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Date de création : 30.11.2013
Dernière mise à jour :
02.03.2025
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Épreuves
Ce n’est pas la première fois que l’extrême droite allemande enregistre des succès dans l’ex-Allemagne de l’Est, mais dimanche, la poussée a été particulièrement forte. Historique, même. Pour la première fois depuis la Seconde Guerre mondiale, elle est arrivée en tête dans une région allemande, la Thuringe, et a manqué de peu la première place dans le Land voisin de Saxe. Plusieurs leçons peuvent être tirées de ces élections, sans même attendre le prochain scrutin qui aura lieu le 22 septembre dans le Brandebourg.D’abord, ces résultats constituent, à un an des élections législatives, un revers majeur pour la coalition du chancelier Olaf Scholz. Son parti social-démocrate ne rassemble même pas 10 % des voix, tandis que ses partenaires font encore moins bien : Les Verts sortent du Parlement régional de Thuringe et les libéraux ne seront même plus représentés dans aucune des deux assemblées. Ils mettent aussi en évidence le succès de partis qui font campagne sur la peur de l’étranger et le repli sur soi, en particulier dans les territoires éloignés des centres de décision et où persiste un chômage élevé. Ils confirment enfin la fragmentation du paysage politique, avec la spectaculaire percée d’un nouveau parti populiste de gauche.
Poussée des votes extrêmes, affaiblissement des partis de gouvernement, fragmentation de la vie politique… Ces maux existent ailleurs en Europe, mais ils sont ici d’autant plus marquants que, jusqu’à présent, l’Allemagne en semblait préservée en raison de son passé. Cette crise politique, ajoutée à celle que traverse la France, n’est pas une bonne nouvelle pour nos vieilles démocraties européennes. Mais ces épreuves ne doivent pas nous faire oublier qu’elles sont non seulement résilientes, efficaces, mais aussi désirables aux yeux de bien des pays du monde.