Affichage des articles dont le libellé est Vin. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Vin. Afficher tous les articles

jeudi 2 février 2023

Mon gâteau de crêpes comme une tarte au citron meringuée... parce que c'est...

Le village de Crouseilles et la cave du même nom se trouvent à quelques kilomètres de Madiran dans le sud-ouest de la France. Et c'est là, au pays du Vic-Bilh, que sont assemblés Petit ou Gros Manseng et Petit Courbu issu d'une sélection de parcelles idéalement exposées, pour réaliser Grains de Roy. Ce Pacherenc du Vic-Bilh AOC est un vin doux avec un très bel équilibre entre sucrosité et fraîcheur. Un vin tout en fruits à la finale longue et élégante qui sera le parfait compagnon de vos crêpes à l'occasion de la chandeleur !

De mon côté je l'ai associé à un gâteau de crêpes comme une tarte au citron dont je vais vous donner la recette... Mais avant je vous propose d'essayer de gagner une bouteille de Grains de Roy pour le goûter à votre tour !

Pour tenter de gagner cette bouteille c'est tout simple, allez sur Instagram puis :

- Abonnez-vous à mon compte @doriancuisine.com.leblog et au compte des producteurs de ce vin la @cavedecrouseilles

- Il suffit ensuite de répondre à la question suivante dans un commentaire :

Cette cuvée rend hommage à deux rois qui ont permis à ce vignoble d'acquérir ses lettres de noblesses, François 1er et... quel est le second roi ? Pour vous aider " un peu ", on a l'habitude de se demander la couleur de son cheval...

- Vous avez jusqu'au lundi 6 février 2023 à minuit pour répondre. La gagnante ou le gagnant sera annoncé ici après tirage au sort.

Mon gâteau de crêpes comme une tarte au citron meringuée

Pour 6 à 8 personnes

Temps de préparation : 30 minutes

Temps de cuisson : 90 minutes

Les courses :

Pour les crêpes : - 700g de farine – 6 œufs – 130cl de lait – 2 cuil. à soupe d'huile d'arachide – 2 pincées de sel – du beurre

Pour la crème au citron : - 15cl de jus de citron – 120g de sucre en poudre – 3 jaunes d'œufs - 12g de maïzena - 30g de beurre

Pour la meringue : 120g de sucre en poudre – 2 blancs d’œufs – 3cl d'eau

Pour le sirop au fruit de la passion : - 2 fruits de la passion – 2 cuil. à soupe d'eau – 2 cuil. à soupe de sucre en poudre

La cuisine :

Préparez les crêpes. Mélangez dans un grand saladier les œufs, l'huile, le sel et 1/3 du lait. Ajoutez de la farine et mélangez. Ajoutez ensuite lait et farine alternativement jusqu'à finir les ingrédients.

Faites une vingtaine de crêpes avec cette pâte en mettant un peu de beurre dans une poêle bien chaude entre chaque crêpe.

Préparez la crème au citron. Mélangez dans une casserole le sucre en poudre et la maïzena. Ajoutez le jus de citron et les jaunes d'œufs et mélangez. Faites chauffer sur feu moyen en remuant régulièrement et prolongez la cuisson jusqu'à ce que le mélange épaississe. Retirez du feu, et ajoutez le beurre coupé en morceaux et mélangez. Laissez refroidir.

Déposez trois crêpes dans une assiette puis étalez une fine couche de crème au citron. Recommencez jusqu'à épuisement des crêpes.

Préparez le sirop au fruit de la passion. Faites chauffer la pulpe des fruits de la passion, l'eau et le sucre dans une casserole à feu moyen. Quand le contenu de la casserole arrive à ébullition prolongez 2 minutes puis filtrez.

Préparez la meringue. Versez le sucre et l’eau dans une casserole et faites cuire jusqu’à ce que la température du sucre atteigne 110°.

Fouettez les blancs en neige assez ferme et versez le sucre fondu en filet tout en continuant de fouetter à vitesse moyenne. Continuez de fouetter jusqu’à ce que la meringue soit tiède, pendant environ 5 minutes.

Il ne vous reste plus qu'à garnir votre gâteau de crêpes généreusement avec la meringue et à lui donner un petit coup délicat de chalumeau. Arrosez un peu de sirop sur la meringue avant de servir.

Article sponsorisé.

" l'abus d'alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération "  

Mais pourquoi, difficile de résister à un gâteau de crêpes, en même temps pourquoi résister... est-ce que je vous raconte ça...

 

jeudi 24 décembre 2020

Petites Saint-jacques et polenta pour une entrée gourmande en accord mets-vins !

Aujourd'hui je vous propose un accord mets-vins avec un joli vin Roche Mazet  !

Un vin à la jolie couleur fuchsia et aux arômes de fruits rouges.

Un vin que je vous propose de déguster avec... de jolies Saint-jacques posées sur un lit de polenta crémeuse ! La douceur du plat et des jolies bulles ... pour un plat tout simple pour les fêtes !

Petites Saint-jacques et polenta

Les courses :

- 120 g de polenta prête à cuire - 16 noix de Saint-jacques - 16 tranches très fines de lard – 20 g de beurre – 10cl de crème liquide entière - sel et poivre

La cuisine :

Commencez en préparant la polenta en suivant les indications portées sur l'emballage. Une fois la polenta prête, ajoutez la crème et la moitié du beurre en petits morceaux et mélangez bien le tout. Réservez.

Entourez les noix de Saint-jacques avec les tranches de lard puis maintenez-les en les  piquant avec un cure-dent.

Faites-les dorer rapidement de tous les côtés dans une poêle bien chaude avec la moitié du beurre restant. Quand elles sont bien dorées, retirez-les et faites de même avec les corails.

Retirez les piques, servez la polenta dans des petites assiettes et déposez par-dessus les noix et les corails et c'est prêt !

Vous pouvez retrouver les vins Roche Mazet sur leur site, sur leur page instagram.

Article sponsorisé

" L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération."

Mais pourquoi, et bon réveillon tout l'monde ! est-ce que je vous raconte ça...

lundi 9 septembre 2019

Petites visite à la table du restaurant Les Climats...

