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beau blog. un plaisir de venir flâner sur vos pages. une belle découverte et un enchantement.n 'hésitez pas à
Par angelilie, le 29.04.2017
beau blog. un plaisir de venir flâner sur vos pages. une belle découverte et un enchantement.n 'hésitez pas à
Par angelilie, le 07.04.2017
beau blog. un plaisir de venir flâner sur vos pages. une belle découverte et un enchantement.n 'hésitez pas à
Par angelilie, le 07.04.2017
c'est effectivement quelqu'un de timide (je le pense en tous cas), pour l'avoir rencontré lors d'un salon du l
Par mavieen-mots, le 23.04.2014
je n'ai pas compris "qrand chose" à ce roman : je me suis souvent perdue dans les noms des personnages et des
Par Anonyme, le 19.12.2013
· A toi Lionel, mon fils… de Régine Zylberberg
· Le dernier hiver d’Ake Edwardson
· Les doutes de Salaï de Monaldi & Sorti
· Claude Pompidou l’incomprise d’Aude Terray
· La Maison d’à côté de Lisa Gardner
· Misericorde de Jussi Adler Olsen
· Bikini Patterson
· La Conversation de Jean d'Ormesson
· La mémoire retrouvée d’Edmund de Waal
· les fables de sang
· Le Désespoir des Singes de Françoise Hardy
· Un roman français de Frédéric Beigbeder
· Le passager de Jean-Christophe Grangé
· Reines et femmes galantes des 16ème et 17ème siècle
· Louis II de Bavière de Jacques Bainville
Date de création : 03.06.2009
Dernière mise à jour :
08.05.2014
480 articles
Les livres sur les théâtres ne sont pas légion, loin de là. Certes un spectacle succède invariablement à un autre et la mémoire théâtrale enfouit ses trésors dans les coulisses du temps.
Aussi on ne connaît du théâtre français, et donc parisien, que ce que les souvenirs collectifs ont bien voulu colporter.
Ainsi, le bel ouvrage de Jean-Claude Yon est un remarquable travail érudit. Agrémenté de photos un brin académiques, il fait découvrir ou redécouvrir le patrimoine théâtrale parisien du 19ème siècle (même si par exemple le théâtre des Champs-Elysées appartient clairement à celui du 20ème siècle).
Pour chaque théâtre, Yon présente une histoire précise et passionnante. Le lecteur perçoit très vite l'emprise du pouvoir sur le spectacle.
Toute une géographie théâtrale, les nouveaux quartiers parisiens, le destin hausmannien de la capitale, se dessine alors sous les yeux du lecteur enchanté.
De l'audace, encore de l'audace, toujours de l'audace, scandait Danton du haut de sa tribune. Et il en faut toujours beaucoup pour monter un spectacle ou diriger un théâtre.
Les noms célèbres, illustres ou patrimoniaux défilent dans le livre, ils ne sont à l'instar de Scribe ou d'Aubert, plus que des noms de rues ou de stations de métro.
Yon souligne l'entreprise épatante de Jean Bouquin avec le théâtre Dejazet. Jean est un homme élégant et rare au destin romanesque.
Au passage, une erreur s'est glissée dans le livre : en 1977, Coluche n'a jamais joué au Dejazet mais au Gymnase.
Un petit bémol aussi : Yon néglige un peu l'histoire théâtrale du 20ème siècle et on regrette qu'il n'évoque pas plus les aventures de Dullin, Barsacq, Pierre Bergé, Rouzière, Jouvet et de tant d'autres...
En contrepartie, Yon offre à son lecteur attentif de découvrir le théâtre du Conservatoire et celui de l'hôtel de Béhague.
Ce magnifique livre ne peut que pousser à aller au théâtre !
Les théâtres parisiens, un patrimoine du XIXème siècle de Jean-Claude Yon - Photographies de Sabine Hartl et Olaf-Daniel Meyer (Citadelles & Mazenod) 79 €
Voici une excellent beau-livre que vous devez vous procurer si comme moi, vous aimez l’Histoire et les Arts.
Voici racontés les artistes français sous l’occupation et c’est passionnant.
D’abord, il faut cesser une fois pour toutes de croire que tout le monde pendant la guerre a été blanc ou noir.
La plupart furent gris, hésitant et ne souhaitant pas arrêter une carrière.
