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beau blog. un plaisir de venir flâner sur vos pages. une belle découverte et un enchantement.n 'hésitez pas à
Par angelilie, le 29.04.2017
beau blog. un plaisir de venir flâner sur vos pages. une belle découverte et un enchantement.n 'hésitez pas à
Par angelilie, le 07.04.2017
beau blog. un plaisir de venir flâner sur vos pages. une belle découverte et un enchantement.n 'hésitez pas à
Par angelilie, le 07.04.2017
c'est effectivement quelqu'un de timide (je le pense en tous cas), pour l'avoir rencontré lors d'un salon du l
Par mavieen-mots, le 23.04.2014
je n'ai pas compris "qrand chose" à ce roman : je me suis souvent perdue dans les noms des personnages et des
Par Anonyme, le 19.12.2013
· A toi Lionel, mon fils… de Régine Zylberberg
· Le dernier hiver d’Ake Edwardson
· Les doutes de Salaï de Monaldi & Sorti
· Claude Pompidou l’incomprise d’Aude Terray
· La Maison d’à côté de Lisa Gardner
· Misericorde de Jussi Adler Olsen
· Bikini Patterson
· La Conversation de Jean d'Ormesson
· La mémoire retrouvée d’Edmund de Waal
· les fables de sang
· Le Désespoir des Singes de Françoise Hardy
· Un roman français de Frédéric Beigbeder
· Le passager de Jean-Christophe Grangé
· Reines et femmes galantes des 16ème et 17ème siècle
· Louis II de Bavière de Jacques Bainville
Date de création : 03.06.2009
Dernière mise à jour :
08.05.2014
480 articles
C’est un roman brut, une sorte de coup de poing. La violence des mots est ici manifeste. Elle se heurte au choc des émotions, à l’amour perdu.
Jennie a 13 ans, Mike l’ami de sa mère Olga se tue à moto sous les yeux de tous. Trois ans plus tard, c’est au tour de sa mère de mourir dans un accident.
Jennie se retrouve sans ses frères et sœurs. Et elle va n’avoir qu’une seule quête, les réunir à nouveau afin de les emmener à Etretat, respectant ainsi le vœu de sa mère. Et pour l’aider, elle croisera sur sa route, Quincy, un acteur qui traîne une vengeance.
Les douleurs de l’enfance perdurent et ça claque, ça vacille, ça dérape à la limite du précipice.
Ce que savait Jennie de Gérard Mordillat (Calmann-Levy) 17,40 €
Harlan Coben est un bon faiseur de suspense ! Il connaît tous les trucs, il sème ainsi son lecteur dans les méandres d'une intrigue bien ficelée.
La lecture est agréable mais pas extra-ordinaire même si Coben introduit un nouvel héros, Mickey, le jeune neveu de Myron Bolitar, son héros récurrent.
Mickey est en colère, sa copine Ashley a disparu. A l'adresse indiquée, personne ne la connaît.
Voilà le jeune Bolitar sur la piste de la jeune fille... et entrant dans un monde interlope où son père décédé joue encore unrôle important...
Un bon polar d'automne.
À découvert de Harlan Coben (Fleuve Noir) 18,00 €
Voilà un roman dont l’action se déroule à Prague, Paris, Alger et de nouveau Prague.
Un vaste roman dont le décor est le 20ème siècle mais dont le sentiment est absent. Le lecteur contemple une vitrine sans pouvoir pénétrer dans la boutique.
C’est bien dommage parce qu’on passe à côté de Joseph, le héros qui lui-même passe à côté de sa vie si riche, de ses enfants, de ses femmes mais pas d’Ernesto G. qui lui dérobe sa fille.
Le roman est ample, le contexte historique et les références sont établis avec soin mais trop fouillés peut-être.
Il manque une saveur, une invitation au partage. Sans doute est-ce également dû à la personnalité d’Ernesto G. qui ne fait aujourd’hui plus fantasmer !
Si quelqu’un a lu aussi ces 544 pages sans lâcher le livre, je l’invite à nous donner son avis.
La vie rêvée d’Ernesto G. de Jean-Michel Guenassia (Albin Michel) 22,90 €
Ce livre annoncé comme un roman est une confession, un solde familial pour tout compte.
Félicité Herzog raconte lucidement et de façon émouvante sa famille.
Son père, Maurice Herzog, homme à femmes, véritable coureur de jupons mais surtout vainqueur de l’Annapurna, auréolé de son prestige comme d’autres lancent des cartes des diplômes ou arborent leur rosette.
