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Date de création : 30.11.2013
Dernière mise à jour :
04.12.2024
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Trois événements se sont bousculés dans notre semaine : la publication de la quatrième encyclique du pape François, Dilexit nos (« Il nous a aimés »), le décès de Gustavo Gutiérrez, le plus français des théologiens latino-américains de la libération, et enfin la clôture du synode sur la synodalité, également appelé synode « sur l’avenir de l’Église ». Trois événements qui ont pour point commun, ou plutôt pour point de fuite, de montrer un Dieu qui se découvre dans la rencontre des autres, à l’endroit où nous sommes.
Le pape François dans son encyclique insiste sur l’amour humain tout autant que divin manifesté par Jésus-Christ pour nous ouvrir à une vie à la hauteur de notre vocation d’enfants de Dieu. Gustavo Gutiérrez n’a eu de cesse de mettre sa pensée en action et de baigner sa théologie et les concepts de la doctrine à l’eau des larmes et de la sueur de ceux qui souffrent et travaillent, se faisant le proche et l’ami des simples fidèles. Enfin, le synode à Rome mûrit ses travaux qui ouvrent l’Église à un fonctionnement institutionnel plus fraternel. Cela prendra du temps et il y aura des résistances, certes, mais le mouvement enclenché est irrépressible.
Un mot émerge au milieu de ces considérations : contexte. La théologie de la libération s’est bâtie sur l’idée que le contexte humain concret s’impose à la réflexion théologique et qu’au fond on ne produit pas la même pensée dans les favelas ou en Sorbonne. Le premier pas est donc celui qui permet de se rendre proche de ceux à qui l’on parle, de qui l’on parle et au final avec qui l’on parle. L’encyclique sur le Sacré-Cœur de Jésus dit des choses similaires : si l’amour est au centre de nos vies et de notre foi, pour qu’il soit réaliste, il faut qu’il soit habité par des visages réels de frères et de sœurs vers lesquels cet amour nous porte. François prévient que la spiritualité du Sacré-Cœur n’est pas une piste d’envol pour fuir le monde dans une fausse mystique, mais bien une force intérieure pour faire société. Enfin, l’avenir de l’Église qui s’ouvre en ces temps de grands chamboulements apparaît d’autant plus solide qu’il s’ancre sur la vive mémoire de l’expérience des apôtres et des premières communautés chrétiennes, qui s’adressaient à des territoires et dans des langues précis.
Se rendre sensible à la vie des autres, se faire proches les uns des autres, voilà donc le contexte favorable de croissance de notre capacité d’aimer, d’agir et de faire Église.