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samedi 11 novembre 2023

Raviolis croustillants totalement parmesan... parce que le Parmigiano Reggiano ne manque jamais chez moi...

Chez moi il y a certains ingrédients qui ne manquent jamais et le Parmigiano Reggiano, le véritable Parmesan fait partie de ceux-la... D'ailleurs, je devrais dire les Parmesans parce que souvent ils sont plusieurs à se tenir compagnie dans mon frigo, de différents âges pour différents usages !

Pur produit de son terroir, le Parmigiano Reggiano est un fromage à pâte dure au lait cru de vache produit dans 5 provinces d’Emilie Romagne et du sud de la Lombardie.

Un fromage que j'aime retrouver pour son intensité et sa typicité de goût, qui va se différencier selon son affinage. J'aime ses notes de lait et de beurre frais quand il est jeune puis le voir peu à peu prendre des notes d'agrumes et de fruits secs, avant d'en révéler d'autres de fruits exotiques et d'épices en continuant d'avancer en affinage.

Tout comme j'aime aussi ses différentes textures, élastique et peu grumeleux quand il est jeune puis en avançant en affinage devenir de plus en plus friable et grumeleux et se couvrir de cristaux de tyrosine.

Et j'ai décidé d'utiliser le Parmigiano Reggiano de différentes manières, à travers une recette de raviolis croustillants totalement Parmesan. De l'utiliser dans la farce relevée et parfumée aux champignons, dans la sauce fondante qui va venir les napper et aussi dans la chapelure croustillante... Et comme je vous l'ai dit je n'utilise pas un Parmesan mais plusieurs Parmigiano Reggiano, jeune, de 12 et jusqu'à 24 mois, pour réaliser la farce et la sauce et plus affiné, entre 30 et 36 mois pour la chapelure.

Et pour vous permettre à votre tour de découvrir, ou redécouvrir, le Parmigiano Reggiano je vous propose d'essayer de gagner une carte cadeau de 75 euros à dépenser sur la boutique du Parmigiano Reggiano : shop.parmigianoreggiano.com/fr/ ! Pour cela c'est tout simple il vous suffit d'aller sur mon compte Instagram par là : Mon Insta... pour voir ce qu'il faut faire...

À vous de jouer ! Et maintenant direction la cuisine !

Raviolis croustillants totalement parmesan

Les courses :

Pour les raviolis : - 2 œufs - 150g de farine - ½ càc de sel - 150g de pleurotes - 150g de champignons de Paris - 30g de parmesan râpé finement - 6 tiges de persil - 1 gousse d'ail - ¼ de càc d'origan séché - 15g de beurre

Pour la chapelure : - 4 œufs - 180g de panko ou de chapelure - 180g de parmesan râpé finement - 4 càc d'origan séché - Poivre

Pour la sauce : - 40cl de crème liquide entière - 60g de parmesan râpé finement - Quelques pincées de noix de muscade - Poivre

La cuisine :

Réalisez la pâte à raviolis, déposez la farine et le sel dans la cuve d'un robot équipé d'un crochet. Ajoutez les œufs puis faites tourner jusqu'à obtenir une pâte homogène, laissez tourner trois minutes de plus. Sortez la pâte et donnez quelques tours à la main sur un plan de travail très légèrement fariné. Roulez la pâte en boule et emballez-la dans du film alimentaire. Réservez 30 minutes au réfrigérateur.

Hachez grossièrement les deux champignons et l'ail épluché. Faites-les sauter avec l'origan dans le beurre jusqu'à ce qu'ils commencent à dorer après avoir rendu toute leur humidité.

Retirez du feu et ajoutez le parmesan et le persil finement haché. Laissez refroidir.

Étalez la pâte à raviolis, de préférence avec un laminoir, en deux bandes bien fines.

Déposez la farce aux champignons sur l’une des bandes, ½ c. à soupe à la fois, en distançant chaque portion de manière à pouvoir les découper. Couvrez avec la seconde bande de pâte. Avec les doigts, pressez délicatement le pourtour de chaque ravioli. Découper les raviolis avec un emporte-pièce. Vous devez réaliser 24 raviolis.

Faites précuire les raviolis dans une casserole d'eau frémissante pendant 2 minutes.

Mélangez dans un saladier le panko, le parmesan et l'origan.

Mettez une partie du mélange dans une assiette creuse.

Fouettez un œuf dans une autre assiette creuse.

Trempez les raviolis un par un dans l'œuf puis dans la chapelure au parmesan en insistant bien.

Préchauffez une friteuse à 180°C.

Faites dorer les raviolis 1 minute de chaque côté puis déposez-les sur une plaque couverte de papier absorbant.

Chauffer la crème liquide au micro-ondes. Ajoutez le parmesan. quelques pincées de muscade et du poivre et mélangez vivement au mixer plongeant.

Servez les raviolis croustillants avec la crème onctueuse et légère.

#CollaborationCommerciale 

Mais pourquoi, et vous le Parmigiano Regiano c'est comment ? est-ce que je vous raconte ça...

samedi 13 mars 2021

Mon p'tit cake à l'ail des ours et quelques autres petites choses... Parce que j'aime voyager en bonne compagnie...

Du temps de mes culottes courtes il nous arrivait de voyager en famille, souvent en train, en direction de nos vacances. Il y avait toujours pendant ces voyages un moment que je craignais par dessus tout, le moment où ma mère sortait la nourriture qui allait nous servir d’en-cas... enfin en-cas n'était pas vraiment le mot.

Comme nous n'avions pas énormément de sous à l'époque et que de toute manière en ces temps reculés on ne trouvait pas grand chose à se mettre sous la dent dans les trains à part des casse-croûtes tristes comme un jour de pingouin sans la moindre sardine à l'horizon...

Du coup ma mère préparait des choses à manger, des choses qui avaient la particularité d'embaumer pratiquement tout le train d'odeurs envahissantes à peine déballées. Je n'ai jamais compris comment elle faisait mais il suffisait qu'elle mette quelque chose entre deux tranches de pain pour qu'à peine sorti de son emballage l’odeur envahisse le wagon voire le train entier !

Et à ce moment-là je sentais bien que ceux qui nous entouraient, nous regardaient de cet œil noir qui signifiait que décidément nous ne faisions pas partie du même monde, mais vraiment pas... et que nous étions aussi rapidement classés dans le domaine des presque moins qu'humains qui ne savent pas vraiment se tenir et respecter les codes partagés par tous... sauf nous !

Et quand on porte des culottes courtes, ces regards-là ont tendance à vous réduire l’ego à l'état de souvenir...

Du coup quand je voyage avec un panier garni, je me demande toujours en l'emballant comment pourraient réagir ceux qui vont m'entourer au moment de... et puis comme je ne porte plus de culottes courtes et que mon ego va bien, je me dis que finalement tant que ça me réjouit l'appétit...

Et cette fois c'est donc un p'tit cake qui m'a accompagné sur la route de mes vacances vers la Drôme, un cake dont l'odeur n'a provoqué que notre appétit...

