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dimanche 2 mars 2025

Les mensonges de la Résistance communiste

 

Les mensonges de la Résistance communiste

Avocat honoraire, ancien bâtonnier de l’Ordre et collaborateur régulier de mensuels et sites nationalistes, Michel Festivi s’intéresse aux réalités de l’action du Parti communiste dans notre pays. Dans son livre, La désinformation autour du Parti communiste « français » (Éditions Dualpha, 352 pages, 39 euros), l’auteur propose une étude fouillée des « manipulations, trahisons, mystifications, constructions de mensonges, soutiens aux pires tyrans » auxquels s’est livré le « PC“F” » depuis l’origine, ce qui l’amène à plaider pour un « Nuremberg du communisme » destiné à rétablir la vérité historique.

Un parti « comme les autres » ?

Depuis 1917, les différents régimes communistes « ont provoqué à travers le monde plus de 100 millions de morts, sans compter les déportés, les internés, les torturés, les famines, les déplacements contraints de populations, les travaux forcés, les catastrophes économiques, etc. ».

Après la chute de l’URSS, l’ouverture – partielle – des archives moscovites a confirmé « que tous les partis communistes et notamment le PC“F” n’ont fait que suivre aveuglément la politique voulue par les autorités centrales à Moscou ».

Ce parti appartient pourtant à ce qu’il est convenu d’appeler « l’Arc républicain ». Les massacres commis jadis au nom « des lendemains qui chantent » sont le plus souvent occultés, y compris de la part d’adversaires politiques qui reprennent à leur compte le jugement de l’ex-directeur du journal L’humanité Roland Leroy : « À l’origine du nazisme, il y a la haine des hommes. À l’origine du communisme, il y a l’amour des hommes. » En 2023, l’ancien Premier ministre Édouard Philippe s’est tout naturellement rendu à la fête annuelle de L’humanité pour y débattre avec Fabien Roussel, le Secrétaire national du PC“F”.

« Aujourd’hui, dans nos médias “officiels”, les mêmes complicités se retrouvent lorsqu’un membre du PC“F”, ou une personne de l’extrême gauche communisante y est invitée. […] C’est là toute la difficulté du débat politique et culturel français, qui n’a jamais voulu se livrer à un aggiornamento du communisme. »

Les intellectuels et artistes français qui ont soutenu la répression contre les dissidents ou pseudo-dissidents (à l’instar de la vieille garde bolchevique condamnée durant les purges staliniennes) sont légion. Souvenons-nous, parmi d’autres, d’un « Aragon, qui écrivit contre la nation française et qui voulait que la France se munisse d’une police politique équivalant à la Guépéou ».

Résistant à compter de juin 1941

« Depuis toujours, le PC“F” a prétendu qu’il avait appelé à la lutte contre l’occupant dès 1940, et qu’il avait résisté très tôt. » Qu’en est-il en réalité ?

Depuis sa naissance en 1920, ce parti prônait une ligne pacifiste, mais en 1935, il « va développer tactiquement, sur les ordres du Komintern, une politique qui opère un virage à 180° », justifiée au nom de la lutte contre le fascisme.

Dès lors, « comment va réagir le PC“F” lorsque, le 24 août 1939, on apprend en France que la veille Hitler et Staline se sont accordés dans le cadre “d’un pacte de non-agression” ? »

« Le 25 août 1939, L’Humanité titre à la Une : « L’action de l’Union Soviétique par le pacte de non-agression avec l’Allemagne concourt à raffermir la paix générale. » Quelques rares députés communistes rechignent, mais le Secrétaire général Maurice Thorez les rassure : « Le camarade Staline sait ce qu’il fait. »

La Seconde Guerre mondiale éclate neuf jours plus tard… L’opinion publique apprend bientôt que les troupes russes ont envahi le Nord de la Pologne (conformément au protocole additionnel secret du Pacte germano-soviétique).

En septembre 1939, le gouvernement interdit par décrets les journaux communistes puis le PC“F”. L’Humanité clandestine prône alors une nouvelle ligne pacifiste et dénoncent « les profiteurs de guerre » : « En fustigeant l’impérialisme allemand, [les Blum et consorts] essaient d’innocenter leurs maîtres, les impérialistes franco-anglais, et d’obtenir une obéissance servile à toutes leurs volontés. » De son côté, Maurice Thorez déserte et rejoint l’URSS (Il reviendra en 1944 avec la bénédiction du général de Gaulle qui a promis à Staline de l’amnistier).

Le 17 juin 1940, alors que les Allemands occupent Paris, le quotidien titre, en français et en allemand : « Prolétaires de tous les pays, unissez-vous ! », sans mentionner l’invasion. En juillet sont lancés des appels à la fraternisation entre travailleurs français et soldats allemands, tandis que de Gaulle est décrit comme « l’allié du gouvernement réactionnaire anglais, des lords et des banquiers ».

« Lorsque les dirigeants du PC“F” rencontrent les autorités allemandes pour parvenir à faire reparaître L’Humanité, ils rédigent un argumentaire, qui sera saisi par la police française […]. Parmi les thèmes retenus pour convaincre les Allemands du bien-fondé de cette requête figure en toutes lettres le fait que les communistes “français” ont appelé au sabotage des matériels de guerre français. »

L’accord des autorités allemandes est donné et le premier numéro officiel doit paraître le 23 juin 1940, mais l’arrestation des émissaires communistes par la police française (effectuée dans le cadre du décret-loi de 1939 qui interdit la presse communiste) empêche cette reparution. Les intéressés sont cependant libérés deux jours plus tard sur instruction de l’ambassadeur Otto Abetz.

Dès le lendemain, les tractations reprennent mais le journal ne reparaîtra pas [ce qui aurait permis de révéler ces manœuvres, mais on ne refait pas l’Histoire…]. Quelques jours après l’Armistice, les Allemands ménagent en effet les autorités de Vichy qui poursuit la même politique répressive à l’égard des communistes que les derniers gouvernements de la IIIe République.

Le 5 août 1940, Moscou ordonne de suspendre ces négociations avec les autorités allemandes.

Par la suite, L’Humanité clandestine n’attaquera pas l’Allemagne, ni ne lancera un appel à la résistance, jusqu’au 22 juin 1941, date du début de l’opération Barbarossa.

C’est donc à cette époque – et pas avant – que les communistes entrent en résistance.

La légende Guy Môquet

Ce jeune communiste, arrêté en octobre 1940 par la police française, en application d’un décret-loi anticommuniste de 1939, alors qu’il distribuait des tracs, était-il un résistant précoce ?

De fait, les tracts en question ne font pas référence à l’occupant et désignent la responsabilité des Anglais et des Français dans l’origine de la guerre.

Le jeune homme n’est d’ailleurs pas été livré aux autorités allemandes, comme cela était obligatoire concernant ceux qui avaient d’une manière ou d’une autre attenté aux forces d’occupation. Relaxé par le Tribunal correctionnel de Paris, il est placé en internement administratif, conformément à une loi de septembre 1940 visant les personnes suspectées d’être liées à la IIIe Internationale, avant d’être fusillé en octobre 1941, avec d’autres otages, à la suite de l’exécution d’un officier supérieur allemand.

Comme le soulignent les historiens Jean-Marc Berlière et Franck Liaigre, l’affirmation selon laquelle « un communiste arrêté en 1940, fusillé par les Allemands en 1941 est forcément un résistant, donc le Parti communiste résistait depuis 1940 » relève du sophisme et d’une instrumentalisation de l’Histoire à des fins politiques.

Les « 75 000 » fusillés

Le PC“F” évoque régulièrement ce mythe, contredit par les historiens les plus sérieux : « Le nombre total de fusillés, tous statuts confondus, condamnés ou otages, serait de l’ordre de 4 500 », et ceux-ci ne sont évidemment pas tous communistes.

