amis amour background bande belle bonne cadeau chez collection création enfant enfants
Rubriques
>> Toutes les rubriques <<
· Policier (167)
· Romans français (89)
· Biographie (45)
· Beaux-Livres (38)
· Romans étrangers (45)
· Essai (29)
· Policier Historique (31)
· Romans historiques (9)
· Histoire (5)
· Nouvelles (5)
beau blog. un plaisir de venir flâner sur vos pages. une belle découverte et un enchantement.n 'hésitez pas à
Par angelilie, le 29.04.2017
beau blog. un plaisir de venir flâner sur vos pages. une belle découverte et un enchantement.n 'hésitez pas à
Par angelilie, le 07.04.2017
beau blog. un plaisir de venir flâner sur vos pages. une belle découverte et un enchantement.n 'hésitez pas à
Par angelilie, le 07.04.2017
c'est effectivement quelqu'un de timide (je le pense en tous cas), pour l'avoir rencontré lors d'un salon du l
Par mavieen-mots, le 23.04.2014
je n'ai pas compris "qrand chose" à ce roman : je me suis souvent perdue dans les noms des personnages et des
Par Anonyme, le 19.12.2013
· A toi Lionel, mon fils… de Régine Zylberberg
· Le dernier hiver d’Ake Edwardson
· Les doutes de Salaï de Monaldi & Sorti
· Claude Pompidou l’incomprise d’Aude Terray
· La Maison d’à côté de Lisa Gardner
· Misericorde de Jussi Adler Olsen
· Bikini Patterson
· La Conversation de Jean d'Ormesson
· La mémoire retrouvée d’Edmund de Waal
· les fables de sang
· Le Désespoir des Singes de Françoise Hardy
· Un roman français de Frédéric Beigbeder
· Le passager de Jean-Christophe Grangé
· Reines et femmes galantes des 16ème et 17ème siècle
· Louis II de Bavière de Jacques Bainville
Date de création : 03.06.2009
Dernière mise à jour :
08.05.2014
480 articles
Voici une excellent beau-livre que vous devez vous procurer si comme moi, vous aimez l’Histoire et les Arts.
Voici racontés les artistes français sous l’occupation et c’est passionnant.
D’abord, il faut cesser une fois pour toutes de croire que tout le monde pendant la guerre a été blanc ou noir.
La plupart furent gris, hésitant et ne souhaitant pas arrêter une carrière.
Certes, on peut gloser indéfiniment sur la collaboration active ou passive des uns et des autres mais quand on voit un Lucien Rebatet réussir à passer l’épuration, on se dit que franchement certains ont été moins privilégiés que d’autres.
La cohorte des sacrifiés est nombreuse, on pense à ce pauvre Harry Baur, à Max Jacobs, et à tant d’autres.
Mais d’un autre côté, on tombe sur Mireille Balin, amoureuse d’un jeune Allemand, qui attrapée avec lui à la Libération, sera battue et violée et lui, assassiné.
Les années noires de la guerre furent l’occasion pour certains médiocres de se placer, pour certains germanophiles et antijuifs de triompher mais les années d’après-guerre furent pour d’autres médiocres de se venger et de se placer.
Et si on veut une image de la France de cette époque, il suffit de regarder le casting des Enfants du paradis: un cinéaste et un auteur qui voulaient à tout prix réussir un film, une actrice amoureuse d’un officier allemand, un acteur antisémite jusqu’à la folie, un compositeur et un décorateur juifs, cachés par toute la production…
Oui ce film magique est un condensé de ce gris qui recouvrit la France.
Et les Arts résistèrent.
Avec beaucoup de neutralité et une érudition précise et étourdissante, Stéphane Guégan livre un ouvrage de référence sous la forme d’un journal.
Les illustrations sont nombreuses et on redécouvre la place de chacun et chacune et la force de leur discipline.
Les Arts sous l’occupation de Stéphane Guégan (BeauxArts éditions) 39,50 €
Chroniquer un roman de Murakami n’est pas simple, il fouille tellement bien les détails qu’on a l’impression à chaque fois qu’on raconte un de ses romans, de n’effleurer qu’une surface lisse, alors que son œuvre est intense.
Ici, pourtant, il y a peu d’onirisme et aucun phénomène inexplicable.
Il s’agit d’un trio : K. est amoureux de Sumire, avec laquelle il entretient une amitié. Cette jeune femme ne cerne pas et vit en bordure de l’existence jusqu’à sa rencontre avec une mystérieuse femme mariée, Miu.
Miu engage Sumire comme assistante et elles se retrouvent à voyager en Europe. Et bien sûr, en Grèce, sur une île au large de Rhodes. Et un jour, Sumire disparaît. Miu appelle K. à l’aide.
Tour à tour Murakami convoque l’amour, la passion et le sentiment. Avec beaucoup de tendresse et de lucidité, il découpe chacun de ses personnages.
Le roman prend d’un coup une force que son dénouement n’atténue pas.
