Affichage des articles dont le libellé est Jean Balladur. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Jean Balladur. Afficher tous les articles

dimanche 19 février 2012

J'en fais des caisses !


Oui, j'en fais des caisses pour vous dégotter quelques belles cartes postales d'architecture ! Et ce matin, j'ai dû, assis sur un banc, en regarder au bas mot 4000...
J'en ai retenu "que" 80 !
Certaines ne nous concernent pas et sont des cartes postales pour d'autres thèmes que celui pour lequel vous venez ici : guerre de 14/18, métiers, images curieuses. Mais pour le reste si !
Et ce matin, je vous propose une petite sélection de ce mélange étrange d'images.
Vous êtes prêts ?
D'abord pour coller avec l'article sur Walker Evans :


Fifth Avenue, New Keningston par Robbins and Son éditeur.

Le Havre et son incroyable entrée de tunnel en pavés de verre par Alfa éditeur, carte expédiée en 1960 :




Une chose rare, l'entrée de l'hôtel de "la Caravelle" par André Bruyère architecte, une édition Cabe :


Notre Grande Motte favorite avec cette belle vue du dessus par Yvon éditeur. Monsieur Perceval, le photographe est nommé mais pas Monsieur Balladur l'architecte !



On retrouve messieurs Douillet et Maneval vus à Mourenx avec cette carte postale du V.V.F "le Solaret". Ils sont accompagnés de messieurs O. Caplan, De Villiers, Gueudelin et Cottard ! La carte fut expédiée en 1973 :



Encore un V.V.F que l'on connaît bien ici avec l'intérieur de "La chambre d'Amour" d'Anglet grâce à une édition de L'Europe. On notera le choc du design avec chaises en plastique orange et table de bois... Apercevez-vous par la fenêtre les jeux de Sculpture-Jeux ?





Pour finir, une très belle tour à Hansaviertel à Berlin par Herbert Maschke éditeur :


jeudi 9 février 2012

pyramides répétées

Nous allons faire une promenade une fois de plus dans la cité de l'an 2000 : la Grande Motte.
Sans blabla, juste pour le plaisir des yeux.
Enfin, tout de même on aura bien des choses à vous raconter !
Et c'est parti !



Cette vue du ciel chez S.E.F nous permet de voir la ville en construction. Des terrains sont encore libres et des grues sont visibles sur le futur hôtel. Cela devait être bien étrange d'arpenter ainsi un paysage plat de sable et de voir surgir ces pyramides ! Mais on devine déjà un monde fou sur la plage !
Encore en chantier :



L'éditeur Combier de cette carte postale est un malin et il cache le chantier et les palissades derrière les inscriptions "La Grande Motte" et le dessin du soleil qui s'éblouit lui-même, rien que cela ! Nous sommes sur le boulevard de L'Europe.
Depuis la plage :



Les pieds dans l'eau, le photographe des éditions Yvon vise les immeubles. Le joyeux bordel de la plage rompt avec la géométrie construite des pyramides. La carte est datée de 1974.
Sur la terre :



Cette belle perspective du Point Zéro nous est offerte par les éditions de l'Œil et le cliché est signé Jean-Pierre. On s'attardera sur le beau traitement de l'espace vert et des cheminements. C'est maintenant en mauvais état tout cela, il faudrait redonner au Point Zéro toute sa plasticité.
Le casino :



Oui. Seventies !
Qui réalisa la belle fresque ondulante de sa façade ? l'Œuf le centre d'études ?



Mais je note le design particulier du mobilier urbain qui est à l'unisson de la ville :



Ce sont aussi ces détails qui font la cohérence de cette ville et qu'il faudra retrouver pour que la Grande Motte retrouve totalement ses particularités et son époque. Là aussi une carte postale par les éditions de l'Œil expédiée en 1975.
Maintenant un petit jeu des (sept ?) erreurs :





J'ai déjà publié la carte postale du haut. Et celle du bas pourrait bien vous sembler semblable mais regardez bien et vous trouverez des différences entre ces deux prises de vues de la Pyramide Babylone !