Certes, on peut gloser indéfiniment sur la collaboration active ou passive des uns et des autres mais quand on voit un Lucien Rebatet réussir à passer l’épuration, on se dit que franchement certains ont été moins privilégiés que d’autres.
La cohorte des sacrifiés est nombreuse, on pense à ce pauvre Harry Baur, à Max Jacobs, et à tant d’autres.
Mais d’un autre côté, on tombe sur Mireille Balin, amoureuse d’un jeune Allemand, qui attrapée avec lui à la Libération, sera battue et violée et lui, assassiné.
Les années noires de la guerre furent l’occasion pour certains médiocres de se placer, pour certains germanophiles et antijuifs de triompher mais les années d’après-guerre furent pour d’autres médiocres de se venger et de se placer.
Et si on veut une image de la France de cette époque, il suffit de regarder le casting des Enfants du paradis: un cinéaste et un auteur qui voulaient à tout prix réussir un film, une actrice amoureuse d’un officier allemand, un acteur antisémite jusqu’à la folie, un compositeur et un décorateur juifs, cachés par toute la production…
Oui ce film magique est un condensé de ce gris qui recouvrit la France.
Et les Arts résistèrent.
Avec beaucoup de neutralité et une érudition précise et étourdissante, Stéphane Guégan livre un ouvrage de référence sous la forme d’un journal.
Les illustrations sont nombreuses et on redécouvre la place de chacun et chacune et la force de leur discipline.
Les Arts sous l’occupation de Stéphane Guégan (BeauxArts éditions) 39,50 €
Voici un excellent beau-livre à offrir ou à s’offrir si l’on souhaite tout connaître de la vie d’Agatha Christie, la reine anglaise du crime.
François Rivière raconte avec force détails la jeunesse d’Agatha, ses deux mariages successifs, ses deux maris volages successifs, ses amitiés, ses voyages, ses maisons.
Et bien sûr, l’œuvre policière qui se construit année après année, livre après livre. Les nouvelles qui se succèdent, les héros, Hercule Poirot, Miss Marple, Thomas and Tuppence Beresford, les titres inoubliables : Le meurtre de Roger Ackroyd, Le Crime de l’Orient-Express, Mort sur le Nil, Les dix petits Nègres, etc…
François Rivière avec talent dresse un portrait sincère et admiratif d’une femme auteure dont l’unique ambition était de distraire ses lecteurs.
Agatha Christie de François Rivière (La Martinière) 32,00 €
Voici un beau-livre très intéressant, La femme et le travesti.
Chantal Aubry raconte la tradition du travesti dans l’art et la représentation. Elle prend des exemples dans toutes les civilisations, le Japon, la Chine mais aussi l’Inde. Bien sûr, il y a le théâtre grec.
Puis, elle raconte l’acteur travesti dans l’Occident moderne. Allant de Shakespeare à l’opéra du 19ème siècle, en passant bien sûr par les castrats de l’opéra italien.
Et elle termine son propos par le travesti émancipé et émancipateur des années 70.
Richement illustré, le livre fait découvrir le vrai rôle de l’acteur travesti, suppléant et supplément de la femme.
La femme et le travesti de Chantal Aubry (Le Rouergue) 39,90 €
Le mot Afro me fait toujours penser à la pochette d’un disque qu’avait ma mère quand j’étais petit.
On y voyait le beau sourire de Roberta Flack et sa gigantesque coiffure Afro.
Killing me softly !
Selon Katell Pouliquen, auteure de ce petit beau-livre passionnant, le terme Afro vient de Malcom X qui, et on le comprend, rejetait le mot « négro ».
Mais que ranger derrière ce vocable, diminutif d’afro-américain ?
Katell Pouliquen ambitionne de dépeindre une histoire collective. Elle débute par le militantisme, outre Malcom X déjà cité, se présentent Martin Luther King, Angela Davis ou Rosa Parks, qui refusa de céder sa place dans le bus à un blanc.
Et puis, il y a l’aventure des Black Panthers.
Musicalement, on l’embarras du choix : James Brown bien sûr mais aussi et surtout, Michael Jackson, sans oublier les Suprêmes, Diana Ross, Donna Summer, Jimi Hendrix et tant d’autres.
La mode est aussi Afro. Evidemment, il y a le wax mais aussi le dandysme. Et là se pressent Snoop Dogg, Prince, Kayne West et le si étonnant styliste anglais Ozwald Booteng.
