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jeudi 19 novembre 2009

Beyoncé über alles

Tu as vu le dernier clip de Beyoncé, avec Lady Gaga ?




C'est génial pas vrai ? Beyoncé n'est pas seulement la plus belle femme au monde et la meilleure chanteuse de r'n'b (en tout cas celle qui accumule le plus de lauriers), elle est aussi celle qui maîtrise le mieux son image. Et le clip de Video Phone, ce n'est rien d'autre que la démonstration crâneuse de cette maitrise. Tu as vu comme elle y exulte ? Comme elle met les petits hommes à tête de caméras à ses pieds ? Comme l'image devient épileptique dès qu'elle s'approche trop près d'elle - l'infilmabilité étant de toute façon, et depuis toujours, le motif favori de Beyoncé ? Comme elle se déguise et se démultiplie, enfin, pour incarner toutes les femmes en même temps - l'über-femme.  Et tu l'as vu avec son énorme fusil ? Beyoncé, c'est Leni Riefensthal + Barack Obama.

Et c'est surtout l'inverse de Britney Spears : on peut lire Video Phone comme  une réponse cinglante à Piece of me. D'un côté, la frêle Britney qui tente, au milieu d'une discothèque peuplée de ses sosies, de braver les démons qui l'enserrent, dans un chant du cygne sublime mais signant aussi sa perte : "you want a piece of me ?", dit-elle, comme pour geindre "mais vous voulez quoi encore, vous m'avez déjà tout pris ?". Un sens certain du tragique, certes (qui fait qu'au final, je l'aime bien malgré tout, Brit)

De l'autre côté, Beyoncé, toute puissante, qui invite son exact opposée (Lady Gaga : blanche, blonde, petite, suicidaire, et en même temps l'anti-Britney) pour un petit tour de son royaume, complètement verrouillé (cf le premier plan). Elle y nargue les paparazzi en s'offrant à eux, entière mais insaisissable. "tap me on your video phone, i can handle you". C'est elle qui te manipule, et pas l'inverse. "Et si tu veux savoir ce que ça fait de me filmer, je vais te montrer ce que je lui fais subir, moi, à ton image".

Je comprends qu'on puisse trouver ça indécent, cette démonstration permanente de force. Mais quelle autre star peut se targuer d'une telle infaillibilité ? Aucune, et ça ça me fascine. Et surtout ça va à l'encontre  d'une certaine exploitation marketing de la détresse (Amy Winehouse, Pete Doherty, Britney Spears...), et ça c'est cool.

Au fond, préférer Britney, c'est aimer les femmes tant qu'elles sont faibles, à protéger, à consoler (autre exemple : Kristen Stewart dans Twilight 2) (c'est pour t'obliger à répondre que je dis ça :p). Tandis qu'aimer Beyoncé (la femme qui "upgrade" Jay-Z, ne jamais l'oublier), c'est reconnaitre qu'une femme puisse être à la fois hyper-féminine et hyper-puissante. Qu'elle puisse revendiquer son genre* et dominer le monde. Beyoncé über alles.

* et sa couleur de peau, mais c'est moins présent dans sa clipo/filmographie

lundi 30 mars 2009

La preuve indiscutable de la supériorité de Beyoncé sur Scarlett Johansson




c'est et . Vas-y, compare. Et ose me dire après ça que Scarlett n'est pas une escroc.

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Autre supériorité incontestable, celle de Domino sur The Wrestler :

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C'est ma tournée Zorro (après promis, j'arrête).
Autre escroc : , à comparer avec ça (qui a certes un peu vieilli mais compare juste le niveau d'écriture), ou ça avec ça (puisque certains les comparent)