Mon p'tit cake à l'ail des ours et quelques autres petites choses...

Les courses :

50g d'ail des ours - 3 œufs - 9cl de lait - 180g de farine - 1sachet de levure chimique (11g) - 120g de fromage de chèvre frais - 9cl d'huile d’olive - 30g de parmesan râpé finement - 30g de pistaches en poudre - sel et poivre

La cuisine :

Couvrez le fond d'un moule à cake d’environ 24cm sur 12 d'une feuille de papier cuisson puis beurrez-le et farinez-le.

Lavez les feuilles d'ail des ours puis séchez-les bien. Faites un beau bouquet puis découpez les feuilles en tranches d'environ 1cm de large.

Fouettez dans un saladier les œufs, le lait, l’huile avec un peu de sel (le parmesan va saler le cake) et de poivre, là par contre vous pouvez y aller !

Ajoutez la farine et la levure et mélangez bien le tout.

Émiettez le fromage de chèvre à la fourchette puis ajoutez-le dans le saladier, ajoutez aussi l'ail des ours, le parmesan et la pistache en poudre.

Versez le contenu du saladier dans le moule et faites cuire une cinquantaine de minutes dans un four préchauffé à 180°.

Laissez tiédir ou refroidir avant de déguster et avec une p’tite salade… c’est bien bien ! Sinon vous pouvez comme moi l'emporter en voyage.

Mais pourquoi, bon et maintenant j'en fais quoi d'autre de mon ail des ours... est-ce que je vous raconte ça...

mercredi 22 avril 2020

Nos gnudi ricotta et épinards à la sauce entomatée parce que j'aime quand les raviolis se déshabillent !

La cuisine est décidément un drôle de territoire de jeu qui semble, ça se confirme toujours de plus en plus, ne pas avoir de limites, ni finalement peut-être même de contours tout à fait définis ! Tiens, pas plus tard que ce matin j'avais besoin d'une recette sucrée au maïs... en boîte, c'est plus facile à trouver au fond de son placard qu'un bel épis tout frais par les temps qui courent. Et je me dis donc, allons donc voir du côté de l'Amérique du Sud, ce continent où pousse autant de sortes de maïs que de pingouins faisant la queue devant un distributeur de boîtes de hareng.
Je traduis donc ce qui me paraît le plus possible, gâteau au maïs et de fait je tombe sur une foultitude de recettes intitulées pastel de choclo, tout à fait la traduction de ma recherche. Et là je vois de jolis gâteaux très très maïs, plein plein ! Je suis presque en train de battre de la palme quand je me dis qu'il vaut toujours mieux allez y voir de plus près des fois que l'anguille soit sous la roche ! Et elle y était...
Parce qu'en découvrant la recette je me suis rendu compte que dans mes jolis gâteaux il y avait de la viande hachée, des œufs, du poulet, des olives... Et quand même du maïs. Voilà comment donc j'ai découvert une nouvelle recette, plus proche d'un hachis parmentier que du dessert que je recherchais. Mais ce n'est pas grave, je venais encore de découvrir quelque chose de nouveau en cuisine !
Et c'est aussi ce qui est arrivé quand je suis tombé il y a quelques jours sur les gnudi. J'ai découvert ces drôles de « raviolis nus » puisqu'ils peuvent ressembler à une farce sans pâte autour ! Une recette aussi vite adoptée par Nicolas, mon complice, qui lui aussi l'avait vue passer et froncé le nez d'envie en la découvrant... il n'y avait plus qu'à la mettre à notre sauce...
Nos gnudi ricotta et épinards à la sauce entomatée !
Pour les gnudi : 250g de ricotta - 60g de farine - 60g de parmesan – 1càc de zeste de citron vert finement râpé – 1càs d'huile d'olive – 90g de pousses d'épinards – 4 tiges de basilic effeuillées - 1 œuf – sel et poivre
Pour la sauce tomate : 1 boîte de tomates cerises (ou d'une autre sauce tomate au naturel) – 1càs de concentré de tomates – 1càc de sucre en poudre – 1càs d'huile d'olive - 2 tiges de basilic effeuillées
Commencez en préparant la sauce. Mettez dans une grande poêle la tomate, le concentré, le sucre en poudre et l'huile d'olive, salez et poivrez. Remplissez la boîte avec un tiers d'eau et versez dans la poêle. Faites cuire une quinzaine de minutes en remuant de temps en temps et en surveillant.
Mixez au mixer plongeant de manière à obtenir une jolie sauce bien lisse.
Faites chauffer l'huile dans une sauteuse et dès qu'elle est chaude faites-y tomber les pousses d'épinards. Ils doivent se flétrir complètement. Videz dans une passoire et pressez bien puis déposez-les sur du papier absorbant.
Là, vous pouvez les hacher finement ou les mixer comme nous avons fait avec un tiers de la ricotta.
En tout cas mettez-les ensuite dans un saladier, ajoutez le reste de la ricotta, la farine, le parmesan, le zeste de citron, le basilic très finement haché et l’œuf battu et mélangez le tout.
Ensuite soit vous formez des petites boulettes de pâte de la taille d'une petite noix, soit vous faites comme moi de toutes petites quenelles avec deux cuillères à soupe. Posez-les sur une planche farinée et poudrez-les très légèrement de farine au fur et à mesure.
Faites alors chauffer une casserole d'eau légèrement salée et faites-y cuire les gnudi dans une eau frémissante. Attention si ça ne frémit pas ils vont se défaire et si ça bout à grand feu aussi, enfin c'est ce qui est arrivé aux miens ! Alors on frémit ! Une fois le gnudi dans l'eau il va remonter au bout d'un moment ce qui vous dira qu'il est cuit. Réservez-les alors sur un plat légèrement huilé.
Mettez la sauce au fond des assiettes, déposez les gnudi et terminez en parsemant les feuilles de basilic restantes.
Mais pourquoi, je me demande ce que je vais découvrir demain... est-ce que je vous raconte ça...

lundi 16 mars 2020

Je cuisine, tu cuisines, nous cuisinons... Pâtes, fèves et pancetta !