« On peut y rajouter les massacrés, des civils tués en représailles. […] Pour ces auteurs, on peut évaluer le nombre de morts par balle entre 15 000 et 20 000, sans compter les autres morts en camp de concentration et aux combats », mais là aussi « il y avait indistinctement des femmes, des vieillards et des enfants qui la plupart du temps n’avaient aucune sensibilité politique. »

Au-delà de la polémique macabre sur les chiffres, le Parti considère ainsi que toutes les victimes de l’Occupation étaient communistes…

Le passé occulté du Secrétaire général

Georges Marchais (1920-1997), membre du Parti depuis 1947 et dernier Secrétaire général à le diriger quand celui-ci représentait encore une vraie force électorale, a travaillé volontairement en Allemagne, à partir de décembre 1942 (trois mois avant la mise en place du STO), dans les usines Messerschmitt qui fabriquaient les chasseurs de la Luftwaffe.

L’affaire ne sera connue du grand public que dans les années 1970, malgré une complaisance des grands médias qui se garderont longtemps d’aborder cette question.

« Le Parti était friand de ce type de personnages […], c’était pour le Parti et Moscou un moyen de pression considérable et la certitude d’avoir quelqu’un à sa botte. »

***

Comme le souligne le préfacier Francis Bergeron, le livre de Michel Festivi constitue un indispensable travail de mémoire au sujet d’un parti qui resta jusqu’au bout inféodée à l’URSS (d’où les guillemets à “F” ajoutés par l’auteur), tout en conservant jusqu’à nos jours une paradoxale honorabilité politique.

Johan Hardoy 28/02/2025

https://www.polemia.com/les-mensonges-de-la-resistance-communiste/

mercredi 18 décembre 2024

Les « Foibe », une tragédie italienne

 

Les « Foibe », une tragédie italienne

Longtemps sujet tabou de l’historiographie officielle italienne, une peu à l’image, en France, des crimes républicains commis en Vendée, la tragédie des « Foibe » sort peu à peu de l’oubli organisé grâce à un long travail de mémoire réalisé par les mouvements de la droite radicale, aujourd’hui prolongé par le gouvernement de Giorgia Meloni.

Italienne, née en 1974, j’ai passé toute ma scolarité, que cela soit dans le public ou le privé, sans jamais avoir entendu ou lu le mot « Foiba ».

« Le terme Foiba (Foibe au pluriel) dérive du latin Foveo et signifie, en dialecte, une fosse. Ce sont des grottes karstiques verticales dont l’entrée se situe en hauteur. Le nom Foiba fut tiré d’un dictionnaire de géologie et devint tristement célèbre quand, de 1943 à 1945, ces grottes furent utilisées par les partisans yougoslaves pour enterrer    les italiens de la Dalmatie et de l’Istrie ainsi que les Slovènes opposants au régime communiste. Après de sommaires procès, les victimes étaient précipitées vivantes, attachés en petits groupes dans le gouffre. » Cet extrait traduit, par nos soins, est tiré du site internet du gouvernement Italien.(https://biblioteche.cultura.gov.it/it/notizie/notizia/In-memoria-degli-Italiani-vittime-delle-foibe/).

Il fallut pourtant attendre 2004 (loi numéro 92 du 30 mars), après un long travail des partis de droite, pour que soit officiellement reconnu le massacre et institué un jour de la mémoire des victimes des « Foibe » (10 février) et qu’il soit annoncé la création du « Musée de la civilisation Istriano-fiumano-dalmata » à Trieste ainsi que des « Archives historiques de Fiume » à Rome.

Cependant, dans les années qui suivirent l’adoption de la loi, l’ignorance volontaire du passé a poursuivi son œuvre (les horreurs de la guerre n’étant bien sûr l’apanage que d’un seul camp politique), si bien que je n’ai finalement pris réellement conscience de l’ampleur de ce massacre que grâce aux discussions dans notre section de Casapound Italia et en lisant les livres publiés par des maisons d’éditions du milieu de la droite radicale et identitaire.

Chaque année, il devenait de plus en plus difficile d’organiser des présentations dans les écoles pour parler de ce qui fut un véritable nettoyage ethnique que les jeunes et vieux partisans de l’ANPI (Association Nationale des Partisans Italiens) essayaient par tous les moyens de nier ou de minimiser. Avec la bave aux lèvres, ils répétaient que les victimes étaient des « fascistes » et que, de ce fait, même après guerre, ils méritaient leur sort. On sait pourtant que les victimes étaient rarement impliquées politiquement (et quand bien même!) et se nommaient, par exemple, Norma Cossetto, qui fut violée, torturée puis jetée vivante dans le gouffre et dont la seul faute était d’être italienne.

« Mademoiselle, je ne vous dis pas mon nom, mais moi, cet après-midi là, depuis ma maison qui est proche de l’école, au travers des volets légèrement fermés, j’ai vu votre sœur attachée à une table et des brutes qui la violaient. Le soir, j’ai entendu ses lamentations, elle appelait sa mère et demandait de l’eau, je n’ai rien pu faire car j’étais moi-même terrorisée. » (https://www.10febbraio.it/storia-di-norma/)

Des crimes inlassablement minimisés par les « partisans » communistes…

L’autre fait caché au fond de ces cavités, c’est le nombre exact des victimes, toujours minimisé. La conformation géologique de ces grottes contribue (et cela les titistes et les partisans le savaient bien) à cacher l’horreur. Si bien qu’aujourd’hui encore l’on continue de découvrir des restes d’hommes et de femmes massacrés et jetés dans les abîmes de la mémoire historique.

« Des enfants ou des jeunes gens à peine plus âgés, traînés au bord du précipice, fusillés puis jetés dans le vide. Les plus chanceux étaient déjà morts avant la chute. Pour les autres, ce fut une longue agonie, la pire des tortures. Depuis des dizaines d’années, les voix des survivants aux massacres du Maréchal Tito nous racontaient cela mais, cette fois, ce sont les corps des victimes qui parlent enfin. Ces derniers furent retrouvés, il y a quelques jours, par une équipe de spéléologues Slovènes dans la zone de Kočevski Rog, à proximité du vieil hôpital partisan. » (https://www.avvenire.it/attualita/pagine/scoperte-nuove-foibe)

Ces victimes, découvertes par hasard par des spéléologues, auraient été oubliée à jamais au fond de ces terribles abîmes. Ainsi les historiens se disputent sur le nombre de victimes des ces « foibe ». Les chiffres varient de 3000 à 11000 personnes. Ces données nous font comprendre que nous sommes encore loin d’une reconstruction historique complète, de pouvoir comprendre et pacifier les rapports entre ces « fratelli d’Italia ».

Ce que nous pouvons faire, c’est continuer à écouter les voix de ceux qui ont aimé leur patrie jusqu’à la mort, de ceux qui ont refusé d’abandonner ces terres irrédentes aux main de Tito, des terres qui, au moins dans leur âme, resteront à jamais Italiennes.   

© Photo : archives de l’ANSA. Massacre de Foibé. La découverte de l’entrée d’un charnier dans le Frioul après la Seconde Guerre mondiale.

https://www.revue-elements.com/les-foibe-une-tragedie-italienne/

mercredi 27 novembre 2024

La mort d’un stalinien gris et froid : André Lajoinie

 

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Michel Festivi

Les moins de 40 ou de 50 ans, ne s’en souviennent sans doute pas ou plus, on vient d’apprendre la mort d’André Lajoinie, communiste stalinien pur et dur, un apparatchik qui dans l’ombre de Georges Marchais, avala et fit avaler toutes les couleuvres du communisme stalinien.

Le PC dit français par l’intermédiaire de son Secrétaire national, Fabien Roussel, s’est fendu d’une larme, le même Fabien Roussel qui n’a guère remis en cause la volonté des LFI de supprimer le délit d’apologie du terrorisme. « Nous perdons un homme d’une grande humanité », a cru énoncer Fabien Roussel, c’est à se tordre de rire si l’Histoire n’avait été tragique, par les cent millions de morts du communisme.

Sa mort a aussi été saluée par de nombreuses personnalités de gauche, comme l’inévitable François Hollande, qui n’en rate jamais une dans la débilité politique, osant ajouter « il a grandi dans l’esprit de la Résistance », faisant sans doute allusion à la Résistance du PC « F », qui de 1939 à 1941 a sciemment trahi la France et les Français, pour ensuite ne combattre que pour la prise de pouvoir des moscovites. JL Mélenchon a souligné, lui, « son dévouement absolu au communisme ». Ian Brossat, le sénateur communiste qui insulte ceux qui osent critiquer les fumeux 75 000 fusillés du Parti qui n’ont jamais existés, ou si peu,  y est allé aussi de son couplet louangeur, comme le député PS, Emmanuel Grégoire.

