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quelle belle histoire entre la fillette et son chien!
jacque line
Par Anonyme, le 16.07.2025
alors la petite cigale dit aussi "c'était mieux avant" lol
petit bonjour en passant http://chezmoi c-estledes
Par chezmoic-estledess, le 16.07.2025
lundi 14 juillet, 08:37 (il y a un jour)
367ko
assurer un suivi
ch
de : chelmico
a : moi
1 pièce jointe
Par birikine, le 15.07.2025
de : mireille.
a : moi
joli http://birikin e.centerblog.n et
Par birikine, le 15.07.2025
lundi 14 juillet, 10:03 (il y a un jour)
mo
d e : marie-pierre
a : moi
quelle bouille...❤? ?? http://biri
Par birikine, le 15.07.2025
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Date de création : 18.10.2014
Dernière mise à jour :
16.07.2025
2975 articles
Voilà les prénoms selon lesquels on m’appelle
Pourtant celui de mon état civil est Gabrielle
Si l’on pouvait choisir son petit nom quelle merveille
Car se l’approprier et l’aimer c’est essentiel
Or mes parents ont opté pour celui de Gaby
Forcément vite fait à exprimer bien plus petit
Phonétiquement masculin j’en ai fait une maladie
Car trop féminine pour le porter toute ma vie
Sur les bancs de l’école je me disais pourquoi
M’affubler de ce diminutif qui n’était pas à moi
Gaby n’était pas pour me mettre le cœur en joie
Mais hélas de longues années durant il a été là
À des moments plus tendres c’était Birikine
Ma grand-mère qui était sarde d’origine
Me nommait ainsi toute douce et câline
Et ce surnom me suit depuis que je suis gamine
Mais à tous je préfère Gabrielle mon vrai prénom
Malgré que longtemps il m’a donné le mouron
Un peu désuet pas vraiment de ma génération
Comme Danielle Monique Michèle ou Suzon
Or le prénom de Gabrielle par Johnny a été chanté
C’est ainsi que quelque peu je m’y suis adaptée
Même si mes cheveux auburn aussi me différenciaient
Cependant et heureusement d’amour j’étais entourée
Ô petite poésie va vous paraître bien superficielle
Mais l’inspiration est venue et je m’appelle Gabrielle
Gabrielle
Maman baptisait ses enfants les artistes « bel air »
Et cette expression je la trouvais plutôt ordinaire
Presque elle m’agaçait comme un peu vulgaire
Or je sais aujourd’hui ce terme à quoi il se réfère
Toutefois il est vrai que mes deux frères et moi
Avons hérité des gènes artistiques de notre papa
Comme lui nous pratiquons plusieurs beaux arts
Quoique notre mère avait des aptitudes extras
Mon frère cadet sculpte bien des pierres joliment
Mais aussi certains matériaux nobles se maniant
Le benjamin plus que doué dessine admirablement
Et ses pâtisseries rivalisent celles des plus grands
Je suis l’aînée de la fratrie et tout en modestie
Je me sers de quelques potentiels transmis
En crayonnant colorant afin d’illustrer mes écrits
Représentants des historiettes ou celles de ma vie
Alors oui nous sommes des artistes « bel air »
Pour reprendre l’adage venant de ma mère
Néanmoins il était dit sûrement sans impair
Et au fond elle était de sa progéniture fière
Cependant je ne ferai aucun rapprochement
Avec des personnes renommées de grand talent
Juste je me risque à orner ma poésie humblement
Avec mon petit dessin où la fillette pianotant
Est réalisée en tant qu’amateur évidemment
Gabrielle
Le Bèlè (issu du « Bel air ») est une pratique artistique de Martinique qui mêle musique, danse, et conte. Il est l'héritage laissé par les ancêtres qui vivaient dans les « rues cases-Nègres » aux abords des plantations martiniquaises.