Je suis un passionné de cuisine, vous le savez déjà, comme vous savez aussi que le partage et l'échange sont mes moteurs... Sauf que ce qui est arrivé est... arrivé... et nos partages et nos échanges vont sans doute devenir plus virtuels que jamais, pendant un temps, un temps seulement, un temps qui va durer ce qu'il doit durer. 
Et je peux avouer qu'aujourd'hui j'ai regardé mes casseroles avec un peu moins d'envie et que j'étais à deux doigts de me dire, on verra demain, ou après-demain ou... plus tard.
Sauf que je ne suis pas seul, même si nous sommes peu... 3 bouches 3/4 pour citer un de mes livres, en attendant que toute la famille se retrouve peut-être sous le même toit, et ces bouches-là je n'ai pas envie de juste les nourrir, bien au contraire .
Nous disons avec nos cuisines bien des choses aux nôtres, y compris des choses qu'on ne dit pas toujours, parce que la pudeur... poser un plat sur une table est tellement plus facile qu'une déclaration. Alors j'ai ressorti couteaux et casseroles pour leur dire bien des choses...
Aujourd'hui je vais vous propose le début d'une série de recettes que j'ai essayé de faire aussi simples que savoureuses quand j'avais écrit un livre qui s'intitulait Je cuisine avec 4 ingrédients il y a quelques années. Cette série de recettes va durer ce qu'elle doit durer... pour aider tous ceux qui m'ont dit qu'ils allaient se retrouver devant leurs fourneaux, des fourneaux dont ils s'étaient un peu éloigné, un peu inquiets et voulant cuisiner simple et bon.
Une série qui va commencer par une recette de... pâtes toute simple !


Pâtes, fèves et pancetta
Ingrédients :  250g de pâtes du type pipe rigate – 20 tranches très fines de pancetta – 200g de fèves fraîches complètement écossées – 30g de parmesan- sel et poivre
Faites chauffer votre four à 180°.
Portez une casserole d'eau salée à ébullition et faites-y cuire les fèves 2 à 3 minutes. Dès qu’elles sont cuites, passez-les sous l'eau froide puis plongez-les dans un saladier d'eau bien froide. Quand elles ont refroidi, égouttez-les et versez-les dans un saladier.
Etalez les tranches de pancetta sur une plaque couverte d’une feuille de cuisson.
Enfournez la pancetta pendant environ 6 minutes. A la sortie du four ajoutez les tranches de pancetta aux fèves et mélangez.
Faites cuire les pâtes dans une grande casserole d'eau salée en suivant les indications portées sur leur emballage. Egouttez-les ensuite rapidement puis ajoutez-les aux les fèves et à la pancetta. Salez, poivrez et remuez le tout.
Taillez le parmesan en fins copeaux.
Servez les pâtes dans les plats et parsemez les copeaux de parmesan par dessus.
L'ingrédient en plus : 1càs d'huile d'olive. Arrosez les assiettes d'un filet d'huile d'olive juste avant de parsemer le parmesan.
Mais pourquoi, et si jamais vous avez d'autres recettes simples et bonnes... est-ce que je vous raconte ça...

dimanche 25 novembre 2018

Mon gratin pâte chou-fleur et parmesan fondant et croustillant parce que j'aime quand ça fond en croustillant !

Il y a des petites choses qui on bien changé dans ma manière de cuisinier, des petites choses de rien qui montrent que la cuisine est tout sauf quelque chose de figé, et heureusement parce qu'encore une fois si je ne m'amuse pas, je ne cuisinerais pas non plus ! Et une de ces choses, est l'utilisation de tout ce qui peut faire croustiller mes plats... Je pense qu'en plus d'un pingouin climatique et quelques autres animaux, un écureuil doit aussi sommeiller quelque par en moi !
Et du coup j'ai toujours tout un tas de noix, de noisettes et d'amandes qui traînent pas loin de mon piano et petit à petit tout un tas d'autres choses, des graines en tout genre, des céréales, et même quelques morceaux de pain rassi qui eux aussi me permettront de me faire croustiller la vie ou en tout cas ma cuisine et la dent. Et cette fois j'ai choisi parmi tout ça, un p'tit mélange de noisettes et sarrasin le tout joliment torréfié ce qui va rentre mon gratin fondant fondant terriblement croustillant !
Mon gratin pâte chou-fleur et parmesan fondant et croustillant
240g de pâtes du type pipe rigate (j'ai utilisé des pâtes fraîche mais des pâtes sèches le feront aussi bien) – 1 petit chou-fleur ou ½ s'il est gros (j'ai utilisé un chou-fleur orange mais un blanc le fera aussi bien) – 1 boule de mozzarella – 30g de noisettes – 4càs de sarrasin – sel et poivre
Pour la béchamel : 20g de beurre – 20g de farine – 40cl de lait – 60g de parmesan
Préparez d'abord la béchamel. Faites chauffer à feu moyen le beurre et la farine dans une casserole en remuant bien. Quand vous avez une pâte homogène ajoutez le lait en filet tout en fouettant le mélange.
Poivrez à votre goût, moi c'est généreusement, puis laissez épaissir en fouettant régulièrement. Quand la béchamel est assez épaisse, retirez-la du feu, ajoutez le parmesan et fouettez le tout une dernière fois.
Réservez la béchamel couverte d'un film alimentaire au contact.
Râpez la mozzarella avec une râpe à gros trous puis déposez le râpé sur quelques feuilles de papier absorbant.
Coupez le chou-fleur en petits bouquets puis faites-le cuire dans une casserole d'eau salée pendant 3 à 5 minutes selon que vous vouliez un chou-fleur plus ou moins croquant, moi c'est très croquant donc 3 minutes. Puis égouttez-le bien.
Faites cuire les pâtes al dente en suivant les indications de l'emballage puis égouttez-les bien.
Mélangez dans un saladier les pâtes, le chou-fleur et la mozzarella.
Versez la moitié du contenu du saladier dans un plat allant au four, arrosez avec la moitié de la béchamel, étalez la deuxième moitié du mélange puis couvrez avec la béchamel restante.
Enfournez 10 à 15 minutes dans un four préchauffé à 210° en surveillant la cuisson, ça doit commencer à dorer sur le dessus sans bien sûr brûler. Un fois le gratin cuit couvrez-le avec un torchon propre (ça faisait longtemps que je ne l'avais pas précisé!).
Étalez les noisettes et le sarrasin sur un plaque couverte de papier de cuisson et enfournez 3 minutes. Frottez les noisettes dans un torchon pour faire tomber la peau puis hachez-les très grossièrement. Écrasez le sarrasin rapidement dans un mortier.
Vous pouvez attaquer le gratin ! Il n'y a plus qu'à parsemer dessus noisettes et sarrasin et vous pouvez fondre tout en craquant !
Mais pourquoi, finalement je ne sais pas si j'aime plus fondre ou craquer... est-ce que je vous raconte ça...

jeudi 27 septembre 2018

Le cake à la polenta aux tomates rôties de Nicolas parce que... parce que !

