Transports en Lozère
Autoroutes | 65 km[1] | A75 |
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Routes nationales | 155 km[1] | N 88 N 106 |
R.D. et V.C. | 7 316 km[1] | |
Autocars interurbains | liO |
Principales gares de voyageurs | Saint-Chély-d'Apcher, Langogne, Mende, La Bastide - Saint-Laurent-les-Bains |
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Services voyageurs | TER Occitanie (liO Train), Intercités |
Principaux ports |
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Aéroports |
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Réseaux de transport en commun | TUM (Mende) |
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Les transports dans le département français de la Lozère sont marqués par le relatif isolement et la faible fréquentation des transports du département le moins densément peuplé de France métropolitaine. Le département ne compte qu'une seule autoroute, passant assez loin de sa préfecture Mende, n'est pas desservi par des vols réguliers, et certaines de ses gares figurent parmi les moins fréquentées de France.
Transport routier
[modifier | modifier le code]Infrastructures routières
[modifier | modifier le code]L'autoroute A75, créée par déviations successives de l'ancienne route nationale 9, est le principal axe routier du département. Gratuite, elle dessert l'ouest du département, notamment Saint-Chély-d'Apcher et Marvejols.
Mende est située à la croisée de deux routes nationales, la route nationale 88 reliant Lyon à Toulouse et la route nationale 106 reliant Nîmes à Saint-Chély-d'Apcher, vers Clermont-Ferrand. La première fait l'objet de projets de mise à 2x2 voies, tandis que la deuxième, moins fréquentée, a été déclassée en 2006 au nord de Mende.
Identifiant | Origine | Principales agglomérations desservies dans le département | Fin | Remarques |
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Autoroute A75 | Autoroutes A71 et A711 à Clermont-Ferrand | Saint-Chély-d'Apcher, Aumont-Aubrac, Marvejols, Banassac | Autoroute A9 à Villeneuve-lès-Béziers près de Béziers | Autoroute à 2x2 voies, gratuite et non-concédée. |
Route nationale 9 | Route nationale 7 à Moulins, vers Paris | Saint-Chély-d'Apcher, Aumont-Aubrac, Marvejols, Banassac | Frontière espagnole vers Barcelone | Progressivement déclassée en RD 809 dans le département au fur et à mesure des ouvertures de l'A75 (certains tronçons avaient brièvement été renommés RN 2009 avant leur déclassement). |
Route nationale 88 | Autoroute A47 à Saint-Chamond, vers Lyon (initialement : Lyon) |
Langogne (depuis les années 1970) ou Laval-Atger (jusqu'aux années 1970), Châteauneuf-de-Randon, Mende, La Canourgue | Autoroute A68 à Marssac-sur-Tarn près d'Albi, vers Toulouse (initialement : Toulouse) |
Jusque dans les années 1970, la RN 88 passait par Laval-Atger entre Costaros et Châteauneuf-de-Randon ; cet itinéraire a été déclassé en RD 988 et la RN 88 a pris son itinéraire actuel aux RN 106 et 500 dans le département. La RN 88 doit progressivement être entièrement mise à 2x2 voies. La Région Occitanie doit reprendre la gestion de la RN 88 en 2024. |
Route nationale 101 | Pont-Saint-Esprit | Villefort, Bagnols-les-Bains | Route nationale 88 au col de la Tourette, près de Mende | Déclassée dans les années 1970 en RD 901. |
Route nationale 106 | Nîmes | Le Collet-de-Dèze, Florac (initialement : Villefort, Langogne) |
Route nationale 88 à Balsièges près de Mende (initialement : route nationale 7 à Saint-Gérand-le-Puy, vers Moulins et Paris) |
Déclassée dans les années 1970 en RD 906 au nord d'Alès, sauf une courte section près de Langogne reprise par la RN 88. La RN 106 reprend alors le tronçon Alès - Florac de l'ancienne RN 107BIS et le tronçon Florac - Mende - Saint-Chély-d'Apcher de l'ancienne RN 107. La RN 106 ainsi modifiée est déclassée en 2006 au nord de Mende en RD 806. |
