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beau blog. un plaisir de venir flâner sur vos pages. une belle découverte et un enchantement.n 'hésitez pas à
Par angelilie, le 29.04.2017
beau blog. un plaisir de venir flâner sur vos pages. une belle découverte et un enchantement.n 'hésitez pas à
Par angelilie, le 07.04.2017
beau blog. un plaisir de venir flâner sur vos pages. une belle découverte et un enchantement.n 'hésitez pas à
Par angelilie, le 07.04.2017
c'est effectivement quelqu'un de timide (je le pense en tous cas), pour l'avoir rencontré lors d'un salon du l
Par mavieen-mots, le 23.04.2014
je n'ai pas compris "qrand chose" à ce roman : je me suis souvent perdue dans les noms des personnages et des
Par Anonyme, le 19.12.2013
· A toi Lionel, mon fils… de Régine Zylberberg
· Le dernier hiver d’Ake Edwardson
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· Un roman français de Frédéric Beigbeder
· Le passager de Jean-Christophe Grangé
· Reines et femmes galantes des 16ème et 17ème siècle
· Louis II de Bavière de Jacques Bainville
Date de création : 03.06.2009
Dernière mise à jour :
08.05.2014
480 articles
Rien ne va plus pour Olivier Passan, sa femme japonaise Naoko veut le quitter, et partir avec ses deux enfants, Hiroki et Shinji.
Son enquête sur un serial killer prend une mauvaise tournure car il enfreint les lois sans cesse. Il est certain de son intuition et prêt à repousser toutes les frontières de la légalité pour atteindre son objectif.
Mais quelqu’un s’en prend bientôt à sa propre famille et l’instinct du chasseur reprend le dessus. Passan va vraiment s’énerver.
Grangé entraîne son lecteur dans une vraie aventure et le ton, le rythme de son roman ne laissent aucun répit. Ça galope, galope. C’est trépidant, il n’y a pas de longueur et ça se lit d’une traite. Le récit est original et tranche singulièrement avec les précédents opus de Grangé.
Une re-découverte ? À vous de juger !
Kaïken de Jean-Christophe Grangé (Albin Michel) 22,90 €
Le mot Afro me fait toujours penser à la pochette d’un disque qu’avait ma mère quand j’étais petit.
On y voyait le beau sourire de Roberta Flack et sa gigantesque coiffure Afro.
Killing me softly !
Selon Katell Pouliquen, auteure de ce petit beau-livre passionnant, le terme Afro vient de Malcom X qui, et on le comprend, rejetait le mot « négro ».
Mais que ranger derrière ce vocable, diminutif d’afro-américain ?
Katell Pouliquen ambitionne de dépeindre une histoire collective. Elle débute par le militantisme, outre Malcom X déjà cité, se présentent Martin Luther King, Angela Davis ou Rosa Parks, qui refusa de céder sa place dans le bus à un blanc.
Et puis, il y a l’aventure des Black Panthers.
Musicalement, on l’embarras du choix : James Brown bien sûr mais aussi et surtout, Michael Jackson, sans oublier les Suprêmes, Diana Ross, Donna Summer, Jimi Hendrix et tant d’autres.
La mode est aussi Afro. Evidemment, il y a le wax mais aussi le dandysme. Et là se pressent Snoop Dogg, Prince, Kayne West et le si étonnant styliste anglais Ozwald Booteng.
Dans ce livre interviennent Frisoni, Galliano, Gaultier ou Agnès B. L’Afro est aussi l’éloge de la beauté physique. Là se dessinent les silhouettes de Josephine Baker, des mannequins d’Yves Saint-Laurent, de Grace Jones.
Voilà donc un livre éclairant magnifiquement cette culture afro. Et on entend encore Michael Jackson entonner Don’t stop til you get enough.
Afro, une célébration de Katell Pouliquen (La Martinière) 29,00 €
Voici un polar assez bien ficelé.
Une enquête d’une part sur des meurtres assez incompréhensibles et sans lien aucun, sauf la conviction de l’inspecteur Sean Corrigan, qui abusé dans son enfance, ressent la violence des meurtriers. Un monologue d’un meurtrier d’autre part, la préparation, l’exécution et la jubilation du crime.
Il s’agit à travers Londres, du jeu du chat et de la souris. Luke Delaney raconte avec minutie et de nombreux détails l’enquête criminelle.
Il montre fort bien les preuves accumulées mais aussi les évidences et les intuitions qui permettent d’axer la piste du criminel.