Ceux qui me suivent par ici savent que j'ai quelques complices en cuisine et que depuis quelques temps quand nous pouvons avec l'un d'eux, Nicolas, nous nous retrouvons pour nous adonner à notre passion... Cuisiner, cuisiner, cuisiner ! Quand nous pouvons, parce que nos cuisines sont un peu lointaines, moi du côté de mon village un peu perdu des Yvelines et lui du côté de la capitale Catalane... Pas simple mais on y arrive quand même de temps en temps.
Mais comme lors de notre dernière rencontre nous n'avons pas pu cuisiner, j'ai eu envie d'aller traîner dans sa cuisine virtuelle et de lui faucher une de ses recettes... un cake à la polenta et aux tomates rôtis qui m'avait fait furieusement de l'œil et qui s'est révélé redoutablement bon et furieusement croustillant !
Le cake à la polenta aux tomates rôties de Nicolas
Ingrédients : 120g de farine - 90g de polenta - 4 œufs - 90g d'huile d'olive + un peu pour les tomates et le moule - 120 g de lait - 350g de tomates cerise - 1 oignon - 1gousse d'ail - 90g de feta - 60g de parmesan - 4 tiges de basilic frais effeuillées – 4 tiges d'origan frais effeuillées - 1 sachet de levure (10g) – sel et poivre
Lavez et séchez les tomates. Pelez et hachez l'oignon et la gousse d'ail. Placez les tomates sur une plaque couverte de papier sulfurisé. Arrosez d'huile, assaisonnez. Mélangez. Faites cuire dans votre four préchauffé à 210ºC pendant 10 minutes. Ajoutez l'oignon et l'ail, mélangez et poursuivez la cuisson encore 10 minutes.
Râpez le parmesan avec une râpe à gros trous et émiettez la feta.
Dans un saladier, battez les oeufs avec le lait et les 90g d'huile, salez et poivrez.
Ajoutez la farine, la levure et la polenta et mélangez en insistant bien. Ajoutez les feuilles de basilic et d'origan (vous pouvez éventuellement les hacher grossièrement) le parmesan et la feta puis mélangez.
Ajoutez enfin les tomates, l'oignon et l'ail et mélangez une dernière fois très rapidement.
Huilez et farinez un moule à cake. Versez-y la pâte.
Enfournez dans un four préchauffé à 180º et faites cuire environ 45 minutes.
Démoulez le cake quand il a tiédi et laissez-le refroidir ou pas avant de le déguster.
Mais pourquoi, bon je me demande quelle recette je vais lui piquer maintenant... est-ce que je vous raconte ça...

mercredi 11 juillet 2018

Valérie Nicolas et moi... Salade de courgettes grillées aux herbes du potager et sablés parmesan et romarin !

Je l'ai toujours dit et je le redirai autant de fois que possible, j'aime la cuisine, je n'y passerais pas mes journées et quelques fois mes nuits sinon, mais j'aime encore plus les gens surtout quand je peux les retrouver dans... une cuisine !
Et c'est ce qui se passe depuis un certain temps avec Nicolas, depuis notre première rencontre du côté de Barcelone, et avec Valérie depuis notre première rencontre... c'était où d'ailleurs Valérie ? 
En tout cas je retrouve ces deux-là toujours avec le même plaisir que ce soit, bien sûr pour cuisiner, mais pas seulement, parce que nous avons bien d'autres passions communes et bien d'autres choses à nous raconter à chaque fois. Des fois ça tient à la photo, à nos photos, ou à nos projets ou à tout ce qui se passe devant nos écrans et d'autres fois simplement à la vie de l'une ou l'autre parce que ça aussi fait partie du plaisir de les retrouver... simplement pour avoir des nouvelles de la vie qui passe...
Et cette fois encore il y a eu beaucoup de palabres joyeuses et de visites d'un potager extraordinaire que vous pourrez retrouver chez Valérie, et bien bien d'autres choses et comme Nicolas est arrivé avec quelques courgettes et d'adorables petits pâtissons nous avons bien sûr fini en cuisine ! Forcément...
Salade de courgettes grillées aux herbes du potager et sablés parmesan et romarin !
Ingrédients :
Pour la salade : 2 courgettes jaunes - 1 courgette verte - 1 courgette violon - 4 mini pâtissons (à défaut 2 petites courgettes rondes) - 4 gousses d'ail - 3 brins de basilic - 2 brins de marjolaine - 1 branche de romarin - quelques feuilles de basilic pourpre (facultatif mais c'est tellement beau et bon...) - 1 cuillère à soupe d'amandes - 1 cuillère à soupe de graine de grenade - huile d'olive – sel et poivre
Pour les sablés de Valérie: 100 g de farine - 1 sachet de parmesan râpé - 1 œuf - 15g de beurre mou - 1 branche de romarin haché
Commencez par réaliser les sablés: dans un saladier, mélangez tous les ingrédients jusqu'à ce que vous obteniez une pâte homogène. Formez deux boudins et placez-les au frais pendant 30 minutes. Coupez ensuite les boudins en rondelles épaisses, en les plaçant au fur et à mesure sur une plaque recouverte de papier sulfurisé. Enfournez à 180ºC et laissez cuire entre 10 et 15 minutes. Laissez-les refroidir.
Rincez et séchez les courgettes et les pâtissons puis coupez-les en tronçons. Pelez et écrasez les gousses d'ail. Placez le tout sur une plaque. Arrosez avec 3 ou 4 cuillères à soupe d'huile d'olive. Salez, poivrez. Enfournez à 210ºC pendant 15/20 minutes. Les légumes doivent être encore croquants. Laissez tiédir.
Rincez, séchez puis effeuillez les herbes. Quand les légumes sont à température ambiante, ajoutez les herbes. Mélangez. Hachez les amandes grossièrement. Récupérez les graines de grenade. Écrasez quelques sablés sans les réduire en poudre.
Répartissez les courgettes dans des assiettes. Parsemez-les d'amandes, de graines de grenade et de sablés écrasés. Décorez avec quelques feuilles de basilic ou de marjolaine. Un petit tour de poivre et un filet d'huile d'olive et à table !
Mais pourquoi, bon vivement la prochaine ! Et vite vite de préférence ! est-ce ce que je vous raconte ça...

lundi 18 juin 2018

Qu'il est difficile parfois de choisir son vin et d'autres... et mon risotto tout rouge !

