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petit coucou du jours.j espère que tu vas bien.je remet petit à petit des photos sur mon blog.un peu le binss
Par koukla, le 06.06.2024
bonjour,
je te remercie doublement de ton aide. non seulement tu as donné ton appréciation, mais tu m'as mo
Par Paule Di Grézia, le 13.01.2013
salut leeloochatana. merci de tes visites.http:/ /drkaroloth.ce nterblog.net
Par drkaroloth, le 12.01.2013
un,deux,trois. ....... du soleil à la lune on s'endort en mélisse...... ... une journée un, deux, trois.......
Par leeloochatana, le 11.01.2013
"qu'allons nous faire que nous n'aurons pas à regretter ?" : fulgurant.http ://babayaga.ce nterblog.net
Par babayaga, le 05.01.2013
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Date de création : 19.04.2011
Dernière mise à jour :
10.01.2020
772 articles
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Elle m'attend
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Lorsque je rentre le soir, après une journée harassante, rien ne me fait plus de plaisir que de la retrouver, là, m'attendant assise sur le canapé. En chemin, dans le train, je pense à elle. C'est ça qui me faire tenir, d'imaginer son sourire. Sans elle, ma vie n'aurait pas le même sens. Elle est le centre de mon monde. Autour d'elle, je gravite tel un satellite en orbite à jamais prisonnier de l'attraction qu'elle exerce avec insolence sur moi. Depuis quand est-elle entrée dans mes pensées ? J'ai oublié. Avant... comment était-ce avant ? Je ne sais plus. J'ai des souvenirs, évidemment, qui me font remonter à des périodes lointaines de mon existence, mais ils me paraissent tellement fades.
Comment est-ce pour les autres, me demandé-je parfois ? À les entendre, j'ai souvent l'impression que les jours d'autrefois étaient plus beaux, plus chauds, que le soleil brillait d'une plus forte lumière. Au boulot, tous y vont de leur bon temps avec une petite larme au coin de l'œil, les yeux perdus dans le vague, une expression béate ou un sourire figé sur le visage. Là, dirait-on, semblent prendre forme des images, des paysages, des visages, des choses qui s'animent. Je les observe quand cela se produit et je suis chaque fois surpris. Quand ils sortent de leur rêve éveillé, ils ont le cœur gonflé de nostalgie et semblent tout étonnés d'être à l'endroit où ils se trouvent. Ils regardent le présent autour d'eux et ne voient plus que du gris.
Moi, c'est le contraire, c'est aujourd'hui que je suis ébloui. Plus j'approche de la maison et plus mon cœur bondit dans ma poitrine. Chaque jour est pareil.
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L'hiver est la période de l'année que je préfère. Surtout lorsqu'il fait très froid et que la nuit est tombée alors que le bus me dépose devant la maison. Je passe la grille en essayant de ne pas faire de bruit ce qui n'est pas facile, le portail a une fâcheuse tendance à grincer férocement les jours où le gel fige les choses. Je traverse le jardin comme un cambrioleur, longeant la haie de troènes et le mur du salon, m'accroupissant pour me glisser sous la fenêtre. Puis j'entre en catimini et du vestibule je l'espionne. Comme je ne reviens jamais à la même heure, elle ne sait jamais si je suis là et si elle m'entend, elle ne me le fait jamais savoir. Ce pourrait être quelqu'un d'autre, un vrai cambrioleur par exemple, que les choses n’iraient pas différemment.
Devant la télévision allumée, elle est assise, toute droite, les jambes légèrement écartées, avec aux lèvres le petit sourire que je lui connais si bien. Parfois, je l'observe un long moment en silence, en goûtant l'excellence de l'instant, puis je dis : « Chérie, c'est moi. » À peine esquisse-t-elle un mouvement, deviné-je un imperceptible déplacement des yeux. C'est un jeu, notre jeu. Alors sans aller plus loin, je quitte mon pardessus et mes chaussures. Ensuite, je passe à la salle de bain où je remplis la baignoire d’eau chaude avant de me glisser dedans. Elle ne vient pas me rejoindre, fidèle à notre convention, elle m'attend, sans un mot. Lorsque j'ai terminé, je me sèche, je passe mon peignoir en restant nu en dessous et je pars la retrouver. À mon approche, elle ne bouge pas, mais je sens l'excitation qui monte en elle. Je sais qu'elle se languissait de cet instant où mes bras vont se refermer sur elle. Alors, je l'étreins et je l'embrasse, puis je l'aime de toutes mes forces. Parfois, je lui fais l'amour lentement, parfois sauvagement, parfois mécaniquement, mais toujours dans un silence absolu. Les paroles sont inutiles entre nous. Ce qui nous unit, ce n'est pas vraiment de l'amour, pas même de la tendresse. Entre elle et moi, c'est plutôt une belle histoire de sexe. C'est en cela que je l'aime ma jolie poupée de latex.
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D.R.K
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