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vendredi 7 mars 2025

Mon bibimbap à toute vapeur ou presque ! Bibimbap multicolore !

On pense souvent que certains plats de la cuisine asiatique sont longs à préparer et pour certains c'est vraiment le cas. Mais pour d'autres avec un peu d'organisation...
L'organisation est mot que je ne maîtrise par forcément, si je me fie à la réaction des miens qui finissent souvent hilares quand je prononce ce mot. Enfin ça c'est ce qu'ils pensent eux. Moi au contraire je pense que je la maîtrise très très bien mais que j'ai juste un léger problème qui produit entre la théorie et la pratique, une sorte de décalage qui fait que le mot prend un sens plus inattendu !
Donc avec un peu, juste un peu d'organisation on peut vaincre un bibimbap en un temps raisonnable !

Ingrédients : 240g de riz – 4 œufs - 1 petit saladier de feuilles d'épinard – 1 belle carotte – 1 petite courgette jaune ou verte – 1 bol de chou rouge – 2 bol de champignon (j'ai utilisé moit'-moit' champignons de Paris et shitakés) – 1 bol de pousses de soja – 1 bol de kimchi (on trouve maintenant assez facilement le kimchi sur internet et dans les épiceries asiatiques) – 4 càs de gochujang (c'est la fameuse pâte de piment coréenne que vous trouverez aussi soit sur internet, soit dans les épiceries asiatiques) - de la sauce soja – de l'huile de sésame – des graines de sésame dorées - du poivre
Pour la viande et sa marinade : 120g de viande de bœuf en fines tranches – 1càs de sauce soja – ½ càc de sucre en poudre – ½ gousse d'ail – ¼ de càc de gingembre frais râpé très fin - poivre
Commencez en faisant mariner la viande. Coupez-la en petits morceaux, mettez la dans un saladier puis ajoutez tout les ingrédients de la marinade et mélangez bien.
Lavez le riz en insistant bien puis égouttez-le.
Mettez deux casseroles d'eau sur le feu, une d'eau salée pour le riz et une autre sans sel pour faire cuire les légumes à la vapeur.
Nettoyez les feuilles d'épinard en enlevant les tiges puis hachez-les très grossièrement.
Pelez puis taillez les carottes en bâtonnets, pour allez plus vite vous pouvez utiliser une râpe à gros trous.
Taillez la courgettes en 4 dans la longueur puis en quart de lune.
Émincez finement le chou.
Coupez éventuellement les pieds des champignons puis coupez-les en tranches.
Normalement les deux casseroles d'eau seront bouillantes.
Faites cuire le riz dans l'une et posez un panier vapeur sur l'autre et faites cuire les séparément les épinard, la carotte (à peine!), la courgette, les champignons, le brocoli et les germes de soja jusqu'à ce qu'ils soient cuits à point. Là, je ne vous donne pas les temps de cuisson c'est la pointe d'un couteau ou votre bouche qui va vous dire ! En tout cas on cuit très rapidement pour que les légumes restent croquants.
Le seul légume qui ne cuit pas, c'est donc le chou !
Égouttez bien les légumes puis arrosez-les d'un filet de sauce soja et d'un autre plus léger d'huile de sésame. Si vous êtes joueur, vous pouvez ajouter un peu d'ail passé au presse-ail avec les épinards et les champignons. Ensuite réservez les légumes séparément à couvert.
Normalement le riz est cuit, égouttez-le puis réservez-le à couvert.
Faites chauffer une poêle à feu vraiment vif, versez un filet d'huile neutre et quand elle commence à fumer jetez-y la viande rapidement égouttée. Faites vite juste un aller-retour sinon elle va durcir.
Là, il ne reste plus que les œufs ! Faites chauffer une très grande poêle avec un fond d'eau dedans à peine 1 demi-centimètre. Mettez-y les œufs couvrez et faites cuire rapidement. Personnellement je dépose mes œufs dans des cercles mais chez moi on dit quand je fais ça que je suis un grand malade alors c'est vous qui voyez !
C'est prêt... enfin presque il faut maintenant faire joli !
Mettez dans chaque bol le riz puis au centre déposez une belle ças de pâte à piment ou moins si vous craignez le feu. Ensuite un œuf sur chaque bol puis en couronne, le kimchi, la viande, les épinards, la carotte, le chou, la courgette, le brocoli et les champignons.
Et pour finir parsemez quelque graines de sésame sur les champignons, la viande et les courgettes.
Et bien sûr, si vous voulez un bibimbap végétarien, enlevez... la viande !
Multicoloured bibimbap!
Ingredients: 240g rice - 1 small bowl fresh spinach - 1 big carrot - 1 small yellow or green courgette - 1 bowl red cabbage - 2 bowls mushrooms (I used 1 bowl button mushrooms and 1 bowl shiitake) - 1 bowl bean sprouts - 1 bowl broccoli florets - 1 bowl kimchi (you can now find it quite easily online or in Asian supermarkets) - 4 Tbsp gochujang (the famous Korean chilli paste, again that you can find online or in Asian supermarkets) - soy sauce - sesame oil - golden sesame seeds - pepper
For the meat and marinade: 120g finely sliced beef - 1 Tbsp soy sauce - 1/2 tsp caster sugar - 1/2 clove garlic - 1/4 tsp finely grated fresh ginger - pepper
Start preparing the meat. Cut it into small pieces, put it in a bowl with all the ingredients for the marinade and give a good mix.
Thoroughly rinse the rice and drain it well.
Put 2 saucepans of water on the hob. One with salted water for the rice, the other without salt to steam the vegetables.
Remove the stalks from the spinach leaves and chop them roughly.
Peel and cut the carrot into matchstick. Or to go faster, grate it very coarsely.
Cut the courgette in 4, lengthwise and then, in slices.
Finely slice the cabbage.
Cut off the stems of the mushrooms and slice them.
By now, the two pans of water should be boiling.
Put the rice in the salted boiling water. Place a steaming basket on top of the other. Steam, separately, the spinach, carrot (barely, though), mushrooms, broccoli and bean sprouts, until they’re done. I can’t tell you how long they each should cook, it depends on how you like them. The tip of a knife should help you know if they’re done or not. Just make sure they are firm with a bite to them. The only one that doesn’t need to be cooked is the cabbage, then.
Drain them well and drizzle some soy sauce on top as well as a tiny bit of sesame oil. You could also add some pressed garlic to the spinach and mushrooms. Keep each vegetable aside, separate from one another, covered to keep warm.
The rice should be done, now. Drain and keep it aside and covered as well.
Heat up a frying pan on very high heat. Pour a lug of neutral oil and when it starts to smoke, toss in the meat, quickly drained. Really just a toss, if you cook it for too long, it will become hard and chewy.
Now, all there is left to do is the eggs. Heat up a large frying pan and put barely half a centimetre of water in it. Crack in the eggs, cover and quickly cook. What I do is I put them in a pastry ring but when I do that, my family usually call me crazy so, do as you like.
It’s ready! or almost, it’s time to plate.
In each bowl, put rice with a tablespoon of chilli paste in the middle (or less, if you’re not into such hot foods), then an egg and around, forming a lovely crown, the kimchi, meat, spinach, carrot, cabbage, courgette, broccoli and mushrooms.
Put some sesame seeds on the mushrooms, meat and courgette.
And of course, you can discard the meat of a vegetarian version.

