorgie et à la France et un doublé contre la Namibie[21].
Avec 271 essais inscrits en 48 matchs, ce total est supérieur à celui de l'édition 2011 de 241 essais. Si ce nombre d'essais ne représente pas le record toutes éditions confondues, c'est le cas de celui de la finale avec cinq réalisations. La rencontre avec le plus grand écart est celle entre l'Afrique du Sud et les États-Unis, conclu sur le score de 64 à rien. Le quart de finale entre la Nouvelle-Zélande et la France voit deux nouveaux records tomber : celui du nombre de points inscrits en phase finale, qui est de 62, ainsi que le plus grand écart sur un match de phase finale, de 49 points[21].
En huit éditions, les nations de l'hémisphère Sud ont réussi à remporter sept fois le trophée, seule l'Angleterre a pu contester leur suprématie en 2003. De plus, seules des nations du Sud sont représentées dans le carré final de cette édition, un scénario qui ne s'était jamais produit depuis la première Coupe du monde[21].
Bilan économique et popularité
[modifier | modifier le code]Le taux de remplissage des stades de 97 % surpasse le record de 93 % de l'édition 2007 jouée en France[22]. Le nombre de billets vendus est de 2 477 805, contre 2 263 223 huit ans plus tôt[23]. En marge des rencontres, des fanzones, proposant des animations pour le public, sont organisées en nombre pour faire face à la demande. Les estimations donnent un nombre entre 1,5 et 2 millions de personnes ayant participé à ces événements sur stand[22].
Le record d'affluence sur un match de Coupe du monde est battu à deux reprises durant cette édition. La rencontre Nouvelle-Zélande - Argentine accueille le 89 019 spectateurs au stade de Wembley. Quelques jours plus tard, ce record est à nouveau battu dans le même stade, avec 89 267 spectateurs venus voir l'Irlande jouer la Roumanie le [21]. Le record de téléspectateurs sur un match a également été battu : plus de 25 millions de Japonais étaient devant leur téléviseur le pour regarder le match de leur équipe contre celle des Samoa. Il était jusqu'alors détenu par les Français, qui furent 18,3 millions pour voir la demi-finale contre l'Angleterre en 2007[23].
Sur un plan financier, l'organisation de la Coupe du monde a permis de dégager 210 millions de (livres sterling (£)) de produit net pour World Rugby, surpassant les chiffres des anciennes éditions de la compétition. Ils sont répartis entre les vingt nations participantes : 8,5 millions £ sur quatre ans pour les dix équipes du Tier 1 (correspondant aux nations disputant le Tournoi des Six Nations et le Rugby Championship), et 5 millions £ sur quatre ans pour les dix autres équipes[22]. L'économie britannique bénéficie quant à elle d'un retour net de 1,4 million €[21].
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]Références
[modifier | modifier le code]- B. R. et Émilie Dudon, « L'Angleterre puis le Japon », sur rugbyrama.fr, Midi olympique, 29 juillet 2009-07-29 (consulté le )
- (en) « Japan declares bid to host 2015 Rugby World Cup », sur mg.co.za, Mail&Guardian, (consulté le )
- (en) « Italy and Japan enter RWC bid », sur Planet Rugby, (consulté le ).
- (en) Alastair Jamieson, « Big boost to Rugby World Cup bid hopes », sur sport.scotsman.com, (consulté le )
- « SportBuzzBusiness.fr », sur SportBuzzBusiness.fr (consulté le ).
- (en) « Rugby World Cup 2015 venues », sur telegraph.co.uk, The Telegraph, (consulté le )
- « Match officials announced for Rugby World Cup 2015 », sur www.rugbyworldcup.com, World Rugby, (consulté le )
- Bertrand Lagacherie, « Tête de série, mais… », sur lequipe.fr, L'Équipe, (consulté le ).
- Stéphane Moccozet, « Coupe du Monde de Rugby 2015, la France avec l'Irlande et l'Italie », sur auvergne.france3.fr, France Télévisions, (consulté le ).
- « L'Angleterre ouvrira sa Coupe du monde le à Twickenham », sur rugbyrama.fr, .
- « Coupe du monde de rugby : le Japon éliminé, malgré trois victoires... », sur lemonde.fr, (consulté le ).
- classement World Rugby du 12 octobre 2012
- Coupe du monde: Les Bleus humiliés par les All Blacks, lequipe.fr
- « La Coupe du monde de rugby est finie, l'hémisphère Sud l'a gagnée », sur lexpress.fr, L'Express (consulté le ).
- « Rugby : l’hémisphère sud met la main sur la Coupe du monde », sur europe1.fr, Europe 1 (consulté le ).
- « Australie-Écosse : World Rugby reconnaît la faute de Craig Joubert ! », francetvsport.fr,
- Les All Blacks définitivement seuls au sommet de la planète ovale sur lefigaro.fr, consulté le
- (en) « Rugby World Cup Archive - Espace stats - RWC15 Essais », sur rugbyworldcup.com (consulté le ).
- (en) « Rugby World Cup Archive - Espace stats - RWC15 Le plus de points marqués », sur rugbyworldcup.com, World Rugby (consulté le ).
- dont six essais de pénalité
- Clément Mazella, « Ces 10 chiffres qui montrent que la Coupe du monde 2015 a été exceptionnelle », sur rugbyrama.fr, Eurosport, (consulté le ).
- AFP, « Avec 210 millions d'euros de ressources dégagées, le Mondial a aussi été un succès commercial », sur www.rugbyrama.fr, Eurosport, (consulté le ).
- David Reyrat, « Bilan : une huitième édition dans l'histoire », sur sport24.lefigaro.fr, Le Figaro, (consulté le ).
Annexes
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- (fr + en + es + ja) Site officiel de World Rugby
- (en) Site officiel de la Coupe du monde