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vendredi 9 octobre 2009

Great day

Tournage terminé, pas évident de passer à autre chose. Vidé. J'essaie de penser au suivant pour combler ce vide, du coup. Début du montage dans un mois.

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Je publie ici un débat qui s'était tenu sur mon wall facebook en août. Il n'y a pas beaucoup de rapports entre Ford et Apatow, mais peu importe, c'est aussi le plaisir de ce vaste comptoir que de pouvoir y lancer n'importe quelle idée pour en discuter. Il faudrait par ailleurs que je prenne le temps - tu vas m'aider comme promis ? - de retranscrire la masterclass du gars à la FNAC. Sinon, j'ai très envie d'écrire quelque chose de consistant sur le film, mais il est un peu tard. Sans doute samedi, pour préparer l'émission sur radio libertaire. Il faudrait aussi écrire quelque chose sur le beau The Box, de Richard Kelly, que j'ai revu tout à l'heure et qui ne perd rien à la seconde vision.




mardi 11 août 2009

Rusty



Je suis obsédé par cette vidéo depuis trois jours :



merci Alexandre (et aussi pour ça, ahah)
Il y a ce témoignage aussi, assez beau, qui a déjà pas mal circulé, d'une femme ayant entretenu une correspondance avec John Hughes.
Et puis il y a ce truc, (décidément, Le Monde, après la critique d'I Love You Man...).

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Comme prévu, Funny People se plante au box-office américain. Du coup, la chasse, tant attendue par certains, est ouverte. , on se demande par exemple si le moment Apatow n'est pas terminé, over, finito (excellent article néanmoins, d'une grande pertinence), tandis que , on constate qu'Universal est dans la mouise.
(penser à recopier quelques passages de l'article de Bozon sur Brooks quand je serai de retour à Paris, et aussi du brulôt de Daney contre Tendres Passions, un des textes les plus violents que je lui connaisse. Et aussi un des plus faibles)

J'étais à Londres ce week-end, sur le tournage de Get Him to the Greek, de Nicholas Stoller. C'est un spin-off de Sarah Marshall, avec Russell Brand qui reprend son personnage d'Aldous Snow, et Jonah Hill qui joue un tout nouveau rôle en revanche : Aaron Greenberg, un mec récemment embauché par une maison de disque pour ramener à L.A. une popstar à la dérive, noyé sous la coke sur ses terres anglaises, afin que celui-ci donne une série de concerts, particulièrement lucratifs, au Greek Theater (d'où le titre du film, dont j'ai déjà hâte de voir la traduction française). Good old buddy movie. J'ai envoyé plein de twitters de là-bas, pour raconter le tournage en direct, mais ils ont été bloqués, hélas.


Cette semaine, je mettrai autre chose que des liens, promis (quoi ? tu me crois encore sur parole ?).

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"Daisy (Audrey Plaza)"
K.B., 16:07:08, 07/08/09
(can you believe that happened ? regarde l'heure et la date à laquelle tu m'as envoyé ce texto, bro ?)

samedi 1 août 2009

Poi, niente


Je profite de mon séjour dans la toujours inspirante ville de Brescia pour entamer une légère réécriture de Far From Manhattan, les essais avec les acteurs en ayant confirmé la nécessité.

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Funny People ressemble, dans sa démarche, à deux autres grands films américains sortis cette année, deux films condamnés à cliver violemment les fans, deux films d'auteur au sommet, revenant du geste le plus radical de leur carrière, et tentant de confirmer l'essai, non par un allongement mais par un approfondissement du sillon. Il s'agit de Public Enemies et Inglorious Basterds, qui, à l'instar de Funny People, sont des sommets de déceptivité. Ceux qui aiment Tarantino parce qu'il est "déjanté", Michael Mann parce qu'il est "racé" et Apatow parce qu'il est "fun" sont, ou seront, nécessairement déçus par des bâtards finalement assez glorieux, par des ennemis surtout centrés sur la chose privée et par des people en fin de compte bien sinistres - c'est d'ailleurs en l'écrivant que je me rends compte de la similitude des titres. Des films où ressortent de façon un poil outré (mais jamais vulgaire) des thématiques jusqu'à présent souterraines, des films qui révèlent pas forcément la facette plus sympathique de leur auteur , des films très riches thématiquement, longs, foisonnants, et en même temps ingrats, où les nerfs ressortent par endroit à vif. Des films un peu gras (tous tournent autour des 2h30) mais écorchés - je me bats pour ne pas dire malade, parce qu'en l'occurrence ce serait galvaudé.