Mais pourquoi, bon et si je trouvais un autre mot pour dire que je suis organisé... est-ce que je vous raconte ça...

jeudi 11 janvier 2024

Mes arancini bolo ! parce que j'aime autant la bolognaise que me les rouler !

Nous vivons tous de petits drames quotidiens, ces petites choses qui paraissent insignifiantes au monde entier mais qui pour nous... Chez moi un de ces petits drames concerne la bolognaise ! J'ai une passion pour cette sauce-là dont je ne me lasse jamais d'essayer de trouver l'ultime version. Elle n'a au final pas grand chose à voir avec la version officiellement officielle déposée le 17 octobre 1982 par la délégation bolognaise de l'Académie italienne de cuisine à la Chambre de commerce de Bologne, mais ce n'est pas grave, c'est la mienne !
Je suis capable de rester assis en face à elle tout le temps de cuisson, les yeux dans le vide, le sourire béat et quelquefois même un petit filet de bave à la commissure des lèvres... c'est dire la passion que nous vivons ensemble. Et les autres, chez moi, pour des raisons diverses et variées, eh ben rien, pas l'ombre d'une émotion, d'un regard, d'un sourire ! Alors, elle et moi restons seuls dans notre cuisine et je la finis souvent là sans autre forme de procès.
Sauf qu'à la maison si la bolognaise... rien, les arancini par contre leur font briller les yeux. Du coup le fourbe que je suis s'est dit que l'un dans l'autre... et au final, vu que j'ai dû me battre pour en goûter un, j'ai enfin trouvé le moyen de faire aimer ma p'tite sauce à moi ! Et cette fois, les arancini étant relativement longs à préparer, ça sera une bolo version express.
Mes arancini bolo !
Ingrédients pour une quinzaine de pièces :
Pour le riz : 300g de riz à risotto – 1 pincée de filaments de safran - 60g de parmesan râpé - 2 petites échalotes – 10cl de vin blanc – 20g de beurre – 1càs d'huile d'olive – 2càs de concentré de tomate – 75cl de bouillon de légumes chaud – 1 tasse de chapelure – 1 tasse de farine – 2 œufs - de l'huile pour la friture - sel et poivre
Pour la garniture : 1/2 oignon - 1 gousse d'ail - 1/2 carotte - quelques feuilles de céleri - 1càs d'huile d'olive - 180g de bœuf haché - 100g de concassé de tomates - 10cl de bouillon de bœuf - 2 tiges d'origan effeuillé - sel et poivre - 1 quinzaine de mini-boules de mozzarella 
Commencez par la sauce. Pelez et coupez en morceaux l'oignon, l'ail, la carotte. Mettez le tout dans un mixer, ajoutez les feuilles de céleri et l'origan et mixez le tout en petits morceaux.
Faites chauffer l'huile dans une casserole, ajoutez le contenu du mixer et faites revenir quelques minutes. Ajoutez la viande et faites-la colorer en la défaisant. Ajoutez le concassé de tomate et le bouillon de bœuf, salez, poivrez et faites cuire jusqu'à ce que le bouillon soit bien réduit.
Préparez ensuite le riz. Dans une casserole, versez un filet d’huile d’olive et le beurre et faites-y revenir à feu doux les échalotes finement hachées jusqu'à ce qu'elles deviennent translucides. Ajoutez le riz et le safran, remuez 2 ou 3 minutes, le temps que le riz soit bien nacré.
Versez le vin blanc, remuez rapidement et laissez-le évaporer. Ajoutez ensuite au fur et à mesure le bouillon une louche par une louche jusqu’à cuisson complète du risotto. Il faut après chaque louche remuer le riz jusqu'à absorption du liquide avant de recommencer. Comptez une vingtaine de minutes de cuisson.
Dès que le riz est à point ajoutez le concentré de tomate et mélangez, toujours sur le feu, pendant 1 minute.
Retirez la casserole du feu, ajoutez le parmesan, salez et poivrez à votre goût et remuez bien. Couvrez et laissez reposer 3 minutes à couvert. Laissez ensuite tiédir.
Faites des boulettes de riz d'environ 80 à 100g. Attention ce sont des boulettes très généreuses vous pouvez faire plus petites mais dans ce cas mettez aussi moins de farce.
Personnellement cette fois j'ai utilisé un moule à arancini mais je l'ai toujours fait à la main et ça le fait tout aussi bien.
Prenez une boulette de riz dans la paume de votre main aplatissez-la et posez une petite cuillère à soupe de farce au centre puis une mini-mozza. Repliez le riz de manière à y enfermer la farce. Compressez la boulette de riz en lui donnant une forme bien ronde. Réservez et recommencez autant de fois que nécessaire.
Une fois que tous les arancini sont formés, versez la farine dans une assiette, les œufs battus dans une autre et la chapelure dans une dernière. Roulez les arancini d'abord dans la farine, puis dans l'œuf et enfin dans la chapelure.
Faites-les ensuite dorer dans un bain d'huile chauffé à 160° jusqu'à ce qu'ils soient bien dorés.
Réservez-les au fur et à mesure sur du papier absorbant.
Dégustez les arancini encore bien chauds.
Mais pourquoi, bon et maintenant j'en fais quoi du reste de bolo... est-ce que je vous raconte ça...

vendredi 1 décembre 2023

Majdra kiffant pour découvrir le nouveau livre de Yoni Saada...

Ceux qui me suivent depuis un moment le savent, j'ai une affection particulière pour la cuisine de Yoni Saada. Et je vois donc toujours arriver ses livres de cuisine avec plaisir. 

Souvent je trouve qu'il est difficile de définir la cuisine de tel ou tel... J'ai même du mal à définir la mienne, pour laquelle je réponds souvent qu'elle est cosmopolite et bordélique, sans vraiment être sûr que ça renseigne beaucoup celui qui m'a posé la question.

