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mardi 7 mai 2019

Printemps libre

Le jardin est libre comme l'air. Il accueille et grouille, pour un temps encore. Pour toujours se dit-on à l'oreille. Pour un temps. Les oiseaux y sont libres, et goûtent le bonheur de se poser sur la cage. La vérité ironise : la cage est la parade aux pies qui ne laissaient jusque là aucune chance aux petits d’accéder à la nourriture en hiver. Désormais mésanges roitelets et autres jolies plumes sont protégés par la cage dans laquelle ils entrent en passant à travers les barreaux. Et les pies trépignent, se lassent et vont chercher pitance ailleurs.
Les potagers se dessinent au gré de leur imagination. La vie d'ici, quoi.









mardi 31 mai 2016

Tu fais quoi toi avec tes blancs d’œufs ?

Des meringues. Oui. Moi aussi. Salées. Et cette fois-ci : à la betterave.
Parce que tu vois les meringues dessert, c'est bon, mais pas très original (sauf si tu les travailles au jus de pois chiche), et comme repas, c'est pas terrible. 
Alors que des meringues salées, au fromage, à la sardine, aux herbes, aux légumes, ça c'est trop d'la balle et avec une salade tu as un repas tout facile à préparer !

Je dis meringues, mais la texture est plus proche de la gougère (peut-être parce que je les cuis dans des moules en silicone). T'as deux minutes ? Alors on y va :

Tu verses tes blancs d’œufs dans le bol de ton robot ami et tu bats à toute petite vitesse pour démarrer (ensuite tu pourras augmenter). Tu ajoutes une cuillère à soupe de farine par blanc d’œuf (tu peux assaisonner à ton goût : sel, poivre, épices diverses et variées). Lorsque ta texture est parfaite, tu mélanges délicatement les ingrédients de ton choix (feta et chorizo c'est sympa, fromage râpé et sardine écrasée aussi, tomates séchées et basilic, tu pleures...)
Hier j'avais trois petites betteraves toutes mal poussées au jardin. J'en ai fait une purée, que j'ai intégrée aux blancs battus avec la farine. 14 minutes à 185°C. 

Tu peux les servir chaudes ou froides. Parfait pour un repas à emporter.


dimanche 3 mai 2015

Pestacle in the yourte


Au Jardin du Vent, on aime l'art de rue. On aime le spectacle vivant. On aime l'absurde, l'inattendu, on aime la lenteur. 

On ne craint pas les fauves et bien qu'on ne soit pas très manège ni parc d'attraction, on veut bien regarder lorsque ce sont d'autres que nous qui s'y collent.


David et Erwan, éleveurs sans peur et sans reproche

Un parcours de bric-à-brac à contempler avec toute la délicatesse qui lui sied.


 
Oups, ils sont trop rapides pour la mise au point !!


Enfin, pas toujours...

Merci La Quincaille de nous avoir offert ce joli moment de lenteur.

samedi 2 mai 2015

De l'importance de la contemplation

"Mais toi, tu passes ton temps à regarder ton jardin..." me dit-on souvent...Oui et heureusement!
Je suis de nature contemplative par plaisir, par curiosité et parce que si je ne l'étais pas, j'arriverais  bien souvent trop tard !



Tu sais que j'aime beaucoup les papillons et assez bien les chenilles (surtout parce que je sais qu'elles deviennent de jolis papillons), mais quand un papillon choisit mon petit pommier et mon chêne préféré comme pouponnière, ça me plaît moyen.

Tu cherches le lien avec la contemplation? Si je ne faisais pas quotidiennement le tour du jardin en caressant les arbres et discutant un peu avec eux, jamais je n'aurais remarqué cette installation illicite avant que les morfales n'aient dégommé plusieurs branches. Pour tout te dire, je n'ai remarqué la bague d’œufs que devant mon écran (sinon je me serais fait une joie de les photographier plus nettement).