Un climat du côté de la Bourgogne ne renvoie pas à ce qui risque de nous tomber sur la tête mais à ce sol où nous avons les pieds ancrés, à cette terre où pousse la vigne. Un climat est donc une parcelle de vigne avec son histoire et ses caractéristiques particulières. Et l'histoire du restaurant Les Climats commence par une passion, celle de Carole Colin et Denis Jamet pour ces vins aussi diverses que variés que l'on tire des climats.
J'ai toujours aimé monter les quelques marches du restaurant Les Climats, j'ai déjà eu cette chance plusieurs fois, et ensuite pousser la porte de l'établissement et m'y glisser avec l'espoir de nouveaux plaisirs que je sais, là, certains.
J'aime choisir l'endroit où je vais m'attabler selon les saisons, mon humeur ou les circonstances. Dans la grande salle baignant dans l'Art Nouveau où j'aime me lover au cœur de l'hiver ou pour y partager un repas plus intime, le long des verrières du jardin d'hiver pour retrouver le printemps ou profiter des derniers rayons de l'automne, au bar autour de quelques verres et quelques planches généreuses ou dans le jardin terrasse comme aujourd'hui pour le déjeuner sous la fraîcheur ombragée de ce jour d'été.
Les Climats se déguste donc dès l'entrée et jusqu'au dessert... Tout comme les vins pour lesquels je ne saurais trop vous recommander de prendre conseils auprès des femmes et des hommes du vin de l'établissement qui sont à l'écoute de vos goûts et de votre budget. Ici on vous on raconte le vin, le climat et les gens qui le produisent, on vous guide et on vous régale comme lors de ce repas ou chaque vin, parfaitement choisi, a accompagné, souligné, relevé tous les plats proposés.
Et puis il y donc bien sûr la table... Et ce jour-là j'ai découvert les plats d'Emmanuel Kouri qui a pris possession des cuisines du restaurant. Sa cuisine irréprochable, sensible et délicate, est à l'équilibre entre la tradition et une innovation sans esbroufe inutile, rien n'est de trop, tout à un rôle dans ses assiettes... Ses plats saisonniers, la carte tourne tous les mois, sont à l'image du lieu, ils laissent une place très agréable à la surprise et au plaisir ce qui a donné au menu que j'ai eu la change de déguster, un piquant ludique qui forcément ne pouvait que me plaire...
L'artichaut à la grecque tout croustillant se prélasse dans une crème fondante rafraîchie par le citron et la menthe poivrée, laisse découvrir un cœur de chèvre frais. La belle sardine bretonne, juste poêlée au beurre et farcie à la ricotta lézarde sous son parasol dans un jus d'herbe.
Le rouget se pare étonnement de ses écailles devenues terriblement croustillantes et est accompagné de chipirons, de pâtes à l'encre et d'une salsa verde qui vient relever le tout. Le ris de veau est joliment accompagné par le citron confit et le concombre Battaglione à l'ail nouveau et un jus aussi court que savoureux. 
Et enfin le melon vient réponde au... melon en chiffonnade, en marmelade et en sorbet et à l'amande d'un financier qui vient conclure un repas tout en fraîcheur.
Après ce repas je sais que je retrouverai cette table-plaisir prochainement tant j'aime m'y attabler, il ne me reste plus qu'à choisir la saison, l'humeur ou la circonstance qui me ramera par ici...
Le restaurant Les Climats se trouve au 41 de la rue de Lille dans le 7e arrondissement parisien.
Et si jamais vous avez un peu de temps en sortant du restaurant n'hésitez pas à passer à la Cave des Climats qui se trouve à quelques mètres de là au 35 rue de Verneuil d'où vous pourrez repartir avec quelques jolies bouteilles...
Mais pourquoi, vivement l'automne... est-ce que je vous raconte ça...

mardi 19 mars 2019

Bœuf Strogonoff pour le retour des accords mets et vins !

Il m'arrive d'être un peu fourbe quand je veux avoir l'avis de ceux qui passent par chez moi sur tel ou tel vin en peu de mots et beaucoup de franchise. J'ouvre alors ma bouteille un peu à l'avance, je pose quelques verres sur la table, je m'en sers un et j'attends... j'attends un buveur de passage...
Et c'est ce que j'ai fait il y a quelques temps avec Les Toiles, un vin produit joliment par Serge Scherrer au domaine Agarrus du côté des Cévennes. Ce vin-là m'a été proposé une nouvelle fois par Aude, un vin qu'elle propose bien sûr sur Vinibee sa cave virtuelle.
Et à force d'attendre un premier buveur est passé par là, ma porte étant toujours ouverte, ça rentre et ça sort assez facilement du côté de ma cuisine, je lui ai rempli un verre et j'ai continué ma cuisine en discutant de loin. J'aime ces moments où il suffit de regarder le buveur pour le voir se réjouir sans avoir trop de mots à dire, en buvant ce vin au caractère bien portant, aux légères notes d'épices et à la belle fraîcheur.
Et puis un autre arrive et je recommence le même rituel, pour être sûr que le vin est bon à boire et à partager et quand j'ai assez d'avis réjouis, il m'arrive d'être encore plus fourbe et de lancer alors, le plat est prêt on passerait pas à table ? Et le temps que je me retourne souvent ils sont déjà à table.
C'est ce qui s'est passé ce jour-là avec Les Toiles et un bœuf Strogonoff qui a fait t+rès bon ménage avec lui au vu des verres et des assiettes qui sont revenus bien vides en cuisine...
Bœuf Strogonoff
Ingrédients : 1 belle entrecôte d'environ 2cm/2,5cm d'épaisseur (c'est pour 4!) – 300g de riz basmati - 60g de morilles fraîches (vous pouvez aussi utiliser des morilles séchées mais dans ce cas pensez à les réhydrater et mettez-les en même temps que le bouillon de bœuf) – 1 gros oignon – 10g de beurre – 1càs d'huile d'olive - 1càc de paprika fumé (ou a défaut de paprika) – 2 càs de concentré de tomate – 45cl de bouillon de bœuf – 10cl de crème liquide entière – 6 tiges de persil plat – sel et poivre
Faites cuire le riz selon les indications portées sur l'emballage.
Nettoyez les morilles puis coupez les en tranches d'environ 1cm.Pelez puis coupez l'oignon en deux puis en tranches fines. Hachez grossièrement le persil.
Faites chauffer à feu assez doux le beurre et l'huile dans une sauteuse. Ajoutez l'oignon et faites cuire une dizaine de minutes en remuant régulièrement. L'oignon doit à peine colorer, si vous voyez qu'il commence à trop colorer ajoutez 1 ou 2 càs d'eau et continuez la cuisson.
Ajoutez alors le paprika, le concentré de tomate et le bouillon de bœuf, remuez bien le tout et poursuivez la cuisson une dizaine de minutes à petit feu jusqu'à ce que la sauce épaisse. N'hésitez pas à couvrir si vous voyez que ça réduit un peu trop.
Pendant ce temps occupez-vous de l'entrecôte.
Faites chauffer un gril à feu bien vif. Faites-y alors bien dorer l'entrecôte rapidement, attention même si vous aimez la viande à point ne la faites pas trop cuire, elle va repasser en cuisson avec la sauce !
Quand elle est bien dorée retirez-la du gril, salez et poivrez puis coupez-la en tranches d'environ 1,5cm.
Quand la sauce est à point, ajoutez les morilles, mélangez puis déposez les lamelles de viande. Là, soit vous faites cuire rapidement comme moi pour la laisser saignante à cœur, soit vous prolongez pour avoir une viande à point, quoi qu'il en soit retournez-la à mi-cuisson.
Quand la viande est à point arrosez le tout avec la crème et remuez rapidement toujours sur le feu.
Mélangez le riz et les ¾ du persil, servez-le dans les assiettes puis répartissez la viande et la sauce par-dessus.
« L’abus d’alcool est dangereux pour la santé. A consommer avec modération. »
Mais pourquoi, et si on passait au blanc maintenant... est-ce que je vous raconte ça...

mercredi 31 octobre 2018

Accords mets et vins Gato Negro 9 Lives Sauvignon blanc et mon curry de poisson parfumé au menu !