Mais ce que ne vous dirons pas, tous ces chantres du communisme international, c’est que la campagne électorale pour les élections présidentielles de 1988, que mena André Lajoinie, fut financée à 100% par l’argent de l'URSS, par l’argent d’un pays totalitaire qui mettait encore ses dissidents dans les goulags ou les hôpitaux psychiatriques, beaucoup feignent de l’oublier.

Dans mon livre publié cette année chez Dualpha, « La désinformation autour du Parti communiste « français » cliquez icije reviens sur cette séquence de l’histoire. Pierre Lorrain et Victor Loupan, deux soviétologues qui parlaient le russe, avaient déniché dans les archives de Moscou, de multiples documents qui prouvaient que de 1921 à 1991, le PC « F » avait été entièrement sponsorisé par la IIIème internationale, ou par Moscou. Cf L’argent de Moscou publié en 1994 par Plon.

Dans les annexes du livre de ces deux éminents historiens, on y trouve une lettre d’Anatoly Dobrynine adressée à Mikhaël Gorbatchev en date du 29 juin 1987, et on peut y lire ceci : « Gaston Plissonnier a fait savoir que Georges Marchais lui avait demandé de solliciter auprès de vous une aide supplémentaire pour le PCF. Cette demande concerne l’élection présidentielle en France qui aura lieu en 1988...nous nous tournons vers notre frère, le PCUS, comme c’était la coutume dans le passé, pour qu’il nous accorde une aide supplémentaire de 10 millions de francs... Pour information, le PCF a déjà reçu en 1987, deux millions de dollars du fonds d’aide international aux organisations ouvrières de gauche... ». Quatre jours plus tard, l’argent de Moscou, parvenait au PC « F ».

André Lajoinie était un triste personnage et un personnage triste et gris comme tous ces sbires staliniens qui appliquaient à la lettre les ordres venus de la Place Rouge, que ce soit pour la RDA en 1953, la Hongrie en 1956, la Tchécoslovaquie en 1968, la Pologne en 1981 etc.. Sa campagne électorale de 1988 fut un désastre, tant il n’avait aucun charisme, ni aucune empathie pour quiconque. Il fit à peine plus de 6,70%, soit la moitié moins que Georges Marchais en 1981. La dégringolade électorale du PC avait déjà commencé. Aujourd’hui le PC « F » aimerait faire ce score ou s’en rapprocher. Son journal l’Humanité, qui n’a quasiment plus aucun lecteur, ne survit que par la manne financière gouvernementale payée par les impôts des français. Ses quelques députés ne sont élus que par qu’ils bénéficient de l’apport des islamogauchistes de LFI. Mais l’idée désastreuse communiste n’a pas disparu, loin s’en faut, elle est toujours présente dans notre histoire politique et nationale. Comme l’a écrit François Kersaudy, dans Les dix faces cachées du communisme : « qu’une idéologie aussi mortifère puisse exercer un tel attrait et susciter autant de dévouements fanatiques, voilà qui restera sans doute, l’une des plus grandes énigmes de ces cents dernières années », Editions Perrin 2023.

http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2024/11/26/la-mort-d-un-stalinien-gris-et-froid-andre-lajoinie-6524658.html

dimanche 20 octobre 2024

La manipulation de l’histoire, une arme de choix pour l’extrême gauche marxiste et libertaire

 

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Maurice Bernard

Il y a deux jours, l’ami Michel Festivi consacrait le dernier article qu’il a publié sur notre blog aux réactions hypocrites de l’extrême gauche communiste et trotskiste, après l’annonce d’une campagne d’affichage publicitaire pour le livre de Jordan Bardella, dans une centaine de gares SNCF (soit 3,3% seulement des quelque 3 000 que compte le réseau ferré !).

À cette occasion, il a souligné une nouvelle fois qu’« il faut reconnaître aux gauches une qualité "essentielle" : elles en remettent toujours une couche au niveau du combat sociétal et des idées et ne lâchent jamais l’affaire ».

Peu de temps après la publication de cet article, une courte vidéo de l’"insoumis" Thomas Portes, sur les réseaux sociaux, est venue apporter au propos de Michel Festivi une éclatante confirmation.

Le camarade-député Portes est un apparatchik au parcours balisé. Fils d’un employé SNCF cégétiste, il a intégré à son tour l’entreprise publique, a adhéré au Parti communiste, en est devenu un permanent, puis a rejoint La France insoumise. Par conséquent, s’il ne connaît pas forcément sur le bout des doigts les classiques de la pensée marxiste-léniniste, en bon "mutin de Panurge", il les met en pratique avec zèle.

C’est ainsi que, conformément à la 11e des 21 conditions de Lénine, il appartient sans états d’âme à un groupe parlementaire « subordonné » de fait « à la direction du Parti », dont « les éléments peu sûrs » (Corbière, Garrido, Autain, Ruffin…) ont été « éloignés », et dont les membres restants « (soumettent) toute (leur) activité aux intérêts d’une propagande et d’une agitation réellement révolutionnaires ».

Or, on le sait, lesdites « propagande et agitation révolutionnaires », dans le domaine historique, consistent tout particulièrement à veiller sur le roman communiste concernant l’attitude du Parti avant et pendant la Seconde Guerre mondiale. Et par opposition, à noircir du même coup les prises de position, les engagements - réels ou supposés – de ses adversaires d’alors - et de leurs successeurs -, désignés comme "fascistes". Il s’agit en effet de maintenir vivante, à tout prix, la légende dorée, orthodoxe, écrite par le clergé de la secte coco et défendue jalousement par ses ouailles de combat (dont Portes fait partie). Une légende sur laquelle repose largement l’influence de l’extrême gauche dans la France d’après 1945.

C’est ainsi qu’en novembre 1956, à l’Assemblée nationale, en plein débat sur la Hongrie, alors en cours de "normalisation" à coups de kalachnikov et de canons par les troupes du Pacte de Varsovie (20 000 morts au bas mot) (1), Jean-Louis Tixier-Vignancour (2) fut accueilli par les prédécesseurs de Portes (dont le journal, trois ans plus tôt, titrait : « Deuil pour tous les peuples qui expriment, dans le recueillement, leur immense amour pour LE GRAND STALINE ») aux cris de : « Collabo ! Traître ! Vichyste ! Dénonciateur ! Assassin de Péri ! Déchet de civilisation ! Canaille ! Menteur ! Valet hitlérien ! Le fascisme ne passera pas !  Vous sabliez le champagne avec les Allemands quand vous faisiez assassiner les patriotes ! etc. »

Et c’est ainsi, toujours, que soixante-huit ans plus tard, Thomas Portes, tout naturellement, comme par réflexe (conditionné), a déclaré sur Twitter, le 18 octobre dernier, avec des trémolos indignés dans la voix : « (…) Jamais l’extrême droite et Jordan Bardella ne seront les bienvenus dans les gares françaises. Les cheminotes et les cheminots se sont construits dans la Résistance, se battant contre le fascisme. Plus de 7 500 cheminots (et les "cheminotes" alors ? NDLR) sont morts sous les bombes des nazis. L’ancien secrétaire général de la Fédération des cheminots, Pierre Semard, a été fusillé en 1942. Et en 1944, les cheminots ont lancé la grève insurrectionnelle au moment où les fondateurs du Rassemblement national collaboraient avec l’Allemagne nazie. Jamais nous n’accepterons les affiches de l’extrême droite et de Jordan Bardella dans les gares françaises ».

Avec cette envolée, le député "insoumis" démontre qu’il connaît son petit catéchisme rouge, à défaut de respecter la vérité historique. Son contenu, en effet, appelle quelques remarques et rectifications.

