birikinepoèmes et poésies accompagnés d'illustrations et de dessins personnels
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une famille exceptionnelle ment douée pour tout ce qui est de l'art et qui mérite beaucoup de compliments.
j
Par Anonyme, le 15.03.2025
o
de : marie-pierre
a : moi
merci pour cette info...
bravo pour ta prose.
bisous bisous http://biriki
Par birikine, le 15.03.2025
aujourd'hui, à 03:56 (il y a 3 heures)
46ko
assurer un suivi
m
de : eve13@free.f r
a : moi
bravo ! ht
Par birikine, le 15.03.2025
jeudi 13 mars, 20:16 (il y a 11 heures)
865ko
assurer un suivi
mo
de : marie-pierre
a : moi
quel garne
Par birikine, le 14.03.2025
la pluie, ça fait parler et écrire ....
gabriell e, petit passage chez toi ...
ici, pas de pluie depuis 3 se
Par pat, le 13.03.2025
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Date de création : 18.10.2014
Dernière mise à jour :
14.03.2025
2927 articles
Maman baptisait ses enfants les artistes « bel air »
Et cette expression je la trouvais plutôt ordinaire
Presque elle m’agaçait comme un peu vulgaire
Or je sais aujourd’hui ce terme à quoi il se réfère
Toutefois il est vrai que mes deux frères et moi
Avons hérité des gènes artistiques de notre papa
Comme lui nous pratiquons plusieurs beaux arts
Quoique notre mère avait des aptitudes extras
Mon frère cadet sculpte bien des pierres joliment
Mais aussi certains matériaux nobles se maniant
Le benjamin plus que doué dessine admirablement
Et ses pâtisseries rivalisent celles des plus grands
Je suis l’aînée de la fratrie et tout en modestie
Je me sers de quelques potentiels transmis
En crayonnant colorant afin d’illustrer mes écrits
Représentants des historiettes ou celles de ma vie
Alors oui nous sommes des artistes « bel air »
Pour reprendre l’adage venant de ma mère
Néanmoins il était dit sûrement sans impair
Et au fond elle était de sa progéniture fière
Cependant je ne ferai aucun rapprochement
Avec des personnes renommées de grand talent
Juste je me risque à orner ma poésie humblement
Avec mon petit dessin où la fillette pianotant
Est réalisée en tant qu’amateur évidemment
Gabrielle
Le Bèlè (issu du « Bel air ») est une pratique artistique de Martinique qui mêle musique, danse, et conte. Il est l'héritage laissé par les ancêtres qui vivaient dans les « rues cases-Nègres » aux abords des plantations martiniquaises.
Madame la pluie un peu se dévergonde
Avec le fou de mars la voilà s’activer
S’alliant aussi avec le tonnerre qui gronde
Elle verse copieusement ses ondées
À la pluie un larron vient à sa rescousse
Un vent de l’est impétueux et coquin
Qui arrache tout en soufflant et pousse
Tout ce qu’il trouve sur son chemin
De la Sainte Victoire au Garlaban
Les grands pins pleurent et ruissèlent
Et la plaine à l’aspect bien grisonnant
Se lamente de cette pluie inhabituelle
Néanmoins la température douceur
Nous prépare au prochain printemps
Juste que la pluie vexée avec rancœur
Se régale à inonder routes et champs
Or devrions-nous cette pluie blâmer
Pour ses drôles d’agissements et la punir
Parce qu’enfin indispensable elle est
Et bien non laissons-là à sa façon agir
Madame la pluie oui se dévergonde
Avec le fou de mars la voilà s’activer
S’alliant aussi avec le tonnerre qui gronde
Elle verse copieusement ses ondées
Alors remercions-la et tant pis si un tantinet elle abonde
Gabrielle
Un Noël mon cadet reçu un cheval à bascule
Fait de carton aujourd’hui il serait un jouet ridicule
Mais le gamin réjoui d’avoir un animal en minuscule
Prévit de lui faire des misères « sans préambule »
Donc l’étalon peu après fut tout cabossé
Sa jolie crinière de laine noire à moitié arrachée
La queue de ficelles en panache toute ébouriffée
Et un seul de ses tendres yeux devait lui rester
La malheureuse bête cartonnée se trouva punie
Car mon frère l’enferma dans le sombre cagibi
Destructeur et tyran il était ce drôle de petit
Même pour ma poupée il en avait du mépris
Alors que nous devions faire des commissions
Mes parents cherchèrent les clefs de la maison
Tout fut fouillé minutieusement du sol au plafond
Hélas elles étaient parties vers une autre destination
