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Date de création : 30.11.2013
Dernière mise à jour :
04.12.2024
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Il peut être si tentant de ne rien faire. Surtout en ce moment. Car pour agir, un gouvernement a besoin d’un programme clair mais aussi de financements et d’une majorité. Or aujourd’hui, la situation à l’Assemblée nationale et le déséquilibre des comptes publics obligent à constater que certains de ces éléments font défaut.
Prenons garde alors de n’être pas gagnés collectivement par la tentation contenue dans cette phrase célèbre prêtée à Henri Queuille, homme politique des IIIe et IVe Républiques : « Il n’est aucun problème assez urgent en politique qu’une absence de décision ne puisse résoudre. » Cette tentation de l’inaction est récurrente mais elle est d’autant plus forte qu’elle concerne des problèmes complexes, aux répercussions lourdes et à long terme.
Il en est ainsi des questions climatiques. Michel Barnier a présenté la première stratégie pluriannuelle de l’État sur le financement de la transition écologique. Ce geste montre que le premier ministre est conscient des enjeux de cette question essentielle. Et les mots qu’il a choisi d’employer – ceux de « dette écologique »mis en parallèle avec la « dette budgétaire » – semblent afficher une lucidité volontariste.
Le plus compliqué commence maintenant, avec la traduction nécessaire dans le prochain budget. Et c’est là qu’on retrouve contraintes politiques et exigences financières. D’autant que, si l’on accuse volontiers les politiques de ne pas suffisamment inscrire leurs actions dans le long terme, avouons que les citoyens que nous sommes peinent eux aussi à conjuguer « fin du monde » et « fin du mois ». Quoi qu’en dise pourtant Henri Queuille, les absences de décision n’ont rien résolu dans le passé. Elles coûtent cher aujourd’hui déjà, et elles se révéleront impitoyablement plus onéreuses demain.