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beau blog. un plaisir de venir flâner sur vos pages. une belle découverte et un enchantement.n 'hésitez pas à
Par angelilie, le 29.04.2017
beau blog. un plaisir de venir flâner sur vos pages. une belle découverte et un enchantement.n 'hésitez pas à
Par angelilie, le 07.04.2017
beau blog. un plaisir de venir flâner sur vos pages. une belle découverte et un enchantement.n 'hésitez pas à
Par angelilie, le 07.04.2017
c'est effectivement quelqu'un de timide (je le pense en tous cas), pour l'avoir rencontré lors d'un salon du l
Par mavieen-mots, le 23.04.2014
je n'ai pas compris "qrand chose" à ce roman : je me suis souvent perdue dans les noms des personnages et des
Par Anonyme, le 19.12.2013
· A toi Lionel, mon fils… de Régine Zylberberg
· Le dernier hiver d’Ake Edwardson
· Les doutes de Salaï de Monaldi & Sorti
· Claude Pompidou l’incomprise d’Aude Terray
· La Maison d’à côté de Lisa Gardner
· Misericorde de Jussi Adler Olsen
· Bikini Patterson
· La Conversation de Jean d'Ormesson
· La mémoire retrouvée d’Edmund de Waal
· les fables de sang
· Le Désespoir des Singes de Françoise Hardy
· Un roman français de Frédéric Beigbeder
· Le passager de Jean-Christophe Grangé
· Reines et femmes galantes des 16ème et 17ème siècle
· Louis II de Bavière de Jacques Bainville
Date de création : 03.06.2009
Dernière mise à jour :
08.05.2014
480 articles
D’ordinaire, j’apprécie beaucoup les romans de Benacquista. Souvenez –vous du jubilatoire La maldonne des sleepings, du crépusculaire Les morsures de l’aube, de Malavita, de Saga, de La machine à broyer les petites filles !
C’est toujours vif, méchant, caustique et en même temps, d’une tendresse lucide impayable.
Eh bien, Homo erectus m’a franchement déçu, il manque la patte de Tonino, le liant, cette force que chacun de ses récits recèle et partant, le talent.
On a le sentiment, une fois le roman achevé que Benacquista s’est contenté de compiler trois histoires, de trois hommes, qui racontent leurs histoires de femmes. Le rythme saccadé du romancier s’apparente ici à un slow d’été, un titre qu’on s’empresse d’oublier dès le 31 août.
On se doute d’emblée que le roman finira bien mais les personnages sont à peine esquissés et peinent à nous intéresser. Il y a une misogynie rampante, bien lourde et indigeste car ni drôle, ni sincère. Elle relève d’un catalogue banal et somme toute, inintéressant.
Quand j’ai acheté le livre, puisque les éditions Gallimard sont bien pingres, ou tout du moins comme nombre de leurs confrères, envoient les livres dédicacés à des correspondants qui n’en parleront jamais, je me délectais d’avance. Quelle dégringolade !
Allez, ouste ! Suite au prochain roman de Benacquista ! Ou achetez un de ceux énumérés en début de chronique !
Homo erectus de Tonino Benacquista (Gallimard) 17,90 €
Cette revue m’amuse, j’ai l’impression de régressé, de retrouver mon enfance. En plus, il y a beaucoup d’humour.
Le thème de cet opus est le blanc ! Et tout y passe.
La revue est bilingue, donc les enfants peuvent apprendre l’anglais en s’amusant.
Il y a du coloriage, des jeux, de la découpe et des histoires. Et aussi des recettes de cuisine, sans parler du labyrinthe.
Non seulement, la revue est ludique mais elle instruit. Les dessins sont beaux et drôles !
Bonbek est idéal pour les vacances ou les voyages en train ! De quoi occuper intelligemment les enfants !
Bonbek (15,00 €)
L’autre jour de mai, en atterrissant à Venise, je songeais à Brunetti et ses enquêtes. D’autres sont vraiment plus fouillées, plus alambiquées et perdent leur lecteur dans des labyrinthes ou des dédales sans fin.
Mais aucun romancier ne restitue l’ambiance vénitienne, telle que Donna Leon s’y emploie depuis longtemps. Il y a la morgue italienne, la suffisance, le racisme rampant, la société qui se désagrège, les repères perdus, un monde qui n’en finit pas de s’enfoncer dans la vase. Et il reste Venise flamboyante ville, objet de fantasmes, d’adoration perpétuelle !
Alors vous apprendrez bien plus sur les Italiens en lisant Donna Leon qu’en regardant Berlusconi et ses affidés gesticuler ! La romancière pose un regard acéré et lucide sur une Italie qui comme l’Europe s’efface doucement.
