Veyrier
Veyrier | ||||
Village de Veyrier. | ||||
Armoiries |
Logo |
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Administration | ||||
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Pays | Suisse | |||
Canton | Genève | |||
Maire Mandat |
Jean-Marie Martin (Le Centre) 2024-2025 |
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NPA | 1234 Vessy 1255 Veyrier | |||
No OFS | 6645 | |||
Démographie | ||||
Gentilé | Veyrite | |||
Population permanente |
11 901 hab. (31 décembre 2022) | |||
Densité | 1 831 hab./km2 | |||
Langue | Français | |||
Géographie | ||||
Coordonnées | 46° 10′ 00″ nord, 6° 11′ 00″ est | |||
Altitude | 419 m Min. 386 m Max. 433 m |
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Superficie | 6,5 km2 | |||
Localisation | ||||
Géolocalisation sur la carte : Suisse
Géolocalisation sur la carte : Suisse
Géolocalisation sur la carte : canton de Genève
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Liens | ||||
Site web | www.veyrier.ch | |||
Sources | ||||
Référence population suisse[1] | ||||
Référence superficie suisse[2] | ||||
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Veyrier (/vɛʀje/) est une ville[3] et une commune suisse du canton de Genève.
Géographie
[modifier | modifier le code]Situation
[modifier | modifier le code]La commune de Veyrier est située au pied du Salève, à 5 km au sud-est de Genève[4]. Son territoire s'étend sur 6,5 km2[2]. Lors du relevé de 2013-2018, les surfaces d'habitations et d'infrastructures représentaient 51,8 % de sa superficie, les surfaces agricoles 31,1 %, les surfaces boisées 14,2 % et les surfaces improductives 3,2 %[5].
La commune comprend les localités du Petit-Veyrier, de Pinchat, de Vessy et de Sierne. Elle est limitrophe de Chêne-Bougeries, Thônex, Troinex, Plan-les-Ouates, Lancy, Carouge et Genève, ainsi que des communes françaises d'Étrembières, de Collonges-sous-Salève et de Bossey en Haute-Savoie (74).
Cours d'eau
[modifier | modifier le code]La commune est bordée au nord par l'Arve, et au sud-ouest par le Ruisseau des Marais. Selon son site officiel, elle contient également le Nant de Pinchat et le Nant de Vessy.
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le toponyme de la commune, qui se prononce /vɛʀje/, dérive probablement d'un nom de personne latin (Varius ou Verius ont été avancés), propriétaire d'un domaine rural, et du suffixe celtique -akos/-acum, qui désigne un lieu[6].
La première occurrence écrite du toponyme remonte à 1201, sous la forme Vayrie[6].
Histoire
[modifier | modifier le code]La région a servi de lieu de refuge, tant par la présence de forêts que les grottes nombreuses du Salève.
D'importantes fouilles archéologiques se sont succédé dans les carrières du Salève. Elles ont permis de développer notre connaissance des peuples magdaléniens.
C'est près de Veyrier, ou plus précisément dans une des carrières du Salève voisin (côté français), qu'est découvert en 1833 par François-Isaac Mayor, le premier objet magdalénien dans un niveau archéologique non mélangé[7]. Cet objet est « une tige de quatre pouces de longueur, bordée d'épines travaillées par la main de l'homme »[réf. nécessaire].
Au Moyen Âge, sur le territoire de la commune on relève la seigneurie de Symond, possession au XVIe siècle d'une famille noble établie à Cluses[8].
Sous domination savoyarde depuis le XVIe siècle, savoyarde à part entière depuis le premier traité de Turin en 1754, Veyrier devient française en 1792, intégrée au département du Léman à la suite de la campagne d'Italie du général Bonaparte[9]. Elle le reste jusqu'à la signature du second traité de Turin de , par lequel le roi de Sardaigne Victor-Emmanuel de Savoie cède alors à Genève cette partie de l'ancienne commune d'Étrembières-Veyrier qui devait lui revenir. Les autorités genevoises prennent possession de Veyrier le .