Le monde des accords mets et vins est quelquefois difficile, parce que le vin semble résister aux plats, trop de ça ou pas assez de ci et du coup il se révèle revêche à associer ! Et puis d'autres fois ça coule presque de source, les choses sont plus faciles, l'évidence arrive sans trop d'efforts.
C'est ce qui s'est passé quand on m'a proposé d'associer à un plat à ce Gato Negro 9 Lives Réserve Sauvignon blanc, un vin tout en légèreté et en finesse aux arômes d'agrumes et particulièrement de pamplemousse, avec juste ce qu'il faut d'acidité pour vous laisser l'agréable impression d'une longue finale tout en fruits.

Un vin donc aussi facile à boire qu'à associer à bien des plats et notamment des plats où les poissons et les fruits de mer tiennent une place d'honneur mais aussi, d'après moi, à des plats exotiques, comme celui que j'ai choisi pour l'accompagner.
Et au final avec le petit curry aussi maritime que parfumé que j'ai préparé, il s'est révélé très agréable apportant fraîcheur et arômes acidulés face à ce plat qui ne manque pourtant pas de répondant.
Mon curry de poisson parfumé
Ingrédients : 450g de dos de cabillaud ou de filet de cabillaud – 20g de beurre ou de ghee (en épiceries indiennes) - 400g de tomates en cube en boîte – 4 oignons nouveaux - 1càs de curry en poudre – 1càc de graines de fenouil – 1càc de graines de coriandre – 1càc de sucre en poudre - 360g de riz basmati ou thaï – 20cl de crème de coco - 1 petit bouquet de coriandre fraîche – sel et poivre
Coupez le cabillaud en beaux cubes assez gros sinon il risque de se défaire en cuisson.
Emincez le blanc des oignons nouveaux.
Faites dorer les deux graines dans une poêle bien chaude puis versez-les dans un pilon pour les écraser grossièrement. Ajoutez-les au curry.
Mettez le beurre ou le ghee dans une poêle et ajoutez les oignons et le cabillaud et faites revenir juste le temps de dorer le cabillaud sur tout les faces.
Ajoutez alors les ¾ des épices, salez et poivrez et mélangez le tout. Ajoutez la tomate en cube et le sucre puis mélangez encore. Poursuivez la cuisson pendant une dizaine de minutes.
Pendant ce temps faites cuire le riz selon les indications portées sur l'emballage et hachez assez finement la coriandre fraîche.
Quand le riz est prêt ajoutez presque toutes les épices restantes, gardez-en un peu pour parsemer sur les plats et la coriandre et mélangez le tout.
Vous pouvez alors servir le plat avec une couronne de riz, le curry de poisson au centre et terminer en arrosant avec la crème de coco et éventuellement quelques pincées de curry.
Vous pouvez retrouver une autre association mets vins cette fois avec le Gato Negro 7 Lives rouge par ici : Et si un chat noir passait à table pour Halloween... GatoNegro 9 Lives et polenta d'automne et côtelettes grillées au beurre de sauge...
Article sponsorisé 
« L’abus d’alcool est dangereux pour la santé. A consommer avec modération. »
Mais pourquoi, chat blanc chat noir voilà que j'hésite... est-ce que je vous raconte ça...

lundi 15 octobre 2018

Accords mets et vins en rouge et blanc... Hachis parmentier bicolore et rôti de veau à l'italienne au menu...