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Je ne vois qu'une faille, possible (ie à vérifier lors de la 2e vision), dans le film d'Apatow : le personnage de Leslie Mann, qui me semble à première vue moins bien écrit (moins aimé) que ses contreparties masculines. C'est d'autant plus dommage que : 1- avec la jeune stand-up comedian dite "fille aux grosses lunettes", Apatow a réussi un de ses meilleurs personnages féminins, prouvant qu'il était capable de montrer des filles aussi drôles que les mecs ; 2- c'est la deuxième fois que Madame Mann, endosse un rôle un peu ingrat (la belle-soeur pimbêche de Knocked Up), pouvant être légitimement jalouse de Julie Andrews pour le coup. C'est un phénomène qui ne laisse pas de me surprendre.

(à creuser : les similitudes avec Blake Edwards et surtout James L. Brooks)
(les éventuelles similitudes avec Desplechin - qu'est-ce qui fait que c'est mieux que Desplechin, qu'est-ce qui fait que la cruauté n'y est jamais une humiliation - et retrouver le grand article de Bozon sur "gifler ses personnages")

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J'ai retrouvé, par hasard en fouillant sur un vieux disque dur, l'image la plus marquante de mon adolescence, celle dans laquelle j'aurais souhaité me perdre, avec laquelle j'aurais voulu fusionner. Ah, Sarah Michelle...

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A.H. m'a spotted et linké sur son twitter. Si bien qu'en rentrant tout à l'heure, j'ai trouvé ça dans ma boîte aux lettres :
Le choc. J'hésite de plus en plus entre assumer la popularité croissante de ce blog et le fermer pour en créer un nouveau ailleurs, plus anonyme (sur le modèle rsc), selon le principe "pour être semi-heureux, vivons semi-caché".
(no big deal, Alex, je me posais déjà la question avant, ça ne change pas grand chose)

jeudi 30 juillet 2009

I love you funny people



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Que la comédie soit plus à mon goût que l'épouvante n'est pas un secret. J'ai un problème ontologique avec ce genre : je ne ressens jamais la peur au cinéma. Je ne la ressens plus en tout cas. La dernière frousse que je me rappelle, c'est devant Calme blanc (Dead Calm), un film australien vu au début des 90's, merveilleux, avec Nicole Kidman et Sam Neil titillés par un psychopathe qu'ils avaient recueilli sur leur bateau - le motif du tueur qui s'introduit chez les braves gens pour les torturer étant à peu près le seul à m'arracher quelques frissons (sauf chez Haneke bien sûr). Et puis il y eût aussi Blair Witch Project, évidemment, dans lequel j'avais marché à fond - va comprendre...

Depuis rien. Les zombies, les bouchers, les monstres, les filles dans des grottes, les plantes carnivores, les adolescents pervers, les démons, les aliens, les fantômes, l'air empoisonné... Rien de tout ça ne me fait peur. Peut-etre que le fait d'avoir vu Les oiseaux à 6 ans m'a blasé... Pourtant non, puisqu'à cet âge-là, et jusqu'a 14 ou 15 ans, j'étais terrifié par les jaquettes de films d'horreur sur les étalages du video-club qu'on visitait chaque samedi après-midi, mon frère, mon père et moi. Je me souviens encore précisément des regards glaçants d'Hellraiser (déjà ce salopard de Clive Barker, donc) ou de Freddy, dont je devais me contenter pour avoir ma dose d'adrénaline puisqu'il m'était interdit de les louer. Les films d'horreur, c'est seulement mes cousins qui avaient le droit de les voir - est-ce pour ça qu'ils ont tous fini plus ou moins délinquant ?