J'ai toujours été un hésitant et ce n'est pas maintenant que ça risque de changer ! C'est pour tout tout tout... et forcément souvent au moment de choisir un vin... 
En ce moment j'aime être surpris par les vins, souvent... Et donc du coup je traîne régulièrement du côté de ces étonnants vins natures et de ces drôles de vignerons qui semblent décidés à bousculer le vin et nos habitudes. Et puis d'autres fois j'ai envie d'une sorte d'entre deux, je veux toujours de l'étonnement mais en même temps aussi être rassuré parce que je me retrouve sur un terrain qui fait partie de mon histoire avec le vin, parce que ces vins ont quelque chose que je connais déjà. Une petite surprise donc qui me fait friser l’œil et le palais en quelque sorte tout en me disant pourtant ça je croyais connaître !
Depuis longtemps par ici, je parle de vin, sans régularité, peut-être parce qu'il me manquait quelque chose pour en parler vraiment, quelque chose qui se mange en même temps. Et c'est donc ce que je vais vous proposer maintenant toujours de temps en temps, un vin et un plat, je verrai si ça devient régulier ou pas, enfin si j'arrive à choisir...
Et donc aujourd'hui c'est un de ces vins à l'étonnement tranquille que j'ai eu envie d'associer à un plat. Un vin bordelais de naissance, donc rassurant tant Bordeaux fait partie de nos références dans le domaine du vin, mais aussi un vin parfumé et tirant furieusement sur le fruit et sur l'opulence qui ferait presque me demander si Bordeaux n'aurait pas été déplacé du côté de la Californie. Rassurant et étonnant c'est sans doute comme ça que je décrirais l'Arbalest que je vous propose d'associer avec un risotto aussi rouge que lui !
Mon risotto tout rouge !
Ingrédients : 300g de riz à risotto – 1 petit oignon rouge – 1 gousse d'ail juste claquée – 10cl de vin rouge – 90cl de bouillon de légumes – 150g de betterave cuite râpée – 30g de beurre – 30g de parmesan -2 càs d'huile d'olive – 1 petit bol de pluches de fenouil, donc taillé très très finement (de préférence à la mandoline) - sel et poivre
Hachez finement l'oignon. Mettez l'huile d'olive dans une grande sauteuse, bien large et à fond épais si possible, et faites chauffer à feu assez doux. Ajoutez l'oignon et l'ail et faites revenir 5 bonnes minutes en remuant. Attention sans coloration ! Si ça commence à colorer arrêtez la cuisson.
Ajoutez alors le riz, et mélangez, laissez sur le feu jusqu'à ce que le riz soit bien nacré et commence presque à toaster. Le riz doit être bien chaud pour que ce soit prêt, donc tâtez-vous le riz et si vous retirez les doigts c'est que c'est chaud !
Ajoutez le vin, mélangez et attendez qu'il soit complètement absorbé par le riz.
Une fois le vin absorbé on ne bouge plus, personnellement je me suis déjà attaché à la gazinière, et ajoutez le bouillon, attention le bouillon doit être chaud ! Mettez-le dans une petite casserole à côté de la sauteuse et faites-le frémir pendant toute la cuisson du riz. Donc on ne bouge plus, et vous ajoutez le bouillon louche après louche en remuant jusqu'à absorption. 
Au bout d'une quinzaine de minutes avant une nouvelle louche de bouillon, ajoutez la betterave râpée et mélangez.
Au bout d'une petite vingtaine de minutes, c'est prêt !
Ajoutez le beurre et le parmesan, remuez encore, couvrez une minute ou deux hors du feu et vous pouvez servir... enfin rectifiez avant en sel et poivre. Il ne vous reste plus qu'à parsemer le fenouil et éventuellement un peu de parmesan et un filet d'huile d'olive et à servir !
J'ai réalisé cette recette grâce à une idée de Mowie, associer la betterave et le vin rouge dans un risotto, une recette trouvée sur son furieusement gourmand Mowielicious, un blog où je ne saurais trop vous conseiller de vous perdre ! Sa version est là : Beetroot Risotto !
« L’abus d’alcool est dangereux pour la santé. A consommer avec modération. »
 Mais pourquoi... et si je faisais son gâteau chocolat et betterave maintenant ? est-ce que je vous raconte ça...

lundi 9 avril 2018

Valérie, Nicolas et moi et nos gnocchis à l'ail des ours...

Je le dis à chaque fois que je peux, si j'aime la bouffe, j'aime encore plus les gens... ce n'est pas pour rien que je passais les fesses dans l'herbe deux fois par an du côté de Bercy, ce n'était pas pour rien c'était juste pour vous retrouver lors de nos pique-niques... 
Et depuis quelques temps je rencontre Valérie qui a bien des choses à m'apprendre sur ce monde virtuel que nous fréquentons tous les deux et à qui je pique régulièrement des recettes et Nicolas qui nourrit mon inspiration culinaire et me réjouit à chaque fois que je vois ses yeux briller en parlant cuisine...
Nos gnocchis à l'ail des ours
Et la semaine dernière j'ai eu la chance de les avoir tous les deux à la maison avec la ferme intention de préparer une recette qui avait résistée à Nicolas et qui, par chance, est une des spécialités de Valérie, les gnocchis !
Et nous voilà donc partis, ce jour-là tous les trois, les mains dans les gnocchis, enfin Valérie à la baguette, Nicolas dans les patates et moi... pas loin. Les gnocchis ne sont pas très difficiles à faire, comme vous le verrez dans la recette, surtout si vous choisissez une version rustique donc sans les passer par la fourchette, mais comme nous n'étions pas d'une efficacité rare... des fois les discussions... J'ai vu Valérie s'inquiéter, s'inquiéter, s'inquiéter... devant nos petits oublis et notre lenteur parce qu'il n'était pas question de les louper, ça aurait été une première pour cette recette qu'elle fait si souvent pour sa petite famille...
Mais heureusement les gnocchis sont aussi généreux que Valérie est attentive et quelques temps plus tard nous avions de quoi remplir quatre assiettes d'après notre professeure en gnocchis et un peu plus de quatre d'après Nicolas et moi !
Nos gnocchis à l'ail des ours
Ingrédients : 1kg de pommes de terre farineuse (des bintje si vous pouvez) – 250g de farine (prévoyez-en un peu plus) – 1 œuf – 2 càs d'huile d'olive - 45g de parmesan râpé finement – 1 douzaine de tiges d'ail des ours – sel et poivre
Commencez en mettant vos pommes de terre lavées mais pas épluchées dans une casserole d'eau froide salée et faites-les cuire pendant une vingtaine de minutes jusqu'à ce qu'elles soient bien cuites. Donc là il faut éviter de les éplucher et de faire comme moi, les faire cuire directement dans l'eau bouillante... j'ai malheureusement oublié de photographier la tête de Valérie voyant nos patates se transformant en sortes de méduses dans la casserole... dommage !
Pendant la cuisson des patates hachez assez finement l'ail des ours.
Sortez alors de l'eau les pommes de terre et épluchez-les, attention c'est chaud donc déposez-les dans un torchon elles seront plus faciles à tenir. Mettez-les dans un saladier et écrasez-les bien au presse-purée, vous pouvez aussi utiliser un moulin à légumes.
Ajoutez l’œuf, l'huile d'olive, le parmesan et l'ail des ours, salez légèrement, le parmesan est assez salé et poivrez puis mélangez le tout à la cuillère.
Ajoutez les 250g de farine d'un coup et mélangez d'abord à la cuillère puis à la main en versant la pâte sur une table bien farinée, fraisez la pâte assez rapidement (fraiser c'est écraser avec la paume de la main puis ramener la pâte et recommencer), en ajoutant un peu de farine si nécessaire, pas trop... enfin nous nous avons dû en ajouter pas mal, vu que les pommes de terre étaient gorgées d'eau et là j'ai loupé une deuxième photo de Valérie... surtout qu'il faut faire vite, il ne faut pas que la pâte refroidisse trop.
En tout cas quand vous avez une pâte lisse qui se décolle des doigts arrêtez de travailler la pâte.
Prélevez alors une petite boule de pâte et faites-en un boudin d'environ 2cm de diamètre en roulant la boule de pâte sous la paume de vos mains sur une table de nouveau bien farinée.
Coupez enfin vos gnocchis en tronçons d'environ 2cm et déposez-les sur une plaque farinée.
Recommencez autant de fois que nécessaire pour finir toute la pâte.
Faites alors cuire vos gnocchis dans une grande casserole d'eau salée en plusieurs fois, mettez-les dans l'eau et quand ils remontent laissez-les cuire une minute de plus pour qu'ils se gonflent de bonheur !
Quand ils sont cuits, sortez-les avec une écumoire et placez-les dans un plat, arrosez-les de quelques gouttes d'huile d'olive et mélangez.
Ce jour-là nous les avons mangés avec un pesto à l'ail des ours... nous aimons beaucoup les ours ! Quelques copeaux de parmesan et quelques amandes grossièrement hachées.
Vous pouvez retrouver la recette de pesto Nicolas là : le pesto à l'ail des ours de Nicolas
Nos gnocchis à l'ail des ours
Mais pourquoi, vivement la prochaine fois... est-ce que je vous raconte ça...