Alors, pour une fois, je ne ferai pas un résumé du livre, j’espère que vous êtes déjà en train d’acheter cette nouvelle enquête du commissaire Brunetti.
La petite fille de ses rêves de Donna Leon (Calmann-Levy) 20,90 €
Oups ! Voici une excellentelecture. Bon pas de la grande littérature mais les textes n’ont pas besoin d’être magnifiquement écrit pour toucher et atteindre une partie sensible du cerveau et partant, du cœur.
L’auteur, Edmund de Waal est l’un des derniers descendants de la famille Ephrussi, grande famille juive d’Odessa. Il part d’unecollection de netsuke, des miniatures japonaises sculptées, entrée dans la famille grâce à Charles Ephrussi. Cela lui permet de narrer l’histoire de la branche française de la rue de Monceau. En cette fin de siècle, avant que l’affaire Dreyfus ne fasse son œuvre. Il faut dire que Charles est l’amant de la célèbre Cahen d’Anvers et a servi de modèle au Swann de Proust, qu’il fut l’ami des peintres, de Manet à Renoir.
Et voilà qu’il offre lacollection de netsuke à son cousin Victor, de Vienne. Waal en profite pour raconter la fin de l’empire austro-hongrois, le début du nazisme et l’anschluss, ainsi que l’extermination des juifs et donc d’une partie de sa famille.
Puis, grâce au dévouement d’Anna, la gouvernante viennoise, lacollection atterrit dans les mains de l’oncle Iggie et de son ami, Jiro au Japon.
Une tellehistoire est somptueuse, cette famille, jadis l’égale des Camondo ou des Rothschild, traverse tous les affres du 20ème siècle avec un stoïcisme confondant. Après tout, c’est beaucoup de notrehistoire qui défile sous nos yeux écarquillés. Il y a latendresse de Waal pour ses ascendants et son besoin de comprendre afin d’accepter sa propre identité.
Cette marche familiale, ces hommes anonymes et sesfemmes qui ont fait une lignée, Waal les raconte avec vérité et sincérité. Et on se prend à regretter que personne ne raconte notre propre famille, on serait prêt à embaucher Waal !
La mémoire retrouvée d’Edmund de Waal (Albin Michel) 23,00 €
Voici la suite de Le mec de la tombe d’à côté, roman assez drôle, le ton était vraiment neuf ! Las, les aventures de Désirée, la bibliothécaire et de Benny, le paysan débordé, finissent un peu par fatiguer. Maintenant, il s’agit des enfants, de la grossesse, des problèmes quotidiens, de la vie !
De cette lecture, on sort un peu affamé, tristoune et comme groggy, parce que pour en arriver là, il aurait fallu resserrer l’intrigue, lui donner plus de liant, plus de mordant, plus d’allant. Là, c’est une bluette un peu suave qui ravira et c’est tant mieux finalement.
Pourtant Katarina Mazetti a plus d’un tour dans son sac, et de l’imagination à revendre. Là, elle s’est fait plaisir et ça se lit. Il y a de la paresse dans l’écriture, allez, le troisième sera le bon !
Ceci dit, je me trompe sans doute, vu le succès que ce roman remporte actuellement et m’en réjouis pour les éditions Gaïa !
Le caveau de famille de Katarina Mazetti (Gaïa) 20,00 €
Voici une tragédie peu reluisante pour la France, qui une fois de plus chercha à briller et à renflouer ses caisses. On peut se demander : qu’alla faire dans cette galère l’archiduc Maximilien d’Autriche. L’empire du Mexique était une utopie, que vendirent des aventuriers de tout poil !
Michel Peyramaure, spécialiste du roman historique, restitue la geste de cette folie ! Tout ça parce que Napoléon III, un petit pied moustachu poussé par ses complaisances et son absence de vision, propose à cet archiduc désoeuvré, le Mexique, terre incontrôlable, dont rêve les Etats-Unis. L’ambition de sa femme, Charlotte se révèle redoutablement persuasive, mais aussi et surtout l’idée qu’il aurait dû régner à la place de son frère, François-Joseph.
Voilà donc ce pauvre Maximilien au milieu d’intrigues, de guerres civiles, de pouvoirs financiers, n’en pouvant mais. Et cette couronne, comme un Saint-Graal empoisonné, va le tuer à petit feu, jusqu’à la fusillade.