Ce n'est pas le cas pour la cuisine de Yoni Saada, parce que pour moi un mot la définit parfaitement... Réjouissante ! Sa cuisine me réjouit l'appétit, mais pas seulement, elle me donne envie de sourire et de croquer ses plats à pleines dents... Au point que quand je referme un de ses livres, j'ai bien sûr faim, mais en plus j'ai l'impression que ses pages distillent aussi quelques rayons de soleil !

J'avais donc toutes les raisons d'être content de voir arriver Sababa, son nouveau livre paru chez Solar Cuisine. Et je l'ai été encore plus en voyant cette petite note qui explique le titre en couverture Sababa : interjection exprimant le plaisir, le bonheur, la joie... Bref, le kiff...

Alors n'hésitez pas Kiffez ! Kiffez ! Kiffez !!! avec ce nouveau Yoni Saada. Et en attendant direction la cuisine pour son Majdra kiffant !

Majdra kiffant

Les courses :

- 240g de riz basmati - 180g de lentilles corail - 2 oignons jaunes - 2 gousses d'ail - 1cl d'huile d'olive - 45g de raisins secs - 45g d'amandes effilées – 6 tiges de persil plat - 3 càc de curcuma - 2 càc de cumin en poudre - ½ càc de cannelle (1càc chez Yoni) – Sel

La cuisine :

Torréfiez les amandes sur une plaque dans un four préchauffé à 180°C pendant 5 minutes.

Rincez le riz trois fois, on le met dans un saladier d'eau froide, on remue, on rince et on recommence... Laissez-le ensuite reposer dans un saladier d'eau froide pendant une trentaine de minutes.

Égouttez-le puis faites-le cuire une quinzaine de minutes, jusqu'à ce qu'il soit à point, puis rincez-le sous l'eau froide et égouttez-le de nouveau.

Faites cuire les lentilles selon les indications portées sur l'emballage, puis rincez-le sous l'eau froide et égouttez-le de nouveau comme le riz.

Mélangez les épices dans un bol avec ½ càc de sel.

Pelez puis émincez les oignons et les gousses d'ail. Faites-les dorer à feu assez doux dans une sauteuse avec l'huile d'olive. Ajoutez les raisins secs et les 2/3 des épices, mélangez puis laissez à feu très doux 2 minutes.

Ajoutez le riz et les lentilles et mélangez le tout sur le feu en ajoutant des épices si nécessaire.

Vous pouvez servir en parsemant les amandes effilées et le persil haché.

J'ai servi le riz avec un yaourt à la grecque mélangé avec 1càc de tahini et je n'ai pas résisté à ajouter quelques graines de grenade.

Collaboration commerciale non rémunérée ouvrage offert

Mais pourquoi, bon et maintenant je m'attaque au reste des recettes du livre... est-ce que je vous raconte ça...

mardi 3 janvier 2023

Mon kedgeree du 31 parce qu'il fallait bien un dernier plat...

Décidément j'avais envie d'autre chose pour notre dernier repas que les traditionnels... bon j'ai quand même ouvert quelques huîtres... mais décidément je nage de plus en plus à contre-courant quand il s'agit de faire la fête à un jour dit en mangeant la même chose que... Cela étant dit ça fait des années que j'ai envie d'une dinde pour Thanksgiving... Je n'ai jamais dit que je n'étais pas à une contradiction près !

Et donc après la petite soupette butternut patate douce place à un de mes plats préférés, le kedgeree ! Et hop direction la cuisine !

Mon kedgeree du 31

Les courses : 300g de riz de basmati – 6 œufs – 1 beau filet de haddock – 6 belles gambas crues décortiqués - 4 oignons nouveaux – 2 gousses d'ail en chemise écrasées – 30g de beurre - 1 càs de curry – 1càc de graines de fenouil – 1 càs de gingembre frais râpé – 4 feuilles de laurier – 1 citron – ½ càc de curcuma – 25cl de lait – 10 cl de crème liquide entière (ou de yaourt) – 5 tiges de coriandre - du zeste de citron râpé - Du bouillon de légumes pour la cuisson du riz - Sel et poivre

La cuisine : Mettez le lait dans une casserole, ajoutez le haddock et le laurier et versez de l'eau jusqu'à couvrir. Portez à ébullition à feu vif, retirez du feu, couvrez et laissez infuser dix minutes. Sortez le haddock, essuyez-le avec du papier absorbant puis effeuillez-le grossièrement.

Faites cuire les œufs dans une casserole d'eau bouillante pendant 7 à 8 min, ils doivent être presque dur, juste encore un tout petit peu baveux au centre. Passez-les ensuite sous l'eau froide pour les refroidir.

Faites cuire le riz dans le bouillon de légumes selon les indications du paquet. 3 minutes avant la fin de la cuisson ajoutez les crevettes. Une fois le riz cuit égouttez-le bien.

Émincez les oignons, le blanc et le vert séparément.

Faites chauffer le beurre dans une grande sauteuse, ajoutez le blanc des oignons et l'ail et faites revenir à feu moyen jusqu'à ce que ça commence à peine à colorer.

Ajoutez le curry, le fenouil, le gingembre et les feuilles de laurier du haddock, remuez bien le tout pendant 2 ou 3 minutes. Ajoutez le riz et mélangez bien, laissez à feu doux en remuant régulièrement pendant 2 ou 3 nouvelles minutes. Ajoutez le haddock émietté, le citron et le curcuma, remuez délicatement. Versez enfin la crème, couvrez, éteignez le feu et laissez infuser 5 min.

Juste avant de servir posez les œufs coupés en deux sur le plat et parsemez le vert des oignons nouveaux, la coriandre grossièrement hachée et le citron vert. Vous pouvez arroser un peu de crème et parsemer un peu de curry...

Mais pourquoi, bon voilà l'année dernière... est-ce que je vous raconte ça...

dimanche 20 décembre 2020

Mon risotto Grana Padano topinambours et artichauts... en deux versions...

Le Grana Padano est un fromage iconique de la gastronomie italienne que j'aime autant mettre sur mes plateaux de fromage que passer à la casserole ! Et c'est en partenariat avec Grana Padano que je vous propose une recette de risotto, avec aussi des topinambours et des cœurs d'artichaut !

Et pour cette recette j'ai eu envie de m'amuser en vous proposant deux présentations. Une préparation et un dressage "traditionnels" où les composants du plat sont mélangés. Ou une autre présentation, plus "déstructurée". Et là, c'est à vous de choisir bouchée après bouchée l'équilibre que vous allez déguster, un peu de ci un peu de ça...
Un plat différent, une expérience gustative différente ? A vous de me dire laquelle de ces deux versions vous ouvre le plus l'appétit !

