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Monday, February 9, 2009

Chroniques des temps de grève #1

Ca y est, on y est. La Martinique s'est mise en grève depuis le 5 Février, contre la vie chère, les bas salaires..
Blocages, opérations Molokoy (escargot). Fermeture des banques, de la Poste, des enseignes de la grande distribution. Je n'y ai pas porté trop d'attention, occupée à préparer l'avitaillement de la Puce pour son Tour de Martinique, ce week-end. Je n'y ai pas porté trop d'attention car je ne me voyais pas faire des réserves malgré les encouragements des copines qui me disaient de me faire violence;-). Je suis restée chez moi attendant que ma Puce fasse son tour et revienne, jardinant, blogguant, blablatant avec les copines...


Mais de courses, point.
Alors comment s'y prend-on pour nourrir une tribu, ici en Martinique au 5ème jour de grève?
Ce sera une chronique du quotidien sans allusion politique ou sociale.

Les infos l'annonçaient hier soir, les établissements scolaires seraient fermés pour au moins trois jours. Ca tombait bien, la Puce pourrait dormir, récupérer de sa régate sans être obligée de se lever à 5h00. "Et pour le collège, on fait quoi? T'y vas? Moi, non et toi? Je verrais demain."
Demain, on y est. Les copines m'appellent pour savoir si je vois les navettes sur l'eau." Oui, pas toutes, et ce sera sûrement pour juste aller à la manif.."
Probablement pour économiser l'essence, aussi . Plus une goutte dit-on en Martinique mais une file interminable ce matin à la station-service de Trois Ilets. J'ai pensé que si par chance le Collège accueillait les élèves, l'Ecureuil pourrait être instruit et également nourrit....Mais je dois être la seule mère indigne de 4ème, alors j'ai fait demi-tour, repassant devant le Golf également bloqué, me disant qu'on pourrait aller en faire le tour sans risquer de se prendre une balle sur la tête. Cette grève a du bon....
Oueps mais faut que je trouve quelque chose à manger. Un saut rapide à Rivière Salée pour constater que les supermarchés sont fermés ainsi que les échoppes-croissanteries attenantes. La pharmacie est ouverte, je ne sais pas si l'Ecureuil apprécierait une préparation chocolatée spéciale "je veux un corps de rêve avant l'été... ".
Devant la boulangerie, une bien belle file d'attente.Pas pour moi...Les marchands de légumes habituellement installés sur le rond-point ne sont pas là ou pas encore arrivés... Je repars vers Trois Ilets. L'Ilet Marché a ouvert et me sauve.

Tomates, concombres, betterave France, melons, avocats, patates douces, salades vertes, bananes créoles, bananes dessert et même du pain, des oeufs, des épices.
Ensuite, je vais voir l'épicière du bourg. Je suis un peu honteuse car je n'y vais que rarement et pourtant à chaque fois, je trouve qu'elle a pas mal de choses et que ce n'est pas tellement plus cher que le carouf. Que ça dépanne bien et que je pourrais y aller plus souvent parce qu'elle rend service. La grand -mère est là debout à regarder sa boutique pleine de monde comme jamais. "Bon y a plus de gaz....Penser à couper du petit bois pour le BBQ. Mais il y a encore de quoi remplir un panier." Et là je fais un truc incroyable : j'achète 2 paquets de farine. Je suis en train de craquer, c'est idiot, la panique... J'achète aussi un paquet de maïs soufflé au miel pour l'Ecureuil. Des sortes de croquettes... mais par contre y a pas de croquettes pour le chat...Alors je lui prend des sardines....3 boîtes ... Parce que c'est encore plus important pour moi de nourrir le chat.. Je me comprends!
Les grands coffres congélateurs sont vides mais il y a des
morceaux de morue dans un coin et un paquet de lardons, un peu moches mais ca fera bien l'affaire.


Allez je rentre. Au menu Pizza et salade... La morue à dessaler pour demain.



Pizza tomates lardons, supplément chèvre.
Pour la pâte
250g de farine ordinaire T55
1 c à café de sel
1 paquet de levure de boulanger deshydratée (la rapide)
3 c à soupe d'huile d'olive
1 c à café de sucre de canne
150ml d'eau tiède.
Pour la garniture
1 oignon
1 cà soupe d'huile d'olive
3 tomates abimées
1 fond de sauce tomate en coulis
1 paquet de lardons fumés
1 reste de bûche de chèvre cendré (30g environ)
1 reste d'emmenthal
Origan


Préchauffer le four à 60°C
Mélanger la farine et le sel. Ajouter 2 c à soupe d'eau tiède à la levure et délayée. Ajouter le sucre, touiller puis l'huile puis l'eau tiède. Verser sur la farine. Laisser la farine s'humidifier durant 1 à 2 mn puis pétrir une dizaine de minutes. Laisser reposer quelques minutes puis pétrir à nouveau avec les mains farinées jusqu'à ce que la pâte se rassemble en boule en se détachant bien des parois du saladier. La laisser prendre du volume durant 45mn dans le four chauffé à 6o °C et éteint.
Pendant ce temps, faire revenir l'oignon émincé dans l'huile . Ebouillanter les tomates pour retirer la peau et couper grossièrement. Ici pas d'épépinage...La tomate entière. Ajouter le fond de coulis, du poivre, du sel. Laisser fondre. A part faire revenir les lardons à sec dans une poêle pour les dégraisser .
Etaler la pâte sur un plaque rectangulaire farinée. La pâte était tiède, souple très facile à travailler. Etendre les tomates cuites puis les lardons. (Je me suis réservée un petit coin sans lardon ;-). Emietter un peu de chèvre. Quelques lamelles d'emmenthal et de l'origan. Enfourner position pizza (250°C puis 200°) pour 15mn.
Elle était top ma pizza avec sa fine couche de sauce tomate, si fine qu'elle s'était inscrustée dans la pâte... Je l'ai trouvée bien meilleure que lorsque je ne compte pas.