Deux vins aujourd'hui pour ces accords mets et vins que je vous propose par ici de plus en plus souvent. Deux vins des vigneront Plaimont et donc deux vins qui viennent de ce Sud-Ouest où ils sont produits, d'un Sud-Ouest où il fait aussi bon vivre que boire et manger.
Le Géoglyphe que l'on m'a confié est un concentré de Madiran, cette appellation que je décrirais comme aussi authentique que sincère et qui propose des vins qui viennent de loin, de la tradition et du terroir, mais des vins qui ont su aussi s'ouvrir à la modernité, parce que nos goût ont évolué et que le Madiran aussi. C'est un vin que j'aime mettre sur la table pour le partager en famille ou entre amis et que j'aime donc associer avec un plat du dimanche et c'est ce que je vous propose avec ce hachis parmentier, mais un hachis qui a su, lui aussi, changer et prendre de nouvelles couleurs.
Hachis parmentier bicolore
Ingrédients : 800g de steak haché – 2 oignons – 2 gousses d'ail – 1càc de fond de veau déshydraté - 2 feuilles de laurier – 2 tiges d'origan frais - 500g de pommes de terre à purée – 500g de chair de patate douce – 30cl de lait entier – 40g de beurre - sel et poivre
Commencez en préparant les deux purées, faites cuire dans deux casseroles d'eau salée les pommes de terre pelées dans l'une et la patate douce aussi pelée dans l'autre.
Pendant ce temps, pelez les oignons et les gousses d'ail puis hachez le tout assez finement. Faites chauffer 10g de beurre et faites-y revenir l'oignon et l'ail jusqu'à ce que les oignons deviennent transparents. Ajoutez la viande, les feuilles de laurier et les tiges d'origan et faites revenir le tout 5 minutes en remuant régulièrement. Ajoutez 10cl d'eau et le fond de veau, salez et poivrez et laissez encore sur le feu jusqu'à ce que le jus commence à épaissir, comptez 5 minutes. Vérifiez l'assaisonnement et versez le tout au fond d'un plat.
Quand les pommes de terre et la patate douce sont cuites égouttez-les bien, remettez dans les casseroles, ajoutez 20g de beurre avec les pommes de terre et 10 avec la patate douce puis écrasez le tout au presse-purée. Ajoutez 20cl de lait dans la purée de pommes de terre et les 10cl restants dans celle de la patate douce.
Déposez les deux purées en les alternants sur la viande puis enfournez dans un four préchauffé à 210° pendant une dizaine de minutes.
Parsemez éventuellement un peu d'origan frais à la sortie du four et dégustez sans attendre.
L'autre vin qui m'a été proposé est lui un Côte de Gascogne, un vignoble qui ne demande qu'à être découvert ou redécouvert, parce qu'il a bien de la fraîcheur et bien de la vivacité à faire découvrir comme ce Domaine de Cassaigne. Un vin qui ne manque donc ni de saveurs de fruits blancs ni de senteurs fleuries que j'ai choisi cette fois d'associer à un plat pour profiter de ces derniers jours d'été indien qui ne semble pas vouloir finir, un plat pour faire un détour du côté de la botte avec ses senteurs italiennes.
Rôti de veau à l'italienne
Ingrédients : 1 rôti de veau d'environ 1kg2 – 16 tranches fines de coppa - 8 quartiers de tomates séchées – 4 tiges de basilic effeuillées – 2càs de pignons de pin – 2càs d'huile d'olive – 10cl de vin blanc – 400g de tomates coupées en cubes (vous pouvez aussi utiliser des tomates au naturel en boîte) - 2 carottes nouvelles – 5 gousses d'ail – 1 branche de céleri - 150g de champignons de Paris – 1 vingtaine d'olives dénoyautées – 2 tiges d'origan - 240g de polenta - sel et poivre
Commencez en hachant assez finement les tomates séchées, le basilic et les pignons, hachez au couteau ou mixer. Fendez le rôti de veau en deux dans la longueur, comme un portefeuille puis étalez les trois quarts du hachis à l'intérieur et refermez.
Etalez les tranches fines de coppa sur votre plan de travail de manière à obtenir un rectangle de la longueur du rôti, badigeonnez avec le reste du hachis. Roulez autour du rôti de manière à couvrir tout le rôti avec les tranches de coppa. Ficelez le tout.
Coupez les carottes nouvelles et le céleri en tronçons et les champignons deux ou quatre selon leur taille.
Faites colorer le rôti de tous les côtés dans une poêle bien chaude. Retirez de la cocotte et versez l'huile d'olive et faites-y revenir les oignons et l'ail jusqu'à ce qu'il commence à colorer.
Remettez la viande dans la cocotte, ajoutez le vin blanc, les tomates, le céleri et l'origan, salez, poivrez et faites cuire à couvert à petit feu pendant une quarantaine de minutes.
Ajoutez les champignons et les olives et terminez la cuisson pendant une dizaine de minutes à découvert.
Pendant ce temps préparer la polenta selon les indications portées sur l'emballage.
Servez le rôti coupé en tranche, la polenta et les légumes.
Vous pouvez retrouver toutes les infos concernant les vins Plaimont sur leur site, sur leur page Facebook et sur leur page Instagram.
Article sponsorisé
Mais pourquoi, d'abord le vin ou d'abord le plat, éternelle question... est-ce que je vous raconte ça...

dimanche 30 septembre 2018

Grand large et bucatini au veau et au thon à l'italienne... Pour le retour des accords mets et vins !

Depuis ma rencontre virtuelle avec Aude et son Vinibee, le vin nature a pris pratiquement le pouvoir dans ma cave, « cave » étant comme je vous l'ai déjà dit par ici est une jolie manière de parler mon triste sous-sol. Pratiquement, parce qu'il reste par là encore bien des vins « classiques », des vins qui pourraient bien être en sursis et donc se faire des soucis si Aude continue à me proposer de si belles découvertes...
Cette fois elle m'a proposé de découvrir le Grand large d'Eric Sage, un vin produits à partir d'un vignoble en transition biologique, pour essayer de lui trouver un partenaire, un met qui irait bien avec ce vin-là. Ce Grand large, décliné pour cette fois en blanc, les autres couleurs étant au catalogue, ressemble au climat et aux frimas vendéens où vivent les vignes qui permettent de le produire, tant il est vif, frais et tranchant ! Mais contrairement aux embruns de par là-bas, lui est sec et fuité en même temps, ce qui en fait un vin plaisir à boire et à partager en toute simplicité ! Parce que la simplicité lui va vraiment bien.
Si j'avais ouvert la bouteille plus près de l'été je n'aurais pas longtemps hésité et j'aurais proposé de le déguster avec quelques jolis filets de sole juste posés sur un barbecue brûlant et généreusement arrosés de citron mais maintenant je n'ai plus envie de sortir pour cuisiner... Alors j'ai choisi de le confronter avec un plat plus riche, plus parfumé, un plat de copains, avec qui son acidité a fait merveille, un plat de veau et de thon avec quelques pâtes généreuses...
Bucatini au veau et au thon à l'italienne
Ingrédients : 800g de veau à braiser – 200g de thon à l'huile d'olive (poids égoutté) – 1càs d'huile d'huile d'olive - 4 gousses d'ail – 1 petit oignon – 500g de tomates assez mûres - 4 carottes nouvelles - 1 vingtaine d'olives vertes (les miennes étaient dénoyautées) – 20cl de vin blanc sec - 1càs de câpres - 8 tiges d'origan frais effeuillées – sel et poivre – du parmesan râpé pour servir
Pelez l'ail et l'oignon, coupez le tout en morceaux, mettez dans un mixer, ajoutez la moitié de l'origan et mixez sans trop insister.
Coupez les tomates en cubes.
Faites chauffer 1càs d'huile dans une cocotte minute et faites-y revenir les morceaux de veau de tous les côtés puis réservez la viande. Dans la même cocotte ajoutez le hachis d'oignons, d'ail et d'origan et faites revenir le tout jusqu'à ce que l'oignon commence à peine à colorer. Ajoutez alors les cubes de tomates et faites revenir le tout une dizaine de minutes en remuant régulièrement.
Ajoutez le vin blanc et remettez les cubes de veau et là, deux solutions, une plus rapide, fermez la cocotte-minute et faites cuire 15 minutes sous pression ou 1 heure en position normale, donc sans pression.
Pendant la cuisson, lavez puis coupez les carottes en tronçons.
Ensuite ouvrez la cocotte-minute, attention à l'ouverture si vous êtes en pression, ajoutez le thon, les carottes, les olives et les câpres et faites cuire pendant une trentaine de minutes à découvert. Ajoutez un peu d'eau si le ragoût devient trop sec.
Servez alors les pâtes généreusement arrosées du ragoût et terminez en parsemant sur les assiettes, l'origan restant et du parmesan au goût de chacun.
Vous pouvez sortir le vin du frais et appeler les copains !
« L’abus d’alcool est dangereux pour la santé. A consommer avec modération. »
Mais pourquoi, et dire que j'ai un petit vin dont je ne vais pas pouvoir vous parler... est-ce que je vous raconte ça...

mardi 3 juillet 2018

Direction le vin nature ! Et ma côte de veau sur son petit jardin de légumes...

