Frévent
Frévent | |||||
L'église Saint-Hilaire, monument historique. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Pas-de-Calais | ||||
Arrondissement | Arras | ||||
Intercommunalité | CC du Ternois | ||||
Maire Mandat |
Johann Delarche 2023-2026 |
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Code postal | 62270 | ||||
Code commune | 62361 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Fréventins | ||||
Population municipale |
3 318 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 218 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 16′ 38″ nord, 2° 17′ 20″ est | ||||
Altitude | Min. 62 m Max. 145 m |
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Superficie | 15,23 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Frévent (ville isolée) |
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Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Saint-Pol-sur-Ternoise | ||||
Législatives | 1re circonscription du Pas-de-Calais | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Liens | |||||
Site web | villedefrevent.com | ||||
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Frévent est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Fréventins.
La commune fait partie de la communauté de communes du Ternois qui regroupe 103 communes et compte 37 469 habitants en 2021.
La commune est riche de deux monuments historiques : l'ancienne abbaye Notre-Dame de Cercamp et l'église Saint-Hilaire.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]Localisée dans le sud-est du département du Pas-de-Calais, la commune rurale de Frévent est située sur le fleuve côtier Canche et à 13 km au sud de la commune de Saint-Pol-sur-Ternoise.
Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de six communes :
Géologie et relief
[modifier | modifier le code]La superficie de la commune est de 15,23 km2 ; son altitude varie de 62 à 145 mètres[1].
Hydrographie
[modifier | modifier le code]Le territoire de la commune, situé dans le bassin Artois-Picardie[2], est traversé, au sud, par le fleuve côtier la Canche, cours d'eau naturel de 100,22 km, qui prend sa source dans la commune de Gouy-en-Ternois et se jette dans la Manche entre Étaples et Le Touquet-Paris-Plage[3].
Trois autres petits cours d'eau traversent la commune :
- le ruisseau des Ayres, d'une longueur de 5,47 km, qui prend sa source dans la commune de Sibiville et se jette dans la Canche au niveau de la commune[4] ;
- le Château de Cercamp, d'une longueur de 2,09 km, qui prend sa source dans la commune de Bouret-sur-Canche et se jette dans la Canche au niveau de la commune[5] ;
- le Frevent, d'une longueur de 1,01 km, qui prend sa source dans la commune et termine sa course dans la commune[6].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[8].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 820 mm, avec 13,3 jours de précipitations en janvier et 9 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Humières à 14 km à vol d'oiseau[9], est de 10,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 856,9 mm[10],[11]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].
Paysages
[modifier | modifier le code]La commune s'inscrit dans les « paysages du Ternois » tels qu’ils sont définis dans l’atlas de paysages de la région Nord-Pas-de-Calais, conçu par la direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL)[Note 2],[13].
Ces paysages, qui concernent 138 communes avec trois pôles d’attraction que sont Hesdin à l'ouest, Saint-Pol-sur-Ternoise à l’est et, dans une moindre mesure, Frévent en lisière sud, sont délimités par deux cours d’eau : la Canche au Sud et la Ternoise au Nord. Ces paysages sont composés de plateaux, de vallées et de bocages. Les plateaux du Ternois montrent une structure tabulaire assez plane et une altitude assez régulière avec des points culminants entre 150 à 160 m.
Le territoire d’une vingtaine de kilomètres du Nord au Sud et d’Est en Ouest, est traversé par la D 939 reliant Saint-Pol-sur-Ternoise à Hesdin, par la D 912 entre Saint-Pol-sur-Ternoise et Frévent et par la ligne ferroviaire de Saint-Pol-sur-Ternoise à Étaples dans la vallée de la Canche. La position excentrée, en l’absence de grands axes autoroutiers ou ferrés structurants, a permis au Ternois de conserver un caractère rural et une certaine qualité de paysage.
Au niveau de l’occupation des sols, les surfaces cultivées sont omniprésentes sur les plateaux, avec majoritairement la culture de la betterave et de la pomme de terre, et représentent près de 72 % de la surface totale de ces paysages du Ternois, les espaces artificialisés, cantonnés dans les fonds de vallée, représentent 13 % et les surfaces boisées, présentes dans les deux principales vallées de la Ternoise et de la Canche, ne représentent que 6 %[14].
