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beau blog. un plaisir de venir flâner sur vos pages. une belle découverte et un enchantement.n 'hésitez pas à
Par angelilie, le 29.04.2017
beau blog. un plaisir de venir flâner sur vos pages. une belle découverte et un enchantement.n 'hésitez pas à
Par angelilie, le 07.04.2017
beau blog. un plaisir de venir flâner sur vos pages. une belle découverte et un enchantement.n 'hésitez pas à
Par angelilie, le 07.04.2017
c'est effectivement quelqu'un de timide (je le pense en tous cas), pour l'avoir rencontré lors d'un salon du l
Par mavieen-mots, le 23.04.2014
je n'ai pas compris "qrand chose" à ce roman : je me suis souvent perdue dans les noms des personnages et des
Par Anonyme, le 19.12.2013
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Date de création : 03.06.2009
Dernière mise à jour :
08.05.2014
480 articles
Au sujet du précédent opus des aventures du sieur Gunther, La douce flamme, j’étais déjà dithyrambique.
Le rythme qui a toujours son importance dans un roman policer était très bon, un peu comme la deuxième symphonie de Gustav Mahler, une marche funèbre au début, quelques mouvements pour distraire l’auditeur et un monumental final.
Dans Hôtel Adlon, on retrouve la même construction, sauf qu’on enjambe la marche funèbre pour aboutir directement à l’impressionnant final qui se déroule à Cuba.
Il faut dire que Bernie Gunther, le héros allemand qu’a créé Philip Kerr ressemble à Philip Marlowe ou Sam Spade.
Tous les trois partagent le même cynisme, le même désabusement ou la même désillusion, la même débrouillardise et le même amour des femmes fatales.
Et le sieur Gunther manie un redoutable humour allemand, vachard et tranchant.
Voilà donc Bernie en charge de la sécurité de l’hôtel Adlon. Il a quitté la police de Berlin parce qu’elle se nazifie de plus en plus.
Évidemment, en 1934, Hitler installe son pouvoir et sa bande. Et Bernie doit s’occuper d’effacer de sa généalogie, son quart de sang juif.
C’est le moment que choisit un industriel allemand pour se faire assassiner dans sa chambre, après un dîner avec un homme d’affaires américain bien véreux, ami de hauts dignitaires nazis.
Et voici encore qu’on repêche dans un canal, un boxeur juif. En 1934, la police de Berlin n’ouvre plus d’enquête pour les juifs. Mais une belle journaliste américaine engage Bernie pour retrouver le meurtrier.
C’est cette double enquête que doit mener de front Bernie. Et Philip Kerr s’y entend comme personne pour restituer cette ambiance malsaine et nauséabonde du Berlin du début des années 30. Il souligne également très bien la complaisance ou la politique de l’autruche des pays européens et surtout des Etats-Unis.
C’est haletant parce que l’énigme est prenante, et passionnant parce que le monde de l’entre-deux guerres est très bien raconté.
Puis la deuxième partie du roman ouvre sur Cuba, La Havane en février 1954. Et sans dévoiler l’intrigue, Berni Gunther se retrouve face à face avec son passé, les êtres qu’il a croisés vingt ans auparavant et ses certitudes qui se sont désintégrées. Il faut dire qu’entre la veulerie de la mafia américaine et la cupidité du dictateur Battista, il a de quoi faire.
Un roman policier brillant !
Hôtel Adlon de Philip Kerr (Le Masque) 22,50 €
Oups, voilà un thriller qui vous tient en haleine. Bon, à New York, l’ancien militaire, Jack Reacher se retrouve dans le métro de la ligne 6. Il n’y a que cinq passagers dans son wagon. Jusque là, rien d’anormal mais le cinquième passager, une femme, a un comportement étrange.
Si étrange que Reacher pense qu’elle a tout d’une terroriste et qu’elle doit vouloir faire sauter le métro au niveau de Grand Central, vers lequel se dirige la rame.
Mais il est deux heures du matin et faire exploser une bombe sous une gare vide, ce n’est pas tellement plausible.
