Sans déconnecter

𝐀 𝐩𝐫𝐞𝐦𝐢è𝐫𝐞 𝐯𝐮𝐞, 𝐞𝐧 𝐭𝐨𝐦𝐛𝐚𝐧𝐭, 𝐢𝐥 𝐬'𝐞𝐬𝐭 𝐟𝐚𝐢𝐭 𝐦𝐚𝐥, 𝐝'𝐨ù 𝐥𝐞 𝐛𝐥𝐞𝐮. 𝐂𝐨𝐮𝐥𝐞𝐮𝐫 𝐚𝐬𝐬𝐨𝐜𝐢é𝐞 𝐚𝐮 𝐜𝐢𝐞𝐥 𝐞𝐭 à 𝐬𝐨𝐧 𝐫𝐞𝐟𝐥𝐞𝐭 -𝐥𝐚 𝐦𝐞𝐫- 𝐢𝐥 𝐞𝐱𝐢𝐬𝐭𝐞 𝐩𝐥𝐮𝐬𝐢𝐞𝐮𝐫𝐬 𝐯𝐚𝐫𝐢𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐝𝐮 𝐜𝐫𝐢 𝐝𝐞 𝐝𝐨𝐮𝐥𝐞𝐮𝐫. 𝐒𝐨𝐮𝐯𝐞𝐧𝐭 𝐚𝐢𝐠ü 𝐞𝐭 𝐫𝐚𝐫𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐠𝐫𝐚𝐯𝐞 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐥𝐞𝐬 𝐟𝐫é𝐪𝐮𝐞𝐧𝐜𝐞𝐬, 𝐥𝐞 𝐛𝐨𝐛𝐨 𝐞𝐬𝐭 𝐦𝐢𝐞𝐧 𝐪𝐮𝐚𝐧𝐝 𝐢𝐥 𝐞𝐬𝐭 𝐥é𝐬𝐢𝐨𝐧 𝐬𝐮𝐩𝐞𝐫𝐟𝐢𝐜𝐢𝐞𝐥𝐥𝐞 𝐦𝐚𝐢𝐬 𝐩𝐚𝐫𝐟𝐨𝐢𝐬 é𝐩𝐫𝐨𝐮𝐯𝐚𝐧𝐭𝐞, 𝐭𝐫𝐚𝐮𝐦𝐚 𝐝𝐨𝐮𝐥𝐨𝐮𝐫𝐞𝐮𝐱. 𝐃'𝐨ù 𝐥𝐞 𝐛𝐥𝐞𝐮.

𝐕𝐚𝐥𝐞𝐧𝐭𝐢𝐧 𝐬'𝐞𝐬𝐭 𝐫𝐚𝐝𝐢𝐜𝐚𝐥𝐢𝐬é 𝐜𝐨𝐧𝐭𝐫𝐞 𝐭𝐨𝐮𝐭𝐞 𝐥𝐚 𝐬𝐨𝐜𝐢é𝐭é, 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐩𝐞𝐫𝐜𝐞𝐩𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐮 𝐌𝐚𝐥 𝐪𝐮𝐢 𝐥'𝐞𝐧𝐭𝐨𝐮𝐫𝐞, 𝐭𝐨𝐮𝐫𝐧𝐞𝐧𝐭 𝐞𝐧 𝐫𝐨𝐧𝐝 𝐥𝐞𝐬 𝐯𝐚𝐮𝐭𝐨𝐮𝐫𝐬. 𝐃é𝐜𝐞𝐩𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐞𝐭 𝐫𝐞𝐠𝐫𝐞𝐭𝐬, 𝐬𝐨𝐧𝐭 é𝐠𝐫é𝐧é𝐬 𝐚𝐯𝐞𝐜 𝐆𝐥𝐚𝐦, 𝐬𝐚𝐧𝐬 𝐚𝐦𝐨𝐮𝐫.