Mon risotto Grana Padano topinambours et artichauts... en deux versions... 

Les courses : 

- 80g de Grana Padano - 300g de riz à risotto - 400g de petits topinambours - 12 cœurs d'artichauts à l'huile - 2 tiges de cerfeuil - 2 pincées de safran - 1 L de bouillon de légumes - 1càs d'huile d'olive - 30g de beurre - 10cl de vin blanc sec - 1 petit oignon - 1 bain d'huile à friture - sel et poivre

La cuisine :

Râpez finement 50g de Grana Padano et taillez 30g en copeaux.
Pelez les topinambours, taillez-en deux en fines lamelles et coupez les autres en deux.
Faites dorer les lamelles de topinambour dans un bain d'huile à 180° jusqu'à ce qu'elles deviennent croustillantes puis déposez-les sur du papier absorbant. Faites cuire 5 minutes les topinambours restants dans une casserole d'eau bouillante salée, puis égouttez-les.
Coupez les cœurs d’artichaut en deux. Hachez finement l'oignon.
Faites chauffer l'huile et 10g de beurre dans une grande casserole à feu moyen.
Faites-y dorer les demi-topinambours et les cœurs d’artichauts puis réservez.
Faites revenir l'oignon dans la même casserole 5 minutes sans les faire colorer. Ajoutez le riz et remuez. Versez le vin blanc et le safran, salez, poivrez, remuez et laissez évaporer.
Ajoutez le bouillon louche par louche en remuant le riz jusqu'à ce qu'il absorbe tout le liquide, jusqu'à ce que le riz soit cuit al dente.
Quand le riz est à point, retirez du feu, ajoutez le Grana Padano râpé, les 20g de beurre restant coupé en petits morceaux, les topinambours et les cœurs d’artichauts. Mélangez délicatement, laissez reposer 3 minutes puis servez.
Parsemez quelques copeaux de Grana Padano, le cerfeuil effeuillé et les chips de topinambour juste avant de déguster !

Et ce qui change si vous choisissez la deuxième version :Quand le riz est à point, retirez du feu, ajoutez le Grana Padano râpé, les 20g de beurre restant coupés en petits morceaux et le cerfeuil haché. Mélangez délicatement.Servez le riz avec un emporte-pièce, entourez-le des topinambours, des artichauts et de quelques pousses de salades mélangées. Parsemez quelques copeaux de Grana Padano sur le riz juste avant de déguster !


Découvrez plus d’informations et de recettes avec ce délicieux fromage italien sur la page Facebook France et le site webde Grana Padano.

Mais pourquoi, moi je crois que la version rustique... est-ce que je vous raconte ça...

dimanche 22 novembre 2020

Notre riz à la coréenne parce qu’aujourd’hui c'est le Le Korea Kimchi Day !

Lors de notre dernière rencontre avec Nicolas, mon ami et complice en cuisine, nous avons encore eu envie d'entraîner nos plats loin loin d'ici. En ces temps un peu difficiles pour les voyages heureusement nous avons nos cuisines pour continuer à explorer le monde et quand Nicolas, par chance, peut passer par chez moi nous ne nous privons pas de ce plaisir... Et comme lors de son dernier passage, il y a quelques temps, j'avais dans mon frigo du kimchi, le voyage en direction de la Corée semblait inévitable !

Aujourd'hui comme c'est le Korea Kimchi Day je me suis dit que c'était le bon jour pour vous proposer une des recettes que nous avions réalisées ce jour de rencontre. J'ai depuis pas mal de temps une passion pour la cuisine coréenne, une cuisine variée, parfumée et souvent relevée ! J'aime donc beaucoup cette cuisine et particulièrement pour une pratique un peu trop rare par ici à mon goût, la fermentation, et pour un ingrédient lui aussi trop méconnu sous nos latitudes, le kimchi !

Aujourd’hui je ne vais pas vous proposer de préparer du kimchi, si vous voulez vous lancer je ne saurais trop vous conseiller d'aller retrouver la recette de Luna sur son blog La table de Diogène est ronde et bien d'autres recettes et précisions sur la cuisine Coréenne. Aujourd'hui donc j'ai choisi de l'utiliser dans un plat de riz auquel il va donner son goût et sa saveur particulière.

Notre riz à la coréenne

Ingrédients : 200g de riz basmati - 4 œufs - 120g d'épinards - 120g de potimarron - 90g de kimchi - 4 cives - 1 cuillère à soupe d'huile de colza - 10 cl d'eau - 1 cuillère à café de pâte de piment (gochujang) - 2 cuillères à soupe de sauce soja - 1 cuillère à café d'huile de sésame - sel

Faites cuire le riz al dente en suivant les indications portées sur le paquet.

Coupez le potimarron en tout petits cubes après avoir éliminé les filaments et les graines. Lavez, équeutez puis séchez les feuilles d'épinards. Hachez grossièrement le kimchi. Émincez finement les cives.

Faites chauffer l'huile dans une grande poêle à feu moyen. Ajoutez les dés de potimarron. Faites-les sauter 2 minutes avant d'ajouter l'eau et salez. Laissez-les cuire en remuant régulièrement. Ils doivent rester légèrement croquants quand l'eau s'est complètement évaporée.

Ajoutez la moitié des cives et remuez rapidement.

Ajoutez le riz, le kimchi, le gochujang et la sauce soja. Remuez bien le tout. Faites revenir à feu assez vif 1 ou 2 minutes. Ajoutez les épinards et remuez doucement jusqu'à ce qu'ils se flétrissent et se mélangent au reste des ingrédients.

Poussez le riz sur un côté de la poêle et versez les œufs battus sur le côté libéré. Salez les œufs puis mélangez-les à la spatule jusqu'à ce qu'ils commencent à prendre. Mélangez-les alors avec le riz et retirez du feu.

Parsemez les cives restantes, arrosez avec l'huile de sésame, mélangez rapidement et servez sans attendre !

Mais pourquoi, je sens que ça va être une semaine très coréenne... est-ce que je vous raconte ça...

mardi 10 novembre 2020

Omurice l'omelette au riz sauté japonaise pour un brunch en solo... ou à plusieurs !

Quand je prépare un thé, je sais que je vais prendre du temps, prendre mon temps. Sans doute parce que le thé est pour moi autant une boisson qu'un moment dont la dégustation est le couronnement. Je sais que je vais d'abord hésiter en me demandant de quel thé j'ai envie et comme j'aime hésiter je vais souvent en renifler deux ou trois avant de choisir. L'odeur du thé est comme une promesse en cours de découverte.