Dans ce livre interviennent Frisoni, Galliano, Gaultier ou Agnès B. L’Afro est aussi l’éloge de la beauté physique. Là se dessinent les silhouettes de Josephine Baker, des mannequins d’Yves Saint-Laurent, de Grace Jones.
Voilà donc un livre éclairant magnifiquement cette culture afro. Et on entend encore Michael Jackson entonner Don’t stop til you get enough.
Afro, une célébration de Katell Pouliquen (La Martinière) 29,00 €
François Mauriac disait que Jacques-Émile Blanche était comme Marcel Proust, le génie en moins.
C’est un peu rosse.
Blanche a souffert de sa situation privilégiée, il était le fils du fameux docteur Blanche, et de sa réputation de salonnard.
Pourtant, il a peint et beaucoup de portraits. La liste est impressionnante : Jean Cocteau, François Mauriac, Marcel Proust, Edgar Degas, Paul Claudel, Maurice Barrès, André Gide, Igor Stravinsky, Nijinski, Henri Bergson, Henry Bernstein, Claude Debussy, etc.
Ce beau-livre, à la couverture un peu trop sombre, vient illustrer une exposition actuelle des peintures de Jacques-Emile Blanche à la Fondation Pierre Bergé Yves St Laurent.
La préface du commissaire de l’exposition, Jérôme Neutres renseigne sur le peintre et éclaire bien l’œuvre.
Et toutes les œuvres de l’exposition sont présentées.
Passionnant et fascinant reflet d’un monde enfoui quelque part dans la Belle Époque et l’insouciance momentanée d’un milieu qui croyait en être.
Du côté de chez Jacques-Émile Blanche collectif (Skira-Flammarion) 30,00 €
P.S. :Et précipitez-vous pour aller voir l’exposition de Jacques-Émile Blanche à la Fondation St Laurent – Bergé. Elle est raffinée, très Belle Époque. L’agencement des pièces est proustien et la découverte de ce mésestimé, et finalement si peu salonnard, peintre est un vrai plaisir de l’œil.
Je caresse souvent l’idée d’entreprendre le pèlerinage de Compostelle.
De le faire en une seule fois prend deux mois et deux mois dans une vie c’est court mais professionnellement c’est difficile, on aurait peur de manquer.
Pourtant, j’ai une cohorte d’amis qui rêvent de m’accompagner car pour eux, c’est comme la quête du Saint Graal.
Aussi lorsque j’ai ouvert ce superbe beau-livre, l’appel du voyage a été très fort.
Il ya quatre chemins principaux pour se rendre à Compostelle, quatre départs : Tours, Vézelay, Arles et le royal, le Puy en Velay, celui qu’emprunte ce beau-livre.
Les images du chemin vu du ciel sont splendides et encourageantes.
Le texte de Claire Lemoine est une vraie illustration et une mine de renseignements précieux.
On suit pas à pas le pèlerin et on finit par le jalouser à cause des paysages sublimes qu’il découvre physiquement.
Ce sont des noms de villes mythiques qui résonnent : Le Puy, Conques, La Romieu, Mézin, St Jean Pied de Port, Ronceveaux, côté français ; Puente la Reina, Burgos, Astorga du côté espagnol.
Et les illustrations brillantes de Mino rendent pétillant le livre.
Ce beau-livre est une totale réussite et même si le pèlerinage de Compostelle vous semble futile ou désuet, procurez-le vous, ne serait-ce que pour comprendre et apprécier.
Au-dessus du chemin de Compostelle Collectif (La Martinière) 32,00 €
François Icher, l’auteur de ce très beau livre instructif sur les faiseurs de cathédrales, insiste sur l’actuel retour à l’ésotérisme. Il est certain que les nombreux signes sur les façades, la décoration, l’ornementation des cathédrales favorisent ce retour.
Néanmoins, la cathédrale est un lieu particulier qui abrite le trône de l’évêque, la cathèdre (kathedra en grec). La volonté et la ténacité des bâtisseurs est époustouflante. En troi siècles, de 1050 à 1350, la France a édifié 80 cathédrales, 500 grandes églises et quelques dizaines de milliers d’églises paroissiales.
Et d’oeuvriers des cathédrales, il y en a pléthore. Tout d’abord, le maître d’ouvrage, puis l’architecte. Puis le choix de la pierre, le carrier. Les tailleurs de pierre, dont les loges aboutiront aux Francs-maçons.