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Administration
[modifier | modifier le code]Le Conseil administratif est composé de trois conseillers administratifs, dont l'un est nommé[Par qui ?] maire pour une année. Les trois conseillers se répartissent les dicastères pour la législature de cinq ans.[réf. nécessaire] L'exécutif de la commune, entré en fonction le , se compose de la façon suivante :
Identité | Étiquette | Fonction
(Période 2024-2025) |
Dicastères | |
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Jean-Marie Martin | Le Centre | Maire | Finances Police municipale Sécurité-Pompiers Administration communale Promotion économique Parkings Grands Esserts | |
Christian Robert | PLR | Conseiller administratif | Aménagement du territoire Constructions, autorisations de construire et Gestion des bâtiments Plan directeur communal Routes et espaces verts Gestion des déchets | |
Aline Tagliabue | Veyrier-Ensemble | Conseillère administrative | Petite enfance Écoles Social et sports Culture et manifestations Promotion environnementale Transports publics Information |
Le Conseil municipal est composé de 25 membres. Il est dirigé par un bureau composé d'un président, d'un vice-président et d'un secrétaire. Des commissions, dans lesquelles les partis élus au conseil municipal sont représentés par un ou deux commissaires, proportionnellement à leur nombre de sièges en plénière, traitent des sujets particuliers : finances, bâtiments, affaires sociales, etc.[réf. nécessaire] Lors des élections municipales du , le Conseil municipal, composé de 25 membres, est renouvelé et représenté de la façon suivante[11] :
Parti | Voix | Suffrages en % | +/- | Sièges | +/- |
---|---|---|---|---|---|
Parti libéral-radical (PLR) | 899 | 30,18 % | 5,96 | 8 / 25 |
2 |
Veyrier-Ensemble | 891 | 29,38 % | 2,91 | 7 / 25 |
1 |
Les Verts (PES) - | 581 | 19,06 % | 19,06 | 5 / 25 |
5 |
Le Centre (LC) | 357 | 12,41 % | 3,84 | 3 / 25 |
1 |
Vert'libéraux (PVL) | 259 | 8,97 % | 3,86 | 2 / 25 |
2 |
Liste des maires puis des conseillers administratifs
[modifier | modifier le code]Entre 1816 et 1967, la commune de Veyrier n'avait pas de Conseil administratif mais seulement des maires et des adjoints élus par la population.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | ||
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1816 | 1826 | François Portier | |||
1826 | 1832 | Jean-Louis Schmidtmeyer | |||
1832 | 1837 | Jean-François Macaire-Princep | |||
1837 | 1854 | Jean Portier | Député au Grand Conseil du canton de Genève de 1848 à 1850 | ||
1854 | 1855 | Jacques Longchamp | |||
1855 | 1867 | Jean Novel | Député au Grand Conseil du canton de Genève de 1850 à 1870 | ||
1867 | 1892 | Marin Martin | Député au Grand Conseil du canton de Genève de 1884 à 1892 | ||
1892 | 1917 | Jules-Edouard Gottret | ICS | -Conseiller national de 1922 à 1947 -Député au Grand Conseil du canton de Genève de 1910 à 1936 | |
1917 | Joseph Fontanel | PLS | Député au Grand Conseil du canton de Genève de 1916 à 1919 puis de 1923 à 1930 | ||
William Martin | ND | Député au Grand Conseil du canton de Genève de 1913 à 1919 puis de 1923 à 1948 | |||
Antonin Chavaz | |||||
Gaston Genet | ICS | Député au Grand Conseil du canton de Genève de 1936 à 1973 |
Dès 1967, la commune se dote d'un Conseil administratif constitué de trois membres.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | ||
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Jacques Bordier | Maire en 1968-1969 et 1972-1973 | ||||
Fernand Pougnier | PRD | -Maire en 1969-1970, 1971-1972 et 1973-1974 -Député au Grand Conseil du canton de Genève de 1965 à 1973 | |||
Gaston Genet | PDC | Maire de 1963 à 1967 puis en 1970-1971, 1974-1975 et 1976-1977 | |||
Henri Berner | Maire en 1978-1979, 1979-1980 et 1981-1982 | ||||
René Barro | Maire en 1975-1976, 1977-1978, 1980-1981 et 1986-1987 | ||||
Yves Martin | PDC | Maire en 1982-1983, 1983-1984, 1985-1986 et 1988-1989 | |||
Jean-Pierre Besson | Maire en 1984-1985, 1990-1991, 1991-1992 et 1993-1994 | ||||
Andréanne Ronga | Maire en 1987-1988, 1989-1990 et 1994-1995 | ||||
Pierre-Louis Portier | PDC | -Maire en 1992-1993, 1995-1996, 1997-1998 et 2000-2001 -Député au Grand Conseil du canton de Genève de 1999 à 2006 | |||
Jean-Paul Bart | PRD | Maire en 1998-1999 et 2000-2001 | |||
Philibert Perrin | PLS | -Maire en 1996-1997, 1999-2000, 2002-2003 et 2005-2006 -Conseillère nationale de 1999 à 2003 | |||
Jean-Nöel Genet | PDC | Maire en 2004-2005 | |||
Daniel Mermod | PLR[N 1] | Maire en 2003-2004, 2006-2007 et 2008-2009 | |||
Luc Malnati | PDC | Maire en 2009-2010 | |||
Thomas Barth | PLR[N 2] | Maire en 2007-2008, 2010-2011, 2011-2012 et 2014-2015 | |||
Marlyse Rostan | PLR[N 2] | Maire en 2013-2014, 2017-2018 et 2019-2020 | |||
[13] | Sophie Lüthi | Veyrier-Ensemble | -Démissionne pour des raisons de santé en -Maire en 2016-2017 | ||
Raymond Gavillet | PDC | Maire en 2015-2016 et 2018-2019 | |||
[14] | en cours | Aline Tagliabue | Veyrier-Ensemble | -Remplace Sophie Lüthi -Maire en 2020-2021 et depuis le | |
en cours | Christian Robert | PLR | Maire en 2022-2023 | ||
en cours | Jean-Marie Martin | PDC puis Le Centre | Maire en 2021-2022 |
Population et société
[modifier | modifier le code]Gentilé
[modifier | modifier le code]Les habitants de la commune se nomment les Veyrites[15].
