Citroën Rosalie
Citroën Rosalie | ||||||||
Marque | Citroën | |||||||
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Années de production | 1932 - 1938 | |||||||
Production | 38 840 exemplaire(s) | |||||||
Classe | Haute luxe | |||||||
Moteur et transmission | ||||||||
Énergie | Essence | |||||||
Moteur(s) | 4 cylindres en ligne, 1 628 cm3 32 ch et 6 cylindres 2 650 cm3 52 ch |
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Position du moteur | Longitudinale avant | |||||||
Transmission | Propulsion | |||||||
Boîte de vitesses | Manuelle | |||||||
Masse et performances | ||||||||
Masse à vide | 1 160 kg | |||||||
Vitesse maximale | 90 km/h | |||||||
Châssis - Carrosserie | ||||||||
Carrosserie(s) | Multiples | |||||||
Dimensions | ||||||||
Longueur | 4 240 - 4 690 mm | |||||||
Largeur | 1 720 mm | |||||||
Hauteur | 1 680 mm | |||||||
Chronologie des modèles | ||||||||
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La Citroën Rosalie désigne un ensemble de modèles automobiles construits par Citroën de 1932 à 1938.
Historique
[modifier | modifier le code]La gamme Rosalie est conçue pour succéder aux Citroën C4 et C6, elle est une évolution des C4/C6 et la Rosalie devait s’appeler C4 MFP et C6 MFP. Rosalie faisait référence à un modèle « de course » de 8 CV « Spécial Yacco » qui a établi en 1933 plusieurs records de grande endurance sur l'anneau de Montlhéry avec César Marchand, Julien Marchand, Raphaël Fortin et Louis Le Roy de Présalé, sur 25 000 milles, 50 000 kilomètres, 50 000 milles et 100 000 kilomètres, entre les mois de mars et avril[1].
En 1932, le modèle 15 CV 6 cylindres Rosalie II bat le record mondial de distance et de vitesse de sa catégorie : 136 083 kilomètres, à 104 km/h de moyenne, en 54 jours.
En 1933, le modèle 8 CV « Petite Rosalie » tourne sur le circuit de Montlhéry entre le et le . Il bat ainsi le record mondial de distance sans arrêt, en parcourant 300 000 kilomètres en 134 jours à plus de 93 km/h de moyenne (le modèle obtenant au total 106 records mondiaux divers)[2]. La même année, Citroën commercialise de manière assez confidentielle une Rosalie 11UD, première voiture particulière au monde équipée de série d'un moteur Diesel. Cylindrée 1 766 cm3[3].
Le modèle a été commercialisé sous différentes dénominations et puissances :
- 8 CV, 10 CV (des 4 cylindres), et 15 CV (une 6 cylindres)
- 7 et 11 Mi (à moteur culbuté) dérivés des 7 et 11 CV à traction avant.
Les carrosseries d'usine disponibles étaient le coach deux portes quatre glaces, la conduite intérieure (berline) quatre portes quatre glaces, et la limousine quatre portes six glaces.
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Conduite intérieure vue de 3/4 avant gauche. (1)
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Conduite intérieure avec coffre et roue de secours. (2)
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Conduite intérieure vue de 3/4 arrière gauche. (3)
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Conduite intérieure vue de 3/4 arrière droit. (4)
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Enjoliveur de roue embouti.
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Conduite intérieure présentée dans une exposition.
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Conduite intérieure vue de côté gauche.
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Limousine avec sa calandre et sa roue de secours sur l'aile.
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Limousine avec son coffre rajouté.
Classement dans le système fiscal et assurantiel français
[modifier | modifier le code]En plus des trois modèles/moteurs officiels de 8 CV, 10 CV et 15 CV, répertoriés ci-dessus, les moteurs 7 CV et 11 CV de la nouvelle Traction Avant ont également été installés dans la phase finale. Les modèles s'appelaient alors 7 Mi et 11 Mi.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Liste officielle des records de vitesse homologués par la FIA en Catégorie A (Special Cars)
- Documents pour la classe : moyens audio-visuels, publication de l'Institut Pédagogique National (S.E.V.P.E.N.) - , p. 29, 'À propos du salon automobile'.
- Annuel de l'Automobile du .
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Fabien Sabatès, Citroën Les "Rosalie" : 1932-1938, Nationale 7, coll. « Auto-Archives », , 100 p.
- Fabien Sabatès, Rosalie : sous le cygne des chevrons, Paris, Massin, , 167 p.