Bref, aujourd'hui, j'ai beau voir très régulièrement des films d'horreur, ça ne marche pas. Ce qui ne m'empêche d'en apprécier certains, mais uniquement pour leur apport théorique (les premiers Romero, Scream), ou l'élégance de leur mise en scène (Kubrick, Carpenter, Argento), ou tout simplement leur capacité à émouvoir (Shyamalan, X-Files), à faire rire (le dernier Sam Raimi), à divertir (Aliens, Predator)... Ca peut être un plan ou deux (La colline à des yeux), une idée politique (Zombie), poétique (Tourneur)... Mais la peur, jamais. D'où mon désintérêt total pour un film comme The Descent, par exemple, qui ne m'arrache que des baillements.

Tout ça pour dire que quand je vois le traitement, largement favorable, réservé à l'infâme Midnight Meat Train, aussi laid qu'ennuyeux, et que je compare ces éloges à la volée de bois vert essuyée par I Love You Man, comédie pas très comique et néanmoins formidable - mais, de la même façon que je n'aime pas les films d'horreur pour l'horreur, je n'aime pas la comédie pour le rire - je me dis qu'on ne voit pas les mêmes films. Personnellement j'ai vu celui-là, et je vous le conseille (il ne joue qu'au Publicis à Paris, comme d'hab'). Alexandre Hervaud, d'Ecrans.fr, celui qui avait déjà fait de la pub pour la nuit des geeks, a visiblement vu le même. Pour moi, c'est l'anti Very Bad Trip. Et que ce dernier remporte un tel succès en dit beaucoup sur le goût des français en matière de comédie - tu me rétorqueras que le film cartonne aussi aux US, mais je te répondrai que là-bas, au moins, Judd Apatow est connu et reconnu...

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...ce qui n'est pas le cas en France et ne risque malheureusement pas de changer avec son prochain film, Funny People. J'espère me tromper, mais je pressens avec ce film le début du déclin, aussi bien commercial qu'artistique, de la veine Apatow. Ce qui est logique, puisqu'il en constitue aussi l'apogée. Alors que la signature Apatow tend à se banaliser, pour le meilleur (I Love You Man, Role Models) ou pour le pire (Rien que pour vos cheveux), le master fait un pas de côté et reprend les choses en mains, un peu brutalement certes, mais avec panache.

Je ne vais pas tergiverser : le film est un chef d'œuvre. Mais un chef d'œuvre long en bouche, âpre, presque désagréable à certains instants, qui ne révèle sa saveur que dans les heures qui suivent. C'est comme si toutes les inquiétudes qui étaient en sourdine (mais déjà présentes) dans ses précédents films (la lâcheté du couple, la méchanceté derrière la bonhommie, la perfidie en amitié, les dérèglements du corps...) explosaient dans une gerbe de cruauté, comme s'il devait expulser une boule d'aigreur qui l'empêchait d'avancer, comme si, désormais seul au sommet, il regardait autour de lui et se demandait "and now what ?"?

En 2h30, le film change radicalement de direction au moins 4 fois, multiplie les personnages et les fausses pistes. Au début, on est chez Apatow, du pur Apatow (geeks, buddies, laid-back, fun...), mais déjà un truc ne colle pas, le rire bloque, retenu au niveau de la gorge par une boule au ventre qui ne nous lâche pas pendant une heure. Puis ça devient une vraie comédie, très drôle, où se greffent peu à peu des éléments de romance. Puis ça devient un drame, très cruel, un truc... je ne sais pas... antonionien presque (correctif : James L Brooksien). C'est la partie la plus dure à regarder, celle qui fait le plus mal, mais aussi clairement celle qui fascine le plus.

