Enlèvement de la famille Bibas
Enlèvement de la famille Bibas | |
Fresque murale à Tel Aviv représentant la famille Bibas | |
Localisation | Nir Oz, Israël |
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Date | |
Type | Enlèvement, Tuerie de masse |
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L'enlèvement de la famille Bibas a lieu le 7 octobre 2023, durant l'attaque menée par le Hamas contre Israël et plus précisément le massacre de Nir Oz en Israël, au-delà de la bande de Gaza. Les quatre membres kidnappés de la famille israélo-argentino-péruvienne Bibas (hébreu : ביבס) sont un couple et ses deux enfants dont un bébé prénommé Kfir qui est le plus jeune otage capturé lors des attentats de ce jour, durant lequel ses grands-parents maternels sont assassinés.
Leur tragédie est fortement médiatisée et le nourrisson roux devient un symbole de la cruauté des activistes palestiniens. Les efforts visant à libérer la famille Bibas n'ont pas abouti.
Déroulement
[modifier | modifier le code]Contexte
[modifier | modifier le code]Avant l'attaque palestinienne, la famille Bibas aurait envisagé de quitter le kibboutz Nir Oz (sud-ouest d'Israël) et de déménager sur les hauteurs du Golan (nord du pays), fatiguée qu'elle était de la peur constante liée aux lancements de roquettes palestiniennes sur le territoire israélien et à sa proximité de la bande de Gaza[1].
Le kibboutz Nir Oz, peuplé alors d'environ 400 habitants, d'où est originaire la famille Bibas, est le théâtre d'une des attaques les plus sanglantes menées sur Israël le 7 octobre depuis la bande de Gaza par le Hamas, qui font plus de 1 160 morts du côté israélien, majoritairement des civils israéliens, binationaux et étrangers[2],[3]. « Plus de 250 personnes ont été emmenées de force par le Hamas et ses alliés le 7 octobre dont plus de 75 capturées à Nir Oz » et 35 assassinées[2],[3]. Parmi les otages, beaucoup sont morts[2]. En riposte, Israël décide d'anéantir le Hamas, à travers des bombardements et opérations militaires qui tuent plusieurs dizaines de milliers de personnes de la bande de Gaza, selon le ministère de la santé du Hamas[4].
Présentation
[modifier | modifier le code]Le 7 octobre 2023, jour de repos de Shabbat et de la fête juive de Sim'hat Torah, l'organisation terroriste islamiste palestinienne Hamas enlève à leur domicile quatre membres de la famille israélo-argentino-péruvienne[5],[6] Bibas (hébreu : ביבס), un couple marié et ses deux enfants, qui résident dans le kibboutz Nir Oz[7],[8]. Il s'agit de Shiri Bibas (née Silverman), 32 ans, et Yarden (Jordan) Bibas[9], 34 ans, de leur fils aîné Ariel, 4 ans, et du bébé Kfir, 9 mois, le plus jeune otage capturé lors des attentats coordonnés de ce jour[10].
Les grands-parents maternels, Jose Luis (Yossi) et Margit Silverman (née Schneider), qui vivent également à Nir Oz, disparaissent lors de l'attaque du kibboutz et leur maison est entièrement incendiée, le 7 octobre. Leurs corps assassinés ne sont retrouvés et identifiés que le 21 octobre 2023[11],[12],[13],[14]. En tout, trente-cinq personnes ont été tuées lors du massacre de Niz Oz du 7 octobre[14].
Selon des informations datant du jour de l'enlèvement, le père de famille, Jordan Bibas, envoie un message à sa sœur pour l'informer de la situation des combats dans et autour du kibboutz Nir Oz[15]. Vers 6h30, il l'informe de tirs de roquettes puis de l'entrée de terroristes dans le kibboutz. Vers 9h43, il envoie le message « Ils sont à l'intérieur » et peu de temps après, le message « Je t'aime »[16],[15].
Le jour-même des attentats, une vidéo[5] montrant Shiri Bibas en détresse, le visage terrifié, tenant serrés dans ses bras ses deux jeunes enfants à la chevelure flamboyante enveloppés dans une couverture, et entourée d'hommes armés, est diffusée en boucle sur les réseaux sociaux et les media qui relaient l'événement[17],[14],[4]. Des photographies circulent ensuite du mari et père, Jordan Bibas, saignant de la tête et molesté par des terroristes, ce même jour[13].
