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Joseph Losey

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Joseph Losey
Joseph Losey en 1965.
Fonction
Président du jury du festival de Cannes
Biographie
Naissance
Décès
(à 75 ans)
Londres (Royaume-Uni)
Sépulture
Putney Vale Cemetery (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Joseph Walton LoseyVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Domicile
Formation
Dartmouth College
Université Harvard
La Crosse Central High School (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Période d'activité
À partir de Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Dorothy Bromiley (en) (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Distinctions
Films notables
Archives conservées par

Joseph Losey est un réalisateur, producteur et scénariste américain, né le à La Crosse (Wisconsin) et mort le à Londres.

Trois éléments déterminent l'œuvre de Joseph Losey : son origine familiale, la crise des années 1930 — qui le mène vers le théâtre politique — et le maccarthysme (au début des années 1950).

Origine familiale

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Joseph Losey est issu d'une famille aisée et très puritaine. Son éducation religieuse l'influence fortement, même s'il ne lui en reste rien. Il est élevé dans un isolement politique total, inconscient des réalités sociales jusqu'au moment où il se trouve confronté à la dépression de 1929.

Années 1920 et crise des années 1930

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Joseph Losey entreprend des études de médecine et fréquente la troupe de théâtre de son université.

Nourri de Marx, Trotski et même Staline, il effectue en 1931 un voyage à Moscou, où il rencontre des metteurs en scène de théâtre.

Après des études en Allemagne avec Bertolt Brecht, Losey retourne aux États-Unis, parvenant jusqu'à Hollywood.

Dans les années 1930, il met en scène des pièces « engagées » à New York. Il travaille surtout au décor, qui sera toujours un élément capital de sa mise en scène.

Maccarthysme

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La carrière de Losey débute sous le signe d'un engagement politique certain et il s'investit aux côtés du Parti communiste américain. Sommé en 1952 de se présenter devant le Commission des activités antiaméricaines de la Chambre des représentants, alors qu'il tourne un film en Italie, il choisit de s'exiler au Royaume-Uni. Son témoignage n'aurait, sauf à considérer un éventuel emprisonnement, nullement changé son sort[réf. nécessaire].

Même dans son pays d'adoption, il rencontre des difficultés : initialement proposé pour diriger la production de Hammer films de 1956 pour X l'Inconnu, Losey est évincé du projet car, après quelques jours, l’acteur principal du film Dean Jagger refuse de travailler avec un possible sympathisant communiste.

Consécration

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Certains de ses films lui donnent une grande renommée : The Servant, Modesty Blaise, Accident et Cérémonie secrète.

Son film Le Messager (The Go-Between) remporte la Palme d'or au Festival de Cannes de 1971.

Il poursuit avec de grands films comme L'Assassinat de Trotsky, Maison de poupée, Monsieur Klein et Don Giovanni.

Filmographie

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Courts métrages

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Longs métrages

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Distinctions

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Notes et références

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  1. Cinémathèque française - BiFi (Bibliothèque du film), « Fonds Joseph Losey », sur cineressources.net (consulté le )

Bibliographie

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  • Cahiers du cinéma, , n° 111, Spécial Joseph Losey, par Marc Bernard, Michel Fabre, Richard Macdonald, Michel Mourlet, Pierre Rissient, Jacques Serguine.
  • Pierre Rissient, Joseph Losey, Éditions Universitaires, Paris, 1965.
  • (en) Penelope Houston, « Losey's Paper Handkerchief », Sight and Sound, été 1966, p. 142-143.
  • (en) Gilles Jacob, « Joseph Losey, or The Camera Calls », Sight and Sound, printemps 1966, p. 62-67.
  • Christian Ledieu, Joseph Losey, Cinéma d'aujourd'hui no 11, Seghers, 1963, 2e édition remaniée et mise à jour, 1970, 188 p.
  • Michel Ciment, Le Livre de Losey. Entretiens avec le cinéaste, Paris, Stock/Cinéma, 1979, 465 p.
  • Michel Ciment, Joseph Losey : l'œil du Maître, Institut Lumière/Actes Sud, 1994, 360 p.
  • Denitza Bantcheva (dir.), L’Univers de Joseph Losey, éd. Télérama/Corlet, coll. « CinémAction », 2000
  • Denitza Bantcheva, Un florilège de Joseph Losey, Paris, éd. du Revif, 2014, 310 p.
  • Jean Palliano, « Les maisons de Losey », Positif no 710, Institut Lumière-Actes Sud, Paris, , p. 68-73, (ISSN 0048-4911)

Liens externes

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