Le vin nature envahit de plus en plus ma cave, je vous en ai d'ailleurs déjà parlé par là... bon " cave ' c'est un joli mot pour dire sous-sol au frais et à l'ombre, ce qui finalement suffit au vin pour passer un moment en attendant d'être bu sans autre forme de procès. Donc parmi mes bouteilles, de plus en plus sont estampillées vin nature et quand j'en remonte une avec la ferme intention de la partager avec quelques amis qui ont eu la bonne idée de passer par là, j'ai toute sorte de réactions...
Les convaincus me regardent souvent avec un air complice, un peu comme si, nous, nous savions où se trouve la carte aux trésor et même le trésor... Et terminent en hochant la tête en me lançant un vin nature... entendu. Et puis il y a les autres, beaucoup plus nombreux, infiniment plus nombreux, qui se demandent quelquefois pourquoi je précise qu'il est nature mon vin, comme s'il pouvait pousser sur les autoroutes, le vin ! Alors j'explique un peu le pourquoi du comment de ce drôle de qualificatif, nature, je n'essaye pas de convaincre, je laisse faire la bouteille... et souvent je n'ai pas tort de laisser faire...
Parce que finalement je me suis rendu compte qu'à part dans quelques arrondissements parisien, le vin nature ne s'est pas encore fait connaître, et rares sont ceux qui expliquent ces drôles de vins produits par de drôles de paroissiens... enfin de vignerons ! Aude est de ceux-là, Aude qui remplit ma " cave " avec d'étonnants flacons.
Et cette fois elle m'a confié un des vins que l'on trouve par chez elle, chez Vinibee, un Les Lauzes Blanches, qu'il faut ranger du côté des jolis rouges des Côtes du Rhône. Coup de cœur pour Aude et coup de cœur pour moi aussi pour ce vin qui se boit sans y penser justement, en profitant de ses saveurs fruitées et gourmandes. Et pour l’emmener à table j'ai choisi de le confronter à un plat de plaisir, un plat comme ceux qui peuplaient les dimanches et les tables familiales, une côte de veau entourés de jolis légumes qui sont allés se griller au four avant de se baigner dans une petite sauce tout en légèreté !
Ma côte de veau sur son petit jardin de légumes...
Ingrédients pour 4 personnes : 2 belles côtes de veau bien épaisses (chez moi on dit deux doigts pour mesurer) – 30g de beurre - 1 botte de carottes nouvelles – 2 beaux oignons rouges – 300g de petites pommes de terre primeur – 1 petit bol de petits pois écossés – 4 tiges d'origan frais – 2 gousses d'ail – 20cl de vin blanc sec – 2càc de fond de veau déshydraté – de l'huile d'olive - sel et poivre
Commencez en préparant les légumes. Lavez puis coupez-en deux les carottes, pelez puis coupez oignons en 8 quartiers, pelez les pommes de terre (ça ce n'est pas obligatoire vous pouvez juste les laver), écrasez les 2 gousses d'ail avec le plat d'un couteau. Et pendant que vous êtes sur les préparatifs, effeuillez 2 tiges d'origan.
Faites cuire les légumes séparément dans des grandes casseroles d'eau salée, 3 à 4 minutes pour les carottes, 6 à 8 minutes les pommes de terre selon leur variété et leur taille et 3 minutes pour les petits pois. Sortez les légumes de l'eau et étalez les carottes et les pommes de terre sur une plaque couverte de papier sulfurisé. Quant aux petits pois, versez-les dans un grand saladier d'eau froide puis égouttez-les. Rajoutez les oignons sur la plaque arrosez tous les légumes d'un filet d'huile d'olive et hop au four, dans un four préchauffé à 210°.
Encore une fois le temps va dépendre de la taille des légumes, mais partez sur une dizaine de minutes en enlevant ceux qui commencent à être joliment dorés et en tournant les autres de temps en temps jusqu'à ce que tous soient dorés.
Pendant que les légumes se la dorent, occupez-vous de la viande. Faites chauffer le beurre à feu moyen dans une grande sauteuse, si elle est anti-adhésive c'est mieux, sinon on fait avec ! Et quand il commence à mousser, ajoutez les gousses d'ail et les deux tiges d'origan que vous n'avez pas effeuillées puis déposez les deux côtes et colorez-les bien de tous les côtés. Comme c'est de la côte bien épaisse vous pouvez même colorer la tranche. Attention si vous voyez que l'ail ou l'origan commencent à brûler, enlevez-les de la sauteuse.
Quand les côtes sont bien colorées ajoutez le vin blanc et décollez bien tout ce qui traîne au fond de la poêle, déglacez les sucs diraient certains, puis ajoutez le fond de veau et remuez bien jusqu'à ce qu'il soit bien dilué. Salez et poivrez les côtes avec modération puis prolongez alors la cuisson à feu assez doux et à couvert jusqu'à ce que la côte soit à votre goût. 
Comme j'aime le veau rosé, ça va assez vite pour moi, mais faites à votre goût, faites une petite entaille sur un côte pour vérifier sa cuisson. N'hésitez pas à ajouter un poil d'eau si la sauce réduit trop, attention de l'eau pas du vin.
Quand la viande est à votre goût, retirez-la de la poêle, et emballez-la dans un papier sulfurisé.
Vous pouvez alors mettre les légumes dans la sauteuse et les mélangez délicatement pour les enduire du joli jus qui s'y trouve !
Vous pouvez alors servir les côtes et les légumes et terminer en parsemant les feuilles d'origan restantes !
« L’abus d’alcool est dangereux pour la santé. A consommer avec modération. »
Mais pourquoi, je me demande dans quelle région Aude va m’entraîner la prochaine fois... est-ce que je vous raconte ça...

lundi 18 juin 2018

Qu'il est difficile parfois de choisir son vin et d'autres... et mon risotto tout rouge !