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Tu avais raison, mister Diabologum, 35 Rhums ne m'a pas ébloui, pas d'erratum à mon top11 donc. Ce n'est pas un mauvais film non ; c'est même plutôt un bon film, je n'ai rien à lui reprocher, tout est là, bien en place, Ozu, Bresson, le silence, les non-dits, l'ailleurs, oui, oui, tout cela est vrai, mais, pour une raison que je ne m'explique pas, ça n'a jamais pris , je suis resté en dehors tout du long. L'humeur, noire, peut-être. Après, je suis retourné voir La fille du RER. Confirmation que c'est un film important, un des plus importants, en France, des années 2000. Un film de guerre (ne commence-t-il pas par un air martial, cornemuses et tambours sortant des entrailles pour aller à l'assaut du dehors ?), un film limpide et déchirant sur la France d'aujourd'hui, à ranger aux côtés de Sur la piste (tu sais, ce film avec des mecs qui tournent en rond sur des jouets), un film sur l'insoutenable lourdeur (inscrite au plus sensible sur la pellicule) des relations dans notre pays (au premier rang desquels générationnelles, mais aussi religieuses, sociales ou sexuelles), comme un anticyclone permanent que viendrait rompre un orage libérateur, nuit (du chasseur) où la pluie effacerait les pêchés à même la pellicule, déchirée.

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"you were right about teguia : un poseur. Mais je croyais que tu les aimais, les poseurs ?"
C.P., 28/03/09, 22h31

dimanche 16 novembre 2008

Juggernaut


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Les mecs, c'est fini les conneries ? Pourquoi "Kaherk" se retrouve deuxième keyword de mes statistiques avec 39 occurences ? Quelqu'un peut m'expliquer pourquoi ? Sinon, "François Sagat" est troisième requête, peut-etre même deuxième si on compte toutes les différentes occurences. Et dans le genre bizarre : "argumentaire d'une crème de jour".

samedi 15 novembre 2008

Ketum



Découvrez Destiny's Child!



jeudi 13 novembre 2008

Moselle!

Gosh ! C'est la version bêta de mon texte sur Beyoncé qui a été publiée, par erreur
Voici la vraie :

Cyber Girl
Le dernier clip de Beyoncé est sorti et, foi de fan, on n'avait pas vu plus hypnotique déflagration en noir et blanc depuis, disons, My Love de Justin Timberlake ou Like a boy de Ciara – par « dernier », on entend bien sûr Single ladies, et pas son envers mielleux sorti le même jour, If i were a boy, dont on préférera ne rien dire par déférence. Celle qu'il faut désormais appeler, parait-il, Sacha Fierce y gigote majestueusement en juste-au-corps dans un décor ultra-minimaliste, entourée de deux clones exécutant avec elle une féroce chorégraphie robotique, apparemment pompée sur un standard des sixties. Qu'importe, à vrai dire, qu'elle se soit inspirée d'un clip existant, tant la fascination exercée par celui-ci tient avant tout à sa cohérence vis-à-vis d'une filmographie établie. Pour la première fois en effet, la chanteuse y assume sa vraie nature, que l'on soupçonnait depuis longtemps sans oser la formuler : Beyoncé Giselle Knowles est un Terminator.
C'est un détail qui nous a mis sur la piste, une légère brillance au centre du cadre dont la caméra, posée sur un bras mécanique, cherche continuellement à se rapprocher sans oser le faire, tel un chat rôdant autour d'une souris joueuse. Il faut attendre le tout dernier plan, sur le couplet « All the singles ladies / Now put your hands up », pour avoir la révélation : le bras de Bee est bel et bien cyber, le même, exactement, que celui de Schwarzy 25 ans plus tôt, avec le grincement caractéristique quand elle remue les doigts. Désormais tout s'explique et l'on comprend mieux son extraordinaire discrétion dans les tabloïds (à l'inverse de Britney ou Amy, qui prouvent chaque jour qu'elles sont faites de chair et de sang), sa perfection en toute occasion (en dix ans de carrière, combien de gaffes a-t-elle commise ?), son problème d'incarnation, enfin. Arrêtons-nous un moment sur ce dernier aspect. A la vision de ses clips, et plus encore de son film Dreamgirls, où il faut vingt bonnes minutes pour l'identifier tant elle y est affadie, quelque chose cloche : elle y semble comme absente à l'image, et, plus grave, interchangeable (replaceable), comme peut l'être, donc, un robot fabriqué en série. Les réalisateurs chargés de ses clips l'ont d'ailleurs compris, eux qui la confondirent avec Shakira dans Beautiful Liar, la transformèrent en Jay-Z le temps d'un couplet dans Upgrade U, et s'amusent globalement à changer son look 24 fois par seconde (dans Ring The Alarm typiquement). Beyoncé peut faire ce qu'elle veut, se déguiser à foison, se trémousser autant qu'il lui plaît, se faire appeler Sacha Fierce, Bee ou Giselle-Z, l'image, elle, ne ment pas, et on sait désormais que son petit nom est T-800. Mais comme c'est un joli nom, on lui pardonne ses cachoteries, en espérant qu'elle nous montrera plus que son bras la prochaine fois.