Cette attaque de Bombyx à bague (des infos ici et , si tu veux en savoir un peu plus) ne m'a pas échappée, et malheureusement, pour protéger mes deux arbres attaqués, j'ai dû détruire les nids.

mercredi 28 mai 2014

La tête dans le guidon

Comme ce petit bourdon, je passe le plus clair de mon temps le nez dans les pâquerettes, les graines, les mauvaises herbes, les légumes...c'est l'printemps, et étant donné la générosité du ciel, j'en profite un maximum pour bichonner le jardin...de fait, je bichonne beaucoup moins mon clavier.
Je te laisse te balader, j'y retourne...
Oups, j'oubliais que j'ai deux magazines Botanic à offrir aux deux premiers qui m'enverront par mail une photo de leurs ongles abîmés et terreux...




Quelques nouvelles des arachides: deux rescapées en plein air (les autres se sont faites boulotter par je ne sais quel cacahuète-addict) que j'ai rapatriée illico presto dans la serre auprès de leurs copines qui poussent, qui poussent, qui poussent...



Ces betteraves fraîchement repiquées ont bien relevé la tête depuis, et la pouponnière d'oignons divers et variés se porte plutôt bien (deux oignons en fleurs = de belles graines qui se sèment à proximité = une belle quantité de bébés oignons à repiquer le printemps suivant)



La dentelle de la coriandre ferait presque hésiter les mains qui viennent la cueillir, tout comme les pommes qu'il faut se résoudre à sélectionner pour espérer un peu de charnu...

mardi 28 mai 2013

On n'achète pas le soleil

Dans ce monde où tout s'achète au gré de nos envies bien plus que de nos besoins, la météo de ce printemps nous ramène un peu sur Terre. Parce que tu vois, dans la vraie vie, tout ne s'achète pas. Le soleil, même quand tu en meurs d'envie, tu dois l'attendre. Même une miette, même un morceau, même une gouttelette (imagine comme ça doit être simplement beau "une gouttelette de soleil") tu dois attendre. 
Tu peux pleurer, tu peux crier, tu peux supplier, tu n'as qu'à te résigner et attendre. 
Comme d'autres attendent la pluie.Toi, tu attends le soleil. 

Et si par hasard il te fait le plaisir de parer ton jardin de quelques uns de ses rayons, tu t'y installes et tu y puises toutes  les ressources possibles. Tu t'en nourris. 
Le jardin quant à lui l'absorbe jusqu'à n'en plus pouvoir. 
En tendant bien l'oreille, tu entendrais les feuilles se tortiller afin qu'aucune partie n'y échappe, même la plus infime. Tu entendrais les pétales jubiler et les fourmis s'invectiver, parce que chacune la veut sa place au soleil. 
Des explosions de cocons sonneraient à tes oreilles si tu les avais assez fines. Tu serais peut-être même gênée par le crissement des ailes des papillons lorsqu'elles se déplient. 


Hormis le contempler, tu aimes lire au jardin. Tu aimes lire le jardin aussi.
Tu as reçu deux revues qui te ravissent. 4 saisons au jardin, la revue de Terre Vivante que tu achètes régulièrement et dans laquelle tu puises de nombreux conseils, et la revue de Botanic. Cette dernière renvoie évidemment au fil des pages, aux boutiques Botanic. Malgré cela, les sujets traités le sont remarquablement, les entretiens jubilatoires (une rencontre avec Alain Baraton dans ce numéro-ci), et au centre de la revue est glissé un portfolio à faire rêver plus d'un photographe.

vendredi 25 mai 2012

Au vent mauvais

Un vent de tourmente souffle ici. Un vent qu'on n'aurait pas voulu, un vent contre lequel il va falloir batailler rudement. 
Le potager et les fleurs poussent encore, leur goût a un peu changé, mais comme on croit fort aux papillons et aux coccinelles on est sûr qu'on repoussera ce vent mauvais hors de nos terres. 
A demain.

samedi 5 mai 2012

Entre les gouttes...

...le jardin te tend les bras



































































Les petits pois nourrissent les chenilles avant que notre tour arrive, 


les copines se parent discrètement,


et les visiteurs sont à l'heure.


mercredi 25 mai 2011

Une once d'avance

Et voilà une des premières conséquences du manque d'eau: il faut tirer les échalotes avant l'heure. Elles ne grossissaient plus, se desséchaient pour certaines, j'ai donc décidé de les arracher et de les faire ressuyer au soleil.




