C’est pour les enfants la sacro-sainte rentrée
Cependant en quelques mots je vais conter
Ce jour mémorable d’il y a quelques années
Où les deux miens ensembles l’ont effectuée
Alors qu’aucun souci pour mon intrépide fillette
Du haut de ses trois ans avec son chignon sur la tête
Elle faisait sa première rentrée tout en risettes
En trouvant ceux qui pleuraient plutôt bêbêtes
Hélas rien de ressemblant pour mon fils aîné
Malgré ses treize mois de plus que sa sœur si gaie
Même en la voyant toute souriante rien n’y a fait
Ce fut un drame et pour bien d’autres rentrées
Je pensais qu’une rentrée à deux serait salutaire
Avec leur petit écart d’âge ils devraient être solidaires
En se soutenant dans cette aventure scolaire
Car leur relation n’était autre que gémellaire
Et oui mes mômes ne connaissaient pas l’école
Jusqu’à cette rentrée où ils prirent leur envol
Tandis que mon écolière prenait au sérieux son rôle
Son frère désemparé en perdit sa boussole
Il est loin le temps de cette journée mémorable
Quoique Jean-Michel n’a jamais aimé son cartable
Il est maintenant un homme sensé et respectable
Et Sandrine toujours hardie est bien louable
Alors finalement leur première rentrée fut profitable
Gabrielle
Aujourd’hui Zétoune aurait quatre-vingt seize ans
Voilà un bien grand âge mais dans le firmament
Qui lui offre sérénité et grand enchantement
La voilà gambader sur des nuages tout blancs
Mais oui Zétoune a mérité enfin son paradis
Car elle a connu la faim et les misères aussi
Alors en caracolant sur les nuages d’organdi
C’est le plus juste des dédommagements pardi
Et Zétoune se forgea ainsi un sacré caractère
Rien ne lui faisait peur pas même les galères
Elle avança digne et honnête sur cette terre
Juste pour regagner ses nuages si débonnaires
Zétoune qui a été malheureuse étant enfant
A été la plus affective et douce des mamans
Cependant de penser à elle il est grand temps
Pour jouer ou flâner sur des nuages accueillants
Néanmoins Zétoune malgré sa belle évasion
Par-dessus les nuages à la moelleuse toison
Elle jette un œil protecteur vers notre horizon
Juste pour savoir si ici-bas ça tourne toujours rond
Ce jour Zétoune aurait donc quatre-vingt seize ans
Voilà un bien grand âge mais dans le firmament
La voilà gambader sur des nuages tout blancs
Sur lesquels on lui souhaite d’être heureuse éternellement
Gabrielle
Bien souvent je parle à ma Zétoune
Puisqu’en mon cœur elle y séjourne
Et si un peu elle s’en détourne
Je resterais toujours sa pitchoune
Or malgré sa fuite dans les blés
Je distingue Zétoune joliment habillée
Avec ses cheveux bruns crantés
Alors je lui confie mes petits secrets
C’est ainsi que quoi que j’aie besoin
Même si Zétoune me semble loin
J’entends sa voix telle un doux refrain
Qui me fait le plus grand bien
Oui ma vie est plutôt compliquée
Alors ma Zétoune comme une fée
M’apaise même si elle a le dos tourné
Sans évidemment sans trop s’éloigner
Car Zétoune avec son caractère
Elle qui a fait tant de guerres
Ne peut pas oublier notre terre
Et reste tout près en ayant encore à y faire
Tandis que j’écris à Zétoune aussi
La voilà me lire de son paradis
Qui se trouve dans mon esprit
Où elle y séjournera toujours pardi
Juste que parfois elle caracole dans les épis
Gabrielle
Si j’évoque ma Zétoune encore une fois
Toute souriante avec ses airs d’autrefois
Et ses fleurs printanières dans les bras
C’est qu’elle revient un peu vers moi
Ho je sais très bien que malgré son élan
Comme si Zétoune me rejoignait vraiment
Elle reste en impesanteur en me regardant
De cet univers secret qu’est le firmament
Or rien n’empêche Zétoune de s’amuser
Pareillement au temps où jeune elle glissait
Sur la rampe vernie de ses grands escaliers
Alors que la voilà entre la terre et les nuées
Pourtant à la voir si réjouie et malicieuse
Auréolée de douces corolles voluptueuses
Zétoune vient à ma rencontre victorieuse
Juste pour outrepasser les lois ténébreuses
Cependant nous sépare un léger brouillard
Malgré tout l’amour de Zétoune à mon égard
Elle ne peut me dire que bonjour et au revoir
Avec le serment d’avoir sur moi un éternel regard
Alors je laisse Zétoune à ses jeux favoris
Après tout elle a bien trimé dans sa vraie vie
Et mérite enfin ce merveilleux coin de paradis
Mais je sais que dans son cœur de mère pardi