Milieux naturels et biodiversité
[modifier | modifier le code]Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
[modifier | modifier le code]L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal comprend une ZNIEFF de type 1[Note 3] : la haute vallée de la Canche en amont de Conchy-sur-Canche. Cette ZNIEFF correspond à la moyenne et à la haute vallée de la Canche, de l’amont de la commune de Conchy-sur-Canche jusqu’aux sources, au niveau de Magnicourt-sur-Canche[15].
et une ZNIEFF de type 2[Note 4] : la haute vallée de la Canche et ses versants en amont de Sainte-Austreberthe qui se situe dans le pays du Ternois. Elle offre un relief de coteau abrupt au Nord et des pentes douces au Sud. Le fond de vallée est constitué de pâturages et de zones de cultures. Les versants les plus pentus et inaccessibles accueillent des boisements[16].
-
Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
-
Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Frévent est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[17]. Elle appartient à l'unité urbaine de Frévent[Note 5], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[18],[19]. La commune est en outre hors attraction des villes[20],[21].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (81,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (82,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (72,7 %), zones urbanisées (11,4 %), forêts (6,9 %), prairies (6,7 %), zones agricoles hétérogènes (2,3 %)[22]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Voies de communication et transports
[modifier | modifier le code]Voies de communication
[modifier | modifier le code]La commune est desservie par les routes départementales D 916 et D 941 (anciennes route nationale 16 et route nationale 41)[23].
Transport ferroviaire
[modifier | modifier le code]La commune se trouve à 14 km au sud de la gare de Saint-Pol-sur-Ternoise, située sur les lignes de Saint-Pol-sur-Ternoise à Étaples et d'Arras à Saint-Pol-sur-Ternoise, desservie par des trains TER Hauts-de-France[24].
Plusieurs lignes de chemin de fer transitaient par l'ancienne gare de Frévent :
- La ligne de Saint-Roch à Frévent. C'est la section entre Saint-Pol et Frévent qui fut déclassée en dernier.
- La ligne de Fives à Abbeville.
- Le chemin de fer Lens - Frévent de 54 km de longueur[25].
Les deux premières lignes étaient des lignes de chemin de fer d'intérêt général et ont été exploitées par la Compagnie des chemins de fer du Nord puis par la Société nationale des chemins de fer français (SNCF), la troisième était une voie ferrée d'intérêt local à voie métrique.
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de la localité est attesté sous les formes Fevrent en 1158 ; Fevrencium en 1176 ; Fevrenz en 1177 ; Fevrens en 1183 ; Fevrenc en 1190 ; Fevrence au XIIe siècle ; Frevans en 1204 ; Feverens en 1227 ; Freverench en 1240 ; Frevench en 1284 ; Fevrench au XIIIe siècle ; Feverenz et Feurvens en 1375 ; Fervench en 1387 ; Frevench en 1429 ; Frévens en 1518 ; Frévent-sur-Canche en 1539 ; Frévencq en 1545 ; Fresvens en 1559 ; Fréven en 1561[26]; Frevent en 1793 ; Frévent depuis 1801[1].
Histoire
[modifier | modifier le code]Pendant la Première Guerre mondiale, Frévent, situé à l'arrière du front qui court de Nieuport à Ypres, puis au saillant d'Arras et se poursuit vers l'Aisne et la Marne, voit passer un nombre considérable de soldats, de blessés, d'évacués. Le château de Cercamp, à Frévent, abrite l'état-major du général Ferdinand Foch, commandant de l'armée du Nord, de juin à octobre 1915[27]. Le 22 mai 1915, débarque à la gare de Frévent, la 9e brigade d'infanterie, formée des 74e et 39e régiments d'infanterie et des éléments de deux autres régiments en provenance de l'est. Les troupes gagnent Ivergny et Le Souich, retenus comme lieux de cantonnement[28].
Sur la commune se situe pendant cette période un champ de tir où sont envoyés les soldats des environs pour l'entrainement[29].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Découpage territorial
[modifier | modifier le code]La commune se trouve, depuis 1926, dans l'arrondissement d'Arras du département du Pas-de-Calais, auparavant, depuis 1801, elle se trouvait dans l'arrondissement de Saint-Pol[1]..
Commune et intercommunalités
[modifier | modifier le code]La commune était le siège de la petite communauté de communes de la région de Frévent créée fin 1998.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[30], le préfet du Pas-de-Calais a publié le 12 octobre 2015 un projet de schéma départemental de coopération intercommunale qui prévoyait diverses fusion d'intercommunalité[31].
À l'initiative des intercommunalités concernées[32], la Commission départementale de coopération intercommunale (CDCI) adopte le 26 février 2016 un amendement à ce projet, proposant la fusion de :
- la communauté de communes de l'Auxillois, regroupant 16 communes dont une de la Somme et 5 217 habitants[33] ;
- la communauté de communes de la région de Frévent, regroupant douze communes et 6 567 habitants ;
- de la communauté de communes des Vertes Collines du Saint-Polois, regroupant 58 communes et 19 585 habitants
- de la communauté de communes du Pernois, regroupant dix-huit communes et 7 114 habitants
Le schéma, intégrant notamment cette évolution, est approuvé par un arrêté préfectoral du [34],[35] et la communauté de communes du Ternois, dont la commune est désormais membre, est créée par un arrêté préfectoral du qui a pris effet le [36].
Circonscriptions administratives
[modifier | modifier le code]La commune faisait partie depuis 1793 du canton d'Auxi-le-Château[1]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, elle intègre le canton de Saint-Pol-sur-Ternoise.
Circonscriptions électorales
[modifier | modifier le code]Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la première circonscription du Pas-de-Calais.
Élections municipales et communautaires
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Instances de démocratie participative
[modifier | modifier le code]La commune est dotée depuis 2014 d'un conseil municipal des jeunes[44].
Jumelages
[modifier | modifier le code]Ville | Pays | Période | ||
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Gerbstedt[45] | Allemagne | depuis | ||
Grefrath[46] | Allemagne | depuis |
Équipements et services publics
[modifier | modifier le code]Enseignement
[modifier | modifier le code]La commune est située dans l'académie de Lille et dépend, pour les vacances scolaires, de la zone B.
Elle administre l'école primaire « Saint-Éxupery » et le département gère le collège « Pierre-Cuallacci ».
Sur le territoire de la commune se trouve également deux établissements privées : l'école primaire et le collège « Sacré-Coeur » gérée par l'organisme de gestion de l'enseignement catholique (OGEC)[47].
Justice, sécurité, secours et défense
[modifier | modifier le code]La commune dépend du tribunal judiciaire d'Arras, du conseil de prud'hommes d'Arras, de la cour d'appel de Douai, du tribunal de commerce d'Arras, du tribunal administratif de Lille, de la cour administrative d'appel de Douai, du pôle nationalité du tribunal judiciaire d’Arras et du tribunal pour enfants d'Arras[48].
Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Les habitants de la commune sont appelés les Fréventins[49].
Évolution démographique
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[50]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[51].
En 2021, la commune comptait 3 318 habitants[Note 6], en évolution de −7,78 % par rapport à 2015 (Pas-de-Calais : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pyramide des âges
[modifier | modifier le code]En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 33,2 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). De même, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 33,3 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 1 677 hommes pour 1 821 femmes, soit un taux de 52,06 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,50 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Sports et loisirs
[modifier | modifier le code]Sentier de randonnée
[modifier | modifier le code]Le sentier de grande randonnée GR 121, reliant Wavre, en région Région wallonne (Belgique) à Boulogne-sur-Mer, dans le département du Pas-de-Calais (France), traverse le territoire communal[55].
Économie
[modifier | modifier le code]Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]Monuments historiques
[modifier | modifier le code]Sur la commune de Frévent se trouve deux monuments historiques[56]. Elle fait également l'objet d'une zone de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager (ZPPAUP).
- L'ancienne abbaye Notre-Dame de Cercamp : l'intérieur de la Porterie, l'intérieur du bâtiment des Hôtes ou des Etrangers (sauf salles classées), tous les bâtiments annexes, le parc font l’objet d'une inscription au titre des monuments historiques par arrêté du . Les façades, toitures et salles du rez-de-chaussée avec leurs boiseries et cheminées du bâtiment des Hôtes, les façades et toitures de la Porterie font l’objet d'un classement au titre des monuments historiques par décret du [57]
- L'église Saint-Hilaire, datant du XVIe siècle, fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques par arrêté du [58]. L'église héberge douze éléments patrimoniaux, répertoriés dans la base Palissy, classés ou inscrits au titre d'objet des monuments historiques, dont quatre sont classés[59].
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L'abbaye Notre-Dame de Cercamp.
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L'église Saint-Hilaire.
Autres lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- L'église Saint-Vaast, datant du XXe siècle, réalisée par les architectes Jean-Frédéric Battut et Robert Warnesson installés à Saint-Pol-sur-Ternoise. Elle remplace une église du XVIIe siècle détruite pendant la Seconde Guerre mondiale[60].
- Le moulin-musée Wintenberger, moulin à eau restauré, abrite le musée Wintenberger qui évoque la mémoire des paysans et des ouvriers du Ternois. Certaines machines agricoles produites par Wintenberger y sont exposées (moissonneuses, batteuses, moissonneuse-batteuses...).
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Le moulin Blondel sur la Canche.
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À l'intérieur du musée.
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Une batteuse exposée au musée.
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Réclame d'une moissonneuse-batteuse tractée.
- Le château de Cercamp, les bâtiments actuels construits entre 1746 et 1770, faisaient partie de l'abbaye Notre-Dame de Cercamp (fondée en 1137[61] par Hugues II de Campdavaine, comte de Saint-Pol). C'est le baron de Fourment qui les transforme en château en 1823.
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Le porche d'entrée du château.
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La façade principale.
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Le hall d'entrée.
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L'escalier du château.
- Le musée d'art Louis Ducatel[62].
- Le monument aux morts][63].
- Le monument aux victimes des deux bombardements de juillet 1944. Ce monument commémore les victimes des bombardements des 9 et 19 juillet 1944. Il est situé près de l'église Saint-Hilaire et fut inauguré en 1949 en souvenir des 117 victimes. Il est dû au sculpteur Augustin Lesieux (1877-1964)[64].
- La stèle du docteur Cuallacci, maire de Frévent, résistant et déporté, située dans le square Richard-Pruvost[65].
- Le monument commémoratif du général de Gaulle, place du Marché[66].
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Pierre-François Davelu (1719-1802), prêtre, historien et naturaliste, né à Frévent.
- Antoine-Adrien Lamourette (1742-1794), homme politique de la Révolution française, né à Frévent.
- Théodore Albert Thélu (1760-1837), élu au Conseil des Cinq-Cents, né à Frévent.
- Philippe-François-Joseph Le Bas (1764-1994), député de la Convention nationale, né à Frévent.
- Louis Joseph Vichery (1767-1841), général français de la Révolution et de l’Empire, né à Frévent.
- François Luglien Louis de Fourment (1788-1864), homme politique, mort à Frévent.
- Désiré Letellier-Belladame dit Beldame (1809-1887), artiste peintre, fut directeur de l'école des Beaux-Arts d'Amiens, né à Frévent.
- Eugène Haynaut (1844-1891), homme politique du XIXe siècle, maire de Béthune et député, né à Frévent.
- Henry Bauchet (1879-1970), inventeur, ingénieur motoriste et constructeur automobile, né à Frévent.
- Henri Moigneu (1887-1937), footballeur, mort à Frévent.
- Bernard Ruellan (1888-1915), adjudant-chef au 3e régiment de zouaves de marche, mort pour la France à Frévent.
- Louis Ducatel (1902-1999), ingénieur, entrepreneur et homme politique, né à Frévent.
- Vincent Wimart (1973-), compositeur, peintre et professeur de musique, né à Frévent.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Blason | D'azur au chevron d'argent accompagné d'un besant en chef dextre, de deux croissants en chef senestre et en pointe, le tout du même[67].
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Détails | Adopté par la municipalité. |
Pour approfondir
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Franck Maas, Frévent, de 1823 à nos jours : Une cité de charme au destin singulier, Montreuil-sur-Mer, Éditions Henry, , 312 p. (ISBN 978-2-36469-122-3).
Ouvrages consultables aux archives départementales du Pas-de-Calais[68] :
- A. De Cardevacque, Histoire de l'abbaye de Cercamp…, Arras, Sueur-Charruey, 1878.
- J. Macquart De Terline, Étude sur l'abbaye de Cercamp, 1913.
Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Liste des communes du Pas-de-Calais
- Aide à la rédaction des articles consacrés aux communes de France
Liens externes
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- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Dossier Insee relatif aux rattachements de la commune, [lire en ligne]
- La commune sur le site des archives départementales du Pas-de-Calais, [lire en ligne]
- La commune sur Remonter le temps, sur le site de l’IGN, [lire en ligne][Note 7]
- « Frévent » sur Géoportail.
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- La DREAL distingue, dans la région Nord-Pas-de-Calais, quatre grandes familles de paysages : ceux du Haut Pays, Bas Pays, Littoraux et d’interface. Ces grandes familles de paysages comprennent 21 grands paysages régionaux.
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- "Remonter le temps" est un outil de comparaison de l’évolution de l’occupation des sols dans le temps sous forme de cartes ou photos aériennes : carte de Cassini (XVIIIe siècle), carte d'état-major (1820-1866) et période actuelle (1950 à aujourd'hui). Pour comparer deux autres cartes, sélectionner les cartes en haut de la page.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- « Données de la commune », sur le site du service d'administration nationale des données et référentiels sur l'eau (Sandre) (consulté le ).
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Canche (E54-003-) » (consulté le )
- Sandre, « Fiche cours d'eau - ruisseau des Ayres (E5400550) » (consulté le )
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Château de Cercamp (E5400570) » (consulté le )
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Frevent (E5401790) » (consulté le )
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Frévent et Humières », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Humieres_sapc » (commune de Humières) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Humieres_sapc » (commune de Humières) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- DREAL, « atlas des paysages de la région Nord - Pas-de-Calais : Synthèse des grandes familles de paysages et des paysages régionaux qui la composent » [txt], sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
- DREAL, « atlas des paysages de la région Nord - Pas-de-Calais : Paysages du Ternois », sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
- « ZNIEFF 310014123 - Haute vallée de la Canche en amont de Conchy-sur-Canche », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF 310007267 - La haute vallée de la Canche et ses versants en amont de Sainte-Austreberthe », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Frévent », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Frévent ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- © les contributeurs d’OpenStreetMap, « La commune sur le site OpenStreetMap », sur le site OpenStreetMap (consulté le ).
- © les contributeurs d’OpenStreetMap, « Distance entre la commune et la gare de Saint-Pol-sur-Ternoise », sur le site OpenStreetMap (consulté le ).
- Olivier Averlant, « Le « Tortillard » de Lens-Frévent : Le pionnier du transport de proximité tel le phénix… », sur lens-infos.com, (consulté le ).
- Dictionnaire topographique du Pas-de-Calais : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, Bibliothèque nationale de France.
- « Frévent au cœur de la Grande Guerre », p. 2.
- Journal de marche de la 9e brigade d'infanterie, 16 mars-27 août 1915, p. 31-33, lire en ligne.
- « Visionneuse - Mémoire des Hommes », sur memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le ).
- Section III de l'article L. 5210-1-1 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance
- « Ternois : le redécoupage des intercommunalités est en marche ! : La commission départementale de coopération intercommunale (CDCI) se réunissait hier après-midi à la préfecture pour continuer à dessiner les contours du futur nouveau découpage des com de com du Pas-de-Calais », La Voix du Nord, (lire en ligne).
- « Vertes collines du Saint-Polois: la fusion avec ses voisines est déjà sur de bons rails : C’est l’actualité du moment : dans la plupart des communautés de communes, les élus s’arrachent les cheveux pour se mettre dans les clous de la loi NOTRe (elle les oblige à fusionner pour créer des intercommunalités de plus de 15 000 habitants). Mais dans le Ternois, les Vertes collines du Saint-Polois et ses trois voisins (Pernois, Auxilois, Région de Frévent) font office de très bon élève et en sont déjà à discuter des modalités de l’« après-fusion », La Voix du Nord, (lire en ligne).
- Le populations mentionnées dans les actes concernant les intercommunalités sont des populations totales, au sens de l'INSEE, c'est-à-dire regroupant la population municipale, c'est-à-dire les personnes ayant leur résidence habituelle sur le territoire de la commune à laquelle s'ajoute la population comptée à part, qui regroupe principalement les personnes vivant dans certaines collectivités (internats, casernes, hôpitaux, couvents, prisons…).
Dans les tableaux de population mentionnés dans les articles de wikipédia ne sont habituellement mentionnés que les populations municipales, ce qui explique l'écart entre les chiffres mentionnés dans le SDCI et ceux des tableaux démographiques - « Arrêté préfectoral du 30 mars 2017 portant schéma départemental de coopération intercommunale du Pas-de-Calais » [PDF], SDCI, Préfecture du Pas-de-Calais (consulté le ).
- « Dix-neuf atouts pour la carte intercommunale », L'actualité de L'Institution, Conseil départemental du Pas-de-Calais, (consulté le ).
- « Arrêté interpréfectoral du 30 août 2016 portant création d'une communauté de communes issue de la fusion des communautés de communes de l'Auxilois, de la région de Frévent, du Pernois et des Vertes Collines du Saint-Polois », Recueil des actes administratifs de la Préfecture de la Somme, nos 2016-069, , p. 37-39 (lire en ligne).
- Alexis Degroote, « Frévent: la liste de Jean-François Théret passe dès le premier tour », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- « Liste des communes et des maires » [xls], Préfecture du Pas-de-Calais, (consulté le ).
- Alexis Degroote, « Pour Jean-François Théret le maire de Frévent, « la sérénité est revenue au conseil municipal » : Comme chaque jeudi cet été, nous évoquons les « projets » des maires des bourgs centre du Ternois. Direction cette semaine Frévent où Jean-François Théret a entamé un deuxième mandat de premier magistrat. », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- « Répertoire national des maires » [txt], Répertoire national des élus, sur data.gouv.fr, (consulté le ).
- « Résultats des élections municipales et communautaires 2020 », sur Le site du Ministère de l'Intérieur (consulté le ).
- « Frévent : le préfet accepte la démission de Jean-François Théret, l'élection du nouveau maire prévue le 28 octobre : Le préfet vient d'accepter la démission du maire, Jean-François Théret. L'élection de son successeur et de ses adjoints aura lieu le samedi 28 octobre. », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- Audrey Duquenne, « Frévent: Johann Delarche succède à Jean-François Théret à la tête de la commune », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- « Frévent - Officiellement élu et présenté, le conseil municipal des jeunes va se mettre au travail : Mercredi en fin d’après-midi, les 18 membres du conseil municipal des jeunes ont été officiellement présentés par Jean-François Théret, maire en présence des membres du conseil municipal. », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- « Frévent : les Amis de Grefrath et de Gerbstedt gardent le contact malgré le contexte sanitaire »
- « https://pastel.diplomatie.gouv.fr/cncdext/dyn/public/atlas/rechercheAtlasFrance.html?criteres.collectiviteId=26266 »
- « Établissement scolaire de la commune », sur le site du ministère de l’Éducation nationale et de la jeunesse (consulté le ).
- « Tribunaux dont la commune dépend », sur justice.fr (consulté le ).
- Roger Brunet, « France, le trésor des régions », sur tresordesregions.mgm.fr (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Frévent (62361) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département du Pas-de-Calais (62) », (consulté le ).
- « Le GR 121 », sur gr-infos.com (consulté le ).
- « Liste des monuments historiques de la commune de Frévent. », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Ancienne Abbaye Notre-Dame de Cercamps », notice no PA00108286, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Église Saint-Hilaire », notice no PA00108287, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Base Palissy - mobiliers inscrits et/ou classés », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
- « Lieu de culte de la commune », sur sur le site de l'Observatoire du patrimoine religieux (OPR) (consulté le ).
- Églises et Abbayes d'Artois et du Boulonnais-Philippe Seydoux Editions de la Morande
- Site municipal officiel
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