Peyramaure n’épargne aucun des acteurs de ce drame stupide car pas nécessaire. La folie des hommes, leur volonté de pouvoir se heurtent souvent à la réalité naturelle. Les dégâts sont tout aussi souvent effroyables. Ici, un fusillé, une folle et des milliers de morts pour rien, sauf des pesos !
Tempête sur le Mexique de Michel Peyramaure (Calmann-Levy) 20,90 €
Voilà un exercice de style, Andrea H. Japp quitte les enquêtes moyenâgeuses, et entraîne son lecteur dans une furieuse aventure policière !
Hélène est chercheuse, et a un caractère de cochon. Manque de bol, son collègue qu’elle traitait d’abruti est retrouvé mort, décapité. Et bien sûr, tout accuse Hélène. Avec ses copines Emma, Nathalie, Charlotte, la psy et Juliette, l’esthéticienne, elle se lance dans la traque du coupable de ce meurtre. Et la tâche n’est pas aisée, d’autant que les cadavres s’amoncèlent.
C’est amusant, une comédie policière ! Ce n’est pas déplaisant, ça ressemble aux aventures du Women’s Murder Club de Patterson et ce n’est pas une critique !
Les cadavres n’ont pas froid aux yeux d’Andrea H. Japp (Marabout) 18,90 €
La dernière fois que j’ai chroniqué un roman de Cristina Rodriguez, j’avais reçu une dédicace claire. Si je n’en parlais pas, je risquais la pendaison ou un autre tourment. Les auteurs ont parfois de l’imagination.
Voici donc un nouvel opus des aventures de Kaeso et de son léopard, Io. Sans oublier Caligula et sa cousine, Concordia. Cette fois-ci, il s’agit de retrouver une bande de rançonneurs qui humilie la cohorte palatine et Kaeso. Il s’agit aussi d’un vol de statuette de Praxitèle, vol qui s’achève par un meurtre. Voilà toute la fine équipe enquêtant et remuant des conventions, des secrets, s’aventurant dans le bordel le plus chic de Rome. La vérité est-elle à ce prix ?
Cristina Rodriguez restitue l’ambiance de Rome, de l’antiquité et de ses mœurs. C’est vraiment divertissant et bondissant. Il n’y a pas de creux, l’intrigue est bien menée. On attend donc avec impatience, la prochaine enquête de Kaeso.
L’Aphrodite profanée de Cristina Rodriguez (Le Masque) 17,00€
André Bernard est un jeune banquier de 24 ans. Et le premier jour dans la banque d’affaires de Manhattan, le voilà cédant aux avances de son supérieur Nathan Williams. André n’est pas homosexuel, pourtant il tombe amoureux de Nathan et s’installe une relation un peu backstreet, puisqu’André doit assumer et que Nathan est marié.
Oui mais voilà, André devient aussi l’amant de Sybil. Et bien sûr, Sybil n’est autre que la femme de Nathan. Chacun des époux ignore ce que fait l’autre et André sert de trait d’union.
A 24 ans, André se doit de tout connaître, aussi s’empressera-t-il de mettre enceinte une collègue. Heureusement qu’il tient son précieux agenda des plaisirs.
C’est assez drôle, Abha Dawesar amuse son lecteur. C’est impertinent souvent, ça bouscule les conventions d’usage, les idées préconçues. C’est rafraichissant et désaltérant.
La fin est un jeu de massacre dont aucun des protagonistes ne sort vainqueur. La narration de Dawesar est assez juste, elle tape, émeut, bouleverse et divertit.
L’Agenda des plaisirs d’Abha Dawesar (EHO) 20,00 €
Voilà un beaulivresur l’amitié et bien sûr sur Bernard Frank, que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître. Frank est surtout célèbre pour avoir été le grand ami de la non moins grande Françoise Sagan.
Frédéric Vitoux dessine ici les contours de la forte personnalité de Frank. Unchatoui, qui observait, se complaisaitchezles uns et les autres, et qui finalement refusa de construire une œuvre littéraire alors qu’il en avait largement les moyens. Sans doute plus que d’autres.
Letexteest court et l’exercice, parfois sur le fil. Il ne faut pas trahir l’ami défunt et ne pas non plus s’étendre sursoi, au risque de rater le sujet. Vitoux, académicien, réussit brillamment l’examen. Il y a unetendressedans le récit qui magnifie l’amitié et pour ce sentiment qui se perd dans ce monde individualiste, vous devez lire celivre. Ca ravigote, requinque et rattrape votre espérance !
De plus, le récit est ponctué de photographies de Gérard Rondeau.
Bernard Frank est un chat de Frédéric Vitoux (Léo Scheer) 18,00 €