Le geste est audacieux. On pourrait dire qu'Apatow livre là son propre maniérisme (après, pour aller vite, le primitivisme de 40 ans toujours puceau et le classicisme de Knocked up), disséquant son humour (à base de zizis et de judaïsme) et en montrant la face sinsitre. Ca pourrait être Les rois du gag de Zidi, un truc vraiment sinistre pour le coup, ou un truc de petit malin, sauf que les changements de ton se font tellement vite que personne n'a jamais le temps de sombrer dans la médiocrité. Même salis, les personnages restent dignes (je ne dis pas "attachants" à dessein, car contrairement aux habitudes des feel good movies, peu de gens se révèlent ici aimables). Ca m'a plutôt fait penser aux Searchers de Ford, ce western sur la pente crépusculaire, avec son héros antipathique et sa relecture désenchantée du genre.

C'est par ailleurs admirablement mis en scène, bien mieux que tout ce qu'Apatow a fait jusqu'à présent. La Kaminski's touch, est pour beaucoup dans l'étrange apreté du film, comme si l'inquiétude moite de Spielberg contaminait subrepticement la tendresse habituelle d'Apatow (de toute façon, il n'est ici question que de virus et de lutte...). En fait, Apatow n'a jamais été aussi proche du Blake Edwards tardif, celui de That's life ou Ten : même tonalité, les mêmes obsessions.

Et puis Adam Sandler, que je hais d'habitude, n'a pas été aussi bon depuis l'épisode de Undeclared où il apparaissait, et dont Funny People serait une sorte de remake tragique (les fans comprendront). Apatow est le seul à savoir le filmer car le seul à avoir compris la dégueulasserie du personnage - que Sandler se prête au jeu est plus surprenant. Le dernier plan enfin... Je ne le raconterai pas, mais sache qu'il est magistral et similaire, dans l'esprit, à celui de Knocked Up (pour rappel : la petite voiture des mariés en chemin vers l'autoroute du conformisme, sourire aux lèvres)


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Ah, et puis j'ai retrouvé ça Vavavoum. J'avais fait ça à l'époque de ton passage éclair sur Mediacritik. Spécial dédicace à toi.

lundi 8 septembre 2008

I want to be a farmer

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La bande-annonce (plus ou moins fake) d'un film avec Seth Rogen et Jay Baruchel



Une audition de Seth Rogen


Une apparition incongrue, et très drôle, de Seth Rogen dans Dawson


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Bon, je suis apparemment le seul à ne pas gouter les pitreries du Zohan. J'ai essayé de me souvenir si j'étais de mauvaise humeur ce jour-là - ça tient à peu de choses d'aimer un film, particulièrement une comédie - et je ne crois pas. Je me souviens surtout jeter un regard d'excuse après les 10 premières minutes à Maria que j'avais trainé à la projo, lui promettant que ça serait bon, preuve que j'y allais sans mauvais a priori. Elle non plus n'a pas décroché un sourire (vite fait, lorsqu'il se moque de Mel Gibson). Non, j'ai beau y penser, je ne crois pas "être passé à côté"; contrairement à ce que tu me dis ; je me le suis pris en pleine gueule, au contraire, et ça m'a déplu. La vision ces jours-ci de The Comebacks (sortie, sans doute technique, ce mercredi), parodie de Friday Night Lights avec un David Koechner (sidekick de Ferrell dans Ron Burgundy, Talledega Nights et Semi-Pro) irrésistible en coach idiot, comme si Raymond Domenech était un personnage des Simpsons, m'a rassuré sur ma capacité à rire de choses très bêtes. Va le voir si jamais il sort près de chez toi ; sinon je te passerai le divx. Mais la comédie ethnique, non vraiment, je ne peux pas (je trouverai forcément un contre-exemple un jour...).
Il n'y a plus que toi qui, vouant une haine implacable à Sandler, minimisant même son seul bon film (50 first dates), pourrait m'apporter ton soutien. Non pas que ça soit désagréable d'être seul contre tous, mais ça me rassurerait de savoir un des plus grands fans de comédies US de ma connaissance à mes côtés. Sinon, tant pis, j'irai proposer mes critiques à Ferenzi. Ou à Mad Movies (message 892, ça vaut son pesant de Big Mac)