Muthana (al-)Najjar, un activiste gazaoui influent sur les réseaux sociaux, dont le compte Facebook est plusieurs fois suspendu pour ses publications[18], et également « journaliste »[19], accompagne « les terroristes du Hamas et du Jihad islamique lors de leur incursion dans le kibboutz Nir Oz le 7 octobre » et filme «l’enlèvement de Shiri Bibas et de ses enfants Kfir et Ariel depuis le kibboutz vers Gaza, diffusant l’événement en direct pour les habitants de Gaza », puis filme leur transfert à Khan Younès. La chaîne publique israélienne Kan 11 informe que Najjar réussit à fuir secrètement la bande de Gaza pour l’Égypte via le passage de Rafah, aidé par l’organisation du Jihad islamique palestinien à laquelle il est affilié, peu de temps avant qu’Israël reprenne le contrôle de la zone[20]. Rapidement, une frappe aérienne de l'armée détruit sa maison à Khan Younès. Recherché, Najjar cache sa fuite à l'étranger en continuant à publier ses reportages sur les réseaux sociaux comme s’il était toujours dans la bande de Gaza[20].
Efforts pour sa libération
[modifier | modifier le code]Selon les Forces de défense israéliennes (FDI), le Hamas transfert les otages Bibas vers un autre groupe terroriste palestinien à Gaza[9],[14] : fin novembre 2023, le directeur du département de la Diplomatie publique à l’ambassade d’Israël à Paris annonce que les Bibas sont détenus par le Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), mouvement terroriste selon l’Union européenne, les États-Unis et Israël[14] ; fin février 2024, les autorités israéliennes se prononcent pour le mouvement terroriste palestinien des (en)Brigades Al-Mujahideen[21] (arabe : حركة المجاهدين الفلسطينية)[22],[23].
Shiri Bibas et ses enfants devaient être libérés dans le cadre de l'accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, entré en vigueur le 24 novembre, pour un échange entre kidnappés en Israël et prisonniers palestiniens. Israël considère la non-libération des Bibas comme une violation de l'accord[24]. Le 29 novembre, la branche militaire du Hamas, les Brigades Izz al-Din al-Qassam, publie un communiqué selon lequel la mère et les deux enfants Bibas ont été tués dans des frappes aériennes israéliennes sur Khan Younès dans la bande de Gaza, « après avoir été détenus pendant 20 jours »[2],[25],[26],[27],[13]. De son côté, Israël déclare qu'il n'y a aucune preuve de cette affirmation et veut vérifier la fiabilité de l'information qui ferait partie d'une guerre psychologique [25],[26],[28],[29]. Parallèlement, « Le Hamas affirme avoir proposé de remettre les corps de Shiri Bibas et de ses deux enfants, et d’avoir proposé de libérer Yarden Bibas, ce qu’Israël n’a pas confirmé »[14],[4].
Le lendemain, après 55 jours sans nouvelles, une vidéo de propagande réalisée sous la contrainte par le Hamas est publiée montrant Jordan Bibas barbu, en larmes mais vivant et lui-même otage, annonçant que le reste de sa famille est mort[2],[30],[14]. Le 17 avril 2024, une vidéo est encore publiée dans laquelle Jordan Bibas est vu lors de son enlèvement à Gaza du 7 octobre, le visage couvert de sang, et des terroristes le maltraitant.
Selon le ministre des Affaires étrangères Eli Cohen et le Jerusalem Post, début décembre 2023, toutes les ambassades et consulats d'Israël éclairent leurs bâtiments en orange - couleur de la chevelure des enfants enlevés, devenue symbole pour les Israéliens[2],[31] - ou affichent des photographies de la famille Bibas[32]. Le ministre souligne que l'exposition en même temps que l'allumage de la première bougie de Hanouka (symbole d'espoir) est un acte de solidarité destiné à sensibiliser aux atrocités commises par le Hamas et à mobiliser l'opinion publique du monde entier pour appeler à la libération des personnes enlevées par le Hamas[32].