Ceux de la localité de Pinchat se nomment les Pinchatons[16].
Démographie
[modifier | modifier le code]Évolution de la population
[modifier | modifier le code]Veyrier compte 11 901 habitants au 31 décembre 2022 pour une densité de population de 1 831 hab/km2[1]. Sur la période 2010-2019, sa population a augmenté de 18,8 % (canton : 10,1 % ; Suisse : 9,4 %)[2]. La commune a été entre le et le , la 10e ville du canton, avec près de 11 000 habitants, mais elle a perdu son statut à la suite de la nouvelle définition légale d'une ville suisse[17].
Pyramide des âges
[modifier | modifier le code]En 2020, le taux de personnes de moins de 30 ans s'élève à 36,2 %, au-dessus de la valeur cantonale (33,9 %). Le taux de personnes de plus de 60 ans est quant à lui de 23,6 %, alors qu'il est de 21,7 % au niveau cantonal[19].
La même année, la commune compte 5 789 hommes pour 6 072 femmes, soit un taux de 48,6 % d'hommes, supérieur à celui du canton (47,7 %)[19].
Éducation
[modifier | modifier le code]La commune de Veyrier possède trois établissements scolaires pour le primaire : l'école du Grand Salève, anciennement école de Veyrier (située au centre du village de Veyrier, sur l'avenue du Grand-Salève), l'école du Bois-Gourmand (route de Veyrier) et l'école de Pinchat (chemin de la Tour-de-Pinchat).
Il existe par ailleurs quatre établissements privés : l'Institut Catholique La Salésienne (route de Veyrier), l'école Eden (route de Veyrier), le groupe scolaire Athéna (Chemin de Sierne) et l'école Girsa (Route de Veyrier).
Activités sportives
[modifier | modifier le code]La commune compte notamment un club de football évoluant en 2e ligue interrégionale, le FC Veyrier sports[20], un club de tennis, le Tennis club Veyrier Grand-Donzel[21] et un club de tennis de table évoluant en première division, le CTT Veyrier[22].
Elle abrite une piscine municipale[23]ainsi qu'un stand de tir sportif[24].
Sécurité
[modifier | modifier le code]La commune de Veyrier dispose d'une Police municipale et d'une compagnie de sapeurs-pompiers.
Culture et patrimoine
[modifier | modifier le code]Héraldique
[modifier | modifier le code]De sinople à deux bandes d'or, au chef du même chargé d'une aigle de sable[25].
Activités culturelles
[modifier | modifier le code]La commune de Veyrier a également sa propre fanfare. Fondée en 1881 et connue sous le nom de l'Écho du Salève, elle est placée sous la direction de Monsieur Ferran Gilli-Milera et est présidée par Madame Patricia Glaus[26].
La commune de Veyrier dispose d'un espace culturel nommé la Mansarde de Veyrier, née en 1985, proposant expositions et concerts à l'avenue du Grand-Salève 4[27]. Le Chevalet Grand-Donzel, situé au chemin du Bois-Gourmand, offre aux artistes-peintres un espace important d'une grande visibilité[28].
Personnalités liées
[modifier | modifier le code]- Albert Cohen, écrivain suisse, enterré au cimetière israélite de Veyrier[29].
- Zino Davidoff, négociant de cigares suisse, enterré au cimetière israélite de Veyrier.
- Olivier Long (1915-2003), diplomate suisse, y est né.