De guerre lasse mon père changea les serrures
Et demanda qui avait touché les fermetures
Doutant que son fils y était pour cette imposture
Toutefois il ne le gronda pas outre mesure
Néanmoins un jour maman resta toute bête
En déplaçant le pauvre jouet sur ses roulettes
Elle entendit dans son ventre un bruit de clochette
Où les clés si utiles dormaient dans leur cachette
C’est une histoire réelle et mon dessin aidant
Je viens de remonter agréablement le temps
De cette anecdote mes parents en riaient évidemment
En narrant les gamineries de leur deuxième enfant
Gabrielle
Elle est plus que curieuse la demoiselle
De voir au loin au bout de ses jumelles
Un monde qui lui paraît exceptionnel
Comme s’il était inaccessible ou irréel
Dès lors à l’extrémité de sa longue-vue
La fille découvre un panorama inconnu
Plutôt mystérieux et presque incongru
Car elle ne pourrait l’atteindre bien entendu
Toutefois la perspective hors de portée
Ne reste qu’un beau tableau à admirer
Où l’objectif lui dévoile tous ses secrets
Fascinant la jeune-fille en quête de vérité
Oui dans ses deux mains ses lorgnettes
Qu’elle ajuste au mieux l’intéressée fillette
Afin d’obtenir une vision plus que parfaite
Malgré que celle-ci se trouve à perpète
Cependant la petite miss au regard ébahi
Où son télescope la relie à ce lointain paradis
Est bien consciente qu’il est tel une magie
À laquelle on croit juste parce qu’elle est jolie
Elle est plus que curieuse la demoiselle
De voir au loin au bout de ses jumelles
Un monde qui lui paraît exceptionnel
Toujours plus charmant parce qu’inaccessible et quasi irréel
Gabrielle
Voilà comme sorti de nulle part un drôle de duo
Pourtant interprétant le plus beau des concertos
À la flûte traversière une demoiselle à l’allure rétro
Et perché sur son pupitre un charmant oiseau
Il faut dire que ce duetto n’est pas ordinaire
Car personne n’est là pour les écouter peuchère
Alors qu’est virtuose la fille à la flûte traversière
Et l’oiseau possède un ramage extraordinaire
Ces deux-là sont hélas comme seuls au monde
Un peu tristes de divulguer leur musique à la ronde
Où l’oiseau à la voix d’or accompagne la jolie blonde
Sans qu’aucun ne se régale ni à leur art abonde
Fort heureusement leur concert résonne au loin
De l’oiseau et de cette fillette à l’instrument divin
Et des âmes sensibles touchées par de doux refrains
Se rapprochent avec grand respect des musiciens
Cependant est si harmonieuse leur symphonie
Que de toutes parts arrivent aussi tous leurs amis
La fillette et l’oiseau entonnent toutes les mélodies
Maintenant devant ce public qui les apprécie
Voilà comme sorti de nulle part un drôle de duo
À la flûte traversière une demoiselle à l’allure rétro
Et perché sur son pupitre un charmant oiseau
Enfin entourés ils sont ravis d’interpréter leur concerto
Gabrielle
C’est une chatte qui n’a ni père ni mère
Et ses semblables la repoussent peuchère
Alors afin d’être adoptée et avoir des frères
Elle s’embellit d’un patchwork extraordinaire
La chatte est si souvent tristounette
Que pour être aimée elle doit être parfaite
Alors la plus multicolore des couettes
Épatera ceux qui aujourd’hui la rejettent
La chatte étudie le choix de ses habits
Des précieux ou princiers dessus-de-lit
Aux assemblages brodés de beaux coloris
Lesquels impressionneront toute la galerie
Et oui la chatte juste pour être entourée
Par les siens qui la délaissent sans pitié
Orne son corps d’une mosaïque colorée
Juste par tous se faire enfin remarquer
Voici donc la chatte vêtue d’un édredon
Chassant avec chic son drôle de mouron
Elle obtiendra ainsi une douce affection
Avec les autres félins ébahis par ses tons
Dont elle se vêt de la plus jolie des façons
Gabrielle
C’est une demoiselle qui est plutôt en colère
Car voyant son effigie aux teintes légères
Me dit que ce n’est pas ce qu’elle préfère
Alors mes crayons noirs vont la satisfaire
Ainsi la jeune fille au caractère bien trempé
Ravie de voir son image aux couleurs foncées
Se trouve enfin si séduisante dans l’obscurité
Qu’elle dénigre le pastel qui à peine la colorait
Toutefois même le fusain n’était pas content
D’assombrir le portrait de la belle enfant