Les amants du Spoutnik d’Haruki Murakami (Belfond) 18,30 €
Jussi Adler-Olsen nous a habitués à son univers gris et sombre, où les drames humains sont bien laids.
On est enchanté, dans ce troisième opus des enquêtes de Carl Mørck de retrouver les mêmes personnages attachants :
ses assistants : Assad, l’étrange réfugié politique syrien et Rose, la secrétaire entêtée ; son ancien collègue, Hardy, paralysé et vivant chez lui dans le salon.
Voilà qu’au fin fond de l’Écosse, une bouteille en verre dépoli est retrouvée longtemps après sur le rebord d’une fenêtre d’un commissariat.
Elle contient un message qui commence par « Au secours » en danois.
Envoyé à Copenhague par la police anglaise, ce message atterrit sur le bureau des affaires classées de l’inspecteur Carl Mørck.
Et son déchiffrage révèle qu’elle provient de deux garçons qui auraient été kidnappés pendant les années 90.
Chose étrange, ce fait divers n’a jamais été signalé.
Adkler-Olsen entortille le lecteur dans une enquête tordue et insolite.
L’intrigue se révèle bien vite machiavélique, elle souligne la froide détermination humaine qu’une vengeance alimente.
Heureusement qu’elle est contrebalancée par la douce folie singulière de l’équipe de Mørck.
Voici un bon roman policier pour ces froides journées hivernales.
Delivrancede Jussi Adler-Olssen (Albin Michel) 22,90 €
Pablo Rouviot est un psychanyste reconnu et célèbre. Son ami José lui présente une de ses patientes, Paula.
C’est une belle jeune femme qui souhaiterait que Pablo s’occupe de son frère, Javier, qui souffre d’une maladie mentale.
De plus, Javier est accusé du meurtre de leur père, Roberto Vanussi, un entrepreneur argentin et surtout organisateur de nuits très spéciales pour de gros bonnets.
Et sa sœur voudrait bien que Pablo le déclare irresponsable de ses actes.
Pablo Rouviot va malgré des mises en garde très sérieuses, prendre en charge Javier. Et donc révéler les drames inavouables de la famille Vanussi.
L’auteur, Gabriel Rolòn, psychanalyste de profession, décrit un Buenos Aires gangrené par une corruption, un milieu politique véreux, dans lesquels surnagent péniblement des policiers intègres. Ça sent le souffre, et Rouviot va devoir affronter des secrets trop longtemps enfouis.
Il s’agit d’une enquête où se mêlent de nombreuses pages sur la psychanalyse. C’est trépidant car la vérité au bout sera évidemment effroyable.
La maison des belles personnes de Gabriel Rolòn (Belfond) 19,50 €
Voilà le récit de Marie Lebey sur sa mère à qui elle donne le surnom de Mouche’.
En fait, c’est un miroir car Lebey y dissèque sa propre vie.
Son écriture a une certaine ironie, cette fameuse politesse du désespoir, elle s’effiloche pourtant au fil des pages.
Du coup, voulant justifier son existence, Marie Lebey est complaisante vis-à-vis de ses propres maladresses.
Ça déverse tant que le propos sur sa mère file de travers.
A se contenter d'effleurer le portrait lisse d’une mère qu’on n’a jamais pu aimer pour ce qu’elle était, on finit par s’époumoner en vain et tousser. Personne ne vous tend le sirop.
C’est ce qui est agaçant dans ce récit car le sujet est pourtant beau. Il faut cependant être honnête, il y a quelques fulgurances : « Je n’ai pas le souvenir que Mouche’ ait jamais posé sur moi un regard de mère. Je veux parler de cette tendresse qui irradie une enfant, comme un soleil aveuglant. Son regard blessant me donnait des coups. »
Si Marie Lebey avait pris cette voie-là, le portrait de Mouche’ aurait gagné en épaisseur, en densité et finalement flamboyé !
Mouche’ de Marie Lebey (Léo Scheer) 18,00 €
Alger sans Mozart est un roman qui s’apprivoise, il faut accepter de dépasser les cinquante premières pages.
Après s’épanouit une très belle histoire sur l’Algérie, sur l’initiation, sur l’Eldorado que n’est plus l’Europe, sur l’amour qu’on croit trouver toujours ailleurs et sur l’enfance qu’adulte on néglige et enfouit pour mieux la retrouver.
Il y a trois soli dans cet épais roman choral, trois magnifiques personnages :
Marc le metteur en scène, toujours à la quête de ce qu’il n’est pas ;
Sofiane, l’Algérien un peu benêt qui veut à tout prix devenir quelqu’un, et quelqu’un de riche ;
et Louise qui vit dans le passé d’une Algérie flamboyante, opulente et rieuse, et dont la déchéance physique et psychique n’émeut plus personne, sauf Sofiane.
Au début du roman, ces trois personnages semblent des caricatures mais au fur et à mesure, ils s’épaississent, deviennent complexes et attachants.