Elle restera la protectrice de ses enfants chéris
Gabrielle
Réalisé par mon fils ce diapo est extraordinaire
Avec ses dons artistiques et son savoir faire
Il a su faire revivre ses aïeux avec leurs manières
Lesquelles figées sur des photos jaunies d’hier
Et les moyens d’aujourd’hui sans précédent
Ont permis d’accomplir ce diaporama étonnant
Sur cette lignée qui dormait depuis longtemps
Au seul souvenir de ses images en noir et blanc
Un énorme temps consacré à la musique
Ainsi qu’à ce diaporama un peu chimérique
Où chaque aïeul retrouve enfin ses mimiques
Un énorme travail méritoire et magnifique
Voilà la fillette avec l’un des plus jolis minois
Aux yeux si bleus qu’elle méritait toutefois
De commencer ce bel et surprenant diaporama
Même si elle n’a eu qu’une courte vie hélas
C’est ainsi que défile sur ce diapo cette famille
Où certains membres se révèlent moins hostiles
Aux yeux maintenant expressifs qui scintillent
Et d’autres à les revoir aussi gentils et dociles
À mon tour j’ajoute ma patte humblement
Afin de mettre en exergue ce diapo émouvant
Faisant renaître quelque part nos ascendants
Qui peut-être remercient de leur firmament
Mon fils pour cette réalisation de grand talent
Gabrielle
C’est un vendredi tout ensoleillé malgré la pluie
Car la bonne nouvelle remplace le soleil pardi
Au bout de ses rais tel un trophée qu’elle brandit
En scintillant de ses mille feux fière et ravie
Mais non n’empêche pas le temps de l’hiver
À la nouvelle d’arborer le plus satisfait de ses airs
Et miroiter dans un ciel qui paraît bien plus clair
Puisqu’elle a gagné dignement sa drôle de guerre
Bien que le dôme soit chargé de nuages pesants
La nouvelle leur résiste ainsi qu’à tous les vents
Courageuse elle clame bienheureuse son présent
Pour donner l’espoir à des lendemains plus brillants
Mais hélas il n’y a pas que le temps perturbé
La vie actuelle se montre sous de vilains aspects
Car est maladive et tout en tristesse notre société
Néanmoins la nouvelle redonne confiance et gaité
Oui la terre comme les éléments est en chaos
Le monde devient fou et nos jeunes ont le cœur gros
Rares sont ceux qui trouvent enfin un bon boulot
Cependant la bonne nouvelle elle est a contrario
Alors cette nouvelle qui est enchantée ce matin
Avec son CDI ils devront parcourir bien des chemins
Dans l’âme de notre petit chaudronnier nommé Romain
Qui donnera le meilleur de ses apprentissages au quotidien
Gabrielle
Tout comme ce gars à la tenue de jadis
Corentin qui est un ado d’aujourd’hui
Aime à écouter le chant des pinsons gris
Même si par l’herbe ses baskets sont verdis
Tandis que le jeune homme en sabots
Converse tous les jours avec les oiseaux
Corentin lui doit quitter ses jeux vidéo
Pour aller admirer leur paysage si beau
C’est ainsi que le garçon sur mon dessin
Malgré ses vêtements d'un siècle lointain
Incite à venir avec lui mon petit Corentin
Qui laisse sa console pour parler aux serins
Et oui ce garçonnet d’un autre temps
Est si paisible parmi les prés et les champs
Qu’il donne à Corentin cet engouement
Mais le charmant gamin d’antan dessiné
Se demande pourquoi tant de modernité
En voyant Corentin son portable à bout de nez
Alors que lui dans la nature il se distrait
Cependant n’y changera rien mon effigie
Aux occupations qu’ont les jeunes d’aujourd’hui
Simplement Corentin apprécie ce temps jadis
En laissant juste un moment son mode de vie
Pour écouter le chant des pinsons gris
Gabrielle
Au pied de son bel arbre elle lit
Le précieux livre de toute une vie
Sur lequel peut-être seraient inscrits
Les désolants et sombres non-dits
Et sur les toutes premières pages
Elle en y imagine des images
Sur l’enfance en guerre et ses ravages
De son héroïne qui n’a plus d’âge
Elle absorbe avec grand intérêt
Les passages qui lui ont été racontés
Des bons mais aussi des mauvais
De cette existence à présent achevée
Avide de tout connaître enfin
Sur cette histoire qui a une fin
Ses yeux fixés sur les lignes du bouquin
Elle attend une issue mais en vain
Car sur les feuilles un peu jaunies
Quelques mots sur un amour interdit
Sans qu’elle n’en voie le moindre récit
C’était la coutume au temps jadis
Elle ne connaîtra hélas pas la vérité
Tout en faisant partie de cette lignée
Puisque le grand livre occulte son identité
Il ne lui reste donc plus qu’à l’imaginer
Gabrielle