D’abord, la France, parce qu’écrasée en 1940, était alors militairement occupée (en partie jusqu’en novembre 1942, en totalité après cette date). La SNCF et la grande majorité de ses quelque 500 000 employés, qui ont bien dû continuer de travailler, n’ont eu d’autre choix que d’obéir aux ordres de l’occupant (participant ainsi, de fait, à son effort de guerre et… de déportation).

Ensuite, dans l’ouvrage de Cécile Hochard, Les cheminots dans la Résistance, paru en 2011 (La Vie du Rail), il est dit que « 1 106 » sont «  morts en déportation ou disparus » que « 502 » ont été « fusillés » et que « 39 » sont « décédés de causes diverses après leur arrestation ». Quant au site de la SNCF, il nous apprend, sans plus de précisions, qu’en tout, « 10 000 cheminotes et cheminots sont morts au combat (à commencer par ceux de mai-juin 1940, NDLR), sous les bombardements (en particulier anglo-américains, NDLR), fusillés ou en déportation »…

Enfin, Pierre Semard, l’ancien secrétaire général des fédérations CGT et CGTU du rail (et membre du comité central du Parti communiste), a été arrêté sous la IIIRépublique finissante,  le 20 octobre 1939, - et condamné à trois ans de détention - pour infraction au décret-loi du 26 septembre précédent prononçant la dissolution des organisations communistes (en réaction à la signature du Pacte germano-soviétique). C’est donc en tant que membre d’un parti "allié" de fait de l’Allemagne nazie (jusqu’en juin 1941) qu’il se trouvait en prison, et en tant qu’otage qu’il a été fusillé à Évreux, le 7 mars 1942 (comme vingt-cinq autres personnes le même jour), à la suite de deux séries d’attentats, et non en qualité de résistant.

Finalement, cette histoire me remet en mémoire une vieille blague. À son père député qui vient de le gronder : « À ton âge, j’aurais eu honte de mentir de la sorte », un enfant demande effrontément : « Et à quel âge as-tu cessé d’avoir honte ? » Manifestement, cela fait quelques années que Thomas Portes a fini d’avoir honte…

(1) Sur l'insurrection nationale hongroise de 1956 cliquez ici et cliquez là

(2) Sur Jean-Louis Tixier-Vignacour cliquez là

http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2024/10/20/la-manipulation-de-l-histoire-une-arme-de-choix-pour-l-extre-6519713.html

mardi 15 octobre 2024

Les procès des communistes restent à faire, et il y a du travail !

 

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Michel Festivi

On apprend que la justice allemande vient de condamner à 10 ans de prison, un ex-agent de la Stasi de l’ancienne RDA communiste, et ce pour avoir tiré mortellement sur un Polonais qui fuyait ce pays prison. Les faits se sont déroulés il y a cinquante ans. Le condamné Martin Naumann aujourd’hui âgé de 80 ans avait 31 ans à l’époque, l’homme qu’il a froidement abattu, sur ordre, avait 38 ans.

Les agissements sont sordides, ce citoyen polonais, le 29 mars 1974, réussit à pénétrer à l’ambassade polonaise de Berlin-Est, et pour forcer son départ vers l’Ouest, brandit une fausse bombe. La Stasi va lui faire croire que son départ est accepté par les autorités, mais après avoir franchi deux postes de contrôle, l’agent Naumann va l’abattre, il sera même décoré pour cela. Ce procès, très rare au demeurant, n’a pu avoir lieu que grâce aux découvertes faites par deux historiens dans ce qu’il reste des archives de la Stasi, permettant de faire le lien entre le tireur et la victime.

La victime, Czeslaw Kukuczka travaillait dans le BTP et avait 3 enfants, qui se sont d’ailleurs constitués partie civile. L’un des avocats des enfants a très justement indiqué, que le tireur n’était que le dernier maillon de la chaîne et a demandé à ce qu’une enquête soit menée contre toutes les autres personnes décorées pour ce meurtre. Car c’est bien ce qui pose problème. Très peu de communistes dirigeants ont été jugés et condamnés, alors que la dénazification a fait emprisonner des milliers et des milliers de citoyens Allemands. Dernièrement, d’anciens gardiens de camps qui avaient à peine 20 ans en 1944/1945, ont été jugés et très sévèrement punis à près parfois de 90 ans.

Le chef communiste de la Stasi, Erich Mielke, patron de cette gestapo communiste de 1957 à 1989, est passé à travers les mailles du filet, fautes soi-disant « de charges suffisantes », ce qui est d’une hypocrisie et d’une hérésie absolue, puisque la loi allemande décrétait des organisations comme la gestapo ou la SS criminelles d’office, et tout chef ou responsable en ayant fait partie était ipso facto condamné de par seulement son appartenance. Mais pour la Stasi, non, hypermnésie du nazisme, amnistie du communisme, l’éternel deux poids deux mesures.

Il y a quelques années pourtant, en 2018, une exposition sur les archives de cette police politique avait été organisée au musée des archives à Berlin intitulée « Regards au cœur du secret ». Il faut savoir, qu’en 1988, un an juste avant la chute du Mur de Berlin, la Stasi comptait plus de 91 000 agents employés à plein temps pour espionner 16 millions d’habitants. Il faut aussi ajouter les quelques 189 000 collaborateurs « non officiels », des mouchards volontaires en quelque sorte qui surveillaient leurs voisins, leurs amis, leurs collègues de travail. La broyeuse de dossiers a néanmoins tourné à plein régime entre 1989 et 1990, on a pu heureusement sauver près de 16 000 sacs contenant des tas d’archives. Le film, La vie des autres, datant de 2007, nous en fournit une illustration implacable de ce phénomène digne du livre 1984, de George Orwell.

Lorsque j’ai visité cet été à Tirana, capitale de l’Albanie, le musée de la surveillance, j’ai appris que plus de 15% de la population étaient chargées de guetter les autres 3 millions d’habitants que comptaient le pays, sous le couvert de la police politique, la Segurimi. En Corée du Nord, ou en Chine communiste le même phénomène de surveillance généralisée se retrouve. En URSS, on se rappelle que même les enfants dénonçaient leurs parents et étaient félicités par le Régime communiste qui en faisait des héros soviétiques, des images d’archive le prouvent.

Cet indispensable devoir de mémoire n’a pas été entrepris sérieusement dans les anciens régimes communistes, d’où l’aura que les idées communistes continuent à avoir de par le monde et singulièrement en France. Pourtant, l’Allemande Margarete Buber-Neumann, ancienne communiste allemande, livrée par Staline à la gestapo lors du pacte Hitler/Staline en 1939, et qui avait connu et les goulags sibériens et Ravensbrück, était venue déclarer en 1949, à Paris, devant le Tribunal de la Seine, lors du procès intenté par Viktor Kravchenko, dissident soviétique, contre Les Lettres françaises, périodique communiste qui l’avait diffamé, que les goulags étaient pires que les camps allemands, cette vérité avait rendu fous furieux les avocats communistes et les communistes français de l’époque.

Décidemment la mémoire des cent millions et plus des victimes du communisme n’a pas la même valeur que les victimes du nazisme, sur le plateau de la balance. J’aime à rappeler que le communisme a tué avant, pendant et après le nazisme, et que cela continue encore de nos jours. J’aime aussi à rappeler que le totalitarisme nazi n’a duré que 12 ans, alors que le totalitarisme communisme a duré plus de 70 ans et qu’il continue toujours dans certaines contrées. Que l’Holodomor ukrainien fut d’une aussi forte intensité mortifère que la shoah. Mais pour mille mauvaises raisons, parfaitement expliquées par le philosophe Alain Besançon, qui fut membre de l’Institut, dans un opuscule éclairant datant de 1998, Le malheur du siècle, sur le communisme et le nazisme et l’unicité de la Shoah, les idées communistes restent prégnantes, alors que le nazisme est voué aux gémonies et aux poubelles de l’Histoire.