Je vais chauffer l'eau, pour chaque thé sa température, et puis verser quelques cuillerées de thé dans la théière, je n'aime pas me faire une seule tasse, je n'ai que des thés que j'aime alors il m'en faut plus d'une tasse. Ensuite vient le temps de l'infusion, les senteurs se développent semblables et différentes de celles que l'on a rencontrées en plongeant son nez dans le paquet. Ce jour-là, c'est un thé vert japonais, un bancha de la Route des Comptoirs d'un vert sombre qui commence à prendre son aise dans la théière.

L'eau prend la couleur et le goût du thé, la senteur fraîche et agréable de ce bancha prend corps, quelques minutes et j'enlève le thé qui a maintenant donné ce qu'il devait. J'attends encore un peu, ce n'est pas indispensable, mais l'attente fait partie du plaisir... je n'ai plus qu'à le faire couler dans ma tasse et pourquoi pas le déguster avec cette généreuse omelette japonaise que je vous propose aujourd'hui !

Omurice l'omelette au riz sauté japonaise

Ingrédients : 180g de riz cuit - 1 petite carotte - 60g de champignons de Paris - 45g de petits pois frais (ou congelés) - 1/2 oignon - 2 càs d'huile de tournesol - 1 càs de sauce soja - 1 càs de ketchup - 2 càs de bouillon de légumes - 4 œufs - sel et poivre - du ketchup

Mélangez dans un bol, la sauce soja, le ketchup et le bouillon de légumes.

Pelez la carotte puis coupez-la en petits cubes. Nettoyez les champignons de Paris puis coupez-les en fines tranches. Hachez finement l'oignon.

Faites chauffer 1càs d'huile dans un wok ou une grande sauteuse et faites-y revenir l'oignon et la carotte à feu moyen pendant 5 minutes en remuant régulièrement. Ajoutez les champignons et les petits pois et prolongez la cuisson jusqu'à ce que les champignons commencent à dorer.

Ajoutez le riz et le contenu du bol et mélangez le tout 1 minute ou deux puis retirez du feu.

Fouettez les œufs dans un bol. Faites chauffer l'huile restante dans une poêle moyenne et versez-y les œufs. Quand les œufs ont commencé à prendre, déposez au centre de l'omelette une ligne de 6 belles càs de riz aux légumes. Laissez prendre un peu plus l'omelette puis repliez en rouleau autour du riz. Couvrez et laissez terminer la cuisson.

Pour servir retournez l'omelette dans une assiette de manière à ce que l'ouverture se trouve en dessous.

Servez accompagné éventuellement d'une salade de pousses mélangées et le riz aux légumes restant dans un bol. Vous pouvez décorer votre omelette d'un trait de ketchup.

Servez accompagné de thé bancha.

Vous pouvez retrouver La Route des Comptoirs sur leur site, leur blog et leur compte Instagram.

Article sponsorisé

Mais pourquoi, la prochaine fois direction l'Inde... est-ce que je vous raconte ça...

vendredi 8 mai 2020

Mon riz sauté au cochon... parce que tout est bon dans... le riz sauté !

Je l'ai déjà dit souvent par ici, je cuisine souvent seul. Rien d'étonnant pour un cuisinier du quotidien, je ne suis vraiment pas le seul dans ce cas, de nombreuses congénères et quelques garçons pratiquent cette cuisine solitaire tous les jours, tous les jours, tous... Donc je ne m'en plains pas mais... j'aime mieux quand je ne cuisine pas seul, forcément ! 
Juste parce que ça me permet déjà de ne pas attendre que mes trois siamoises veuillent bien me répondre, ce qui finalement peut venir seulement dans très très longtemps, et donc de m'éviter de faire les questions et les réponses.
Du coup c'est bien quand d'autres cuisiniers ou cuisinières... d'ailleurs si jamais vous voulez passer, virtuellement pour l'instant, n'hésitez pas... c'est donc bien quand ils m'accompagnent et répondent aux questions que je lance à la cantonade ! C'est comme ça que Nicolas a répondu hier que c'était une bien bonne idée de faire ce riz sauté trouvé dans la savoureuse cuisine de Couteaux & tire-bouchons. Un riz sauté que j'ai choisi de garder très cochon pendant que mon complice choisissait, lui, de le rendre très champignons !
Mon riz sauté au cochon...
Pour le cochon : 800g d'échine de porc coupée en petits cubes – 2 bâtons de citronnelle – 3 graines de cardamome verte (sans la « peau » et écrasée) – 2cm de gingembre râpé finement – 2cm de curcuma frais râpé finement (facultatif) - 3càs de miel – 3càs de nuoc-mâm – 3càs de sauce soja – 4 petits oignons nouveaux – 2 gousses d'ail – 1 petit piment oiseau
Pour le riz : 300g de riz thaï – 3 œufs – 1 petit brocoli – 2 petites carottes – 4 petits oignons nouveaux – 1càs de nuoc-mâm – 1 gousse d'ail – des feuilles de coriandre et de basilic thaï (ou seulement un des deux) – 1càs d'huile neutre (vous pouvez la mélanger avec 1càc d'huile de sésame) – et si vous avez des oignons frits c'est bien aussi !
On commence par faire mariner le cochon. Coupez grossièrement les bâtons de citronnelle, donnez-leur un coup sur la tête pour les écraser un peu puis mettez-les dans un saladier. Émincez les oignons nouveaux, les gousses d'ail et le piment et ajoutez le tout dans le saladier. Ajoutez la cardamome, le miel, le nuoc-mâm et le soja et brassez un peu le tout. Ajoutez le cochon, mélangez bien. Ajoutez un verre d'eau, mélangez une dernière fois et versez dans un sac congel' et hop au frigo jusqu'au lendemain.
Là, vous mettez le cochon et sa marinade dans une cocotte, vous portez à ébullition, vous baissez le feu, vous couvrez et vous laissez blobloter pendant une heure. A ce moment-là vous découvrez et vous poursuivez la cuisson 30 minutes.
Vous pouvez vous occuper du riz. Faites cuire le riz puis rincez-le à l'eau froide et égouttez-le bien. Coupez le brocoli en bouquets puis en tranches assez fines. Taillez les carottes en julienne. Émincez les oignons et l'ail.
Faites chauffer l'huile dans un wok ou dans une grande sauteuse, en tout cas à feu assez vif ! Jetez-y les carottes, l'oignon et l'ail et faites sauter une minute. Ajoutez le brocoli, mélangez et ajoutez le nuoc-mâm et 10cl d'eau. Faites sauter jusqu'à ce que l'eau soit complètement évaporée.
Réservez alors le tout et versez les œufs légèrement battus et faites-les rapidement cuire, juste baveux. Remettez les légumes, ajoutez le riz et mélangez le tout. Dès que c'est chaud, retirez du feu.
Vous pouvez servir le riz et le cochon dans les assiettes et terminer en parsemant dessus feuilles de coriandre et de basilic et oignons frits !
Mais pourquoi, une cuisine vraiment ouverte ouverte ça serait bien... est-ce que je vous raconte ça...

mercredi 15 avril 2020

Arancini à l'osso buco ou al telefono avec la piccola macchina ! Parce que les arancini c'est l'bonheur !