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Et on va me faire croire qu'il s'agit d'une coincidence ?

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Tout bien réfléchi, Halo est pénible et Vidéo Phone fatigante à la longue. A part un clip, vraiment rien à sauver donc.

mercredi 12 novembre 2008

T-Pax

Hier soir au Zénith, jouaient Pharcyde, De La Soul, Mos Def, et Nas.
Je le répète, parce que ça me semble invraisemblable : Pharcyde, De La Soul, Mos Def et Nas.
Pratiquement pas de médiatisation (si je n'avais pas travaillé ce soir-là, sans savoir à l'avance ce que j'allais voir, je serais d'ailleurs passé à côté).
A peine 4000 personnes pour un des évènements musicaux de l'année. Chacun a tenu de son rang, c'était grand. Comme je sais que tu adores le hip-hop « cool » (...), je t'ai fait cette petite compilation spécialement :




Et ce beau clip de Spike Jonze (pour Pharcyde) que je n'avais jamais vu


Ca m'a consolé du désastre d'I am Sasha Fierce, le dernier Beyoncé. Une face de sucreries où rien n'est à garder (Halo à la rigueur). Une face de vitamines où ne surnagent que Single Ladies et Video Phone (et Sweet Dreams à la rigueur). T'avais raison. Merde.




Enfin c'est pas une raison pour encenser cette cochonnerie (c'est infâme non ?)
Si elle est durable (cf. jurisprudence Jay-Z), la retraite de Lupe Fiasco, le meilleur rappeur en activité, est un très sale coup porté au hip-hop.

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Attention ça brûle

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Le cinéma est toujours (disons depuis quelques films) menacé chez Tony Scott : par sa propre enflure dans Man on Fire, par la télé dans Domino, par le jeux vidéo dans Déjà Vu. Mais au lieu de se barricader dans une tour d'ivoire (cf. la thèse nauséabonde du cinéma comme « citadelle assiégée », cf. « les pères Fourras de la critique »), il n'a de cesse d'affronter « l'ennemi », de lui piquer ses fringues, de les déchirer et de les porter, comme si de rien n'était. Undercover ? Dans Les prédateurs, premier film sublime avec Deneuve et Bowie (la nymphe éternelle et l'androgyne immortel), il s'agit de se plonger corps et âme dans l'esthétique publicitaire 80's la plus kitsch (même à l'époque de sa sortie) pour la faire imploser, à grand coup de filtres bleus, d'effets de transparence, de pianos et de ralentis.