Comme ce brillant auteur l’a rappelé « le passé kominternien du parti communiste français, dûment exposé et documenté, ne l’empêche nullement d’être accepté dans le sein de la démocratie française » ;  un remarquable historien François Kersaudy, qui vient de publier un livre sur le communisme a pu pareillement écrire « qu’une idéologie aussi mortifère puisse exercer un tel attrait et susciter autant de dévouements fanatiques, voilà qui restera sans doute, l’une des plus grandes énigmes de ces cent dernières années ». Pourtant, en 2006, le Conseil de l’Europe avait émis le vœu dans la résolution N° 1481, de « la nécessité d’une condamnation internationale des crimes des régimes communistes totalitaires », le parlement français et le parlement européen ont aussi pris des décisions similaires, que n’ont jamais votées bien sûr ni les communistes « français », ni les représentants de LFI, on s’en doute.

C’est cette mémoire des crimes du communisme qu’il faut en permanence avoir à l’esprit et rappeler toujours et encore aux communistes et Lfistes français, comme aux gauches en général, qui comme les trois statuettes de singes, se voilent les yeux, les oreilles et la bouche. Le combat des idées le mérite et nous oblige.

lundi 8 avril 2024

Les massacres de Katyn, les mensonges communistes russe et français dans toutes leurs horreurs

 

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Michel Festivi 

Début avril 1940, il y a quatre-vingt-quatre ans, les communistes soviétiques commencèrent, sur ordre, les massacres de masse à Katyn ou dans d’autres lieux des environs. Ces hécatombes feront près de 22 000 victimes, exactement 21 857 prisonniers, du côté de Smolensk à 50 km de la Biélorussie. Les soviétiques profiteront ainsi des pactes Hitler/Staline d’août et septembre 1939, qui leur avaient permis de se faire octroyer par les nazis la moitié nord de la Pologne, les pays Baltes, la Bessarabie et la Bucovine du Nord.

C’est ainsi que l’élite polonaise fut anéantie sciemment, car les officiers polonais ainsi abattus d’une balle dans la nuque, étaient souvent des officiers de réserve c’est-à-dire que dans le civil ils étaient professeurs, ingénieurs, avocats, médecins, fonctionnaires, l’épine dorsale du pays. Il fallait détruire la Pologne pour qu’elle ne puisse plus se relever.  

Mais le plus édifiant dans cette affaire d’extermination de masse, ce n’est pas le nombre des victimes, ni la façon dont elles furent exécutées, car le communisme léniniste, trotskiste, stalinien, maoïste, castriste, cambodgien etc. en a assassiné et en assassinera des millions et des millions d’autres, non, ce qui fut terrifiant, c’est l’édification du mensonge à un niveau très rarement atteint.

La mystification est intrinsèquement liée au communisme et au marxisme léninisme. Lénine n’avait-il pas écrit en 1920 dans La maladie infantile du communisme « il faut consentir tous les sacrifices, user même, en cas de nécessité, de tous les stratagèmes, user de ruse, adopter les procédés illégaux, se taire parfois, celer la vérité... et y accomplir la tâche communiste. »

Ce génocide de classe fut décidé par Lavrenti Béria, patron tout puissant du NKVD, - l’un des plus grands tortionnaires de l’histoire, bien pire qu’Himmler et Heydrich, notamment par le nombre de victimes qu’il a sur la conscience -, ce dernier dans un document officiel en date du 5 mars 1940, qui sera retrouvé dans les archives, en plein pacte avec Hitler, demanda à Staline l’autorisation de ces boucheries. C’est ainsi que sur cet écrit, figure les accords signés de Staline, Vorochilov, Molotov, Mikoyan, Kalinine et Kaganovitch, c’est-à-dire de l’ensemble des chefs communistes soviétiques. Staline qui s’y connaissait en bourreau sanguinaire, présentait souvent Béria comme « notre Himmler. »  

Pendant 50 ans, les soviétiques attribueront ces décimations aux nazis et les accuseront de ces faits. Effectivement, lorsque les troupes de la Wehrmacht à l’été 1941, pénètreront dans ces steppes et forêts, elles découvriront ces charniers grâce aux populations locales qui les conduiront sur les sites. Aussitôt, les Allemands firent venir des médecins, la Croix rouge, pour qu’une fois une partie des corps déterrés, ils puissent fixer la manière dont ces malheureux avaient été abattus. On retrouva les cadavres putréfiés enveloppés dans leurs uniformes d’officiers polonais, et dans les crânes, on extraira la balle provenant d’armes russes. On retrouva aussi les dernières lettres qu’ils avaient écrit à leur famille.

Il faudra attendre 1990, et l’arrivée de Boris Eltsine au pouvoir, pour qu’enfin ces génocides puissent être attribués officiellement aux communistes, ce que les archives du Politburo établissaient de manière indiscutable. Néanmoins, les russes en 2005, Poutine régnant, conclurent qu’il s’agissait d’un simple crime de guerre, et non un crime contre l’humanité, donc prescrit. On n’est jamais si bien servi que par soi-même. En 2010, la Douma ne put pas faire autrement que d’attribuer ces monstrueuses tueries à Staline et à sa clique, en votant une résolution en ce sens.

En France, Gabriel Jeantet et Robert Brasillach qui effectuèrent un reportage en 1943 sur le site, furent les premiers à informer les lecteurs parisiens de ces massacres soviétiques dans des articles particulièrement poignants. Brasillach le paiera de sa vie le 6 février 1945, car sa condamnation à mort et son exécution résultèrent très clairement du fait que les communistes « français », qui dominaient alors la vie politique française, ne pouvaient pas laisser en vie un témoin direct des abominations communistes, il fallait l’éliminer à tout prix.

Mais le pire du pire ce sera que les communistes « français », n’acceptèrent pas de reconnaitre les responsabilités soviétiques et continueront à attribuer ces actes aux nazis. Ainsi en 2009, lorsque sorti sur les écrans le très beau film du cinéaste polonais Andrzej Wajda, Katyn, le PC « F » tenta de le faire interdire, et L’Humanité osa écrire sous la plume d’un dénommé J.R « En 1940 à Katyn, probablement 15 000 officiers de l’armée polonaise sont purement et simplement liquidés et balancés dans des fosses. Les coupables désignés de cette extermination sont les Allemands. Moi-même, participant il y a quelque trente ans de cela à une délégation très officielle en Union Soviétique, ai été invité à me recueillir à Katyn sur ce symbole de la barbarie nazie. » Proprement hallucinant et révoltant.   

Le Monde y alla aussi de son couplet immonde en reprochant à Wajda de mettre sur le même plan l’armée nazie et soviétique et de faire ainsi une confusion avec la Shoah, comme toujours l’immonde à tous les étages. Il faut souligner que ce film ne put être diffusé que dans une douzaine de salles et qu’il fut mis à l’index par l’intelligentsia gauchiste française, ce qui n’étonnera personne d’honnête.

À noter aussi, pour aller encore plus dans le pire, que les Anglais et Américains étaient convaincus de ces crimes communistes, par leurs experts, mais qu’ils préférèrent taire tout cela pour ne pas heurter « leur allié » Staline et ne pas accabler « L’uncle Joe », comme le surnommait Roosevelt. Le rapport de la Croix rouge qui attribuait les carnages aux soviétiques et qui avait été remis à Churchill et à Roosevelt, sera classé top secret jusqu’en 1989. Le mensonge et l’ignominie jusqu’au bout. Poutine lui, renvoie les Polonais à la guerre perdue russo-polonaise de 1920, et ne veut plus entendre parler de Katyn.

SUR L'HISTOIRE DE LA POLOGNE AU XXe SIÈCLE :

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jeudi 4 avril 2024

Quand les communistes aimaient les nazis

 

Hitler Staline

La proximité intellectuelle entre les deux mouvements totalitaires est aussi ancienne que documentée.

Par Stéphane Montabert, depuis Renens, Suisse.

