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samedi 17 mai 2008

Prison (Break ?)

Première journée à Cannes : lose… Impossible de récupérer l’accred’ cinéphile (bureau fermé), et quinzaine (demande non prise en compte, je dois repasser demain). Deux films vus, deux films prisons : Leonora de Pablo Trapero et Quatre jours avec Anna de Jerzy Skolimowski. Le premier est un véritable cauchemar, 2h dans une prison de femmes, la prise d’otage, la vraie, comme tous ces immondes films de maladie (Le scaphandre et le papillon l’an dernier) qui t’obligent à rester au côté d’un type (ou d’une nana) que tu ne connais pas et que tu ne connaîtras jamais vraiment, mais dont tu connaîtras tous les malheurs. Pas une idée de cinéma chez Trapero, ou plutôt si, une seule : tout filmer en gros plan, ça évite de se poser des questions. On est donc avec cette nana, qui a commis un homicide (mais on n’est pas sûr, ça c’est pour L’IDEE de scénario) et qui doit élever son gosse en prison, avant que celui-ci lui soit retiré (dur dur). Combat de femme. Rien ne nous est épargné : le sexe forcé dans les douches, le travelling sur les bourlets des co-détenus (ne pas filmer leurs visages, seulement les gros ventres), les engueulades, les crises de nerf… Le film n’a même pas la politesse de me laisser dormir (c’est pas faute d’essayer) : chaque croûton de pain qui tombe au sol fait le même bruit que la porte en métal de la cellule qui se ferme. Laissez-moi sortir…

Second film de la journée : le Skolimowski. Grosse déception, vue la réputation du gars. Pas grand-chose à en dire, le film m’a abandonné, orphelin, à sa surface, celle d’un film vieillot, alignement scolaire de tous les passages obligés du film d’Europe de l’est, seulement rehaussé par un filmage en HD (la belle affaire). Soit le croisement entre Bela Tarr et Mister Bean : c’est lent, vaguement burlesque, très laid (les gens sont souvent laids dans ces films-là), saumâtre. Une histoire de voyeurisme vue cent fois, une symbolique fenêtre/mur très lourde (ouvrir des fenêtre c’est bien, ériger des murs, c’est mal), un filmage tout en pesanteur. Help.

La journée se termine heureusement très bien par la soirée la Quinzaine. Les gens dansent. Ils sont beaux à voir. Et les DJs sont bons. Surtout lorsqu’ils passent The rythm of the night (souvenir de collège avec Emily). Ne manquait qu’Anchora tu. Pierre, what were you thinking ?

Croisé IU et 365 jours.

Raté Tokyo et le film d’animation isréalien…

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