Sa mère, une Cossé-Brissac, famille noble qui depuis des lustres en est, c’est-à-dire s’étiole à la lisière de la vraie vie car un jour un aïeul a commis le péché originel de créer une lignée.
Voici donc une vieille famille noble et oisive qui a un peu fauté pendant la dernière guerre mondiale, comme d’autres jouent au bridge, ravie de faire épouser son vilain petit canard à une gloire céleste.
Et voici comment Laurent puis Félicité virent le jour.
Puis, l’auteur raconte son enfance bringuebalante, son adolescence éprouvante.
Et tout d’un coup, le livre prend une tournure plus intime, il s’agit du frère, Laurent, qui s’enfonce dans la folie et la lecture de ces pages scintillantes devient poignante.
Et pour tout dire un peu bouleversantes parce que là, la vie ordinaire apparaît sans fard.
Sans doute m’atteignent-elles davantage parce que j’ai connu jadis Laurent Herzog.
C’est lui le héros de ce livre, de cette confession familiale sincère qui mérite sa lecture.
Un héros de Félicité Herzog (Grasset) 18,00 €
Voici de nouveau un solde de tout compte. Nathalie Rheims raconte sa mère qui ne l’a pas aimée, sa mère qui l’a abandonnée au profit d’un artiste moderne.
Nathalie Rheims glisse sur ses relations avec sa mère, on perçoit ce qu’il lui en coûte de s’épancher véritablement, ce serait trahir la cohésion de son moi et d’avouer enfin qu’on peut accepter ses parents. Une lucidité assez difficile à digérer.
Les pages sur la mort de sa mère sont assez belles parce que là les deux femmes se retrouvent et ne peuvent plus solder leur contentieux.
Mais le livre est une formidable charge contre la famille de la mère de Nathalie.
On reconnaît là, mal déguisée,la dynastie des Rothschild et la galerie de portraits que dessine Nathalie Rheims est désopilante et désolante à la fois. Guy, David, Marie-Hélène, Edouard, toutes ces personnes semblent malgré les millions bien grotesques.
Et puis, ce qui fait le sel de cette autobiographie est la confession furtive des jeunes années de Nathalie, qui voulant se sauver, devient actrice… Ce sont des pages magnifiques.
Laisser les cendres s’envolerde Nathalie Rheims (Léo Scheer) 19,00 €
Voilà un roman du Kansas. Un roman étouffant et électrique qui devient bien vite un roman policier, puisqu’il y a eu meurtre.
Septembre 1986, la bourgade de Rose dans le Kansas. Une nuit de tempête. Un mort, Hugh Jay Linder, l’aîné d’une famille riche d’éleveurs. Sa femme, Laurie disparue. Et leur fille, Jody, 3 ans orpheline.
Un seul coupable possible : Billy Crosby. Un jeune homme alcoolique et violent. Pour une histoire de vache maltraitée.
Juin 2009, après vingt-trois ans en prison, est libéré grâce à son fils Colin, devenu avocat. Jody voit ainsi remonter le drame de son enfance. Les rancoeurs rejaillissent et bien sûr, les secrets de famille.
Jody va découvrir ses parents qu’elle n’a pas connus, et cette vérité va déranger.
D’autant que Billy Crosby a peut-être été enfermé pour un crime qu’il n’a pas commis.
Mémoire d’une nuit d’orage est un bon roman, captivant. Il met en scène une famille américaine unie en apparence, une petite ville que les rumeurs et la richesse commandent.
Et ça craque comme une tempête malveillante, qui rince et nettoie tout sur son passage.
Mémoire d’une nuit d’orage de Nancy Pickard (Belfond) 21,00 €
Ce roman permet à son lecteur de découvrir New York en 1845. Bien documenté, il restitue l’ambiance et la condition des immigrés de Manhattan.
Il y a une foultitude de détails qui parfois entravent un peu le rythme. C’est le problème de la littérature américaine, il faut à tout prix délayer alors qu’une bonne intrigue est resserrée au maximum.
Eté 1845, New York crée sa première police municipale. Timothy Wilde sous l’égide de son frère, intègre ses rangs. Il a tout perdu dans un récent incendie, son travail, ses économies et un morceau de son visage. Et donc l’espoir de jours meilleurs.
Une nuit, en effectuant une ronde, il tombe sur une petite fille horrifiée dont la chemise de nuit est pleine de sang. Elle fuit soi-disant un homme qui porte une capuche et qui découpe les enfants en morceaux. Mais elle raconte tellement de mensonges.