Et bien sûr, les certitudes sont toujours balayées.
Dans la peau du diable de Luke Delaney (MA éditions)
Les disparues de Juarez est un roman bien noir, tous les protagonistes ont un lourd passé et la mort les environne.
Ciudad Juarez est une bourgade mexicaine à la frontière avec les Etats-Unis, donc au carrefour de beaucoup de trafic,de drames et de meurtres d’un nombre très important de femmes.
Boxeur texan échoué là, Kelly Courter gagne mal sa vie en perdant des combats contre des Mexicains et en vendant de la drogue à des étrangers. Il entretient une liaison avec Paloma, la sœur de son ami avec lequel il trafique, Esteban.
Paloma est engagée dans l’association des « Femmes sans voix » qui réclame justice pour les centaines de femmes disparues.
Sévilla est un policier qui est obsédé par ces disparitions de femmes, puisque sa fille et sa petite-fille ont également disparu.
Et lorsque Paloma disparaît, toute l’histoire bascule dans une douloureuse et effroyable aventure dont peu sortiront indemnes.
Sam Hawken entremêle habilement son récit et la description de Ciudad Juarez, ville dangereuse où se déroulent des atrocités sur les femmes et les pauvres, et où l’argent achète tout.
Les disparues de Juarez de Sam Hawken (Belfond) 21,00 €
François Mauriac disait que Jacques-Émile Blanche était comme Marcel Proust, le génie en moins.
C’est un peu rosse.
Blanche a souffert de sa situation privilégiée, il était le fils du fameux docteur Blanche, et de sa réputation de salonnard.
Pourtant, il a peint et beaucoup de portraits. La liste est impressionnante : Jean Cocteau, François Mauriac, Marcel Proust, Edgar Degas, Paul Claudel, Maurice Barrès, André Gide, Igor Stravinsky, Nijinski, Henri Bergson, Henry Bernstein, Claude Debussy, etc.
Ce beau-livre, à la couverture un peu trop sombre, vient illustrer une exposition actuelle des peintures de Jacques-Emile Blanche à la Fondation Pierre Bergé Yves St Laurent.
La préface du commissaire de l’exposition, Jérôme Neutres renseigne sur le peintre et éclaire bien l’œuvre.
Et toutes les œuvres de l’exposition sont présentées.
Passionnant et fascinant reflet d’un monde enfoui quelque part dans la Belle Époque et l’insouciance momentanée d’un milieu qui croyait en être.
Du côté de chez Jacques-Émile Blanche collectif (Skira-Flammarion) 30,00 €
P.S. :Et précipitez-vous pour aller voir l’exposition de Jacques-Émile Blanche à la Fondation St Laurent – Bergé. Elle est raffinée, très Belle Époque. L’agencement des pièces est proustien et la découverte de ce mésestimé, et finalement si peu salonnard, peintre est un vrai plaisir de l’œil.
Voici un court roman qu’on prend comme une sorte de coup de poing, une histoire insolite. L’amour d’un fils caché pour sa mère.
Et encore, la vie d’une fille-mère au lendemain de la deuxième guerre mondiale.
Et encore, la vie sociale dans les bonnes familles françaises où il faut taire ce qu’on ne doit pas dire.
Et encore, la jeunesse et l’adolescence d’un enfant tellement peu désiré qu’il n’a pas de prénom.
Et encore, un garçon qui pour s’évader lit David Copperfield.
Les chapitres sont brefs et témoignent de l’oppression du narrateur qui n’aura connu vraiment que 26 m2.
Rien n’est épargné à ce pauvre enfant, jusqu’à la disparition de la volonté de vivre.
Bouleversant, entêtant, ce roman est une bonne découverte.
Le phrasé d’Isabelle Desesquelles tape comme un rythme lancinant et on sort de cette lecture quelque peu hagard et déboussolé.
Un homme perdu d’Isabelle Desesquelles (Naïve) 17,00 €
Voilà les nouvelles aventures des deux héros de Franck Thilliez : le lieutenant Lucie Henebelle et le commissaire Franck Sharko.
Il essaient d’avoir un enfant, ce serait un formidable cadeau, Noël approche. Pourtant cela ne marche pas et Sharko pense être stérile, sans doute est-ce le stress de son travail ou son pesant passé ?
Evidemment, un premier crime surgit, il s’agit d’un journaliste Christophe Gamblin, retrouvé dans son congélateur. Sharko et Henebelle découvre très vite que la collègue et amie de Gamblin, Valérie Duprès a disparu au cours d’une enquête mystérieuse, quelque part à l’étranger.