La nuit tombe :





La carte postale As nomme la Grande Motte : la nouvelle Floride !
Et celle des éditions Mar : la Ville de l'an 2000 !
On a donc la nouvelle Floride de l'an 2000 la nuit !

lundi 24 octobre 2011

La Grande Motte considérée

Samedi, par hasard, j'entends une émission de télévision qui évoque la richesse architecturale de la Grande Motte.
Il était temps !
Que la télévision publique française soudain bascule avec un nouveau regard sur ce patrimoine est bien l'indice du manque total de culture architecturale en France.
Toujours, chez nous, il faut passer par des labels, des inscriptions sur des listes, des tampons officiels pour que soit pris au sérieux notre attachement à cette architecture.
Il faut du patrimoine avec un grand P. Vous me direz qu'il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis mais parfois il leur faut beaucoup de temps !
Allez encore un an ou deux et vous verrez Thalassa ne plus parler de bétonnage des côtes françaises mais de richesses du littoral...
Je n'oublierai pourtant jamais leur indifférence à Royan et à la Grande Motte et à tant d'autres édifices qui n'ont pas le mérite d'être en chêne vieux et en pierre de taille !
Alors voilà au moins une raison de trouver que le Label Patrimoine du XXème siècle sert à quelque chose.
Pour fêter ce changement radical, voici quelques nouvelles venues dans ma collection :



Cette carte postale est une édition Audumares en SIRA Chrome (sic). Pas de date et l'architecte Jean Balladur n'est pas nommé.
Cette autre :



Ici c'est l'excellent Combier qui nous donne cette belle carte postale de l'église Saint Augustin et qui nomme bien Mr Balladur. C'est beau partout, cliché et architecture.
enfin :



Cette carte est plus rare et nous montre l'une des demi-lunes de la Motte du couchant. La carte postale MAR parle de ville de l'an 2000... Si l'on en croit le regain d'intérêt, on devrait dire ville de l'an 2011.

jeudi 28 avril 2011

j'ai reçu.

Tout de même, c'est bien comme cela que l'on utilise une cartes postale. On la choisit, on pense à son correspondant, à ce qui lui ferait plaisir et on ajoute un mot gentil au verso de la dite carte.
Je vous communique aujourd'hui quelques cartes postales reçues de la sorte, envoyées par de très sympathiques lecteurs de ce blog.
On commence très fort :



Ces deux cartes postales de l'église de Firminy me furent envoyées par Djamel Derdiche. Merci. Le format carré est assez rare et permet de voir la très belle réalisation de l'achèvement de cette église de Le Corbusier que nous, Claude et moi, avons eu la chance de voir en chantier et d'en toucher le sommet !
Quel moment !
La carte postale nous donne le nom des deux architectes : Le Corbusier (1960-1965) et José Oubrerie (1968-2007). On devine bien sur cette carte postale les deux tonalités du béton. La base laissée à l'abandon pendant des années est plus foncée et le chapeau nouveau est plus blanc.
Quel dessin tout de même ! Et quel travail remarquable cette reprise !
Le format plus traditionnel nous montre l'intérieur et sa constellation de lumière. Une vraie merveille.
Un autre ciel de nuit :


Pas besoin de vous dire où nous sommes grâce à cette belle carte postale envoyée par Patrick Bellenfant. Merci. La ville derrière les bateaux offre ses volumes. Il s'agit d'une carte Abeilles-carte qui nomme bien M. Balladur comme architecte.
En vacances :


Fabien et Florian ont bien profité de la belle architecture des Arcs et ont pensé à leur professeur de gravure, collectionneur de cartes postales. Ils ont fait une belle croix bien marquée pour se situer dans ce paysage. Merci à vous deux.
Un peu différent :



Ces deux cartes postales nous sont envoyés par Julie Desprairies. Merci. Elles sont étonnantes non ?
Nous sommes en Hollande (Friesland) et il s'agit d'une digue terminée en 1932. Un rien Martin Parr...
Merci, merci encore à tous pour ces envois généreux.
On poursuit demain avec une chose curieuse...

samedi 19 mars 2011

mobilier de béton : paysage.