Pour vérifier tout ça, Reacher s’approche d’elle et lui parle. Mais la femme se suicide sous ses yeux.
Et bien sûr, l’enquête se déclenche, et tout le monde s’y met, la police de New-York, le FBI, la CIA, des étrangers, et même un sénateur un peu trop présent.
Et aussi malgré lui parce que bêtement il veut comprendre, Jack Reacher. Et il ne va pas chômer parce que tout le monde lui tombe dessus.
Une quête de la vérité, l’histoire américaine salutairement malmenée. Le bourbier afghan et Al-Qaida.
Elle savait est un thriller efficace. Et Lee Child est un bon faiseur.
Elle savait de Lee Child (Calmann-Levy) 21,90 €
Un roman de Clive Cussler, c’est un peu comme un bon film d’antan, le dimanche soir. On savait qu’on allait se divertir sans se poser trop de questions.
Et bien, avec Corsaire, Cussler remplit parfaitement sa mission.
Et une fois n’est pas coutume, l’action se déroule dans une seule région du monde, la Libye.
Alors qu’il se rendait à Tripoli pour un sommet pour la paix, l’avion de la secrétaire d’État américaine s’écrase quelque part dans le désert libyen. La CIA qui ne se fie pas aux conclusions des enquêteurs libyens, engage Juan Cabrillo et son équipe pour vérifier et retrouver d’éventuels survivants.
Voici donc Cabrillo et ses hommes de l’Oregon, traquant des terroristes, des fanatiques et chassant un trésor ancestral.
Ça se lit tout seul, c’est vraiment agréable et ça apporte tout de même une réflexion sur notre monde et son histoire, puisqu’on croise Kadhafi (le livre date de 2009), à l’époque réhabilité.
Corsaire de Clive Cussler (Grasset) 20,90 €
Saluons de nouveau le travail épatant des éditions Gaïa.
Une maison qui a publié en France, Jo Nesbo, Gunnar Staalesen et La tombe du mec d’à côté, ce n’est pas si mal !
La spécialité des éditions Gaïa est donc la littérature scandinave. Une vraie pépinière !
Voici un nouvel auteur publié en France, Fredrik Ekelund. Suédois, habitant Malmö, il est classé écrivain de la classe ouvrière par la presse suédoise.
Un peu réducteur comme jugement parce que son héros, l’inspecteur Hjalmar Lindström est un magnifique personnage, tellement humain, d’une lucidité magique, comme s'il avait une bonne fois pour toutes, accepté sa vie telle qu’elle est, les questions sur son avenir faisant partie de son existence.
Et l’empathie est irrésistible à la lecture de ce Garçon dans le chêne !
Yasmina Saïd, une jeune Palestinienne issue d’une famille immigrée, est retrouvée assassinée à sa sortie de boîte de nuit. Hjalmar avec Monica, une Coréenne adoptée, inspectrice stagiaire attirante, enquête dans la banlieue de Malmö et se retrouve bien vite confrontée au radicalisme religieux. Le crime semble être d’honneur !
Pourtant cette solution est trop évidente. Et l’enquête s’enlise bien vite car les autres coupables possibles ne le sont pas assez.
Un autre crime va finir par apporter une solution à la mort de Yasmina… Mais il y aura eu des morts inutiles et de nombreuses erreurs.
Un roman policier et un auteur à vraiment découvrir.
Gageons qu’on lira bientôt les nouvelles enquêtes de Lindström !
Le garçon dans le chêne de Fredrik Ekelund (Gaïa) 19,00 €
Bon, souvenez-vous de tout le bien que j’avais dit de Code 1879.Et bien, je suis obligé de récidiver avec ce nouvel opus des aventures des inspecteurs Foster et Jenkins, et du généalogiste Barnes.
Dan Waddel caresse les morts comme autant de remords. Et la généalogie devient passionnante.
Katie Drake, actrice un peu sur le retour mais fortunée par son divorce, est retrouvée morte, assassinée dans le jardin de sa maison de Queen’s Park à Londres.
Sa fille de quatorze ans, Naomie a disparu. L’inspecteur Grant Foster, qu’on avait laissé à la fin de Code 1879, les membres brisés et au bord de la mort, hérite de cette enquête, au retour de sa convalescence.