Il faut voir, par exemple, comment une scène au bord du pompiérisme claydermanien (vers la fin, Deneuve embrasse goulûment Sarandon, avec une musique classique – je ne sais plus laquelle – en fond sonore), se transforme sans crier gare en film gore, puis de carrément en film de zombie, lorsque les anciens amants sortent du placard. Comme si Evil Dead s'invitait au milieu d'une pub Jacques Vabre. Le marbre blanc du palais semble toujours menacé de ployer sous son propre poids, d'être altéré par la tâche, une tâche de sang, qu'il faut s'empresser de nettoyer de peur qu'elle ne s'étale sur tout l'écran. Il y a dans Les prédateurs une lutte incessante entre bon et mauvais goût, pureté et impureté, une « lutte pour la domination » comme le dit un des médecins à Sarandon à propos de ses globules rouge. Contamination, d'une race par une autre, d'une esthétique par une autre, de la surface par la profondeur, ou de la surface par un autre type de surface. Le montage, syncopé, privilégiant les lignes de fuite à la narration, l'image au plan, faisant se télescoper les couleurs, les matières, le textures, les esthétiques, accentue cette impression. Je me demandais cet après-midi ce qui différenciait Tony Scott du Oliver Stone de U-Turn et Tueur-né ou du Luc Besson 80's : l'absence de roublardise militante en ce qui concerne le premier (Tony Scott est trop fasciné par ce qu'il filme pour jouer la carte, pseudo-subversive, de la dénonciation du pouvoir des méchantes images, blablabla) ; le refus de la candeur crétine pour l'autre. Pas dupe, mais pas béat non plus. Il y a chez lui la pleine conscience de se baigner dans l'eau la plus sale et néanmoins la volonté conjuguée d'en sortir absout. Et d'en sortir le cinéma grandi. Daney disait des clips qu'ils étaient comme les bandes-annonces de films qui n'existent pas. Les films de Tony Scott sont les bandes-annonces de films qui n'existent plus. Temps de tourner la page ?

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J'ai revu Dernier Maquis (décidemment immense) au MK2 Beaubourg. C'est la dernière fois que j'y fous les pieds. C'est le pire cinéma de Paris, j'espère sincèrement qu'ils finiront par le fermer un jour. Je ne sais ce qui est le pire : que les sièges y soient si inconfortables, qu'il ne respecte pas les obligations techniques (en terme de proximité de l'écran, de qualité sonore), que les films s'y interrompent si souvent au beau milieu (sans aucune excuse, jamais), que le personnel y soit si désagréable ? Non, le pire, c'est la faune, les gens qui fréquentent cette salle. La moitié de la salle ricanait pendant tout le film. Même quand rien ne prêtait à rire, ils riaient, ils se sont sans doute dit qu'ils allaient voir le film chic du moment, mais visiblement c'était trop pour eux, pas assimilable. Alors ils ricannaient (quand ils ne sortaient ou ne ronflaient). Bien entendu, ce sont les mêmes crevards qui vomissent sur le forum des halles, qui n'y foutent jamais les pieds de peur d'y croiser des "jeunes de banlieue", qui trouvent le lieu "anxiogène" et infréquentable (moi je m'y sens bien aux Halles, vraiment, surtout au sous-sol, à l'Orient-Express, ou au MacDo, où on peut surfer sur internet gratuitement), qui ne supportent pas les "bouffeurs de pop-corn" (parmi les centaines de fois où je suis allé à l'UGC Halles, je n'ai été emmerdé que 3 fois par des bouffeurs de pop-corn) (en revanche jamais je n'y ai vu un tel mépris pour le film, jamais).

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Maria tient à ce que donne ce lien
http://www.notspeakinginmyname.com/

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Pour une fois, c'est moi qui donnerait des nouvelles à D.Chou : oui, je deviens chauve, mais j'ai encore un peu de temps. Je crois.

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Jacky ! 22 fois le même texto ! Qui ne doit pas m'être destiné en plus. Continue bien. Je quitte le lac Léman ce soir.
B.B., 13:17:52, 06/08/2006

dimanche 19 octobre 2008

Single Ladies

Je t'en prie, vote pour le film que tu préfèrerais voir en premier au Breakfast Comedies at Ursuline's, c'est important.

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T'as vu le dernier plan du clip ? Incroyable hein, ça confirme toutes mes théories sur Beyoncé. Je brûle d'envie de voir la suite...


J'aime ! (à suivre)