mercredi 20 décembre 2017

Il est chou mon kale... Mini-gougères au pesto de kale !

J'ai toujours plus aimé les gens que la bouffe qui nous unit avec certains... bon en fait ça dépend des plats et des gens... Mais généralement donc plus les gens ! Et hier soir, j'ai eu la chance de découvrir un nouveau visage de ceux que l'on voit apparaître certaines fois derrière les blogs, j'ai croisé Manon qui tient une jolie cuisine virtuelle au nom qui lui va bien The Kitchen of Hapiness...
Et en découvrant son blog, en discutant avec elle, ça m'disait bien quelque chose, j'avais comme l'impression que j'étais effectivement déjà passé par chez elle. Mais je suis comme les bulots qui ne se souviennent que la mer monte et descend quand il se retrouvent sur le sable ou sous l'eau... J'avais donc juste la très très forte impression d'avoir déjà feuilleté ses pages mais...
Et puis en rentrant à la maison je suis allé revoir par chez elle, ramasser quelques jolies recettes parce que sa table est foutument bonne, et puis ne retrouvant plus où j'avais bien pu déjà passer par chez elle, j'ai juste tapé son nom, enfin celui de son blog dans le truc sur le côté de mon navigateur où je « range » comme des penses-bêtes les cuisines où je me dis que je dois repasser... Bon ranger est un concept relatif comme je l'ai souvent dit ici, moi j'ai une méthode je range par piles, enfin sans le s à vrai dire, puisque c'est souvent une seule et unique pile... et à ma grande joie de bulot, j'ai effectivement retrouvé un marque ta page virtuel qui m'emmenait vers son pesto au kale ! Je n'avais donc pas rêvé et je pouvais attendre la marée basse pour respirer.
Du coup au lieu de « ranger » à nouveau le lien je me suis dit que le kale qui sommeillait dans mon frigo...
Mini-gougères au pesto de kale !
Ingrédients :
Pour le pesto de Manon : 40g de kale – 6cl d'huile d'olive – 3càs de pistaches – 3càs de parmesan râpé fin – sel et poivre
Pour les mini-gougères : 24cl d'eau – 60g de beurre – 150g de farine – 150g de parmesan râpé fin – 4 œufs – 1 belle càs de pesto de Manon (vous pouvez même aller jusqu'à 2càs je pense) - sel et poivre
Commencez en réalisant le pesto. Plongez le chou dans une casserole d'eau salée bouillante pendant une minute, si vous voulez que le chou garde une jolie couleur pensez à mettre aussi un peu de bicarbonate dans l'eau. En tout cas après, sortez-le, égouttez-le, passez-le sous l'eau froide puis directement dans un saladier d'eau bien froide. Egouttez encore bien bien.
Mettez les pistaches et le parmesan dans un mixer et mixez le tout assez finement. Ajoutez le chou et redonnez quelques tours de mixer, ajoutez l'huile, un peu de sel et de poivre et mixez une dernière fois, le pesto est prêt !
Préparez alors les gougères. Portez à ébullition, dans une casserole, l'eau et le beurre avec pincée de sel. Retirez du feu et versez d'un coup la farine. Mélangez vivement jusqu'à obtenir une pâte qui se décolle des parois de la casserole. Remettez à feu doux et faites sécher la pâte une minute en la remuant bien. 
Versez votre pâte dans un batteur et faites tourner, utilisez la pale de votre batteur, faites tourner à petite vitesse jusqu'à ce que la pâte refroidisse un peu. Toujours en tournant versez les œufs un par un et laissez-les bien s'incorporer. 
Arrêtez de battre, ajoutez le parmesan et le pesto, ajustez en sel et poivre et mélangez à la cuillère.
Versez votre pâte dans une poche à douille et faites des petits tas d'environ 3cm de diamètre, vous pouvez aussi utiliser une cuillère. 
Parsemez éventuellement avec des pistaches hachées fin fin et enfournez dans un four préchauffé à 180° pendant une 18 à 20 minutes. Sortez-les alors du four et laissez-les tiédir sur une plaque.
Vous pouvez éventuellement garnir vos gougères avec une petite crème battue et un peu de pesto bien sûr !
Mais pourquoi, bon et d'ailleurs avec des pâtes ça serait bien aussi... est-ce que je vous raconte ça...

lundi 30 octobre 2017

Petit voyage au cœur du pays où naît le parmesan Tome 3... Mes tomates cerise farcies à la façon de Rina !