Il est aidé par l’inspecteur Heather Jenkins, qui en pince toujours pour Nigel Barnes.
Ce dernier, généalogiste à présent reconnu, est mis à contribution dans cette enquête, car Katie Drake n’a pas de passé, ni de famille. Et même si Barnes réussit à retrouver un peu, tout s’arrête en 1891.
Mais voilà, Naomi n’est pas seule fille de quatorze ans à avoir disparu. Et cette autre jeune fille appartient à la même famille.
La solution de l’énigme est sans doute dans les archives colossales des Mormons, à Salt Lake City.
Dan Waddel a une empathie pour ses héros et les humanise à plaisir. Il trousse à chaque fois une intrigue très tortueuse comme la vie. Le lecteur se laisse embarquer, avec beaucoup de plaisir, dans ce voyage dans le temps.
On applaudit une fois de plus ce roman policier brillant et l’art de Dan Waddel.
Allez, un extrait : « C’est une erreur grossière de penser que nous n’avons rien à apprendre de ceux qui nous ont précédés. »
Pensez-y !
Depuis le temps de vos pères de Dan Waddel (Le Rouergue) 20,00 €
C’est le mois Nicolas Le Floch ! Sur France 2, le vendredi soir, on a droit à ses aventures. Il apparaît sous les beaux traits de Jérôme Robart.
Mais je ne sais pas qui le dirige vraiment parce qu’on a l’impression qu’il danse perpétuellement le menuet, tant il est stupidement maniéré.
De plus, et navré, mon Sonotone n’est sans doute pas sur 9, il articule si mal que toutes les fins de phrases sont comme bouffées, si fait qu’on rate un peu de l’intrigue.
Cependant Mathias Mlekuz interprète l’inspecteur Bourdeau, le second de Le Floch, avec beaucoup de justesse.
Tout ceci est bien dommageable parce que Nicolas Le Floch est un vrai personnage et chaque année, de très nombreux lecteurs, dont je fais partie, sont heureux de découvrir ses aventures policières.
Seulement avec L’enquête russe, le sieur Parot paresse un peu. Il ressort les recettes de ses romans passés, les saupoudre de nouveaux faits historiques et hop, le plat est prêt !
Le résultat est qu’on s’ennuie un peu et que l’indulgence liée à toute l’affection qu’on porte à Le Floch est mise à mal. De plus, même les coupables sont évidents.
Néanmoins, il reste au crédit du sieur Parot, son incontestable amour de l’Histoire et son immense envie toujours intacte de le partager.
Et pour cela, chapeau bas !
Dans L'enquête russe, il est question des Américains et de Benjamin Franklin, leur « ambassadeur », de la visite du comte du Nord, le fils de l’ogresse Catherine II de Russie, et de sa femme.
Evidemment, un russe est assassiné, le comte Rovski, un noceur et flambeur, ancien amant de l’Impératrice russe.
Et voilà, Le Floch sur la piste de complots, de traquenards, de ribaudes, et d’espionnage…
Allez, suis sans doute extrémiste ! N’hésitez pas à me donner votre avis !
L’enquête russe de Jean-François Parot (JC Lattès) 18,50 €
Profitons de cette chronique pour saluer le travail de Marie-Dominique Lelièvre. Son Sagan à toute allure est une petite merveille d’intelligence, toute en retenue, dans laquelle elle effleure sans complaisance la vie de cette magnifique auteure qu’on redécouvrira une fois le purgatoire passé. C’est brillant !
Elle récidive ensuite avec un admirable Gainsbourg sans filtre qu’elle traite avec une dose de vitriol incontestable mais une lucidité lumineuse qui emporte tout pour ne garder que le génie de l’auteur de La Javanaise et de deux chansons épatantes pour évacuer la dépression : Par hasard et pas rasé et Le temps des yoyos.
C’est dire que là avec Brigitte Bardot plein la vue, on est un peu déçu.
Elle passe un peu à côté de son sujet, parce qu’elle l’aime trop. Ou plutôt, elle rend hommage à sa mère.