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The most unintentionnaly gay video ever


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Dans la ville de Sylvia, comme je te l'avais promis, voici pourquoi je n'aime pas. "Bander ses muscles", on y revient à nouveau (pas étonnant que Frodon ait adoré, lui qui ne juge les films que sur leur note d'intention et le CV de leur réalisateur - réflexe de commission sans doute). Le film passe son temps à faire étalage de sa réflexion (pour faire vite Hitchcock meets Romer à la terrasse d'un café bobo et les deux discutent des femmes qu'ils ont connu et perdu, de leur irréprescible envie de les retrouver), à faire démonstration de son mystère. Ca m'a rappelé, sur le mode de la filature obsessionnelle, ce moyen-métrage vu à Brives, De la neige au village, que déjà je n'aimais beaucoup pour les mêmes raisons ; au moins le film de Rit était, ou tentait d'être, drôle. Ici quel sérieux ! L'impression, donc, que le film n'avance pas (c'est fait exprès me diras-tu) et se complait dans son ennui, mais un ennui qui ne produit rien d'autre que l'auto-fascination. Dans Café Lumière, avec ce même caractère obsessionnel, flâneur et urbain, HHH produisait sans cesse du cinéma, des plans foncièrement cinématographiqes (je veux dire qui ne feraient pas nécessairement de belles photos), de la réflexion sans en avoir l'air (donner d'un même trait limpide, des nouvelles du Japon, de la jeunesse, de la ville moderne et du cinéma), et des sentiments forts sans crier gare. Ici, à part la belle idée de la "réflexion urbaine" sur les vitres du tramway, je ne vois rien, ou des choses déjà vues milles fois, le genre de choses qui se traduisent dans les dossiers de presse par le sésame "j'étais fasciné par". On ne fait pas des films (qu')avec de la fascination. Je n'aime pas sa façon de mettre en scène, ses plans photographiques (si je les voyais sur ton blog je les trouverai belles, mais c'est différent tu en conviens) ou ses plans tableaux (les rues, les passants, ça ne te rappelle rien ?), connectés ensemble par une trame sonore riche, elle aussi est dans l'auto-commentaire permanent, ses acteurs faux (on n'est pas sur une terrasse de café mais sur une scène de théâtre ; ça aussi c'est fait exprès vas-tu me dire ?)... Les personnages n'existent pas, sont des prétextes à la fiction ; mais là aussi, je lis dans le dossier de presse que c'est voulu... Bon, alors tout va bien. Je viens par la même occasion de faire la critique de

Après Jaime Rosales (Las horas del dia, La soledad), Guerrin confirme la vaine veine urbano-contemplative du cinéma espagnol contemporain, redécouvrant l'image-temps avec 30 ans de retard. J'irai tout de même voir En Construccion, pour me faire un avis définitif.

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Le dernier single d'Of Montreal est inécoutable (j'ai l'impression d'être la twilight zone quand je l'écoute en repensant aux choses écrites sur ce groupe), Mogwai est devenu depuis 2 ou 3 albums le groupe le plus chiant du monde et Oasis, ah, c'te blague.

Du coup j'écoute encore les Fleet Foxes


Découvrez Fleet Foxes!



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D.Chou ne m'a pas filé sa crêve. Alors qui ? Sûr que c'est mon nouveau (et sympathique quoique taciturne) nouveau collocataire.

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Merde.
J.S., 04:04:04, 31/08/08

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(toute mon admiration, s'il ne l'a déjà, à celui qui trouve d'où ça vient)

mercredi 3 septembre 2008

It's all the same shit but they call it...