D’ailleurs, François Icher décrit et explique très bien ces oeuvriers et les pages sur la taille de pierre sont passionnantes. Puis ce sont les sculpteurs et les imagiers, etc.
Et viennent traverser le livre, les légendes des cathédrales, légende des Templiers, légende allemande, l’abbé Suger, etc.
Ce beau-livre est très bien illustré et on suit avec beaucoup d’intérêt et curiosité, la construction de ses œuvres millénaires !
Les oeuvriers des cathédrales de François Icher (Éditions de La Martinière) 35,00 €
Je me souviens d'une après-midi mémorable à la Comédie Française, on jouait la pièce d’un arrière-grand-oncle.
Michel Aumont avait le rôle principal et mes grands-parents étaient allés saluer et remercier l’Administrateur de l’époque, Jean Le Poulain.
Ce souvenir de famille me reste comme une friandise que je retrouve quand je me souviens de ce que le temps m'a fait perdre.
Le 25 août 1680, la Troupe française des comédiens du roi est créée rue Guénégaud. En 1687, elle émigre près du Procope.
Un siècle plus tard, c’est le début de l’acteur mythique Talma au Français.
Puis ce sera la fin de la royauté, le début de la révolution.
Et le 30 mai 1799, la Comédie Française s’installe place du Palais-Royal, salle qu’elle ne quittera plus.
Puis ce sont l’Empire, et les monarchies, et la République et l’Empire de nouveau. Et de nouveau, la Révolution. Et bien sûr, l’incendie du théâtre le 8 mars 1900.
Gérard Watelet et Hélène Tierchant racontent dans ce superbe livre, toute l’épopée de la Comédie Française.
C’est passionnant parce que précis et juste et fort bien illustré. Voici que résonnent des noms de Sociétaires ou de Pensionnaires qui appartiennent à l’Histoire. Et la liste donne le vertige !
Jugez-en : Mounet-Sully, Julia Bartet, Cécile Sorel, Côquelin Aîné (le créateur de Cyrano), Sarah Bernhardt, Marie Dorval, Rachel qui servit de modèle à Proust, Mlle Clairon, Adrienne Lecouvreur, Marie Bell, Raimu, Jean Marais, Maurice Escande, Pierre Duxe, etc.
Et plus près de nous, Jean Piat, Robert Hirsh, Robert Manuel, Jacques Toja, Edwige Feuillère, Isabelle Adjani, Francis Huster, Madeleine Renaud, Jean-Louis Barrault, Jeanne Moreau, etc.
L’histoire de la Comédie Française est vraiment bien racontée. D’ailleurs, elle fait l’objet d’un livret à part et supplémentaire, ce qui est une idée astucieuse.
Parce qu’on se laisse distraire aisément par la flamboyante et luxuriante iconographie de ce beau-livre.
En fin de livre, nombre d’acteurs du Français sont présentés et racontent leur Comédie Française, ce qui est parfois assez émouvant.
Un DVD avec quelques archives complète ce formidable beau-livre.
Un cadeau idéal pour Noël et pour tout amoureux de planches, d’acteurs, de théâtre et d’histoire.
La grande histoire de la Comédie Française d’Hélène Tierchant et Gérard Watelet (Télémaque) 78,00 €
Voilà un beau-livre sur Paris intelligent et nécessaire, malgré la préface convenue du maire de la Ville Lumière.
Michel Carmona retrace l’histoire de la cité, de Lutèce jusqu’au Grand Paris. Et vous vous doutez bien qu’elle se confond avec l’Histoire de France. Et c’est passionnant.
La construction de la ville est due en bonne partie à la volonté des rois, des monarques et des dirigeants !
Ainsi, l’agencement d’Haussmann mais aussi le Louvre qui devait s’agrandir sous le Premier Empire.
Ainsi, la place des monastères et des couvents, ainsi que les grandes avenues, la création de la RATP, les grandes tours, etc.
C’est vraiment très intéressant et très documenté.
Les illustrations sont saisissantes et on comprend mieux la ville et son évolution en les regardant.
Un beau-livre utile pour tout amoureux de Paris !
Paris, Histoire d’une capitale de Lutèce au grand Paris de Michel Carmona (La Martinière) 49,90 €