Le récit est souvent triste et cruel mais après tout, c’est la vie. Les souvenirs transmués sont néanmoins toujours tendres et un espoir irradie.
Le rythme est lent, sans doute volontairement, le temps qu’on s’imprègne des odeurs du passé et de la raideur du présent.
Alger sans Mozart de Canesi et Rahmani (Naïve) 18 €
Allez, parfois il est dommage que des auteurs célèbres en leur temps ne soient passés à la postérité pour leurs frasques ou parce que cités par d’autres écrivains.
De George Sand, on se souvient plus de ses amours avec Musset ou Chopin que de ses romans.
Et lorsque l’un surnage péniblement dans la mémoire littéraire collective, il (François le Champi) est invariablement associé aux premiers émois du narrateur de la Recherche du Temps Perdu.
La postérité est la trahison et la vengeance du temps.
Voici donc un court roman, un peu fantastique et surtout enchanteur.
Alors que M. Flochardet, un peintre célèbre dans le Midi, ramène de pension sa fille unique de 8 ans, Diane, un accident de cheval survient sans gravité.
Il les contraint à passer un nuit au château de Pictordu, délaissé et en ruines.
Et ce château a la réputation d’être hanté et gardé par une mystérieuse Dame au voile…
Récit poétique et rustique tout à la fois, terrien et fantastique également, Le château de Pictordu est une belle introduction à l’œuvre de George Sand dont plus personne ne sait qu’elle faillit postuler à la Présidence de la République française en 1848.
Le château de Pictordu de George Sand (Folio) 2,00 €
Oh, voici une petite merveille et je pèse mes mots.
Vous devez impérativement lire ce petit essai de 144 pages.
La journaliste Lorenza Foschini discutant un jour avec le costumier de Luchino Visconti, Piero Tosi, que le Musée Carnavalet possède une relique d’importance pour tout proustien : le manteau de Marcel.
Et que derrière ce manteau se cache le grand collectionneur Jacques Guerin.
Un beau jour, Jacques Guérin consulte le docteur Robert Proust, le frère de Marcel, et un contact se crée. Et une passion inassouvie, également.
Toute sa vie durant, Guérin va récupérer tous les objets, les manuscrits et autres de Proust : la chambre de l’écrivain, son bureau, ses lettres, etc. Et il refusera de s’en défaire même quand président, François Mitterrand le lui demandera.
C’est cette passion que raconte fort bien Foschini ainsi que la vie de Jacques Guérin.
On ne peut que saluer l’implacable volonté de Jacques Guérin qui au cours de sa vie, utilisera sans relâche sa fortune d’industriel parfumeur, pour acheter, même aux héritiers des familiers de Proust, le moindre souvenir de l’écrivain de la Recherche.
C’est scintillant et ravigotant tout à la fois.
Le manteau de Proustde Lorenza Foschini (Quai Voltaire) 15,00 €
Marathonien et à l’instar de Murakami, un très gros coureur à pied (70 km par semaine), il était donc inévitable que je lise ce court essai autobiographique.
Ce livre plaira sans doute davantage aux amateurs de courses à pied, parce que Haruki Murakami décrit des émotions, des sensations qu’on ne peut connaître qu’en courant vraiment.
C’est rassurant d’ailleurs, car à un moment donné quand on court beaucoup, on finit par se poser des questions sur cette drogue dure et sur sa propre santé mentale.
Il y a des passages très drôles, notamment quand l’auteur de 1Q84 entreprend le mythique Marathon mais à l’envers, d’Athènes à Marathon.
Et lorsqu’il raconte ses différents triathlons, on reste admiratifs.
Bien sûr, il explique avec beaucoup de tendresse et de lucidité, sans hargne aucune, le vieillissement de son corps.
« Courir contre le temps n’est pas l’important. Pour moi maintenant, voilà ce qui est devenu beaucoup plus significatif : quel plaisir je prendrai, avec quelle satisfaction j’arriverai au bout des quarante-deux kilomètres de course. Les choses auxquelles je goûte, celles qui ont de la valeur, ne s’expriment pas en chiffres. Je cherche à tâtons une fierté d’une espèce légèrement différente. »
Si les mots de Murakami ne vous poussent pas à courir….
Autoportrait de l’auteur en coureur de fond d’Haruki Murakami (Belfond) 19,50 € et en poche (10-18) 7,50 €
Voilà un roman noir assez drôle.
Crandall Taylor est un homme à femmes insatiable.
Il est le héros de Ventury County, un soap opéra américain qui cartonne en France. De passage à Paris, Taylor mêle le sexe aux affaires, peut-être un peu trop et tout finit par basculer.
Scott Phillips a le sens du rythme et des rebondissements, c’est légèrement amoral mais on s’en fiche, ça castagne et ça se défoule.
De plus, Phillips campe bien ses personnages, d’un coup de crayon, ou d’un coup de scalpel et on ne lâche plus le récit.
Un livre idéal pour un dimanche après-midi hivernal !
Nocturne le vendredi de Scott Phillips (ELB) 15,00 €