𝐌𝐚𝐢𝐬 𝐧𝐞 𝐬𝐞𝐫𝐚𝐢𝐭-𝐜𝐞 𝐩𝐨𝐢𝐧𝐭 𝐜𝐞 𝐂𝐡𝐞𝐫 𝐒𝐚𝐢𝐧𝐭 𝐕𝐚𝐥𝐞𝐧𝐭𝐢𝐧 ? 𝐂𝐡𝐚𝐫𝐦𝐞𝐮𝐫 𝐭𝐞𝐥 que 𝐑𝐢𝐜𝐡𝐚𝐫𝐝 𝐦𝐞𝐮𝐫𝐭 𝐝'𝐞𝐧𝐯𝐢𝐞 𝐝'ê𝐭𝐫𝐞 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐬𝐚 𝐩𝐞𝐚𝐮. 𝐂𝐥𝐚𝐦𝐞𝐮𝐫 𝐝𝐞 𝐜𝐞𝐬 𝐝𝐚𝐦𝐞𝐬, 𝐬𝐞𝐧𝐬𝐢𝐛𝐥𝐞𝐬 𝐚𝐮 𝐜𝐫𝐢 𝐝𝐮 𝐂𝐡𝐨𝐞𝐮𝐫  ( 𝐥𝐞 𝐫𝐞𝐟𝐫𝐚𝐢𝐧). 

𝐀𝐧𝐧é𝐞 𝐢𝐧𝐜𝐨𝐧𝐧𝐮𝐞 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐮𝐧 𝐚𝐫𝐭𝐢𝐬𝐭𝐞 𝐞𝐧 𝐯𝐮𝐞. 𝐒𝐮𝐫 𝐮𝐧 𝐥𝐚𝐛𝐞𝐥 𝐅𝐫𝐚𝐧𝐜𝐨-𝐂𝐚𝐧𝐚𝐝𝐢𝐞𝐧, 𝐥𝐞 𝐝𝐢𝐬𝐪𝐮𝐞 𝐚𝐮𝐫𝐚𝐢𝐭 𝐩𝐮 𝐬𝐨𝐫𝐭𝐢𝐫 𝐝𝐮 𝐜𝐚𝐝𝐫𝐞 𝐫𝐞𝐟𝐞𝐫𝐦é 𝐝𝐞𝐬 𝐨𝐧𝐝𝐞𝐬 𝐇𝐞𝐫𝐭𝐳𝐢𝐞𝐧𝐧𝐞𝐬 e𝐭 𝐝é𝐠𝐨𝐮𝐥𝐢𝐧𝐞𝐫 𝐣𝐮𝐬𝐪𝐮'à 𝐟𝐢𝐠𝐮𝐫𝐞𝐫 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐮𝐧𝐞 𝐜𝐨𝐦𝐩𝐢𝐥' 𝐑𝐨𝐜𝐤. 𝐄𝐧 𝐟𝐚𝐜𝐞 B, 𝐝𝐨𝐧𝐜, 𝐥𝐚 𝐯𝐞𝐫𝐬𝐢𝐨𝐧 𝐢𝐧𝐬𝐭𝐫𝐮 𝐦𝐞𝐧𝐭𝐚𝐥𝐞. Ｌａｍｅｎｔａｂｌｅｕｕｕｕｕｕｕ

Les beaux arts

 

 Qu'il s’agisse de pseudos agités du carafon, de défrayeurs de l’anachronique, entendez par là, des artistes incompris, dont les médias se retrouvent vite encombrés et ne savent comment les évacuer.

𝐏𝐚𝐮𝐯𝐫𝐞 𝐌é𝐥𝐮𝐬𝐢𝐧𝐞 𝐝é𝐟𝐢𝐧𝐢𝐭𝐢𝐯𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐝é𝐟𝐢𝐠𝐮𝐫é𝐞, 𝐮𝐧𝐞 𝐜𝐨𝐡𝐨𝐫𝐭𝐞 𝐝𝐞 𝐝𝐢𝐬𝐪𝐮𝐞𝐬 𝐬é𝐯𝐢𝐭 𝐝𝐞𝐩𝐮𝐢𝐬 𝐩𝐥𝐮𝐬𝐢𝐞𝐮𝐫𝐬 𝐚𝐧𝐧é𝐞𝐬. 𝐒𝐚𝐧𝐬 𝐯𝐨𝐮𝐥𝐨𝐢𝐫 𝐥𝐢𝐯𝐫𝐞𝐫 à 𝐥𝐚 𝐯𝐢𝐧𝐝𝐢𝐜𝐭𝐞 𝐩𝐨𝐩𝐮𝐥𝐚𝐢𝐫𝐞, 𝐝𝐞 𝐧𝐨𝐦𝐛𝐫𝐞𝐮𝐱 𝐝𝐢𝐬𝐪𝐮𝐞𝐬, 𝐬𝐨𝐧𝐭 𝐚𝐮𝐣𝐨𝐮𝐫𝐝’𝐡𝐮𝐢 𝐢𝐧𝐯𝐞𝐧𝐝𝐚𝐛𝐥𝐞𝐬. 