Avec le temps et les enfant qui sont partis à droite et à gauche et surtout au sud j'avais oublié la quantité de nourriture qu'une famille de 5 personnes peut engloutir, d'autant plus quand tu as des garçons à l'appétit féroce parmi les habitants de la maison.
Bon, avec mes réserves, un porte-avion peut mouiller dans mon jardin une p'tite quinzaine sans que ça me fasse un trou dans les stocks mais ça m'impressionne quand même de voir ma table remplie quelques minutes puis vide comme après le passage de la marabunta... Si vous n'avez jamais vu « Quand la marabunta gronde » un charmant nanar à base d'invasion fourmilière, n'hésitez pas à perdre une heure trente vous verrez comment finissent les plats sur notre table !
Du coup quand nous avons envisagé de préparer des arancini je me suis dit qu'un veau n'y suffirait pas et que tout le riz de la pleine du Pô risquait d'y passer ! Et surtout surtout je me suis dit que nous avions bien fait de ramener de notre toute dernière escapade lilloise, deux petits moules à arancini, l'un d'eux est sur les photos, qui permettrait d'industrialiser notre production !
Arancini à l'osso bucco avec la piccola macchina !
Ingrédients :
Pour garnir à l'osso bucco ou al telefono : Un reste d'osso buco composé d'environ 200g de viande et d'un peu de sauce (comptez une cuillère à soupe par arancini) et si vous voulez ma recette c'est par là : Mon osso bucco du dimanche après-midi
Pour ganir al telefono : 1 boule de mozzarrella
Pour le riz 300g de riz à risotto – 1 pincée de filaments de safran - 60g de parmesan râpé - 2 petites échalotes – 10cl de vin blanc – 20g de beurre – 1càs d'huile d'olive – 2càs de concentré de tomate – 75cl de bouillon de légumes chaud – 1 tasse de panko (c'est de la chapelure japonaise que vous pouvez remplacer par de la mie de baguette râpée avec une râpe à gros trous) – 1 tasse de farine – 2 œufs - de l'huile pour la friture - sel et poivre
Dans une casserole, versez un filet d’huile d’olive et le beurre et faites-y revenir à feu doux les échalotes finement hachées jusqu'à ce qu'elles deviennent translucides. Ajoutez le riz et le safran, remuez 2 ou 3 minutes, le temps qu'il soit bien nacré.
Versez le vin blanc, remuez rapidement et laissez-le évaporer. Ajoutez ensuite au fur et à mesure le bouillon une louche par une louche jusqu’à cuisson complète du risotto. Il faut après chaque louche remuer le riz jusqu'à absorption du liquide avant de recommencer. Comptez une vingtaine de minutes de cuisson.
Dès que le riz est à point ajoutez le concentré de tomate et mélangez, toujours sur le feu, pendant 1 minute.
Retirez la casserole du feu, ajoutez le parmesan, remuez bien, couvrez et laissez reposer 3 minutes à couvert. Laissez ensuite tiédir.
Hachez la viande de l'osso buco assez finement.
Faites des boulettes de riz d'environ 80 à 100g. Attention ce sont des boulettes très généreuses vous pouvez faire plus petites mais dans ce cas mettez aussi moins de farce.
Personnellement cette fois j'ai utilisé les deux petites « machines » à faire des arancini mais je l'ai toujours fait à la main et ça le fait tout aussi bien.
Si vous voulez les faire avec de l'osso buco prenez une boulette de riz dans la paume de votre main aplatissez-la et posez une cuillère à soupe de farce au centre. Repliez le riz de manière à y enfermer la farce. Compressez la boulette de riz en lui donnant une forme bien ronde. Réservez et recommencez autant de fois que nécessaire.
Et si vous voulez le faire avec de la mozzarella, coupez votre mozzarella en petits morceaux procédez de la même manière que pour celles à l'osso buco.
Une fois que tous les arancini sont formés, versez la farine dans une assiette, les œufs battus dans une autre et le panko dans une dernière. Roulez les arancini d'abord dans la farine, puis dans l'œuf et enfin dans le panko.
Faites ensuite dorer les arancini dans un bain d'huile chauffé à 160° jusqu'à ce qu'ils soient bien dorés.
Réservez-les au fur et à mesure sur du papier absorbant.
Dégustez les arancini encore bien chauds.
Mais pourquoi, bon maintenant je vais moissonner un champ j'ai un peu d'pain à faire... est-ce que je vous raconte ça...

mardi 3 septembre 2019

Arroz a banda et nouvel accord mets et vins !

Je ne bois que très rarement le même vin, tout comme je ne mange vraiment pas souvent le même plat, et ça me va bien de voyager comme ça de plat en plat et de vin en vin. Sauf que des fois j'ai bien envie de revenir et de re-goûter tel ou tel plat qui m'avait fait furieusement frétiller le palais ou de remplir de nouveau mon verre pour les mêmes raisons.
J'avais déjà rencontré un vin bien élevé et surprenant de Stéphane Rocher, son KGB un Cabernet, Grolleau Gris, Blanc... l'explication du fameux nom. Un vin qui m'avait déjà donné envie d'y retourner. Et puis Vinibee a eu la bonne idée de me faire découvrir une de ses autres cuvées, son K.Blanc, toujours une histoire de Cabernet... un vin tout aussi étonnant avec sa jolie couleur coquille d'œuf, son intensité mesurée et son acidité équilibrée. Et maintenant je suis sûr que ce viticulteur-là va revenir dans mes verres, histoire de voyager dans ses différentes cuvées.
En attendant j'ai eu envie d'affronter son K.Blanc et un riz venant du sud du sud, un arroz a banda, et bien m'en a pris tellement ces deux-là ont bien des choses à se répondre.
Arroz a banda
Ingrédients : 300g de petites sèches (vous pouvez les acheter surgelées) - 200g de crevettes - 600g tomates pelées et hachées - 3 gousses d'ail - 400g de riz rond - 1 càc de paprika fumé - 2 pincées de filaments de safran – 2 càs huile d'olive – 80cl d'eau – 2càs de fumet déshydraté - quelques tiges de persil haché - sel et poivre