Pourtant, le lendemain matin, le corps d’un jeune garçon est retrouvé dans une poubelle. Un tueur qui s’en prend aux enfants ?
Thimothy Wilde se retrouve malgré lui à enquêter, ce qui va le mener loin derrière la folie humaine, la misère de l’immigration, les intérêts politiques…
Roman noir des jeunes années de New York, Le Dieu de New York entraîne son lecteur dans le labyrinthe d’un thriller haletant où les certitudes des héros sont balayées par le vent d’une cité en devenir.
Le Dieu de New York de Lyndsay Faye (Fleuve Noir) 20,90 €
Voici un roman intimiste qui traite des secrets de famille, et de l’enfance. Un roman à plusieurs voix qui revivent à l’occasion d’un Noël, tous les traumatismes de leur vie.
Le décor de ce roman est une maison beaujolaise près de Villefranche-sur-Saône.
2010. Nathan vient fêter avec sa mère et sa sœur, Noël. Il est accompagné de ses jumeaux. Sa femme est morte. Il doit liquider ce passé pour que ses enfants grandissent. L’avenir est toujours devant.
Sa mère, Grâce est inquiète, de drôles de phénomènes surviennent dans la maison. Elle a peur des fantômes qui peuvent resurgir.
1981. Grâce est heureuse, sa famille s’agrandit et son mari l’aime. Hélas, une jeune fille au pair polonaise est en train de saborder cet équilibre.
2010. Le mari de Grâce, le père de Nathan refait surface après avoir disparu trois décennies plutôt.
Malgré le froid de l’hiver, l’ambiance de ce Noël est particulièrement orageuse.
Delphine Bertholon fouille habillement dans les armoires familiales, trie le linge sale, éclaire les affections, les amours qu’on croit à tort éternelles, torpille les relations familiales qui reposent nécessairement sur des secrets lourds, que les égoïsmes parentaux accroissent, et balaye les poussières de l’enfance.
Grâce de Delphine Bertholon (Lattès) 18 €
Une enquête policière romancée commence toujours par un coup de théâtre et s’enlise inévitablement, piétinant, accumulant les erreurs. Et puis tout d’un coup, un fait glané par erreur, une brindille ouvre une autre perspective, un autre chemin. Et tout s’emballe.
Voilà la trame de ces Cruelles étoiles de la nuit. Il faut dire que l’héroïne, Ann Lindell, commissaire à Uppsala, a fort à faire. Son fils Erik grandit. Un de ses collègues la courtise. Et des retraités meurent un peu trop souvent violemment.
Même sans indice ces morts sont des meurtres. Et pourtant, une photo glissée va relancer l’enquête. Avant une partie d’échecs.
D’autant qu’une jeune femme, Laura a signalé la disparition de son père, un retraité spécialiste de Pétrarque.
L’atmosphère de la campagne suédoise est restituée et aussi les problèmes et les culpabilités de la société suédoise.
Les cruelles étoiles de la nuit de Kjell Eriksson (Gaïa) 23,00 €
Mick Jagger occupe depuis des lustres une place au firmament du rock !
Et voilà qu’on fête actuellement le cinquantenaire des Rolling Stone. Une occasion de redécouvrir ce groupe mythique et incandescent !
Christopher Andersen, biographe de Jane Fonda, Madonna, Hillary Clinton, etc., revisite et décortique l’icône Mick Jagger.
Et pour le moins, ça décoiffe parce que le chanteur anglais anobli (même si la reine refusa de se prêter à cette cérémonie) est un boulimique de travail et de sexe.
Avec son compère Keith Richards, ami et complice depuis toujours, il a tout de même composé certains des plus grands standards du rock’n’roll.
Avec un sens redoutablement aiguisé de l’argent, Mick a façonné une fortune non seulement pour lui mais aussi pour les autres membres des Rolling Stones.
Bien sûr, il y a la drogue multiforme et dévastatrice, le contraire serait étonnant.
Et il y a l’insatiable boulimie sexuelle de Jagger. Tout y passe, femmes de tout âge, hommes, etc.
Comme tous les drogués, Jagger a besoin de combler un vide. Le résultat est sept enfants avec plusieurs femmes, un tableau de chasse impressionnant, émaillé de noms célèbres.
Et toujours, à l’aube de ses 70 ans, des besoins à assouvir. Il est parfois difficile de rentrer seul à 3 heures du matin et de s’affronter.
La biographie est bien documentée et se lit d’une traite. Une très bonne lecture de vacances !
Sympathy for the devil !
Mick de Christopher Andersen (Lattès) 20,90 €