𝐋𝐚 𝐪𝐮𝐢𝐧𝐭𝐞𝐬𝐬𝐞𝐧𝐜𝐞 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐧𝐚𝐯𝐫𝐚𝐧𝐜𝐞.

𝐔𝐧𝐞 𝐞𝐬𝐭𝐡é𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐡𝐚𝐬𝐚𝐫𝐝𝐞𝐮𝐬𝐞, 𝐜𝐚𝐩𝐚𝐛𝐥𝐞 𝐝’𝐡𝐚𝐦𝐞ç𝐨𝐧𝐧𝐞𝐫 𝐥𝐞𝐬 𝐟𝐚𝐢𝐛𝐥𝐞𝐬 𝐝’𝐞𝐬𝐩𝐫𝐢𝐭𝐬, 𝐮𝐧 𝐝é𝐜𝐨𝐥𝐥𝐞𝐭é, 𝐮𝐧𝐞 𝐜𝐡𝐚𝐢𝐫 𝐥𝐢𝐛𝐢𝐝𝐢𝐧𝐞𝐮𝐬𝐞 𝐨𝐮 𝐮𝐧 𝐥𝐨𝐨𝐤 𝐨𝐮𝐭𝐫𝐚𝐠𝐞𝐮𝐱. 𝐈𝐧𝐟é𝐨𝐝é𝐬 𝐚𝐮 𝐦𝐚𝐫𝐜𝐡é, 𝐥𝐚 𝐫𝐢𝐦𝐞 𝐞𝐬𝐭 𝐜𝐞𝐩𝐞𝐧𝐝𝐚𝐧𝐭 𝐩𝐫é𝐬𝐞𝐫𝐯é𝐞, 𝐥𝐚 𝐩𝐨é𝐬𝐢𝐞 𝐝𝐞 𝐛𝐢𝐬𝐭𝐫𝐨𝐭 𝐫𝐞𝐜𝐫𝐚𝐜𝐡é𝐞 𝐚𝐮𝐭𝐨𝐮𝐫 𝐝𝐞 𝐫𝐞𝐟𝐫𝐚𝐢𝐧𝐬 𝐧𝐚𝐮𝐬é𝐞𝐮𝐱. 

𝐍𝐞 𝐝𝐢𝐭𝐞𝐬 𝐩𝐚𝐬 𝐪𝐮𝐞 𝐀𝐥𝐞𝐱 𝐞𝐭 𝐥𝐞𝐬 𝐋é𝐳𝐚𝐫𝐝𝐬 𝐬𝐨𝐢𝐞𝐧𝐭 𝐯𝐢𝐬é𝐬, 𝐫𝐞𝐠𝐚𝐫𝐝𝐞𝐳 𝐜𝐞𝐬 𝐠𝐮𝐞𝐮𝐥𝐞𝐬 𝐝𝐞 𝐛𝐚𝐤é𝐥𝐢𝐭𝐞, 𝐥𝐨𝐢𝐧 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐩𝐥𝐚𝐭𝐢𝐬𝐪𝐮𝐞 𝐝𝐞 𝐫ê𝐯𝐞 𝙙𝙚𝙨 𝙢𝙪𝙨é𝙚𝙨 𝙙𝙚 𝙘𝙞𝙧𝙚, 𝐮𝐧𝐞 𝐜𝐮𝐥𝐭𝐮𝐫𝐞 𝐭𝐨𝐭𝐚𝐥𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐞𝐧 𝐫𝐨𝐮𝐞 𝐥𝐢𝐛𝐫𝐞. 𝐃𝐞 𝐜𝐨ï𝐧𝐜𝐢𝐝𝐞𝐧𝐜𝐞𝐬 𝐢𝐧𝐯𝐫𝐚𝐢𝐬𝐞𝐦𝐛𝐥𝐚𝐛𝐥𝐞𝐬 𝐩𝐚𝐫𝐟𝐨𝐢𝐬 𝐜𝐚𝐥𝐚𝐦𝐢𝐭𝐞𝐮𝐬𝐞𝐬, 𝐨ù 𝐬𝐮𝐫𝐠𝐢𝐬𝐬𝐞𝐧𝐭 𝐝𝐞𝐬 𝐭𝐞𝐧𝐭𝐚𝐭𝐢𝐯𝐞𝐬 𝐛â𝐜𝐥é𝐞𝐬 𝖉'𝖚𝖓 𝖎𝖓𝖈𝖔𝖓𝖋𝖔𝖗𝖙 𝖆𝖚𝖉𝖎𝖙𝖎𝖋.