Du coup, la biographie de Bardot qu’on attendait de Lelièvre, une biographie courageuse et sans concession, n’est pas au rendez-vous.
Bien sûr, on est heureux que Lelièvre relie les principales étapes de la vie et de la carrière de Bardot mais cette dernière appartient déjà à un passé qu’on peut situer aux années 60.
Et ses combats en faveur des animaux l’ont rendue un peu virago et moins sympathique !
Il reste un document qui retrace une vie, mais franchement on se fout un peu des amants de Bardot, de St Tropez, de Gunther Sachs,…
Heureusement demeure Le Mépris de Godard, où accompagnée par l’inoubliable musique de Georges Delerue, Bardot parle de ses fesses !
Brigitte Bardot plein la vue de Marie-Dominique Lelièvre (Flammarion) 20,00 €
Ah, un court roman policier ou plutôt le road movie de Mamie Hélène !
Voici une brave femme qui habite Trouville (la cité normande est très bien décrite), veuve depuis peu, et qui apporte une tarte à ses voisins, une famille. Mais voilà, elle tombe sur le massacre de cette famille. Et lorsqu’elle parvient à s’enfuir, un des tueurs s’aperçoit de sa présence.
C’est une traque qui commence mais Mamie Hélène a de la ressource. D’autant qu’elle a l’habitude des situations périlleuses, son passé pourrait en témoigner !
C’est très ironique et ça décoiffe ! Parce que Mamie Hélène passe de gibier à chasseur avec alacrité et souplesse !
222 pages élégantes et enlevées où la raison, le sens commun et les bons sentiments finissent par triompher !
Freaky Fridays de Brigitte Aubert (ELB) 15,00 €
Oh mais voici une séance de rattrapage ! Un roman policier français que vous devez lire.
Scénariste entre autres des Julie Lescaut, Alexis Lecaye a une imagination débordante, que pour le plus grand plaisir du lecteur, il ne bride absolument pas.
Voici donc une histoire au galop, et accrochez-vous, c’est trépidant.
Ça tressaute, ça cahote, ça roule, ça secoue et c’est tonifiant. Jérôme Brunet a deux passions, son métier d’instituteur à Lorient et Muriel, sa maîtresse, une jeune femme mariée à un chirurgien.
Et voici que le jour de la rentrée scolaire vire au cauchemar ! Avant le début de la classe, Jérôme est sommé par Henri Wilson, le mari de Muriel, de se rendre à leur domicile. Là, il est assommé et entre temps, Muriel disparaît !
Brunet est évidemment accusé de cette disparition, les preuves l’accablent ! Et voilà l’instituteur obligé de prouver son innocence, d’autant que de son passé remonte une affaire…
A vous de lire la suite…
Loup y es-tu ? d’Alexis Lecaye (Le Masque) 18,00 €
Oh mais voici une petite merveille policière !
Écrite par deux sœurs, elle a le parfum capiteux, envoûtant.
Et le je-ne-sais-quoi un peu nauséeux de la richesse superflue.
Dès la première page, on est embarqué par ce privé Louis Kincaid, légèrement désabusé comme il se doit, mais emprunt d’une ironie railleuse et rieuse.
Il faut dire que retrouver un corps décapité dans un champ de vaches n’est pas de tout repos. Surtout quand le corps est celui d’un escort boy, dont le co-locataire, Reggie Kent était amoureux.
Une histoire d’amour inassouvi ? Non ce serait bien simple et Louis Kincaid engagé pour mettre à mal cette thèse un peu trop évidente, découvre bien vite que la réalité est beaucoup plus complexe et refoulée dans les recoins de riches demeures où les femmes sont bien désabusées.
Et que le venin est parfois féminin ! Et la si petite mort trouvera son explication sordide !
On est saisi par le rythme et pour tout dire, cela rappelle l’élégance des romans policiers de Joseph Hansen que plus personne hélas ne lit.
Roman idéal pour ces journées grises de janvier que nous traversons.
Une si petite mort de P.J. Parrish (Calmann-Levy) 21,50 €