- Daniel Polliand, artiste suisse, y est né en 1938.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Canton de Genève
- Communes du canton de Genève
- Cimetière israélite de Veyrier, cimetière situé à cheval sur la frontière franco-suisse.
- Mont Veyrier, le plus haut sommet des Monts Groulx au Québec (1 104 m), en l'honneur du missionnaire oblat et explorateur Louis Babel (1826-1912), né dans la commune.
Liens externes
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- Site officiel
- Ressource relative au spectacle :
- Ressource relative à la musique :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Membre du parti radical jusqu'au .
- Membre du parti libéral jusqu'au .
Références
[modifier | modifier le code]- « Bilan démographique selon le niveau géographique institutionnel » , sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
- « Portraits régionaux 2021: chiffres-clés de toutes les communes » [xls], sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
- Office fédéral de la statistique, « Villes statistiques 2020 » [xlsx], (consulté le )
- Charles Knapp (dir.), Dictionnaire géographique de la Suisse, vol. 6 : Toffen - Zybachsplatte, Neuchâtel, Victor Attinger, 1902-1910, p. 337 [détail des éditions] [lire en ligne (page consultée le 21.2.2023)]
- Office fédéral de la statistique, « Statistique de la superficie standard - Communes selon 4 domaines principaux » [xls], sur www.bfs.admin.ch, (consulté le ).
- fc, « Veyrier » , sur toponymes.ch.
- François-Isaac Mayor dans le Dictionnaire historique de la Suisse.
- Michel Germain - Jean-Louis Hebrard - Gilbert Jond, Dictionnaire des communes de Haute-Savoie, Horvath, , 450 p. (ISBN 978-2-7171-0933-7), p. 114.
- Veyrier, dans le Dictionnaire historique de la Suisse
- « Des richesses du passé aux promesses de l'avenir », sur veyrier.ch (consulté le ).
- « Veyrier - Résultats détaillés - Élection des conseils municipaux du 15 mars 2020 - République et canton de Genève - GE.CH », sur ge.ch (consulté le ).
- https://www.veyrier.ch/node/782[source insuffisante]
- Caroline Zumbach et Sophie Simon, « Sophie Luthi quitte l'Exécutif de Veyrier avec effet immédiat », La Tribune de Genève, (lire en ligne, consulté le ).
- « Election à Veyrier du 15 septembre 2019 », sur ge.ch (consulté le ).
- Paul Fehlmann, Ethniques, surnoms et sobriquets des villes et villages en Suisse romande, Haute-Savoie et alentour, dans la vallée d'Aoste et au Tessin, Genève, Jullien, , 274 p. (ISBN 2-88412-000-9), p. 141
- Paul Fehlmann, Ethniques, surnoms et sobriquets des villes et villages en Suisse romande, Haute-Savoie et alentour, dans la vallée d'Aoste et au Tessin, Genève, Jullien, , 274 p. (ISBN 2-88412-000-9), p. 101
- « Veyrier n'est pas une ville. », sur Tribune de Genève, .
- « Évolution de la population des communes 1850-2000 » , sur Office fédéral de la statistique, (consulté le ).
- « Population résidante permanente et non permanente selon les niveaux géographiques institutionnels, la nationalité (catégorie), le lieu de naissance, le sexe et la classe d'âge » , sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
- « FC Veyrier sports - Depuis 1908 - Site officiel du club. », sur FC Veyrier Sports 1908 (consulté le ).
- « Tennis Club Veyrier Grand-Donzel », sur tcvgd.ch (consulté le ).
- « Informations » (consulté le ).
- « Veyrier - Harmony | Club Fitness, Wellness & Spa à Veyrier, Genève », sur Harmony (consulté le ).
- « ST Veyrier - Accueil », sur tir-veyrier.ch (consulté le )
- Jean-Claude Mayor, Richard Gaudet-Blavignac, Louis Mühlemann et Alexandre Gisiger, Les Communes genevoises et leurs armoiries, Chapelle-sur-Moudon, Ketty & Alexandre, , 143 p. (ISBN 2-88114-005-X), p. 136
- Fanfare de Veyrier - L'Écho du Salève. Récupéré le 17.05.2019 sur https://fdv.ch/historique/
- Mémoire de Veyrier, « La Mémoire de Veyrier », sur la-memoire-de-veyrier.ch (consulté le ).
- Rolf Staub, « Chevalt Grand-Donzel », sur notrehistoire.ch, (consulté le ).
- « Cimetière israélite de Veyrier - Étrembières », sur Monts de Genève - Votre évasion nature dans le Grand Genève (consulté le ).