Pierre Eugène Montézin
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Pierre Eugène Montézin |
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Pierre Eugène Montézin (né le à Paris 10e et mort le à Moëlan-sur-Mer[1]) est un peintre post-impressionniste français, influencé par Claude Monet.
Biographie
[modifier | modifier le code]Pierre Eugène Montézin naît dans une famille aisée. Son père est dessinateur en dentelles et crée ses motifs, qui ont du succès à cette époque où le commerce de la dentelle est florissant. Il aime la chasse et la pêche et cela l'entraîne souvent loin de Paris. Tous ses loisirs sont consacrés à des randonnées qui sont souvent de véritables expéditions champêtres.
Lorsque Pierre Eugène fait ses classes primaires, son père le met en apprentissage dans une maison de décoration.
À 17 ans, il travaille dans la décoration de panneaux à fleurs et ornements originaux. Il fait également de la peinture à l'huile et finit par laisser la décoration pour être uniquement peintre et, en particulier, peintre de paysages.
En 1893, Pierre Montézin est décidé à se faire accepter au Salon des artistes français. Il entame la période de dix ans pendant laquelle il enverra régulièrement des toiles qui lui seront toutes refusées. Il séjourne ensuite brièvement à l'école Bernard-Palissy. Pendant ces dix années, il peint alors Paris et ses alentours sans relâche et le Salon des artistes français l'accepte finalement dans son cercle.
En 1914, bien que dispensé de service, il s'engage et combat en première ligne. Il recevra la médaille militaire après les batailles dans la Meuse.
Il revient et s'installe à Paris en 1919. Il est alors marié et vit en famille.
Il déménage à Neuilly-sur-Seine avec sa femme et sa fille en 1924 et partage son temps entre le travail à l'atelier et les séjours à Veneux-les-Sablons, où il possède une maison qu'il décore de fresques.
En 1933, il est élu à l'unanimité président du jury du Salon des artistes français. Lors de la cérémonie de prise de fonctions, 237 toiles sont exposées. Il expose en 1936 à la galerie du Journal, avenue des Champs-Élysées, en 1938 à la galerie Durand-Ruel, avenue de Friedland, et en 1943 à la galerie Raphaël Gérard.
Il est élu à l'Académie des beaux-arts en 1941, au fauteuil no 1, à la place d'Édouard Vuillard, mort en 1940.
Il meurt à 71 ans, subitement, le , au cours d'un séjour de travail en Bretagne. On le retrouve sur le côté d'une route accompagné d'une boîte de peinture et de quelques toiles.
Prix et distinctions
[modifier | modifier le code]Prix
[modifier | modifier le code]- Médaille au Salon des artistes français, 1907, 1910 ; Médaille d'honneur, 1932 ;
- Prix Rosa-Bonheur, 1920.
Distinctions
[modifier | modifier le code]- 1914-1918 - Médaille militaire
- 1923 - Chevalier de la Légion d'honneur, officier en 1933[2]
- 1933 - Élu à l'unanimité président du Salon des artistes français
- 1937 - Élu membre du jury du Salon international Art et technique
- 1941 - Élu membre de l'Institut
- 1942 - Vice-président du Conseil d'administration du musée national Jean-Jacques-Henner
- 1943 - Président du Conseil d'administration du musée national Jean-Jacques-Henner
Œuvres
[modifier | modifier le code]Bordeaux
- Musée des Beaux-Arts de Bordeaux : Paysage, huile sur toile, 60 × 80 cm[3] ;
- Chambéry
- Palais de justice : Les Travaux des champs - la justice et le droit, peinture murale dans la salle des pas perdus[4],[5] ;
- Dijon
- Musée des Beaux-Arts : Commencement de crue, huile sur carton, 46 × 73 cm[6] ;
- Dreux
- Paris
- Musée national d'Art moderne : La Fenaison en Normandie ;
- Musée du Petit Palais : Les Peupliers.
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Les Travaux des champs - la justice et le droit, palais de justice de Chambéry.
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Peupliers près du pont, Sainte-Gemme-Moronval, 54 × 73 cm.
Musées
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Élèves
[modifier | modifier le code]- Pierre-Laurent Baeschlin (1886-1958)
Notes et références
[modifier | modifier le code]Références
[modifier | modifier le code]- Archives numérisées de l'état civil de Paris, acte de naissance no 10/4714/1874, avec mention marginale du décès, date et lieu indiqués : 10 juillet 1946 à Quimperlé, Finistère (consulté le 5 juillet 2012).
- Décret du 13/07/1933.
- « Notice d'un paysage de Pierre Eugène Montézin conservé à Bordeaux », sur Collections en ligne du Musée des Beaux-Arts de Bordeaux (consulté le )
- Commande publique, peinte en 1939, 6 x 18 m ; restaurée en 2014.
- Site de la cour d'appel de Chambéry.
- « Commencement de crue », notice no 01370003079, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture, consulté le 17 mars 2023.
- Association des personnels scientifiques des musées de la région Centre-Val de Loire, « Fenaison en Normandie », sur webmuseo.com (consulté le ).
- Guy Briolet, Martine Dumortier, Françoise Lécuyer-Champagne, Jean-Pierre Pierre-Ivan, Maïté Vallès-Bled (préf. Martial Taugourdeau), L'Eure-et-Loir et les peintres, Chartres, Jean Legué, , 169 p. (ISBN 9782950074539), p. 142.
- « http://webmuseo.com/ws/musee-dreux/app/collection?vc=ePkH4LF7w6iejHBVT5gVoLmlMVpNaWqKUe3iD2kAb0sptg$$ »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) Voir sur webmuseo.com.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Charles Fouqueray, Notice sur la vie et les travaux de M. Pierre Montézin, 1949 ;
- Anonyme, P. Montezin, Drogues et Peintures, album d'Art Contemporain, n°13, Collection Chantereau, Parvillée Éditeur Paris, nd (après 1933) ;
- Louis Vauxcelles, Pierre Montézin ;
- Germain Bazin, L'univers impressionniste, Somogy ;
- Christophe Rameix, L'école de Crozant, éd. Lucien Soumy.
Articles
[modifier | modifier le code]- Joseph Pérard, « Hommage à Pierre Montézin », Plaines et collines - Chroniques de la vie et de l'art en Beauce et Perche, no 1, ;
- André Warnod, dans Le Figaro, 1948 ;
- Pierre Imbourg, dans Amateur d'art, :
- Connaissance des Arts, .
Liens externes
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- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Ressource relative à la vie publique :
- Ressource relative au sport :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :