Isbergues
Isbergues | |||||
L'église Sainte-Isbergue d'Isbergues, classée monument historique. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Pas-de-Calais | ||||
Arrondissement | Béthune | ||||
Intercommunalité | CA de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane | ||||
Maire Mandat |
David Thellier 2020-2026 |
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Code postal | 62330 | ||||
Code commune | 62473 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Isberguois | ||||
Population municipale |
8 649 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 602 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 37′ 27″ nord, 2° 27′ 27″ est | ||||
Altitude | Min. 16 m Max. 44 m |
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Superficie | 14,37 km2 | ||||
Type | Petite ville | ||||
Unité urbaine | Béthune (banlieue) |
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Aire d'attraction | Aire-sur-la-Lys (commune du pôle principal) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Aire-sur-la-Lys | ||||
Législatives | 8e circonscription du Pas-de-Calais | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Liens | |||||
Site web | https://www.ville-isbergues.fr | ||||
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Isbergues est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Isberguois.
La commune fait partie de la communauté d'agglomération de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane qui regroupe 100 communes et compte 275 327 habitants en 2021.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]La commune est située à 195 km de Paris, à 40 km de Lille et d'Arras, à 60 km de Boulogne-sur-Mer et de Calais.
Un marais commun existait autrefois entre Ham, Norrent-Fontes, Mazinghem, Molinghem, Guarbecque et Berguette. On y cultivait notamment le cresson. Un plan de lotissement de ce marais a été dressé le 2 messidor an II, cité par l'archiviste départemental[1].
À la suite du drainage généralisé des zones humides et de l'industrialisation lourde (avec pompages) de la région, le niveau des nappes d'eau a fortement baissé. Les puits artésiens ne donnant plus assez d'eau, de nombreuses cressonnières sont aujourd'hui asséchées et comblées. Il reste deux cressiculteurs en activité à Norrent-Fontes.
Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de sept communes :
Géologie et relief
[modifier | modifier le code]La superficie de la commune est de 14,37 km2 ; son altitude varie de 16 à 44 m[2].
Hydrographie
[modifier | modifier le code]Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie[3].
La commune est traversée par cinq cours d'eau :
- le canal d'Aire à la Bassée passant au nord de la commune, canal navigable de 39 km, qui prend sa source dans la commune de Bauvin et se jette dans La Lys au niveau de la commune d'Aire-sur-la-Lys[4] ;
- le Guarbecque, cours d'eau naturel de 11,87 km, qui prend sa source dans la commune de Norrent-Fontes et se jette dans la Lys, au niveau de la commune d'Haverskerque[5] ;
- la Rivièrette ou Lys, cours d'eau naturel de 7,99 km, qui prend sa source dans la commune de Mazinghem et se jette dans le Guarbecque, au niveau de la commune Guarbecque[6] ;
- le Courant de Berguette, cours d'eau naturel de 3,23 km, qui prend sa source dans la commune et se jette dans la rivièrette ou Lys, toujours au niveau de la commune[7] ;
- le ruisseau la rivièrette, cours d'eau naturel de 0,5 km, qui prend sa source dans la commune et se jette dans le Guarbecque, au niveau de la commune de Guarbecque[8].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[9]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[10].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 748 mm, avec 12,6 jours de précipitations en janvier et 9 jours en juillet[9]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Lillers à 7 km à vol d'oiseau[11], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 731,5 mm[12],[13]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[14].
Milieux naturels et biodiversité
[modifier | modifier le code]Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique
[modifier | modifier le code]L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal comprend une ZNIEFF de type 1[Note 2] : le complexe humide du Guarbecque et marais Pourri, d’une superficie de 136 ha et d'une altitude variant de 15 à 20 mètres. Cette ZNIEFF présente une mosaïque de prairies, de fourrés, de haies de saules têtards, d’ourlets et de boisements, et le marais pourri est bordé de puits artésiens, ce qui a permis le développement de la cressiculture[15].
Espèces faunistiques et floristiques
[modifier | modifier le code]L’Inventaire national du patrimoine naturel (INPN) recense plusieurs espèces faunistiques et floristiques sur le territoire de la commune dont certaines sont protégées et d’autres menacées et quasi-menacées[16].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Isbergues est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[17]. Elle appartient à l'unité urbaine de Béthune[Note 3], une agglomération inter-départementale regroupant 94 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 4],[18],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Aire-sur-la-Lys, dont elle est une commune du pôle principal[Note 5],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 15 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[19],[20].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (60,4 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (65,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (47,8 %), zones urbanisées (32,1 %), zones agricoles hétérogènes (11 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,7 %), prairies (1,6 %), forêts (0,8 %)[21]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Lieux-dits, hameaux et écarts
[modifier | modifier le code]-
Panneau d'entrée d'Isbergues.
-
Panneau d'entrée de Molinghem.
-
Panneau d'entrée de Berguette.
-
D186 , 62330 Isbergues
Habitat et logement
[modifier | modifier le code]En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 4 281, alors qu'il était de 4 190 en 2013 et de 4 130 en 2008[I 2].
Parmi ces logements, 89,4 % étaient des résidences principales, 0,3 % des résidences secondaires et 10,3 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 91,1 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 7,5 % des appartements[I 2].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Isbergues en 2018 en comparaison avec celle du Pas-de-Calais et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (0,3 %) inférieure à celle du département (6,4 %) et de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 69,8 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (70,5 % en 2013), contre 57,8 % pour le Pas-de-Calais et 57,5 % pour la France entière[I 3].
Typologie | Isbergues[I 2] | Pas-de-Calais[I 4] | France entière[I 5] |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 89,4 | 86 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 0,3 | 6,4 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 10,3 | 7,6 | 8,2 |
Voies de communication et transports
[modifier | modifier le code]La commune est desservie par des trains TER Hauts-de-France à la gare d'Isbergues.
La commune est desservie par la ligne 511 du réseau Mouvéo. Elle est également desservie par la ligne 74 ainsi que le service de transport à la demande Allobus F du réseau TADAO.
Toponymie
[modifier | modifier le code]Attestations anciennes
[modifier | modifier le code]Le nom de la localité est attesté sous les formes Iberga en 1138 ; Ybergha en 1202 ; Hibergue en 1209 ; Ibierghe en 1296 ; Yberghe en 1316 ; Dibergue en 1375 ; Bergue en 1400 ; Yberga vers 1512 ; Ybergue en 1515 : Ysberghe en 1559 ; Isebergue en 1720[23], Isbergue en 1793 ; Isbergue et Isbergues depuis 1801[2].
Étymologie
[modifier | modifier le code]Isbergues : Iberga (1138). Peut-être d'un nom de personne germanique Idberga[24], ou īwa + berga (mont aux ifs)[25]. Iberge en flamand.
Berguette : Berghettes (1171). Du germanique berg «mont» suivi du suffixe roman -ette[24].
Histoire
[modifier | modifier le code]La commune a été marquée par la légende de sainte Isbergue, fille de Pépin le Bref et sœur de Charlemagne, qui avait pour vertu de guérir les maladies de peau et des yeux.
La seigneurie locale releva des Nedonchel et des Le Sergent.
Berguette, ancienne seigneurie de l'abbaye de Ham (devenu Ham-en-Artois), a pris une certaine importance grâce au voisinage d'Isbergues.
Molinghem, anciennement « Molingahem », est citée en 1083. La seigneurie, qui dépendit des Lens et des Bournonville, fut érigée en marquisat en 1654.
Isbergues a connu un fort développement industriel à partir du XIXe siècle grâce à la proximité du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais.
Afin d'augmenter leurs ressources, le maire de Berguette Jacques Napieraj propose la fusion de Molinghem, Berguette et Isbergues, ce qui intervient le . L'ensemble ainsi formé garde le nom d'Isbergues[2],[26].
L'acier et la métallurgie
[modifier | modifier le code]En 1968, la construction d'une aciérie d'une capacité de 100 kt/an, spécialisée dans la production d'aciers spéciaux fortement alliés est décidée. Cette usine complète l'usine d'aciers spéciaux de Pompey, qui bénéficie également d'un investissement portant sa capacité de 500 à 600 kt/an. L'ensemble du projet est porté par un consortium franco-allemand groupant Roechling (qui fonde la Société Nouvelle des Aciéries de Pompey) et, pour la partie française, Ugine Kuhlmann, la Compagnie des Ateliers et Forges de la Loire, la Société des Forges et Ateliers du Creusot, Châtillon-Commentry, Neuves-Maisons et les Hauts Fourneaux de la Chiers[27].
En 1976, la Société des Hauts Fourneaux de la Chiers avec la Société des Aciéries Tréfileries de Neuves-Maisons Châtillon mettent en service une usine d'agglomération des minerais[28].
La métallurgie a bénéficié d'un vaste espace disponible en bordure du canal de Neufossé ou « canal d'Aire à la Bassée » (qui relie la commune à la Manche et à la Mer du Nord par l'ouest et à Lille et à la Deûle et aux canaux d'Europe du Nord par l'est. Cet espace est également desservi par une voie ferrée. L'industrie du métal a marqué le paysage et a été une source importante de pollution, mais elle a aussi fait la fortune de la commune, avant que les délocalisations n'incitent le plus gros industriel local (Sollac racheté par ArcelorMittal) à fermer l'aciérie qui employait encore 410 personnes en 2006. L'entreprise s'est engagée à verser 2,5 millions d'€ sur trois ans dans le cadre d'une « convention de revitalisation » signée en 2005 et confiée au prestataire SODIE pour aider les employés à retrouver du travail localement. 920 salariés (745 équivalent temps-plein) travaillent encore sur le site en 2008.
- Projets
- ArcelorMittal annonce en 2008 vouloir ouvrir en 2009 une nouvelle unité de coproduits de sidérurgie (« Recyco » qui doit recycler des déchets aujourd'hui mis en décharge, essentiellement importés du site de Dunkerque (40 000 tonnes provenant des hauts fourneaux) qui seront valorisés en fonte, laitier et poussières de zinc à recycler). Ce projet fait l'objet mi-2008 d'une enquête publique. l'investissement annoncé est de 20 millions d'€.
- Un investisseur indien propose d'installer en bordure du site une unité de récupération d'acier à grain orienté (prestataire : Métalux).
- une autre unité nommée Terra Nova devrait recycler les cartes électroniques[29].
- Eurofield propose en 2008 de s'installer sur le même site pour y produire des gazons artificiels pour aire de jeux[30].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Rattachements administratifs et électoraux
[modifier | modifier le code]Rattachements administratifs
[modifier | modifier le code]La commune se trouve dans l'arrondissement de Béthune du département du Pas-de-Calais.
Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Norrent-Fontes[2]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Rattachements électoraux
[modifier | modifier le code]Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton d'Aire-sur-la-Lys
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la huitième circonscription du Pas-de-Calais.
Intercommunalité
[modifier | modifier le code]Isbergues était le siège de la communauté de communes Artois-Flandres, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2001 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, cette intercommunalité a fusionné avec ses voisines pour former, le , la communauté d'agglomération de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane, dont est désormais membre la commune.
Tendances politiques et résultats
[modifier | modifier le code]Lors du second tour des élections municipales de 2020 dans le Pas-de-Calais, la liste PS menée par le maire sortant Jacques Napieraj obtient la majorité des suffrages exprimés, avec 1 861 voix (44,89 %, 21 conseillers municipaux élus dont 12 communautaires), devançant largement les listes menées respectivement par[31] :
- Bernadette Duponchel (DVD, 1 337 voix, 32,25 %, 5 conseillers municipaux élus dont 2 communautaires) ;
- Nathalie Delzongle (FG-PCF, 947 voix, 22,84 %, 3 conseillers municipaux élus dont 2 communautaires).
Lors de ce scrutin, 40,84 % des électeurs se sont abstenus.
Lors du premier tour des élections municipales de 2020 dans le Pas-de-Calais, où le maire sortant Jacques Napieraj (PS) ne se représentait pas, la liste SE menée par David Thellier[32] obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 1 648 voix (56,55 %), 23 conseillers municipaux élus dont 3 communautaires), devançant largement la liste PS menée par Thierry Dissaux[33], qui a recueilli 1 266 voix (43,44 %, 6 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire, lors d'un scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France où 56,39 % des électeurs se sont abstenus[34],[35]
Liste des maires
[modifier | modifier le code]-
La mairie annexe de Berguette.
-
La mairie annexe de Molinghem.
Équipements et services publics
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Les habitants sont appelés les Isberguois[44].
Évolution démographique
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[45]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[46].
En 2021, la commune comptait 8 649 habitants[Note 6], en évolution de −4,43 % par rapport à 2015 (Pas-de-Calais : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pyramide des âges
[modifier | modifier le code]En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 31,8 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 30,3 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 4 223 hommes pour 4 522 femmes, soit un taux de 51,71 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,50 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Manifestations culturelles et festivités
[modifier | modifier le code]Grand Prix d'Isbergues
[modifier | modifier le code]Le Grand prix d'Isbergues' est une course cycliste créée en 1945 dans le quartier du Pont-à-Balques. La municipalité a officialisé l'évènement en 1947. C'est la seule course exclusivement professionnelle du Pas-de-Calais. Elle est classée 1.1 par l'UCI et elle est inscrite au calendrier de l'UCI Europe Tour.
Elle est aussi inscrite comme épreuve comptant pour la Coupe de France de cyclisme.
Le Grand Prix d'Isbergues a connu des grands champions comme Anquetil, Poulidor, Eddy Merckx ou encore Hinault et Lemond.
Le Grand Prix d'Isbergues est devenue une tradition en quelques années sur Banquise FM. En effet depuis de nombreuses années la radio soutient le Grand Prix d’Isbergues et le commente en direct lors de son passage à travers les routes de la région.
Ville Ouverte
[modifier | modifier le code]Cette fête annuelle se déroule chaque année début septembre et réunit de nombreuses animations[réf. nécessaire].
- Marché aux puces ;
- Marché artisanal.
Économie
[modifier | modifier le code]Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]Monument historique
[modifier | modifier le code]- L'église Sainte-Isbergues d'Isbergues, sa tour fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques par arrêté du [50], et plusieurs éléments meubles et décoration sont classés monuments historiques à titre d'objets : autels, retables, reliquaires, stalles, lambris, confessionnaux, orgues et statues[51].
-
L'église Saint-Isbergues d'Isbergues.
Autres lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- La chapelle Sainte-Isbergues et sa fontaine, à Isbergues.
- La chapelle Saint-Éloi d'Isbergues.
- L'église Saint-Pierre de Berguette.
- La chapelle, rue des Écoles à Berguette.
- L'église Saint-Maurice de Molighem, à l'intérieur une statue de sainte Isbergues et une pietà monument aux morts paroissial.
- La gare d'Isbergues.
-
La chapelle Saint-Isbergues d'Isbergues.
-
La fontaine Sainte-Isbergues.
-
L'église Saint-Pierre de Berguette.
-
L'église Saint-Maurice de Molinghem.
Lieux de mémoire
[modifier | modifier le code]- Le monument aux morts de Isbergues, du marbrier Ernest Rabischon d'Aire-sur-la-Lys, inauguré en 1921. Ce monument commémore les guerres de conquête coloniale, les guerres 1870-1871, 1914-1918, 1939-1945, les guerres d'Indochine, Algérie et post-coloniales[52].
- Au cimetière communal d'Isbergues : neuf tombes de la guerre 1914-1918 de la Commonwealth War Graves Commission.
- Dans l'église d'Isbergues : un vitrail du souvenir par Dumez commémorant la guerre 1914-1918[52].
- Les tombes de guerre de la Commonwealth War Graves Commission au cimetière d'Isbergues.
- Le monument aux morts de Berguette, commémorant les guerres de 1914-1918 et 1940-1945[52].
- Les tombes de guerre de la Commonwealth War Graves Commission au cimetière de Berguette.
- Le monument aux morts communal de Molinghem, commémorant la guerre de 1870-1871, la campagne de Chine (1900), et les guerres de 1914-1918, de 1939-1945, d'Indochine et d'Algérie[52].
- Le monument aux morts paroissial de Molinghem, dans l'église, commémorant la guerre de 1914-1918[52].
-
Le monument aux morts d'Isbergues.
-
Le monument aux morts de Berguette.
-
Le monument aux morts communal de Molinghem.
-
Le monument aux morts paroissial de Molinghem.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- François Marie Salembier (1764-1798), chauffeur et bandit de grand chemin, né dans la commune.
- Edmond Evrard (1890-1981), pasteur baptiste, Juste parmi les nations, né dans la commune.
- Marcel Ourdouillié (1913-1962), footballeur, né dans la commune.
- Roger Boury (1925-2010), footballeur, né dans la commune.
- André Mollet (1949-), coureur cycliste, né dans la commune.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Blason | D'azur aux deux gerbes de blé d'or soutenues d'une molette de cinq rais du même. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Pour approfondir
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Mon régiment dans la Fournaise de Verdun et dans la bataille de la Somme Librairie Plon, 1917, sous-lieutenant Paul Dubrulle.
- Histoire d'Isbergues, 1989, Jean-Marc Dissaux
Ouvrages consultables aux archives départementales du Pas-de-Calais[53] :
- J.-M. Dissaux, Histoire de Molinghem des origines à nos jour, Isbergues, ALPHA, 2000.
- G. Pouchain, Histoire d'une chrétienté locale. La paroisse Saint-Maurice de Molinghem de 1802 à 1954, Isbergues, Association locale pour l'histoire de l'Artois, 2001.
Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Liste des communes du Pas-de-Calais
- Aide à la rédaction des articles consacrés aux communes de France
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Site de la commune
- Résumé statistique d'Isbergues sur le site de l'Insee
- Dossier relatif aux rattachements de la commune sur le site de l'Insee, [lire en ligne]
- La commune sur le site des archives départementales du Pas-de-Calais, [lire en ligne]
- La commune sur Remonter le temps, sur le site de l’IGN, [lire en ligne][Note 7]
- « Isbergues » sur Géoportail.
Bases de données, dictionnaires et encyclopédies
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- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative à la musique :
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Béthune comprend deux villes-centres (Béthune et Bruay-la-Buissière) et 92 communes de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- "Remonter le temps" est un outil de comparaison de l’évolution de l’occupation des sols dans le temps sous forme de cartes ou photos aériennes : carte de Cassini (XVIIIe siècle), carte d'état-major (1820-1866) et période actuelle (1950 à aujourd'hui). Pour comparer deux autres cartes, sélectionner les cartes en haut de la page.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]Site de l'Insee
[modifier | modifier le code]- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Isbergues - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Isbergues - Section LOG T7 » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans le Pas-de-Calais - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière - Section LOG T2 » (consulté le ).
Autres sources
[modifier | modifier le code]- Rapport de M. L'archiviste départemental sur la situation des archives de la préfecture, des sous-préfectures, des communes et des hospices du Pas-de-Calais et sur la bibliothèque départementale durant l'exercice 1893-1894, Arras, 1894 (extrait du volume du Conseil Général du Pas-de-Calais de la session d'aout 1894) (consulté 2009 12 30)( voir p. 287)
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- « Données de la commune », sur le site du service d'administration nationale des données et référentiels sur l'eau (Sandre) (consulté le ).
- Sandre, « Fiche cours d'eau - canal d'Aire à la Bassée (E35-0282 ) » (consulté le )
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Guarbecque (E3630650) » (consulté le )
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Rivièrette ou Lys (E3630670) » (consulté le )
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Courant de Berguette (E3630700 ) » (consulté le )
- Sandre, « Fiche cours d'eau - ruisseau la rivièrette (E3631180) » (consulté le )
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- Cécile Rubichon, « Isbergues : trente-six ans de pouvoir n’ont pas ébranlé la volonté de Jacques Napieraj de développer la ville : Centre culturel : fait. Lutte contre les inondations : opérationnelle. Voirie : ça roule. D’autres millions ont encore été investis pour l’enseignement, la jeunesse ou les assos sans plomber les finances. Jacques Napieraj « estime avoir rempli le contrat », sauf en matière de construction de logements sociaux. Maire depuis 1977, il aurait donc pu arrêter là… », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- « Réélection de Jacques Napieraj, à la tête d’Isbergues : « Je rappellerai qu’ici, ce n’est pas Versailles, il n’est pas question de règne » : Le septième mandat de Jacques Napieraj a officiellement débuté ce samedi. Au rayon nouveautés, trois nouveaux adjoints et… un second groupe d’opposition, le PC ayant mis fin à l’union de gauche. En revanche, le sens de la formule du maire socialiste reste inchangé. », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- Reno Vatain, « Jacques Napieraj, maire d'Isebregues : « Je me contente d'appliquer mon programme à la lettre » : D'abord maire de Berguette puis d'Isbergues, Jacques Napieraj en est à son septième mandat. Le centre culturel bouclé lors du précédent, place à la rénovation du centre-ville. Et pas mal d’autres aménagements. », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- « Isbergues : David Thellier prend les clés de la mairie : Victorieux dans les urnes le 15 mars, le successeur de Jacques Napieraj a pris ses fonctions ce jeudi soir. », L'Écho de la Lys, (lire en ligne, consulté le ).
- « Qui est David Thellier, le nouveau maire installé d’Isbergues ? : Depuis le 28 mai, une nouvelle tête a pris les rênes de la commune d’Isbergues. David Thellier, huissier dans les finances publiques, occupe désormais un fauteuil qu’il convoitait et préparait depuis deux ans. Il raconte son parcours. », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
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