J'ai toujours été un hésitant et ce n'est pas maintenant que ça risque de changer ! C'est pour tout tout tout... et forcément souvent au moment de choisir un vin... 
En ce moment j'aime être surpris par les vins, souvent... Et donc du coup je traîne régulièrement du côté de ces étonnants vins natures et de ces drôles de vignerons qui semblent décidés à bousculer le vin et nos habitudes. Et puis d'autres fois j'ai envie d'une sorte d'entre deux, je veux toujours de l'étonnement mais en même temps aussi être rassuré parce que je me retrouve sur un terrain qui fait partie de mon histoire avec le vin, parce que ces vins ont quelque chose que je connais déjà. Une petite surprise donc qui me fait friser l’œil et le palais en quelque sorte tout en me disant pourtant ça je croyais connaître !
Depuis longtemps par ici, je parle de vin, sans régularité, peut-être parce qu'il me manquait quelque chose pour en parler vraiment, quelque chose qui se mange en même temps. Et c'est donc ce que je vais vous proposer maintenant toujours de temps en temps, un vin et un plat, je verrai si ça devient régulier ou pas, enfin si j'arrive à choisir...
Et donc aujourd'hui c'est un de ces vins à l'étonnement tranquille que j'ai eu envie d'associer à un plat. Un vin bordelais de naissance, donc rassurant tant Bordeaux fait partie de nos références dans le domaine du vin, mais aussi un vin parfumé et tirant furieusement sur le fruit et sur l'opulence qui ferait presque me demander si Bordeaux n'aurait pas été déplacé du côté de la Californie. Rassurant et étonnant c'est sans doute comme ça que je décrirais l'Arbalest que je vous propose d'associer avec un risotto aussi rouge que lui !
Mon risotto tout rouge !
Ingrédients : 300g de riz à risotto – 1 petit oignon rouge – 1 gousse d'ail juste claquée – 10cl de vin rouge – 90cl de bouillon de légumes – 150g de betterave cuite râpée – 30g de beurre – 30g de parmesan -2 càs d'huile d'olive – 1 petit bol de pluches de fenouil, donc taillé très très finement (de préférence à la mandoline) - sel et poivre
Hachez finement l'oignon. Mettez l'huile d'olive dans une grande sauteuse, bien large et à fond épais si possible, et faites chauffer à feu assez doux. Ajoutez l'oignon et l'ail et faites revenir 5 bonnes minutes en remuant. Attention sans coloration ! Si ça commence à colorer arrêtez la cuisson.
Ajoutez alors le riz, et mélangez, laissez sur le feu jusqu'à ce que le riz soit bien nacré et commence presque à toaster. Le riz doit être bien chaud pour que ce soit prêt, donc tâtez-vous le riz et si vous retirez les doigts c'est que c'est chaud !
Ajoutez le vin, mélangez et attendez qu'il soit complètement absorbé par le riz.
Une fois le vin absorbé on ne bouge plus, personnellement je me suis déjà attaché à la gazinière, et ajoutez le bouillon, attention le bouillon doit être chaud ! Mettez-le dans une petite casserole à côté de la sauteuse et faites-le frémir pendant toute la cuisson du riz. Donc on ne bouge plus, et vous ajoutez le bouillon louche après louche en remuant jusqu'à absorption. 
Au bout d'une quinzaine de minutes avant une nouvelle louche de bouillon, ajoutez la betterave râpée et mélangez.
Au bout d'une petite vingtaine de minutes, c'est prêt !
Ajoutez le beurre et le parmesan, remuez encore, couvrez une minute ou deux hors du feu et vous pouvez servir... enfin rectifiez avant en sel et poivre. Il ne vous reste plus qu'à parsemer le fenouil et éventuellement un peu de parmesan et un filet d'huile d'olive et à servir !
J'ai réalisé cette recette grâce à une idée de Mowie, associer la betterave et le vin rouge dans un risotto, une recette trouvée sur son furieusement gourmand Mowielicious, un blog où je ne saurais trop vous conseiller de vous perdre ! Sa version est là : Beetroot Risotto !
« L’abus d’alcool est dangereux pour la santé. A consommer avec modération. »
 Mais pourquoi... et si je faisais son gâteau chocolat et betterave maintenant ? est-ce que je vous raconte ça...

samedi 28 octobre 2017

Et si un chat noir passait à table pour Halloween... Gato Negro 9 Lives et polenta d'automne et côtelettes grillées au beurre de sauge...

Depuis longtemps les vins nous permettent de faire le tour du monde, un peu comme ces assiettes qui aujourd'hui sont traversées d'influences venant du levant au couchant, de Delhi à Rejkavic ou de Tokyo à Santiago. Et il arrive d'ailleurs que certaines fois on connaisse mieux les vins de certains pays que leurs plats... qui pourrait citer trois plats australiens, californiens ou chiliens ?
Polenta d'automne et côtelettes grillées au beurre de sauge...
Sans doute parce que si les plats ne sont pas encore arrivés par ici les vins du Chili habitent, eux, depuis fort fort longtemps les rayonnages des caves du monde entier et certains sont même devenus célèbres à force d'y apparaître. C'est en tout cas le cas de ce drôle de chat noir, ce Gato Negro 9 Lives Reserva, qui propose un vin aussi intéressant que son nom peut paraître étrange ! Et c'est ce vin-là que j'ai choisi de mettre sur ma table associé à un ingrédient de saison, la courge, parce que si je ne suis pas très déguisement en cette période d'Halloween, traquer un chat noir et une courge sur ma table à cette occasion, ça par contre...
Le Gato Negro 9 Lives Reserva n'est pas un vin comme on racontait les vins chiliens avant, en les décrivant comme des vins certes bons mais à qui il fallait quelquefois pouvoir résister. Ici il y a bien de la puissance mais surtout de l'équilibre, des fruits rouges et des épices, parce que du côté des neufs vallées, les neufs vies du chats, où est planté, récolté et bien élevé ce Cabernet Sauvignon accompagné d'une pointe de Syrah, on a bien compris qu'aujourd'hui on avait envie de fraîcheur et de verres qui se vident facilement.
Et comme il se marie parfaitement avec ces plats qui font la saison où quelques petites sorcières et petits elfes viennent frapper à nos portes n'hésitez pas à le mettre sur votre table en ce moment, c'est sans doute là qu'il vous donnera le plus de plaisir !
Polenta d'automne et côtelettes grillées au beurre de sauge...
Ingrédients : 350g de polenta – 250g de courge (j'ai utilisé du potimarron) – 4 càs de noisettes grossièrement concassées – 8 petits cèpes – 2 tiges de sauge – 4 côtelettes d'agneau – 50g de beurre – 2càs de parmesan râpé - 4 tiges de cerfeuil – sel et poivre
Commencez en coupant la courge en cubes, mettez-les dans un panier vapeur, salez, poivrez et faites cuire dans une casserole d'eau bouillante pendant une vingtaine de minutes. Piquez les cubes pour voir s'il la chair est bien cuite, la courge doit pratiquement se défaire. Egouttez bien puis mixez la chair et réservez.
Nettoyez alors les cèpes puis coupez-les en deux.
Faites chauffer 30g beurre dans une poêle et faites-y dorer vos champignons à feu moyen en les retournant régulièrement.
Pendant ce temps commencez à préparer la polenta en suivant les indications portée sur l'emballage.
Quand les champignons sont bien dorés, retirez-les de la poêle et réservez-les à couvert.
Jetez les feuilles de sauge dans la poêle où on cuit les champignons et faites-les dorer assez rapidement puis faites-les rejoindre les cèpes.
Faites alors cuire les côtelettes dans ce beurre bien parfumé selon votre cuisson préférée.
Quand la polenta est prête ajoutez-lui le beurre restant, le parmesan et la courge mixée et mélangez le tout.
Servez alors dans les assiettes, la polenta, les cèpes avec les feuilles de sauge, les côtelettes et enfin parsemez sur le tout les noisettes et le cerfeuil ! Et surtout surtout dégustez sans attendre, la polenta n'aime pas attendre. Et si le cœur vous en dit allez donc traquer ce chat noir...
Polenta d'automne et côtelettes grillées au beurre de sauge...
Mais pourquoi, 3 chats qui ont neuf vies chacun ça fait... beaucoup de vies ! est-ce que je vous raconte ça...
Article sponsorisé 
« L’abus d’alcool est dangereux pour la santé. A consommer avec modération. »

samedi 30 septembre 2017

Et si le vin devenait rebelle ? Drôle de question pour de drôles de vins...