Versez l'eau et le fumet dés hydraté dans une casserole et portez à ébullition.
Pelez les gousses d'ail.
Versez l'huile dans un plat à paella d'environ 35cm de diamètre sur feu assez doux et mettez-y les gousses d'ail. Faites-les à peine dorer puis retirez-les de l'huile.
Montez un peu le feu et faites revenir les sèches et les crevettes 3 minutes en remuant régulièrement, puis retirez de la poêle et réservez.
Mettez les tomates et faites-les revenir 5 minutes en mélangeant régulièrement.
Ajoutez le riz, les sèches, les crevettes, l'ail doré que vous aurez passé au presse-ail et le safran, salez, poivrez et mélangez le tout pendant 3 minutes.
Ajoutez le bouillon, mélangez une dernière fois délicatement et portez à ébullition à feu assez vif, il ne faut d'ailleurs plus mélanger le riz !
A ce moment-là vous avez deux solutions, mettre au four dans un four préchauffé à 210° (attention pas en chaleur tournante ! En chaleur « traditionnelle ») en posant le plat en bas du four et en le laissant cuire une vingtaine de minutes.
Ou continuer sur le feu, dans ce cas laissez frémir cinq minutes après ébullition puis baissez et prolongez la cuisson 20 minutes, coupez le feu et laissez reposer 3 minutes en couvrant le plat avec du papier aluminium (attention sans le mettre au contact).
En tout cas quand la cuisson est terminée, parsemez avec le persil et dégustez sans attendre.
« L’abus d’alcool est dangereux pour la santé. A consommer avec modération. » 
Mais pourquoi, et maintenant Strawberry Fields for ever ? est-ce que je vous raconte ça...

vendredi 26 juillet 2019

Mon jambalaya à l'Omnicuiseur...

Le jamabalaya est une des rares recettes que je fais à la maison de temps en temps. C'est aussi une des premières recettes venant de pays lointains où malheureusement je n'ai jamais mis les pieds et que je dois donc à mes livres de cuisine. Forcément je ne saurais jamais si ce jambalaya, que j'ai donc découvert dans un livre consacré à la cuisine cajun, ressemble à ceux que l'on prépare du côté de la Nouvelle Orléans et ce n'est pas le plus grave... Parce que qui m'importe vraiment c'est que cette version-là fait battre les miens des mains tels des pingouins se rappelant que le vendredi c'est poisson au menu de leur cantine...
Et c'est donc cette recette-là que j'ai décidé de confier à mon Omnicuisseur Vitalité puisque comme je vous l'ai dit je veux savoir s'il peut vraiment affronter toutes les formes de recettes comme il l'annonce... Et à voir ce qu'il restait du plat, en gros rien, après que les miens soient passés par-là je peux dire que cette mission-là a encore une fois été remplie !
Mon jambalaya à l'Omnicuiseur...
Ingrédients : 400g de blancs de poulet - 350g de saucisses de Montbéliard (ou d'une autre saucisse fumée) - 200g de grosses gambas crues - 1 tige de céleri - 1 oignon - 1 poivron vert - 200g de tomates cerises -1 gousse d'ail - 2 tiges d'origan frais effeuillées – 2 tiges de thym frais effeuillées - 2 feuilles de laurier – ¼ càc de piment de Cayenne (facultatif) - 1càc de paprika fumé (ou de paprika) - 400g de riz long grain américain (Uncle Ben's cuisson 20minutes) - 1 cube de bouillon de volaille - 75cl d'eau - sel poivre
Coupez le céleri en tronçons. Coupez l'oignon et le poivron en cubes. Coupez les tomates cerises en deux. Pressez l'ail. Coupez le poulet en cubes et les saucisses en tranches.
Mettez le riz dans le fond de la grande cocotte de l'Omnicuisseur puis le céleri, l'oignon, le poivron, l'ail et les tomates cerises.
Ajoutez les herbes et le laurier, les épices, le cube de volaille émietté et l'eau, un peu de sel (attention le cube est déjà salé).
Répartissez les gambas dans le plat en les enfonçant bien dans le riz puis la saucisse et les morceaux de poulet.
Refermez la cocotte et faites cuire pendant 60 minutes, d'abord 30 minutes avec le haut au maxi et le bas aussi. Retournez la cocotte et poursuivez en mettant le bas au mini.
Vous pouvez au moment de servir parsemer sur le jambalaya quelques feuilles d'origan et de thym frais.
Mais pourquoi, bon et maintenant le plat suivant ça sera... est-ce que je vous raconte ça...

mardi 19 mars 2019

Bœuf Strogonoff pour le retour des accords mets et vins !