[…] La bonne entente temporaire entre les deux courants du socialisme donna lieu à un film documentaire récent, fort peu diffusé dans la sphère francophone (tout comme le film polonais sur le massacre de Katyn) mais éclairant bien des passerelles entre les deux idéologies. Rien n’est plus faux que le premier mythe du communisme, à savoir qu’il partirait de « bonnes intentions » :

Le communisme c’est la guerre des classes, et la guerre des classes implique de liquider une partie de la population. Pour restructurer la société, il faut d’abord tuer non seulement les opposants, mais aussi les intellectuels, les meilleurs travailleurs, les ingénieurs, etc. Des groupes entiers de la société. C’est le genre d’ingénierie sociale qu’ont mis en œuvre Lénine et Staline, Mao et Pol Pot, pour ne citer que les plus sanguinaires. Cette ingénierie sociale forcée répond aussi à des critères ethniques lorsque des peuples sont considérés comme trop réactionnaires. Karl Marx et Friedrich Engels prônaient eux-mêmes « l’extermination des Serbes et autres peuplades slaves, ainsi que des Basques, des Bretons et des Highlanders d’Écosse », tous des peuples trop peu évolués pour la révolution communiste et faisant ainsi obstacle à l’inéluctable « progrès » de l’humanité.

Les communistes furent donc non seulement aussi racistes que les nazis mais ajoutèrent l’épuration de classe à l’inventaire de leurs massacres. Marx écrivit dans son journal que « les classes et les races trop faibles pour maîtriser les nouvelles conditions de vie… » devaient « périr dans l’holocauste révolutionnaire ».

L’idéal socialiste ne s’embarrasse pas de sentiments. Si nazis et communistes divergeaient sur la méthode (nationalisme par la conquête ou internationalisme par la révolution) l’objectif du socialisme était partagé, d’où une collaboration de bon aloi entre les deux groupes […]

Lire l’intégralité de l’article sur Contrepoints

hdesouche.com/2014/07/17/quand-les-communistes-aimaient-les-nazis/ttps://www.f

samedi 27 janvier 2024

Le renvoi du préfet Chiappe le 3 février 1934

 

Le renvoi du préfet Jean Chiappe, le 3 février 1934, fut l'erreur de trop de la Gauche au pouvoir qui contribua à mettre le peuple de Paris dans la rue le 6 février.

Un des premiers gestes du nouveau président du Conseil, Edouard Daladier, fut de renvoyer, le 3 février 1934, Jean Chiappe, qui était titulaire du poste depuis sept ans et avait tendance à se considérer comme inamovible.

Le président du Conseil souhaitait le remplacer pour obtenir un vote favorable à son investiture de la part des députés socialistes et ainsi obtenir une plus large majorité... bien nécessaire en période de trouble. Il faut dire que les socialistes de la SFIO et les communistes haïssaient le préfet de Paris très peu enclin à laisser faire les débordements lors de manifestations.

Depuis des semaines les feuilles de gauche se répandaient en insinuations pour semer dans l’opinion l’idée que Chiappe, lui aussi, était compromis dans l’affaire Stavisky. Pas une preuve jusqu’ici n’a pu en être apportée ; pas un témoignage n’a été formulé. A la tribune de la Chambre, Gaston Bergery (Républicain radical et Radical-socialiste) va même jusqu’à brandir un dossier qu’il prétend accablant et décisif, il se garde bien de l’ouvrir, et d’en faire connaître le contenu !

Pour éviter l’apparence d’une décision partisane, le président du Conseil avait proposé la veille à Jean Chiappe, en échange d’un départ volontaire, sa nomination comme résident général du Maroc. Jean Chiappe, ayant refusé en termes peu amènes, était remplacé quelques heures plus tard par le préfet de Seine-et-Oise [Bonnefoy-Sibour]. Le Préfet de la Seine, Renard, avec lequel il était lié d'amitié, donna sa démission par esprit de solidarité.

Le renvoi du préfet Chiappe eut un très mauvais effet auprès de la puissante Union Nationale des Combattants qui se sentit trahie par le Président du Conseil auquel elle venait d’accorder sa confiance en renonçant à la manifestation du 4 février.

Jean Chiappe s’empresse alors de faire publier sa lettre de démission dans la presse. Il y écrit : « La seule idée d’être le successeur du maréchal Lyautey me remplirait de fierté, de confusion et d’angoisse. Mais, dans les circonstances actuelles, je ne peux pas quitter mon poste. Quand certains crient : « Mort à Chiappe ! », Chiappe ne part pas à Rabat. Mon honneur me retient à Paris. »

Cette mesure du 3 février provoque une vive émotion dans Paris. Deux ministres, François Piétri (Ministre des finances des Républicains de gauche) et Jean Fabry (Ministre de la Défense nationale du Centre républicain) démissionnent le 4 février estimant que cette mesure a été prise sans motif sérieux.

Les élus de la Ville, conseillers municipaux et députés, ne peuvent croire qu’il soit trop tard pour persuader le Président du Conseil que les conséquences de son geste peuvent être dramatiques. Ils ont avec lui une entrevue et l’adjurent de rendre d’un mot la paix à Paris. Rien n’y fait !

La tension ne descendra plus jusqu’au 6 février. Le 5, les Croix de Feu font une démonstration devant la place Beauvau où campe Eugène Frot, ministre socialiste de l’Intérieur. Dans la bagarre qui s’en suit, la hampe de leur drapeau est brisée. Des heurts violents se produisent. Un officier de réserve demande avec insistance à un capitaine de la Garde de le laisser passer avec ses camarades. Le capitaine lui répond d’une voix presque implorante : « Je vous en prie, n’insistez pas. Nous avons des ordres impitoyables... »

L’émeute qui suivra le 6 février n’a pas directement été provoquée par Jean Chiappe, mais son éviction brutale assortie du manque d’expérience de son successeur contribua à la rendre dramatique. Rappelons qu'il y eut 14 morts (Dont 6 de l’UNC) et 236 blessés.

http://histoirerevisitee.over-blog.com/2013/11/le-renvoi-du-pr%C3%A9fet-chiappe-le-3-f%C3%A9vrier-1934.html

mercredi 3 janvier 2024

« Karnel Katyn », le plaidoyer anticommuniste de l’abbé Perrot

 

Perrot

La récente profanation de la tombe de l’Abbé Yann-Vari Perrot à Scrignac nous a conduit à nous intéresser de nouveau à cette figure majeure du nationalisme breton au XXème siècle. Son assassinat par un communiste en décembre 1943 a notamment pour origine les prises de positions très critiques de l’abbé sur le bolchevisme et la politique de l’URSS.

Dans le numéro 6 du mois de Juin (Mezeven) 1943 de sa revue Feiz Ha Breiz, Yann-Vari Perrot a publié un article intitulé Karnel Katyn. Ce dernier, que l’on traduira littéralement par « le charnier de Katyn », est un plaidoyer anticommuniste visant à dénoncer le massacre d’officiers et de civils polonais par les forces de l’URSS. C’est bien la parution de ces lignes qui a en partie scellé le sort du recteur de Scrignac. En voici la traduction issue du breton, langue dans laquelle l’Abbé Perrot rédigeait l’immense majorité de ses travaux :

« En Russie, dans la forêt de Katyn, on a réalisé il y a deux mois une découverte stupéfiante : des charniers remplis de milliers de corps de soldats !

Aussitôt des recherches ont été menées par une équipe de médecins de plusieurs pays et des experts de Belgique, Bulgarie, Danemark, Finlande, Croatie, Italie, Suisse et autres… On se rendit compte que ce n’est pas sur le champ de bataille, en plein conflit, que ces soldats-là avaient été tués ! Non, malheureusement : une tuerie de masse avait été effectuée.

On sortit de nombreux corps de la terre et leurs têtes présentaient des traces démontrant qu’ils avaient été tués par des tir de pistolet dans le crâne. Dans les habits qu’ils portaient, l’équipe retrouva des affaires personnelles : papiers, écrits (du mois d’octobre 1939 au mois d’avril 1940), photos, plaques militaires, cartes montraient que ces pauvres soldats étaient des officiers polonais.

Des témoins, soldats et paysans de Katyn ont également déclaré avoir remarqué que, du mois de mars au mois d’avril 1940, de très nombreux officiers polonais prisonniers des Soviétiques étaient descendus en gare de Gniesdovo mais qu’aucun ne remontait dans les trains.