... clouddead





Pour m'en remettre :



(lui aussi, un farfelu qui se cache, comme toi)

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En lisant ça par contre, je me demande si mon dégoût pour Martyrs, sincère et viscéral, ne m'a pas conduit à le juger un peu à l'emporte pièce, passant sous silence le micro-intérêt qu'il pouvait susciter par endroit (ils sont rigolo sur allocine, à ne pas voir l'ironie de cette phrase : "Si la torture méticuleuse d’une jeune fille nous paraît en effet plus intéressante que le reste, c’est surtout parce que les dialogues et la mise en scène y sont (enfin) réduits au minimum" et à croire que je sauve in fine le film). Celui-ci souffre de défauts pour moi rédhibitoires (discours neuneu, mise en scène de gros bourrin, actrices archi-nulles, sauf à la toute fin, quand Morjana Alaoui n'a plus de dialogues à réciter), mais le geste n'est peut-être pas aussi détestable que je l'ai cru au premier abord. Toi qui l'as vu en même temps que moi, tu en penses quoi ?

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D.Chou a un peu trop tendance à se moquer de moi récemment

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La plus belle chanson au monde c'est Nightswimming de REM, il l'avait passé dans Dawson quand Jane se retrouvait seule à nouveau, et c'était bouleversant.
J.S., 22:58:28, 28/08/2008

mardi 1 juillet 2008

Cap Sud

Grâce à l'article wikipedia sur Bobbie Gentry, j'ai enfin pu mettre un nom sur le genre (littéraire, cinématographique, musical, etc.) américain qui me fascine tant : Southern Gothic.

Bobbie Gentry - Ode to Billy Joe


T'as vu la mise en scène ? Je suis sûr que Spielberg et Shyamalan ont revu ce clip avant de faire leurs derniers films.

S. m'écrivait hier (ou avant-hier, je ne sais plus) que le Sud de Nino Ferrer était une des plus belles chansons faites en France. Je viens de la réécouter, je veux bien le croire.


Découvrez Nino Ferrer!


Et ça ?



Un dernier, parce que c'est vraiment trop bon (ne pas faire attention aux images, bien entendu) :



Cap sud, donc ! (no offense)

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La mère de M., qui regardait la Dolce Vita sur un autre poste de télé, m'a dit hier exactement la même chose que ce que j'ai écrit ici (y compris le commentaire sur Kaherk), à savoir que c'était chiant, lourd et poseur. Elle est sacrément cool tout de même.

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D'après toi, peut-on se dire Apa-To-Hawksien, comme on dit hitchocko-hawksien ?
(friendship, girls and happiness)

Et aussi (sans rapport), attendre toujours la dernière minute pour parier et arbitrer - jouer.
(see what i mean ?)
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Je n'arrive pas à utiliser le projecteur super 8 que j'ai ramené d'Italie. Quelqu'un pour m'aider ?

Suite au crash du disque dur de mes parents, j'ai peur d'avoir perdu ma collec' intégrale de morceaux de Radiohead publiés jusqu'en 2003 (unreleased, b-sides, demos & co). Gosh !
En revanche, je viens de trouver chez eux plein de chouettes vinyles, essentiellement des 45 tours, tout ce que des jeunes sans goût particulier pouvait écouter dans les 60's-70's en France (donc 90% de fricadelle : Sheila, Dick Rivers, Guy Mardel, même un Sardou) et puis quelques trucs tits, connus (Françoise Hardy, Dutronc, Simon and Garfunkel) ou aux pochettes attrayantes (Manfred Mann, Les Teddy Bears...)

Et un seul 33 tours de Nino Ferrer, un best of 16 titres assez moche...

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Et les gros plans sur le visage de Story, ils sont ratés peut-être ? Kool tes greetings du Michigan. C'est qui G ? C m'a chargé de lui dire si Lady est indispensable.

K. 23/08/2006 14:32:17

Je n'ai jamais pensé à te le dire, mais c'est mon sms préféré pour une raison étrange : à chaque fois, ou presque, que tu m'envoie un nouveau sms, celui ressort miraculeusement et s'affiche comme nouveau message. Du coup, je l'ai lu des centaines de fois.

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Demain et jusqu'à dimanche : Ray, Stroheim, Sternerg, Herzog et Stévenin au programme, à La Rochelle !