Il m'arrive d'être un peu fourbe quand je veux avoir l'avis de ceux qui passent par chez moi sur tel ou tel vin en peu de mots et beaucoup de franchise. J'ouvre alors ma bouteille un peu à l'avance, je pose quelques verres sur la table, je m'en sers un et j'attends... j'attends un buveur de passage...
Et c'est ce que j'ai fait il y a quelques temps avec Les Toiles, un vin produit joliment par Serge Scherrer au domaine Agarrus du côté des Cévennes. Ce vin-là m'a été proposé une nouvelle fois par Aude, un vin qu'elle propose bien sûr sur Vinibee sa cave virtuelle.
Et à force d'attendre un premier buveur est passé par là, ma porte étant toujours ouverte, ça rentre et ça sort assez facilement du côté de ma cuisine, je lui ai rempli un verre et j'ai continué ma cuisine en discutant de loin. J'aime ces moments où il suffit de regarder le buveur pour le voir se réjouir sans avoir trop de mots à dire, en buvant ce vin au caractère bien portant, aux légères notes d'épices et à la belle fraîcheur.
Et puis un autre arrive et je recommence le même rituel, pour être sûr que le vin est bon à boire et à partager et quand j'ai assez d'avis réjouis, il m'arrive d'être encore plus fourbe et de lancer alors, le plat est prêt on passerait pas à table ? Et le temps que je me retourne souvent ils sont déjà à table.
C'est ce qui s'est passé ce jour-là avec Les Toiles et un bœuf Strogonoff qui a fait t+rès bon ménage avec lui au vu des verres et des assiettes qui sont revenus bien vides en cuisine...
Bœuf Strogonoff
Ingrédients : 1 belle entrecôte d'environ 2cm/2,5cm d'épaisseur (c'est pour 4!) – 300g de riz basmati - 60g de morilles fraîches (vous pouvez aussi utiliser des morilles séchées mais dans ce cas pensez à les réhydrater et mettez-les en même temps que le bouillon de bœuf) – 1 gros oignon – 10g de beurre – 1càs d'huile d'olive - 1càc de paprika fumé (ou a défaut de paprika) – 2 càs de concentré de tomate – 45cl de bouillon de bœuf – 10cl de crème liquide entière – 6 tiges de persil plat – sel et poivre
Faites cuire le riz selon les indications portées sur l'emballage.
Nettoyez les morilles puis coupez les en tranches d'environ 1cm.Pelez puis coupez l'oignon en deux puis en tranches fines. Hachez grossièrement le persil.
Faites chauffer à feu assez doux le beurre et l'huile dans une sauteuse. Ajoutez l'oignon et faites cuire une dizaine de minutes en remuant régulièrement. L'oignon doit à peine colorer, si vous voyez qu'il commence à trop colorer ajoutez 1 ou 2 càs d'eau et continuez la cuisson.
Ajoutez alors le paprika, le concentré de tomate et le bouillon de bœuf, remuez bien le tout et poursuivez la cuisson une dizaine de minutes à petit feu jusqu'à ce que la sauce épaisse. N'hésitez pas à couvrir si vous voyez que ça réduit un peu trop.
Pendant ce temps occupez-vous de l'entrecôte.
Faites chauffer un gril à feu bien vif. Faites-y alors bien dorer l'entrecôte rapidement, attention même si vous aimez la viande à point ne la faites pas trop cuire, elle va repasser en cuisson avec la sauce !
Quand elle est bien dorée retirez-la du gril, salez et poivrez puis coupez-la en tranches d'environ 1,5cm.
Quand la sauce est à point, ajoutez les morilles, mélangez puis déposez les lamelles de viande. Là, soit vous faites cuire rapidement comme moi pour la laisser saignante à cœur, soit vous prolongez pour avoir une viande à point, quoi qu'il en soit retournez-la à mi-cuisson.
Quand la viande est à point arrosez le tout avec la crème et remuez rapidement toujours sur le feu.
Mélangez le riz et les ¾ du persil, servez-le dans les assiettes puis répartissez la viande et la sauce par-dessus.
« L’abus d’alcool est dangereux pour la santé. A consommer avec modération. »
Mais pourquoi, et si on passait au blanc maintenant... est-ce que je vous raconte ça...

mercredi 26 décembre 2018

Petit apéro entre amis et si on se roulait l'arancini... Mes arancini parfumés mozzarella tomates séchées et basilic !

La cuisine du lendemain est pour moi un peu un mystère. Je l'ai souvent dit par ici je n'ai pas la cuisine spontanée et la cuisine du lendemain doit l'être parce qu'il faut souvent inventer quelque chose d'autre avec ces aliments qui se meurent dans votre frigo... Et ça, pour moi, ce n'est donc vraiment vraiment pas naturel !
Sauf qu'avec l'habitude j'ai quelques plats du lendemain qui n'attendent qu'une occasion pour bondir dans mes casseroles, le bœuf mironton du jour d'après le pot au feu, les lasagnes d'après poulet basquaise.... je vous donnerai la recette un de ces prochains jours... et les arancini du lendemain d'un risotto font partis de ceux là. 
Mais de temps en temps l'envie d'arancini devient trop forte et il m'arrive alors de me jeter dans un risotto que personne ne mangera, planqué qu'il se retrouve au fond du frigo à peine préparé, pour que je puisse à un moment m'écrier... Tiens, tiens ça s'rait pas un risotto en train de mourir dans mon frigo ? Est-ce que je f'rais pas des arancini ?
Bon depuis le temps je pense que que personne n'y croit chez moi, ils savent qu'ils n'ont pas mangé de risotto ni la veille, ni l'avant veille, ni... Mais comme ils aiment mes arancini presque autant que moi, ils font tous oui oui ! Avec des sourires complices... Et c'est ce qui est arrivé hier soir !
Mes arancini parfumé mozzarella tomates séchées et basilic !
Ingrédients pour un vingtaine d'arancini : 250g de riz à risotto – 10cl de vin blanc - 70cl de bouillon de légumes – 2 oignons nouveaux (le blanc seulement) – 1càs d'huile d'olive – 20g de beurre – 30g de parmesan râpé (on râpe le parmesan) - 1 boule de mozzarella – 1 vingtaine de petites feuilles de basilic – 4 beaux quartiers de tomates séchées – 1 bol de panko ou de chapelure – 2 œufs – sel et poivre
Commencez par le risotto.
Hachez les oignons nouveaux en tout petits cubes.
Dans une casserole versez l’huile d’olive et faites revenir l’échalote jusqu'à ce qu'elle soit bien tendre et commence à peine à colorer. Ajoutez le riz, remuez pendant 1ou 2 minutes, le temps qu'il soit bien nacré.
Versez le vin blanc et laissez réduire jusqu'à ce que le vin soit complètement absorbé.
Ajoutez au fur et à mesure le bouillon, louche par louche, tout en remuant constamment jusqu’à cuisson complète du risotto, comptez une vingtaine de minutes.
Quand le riz est cuit, ajoutez le beurre coupé en petits morceaux et le parmesan et remuez le tout jusqu'à ce que le risotto soit bien onctueux. Laissez-le complètement refroidir.
Coupez la mozzarella en petits cubes et hachez finement les tomates séchées.
Faites des boulettes de riz d'environ 40g.
Prenez une boulette dans la paume de votre main aplatissez-la et posez un cube de mozzarella, un peu de tomate séchée et une feuille de basilic. Repliez le riz de manière à y enfermer la farce. Compressez la boulette de riz en lui donnant une forme bien ronde. Réservez et recommencez autant de fois que nécessaire.
Une fois que tous les arancini sont formés, versez le panko dans une assiette et les œufs battus dans une autre. Roulez les arancini d'abord dans l'œuf, puis dans le panko, encore dans l'œuf et enfin de nouveau dans le panko.
Faites ensuite dorer les arancini dans un bain d'huile chauffé à 160° jusqu'à ce qu'ils soient bien dorés.
Réservez-les au fur et à mesure sur du papier absorbant.
Dégustez les arancini encore bien chauds.
Et à l'heure de l'apéritif essayez une association étonnante en servant les arancini avec du... cidre ! Le cidre Rubis Loïc Raison par exemple ! Un cidre aussi joliment coloré que parfumé qui fera merveille avec les délicieuses boulettes !

Mais pourquoi, j'aurais pas un pot au feu qui traîne moi... est-ce que je vous raconte ça...