Sept grandes fosses communes ont été réouvertes. La plus grande contenait 2 500 corps en décomposition, dont ceux de prêtres. Aux alentours se trouvaient 10 000 Polonais abattus de la même manière par les bolcheviks. Honte aux hommes de Moscou tant cette découverte terrible atteste à nouveau de ce dont ils sont capables partout où ils prennent le pouvoir : tuer, tuer !

Les bois de notre Bretagne profonde, la Forêt du Cranou, la Forêt de Quénécan deviendraient autant de Katyn dans notre pays : des charniers d’humains abattus comme des bêtes par les serviteurs des bolcheviks, les communistes !

Braves gens pour qui le bolchevisme n’est qu’un épouvantail, puisse Dieu donner un deuxième monde aux soldats de Pologne ! »

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Crédit photos : Breizh-info.com
[cc] Breizh-info.com, 2018, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

https://www.breizh-info.com/2018/04/15/93634/katyn-anticommuniste-abbe-perrot/

mercredi 15 novembre 2023

Montreuil. Ouverture d’un fonds d’archives communistes libertaires (FACL)

 

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28/12/2016 – 07h30 Montreuil  (Breizh-Info.com) – Le 29 janvier 2017 sera inauguré à Montreuil (93) le premier fonds d’archives communistes libertaires (FACL), à l’initiative du groupe Alternative Libertaire« En se défaisant de quarante ans d’archives, Alternative libertaire a saisi l’occasion d’ouvrir un centre de ressources pour l’histoire de tout un courant politique et de ses luttes » explique le mouvement sur son site Internet.

Pour permettre l’aboutissement du projet, deux militants se sont plongés dans quarante années de publications nationales et locales, d’affiches, de tracts, de bulletins intérieurs et de cahiers de formation…

Le fonds sera accessible au Musée de l’histoire vivante, 31, bd Théophile-Sueur , 93100 Montreuil . L’inventaire de ce fonds est disponible ici, en téléchargement.

Il comprend des collections de journaux, d’affiches, de tracts, des photos, du matériel audiovisuel, le tout couvrant l’activité du courant communiste libertaire (et connexe) dans l’espace francophone de 1944 à nos jours.

Le Musée de l’Histoire vivante souhaite à terme devenir un Musée d’histoire du mouvement ouvrier (MHMO), à vocation nationale. Par ailleurs, un appel du FACL aux particuliers est lancé afin de récupérer de nouvelles archives pour compléter l’actuelle collection.

Photo : DR
[cc] Breizh-info.com, 2016 dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine

https://www.breizh-info.com/2016/12/28/56388/montreuil-ouverture-dun-fonds-darchives-communistes-libertaires/

mercredi 8 novembre 2023

Bretagne. Quand les communistes assassinaient des prêtres bretons. Par Youenn Caouissin

 

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Nous vous proposons cet article sur l’assassinat de prêtres bretons par des communistes en Bretagne, article issu de la revue War Raok n°46, en plein accord avec son directeur de publication.

Les assassinats de l’abbé Perrot (12 décembre 1943) et de l’abbé Lec’hvien (10 août 1944) sont les crimes de la résistance communiste les plus connus, mais les maquis truffés de nostalgiques de la « Grande Révolution d’Octobre » ne se privèrent pas de « se payer » du curé. Ces messieurs, justiciers de circonstances, émules des Fouquier-Tinville, Robespierre et autres, avaient dressé « leurs listes » d’Hommes de Dieu à exécuter sous le couvert d’un « patriotisme où la haine leur tenait lieu d’honneur ».
Beaucoup moins connu, sinon ignoré, est l’assassinat d’un brave recteur morbihannais, l’abbé Emmanuel Rallier, attaché à la paroisse de Bieuzy-Lanvaux.

L’abbé Rallier fut assassiné, le jour anniversaire de ses 45 ans par des ” résistants “. Ll’un d’eux était une de ses ouailles qu’il connaissait parfaitement pour lui avoir fait le catéchisme et préparé à sa Première Communion.

29 juillet 1944, le bourg connait un va et vient de gens à l’allure inquiétante en ces temps troublés. D’un bar à l’autre, ils vont se répandre en propos tout aussi inquiétants, parlant de régler leurs comptes à des « collabos ». Dans l’après-midi, l’abbé Rallier a reçu la visite des gendarmes de Pluvigner, « de vrais patriotes », disait-il.

Le soir, un confrère, l’abbé Le Mer, professeur à Saint-Louis de Lorient était son invité à souper. L’abbé Rallier, son confrère, mais aussi sa sœur, Louise Rallier qui est sa servante au presbytère, montent se coucher.
Il est 10 heures du soir, il fait encore jour en cette saison, on frappe à la porte, Louise Rallier ouvre la fenêtre de sa chambre et voit des hommes armés. Elle leur demande ce qu’ils veulent, ils lui répondent qu’on « demande le recteur pour un malade ». Evidemment, bien que déjà couché, en bon prêtre, le recteur s’habille. A son tour, il demande aux hommes ce qu’ils veulent : « Venez à Scoulboc’h, Guillemet vous attend ».

Il n’y a pas de Guillemet à Scoulboc’h, répond le prêtre qui connait tout son monde. Il comprend le piège et les véritables intentions de ces hommes. Il reconnait justement l’un d’eux ; « Toi, je te connais ! », mais c’est déjà trop tard. Aussitôt le prêtre monte, demande l’absolution à son confrère. « Descendez, Rallier ! » lui ordonne un des tueurs. Laissez mon frère tranquille, il n’a rien fait, j’ai peur de vos armes, laissez-les à la porte ! ». Nous ne vous voulons aucun mal, seulement parler au recteur.

L’abbé Rallier arrive : « Me voilà ! Que me voulez-vous ? ». Aussitôt l’un des assassins tire un coup de révolver. Le recteur touché tombe, se relève et se précipite sur le tireur, un deuxième coup l’abat de nouveau. Sa sœur se précipite, et est abattue à son tour d’une balle en pleine bouche.

« Ca y est, ça n’a pas été long ! », se félicitent les criminels. Pendant ce temps-là, l’abbé Le Mer est resté caché dans sa chambre, ce qui lui évite d’être aussi abattu, il ira prévenir les autorités.

Le lendemain, l’abbé Le Mer, qui est allé se réfugier chez une personne du bourg, annonce la mort de l’abbé Rallier. Beaucoup de gens sont consternés, mais la peur de représailles les rende prudents…et lâches. D’autres n’hésitent pas à crier partout « Qu’il n’a eu que ce qu’il méritait pour avoir dénoncer des patriotes aux Boches ».

Il lisait la presse nationaliste bretonne, il devait donc mourir.

Ces calomnies sont évidemment les mêmes que celles qui « justifièrent » les assassinats de l’abbé Perrot et de l’abbé Lec’hvien, elles étaient en tout point entièrement fausses.

Mais voilà, l’abbé Rallier était aussi un sympathisant du nationalisme breton, et ami de confrères comme l’abbé Buléon, l’abbé Perrot. Il était lecteur de « Dihunamb » et ami de Loeiz Herrieu, recevait « Feiz ha Breiz » et « l’Heure Bretonne » ; on l’accusait d’avoir des liens avec « Breiz-Atao » et d’accueillir dans son presbytère des réunions d’autonomistes bretons.

S’il était bien lecteur de cette presse bretonne, il n’était en rien un militant, loin s’en faut. Ce qu’on lui reprochait en vérité, c’est d’avoir en pleine guerre construit une école catholique, car à Bieuzy il n’y avait qu’une école publique, aux relents très anti-chrétiens. Or, pour bâtir, il lui fallait du ciment, du sable, du bois, des clous, des ardoises, et bien d’autres matériaux.

Il était donc évident que le recteur ne pouvait se procurer tout cela qu’auprès des autorités allemandes, et qu’en échange « il dénonçait des patriotes ». On sait qu’il finança les travaux de son école uniquement avec ses maigres économies, et des dons, comme le fit l’abbé Perrot lorsque ce dernier restaurait les chapelles. Mais, en ces temps de restrictions, les rumeurs jalouses imposaient qu’un curé qui « avait de l’argent », ce ne pouvait qu’être de l’argent « sale, de l’argent de Boches »…

La veille de l’enterrement, une rumeur se répand : les maquisards ont promis d’abattre tous ceux qui s’y rendrait, et d’incendier leur ferme, de tuer leurs troupeaux, exactement les mêmes menaces proférées pour l’enterrement de l’abbé Perrot.