Route nationale 107 | Route nationale 9 (auj. autoroute A9) à Saint-Chély-d'Apcher, vers Clermont-Ferrand | Serverette, Mende, Florac | Nîmes | Déclassée dans les années 1970 en RD 907 au sud de Florac, et reprise par la RN 106 sur le reste de son parcours. |
Route nationale 107BIS | Alès | Le Collet-de-Dèze, Florac, Sainte-Enimie | Route nationale 9 à Aguessac près de Millau | Déclassée dans les années 1970 en RD 907BIS à l'ouest de Florac, et reprise par la RN 106 sur le reste de son parcours. |
Route nationale 108 | Marvejols | Route nationale 88 à Barjac, vers Mende | Ancien tronçon de la RN 600 renommé RN 108 dans les années 1970, puis déclassé en 2006 en RD 808. | |
Route nationale 500 | Route nationale 88 à Firminy, vers Saint-Étienne | Langogne | Route nationale 88 à Châteauneuf-de-Randon, vers Mende | Itinéraire entièrement repris par la RN 88 dans les années 1970 dans le département. |
Route nationale 583 | Route nationale 107 à Saint-Laurent-de-Trèves | Barre-des-Cévennes | Route nationale 107 à Saint-Jean-du-Gard | Déclassée dans les années 1970 en RD 983. |
Route nationale 584 | Route nationale 107BIS (auj. route nationale 106) au col de Jalcreste | Saint-Germain-de-Calberte | Route nationale 583 à Saint-Étienne-Vallée-Française | Déclassée dans les années 1970 en RD 984. |
Route nationale 585 | Route nationale 102 à Vieille-Brioude, près de Brioude | Grandrieu | Route nationale 88 (auj. RD 988) à Châteauneuf-de-Randon | Déclassée dans les années 1970 en RD 985. |
Route nationale 586 | Route nationale 106 (ex-route nationale 107) à Balsièges près de Mende | Sainte-Enimie, Meyrueis | Palavas-les-Flots | Déclassée dans les années 1970 en RD 986. |
Route nationale 587 | Route nationale 585 à Esplantas, vers Le Puy-en-Velay | Saint-Alban-sur-Limagnole, Aumont-Aubrac, Nasbinals | Route nationale 920 à Espalion, vers Rodez | Déclassée dans les années 1970 en RD 987. |
Route nationale 589 | Le Puy-en-Velay | Le Malzieu-Ville, Saint-Chély-d'Apcher | Route nationale 121 à Chaudes-Aigues | Déclassée dans les années 1970 en RD 989. |
Route nationale 595 | Rodez | Le Massegros | Route nationale 107BIS aux Vignes, vers Florac | Déclassée dans les années 1970 en RD 995. |
Route nationale 596 | Route nationale 107BIS à La Muse (commune de Mostuéjouls), vers Millau | Meyrueis | Route nationale 107 aux Vanels (commune de Vebron), vers Florac | Déclassée dans les années 1970 en RD 996. |
Route nationale 598 | Route nationale 9 (auj. autoroute A9) à Banassac | La Canourgue, Sainte-Enimie, Florac, Le Pont-de-Montvert | Route nationale 106 à Génolhac, vers Alès | Déclassée dans les années 1970 en RD 998. |
Route nationale 599 | Marvejols | Saint-Amans | Route nationale 585 à Ancette (commune de Saint-Symphorien) | Déclassée en 1966 au nord-est de Saint-Amans, puis dans les années 1970 sur le tronçon subsistant en RD 999. |
Route nationale 600 | Route nationale 590 à Raulhac, vers Aurillac | Nasbinals, Marvejols | Route nationale 88 à Barjac, vers Mende | Déclassée dans les années 1970 en RD 900, sauf le tronc commun avec la RN 587 déclassé en RD 987 et le tronçon Marvejols - Barjac renommé RN 108 et finalement déclassé en 2006 en RD 808. |
Transport collectif de voyageurs
[modifier | modifier le code]La Lozère est desservie par le réseau régional de transport routier liO, qui exploite huit lignes régulières dans le département.
Covoiturage et autopartage
[modifier | modifier le code]Transport ferroviaire
[modifier | modifier le code]Historique
[modifier | modifier le code]Ce n'est qu'en 1867 que le chemin de fer apparaît en Lozère, avec l'ouverture du tronçon de la ligne de Saint-Germain-des-Fossés à Nîmes-Courbessac atteignant Villefort par le sud. Le département est à la frontière des réseaux d'intérêt général de la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée (PLM, à l'est) et de la Compagnie des chemins de fer du Midi et du Canal latéral à la Garonne (Midi, à l'ouest).