Retour du côté de l'Emilie Romagne donc et forcément aussi retour du côté de la cuisine au Parmigiano Reggiano, au parmesan, que nous avons découvert dans les cuisines de ces « nonne », ces grands-mères italiennes dont la cuisine m'a vraiment vraiment fait tomber sous son charme.
Et pas que la cuisine d'ailleurs parce que chacune de ces cuisinières que nous avons rencontrées, avec leur personnalité, avec leurs mots et leurs gestes risque de rester dans fort fort longtemps dans ma mémoire. Il faut dire que cette journée en cuisine en leur compagnie s'est passée dans la simplicité, le partage et quelques éclats de rire ! Et nombre de ces éclats de rire ont été dû à Rina, Rina et son énergie débordante, Rina qui nous a cuisiné des savoureux raviolis aux blettes, dont je vous donnerai peut-être la recette... peut-être ! et des petites tomates à la farce aussi simple  savoureuse, une fois de plus!
Rina nous a préparé ces tomates en utilisant des petites tomates grappes que l'on peut servir toutes seules mais aussi en accompagnement de quelques pâtes, d'une viande blanche ou d'un poisson, et que j'ai pour ma part décliné en tomates cerise en pensant à nos apéros, des petites tomates farcies à avaler d'une bouchée !
Mes tomates cerise farcie à la façon de Rina !
Ingrédients : 3 belles grappes de tomates cerise (soit une trentaine) – 30g de parmesan râpé (encore une fois n'achetez pas du râpé tout fait, si vous pouvez râpez-le fraîchement avant de l'utiliser) – 30g de chapelure (j'ai utilisé du panko mais de la baguette rassie écroutée et râpée c'est parfait!) - 1 gousse d'ail hachée très très finement (ou râpée) – 1 ou 2 càs de persil haché – ½ càc de thym frais haché finement – huile d'olive – sel et poivre
Détachez les tomates cerise de leur branche si elles sont en branches. Découpez le chapeau à environ 1cm du haut et enlevez la pulpe à l'aide d'une petite cuillère. Cette recette est très très simple mais elle demande un peu de temps pour réaliser cette partie, mais avec un peu de patience...
Déposez les tomates sur du papier absorbant en posant le côté coupé sur le papier pour qu'elles finissent de s’égoutter.
Mettez dans un saladier le parmesan, la chapelure, l’ail, le persil et le thym, salez un peu et poivrez à votre goût et mélangez.
Posez vos tomates dans des assiettes, j'en ai utilisé deux, sur lesquelles vous allez mettre un fine couche de riz pour les faire tenir droites plus facilement. Remplissez-les alors avec la farce contenue dans le saladier en tassant un peu avec une petite cuillère. Ne remettez pas les chapeaux sur les tomates, vous les remettrez une fois qu'elles seront cuites.
Arrosez les tomates de quelques gouttes d'huile d'olive et enfournez-les dans un four préchauffé à 180° pendant 12 à 15 minutes en les surveillant.
Ensuite vous n'avez plus qu'à remettre les chapeaux et les dévorer sans autre forme de procès !
Mais pourquoi, je crois que je vais garder pour moi la recette des raviolis aux blettes... peut-être ! est-ce que je vous raconte ça...

vendredi 27 octobre 2017

A la recherche de Francesco Dall’Argine là-haut sur la montagne Tome 2... Raviolis aux pommes de terre au menu !

Retour sur la montagne pour retrouver la cuisine de Francesco avec une nouvelle recette qui prouve qu'avec des ingrédients de peu de coût (le parmesan est là-bas moins cher qu'ici forcément) on peut faire de superbes plats, généreux et savoureux ! Et je sens que ce n'est pas la dernière fois que les recettes de Francesco vont apparaître ici... alors à suivre !
Raviolis aux pomme de terre
Ingrédients :
Pour la pâte à raviolis : 5 œufs – 350g de farine – 150g de semoule fine (attention de la semoule pas du couscous!) - quelques pincées de sel – de l'eau si nécessaire
Pour la farce : 1kg de pommes de terre à purée – 100g de beurre – 1 œuf – 150g de parmesan râpé (et surtout surtout achetez de préférence du parmesan entier et râpez-le ! C'est tellement meilleur !) - sel
Pour l’assaisonnement : du beurre – du parmesan râpé
Préparez ensuite la pâte pour les raviolis en versant la farine mélangée avec la semoule et une pincée de sel sur un plan de travail, faites ensuite un volcan au centre et mettez-y les œufs rapidement battus puis mélangez en incorporant la farine au œufs en mélangeant les œufs et la farine vers l'extérieur. Ajoutez un peu d'eau si nécessaire et terminez en écrasant la pâte avec la paume de la main jusqu'à ce qu'elle soit bien homogène. Filmez-la puis mettez au frais pendant au moins une heure.
Pendant ce temps, lavez les  pommes de terre et faites-les cuire dans une grande casserole d’eau salée dans leur peau. Retirez les pommes de terre de la casserole, laissez-les tiédir puis épluchez-les et écrasez-les au presse purée ou au moulin à légumes.
Ajoutez le beurre qui fondra avec la chaleur des pommes de terre et une pincée de sel. Ajoutez le parmesan, mélangez et laissez complètement refroidir. Il faut que le mélange soit bien froid, ensuite ajoutez l’œuf et mélangez bien.

Sortez la pâte du réfrigérateur puis coupez-en une partie de la taille d'une grosse balle de ping-pong, n'oubliez pas de recouvrir la pâte de film à chaque fois. Tirez la pâte en utilisant un laminoir ou vraiment si vous avez du courage un rouleau, mais attention la pâte doit-être bien bien fine comme le montre les photos.
Farinez le plan de travail et posez votre feuille de pâte puis déposez la farce en faisant attention à créer une file horizontale de petites boulettes de farce espacées d’environ 3 cm les unes des autres. Repliez la pâte sur elle-même en prenant soin de faire sortir l’air, attention s'il reste de l'air vos raviolis risquent de lâcher à la cuisson.
Découpez les raviolis avec une roulette à pâte.
Faites chauffer une grande casserole d'eau salée puis plongez-y les raviolis et faites les cuire pendant environ 5 minutes (le temps de cuisson dépend de l’épaisseur de la pâte). Égouttez-les avec une araignée (ou une écumoire) sans trop insister puis déposez-les dans un plat.
Assaisonnez-les alors avec du beurre et du parmesan en étant bien bien généreux ! Il faut les noyer sous le beurre et les sauver de la noyade avec du parmesan... Ils disent quelque chose qui ressemble à ça par là-bas, et j'adopte !
Forcément Francesco nous les a proposés avec des... truffes mais ce n'est pas obligatoire même si c'est à tomber...
Mais pourquoi, et dire qu'il nous avait préparé deux autres recettes... est-ce que je vous raconte ça...

jeudi 26 octobre 2017

A la recherche de Francesco Dall’Argine là-haut sur la montagne Tome 1... Et ses petits gnocchi rustiques au menu !