Et ça se complique, des femmes noyées, des meurtres inexpliqués, refont surface. Le nucléaire n’est pas loin, Tchernobyl non plus. Et l'hydre...
Thilliez embarque son lecteur dans un dédale effrayant, un périple scientifique palpitant, et un polar très efficace.
Il a beaucoup d’imagination et ses héros restent humains, ils ramassent les déjections humaines et colmatent des brèches.
ATOM(KA) de Franck Thilliez (Fleuve Noir) 20,90 €
Voici un excellent roman policier que vous devez lire séance tenante.
Voici un solde de tout compte magistral, une vie dont on referme les portes parce que les morts ça finit par encombrer la mémoire de tant de souvenirs.
Parce qu’on aurait pu faire mieux et qu’on a fait ce qu’on a pu.
Parce que la vie est ainsi faite qu’elle nous nourrit d’espoirs et de certitudes et que ces mêmes espoirs et ces mêmes certitudes se retrouvent balayés par le vent du temps, par des échecs qui contrebalancent des réussites.
Les Grecs anciens prétendaient que chacun hérite d’un paquet nommé vie.
C’est ce paquet dont a hérité Fin Macleod et pour lequel il est revenu sur son île natale des Hébrides, quelque part en haut de l’Écosse. Il a quitté la police à la suite de la mort de son fils, tué par un chauffard.
Il se retrouve engagé pour pourchasser les braconniers qui pillent les domaines de pêche. Forcément, il retrouve son ami de jeunesse, Whistler qui est devenu sauvage, malgré sa fille unique.
Et Fin en traquant Whistler tombe sur un petit avion privé au fond d’un lac asséché. Un petit avion qui n’aurait jamais dû se trouver là et qui recèle le corps d’un homme assassiné, disparu il y a tant d’années.
Cette découverte va ouvrir toutes les plaies du passé, tous les mensonges et toutes les désillusions. Toutes les amours aussi. Un vrai chemin de croix au bout duquel Fin trouvera sans doute un apaisement.
Bouleversant, passionnant et vain : la vie, en somme.
Le braconnier du lac perdu de Peter May (Rouergue Noir) 22,00 €
Je caresse souvent l’idée d’entreprendre le pèlerinage de Compostelle.
De le faire en une seule fois prend deux mois et deux mois dans une vie c’est court mais professionnellement c’est difficile, on aurait peur de manquer.
Pourtant, j’ai une cohorte d’amis qui rêvent de m’accompagner car pour eux, c’est comme la quête du Saint Graal.
Aussi lorsque j’ai ouvert ce superbe beau-livre, l’appel du voyage a été très fort.
Il ya quatre chemins principaux pour se rendre à Compostelle, quatre départs : Tours, Vézelay, Arles et le royal, le Puy en Velay, celui qu’emprunte ce beau-livre.
Les images du chemin vu du ciel sont splendides et encourageantes.
Le texte de Claire Lemoine est une vraie illustration et une mine de renseignements précieux.
On suit pas à pas le pèlerin et on finit par le jalouser à cause des paysages sublimes qu’il découvre physiquement.
Ce sont des noms de villes mythiques qui résonnent : Le Puy, Conques, La Romieu, Mézin, St Jean Pied de Port, Ronceveaux, côté français ; Puente la Reina, Burgos, Astorga du côté espagnol.
Et les illustrations brillantes de Mino rendent pétillant le livre.
Ce beau-livre est une totale réussite et même si le pèlerinage de Compostelle vous semble futile ou désuet, procurez-le vous, ne serait-ce que pour comprendre et apprécier.
Au-dessus du chemin de Compostelle Collectif (La Martinière) 32,00 €
Le dernier lapon est un bon roman écrit par un Français, Olivier Truc. Il se déroule en Laponie centrale, terres blanches et vastes où on élève des rennes.
Voici qu’un tambour de chaman légué par un compagnon de Paul-Émile Victor est volé. Voilà que la police des rennes enquête. Et Klemet, le policier lapon et sa jeune coéquipière Nina, sont lancés sur la piste de cet objet culte.
Bien sûr, le passé est retourné et les remords sont exhumés. Le paysage blanc et nocturne, où le vent est roi, complique l’enquête. Sans oublier le poids de la tradition et la culpabilité des races.
Un roman vigoureux et un auteur prometteur.
Le dernier lapon d’Olivier Truc (Métailié Noir) 22,00 €