Le Mesnil-Véneron
Le Mesnil-Véneron | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Normandie |
Département | Manche |
Arrondissement | Saint-Lô |
Intercommunalité | Saint-Lô Agglo |
Maire Mandat |
Henri Fontaine 2020-2026 |
Code postal | 50620 |
Code commune | 50324 |
Démographie | |
Gentilé | Mesnillots |
Population municipale |
109 hab. (2021 ) |
Densité | 38 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 13′ 35″ nord, 1° 09′ 52″ ouest |
Altitude | Min. 9 m Max. 44 m |
Superficie | 2,86 km2 |
Type | Commune rurale à habitat très dispersé |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Saint-Lô (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Pont-Hébert |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
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Le Mesnil-Véneron est une commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de 109 habitants[Note 1].
Géographie
[modifier | modifier le code]Couvrant 286 hectares, le territoire du Mesnil-Véneron est le moins étendu du canton de Saint-Jean-de-Daye.
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Normandie (Cotentin, Orne), caractérisée par une pluviométrie relativement élevée (850 mm/a) et un été frais (15,5 °C) et venté[3]. Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat maritime », correspondant au Cotentin et à l'ouest du département de la Manche, frais, humide et pluvieux, où les contrastes pluviométrique et thermique sont parfois très prononcés en quelques kilomètres quand le relief est marqué[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 11,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 927 mm, avec 14,2 jours de précipitations en janvier et 8,2 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Sainte-Marie-du-Mont à 17 km à vol d'oiseau[5], est de 11,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 890,0 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Le Mesnil-Véneron est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Lô, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[10]. Cette aire, qui regroupe 63 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[11],[12].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (100 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (86,4 %), terres arables (13,6 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de la localité est attesté sous les formes Mesnillo Guenelon vers 1280[14], Mesnillum Veneron entre 1320 et 1325, Le Mesnil Veneron en 1793, Mesnil-Veneron en 1801[15].
L'ancien français mesnil, « domaine rural », est à l'origine de nombreux toponymes, notamment en Normandie[16].
Histoire
[modifier | modifier le code]Le Mesnil-Véneron avait en 1720 pour seigneur et patron Jean-Baptiste-Philippe d'Auxais[18] (1675-1743), puis Jean-Philippe d'Auxais (1733-1815) auteur d'un mémoire (1800) ayant contribué à la révocation du premier préfet de la Manche, Louis de Magnytot[19].
En 1839, Le Mesnil-Véneron est absorbé par Saint-Jean-de-Daye par une ordonnance royale du [20]. La commune est recréée en 1847[15].
Le village est détruit en 1944[17].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Le conseil municipal est composé de onze membres dont le maire et un adjoint[22].
Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[25].
En 2021, la commune comptait 109 habitants[Note 3], en évolution de −14,84 % par rapport à 2015 (Manche : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %). Le Mesnil-Véneron est la commune la moins peuplée du canton de Saint-Jean-de-Daye.
Économie
[modifier | modifier le code]La commune se situe dans la zone géographique des appellations d'origine protégée (AOP) beurre d'Isigny et crème d'Isigny[27].
Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Église Saint-Pierre du XVIIIe siècle, reconstruite de 1952 à 1957 selon les plans des architectes Y. Cochepain-Caillet et Eugène Leseney qui ont conservé le clocher et la tourelle. Elle abrite des tentures conçues par Maurice Rocher et exécutées par B. et Jacques Plasse Le Caisne qui font l'objet depuis 2004 d'une inscription au titre des monuments historiques[28], des verrières du XXe signées Gabriel Loire, une statue de saint Roch du XVIe[19].
- L'église a reçu en 2004 le label « Patrimoine du XXe siècle ».
- Parc du château du Mesnil-Véneron. Le château ancienne propriété de la famille d'Auxais, puis des Pomereu, a été détruit en 1944[19].
- Pour mémoire
- Chapelle Notre-Dame-de-la-Salette, construite en 1870 à l'initiative de l'abbé Levieux, curé du Mesnil-Véron, pour avoir protégé la population de la variole. Elle a été détruite en 1944 et remplacé par un autel dans la nouvelle église[19].
-
L'église Saint-Pierre. -
La nef de l’église Saint-Pierre. -
Plaque commémorative à l’entrée de l’église Saint-Pierre.
Activité et manifestations
[modifier | modifier le code]Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Population municipale 2021.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2013 (site de l'IGN, téléchargement du 19 mars 2014)
- « Géoportail (IGN), couche « Limites Administratives » activée ».
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
- « Zonages climatiques en France métropolitaine », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- GIEC normand, Le climat en Normandie : présentation et évolution, , 18 p. (lire en ligne), p. 2.
- « Orthodromie entre Le Mesnil-Véneron et Sainte-Marie-du-Mont », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Ste Marie du Mo » (commune de Sainte-Marie-du-Mont) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Ste Marie du Mo » (commune de Sainte-Marie-du-Mont) - fiche de métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Saint-Lô », sur Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique (consulté le ).
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : Publications romanes et françaises, vol. 195, Droz, , p. 1667.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- René Lepelley, Dictionnaire étymologique des noms de communes de Normandie, Condé-sur-Noireau, Éditions Charles Corlet, (ISBN 2-95480-455-4 (édité erroné), BNF 36174448), p. 175.
- Delattre, 2002, p. 140.
- Jean-Michel Renault, « Revue monumentale et historique de l'arrondissement de Coutances : Canton de Saint-Sauveur-Lendelin », Annuaire du département de la Manche, Julien-Gilles Travers, 28e année - 1856, p. 25 (lire en ligne).
- Gautier 2014, p. 343.
- Annuaire du Département de la Manche, Volume 16, p. 162 sur Google Livres.
- Plaque de l'Espace André Fromond, au Mesnil-Véneron.
- « Le Mesnil-Véneron (50620) - Municipales 2014 », sur elections.ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- « Henri Fontaine est élu maire », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- AOP Beurre d'Isigny et Crème d'Isigny.
- « Quatre pièces murales : Dévotion de la paroisse envers Notre-Dame de la Salette », notice no PM50014895, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Daniel Delattre et Emmanuel Delattre, La Manche les 602 communes, Grandvilliers, Éditions Delattre, , 280 p. (ISBN 978-2-9159-0709-4), p. 140.
- René Gautier et al. (préf. Jean-François Le Grand, postface Danièle Polvé-Montmasson), 601 communes et lieux de vie de la Manche : Le dictionnaire incontournable de notre patrimoine, Bayeux, Éditions Eurocibles, coll. « Inédits & Introuvables », , 704 p. (ISBN 978-2-35458-036-0), p. 343.
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Résumé statistique du Mesnil-Véneron sur le site de l'Insee