Shiri Bibas et ses enfants n’ayant pas été libérés, leur famille lance une campagne mondiale exigeant leur libération immédiate. Elle appelle « les décideurs, en Israël et dans le monde, impliqués dans les négociations (pour leur libération) à les ramener à la maison maintenant »[29],[2],[4]. Elle ajoute que « Kidnapper des enfants est un crime contre l'humanité et un crime de guerre, Ariel et Kfir sont les victimes d'un mal monstrueux »[2]. Un cousin de la famille Bibas demande à s'entretenir avec le président des États-Unis Joe Biden, le président égyptien Abdel-Fattah al-Sisi et l' émir du Qatar Tamim bin Hamad al-Thani, pour leur demander d'oeuvrer à libérer la famille. Il mentionne également travailler avec le gouvernement argentin dans ce même but. Parallèlement, Ofri Bibas-Levy, tante des enfants pris en otage[3], en appelle à la communauté musulmane qui s'apprête à célébrer la fête du Ramadan en mars : « C’est une période de réflexion, de remords et de nouveaux départs. Ce qui s’est passé le 7 octobre ne représente pas l’islam. Ce que fait le Hamas ne représente pas l’islam. (...) L’enlèvement de bébés n’est pas l’islam. Enlever et violer des femmes, ce n’est pas l’islam »[29].
Outre les manifestations régulières, organisées notamment par Le collectif 7 octobre (dont 3 500 bénévoles en France) pour la libération des otages, qui affichent particulièrement les visages des deux enfants Bibas, identifiables à leur chevelure rousse, sur de nombreuses pancartes appelant à la libération de tous les otages[14], des rassemblements appelant spécifiquement à la libération des membres de la famille Bibas ont lieu dans plusieurs centres en Israël et à l'étranger, y compris des manifestations régulières devant la maison du secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres[33],[34],[35]. Dans beaucoup de ces manifestations, la couleur orange est soulignée, symbole de la cruauté du mouvement terroriste palestinien Hamas et de l'espoir de voir revenir les otages[14],[31], comme sur la tour pyramidale de San Francisco, culminant à 260 mètres, éclairée en orange pour les membres kidnappés de la famille Bibas, dès le 9 novembre 2023. En février 2024, des images provenant d'une caméra de rue à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, ville palestinienne sise à quelques kilomètres du kibboutz israélien de Nir Oz où la famille a été enlevée, montrent de dos Shiri Bibas portant ses deux enfants et entourée de sept hommes armés, alors qu'un homme les cache en les enveloppant d'un drap blanc, puis forcés de monter dans une voiture et être emmenés ailleurs[36], le jour de sa capture, le 7 octobre précédent, alors qu'une rumeur circulait qu'elle avait été tuée avec ses enfants pendant le passage à la frontière entre Israël et la bande de Gaza ; ces vidéos attestent qu’ils étaient vivants à ce moment-là et où ils ont été conduits ailleurs[2],[29]. Cette vidéo obtenue par Tsahal « d'un poste militaire de Khan Younis appartenant au groupe terroriste des Brigades Moudjahidine, une faction armée relativement petite dans la bande de Gaza qui est quelque peu alliée aux dirigeants du Hamas » est montrée aux proches de la famille enlevée[36]. L'armée israélienne dit alors craindre pour la vie du bébé et de la famille Bibas[4].
Au cours des mois qui suivent l'enlèvement des Bibas dans la bande de Gaza, alors qu'ils sont retenus captifs par le Hamas, les membres de leur famille et leurs amis célèbrent l'anniversaire des enfants à diverses occasions, à travers des événements publics de masse. Le 18 janvier 2024, le premier anniversaire du bébé Kfir est désigné « Anniversaire le plus triste du monde ». L'événement se déroulant sur la place Hatofim (place des Otages) devant le musée d'art de Tel Aviv est animé par différents artistes et stars pour enfants, ainsi que des représentants de la famille Bibas[38]. Cet anniversaire symbolique pour hâter la libération des otages israéliens et binationaux est également fêté ailleurs dans le monde dont au Sénat à Paris avec ballons, bougies, gâteau et une distribution d'écharpes et de bonnets orange[39]. Le 5 août de la même année, est fêté sur la place des Otages - et ailleurs - le 5ᵉ anniversaire de naissance de l'aîné de la jeune fratrie, Ariel Bibas[40],[41],[42].
Galerie
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À Tel Aviv.
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À Tel Aviv
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À Kiryat Hamalacha à Tel Aviv
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À Ashdod
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À Holon
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À Tel Aviv
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À Tel Aviv
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À Tel Aviv
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Devant la maison du président Yitzhak Herzog à Tel Aviv
Références
[modifier | modifier le code]- https://www.timesofisrael.com/taken-captive-yarden-and-shiri-bibas-and-their-redheaded-babies/ 12 décembre 2023
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- https://www.lorientlejour.com/article/1368690/larmee-dit-craindre-pour-la-vie-du-bebe-otage-a-gaza-et-sa-famille.html
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