Le vin n'est pas une chose simple surtout quand on oublie, ce qui arrive trop souvent, que la toute première raison, et peut-être même la seule, de choisir un vin est pourtant toute simple, le goût et les envies de celui qui va le déguster !
Bon une fois que l'on a dit ça se pose le principal problème comment savoir ce que contient ce joli flacon que je tiens dans la main, un vin qui va me réjouir ou... Et pour ne pas arranger les choses de celui qui se retrouve souvent bien seul face à des murs de bouteilles : le vin change. Il devient nature ou biodynamique, il ne rentre plus dans les codes et les attentes d'une région et c'est heureusement souvent pour le meilleur... Mais les difficultés pour choisir ne s'arrangent pas pour autant.
Et en découvrant l'offre de Monoprix pour sa foire aux vins j'ai vu un nouveau terme arriver, une nouvelle manière de parler du vin... Les vins rebelles arrivent sur la table !
Ces vins-là sont bien sûr différents des autres, différents parce que les hommes de la vigne qui les ont produits ont décidé de ne pas rentrer dans les cases, et ça personnellement c'est quelque chose que j'aime, sans doute parce que j'ai toujours trouvé qu'une case est un endroit bien difficile pour y loger... Mais encore une fois, plus il y a de choix, plus il est difficile... de choisir ! Surtout pour quelqu'un qui comme moi n'aime justement pas choisir.
Heureusement j'ai une chance que beaucoup de buveurs n'ont pas... je peux goûter !
Et j'ai goûté des choses étonnantes qui vont vite se retrouver pas loin d'un verre par chez moi à l'occasion de cette foire, comme l'Alsace Gewurztraminer Macération Sec Pierre Frick 2015, un vin produit par un vigneron qui pense biodynamie et plaisir en s'éloignant des sentiers battus et des pratiques ordinaires depuis longtemps et comme en plus il oublie les sulfites... Si vous avez envie de redécouvrir l'Alsace, cet homme et son vin peuvent vous accompagner...
Mais aussi L’Asterie Syrah 2016 réalisé par Stéphane Dupuch, un Syrah bordelais qui lui aussi peut vous étonner par son origine mais surtout par ce que vous allez trouver dans votre verre par sa finisse et la richesse de ses parfums...
Et enfin parce que, trois vins c'est bien, l'étonnante cuvée des garçons de Montreuil, La Winerie Parisienne Héritage 2015, un vin d'assemblage monté par Adrien Pélissié et Julien Bengué, un vin dans l'air du temps tout en souplesse et fraîcheur, comme on aime le vin aujourd'hui... Mais je vous reparlerai de ces deux garçons prochainement, puisqu'ils ont décidé de planter quelques vignes par chez moi... ça serait dommage de ne pas y aller voir...
Par contre attention si vous avez envie de rebelles sur votre table, la Foire aux Vins Monoprix se termine... Le 1er octobre alors vite vite il vous reste quelques heures pour quelques coups de cœur !
Mais pourquoi, bon et si on passait au vin nature maintenant... est-ce que je vous raconte ça...

mardi 8 août 2017

Petite rencontre du côté de Vacquiers avec Louis et Marc Penavayre au Château Plaisance !

Depuis la place en sortant de la voiture, j'ai vu à travers la vitrine Louis assis dans sa chaise et il m'a semblé en le voyant là, assis, que le sommeil était en train de le prendre. Mais quand nous avons franchi la porte il s'est déplié l'air de rien pour nous accueillir, aimable et souriant. Louis en nous montrant les vins nous a aussi parlé du temps d'avant, de ce temps où il fallait planter pour vivre, planter des légumes et de la vigne, planter et récolter pour manger... Des temps moins faciles.
Et puis il nous a parlé de Marc, son fils, de ses débuts ailleurs et puis de son retour à la maison, dans les vignes familiales. Il nous a parlé de ses doutes d'alors, la vigne ce n'était pas si facile, mais aussi de la passion de Marc... Et pendant que Louis parlait je remplissais gentiment mon carton de bouteilles. Et puis Marc est arrivé.
Je l'avais déjà rencontré lors d'un voyage à la découverte du vin de Fronton, nous avions déjeuné avec lui et quelques autres à La Pente Douce, une adresse toulousaine à découvrir de toute urgence, et j'avais alors autant aimé boire ses vins que nous avions goûtés que sa manière de les raconter.
Le vin de Fronton, c'est cette AOP dont les vignes courent à quelques kilomètres au nord de Toulouse et où règne surtout la Négrette, ce cépage qui lui donne sont caractère si particulier.
J'ai donc retrouvé Marc et sa passion du vin, là, chez lui. Il a mit quelques minutes à vraiment se souvenir de notre rencontre et puis se souvenant il a lancé un, vous ce n'est que les accords mets vins qui vous intéresse... visiter la cave... Je ne lui ai pas laissé le temps de finir son interrogation, je me suis dirigé vers la cave qui semblait être dans la direction indiquée par son bras.
Marc parle de vin simplement, enfin je suppose qu'il peut aussi en parler de manière très compliquée, en tout cas il fait partie de ceux qui se met à l’unisson de ses interlocuteur du moment. Et c'est comme ça qu'il nous explique en enlevant et en remettant ses drôles de lunettes qui se cassent en deux, que le vin compliqué l'emmerdait, il a toujours le verbe clair, parce qu'il ne finissait plus ces bouteilles-là... et que c'est pour ça que maintenant il fait du vin simple, du vin qui respecte la vigne et le palais du buveur... il nous montre les bouteilles et nous dit avec l’œil malin, mon problème c'est que maintenant je finis les bouteilles...
Et puis le tour des caves continue ainsi aimablement, en nous racontant ses vignes, notre trésor, nous dit-il, de ces matins où il monte les voir juste pour se prendre un bol d'émotion, de ses vins et encore de respect, de ses vins qu'il ne fait presque qu'attendre venant à peine les remuer avec son fils... un fils qui sera peut-être le futur.
Il parle aussi de ses succès, des enseignes parisiennes venues jusqu'ici, toujours avec l’œil frisant il précise, c'est peut-être parce qu'on ne fait pas si mal...
Et la balade se continue ainsi à travers les cuves, les nouvelles et les anciennes, les vins et les projets et à la fin c'est la vigne qui conclue notre rencontre avec un aujourd'hui il ne fait pas très beau mais si vous revenez... Pour moi ce n'est même plus une question, je sais que je reviendrai...
Si vous passez par là, par Vacquiers arrêtez-vous et prenez le temps de parler avec Louis et Marc si vous avez la chance de les attraper. Et repartez avec quelques bouteilles, laissez-les aussi vous aidez à les choisir, ou ne choisissez pas comme moi et prenez presque tout.
Et en rentrant, faites comme nous, posez les bouteilles sur la table, amenez quelques copains autour et vous verrez que très vite ils vont regarder les étiquettes et dire que décidément il y a de bien belles choses à découvrir du côté de Fronton et de plaisir à boire par là où les vignes donnent aussi de l'émotion...
Vins goûtés et approuvés...
Alabets AOP Fronton. La Négrette ne laisse jamais indifférent dit Marc, son vin non plus... il a la même franchise que le viticulteur.
Tot Ço Que Tal AOP Fronton. La Négrette dans toute sa splendeur, à garder si vous en avez le courage...
Rend Son Jus vin sans IG. Un vrai vin de soif, léger en alcool mais diablement riche en plaisir ! Mon coup de cœur !
Cruchinet vin de France blanc. Un vin qui fait penser que le blanc pourrait bien être aussi l'avenir du Fronton. Tout en fraîcheur et en joie, parfait au retour du marché avec quelques fromages.
La prochaine fois j'espère que j'aurai la chance de goûter son Ser Da Beg un vin sans soufre... j'espère !
Le Château Plaisance se trouve 102 place de la mairie à Vacquiers est ouvert du Mercredi au Samedi de 9h-12h et de 15h-19h
« L’abus d’alcool est dangereux pour la santé. A consommer avec modération. »

