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Irène Joachim

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Irène Joachim
Description de cette image, également commentée ci-après
Irène Joachim à la une du magazine Femmes françaises le 10 novembre 1951.
Nom de naissance Irène Amalia Clara Adila Joachim
Naissance
Paris, Drapeau de la France France
Décès (à 88 ans)
Magnanville, Drapeau de la France France
Activité principale Artiste lyrique
Soprano
Enseignement Conservatoire national supérieur de musique (CNSMD) de Paris
Ascendants Joseph Joachim, Suzanne Chaigneau, Ferdinand Chaigneau
Conjoint Roger Weber en 1929, Jean Gehret, Jean-Louis Levi-Alvarès[1] en 1955
Famille Alain Weber (fils), Denise Tual (cousine)
Récompenses Grand Prix du Disque de l'Académie Charles-Cros 1959

Irène Joachim, née le dans le 7e arrondissement de Paris et décédée le à Magnanville[2], est une cantatrice française soprano.

Irène Joachim est la fille de Hermann Joachim (fils du violoniste Joseph Joachim) et de la violoniste Suzanne Chaigneau[3] (fille du peintre Ferdinand Chaigneau ; Suzanne Chaigneau avec ses deux sœurs formaient le Trio Chaigneau).

Carrière artistique

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Irène Joachim connaît son heure de gloire dès 1940 en interprétant le rôle de Mélisande dans l'opéra de Debussy, Pelléas et Mélisande[4] qu'elle enregistre en 1941 sous la direction de Roger Désormière. Sa voix fluette, sa sensibilité à fleur de peau ainsi que sa parfaite incarnation du personnage a fait D'irène Joachim l'éternelle Mélisande. Que ce soit à l'Opéra-Comique (salle Favart) de Paris ou au concert, elle défend la musique française de son temps, participant à la création du Rossignol de Saint-Malo (Le Flem), Le soleil des eaux de Pierre Boulez ainsi que des œuvres de Henri Dutilleux, Jean Wiéner et Serge Nigg. Durant la période de l'Occupation allemande, elle est une résistante active, au sein du Front national des musiciens, l'organisation dédiée à ceux-ci du Front national de la Résistance[3].

Irène Joachim fut aussi une interprète de lieder allemands (Schubert, Schumann, Berg). Elle reçoit notamment le Grand Prix du Disque en 1959 pour son enregistrement des lieder de Carl Maria von Weber (avec Hélène Boschi au piano)[5].

En 1958, elle enregistre Wilhelm Meister[6] de Robert Schumann avec André Vessières et Basia Retchitzka avec Hélène Boschi au piano. Réputée pour sa diction impeccable[réf. nécessaire], elle a longtemps été professeur de chant au Conservatoire national supérieur de musique de Paris.

Elle fait une apparition brève dans Les Bas-fonds (1936) et La Marseillaise de Jean Renoir (1938), ainsi que dans Les Anges du péché de Robert Bresson (1943). Elle créa aussi la chanson Les Feuilles mortes de Prévert et Kosma dans Les Portes de la nuit de Marcel Carné.

Elle meurt de la maladie d'Alzheimer[3].

Discographie

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Notes et références

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  1. arrière-petit-fils de David Lévi Alvarès
  2. Les gens du cinéma
  3. a b et c Vincent Casanova, « JOACHIM Irène, Amalia, Clara, Adila », dans Le Maitron, Maitron/Editions de l'Atelier, (lire en ligne)
  4. Rachel Lefort, Union des femmes françaises, « Le bel héritage d'Irène Joachim », sur Gallica, Femmes françaises, France d'abord, (consulté le )
  5. Ce disque a été réédité par Forgotten Records.
  6. Ce disque a été réédité par Barcarolle.
  7. Chansons de France sur discogs.com.

Bibliographie

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Liens externes

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