Mon refrain ne change pas, mais je me demande vraiment si il pleuvra, un jour.
On compte déjà des pertes: un jeune saule tortueux, des bacs contenant sauge et genêt, les nectarines qui font grises mines... Je n'enlève rien, j'aime croire en la capacité de la nature à faire front et à renaître de ses cendres.

Les orchis eux, n'ont pas oublié notre rendez-vous. 


dimanche 22 mai 2011

A quoi ça ressemble le vert?

Pas à ça.
Herbe, pâquerettes, renoncules, mini géraniums, véroniques et le reste, où êtes-vous?
Pas d'eau, pas de pluie, du soleil, du vent.























On trafique avec l'eau, on range les arrosoirs près de la porte de la cuisine, on y déverse le maximum d'eau qu'on peut récupérer du quotidien. Encore plus que ce qu'on récupère d'habitude. Il faut bien arroser un peu les légumes, et essayer de sauver nos petits derniers parmi les arbres.



dimanche 15 mai 2011

Mojennek

Y s'passe des trucs cette année, c'est dingue...
Je me fais adopter par un papillon, j'arrive à faire pousser des radis, je me fais re-adopter par un autre papillon, il ne pleut pas, nada, que dalle, rien, pas une goutte en BRETAGNE!!!
Les commentaires des blogs disparaissent... J'vous l'dis, y a d'la magie dans l'air. Pourvu qu'ça dure au moins jusqu'en mai 2012 (!!!!!!!!!!!!!!!!!)
Il y a donc ce qui disparaît (mai 2012), et il y a ce qui  a p p a r a î t (mai 2011).

Vendredi, pendant que monsieur Blogger faisait un peu n'importe quoi, j'étais en train de compter mes brins d'herbes encore un peu verts, quand j'ai vu une drôle d'ombre passer. On aurait dit l'ombre d'un oiseau, mais un oiseau qui aurait eu de grandes oreilles et une longue queue... Dumbo? Ben non, Dumbo n'existe pas.
Ah le soleil et ses ravages sur nos petites têtes.
Je reprends le comptage des brins d'herbes, et revois l'ombre, plus nette, je sens même le souffle de l'air déplacé par l'engin volant. Je commence à m'inquiéter pour ma santé mentale (et vous aussi, oui oui je comprends bien), je me lève, réajuste mes lunettes, et, mais, je rêve? Je me frotte un peu les yeux (après avoir tiré mes binocles, sinon ça fait mal) et je vois une magnifique petite Dragonne qui vient de se poser entre le figuier et l'olivier.

Elle me regarde avec son air un peu taquin, genre, 
"Euh je peux rester? J'ai un cousin qui m'a dit que ça te ferait plaisir que je m'installe chez toi... J'aime assez les azalées et tu n'en as pas, mais je veux bien me contenter de ce magnifique romarin de la pointe du Raz"
"Ah tu connais le romarin de la pointe du Raz? Cultivée comme Dragonne, euh oui je te fais une place dans mon jardin avec plaisir, tu fais juste attention à ne pas y mettre le feu, t'es gentille."

Et voilà comment une Dragonne est entrée dans ma vie. Elle ne se souvenait plus de son nom, alors on l'a baptisée Mojennek, en breton, ça veut dire fabuleux.



















Il y a encore des êtres assez généreux pour partager leur folie et offrir une bonne part de rêve, merci P.

vendredi 13 mai 2011

Butterfly

Dans une autre vie, je devais être un papillon. 
Cette Aurore-là, s'est posée sur moi, dehors. Elle m'a accompagnée dans la maison à la recherche de mon appareil photo. J'ai tout de suite pris quelques clichés à l'intérieur, pensant que notre histoire s'arrêterait là.








































J'avais l'air à son goût, alors on est parti prendre l'air bras-dessus, aile-dessous




Allez, salut petite fée de ma journée, va plutôt butiner un bouton d'or, à la prochaine


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