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Blog Actualité
Date de création :
06.02.2011
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Une élue qui ignore sa langue

Une élue qui ignore sa langue

Publié le 19/11/2024 à 20:37 par linfovitry Tags : feminisation genre vitry inclusive groupés amis sur femme texte

Je prends une nouvelle fois la plume pour indiquer à nos amis lecteurs du magazine de la ville de Vitry, ainsi qu’à la rédaction du magazine, à l’autrice (c’est mon choix grammatical et conforme à notre grammaire) de l’article concernant le groupe Communiste, républicain et citoyen, qu’il est impensable de laisser passer un texte constellé de fautes et d’erreurs de syntaxe. Si la mauvaise orthographe n’empêche nullement la pensée, elle peut en être le reflet.

Voici ce qui est paru dans la tribune réservée aux différents groupes dans le mensuel numéro 207, juillet-août.

« C’est dans un contexte de crise du logement que notre maire, Pierre BELL- LLOCH, plusieurs élu·es communistes et de la majorité, la Confédération nationale du logement, des bailleurs sociaux et des citoyens se sont rendus au ministère du Logement le 24 mai dernier. La ligne directrice de notre mandat est claire : répondre aux besoins de la population, en termes de construction de logements, de réhabilitation climatique des bâtiments, de solidarités et d’égalité.

En tant que service public, le logement social fait face à plusieurs difficultés dont la baisse de budget attribué aux bailleurs, qui se retrouvent avec l’impossibilité de financer des politiques de solidarités ambitieuses ! Par exemple, la réduction du Loyer de Solidarité, c’est moins d’argent pour l’aménagement des bâtiments pour les personnes porteuses de handicaps. Autre préoccupation majeure, l’impossibilité pour les bailleurs d’être éligibles aux aides à la rénovation énergétique. Les critères d’attributions de ces aides prennent peu en compte la réalité des passoirsénergétiques, au détriment des locataires.

« Il s’agit de questionner les arbitrages de l’État, entre le privé et le public, mais aussi entre les collectivités. Les maires qui ne remplissent pas l’objectifs de la loi SRU, à savoir l’obligation de construire 25 % de logements sociaux, préfèrent payer des amandes plutôt que de construire des logements sociaux.

« Pour les élu·es du groupe Communistes Républicains et Citoyens (CRC), il s’agit d’intensifier notre combat pour l’encadrement des loyers, contre les logements insalubres et suroccupés dans le secteur privé, contre les marchands de sommeil, pour construire des logements de qualités accessibles au plus grand nombre. Une prochaine rencontre est prévue avec le ministre, nous serons au rdv avec toutes celles et ceux qui souhaitent faire du logement un droit fondamental. »

Corrigeons donc, en passant sur l’espace en trop dans le nom du maire, puis supprimons le mot dernier, inutile puisque vous avez rencontré le ministre, ou alors il faut préciser l’année, et comme vous l’avez vu, ce n’est pas dans le futur ; quant à l’adjectif climatique, c’est comme le « boucher chevalin », c’est la réhabilitation qui serait climatique, énergétique est le mot qui convient. Le vocable solidarité a là un sens général, si on en exclut une ce n’est plus de la solidarité, donc pas de « s ». La majuscule à Solidarité pour le loyer est inutile.

Attribution doit être au singulier ; passoirs s’écrit passoires avec un « e » ; objectif doit être au singulier.

Et si les maires préfèrent payer les fruits des amandiers, les amandes plutôt (mot qui manque dans ce texte) que des amendes, ils ont bien raison, sauf qu’on préférerait le quota de logements sociaux.

Le nom du groupe est ici au pluriel, méconnaissance par l’autrice de l’orthographe du nom de son groupe ?

Qualité est impérativement au singulier.

Cela dénote bien l’état pitoyable de notre orthographe, la mauvaise qualité de notre enseignement comme l’indique le classement PISA dû aux errements de notre Éducation nationale depuis des décennies, les différentes réformes n’ayant mené qu’à cette catastrophe.

Ajoutez à cela le choix de l'écriture inclusive dans les mairies de gauche qui ajoute nombre d'erreurs. Si l'internaute a connu de part son métier Femme j'écris ton nom, en 1986, qui féminisait les noms de métier, qu'il comprend, cette écriture inclusive, telle qu'elle nous est indiquée dans des livres vendus en librairie, complique notre langue pour des personnes qui n'en connaissent pas l'orthographe, la syntaxe, la sémantique. Il n'y a qu'à comparer les différents dictionnaires pour regarder les féminisations, les genres : nom masculin ; nom masculin et féminin ; neutre. Ceux qui auront la curiosité de regarder l'occurrence "docteur" seront bien surpris. C'est vrai que doctoresse c'était pénalisant !