𝙈𝙖𝙧𝙩𝙞𝙣𝙚, 𝙩𝙪 𝙙é𝙘𝙤𝙣𝙣𝙚𝙨 ! 𝙑𝙤𝙞𝙡à 𝙦𝙪𝙚 𝙩𝙪 𝙛𝙖𝙞𝙨 𝙡'𝙤𝙗𝙟𝙚𝙩 𝙙'𝙪𝙣𝙚 𝙘𝙝𝙖𝙣𝙨𝙤𝙣 𝙙'𝙝𝙪𝙢𝙤𝙪𝙧. 𝙎𝙚𝙧𝙞𝙖𝙡 𝙇𝙤𝙫𝙚𝙧𝙨 𝙨'𝙖𝙗𝙨𝙩𝙚𝙣𝙞𝙧. 𝐕𝐢𝐜𝐭𝐢𝐦𝐞 𝐝𝐞 𝐥'𝐚𝐦𝐨𝐮𝐫. A part ça j'ai pas de problèmes, la flemme d'écrire le reste. 

A court d'eau

Cela ne s'invente pas : Jacques Hourdeaux et Jean Marie Troisfontaine pour un 45 TOURS navrant. Y'aurait pas du Verchuren dedans ? Bah oui ! La boucle est doublée d'un titre impossible à publier aujourd'hui pour de multiples raisons. Mais ce disque rencontrera un succès majeur, malgré la maigre qualité des titres sortis en 33 Tours. Mais quel donc intérêt tiré d'un tel disque ? Naïveté d'une époque en proie à un archaïsme se perpétuant dans les sphères des médias de masse ? 

On le sait, le mauvais goût a toujours été approuvé par les détenteurs d'une pseudo culture, distribuée comme un produit standardisé, produit à grande échelle, dévalorisé par son aporie, mais sans ces productions, point de Reader Indigest ! Vous vous plaignez de la Fast Fashion ? En quoi seriez-vous légitime ? Puisque vous avalez ce qu'on vous verse dans le gosier !

NON, hors de question, le titre était diffusé sur RADIO CHEVAUCHOIR ! COMMENT OSEZ-VOUS ????

Pardon pour cet oubli... En effet, quel manque reconnaissance ! Puis-je recommencer pour remonter le niveau ? Le petit garçon et le routier. Voilà en résumé le contenu de cette face A.

La France des annnées 70, et son cortège de clichés n'ont survécu que par l'intermédiaire des disques, de bouquins. Mais qui aujourd'hui prend le temps de lire ? La tirelire avant tout ! 

Pochette idem ( hideuse) en recto qu'en verso, une pensée pour les routiers solos.  En Face, pas grand chose, juste Notre maison dans la plaine

 

 

Visqueuse

 Une vis et un rivet, une fille sûre, capable de réparer les dégâts, badigeonnée d'un vernis glamour, toute une ribambelle d'artistes et d'écrivains, Sagan Françoise qui traîne chez Régine, le Tout Paname essayant de se convaincre d'une existence vaine, tantôt moquée, souvent blâmée. Frisant le ridicule, la cover la plus affreuse, la plus caricaturée. A l'orée des 80's, on ne sait plus qui en est, où et comment. La rive Gauche espère un second souffle les socialos. Charlots de province, missionnés sur la capitale, dans des bureaux capitonnés, pour ne pas passer pour des idiots, on fait carrière en marche arrière. Sur le terrain des incertitudes, le boulon est bien serré, histoire que la machine ne se dérègle pas. Mais elle est déjà HS, hors sujet. Les beaux jours sont depuis longtemps noyés dans la poudre, ça schlingue la cuirasse à bon marché, on sent même les glaviots à plein nez. Jacques Chazot, Bernard Frank et toute une clique désarticulée, se réenchantent avec du macramé, du brûlé jusqu'à l'os. L'oseille coule à souhait, on danse sans savoir ce que c'est. Disco, trop moderne pour ces vieux dépossédés de leur jeunesse par leurs apparats, leurs maquillages grossiers et leurs mèches peroxydées. Tout ça c'est dépassé !

Patt' Def' et tâches de rousseurs, Régine déboule depuis son bordel chez Castel, et voilà qu'elle emboîte le pas à l'hymne la plus crasseuse du monde. Sans sel et non sensuel.

Je survivrai est encore une adaptation qui fort heureusement ne rencontrera aucune station radio ! A part bien sûr la téloche.

Goûts rigoureux pour la turlutte en face B en sorbet.

