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lundi 30 mars 2009

La preuve indiscutable de la supériorité de Beyoncé sur Scarlett Johansson




c'est et . Vas-y, compare. Et ose me dire après ça que Scarlett n'est pas une escroc.

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Autre supériorité incontestable, celle de Domino sur The Wrestler :

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C'est ma tournée Zorro (après promis, j'arrête).
Autre escroc : , à comparer avec ça (qui a certes un peu vieilli mais compare juste le niveau d'écriture), ou ça avec ça (puisque certains les comparent)

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Tu avais raison, mister Diabologum, 35 Rhums ne m'a pas ébloui, pas d'erratum à mon top11 donc. Ce n'est pas un mauvais film non ; c'est même plutôt un bon film, je n'ai rien à lui reprocher, tout est là, bien en place, Ozu, Bresson, le silence, les non-dits, l'ailleurs, oui, oui, tout cela est vrai, mais, pour une raison que je ne m'explique pas, ça n'a jamais pris , je suis resté en dehors tout du long. L'humeur, noire, peut-être. Après, je suis retourné voir La fille du RER. Confirmation que c'est un film important, un des plus importants, en France, des années 2000. Un film de guerre (ne commence-t-il pas par un air martial, cornemuses et tambours sortant des entrailles pour aller à l'assaut du dehors ?), un film limpide et déchirant sur la France d'aujourd'hui, à ranger aux côtés de Sur la piste (tu sais, ce film avec des mecs qui tournent en rond sur des jouets), un film sur l'insoutenable lourdeur (inscrite au plus sensible sur la pellicule) des relations dans notre pays (au premier rang desquels générationnelles, mais aussi religieuses, sociales ou sexuelles), comme un anticyclone permanent que viendrait rompre un orage libérateur, nuit (du chasseur) où la pluie effacerait les pêchés à même la pellicule, déchirée.

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"you were right about teguia : un poseur. Mais je croyais que tu les aimais, les poseurs ?"
C.P., 28/03/09, 22h31

jeudi 10 juillet 2008

Elle a passé tant d'heures sous les sunlights

Je n'ai jamais aimé Scarlett Johansson, et, longtemps, j'en ai ignoré la raison, devant subir, impuissant, la hargne de ses fans, vraisemblablement sous hypnose collective. Pourquoi suis-je le seul homme sur terre, semble-t-il, à ne pas gouter la pulpe de ses fameuses lèvres, à ne pas succomber à ses yeux de biche, à la trouver surestimée, même dans les supposés sommets que sont Lost in translation ou Match Point ? Le clip de sa chanson, Falling Down, vient enfin de me donner la réponse, et je remercie son réalisateur Bennett Miller (qui a également signé Truman Capote) d'avoir su, le premier, me rendre Scarlett désirable.

Qu'y voit-on à première vue ? La star lors une journée de tournage (une pub, au Japon), trimbalée de berlines en plateaux, d'hôtels de luxe en rues éclairées au néon, références évidentes à Lost in Translation. Même le motif de l'amant plus âgé y est répété, avec Salman Rushdie à la place de Bill Murray. Le génie de Bennett Miller est pourtant d'avoir dépassé le concept de remake accéléré pour parvenir à effleurer, miracle, l'âme de son modèle, à l'effeuiller, enfin. Comment ? En filmant les propres songes de l'actrice et non les fantasmes que l'on plaque habituellemnt sur elle. Dans le clip de « The deal goes down », extrait du dernier album de Bob Dylan, Miller s'était contenté de filmer, assez complaisamment, Scarlett telle qu'on la voit toujours : pin-up fifties, lunettes de lolitas, moue à la Marylin... Prenant acte de cette impasse, il effectue le mouvement inverse avec Falling Down. Cette journée en accéléré n'est en effet qu'un rêve, ce que suggèrent les premiers plans sur un tunnel routier et des yeux fermés (d'inspiratiion plus lynchéenne que coppolienne), ainsi que l'entrechoquement abstrait d'images de tournage, de voyage et d'enfance, bribes de souvenirs mêlés. Et, dans ce magma, une image revient plusieurs fois, presque de façon subliminale : celle d'un moustique, énorme, le genre qu'on croise dans le bayou de Louisiane et qui vous pompe le sang jusqu'à la lie.

On y est : Falling down (le clip) raconte comment les hommes (pas une seule femme n'apparait dans le clip), adorateurs aveuglés d'une actrice devenue veau d'or, ne cessent de la vampiriser. On croit voir Salman Rushdie l'embrasser dans le cou ; on se trompe, il y plante ses crocs. La belle a passé trop d'heures sous les sunlights et peine, désormais, à soutenir tous ces regards fascinés. Ne voyez-vous pas, semble dire Miller, qu'en l'idolâtrant ainsi vous l'étouffer ? Parce que jamais Scarlett n'est apparue aussi fragile qu'en reprenant son souffle derrière la vitre teintée d'une limousine, parce que jamais sa voix n'a été aussi bouleversante que noyée sous le marécage sonore du producteur David Sitek, parce que jamais son visage n'a été aussi beau qu'avant d'être fardé pour une séance photo, Falling down est bel et bien son chef d'oeuvre. En 3 minutes et 58 secondes, pas une de plus.

mercredi 18 juin 2008

Venus in Furs

"c'est ça qu'elles ont toutes dans le sang, cette capacité à porter de la fourrure ; ces visages poudrés qui nous coupent les jambes", ici, texte sublime (et dire que je perds mon temps à ficher des scénarios médiocres)


Les plus belles jambes du monde dans la plus belle fourrure du monde viennent justement de s'envoler straight to heaven.


mardi 17 juin 2008

Why should i be sad

Maria, écoute ça, c'est de Thurston Moore, le leader de Sonic Youth, ici en solo :





Je ne sais pas qui chante avec lui, quelqu'un le sait ?

Et ça :



Le clip n'est pas décevant, aussi beau que la chanson. Je ne sais pas qui l'a réalisé, mais la première fois que Scarlett Johansson est bien filmée. David Sitek, le producteur du disque et également membre de TV on the radio est obviously un des 2 ou 3 producteurs les plus intéressants du moment. Cet album me réconcilie en partie avec lady Scarlett. Avec ses cordes vocales, en tout cas, à défaut de sa bouche qui semble hypnotiser tout le monde sauf moi (voir le bel article de Stéphane Deschamps dans Les inrocks, celui avec Scarlett en couv', fin mai). College, tu devrais écrire ce que tu me disais d'elle, l'autre jour.

Quelques mots pour expliquer la rareté des messages, en ce moment : beaucoup de boulot, la semaine précédente pour terminer mon film (il se porte bien merci, la première, jeudi dernier à Pantin, s'est très bien passé, si ce n'est que le son était un peu bas), cette semaine pour rendre dans les délais des fiches de lecture de scénario. L'Enclave repasse les 19 et 21, au festival Nouveaux Cinémas, respectivement au CUBE à Issy-Les-Moulineaux (Tramway T2 arrêt Moulineaux) et à l'Elysées Biarritz (métro Georges V), à 20h. La projection du 21 sera en HD, pour la première et peut-être dernière fois avant longtemps. A bon entendeur.

Hier, j'ai vu Narnia 2, pure perte de temps (oui c'est évident, mais je précise au cas où)
Je me disais aussi que j'ai vu depuis 3 semaines, j'ai vu plus de bons films que durant le festival de Cannes : Speed Racer (immense), The happening, Forgetting Sarah Marshall, Night and day et Woman on the beach (les deux Hong Sang Soo), à leur échelle Les ruines et Un jour peut-être. J'en oublie je crois.