Pour rencontrer Francesco Dall’Argine il va déjà falloir que vous alliez du côté de Parme et surtout surtout que vous ayez un GPS qui connaisse les petites routes et même ce qui n'est plus une route... Francesco Dall’Argine s'est installé là-haut sur la montagne, bien bien loin de la ville que l'on ne devine même pas au loin, ici il y a Francesco, sa mère qui passe l'aider, son chien et... quelques animaux qui traversent son univers de temps en temps ! 
Pour autant ce n'est pas un ermite sauvage près à vous accueillir la fourche à la main, bien au contraire quand vous arrivez là-haut Francesco vous accueille en levant les bras au ciel d'un grand Héééy ! Il faut dire que s'il s'est installé là c'est pour y produire de la truffe, sa passion, mais aussi du safran, des légumes et un tas d'autres choses... l'homme de la montagne ne manquant pas de ressource ni d'imagination. Et il s'est installé là-haut c'est aussi pour vous accuellir à sa table, parce que bien loin de se refermer, Francesco ouvre au contraire sa maison, sa cuisine et sa table pour des repas que je ne risque pas d'oublier de si tôt !
Il faut dire que ce jour-là sa cuisine s'est emplie des odeurs de deux ingrédients qu'il a cuisiné, cuisiné, cuisiné pour le plus grand bonheur de notre appétit le Parmigiano Reggiano, ce parmesan que nous étions venu découvrir et... la truffe !
Et c'est donc en cuisine que nous avons commencé cette soirée à discuter, à goûter, à préparer en compagnie de notre hôte et de sa mère et surtout ensuite dans sa salle à manger que nous nous sommes attablés pour ce repas mémorable. Et c'est donc une recette de cette soirée que je vais vous proposer, une recette que Francesco accompagne généreusement de truffe, mais ce petit plaisir étant un peu coûteux par ici je vous proposerais quelques alternatives à la perle noire.
Les petits gnocchi rustiques de Francesco
Ingrédients : 50cl d'eau – 300g de farine – 50g de beurre – 6g de sel – de l'huile d'olive
Préparez les petits gnocchi. Portez à ébullition l'eau dans une grand casserole puis ajoutez le sel et un filet d'huile puis remuez le tout. Jetez alors la farine d'un coup dans l'eau et mélangez avec une cuillère en bois jusqu'à ce que les ingrédients forment une pâte homogène. Le début de cette recette ressemble à ce que l'on fait quand on prépare une pâte à chou, la grande différence étant que l'on n'ajoute pas d’œufs.
Étalez ensuite la pâte sur un plan de travail et laissez-la refroidir pendant quelques minutes.
Saupoudrez le plan de travail de farine et formez des rouleaux de pâte d’1cm de diamètre.
Coupez les petits gnocchi et faites-les cuire dans une grande casserole d'eau bouillante salée. C'est très rapide, dès que les gnocchi remontent à la surface c'est bon, à peine une minute ou deux.
Réservez un peu de l’eau de cuisson et dès que les gnocchi  sont donc remontés à la surface, ramassez-les avec une araignée (une écumoire) pour les égoutter rapidement.
Puis faites-les sauter dans une poêle dans laquelle vous aurez préalablement fait fondre le beurre avec l’eau de cuisson.
A ce moment-là Francesco ajoute hors du feu, généreusement, comme vous le voyez sur la photo, un mélange de parmesan et de truffe dont je vous donne la recette un peu plus loin et termine en décorant les assiettes avec des lamelles de truffe... Francesco aime vraiment la truffe et il n'est pas seul !
Pour remplacer la coûteuse perle noire je vous propose quant à moi de mélanger 50g de parmesan avec au choix du thym frais ou de la sauge hachée très finement. Ou de faire infuser quelques beaux pistil de safran dans le bouillon prélevé, d'ajouter le tout aux gnocchi avec le beurre et de terminer avec du parmesan nature.
Mais si bien sûr vous préférez et vous pouvez trouver de la truffe... voici la recette de Francesco à préparer longtemps longtemps à l'avance !
Le mélange de parmesan à la truffe noire (truffe de Fragno)
Ingrédients : 25g de truffe noire – 50g de parmesan
Râpez très finement le parmesan et la truffe. Mettez le tout dans un saladier et mélangez bien puis mettez le tout dans un pot (du type pot à confiture) et fermez le pot. Idéalement mettez le pot au congélateur pendant au moins une dizaine de jours avant de vous servir du mélange.
Ne décongelez surtout pas le contenu du pot, prélevez simplement ce dont vous avez besoin et remettez le pot aussitôt au congélateur !
Mais pourquoi, il n'avait pas préparé aussi des raviolis aux pommes de terre ??? est-ce que je vous raconte ça...

mercredi 25 octobre 2017

Petit voyage au cœur du pays où naît le parmesan Tome 2 et la tarte aux oignons rouges de Maria Elisa...


En cuisinant avec ces grands-mères italiennes qui ont bien voulu nous ouvrir leur maison et leur cuisine, j'ai bien sûr appris la cuisine au Parmigiano Reggiano, au parmesan. Mais j'ai aussi retrouvé une cuisine qui existe un peu partout, chacun à sa sauce, la cuisine populaire, une cuisine simple, peu coûteuse, faite pour combler l'appétit et les estomacs, souvent respectueuse de la saison et du local, une cuisine que nous avons peut-être tendance à un peu négliger par ici ces derniers temps !
Et pourtant nous aurions peut-être besoin de la retrouver cette cuisine populaire, parce qu'elle permettrait à beaucoup, et surtout ceux qui n'ont pas forcément les moyens, de retrouver le chemin des cuisines, et à d'autres de retrouver un peu de simplicité, beaucoup de goût et ce qui la caractérise aussi d'après-moi, le sens du partage...
Et c'est donc dans la cuisine de Maria Elisa que nous avons découvert sa tarte aux oignons rouges, faite avec des oignons de là-bas mais que vous pourrez réaliser avec ceux d'ici, une recette que j'ai un peu remise à ma sauce...
La tarte aux oignons rouges de Maria Elisa...
Ingrédients :
Pour la pâte :
200 g de farine - 100 g de semoule fine (attention pas du couscous de la semoule!) - 20g de levure boulangère fraîche - 3 càs d’huile d’olive - 12 cl d’eau tiède - 1 pincée de sel
Pour la garniture :
500 g d’oignons rouges – 180g de parmesan râpé - 90g de ricotta – 2 càs d’huile d’olive – 10 cl de vin blanc sec – 2 ou 3 tiges de marjolaine effeuillées – 1 càc de sucre en poudre – poivre - sel
Commencez en préparant la pâte. Versez dans la cuve d'un robot muni d'un crochet, l'eau tiédie et la levure émiettée. Donnez quelques tours de robot pour mélanger et laissez reposer une dizaine de minutes.
Ajoutez alors la farine, la semoule, l’huile d’olive et une pincée de sel. Mettez le robot en marche et pétrissez le tout une dizaine de minutes jusqu’à obtenir une belle pâte bien souple. Laissez reposer dans le bol du robot sous un torchon pendant environ 45 minutes.
Pendant ce temps préparez la garniture. Pelez les oignons puis émincez-les finement. Faites-les revenir avec l’huile dans une poêle 10 minutes à découvert à feu moyen en remuant régulièrement. Ajoutez le sucre puis le vin blanc, salez, poivrez et laissez cuire à feu doux de nouveau une dizaine de minutes. Retirez du feu et ajoutez la ricotta, le parmesan râpé et la marjolaine puis mélangez bien le tout et réservez.
A l’aide d’un rouleau à pâtisser sur un plan fariné, étirez la pâte de façon à couvrir l’ensemble de votre à plat à tarte, le mien faisait environ 26cm. Beurrez et farinez votre moule puis déposez votre pâte dedans et piquez le fond à l’aide d’une fourchette. Laissez la pâte reposer une quinzaine de minutes.
Déposez la garniture par-dessus puis enfournez dans un four préchauffé à 200°. Baissez la température à 180° et faites cuire pendant 20 à 25 minutes.
Avec une jolie salade de roquette c'est vraiment plaisir !
Mais pourquoi, je me demande s'il n'est pas temps de rejoindre le chercheur de truffes... est-ce que je vous raconte ça...