Personne ne voudra porter le recteur en terre, comme personne ne voulut, sur le chemin où il fut abattu, secourir le recteur de Scrignac agonisant.

De ses paroissiens, seuls cinq hommes et quelques femmes osèrent braver les interdits des FTP, cependant qu’une foule d’étrangers à la paroisse arrivait d’ailleurs, comme à Scrignac. Monseigneur Bellec, évêque de Vannes, entouré de trente prêtres présida le service funèbre et prononça l’éloge du défunt martyr, comme pour les obsèques de l’abbé Perrot.

Les tueurs ne seront pas inquiétés, pour la mythologie bolcho-résistantialiste, ils étaient des héros. On apprendra, plus tard, que l’un des tueurs, artisan maçon, n’avait pas apprécié que l’abbé Rallier puisse arriver à bâtir son école en se passant de ses services. Quant aux anti-cléricaux locaux, bouffeurs de curés, ils ne sont pas non plus étrangers à cet assassinat.

Sur la tombe de l’abbé Rallier, surmontée d’une croix celtique, comme la tombe de l’abbé Perrot à Koad-Keo, l’épitaphe gravée dans le granit dit :

Emmanuel Rallier – Recteur de Bieuzy – Assassiné le 29 juillet 1944. « Aveit savein ur skol kristen – Reit en deus e hoad hag e boan » (Pour bâtir une école chrétienne, il a donné son sang et sa peine).

Une rue de Bieuzy, non loin de l’église porte tout simplement son nom.

YOUENN CAOUISSIN

Sources :
Rapport de l’abbé Furaut, recteur de Melrand, archives H.Caouissin.
Enquête de Finote Péresse et Luce Loyant (1995) pour la revue « Gwenn ha Du », n° 112 (1996).

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Photo : Tombe de l’abbé Rallier dans le vieux cimetière de Bieuzy Lanvaux. (Ph. Padrig Montauzier).

Pour commander la revue War Raok, c’est ici

Crédit photos : DR
[cc] Breizh-info.com, 2016 dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine

https://www.breizh-info.com/2016/10/09/50916/communistes-assassinaient-pretres-bretons-bretagne/

jeudi 6 octobre 2022

Ces millions de morts oubliés !

 Ces millions de morts oubliés !

Il y a 63 ans, le 5 mars 1953, le dictateur Joseph Staline mourrait.

Le monde était ainsi débarrassé d’un des plus grands criminels de tous les temps et de toute l’histoire. Il est bien évidemment impossible de rendre un quelconque hommage à cet abominable tortionnaire dont le XXe siècle se serait bien passé. C’est aux dizaines de millions de morts du stalinisme qu’il nous faut rendre hommage. Ces femmes et ces hommes spoliés, déportés, torturés, massacrés, éliminés par la barbarie stalinienne.

Ces millions de morts dont on ne parle jamais, ces millions de morts volontairement oubliés, ces millions de morts qui n’intéressent personne !

Surnommé à tort « le petit père des peuples », appellation désignant traditionnellement les Tsars de l’Empire Russe, le tyran Staline était en réalité le petit père des pires exactions et des pires ignominies. Pourquoi ce silence sur les millions de morts du communisme ? Pourquoi n’évoque-t-on jamais ces génocides orchestrés par Staline ? Pourquoi ce silence sur les atrocités des Goulags ?

A quand toute la vérité sur ces exterminations de masse ? A quand un grand procès du communisme ? Le respect des morts ne se partage pas et il serait temps d’effectuer, à l’égard des victimes du communisme, un véritable et légitime devoir de mémoire.

https://www.medias-presse.info/ces-millions-de-morts-oublies/50452/

mercredi 29 décembre 2021

Non l'antifascisme n'est pas un jeu

 

Un Père Noël facétieux a glissé sous mon sapin du 24 décembre, un coffret imprévu. Ça s'appelle "Antifa le jeu". Produit par des gens d'extrême gauche, il était donc consacré à un jeu de développement du mouvement dit des Antifas. Ses concepteurs le présentent même comme un "outil de formation" idéologique et pratique de militants actuels et futurs : "contre l'extrême droite, à vous de jouer". Une fois choisi "votre" personnage parmi un échantillon de mégères et d'affreux jojo, à "vous" de réagir à trois exemples d'événements : "un collectif de soutien aux migrants a besoin d'aide" (sniff) ; "un couple gay agressé en plein centre-ville" (attention : pas en banlieue, pas du fait des islamistes) ; "des skins néonazis organisent un concert".

Pas la peine de décrire les initiatives de nos "antifas", en fait liberticides. On sait grosso modo qu'ils rivalisent avec les "black blocs" en violences destructrices. Mais à la différence des anarchistes vêtus de noir, les soi-disant antifascistes recouvrent de rouge les oripeaux libertaires de leurs rivaux.(1)⇓

Ceci nous renvoie à l'histoire même du mouvement antifasciste.

C'est seulement en 1935 que le Komintern, à Moscou, dans le cadre de la conférence réunie sur l'ordre de Staline en juillet-août, et présentée pour le "Septième congrès de l'Internationale communiste" fonde cette ligne alternative appelée "antifascisme". Jusque-là le régime autoritaire fondé en 1922 par Mussolini, n'était qu'un adversaire secondaire. Et même les relations diplomatiques sont correctes entre les deux pays.

L'adversaire constant et principal du bolchevisme, c'est la "social démocratie" : "feu sur le Blum" écrivait le "poète" stalinien Aragon.

À partir de 1931 par exemple le parti communiste allemand empêche toute forme d'unité d'action avec les sociaux-démocrates, avec le résultat tragique que l'on sait, y compris pour le chef communiste Thälmann qui mourra assassiné à Buchenwald.

Le rapport du chef communiste Dimitrov du 2 août 1935 annonce le virage. Mais attention, cet antifascisme auquel sont conviés les 65 partis représentés à Moscou n'a de valeur qu'alternative et récupératrice. Il faut utiliser, manipuler, par exemple pendant la guerre d'Espagne où les staliniens s'emploient beaucoup plus à liquider, par priorité, les anarchistes et les trotskistes. On lira à ce sujet "l'Hommage à la Catalogne" de George Orwell.

En 1939, c'est seulement après le pacte germano-soviétique, que l'on doit considérer bel et bien comme une "belle et bonne" alliance (2)⇓, que le général Krivitsky réfugié aux États-Unis peut publier son livre où il décrit le double jeu de Staline. Accessoirement on y découvre aussi le caractère de société de privilèges du système soviétique.

En 1940 par exemple, Willi Münzenberg le chef d'orchestre de la propagande antifasciste, installé à Paris depuis 1933, est liquidé par le NKVD à la faveur de la "drôle de guerre". Et, un par un, dans toute l'Europe, pendant et après la guerre, à l'est comme à l'ouest, tous les cadres "antifascistes" ayant cessé de servir connaîtront un sort analogue.

Mais le même subterfuge stalinien se répétera chaque fois que cela sera nécessaire, c'est ainsi que le mur de Berlin érigé dans l'Allemagne de l'est de 1961 sera dénommé "Mur de protection antifasciste"…

Curieux "antifascistes" que ces gens dont les initiatives sont exclusivement liberticides. La violence physique des "antifas" constitue d'ailleurs le prolongement, la mise à exécution des pressions des censeurs de la toile, qui menacent tous les annonceurs des sites internet et des médias qui les dérangent.

Par leur silence sur l'esclavage du communisme chinois ou de la traite islamique, ils sont les complices de l'oppression d'aujourd'hui, à Pékin comme à Kaboul, comme leurs prédécesseurs l'ont été systématiquement des crimes de Staline.

JG Malliarakis  

Apostilles

  1. Je me permets de renvoyer à L'Insolent du 8 août 2019 : Faut-il les appeler "antifascistes" ? 
  2. cf. Mon livre-dossier "L'Alliance Staline-Hitler" 

https://www.insolent.fr/