Au Golf

 Tu n'as pas fini de jouer Rodolphe ? Détaillons l'acronyme : Gentlement Only Ladies Forbidden. En filant à l'Anglaise, le temps de jouer la pelouse avec un club, crème fouettée et arôme de bubble-gum, vestons en tweed couleur épinard, Porridge oblige histoire de vous filer la gerbe, vous avez le spécimen le plus répugnant, essayant de mettre dans un trou, l'objet de ses obsessions.

Quel sera notre préoccupation dernière ? Ecouter le craquement d'un vinyle, savourer le crépitement d'un parquet en bois ? Non, il s'agira de discerner les différences entre un recto et son verso.

La pause est remarquable, ce sourire figé pour des milliers d'années.  Romain Ruel est inclassable, il rentre dans une case pour en sortir aussitôt. Pour info, il est le patriarche de la chanteuse Elsa, victime d'un roman d'amitié avec Glenn Medeiros... On lui avait dit de mettre du rose, rien à faire, tant qu'à être un brin rétro, autant l'assumer.

Vous êtes gâtés, la version Maxi 45 Tours vous est offerte en long, en large et en traviole.𝙇𝙚𝙨 𝙎𝙩𝙖𝙧𝙨 𝘿𝙪 𝙎𝙝𝙤𝙪𝙗𝙞𝙙𝙖 ça ne s'invente pas !

Une avalanche de décibels pour nous informer que Romain va danser en compagnie de trois des ses amantes mandarines.

Tourni garanti. 

Déclic et des claques

 Les nuages sont retenus par des fils invisibles, sont absents et abscons les petites mains qui manipulent la population. Donnez leur du gras, et le reste suivra. Une baraque à frites, une braguette trop vite ouverte.

Partout cette même passivité cette mollesse dégoulinante, fatalisme rampant, l’ennui, mouvements vides de sentiments, la règle du jeu est de ne plus rien comprendre, de ne plus rien ressentir, le refoulement se fait en avalanches de gesticulations ridicules, dans un déluge coulant d'accordéons, partout l’image du dérisoire.

Pétales de fleurs jaunies, jolies allumettes pleines à craquer. Pas de réchauffé au seuil d'un hiver précoce.

Ne sois pas jaloux, mec ! L'odeur de soufre est un doux parfum. En 1977, ça sent le cramé, les punks menacent le clan des planqués, pendant que les Hard Rockeurs font frémir la bourgeoisie. 

1977, année de la création du label AB productions. Disco disque produit par Tony Rallo, la face A El Babarre est d'un classicisme sismique, de quoi faire danser la purée d'mouquère ! Mais ma parole, t'es bislouche ou quoi ?

Comme souvent et parfois, la face B est de qualité supérieure, *Craque moi est terriblement grivois, le trio Féminin Les Allumettes enflamment les mirettes. Le titre se mouche pas du coude !  

On ne résiste pas à l'appel du feu qui craque...

*En aucun cas, faire du feu de tout bois

A l'Arctique de la mort

Nous sommes arrivés au point de non-retour, la discorde est telle qu'on ne sait plus dissocier les pôles célestes des extrémités terrestres, la ligne de démarcation n'est plus qu'une fine pellicule, sans horizon. Le monde est un aquarium dont la vue est biaisée, déformée, alors pour se distraire, on apprivoise la folie de la modernité.

Mon lit est une ile déserte, entourée de créatures grouillantes, le sable m'envahit, quelque chose s'est glissé entre chaque vague, une liqueur dont les ondulations fouettent le cortex.

Ici rien n'est répertorié, en dehors des rubriques et des simulacres cherchant à masquer le moindre indice pensable, alors que le futur se rapproche, et qu'il devient difficilement envisageable, tuer le temps, est une  drôle de forfaiture.

La boiteuse, la sauvageonne,  symboles du « Grand Dérangement» lointaine providence des voyageurs, grouillez-vous, bande de flancs-mous ! Un coup'canne dans les guiboles ! 

Ces conteux et défricheteux obstineux se bousculent pour s'embourber dans les marais huileux, victuailles et paillasses, Ma Bruxelloise s'en réjouit face aux marchands de pacotille. S'enticher sans tricher du premier venu à la place Bara, n'en va t'y pas d'une histoire à s'en taper la tête à claques ? Le coquillard est un corbillard avec lequel nos amis Belges ricanent.

Jerrican des sens balancé, gicles de salive, pcht !… ça empeste l'eau d'Cologne !