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Date de création : 30.11.2013
Dernière mise à jour :
04.12.2024
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C’est une pièce en trois actes qui s’est jouée à la Paris La Défense Arena, ce mercredi 31 juillet. Alors que la nuit tombait lentement sur la capitale, la piscine olympique n’a jamais autant brillé. Une soirée historique, marquée bien sûr par les performances stratosphériques du chouchou du public, Léon Marchand, désormais triplement doré, mais également par une superbe médaille d’argent tricolore en 1500 mètres nage libre féminin, sans oublier l’éclaboussant talent de deux géants des bassins, l’Américaine Katie Ledecky et le Chinois Zhanle Pan. Un scénario parfait, hollywoodien même, qui mérite bien qu’on s’y arrête.
Acte 1, peu avant 20 h 45. Au cri de « Léon, Léon, Léon », le public accueille comme une rockstar le héros de la soirée. Léon Marchand s’apprête à s’élancer dans un 200 mètres papillon pour une course dont il ne part pas forcément favori, tant le Hongrois Kristof Milak, recordman du monde et tenant du titre olympique, a semblé dominer son sujet en demi-finale. Et c’est bien à un duel épique entre les deux nageurs que l’on a assisté, un combat de géants. Dans lequel c’est d’abord le Hongrois qui a pris le dessus, assez nettement, comptant jusqu’à presque une seconde d’avance.
Mais le Toulousain n’est pas homme à s’avouer vaincu. Comme dressé sur les ailes de l’indescriptible bronca déferlant des tribunes, il a nagé une dernière longueur d’anthologie, inarrêtable, pour toucher in extremis le mur en première position. 1:51.21, nouveau record de France, nouveau record olympique. Il fallait au moins ça pour espérer éclipser Kristof Milak, finalement médaille d’argent. Et faire rugir de plaisir le public français jusqu’à l’Arena Paris Sud du handball, à 9 kilomètres de là.
Acte 2. 21h30. Quelques instant avant que ne retentisse la première Marseillaise de la soirée, et au terme d’un formidable 1500 mètres nage libre où elle ne fut, tout du long, devancé que par la seule Katie Ledecky, c’est au tour d’Anastasiia Kirpichnikova de faire vibrer La Défense. Une médaille d’argent (et un nouveau record de France, en 15:40.35) que peu de commentateurs avaient prévue, mais qui vient récompenser un parcours hors du commun.
La jeune femme de 24 ans, entraînée par l’inénarrable Philippe Lucas, a en effet nagé ses premières longueurs en Russie, où elle est née. C’est d’ailleurs sous la bannière du Comité olympique russe qu’elle a participé à ses premiers Jeux, à Tokyo, où elle a pris la septième place du 1500 mètres. Installée en France depuis 2019, elle n’en représente les couleurs que depuis l’année dernière.
Arrivée plus de 10 secondes avant elle, explosant au passage son propre record olympique, l’intouchable Katie Ledecky remporte sa huitième médaille d’or, et espère égaler dès cette semaine le record féminin de la gymnaste soviétique Larisa Latynina (9 titres entre 1956 et 1964). Rien que ça.
Acte 3. 22h30. Le roi Léon va chercher sa troisième couronne, tout au bout d’un 200 mètres brasse maîtrisé de bout en bout, dans ce style tout en glisse qui offre tant de bonheur aux spectateurs de ses exploits. Ce soir, Léon Marchand a écrit l’histoire, des Jeux olympiques et de son sport, en remportant deux titres olympiques en à peine deux heures, sur une combinaison de nages que personne avant lui n’avait été assez fou pour tenter. « Bien sûr que j’ai un peu douté,assurait-il, contre tout évidence, à la sortie du bassin. Tout le monde me disait que c’était impossible. »
Mais voilà, impossible n’est pas Marchand. Et il l’a prouvé de la plus belle des manières, en ajoutant un nouveau record olympique (2:05.85) à son escarcelle, pour faire bonne mesure. Quand on vous dit que le gamin n’a pas le temps… C’est au son du « Que je t’aime » de Johnny Hallyday, l’hymne officieux de ses exploits, diffusé à chaque victoire et à chaque médaille, que l’ensorcelante soirée de la natation française s’est achevée. Après, en guise d’ultime bonheur, un beau record du monde du 100 mètres nage libre, le premier de ces JO en natation, signé par le Chinois Zhanle Pan, en 46.40. Mais ce sont bien les trois étoiles d’or de Léon Marchand qui, cette nuit, illumineront la nuit parisienne. En attendant, dans les jours qui viennent, que de nouveaux astres rejoignent la constellation.