Lui qui trouvait l’original clair et séduisant
Alors que le chien n’en demandait pas tant
Mais la fillette devant sa drôle d’illustration
Où le sombre la vêt de la tête aux chaussons
Est satisfaite d’admirer ces ombrageux tons
Représentant son état d’esprit plutôt bougon
Néanmoins change d’avis comme de chemise
La fille qui a choisi la couleur nuit pour sa mise
La voilà s’en lasser en faisant une petite crise
Prétextant que sa représentation est trop grise
Que ne ferais-je pas pour mes petits dessins
J’écoute la capricieuse et à l’initial je reviens
Or les deux effigies accompagneront mes quatrains
Parce qu’une leçon à cette miss lui fera du bien
Gabrielle
C’est une souris qui n’aime pas sa silhouette
Ni ses grosses oreilles sur sa drôle de petite tête
Alors afin de ressembler à une gracieuse fillette
La voilà se vêtir comme elle de jolies toilettes
De la sorte la souris qui ne se trouve pas belle
Se pare de robe fleurie au jupon bordé de dentelle
Comme la charmante et distinguée demoiselle
Qui rêve de se voir dans la peau d’un top modèle
Accoutrée ainsi sort de l’ordinaire la petite souris
Et si ses sœurs se moquent ou la jalousent tant pis
Elle préfère être d’une miss sophistiquée la copie
Plutôt que d’afficher son corps menu et tout gris
Dès lors la souris qui n’a pas peur de faire étalage
Des tenues destinées aux jeunes filles de son âge
Même si à ses frangines elle leur fait un peu ombrage
Rien n’est trop beau pour se trouver à son avantage
Se dit la souris il n’y a pas de mal à se faire du bien
En occultant les envieux ou sarcasmes des siens
Étant heureuse de dissimuler son corps laid et fin
Avec des vêtements que portent les êtres au féminin
C’est une souris qui n’aime pas sa silhouette
Ni ses grosses oreilles sur sa drôle de petite tête
Alors afin de ressembler à une gracieuse fillette
La voilà se vêtir comme elle de jolies toilettes
Illustrant à merveille aujourd’hui ma gazette
Gabrielle
La voilà bienheureuse un jour de pluie partie
L’oiseau lui réveille toutes les âmes endormies
Afin qu’elle soit chaleureusement accueillie
Méritant évidemment le plus doux des paradis
Ainsi chante le bel oiseau malgré les nuages
Car au-delà est écouté et respecté son ramage
Qui demande à ceux qui sont devenus sages
D’accepter celle qui arrive dans leur sillage
Alors avec le chant de l’oiseau elle volète
Maintenant légère et gracile est sa silhouette
Et son entrée au-dessus des nuées sera parfaite
Dans ce que l’on dit ce paisible monde céleste
Et oui l’oiseau quoique le temps pluvieux
Accompagne Monique d’un ton mélodieux
Au travers des nues et même jusqu’à Dieu
Parce que son cœur était miséricordieux
Tout comme ici-bas c’est donc en musique
Qu'elle atteint grâce à l’oiseau sympathique
Les étoiles qui lui offrent une place magnifique
Là où l’attend à ses côtés son cher Dominique
Bienheureuse un jour de pluie elle est partie
L’oiseau lui réveilla toutes les âmes endormies
Et la voilà chaleureusement par tous accueillie
Méritant enfin le plus doux des paradis
Gabrielle
Il n’y a pas que les garçons qui sont galants
Car si les chiens ne s’expriment pas oralement
Envers leur petite amie qui joue tout le temps
Ils montrent leurs sentiments tout autrement
Mais la petite amie est un vrai troun de l’air
La voici glisser sur la rampe d’une barrière
Alors que le chien épris plus sage et sincère
Ne pense qu’à lui dire qu’elle lui est chère
C’est ainsi que sans parole le gentil chien
Emploie à bon escient les grands moyens
Quelques jolies fleurs et un doux bulletin
Pour rappeler à son amie qu’il l’aime bien
Oui un chien a le droit d’être amoureux
De son amie qui ne pense qu'aux jeux
Or certains pour lui sont si dangereux
Qu'il préfère de loin la caresser des yeux
Toutefois n’en fait qu’à sa tête la petite amie
Du chien qui la regarde faire ses acrobaties
Juste que sur un bouquet de roses elle atterrit
Comprenant enfin l’affection qui lui porte pardi
Il n’y a pas que les garçons qui sont galants
Car si les chiens ne s’expriment pas oralement
Envers leur petite amie qui joue tout le temps
Ils montrent leurs sentiments tout autrement
Mais ces derniers sont chéris tout autant
Gabrielle