Avec cette série de cartes postales de La Grande Motte, je vais essayer pour une fois de vous épargner mon couplet sur sa sauvegarde. Non pas que je n'y croie plus mais disons que certainement les cartes postales suffisent ici à justifier cette défense.
Les deux cartes postales qui suivent présentent de plus un intérêt tout particulier, celui de nous montrer que La Grande Motte était un projet global allant de l'immobilier au mobilier en passant par tous les stades de l'aménagement urbain.
Malheureusement c'est bien plus souvent ces détails qui ont aujourd'hui disparu sous les transformations commerciales, les parkings, les terrasses abusives en plastique.
Alors, là encore, les carte postales nous servent bien d'appuis documentaires pour retrouver l'essence même de ce projet urbain, en voir sa beauté et sa particularité.
On commence :


Incroyable non ?
Cette carte postale Audumares nous donne une image du point zéro et des pyramides au fond. Regardez bien la qualité du design du mobilier, de ce mur-sculpture, la manière avec laquelle cela joue de la forme des pyramides.
Le photographe a posé l'horizon des immeubles faisant ainsi travailler les formes les unes contre les autres. Bien évidemment il a aussi capté le tapis rouge des fleurs (pétunias ?) mais il a su laisser cette sensation minérale du lieu. Les visiteurs attentifs verront que la ville est encore en chantier.
Et ici :


Alors ?
Cette carte postale Y.P.A vise la plage et les résidences mais surtout met bien en avant le travail remarquable des sculptures de béton permettant une stabilité des dunes et offrant un superbe et curieux champ de fleurs de béton. Nous sommes toujours à proximité du point zéro. Il faudra bien remettre tout cela en état. Là aussi, la ville est en chantier et les grues forment encore les points les plus hauts.
Il faut ici rappeler le nom des deux artistes ayant participé et créé ces lieux : Joséphine Chevry et Michèle Goalard.
Et encore :

Cette carte postale Yvon est également située au point zéro. D'une grande qualité éditoriale due au Procédé 301 de chez Draeger le grand imprimeur, cette carte postale nous dit bien la surprenante constitution de ce lieu.
Entre construction architecturale et sculpture praticable, le dessin de l'architecte trouble le jeu des formes et des fonctions.
Promenons-nous en ville :


Voici une pyramide, c'est le Grand Voilier. Toujours chez Y.P. A il faut savoir que cette pyramide n'est pas dessinée par Jean Balladur mais par Henri Castella, architecte.


Voici une pyramide, c'est le Reymar. Toujours chez Y.P. A et toujours de Henri Castella, architecte.
Et pour finir voici une pyramide !


Il s'agit cette fois du Saint-Clair mais là je ne connais pas l'architecte. Et si simplement il s'agissait cette fois de Jean Balladur ?
En tout cas les trois cartes postales Y.P. A, nous montrent les immeubles tout juste terminés et au sol on devine encore le chantier tout frais.

jeudi 10 février 2011

Valérie Herran n'a pas résisté.

Valérie Herran est une lectrice assidue de ce blog et nous offre souvent des commentaires avisés sur les architectures modernes.
Hier, une jolie surprise postale m'attendait.
Dans une enveloppe à bulles un petit paquet de cartes postales envoyées par Valérie Herran firent ma joie matinale.
Je vous en propose quelques-unes.
On commence avec une carte postale à vues multiples très dans le courant Martin Parr. On voit et devine comment les éditeurs de cartes postales pouvaient mélanger les genres architecturaux pour tenter de cerner l'image d'une ville. Ici c'est Valence qui voit son "célèbre kiosque des amoureux de Peynet" associé au... supermarché Casino !
Il s'agit d'une édition Italcolor.


Viennent ensuite deux cartes postales de l'abbaye de la Rochette, Belmont-Tramonet, à Pont-de-Beauvoisin.