Le réseau n'a jamais été très développé : outre les trois lignes existantes aujourd'hui, seule la ligne de Florac à Sainte-Cécile-d'Andorge, à écartement métrique et exploitée par la Compagnie de chemins de fer départementaux mais classée d'intérêt général, a desservi le département. Il faut dire que ce département cumulait un relief marqué, nécessitant la construction de coûteux ouvrages d'art, et un faible peuplement rendant peu rentables les projets. La Lozère est par ailleurs l'un des rares départements qui n'ont jamais été desservis par des chemins de fer d’intérêt local. De larges part du territoire lozérien n'ont donc jamais connu le train : à son apogée, le chemin de fer desservait Aumont-Aubrac, Banassac, Florac, Langogne, Marvejols, Mende, Saint-Chély-d'Apcher et Villefort, mais des bourgs importants comme Grandrieu, Meyrueis, Nasbinals, Saint-Alban-sur-Limagnole ou encore Sainte-Enimie ne furent jamais desservis par le chemin de fer.
La ligne de Béziers à Neussargues, dite ligne des Causses, est électrifiée par le Midi en 1932. La ligne de Florac à Sainte-Cécile-d'Andorge ferme en 1968. Si la ligne des Causses et la ligne des Cévennes (ligne de Saint-Germain-des-Fossés à Nîmes-Courbessac) accueillirent longtemps des trains directs depuis Paris, leur trafic a décliné à la fin du XXe siècle et elles ont perdu leurs dessertes de longue distance.
Cartes du réseau ferroviaire dans le département | |||||||||
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Situation actuelle
[modifier | modifier le code]Le transport ferroviaire est très peu fréquenté en Lozère, aucune gare ne dépassant les 50 000 voyageurs en 2019. Les principales gares (entre 20 000 et 50 000 voyageurs) sont Saint-Chély-d'Apcher, Langogne, Mende et La Bastide - Saint-Laurent-les-Bains[2].
Le réseau de chemin de fer de la Lozère est composé de trois lignes, qui forment ensemble ce qui est parfois qualifié de « H lozérien ». La ligne de Béziers à Neussargues (dite ligne des Causses) et la ligne de Saint-Germain-des-Fossés à Nîmes-Courbessac (dite ligne des Cévennes) traversent respectivement l'ouest et l'est du département, selon des orientations globalement nord-sud. Entre les deux, la ligne du Monastier à La Bastide-Saint-Laurent-les-Bains (dite Translozérien), l'une des plus hautes de France, relie les deux lignes en passant par la préfecture Mende.
Ces trois lignes sont à voie unique, et seule la ligne des Causses est électrifiée. Leur trafic, globalement faible, est exclusivement TER Occitanie (liO) pour les voyageurs, à l'exception de l'Intercités « Aubrac » qui relie quotidiennement Clermont-Ferrand à Béziers. Ces lignes, traversant des paysages remarquables et franchissant des ouvrages d'art exceptionnels, représentent en revanche un attrait touristique pour le département.
Ligne de Béziers à Neussargues (ligne des Causses) |
Voie unique électrifiée en courant continu 1500 V, ouverte aux trafics de fret et de voyageurs. |
Ligne de Saint-Germain-des-Fossés à Nîmes-Courbessac (ligne des Cévennes) |
Voie unique non-électrifiée, ouverte aux trafics de fret et de voyageurs. |
Ligne du Monastier à La Bastide-Saint-Laurent-les-Bains (Translozérien) |
Voie unique non-électrifiée, ouverte aux trafics de fret (à l'ouest de Mende seulement) et de voyageurs. |
Ligne du Puy à Langogne | Ligne déclassée, qui pénétrait très brièvement dans le département. |
Ligne de Florac à Sainte-Cécile-d'Andorge | Ligne déclassée, anciennement à voie métrique. |
Transport aérien
[modifier | modifier le code]La Lozère ne possède qu'un aérodrome ouvert à la circulation aérienne publique (CAP), celui de Mende - Brenoux, qui n'est plus desservi par des vols réguliers, mais accueille des activités d'aviation de tourisme, de loisirs et de service public. Le petit aérodrome de Florac - Sainte-Enimie est à usage restreint.
Transports en commun urbains et périurbains
[modifier | modifier le code]La commune de Mende est la seule autorité organisatrice de la mobilité du département[3]. Elle organise des services de transport dans son ressort territorial. Les Transports Urbains Mendois (TUM) desservent la ville à l'aide de deux lignes régulières en semaine et une le samedi, assurées en midibus ou minibus.
Modes actifs
[modifier | modifier le code]Le département est traversé par plusieurs voies vertes, véloroutes et sentiers de grande randonnée.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- INSEE, « Réseau routier au 31 décembre 2018 : comparaisons départementales », sur insee.fr, (consulté le ).
- SNCF, « Fréquentation en gares », sur data.sncf.com (consulté le ).
- Cerema, « Liste et composition des Autorités Organisatrices de la Mobilité au 1er janvier 2022 », sur cerema.fr, (consulté le ).