Mais pourquoi, après je n'ai pas résisté à l'envie d'une autre rencontre viticole... est-ce que je vous raconte ça...

mercredi 14 juin 2017

And the winner is... A lui le coffret vin découverte PinotBleu !

Et voilà après avoir mis tous vos noms sur des petits bouts de papier, il faudrait que je trouve un truc plus efficace un jour... Et tiré un des p'tits papiers au sort c'est donc Thierry Boutteville qui va recevoir le coffret découverte PinotBleu !
Merci à tout le monde d'avoir joué le jeu et si vous souhaitez découvrir vous aussi PinotBleu vous pouvez utiliser le code suivant : DORIAN qui vous fera bénéficier d'une remise de 10euros sur votre commande, il y a notamment un joli coffret pour la fête des pères et bien sûr plein d'autres jolis vins à découvrir chez PinotBleu !
« L’abus d’alcool est dangereux pour la santé. A consommer avec modération. »

 Mais pourquoi, bon j'ai un blanc au frais qui n'attend plus que... est-ce que je vous raconte ça...

dimanche 11 juin 2017

Ne cherchez plus votre cadeau de fêtes de pères ! Un coffret vin découverte PinotBleu à essayer de gagner !


Comme beaucoup, dès qu’il s’agit de choisir un vin j’ai tout du pingouin dérouté se demandant devant un rayon de boîtes de sardines par laquelle il va bien pouvoir commencer… C’est qu’il faut dire que dans ce domaine nous avons souvent plus de questions que de certitudes.
Choisir une bouteille n’est pas une chose simple pour le commun des mortels et pour moi comme pour les autres.
Je me souviens de nombreuses discussions devant un rayon, en bande, avec ceux avec qui nous passions des vacances, ne serait-ce que pour choisir la couleur du flacon… Rouge, blanc, rosé, blanc, rouge… Le pingpong des couleurs durait bien bien longtemps avant d’arriver à une décision avant qu’un mauvais esprit, lance bon et maintenant on prend quoi comme région… Bordeaux ! Bourgogne ! Touraine… c’était reparti. Dès fois lors de ces moments, on est content que les magasins ne ferment pas trop tard et que l’on soit finalement obligé de tendre la main vers quelques bouteilles.
Du coup, comme souvent, quand je ne sais pas choisir ou que je n’ai pas envie, une des choses que je fais d’ailleurs assez mal, comme vous vous en êtes rendu compte, soit je délègue, soit je laisse l’heureux hasard me rendre heureux… ou pas !
Quand PinotBleu m’a contacté et m’a proposé de goûter leur vins et leur concept je me suis dit allons donc voir ce qu’ils proposent.
Le principe de PinotBleu est simple, ils sélectionnent des vins avec l’envie de développer, le bon forcément, mais aussi les vins responsables, c’est à votre tour, si vous voulez, de donner votre avis et de devenir ainsi le conseil de vos amis et des autres, et peut-être ensuite les amis de vos amis et les autres… et ainsi de suite et finalement grâce à ces conseils de gagner alors quelques bouteilles.
Je vous laisse découvrir sur leur site le détail de l’offre PinotBleu là : C’est quoi PinotBleu
Et après m’avoir proposé de goûter leur offre découverte, ils m’ont aussi proposé de vous la faire découvrir à vous aussi en vous proposant de gagner 1 coffret découverte PinotBleu composé de 6 jolies bouteilles d’une valeur de 61€20. Composé de : 1 bouteille de Val de Loire IGP Les 4 Côteaux - 1 bouteille de Brouilly AOC rouge Fragaria - 1 bouteille de Languedoc AOC rouge Esprit Garrigue - 1 bouteille de Languedoc AOC blanc Esprit Garrigue - 1 bouteille de Bordeaux Supérieur AOC rouge Château L’Escart Cuvée Eden - 1 Bouteille de Var IGP Rosé Domaine du Grand Saint Paul
Pour essayer de gagner ce coffret, c’est très simple, deux petites choses à faire, mettre un commentaire ici, ou sur la page Facebook du blog là : Doriancuisine.com sur Facebook en répondant à cette simple question, où achetez-vous votre vin ? Et si vous ne l’achetez pas à qui confiez-vous la tâche ? et liker soit la page Facebook de PinotBleu là : PinotBleu sur Facebook, soit la page Instagram de PinotBleu là : PinotBleu sur Instagram… ou les deux et c’est tout !
Vous pouvez d’ailleurs participer sur le blog et sur ma page Facebook si vous voulez multiplier vos chances…
Vous avez jusqu’à mardi 13 au soir à minuit pour participer et après l’une ou l’un d’entre vous sera tiré au sort et recevra normalement avant la fête des pères son coffret ! A vous de jouer !
« L’abus d’alcool est dangereux pour la santé. A consommer avec modération. »

Mais pourquoi, finalement blanc… ou rouge… ou… est-ce que je vous raconte ça…