On perçoit assez mal l'ensemble mais on devine à ces détails que celui-ci tente de conjuguer un mélange de sobriété classique (arcades et matériaux) avec des élans modernes comme ce traitement d'entrée et ce pignon en béton (?) appelé le mur des cloches.
Les éditions Jansol nous donnent le nom de l'architecte : Monsieur Mauletti.
Je ne trouve rien sur internet ni dans mes ouvrages à propos de cet architecte.
Passons à la montagne :


Cette carte postale nous montre la station du Corbier.
On y retrouve sa barre assez belle et son tripode qui fait l'objet d'un court et dur article dans notre guide vénéré.


Il est étonnant d'ailleurs que le nom de l'architecte J.C. Bouillon ne soit nommé nulle part sur internet alors que son tripode vient d'être restauré par un autre architecte qui, lui, voit son nom très souvent donné : Monsieur Maucourt.


On trouve sur les sites de skieurs jugeant les stations de ski avec toutes les qualités requises qui sont les leurs cette phrase amusante : "Le Corbier, pour moi on peut pas faire pire.
Pour ce qui connaisse, je suis sur que Le Corbier c'est pour abréger le nom de
l'architecte le CORBusIER (c'est un gars qui voulait raser intégralement Paris dans les années 30 pour faire des grandes tours)"

Il s'agit certainement du complot international des architectes modernes... faites gaffe les mecs...
Il faut croire que la blancheur de la neige altère non seulement le regard mais aussi la faculté de jugement...
Le ski wahou c'est trop cool, fun, grave Mec....
Poursuivons...


Le Grau du Roi et ses floralies II qui pourraient bien être aussi de Mr Balladur. Si on retrouve sur la façade le jeu des courbes et contre-courbes, on ne peut s'empêcher de trouver cela juste un peu triste et bien moins marqué par la fantaisie joyeuse de la Grande Motte.
On s'en rapproche un peu plus avec cette carte postale multivues de Port Camargue et sa superbe capitainerie du port.



Encore un peu ?
Pour finir du très beau, du très classique :

L'hôtel de ville de Villeurbanne.
Nous reste à remercier pour ces beautés postales et cette promenade, Valérie Herran. Merci.
Me reste à bien tout ranger dans mes classeurs.

mercredi 9 février 2011

La Grande Motte depuis le ciel et sur la terre



Voici une carte postale de la Grande Motte encore en construction mais bien avancée tout de même. Il s'agit d'une édition SL expédiée en 1975.
A partir de cette vue nous allons tenter de situer d'autres cartes postales et nous amuser dans cette superbe ville à voler au-dessus des constructions et à descendre sur son sol.
Une promenade de nuit :


Cette très belle carte postale "MAR" nous montre la vie palpitante de la Grande Motte en soirée. Et je m'amuse des silhouettes regardant le port depuis le bacon éclairé.


Sur la carte précédente nous sommes ici :


Le lendemain matin.
Sur une petite langue de sable qui brise les vagues, les enfants chanceux vivent pleinement les joies d'une architecture moderniste et d'un soleil amical :


On aimera la ponctuation colorée des parasols formant une ligne défensive et des points de ralliement pour les enfants.
Nous sommes ici exactement et depuis cette vue la langue de sable est bien visible !


Reprenons le chemin vers la location.


Un regard en arrière vers la Grande Motte depuis l'arche du pont de bois suspendu.
On le retrouve bien ici et il ressemble à une énorme pince à linge !


Une vue malheureusement impossible aujourd'hui vu l'état d'abandon de ce lieu par la ville :


Il s'agit du Point Zéro que l'éditeur Théojac nomme rien moins que " La Nouvelle Floride française " !
Il faudra sans doute remettre ce lieu en l'état et le considérer un peu mieux. Il le mérite.
Pour finir avec la Grande Motte aujourd'hui, une carte postale un peu plus rare aux éditions Yvon, il s'agit du V.V.F et V.V.T.


On aperçoit ici un bungalow.
On regardera la très belle volumétrie et le choix rude des matériaux.
Qui est l'architecte ?
Certainement Monsieur Balladur à moins que....