Pas d'école, Pizza... J'en connais qui ne se plaignent pas.


Le soir on terminera le reste de parmentier de canard du dimanche et demain on verra... Farine, légumes, fruits....

Tuesday, December 9, 2008

Les yeux plus gros que le ventre

Ce qu'il y a de bien sur la blogosphère, ce sont les liens. C'est comme un voyage. Ca commence en terrain connu et puis parfois, en deux trois clics on se retrouve à découvrir de nouveaux paysages, une autre façon d'écrire ou de cuisiner. Une autre fois, ce sera un voyageur qui prendra le temps de s'arrêter dans votre cuisine et vous laissera un petit message toujours bienveillant.
Ce fut le cas avec
Anne-Sé qui passa un jour chez moi. A mon tour de lui rendre visite et de trouver une cuisine pétillante et très originale. Et puis, et puis la vie.. On continue le voyage.

Un jour devant les restes d'un gigot de 7h confit aux tomates séchées et fraîches, je repense à Anne-Sé et ses pommes farcies à l'agneau.
Je vous raconte le gigot le temps de la retrouver. Elles sont deux à avoir le même nom de blog et Google faisait une fixette sur l'autre...Agaçant... Le temps de retrouver son commentaire....


Gigot de 7h aux épices et tomates.
Prendre un gigot congelé de NZ. Le faire décongeler. Dégraisser complètement (avec un couteau bien aiguisé libérer chaque faisceau musculaire). Préparer une marinade avec de l'huile d'olive, du thym, sel, Bois d'Inde ou Poivre de la Jamaïque, mélange 4 épices, cumin, Paprika fort. Masser le gigot avec cette marinade. verser l'excédent dans le plat ajouter des gousses d'ail "en chemise" y compris entre les faisceaux, des tomates séchée et quelques rondelles de tomates fraîches si possible. Cette semaine là, j'avais trouvé, à un prix correct (4 euros c'est correct ,ici) de jolies petites tomates fermes et dodues cultivées à Morne Rouge par les Maraîchers du Nord.
Faire chauffer le four à 250°C. Enfourner le gigot. Baisser à 220°C durant 10mn puis à 110°C pour 7h environ.
C'était excellent!.... Il y avait cependant de beaux restes (gros gigot, moins de convives que prévu) alors on cherche, on cherche et on retrouve le blog "Les yeux plus gros que le ventre" ce qui en l'occurrence collait parfaitement à la situation.


Pommes farcies à l'agneau
Restes de gigot
4 pommes (des Pink Lady ici car les moins chères)
2 oeufs
Feuilles de menthe
La recette d'Anne-Sé est ICI, beaucoup plus élaborée que celle que je vous présente.


Découper les restes d'agneau, de tomates en petits morceaux.
Evider les pommes. J'ai essayé plusieurs méthodes le plus simple est de faire comme pour des tomates farcies, découper un chapeau et creuser à la cuiller parisienne. Se débarrasser des petits morceaux contenant coeur et pépins. Ajouter les autres à l'agneau. Lier avec un oeuf ou deux si très liquide.Ciseler des feuilles de menthe. Farcir les pommes. Chapeauter. Ajouter un filet d'huile d'olive et zou au four au moins 40mn (pour ce type de pommes ). Elles étaient encore fermes, cuites mais fermes.


Tip-top.

Une association qui fonctionne vraiment bien . Un bel équilibre entre les épices, les tomates et l'acidulé des pommes.

Wednesday, June 11, 2008

Mémoire et Gourmandise

Le dernier numéro de Sciences et Vie propose un dossier sur la mémoire et en particulier la mémoire autobiographique. On y explique comment nous sommes assez inégaux face à la précision de nos souvenirs. En gros, il y a ceux dont la mémoire épisodique est performante et sont capables de se rappeler une scène dans les moindres détails et puis ceux qui n'attachent pas, finalement trop d'importance à tout cela et qui par conséquent perdent peu à peu la trace des détails, par défaut d'utilisation en quelque sorte des réseaux cérébraux où sont encodés toutes les précisions. Le plus souvent , il s'agit de gens ayant une très bonne capacité d'imagerie mentale, capables de faire revivre des souvenirs épisodiques anciens très riches en informations. Késaco, une capacité d'imagerie mentale? En fait c'est la facilité que l'on a à créer des images et à penser en image plutôt qu'en terme verbal. Les images fournissant beaucoup plus de détails qu'une phrase par exemple, on comprend que les souvenirs puissent être plus renseignés. Et surtout ces gens-là (les petits veinards!!) ont la capacité de revivre les détails perceptivo-sensoriels, c'est à dire la capacité de se replonger dans le passé avec toutes les sensations, odeurs, humeurs.. Evidemment ça peut se travailler si on a le goût pour cela et que l'on ne craint pas de se replonger dans le temps.
Pourquoi raconter cela, d'une part parce que Béné m'a taguée, une sorte de que
stionnaire sur ce que j'aime, j'aime pas et je vais sûrement y répondre de cette manière. Il me semble que ce que l'on préfère fait forcément appel à un très bon souvenir, une délicieuse sensation. J'y pense, Béné!

D'autre part, c'est le sujet d'un court roman de Muriel Barbery, Une Gourmandise. Cette romancière a publié depuis L'élégance du hérisson, un très grand succès. Je dois reconnaître que l'ayant lu une première fois, je n'ai franchement pas aimé. Je le trouvais trop complaisant et bourré de clichetons dégoûlinants de sensiblerie... Y a des jours on n'est pas prêt pour certains livres..Marie Claire du blog "A bride abattue "me l'a fait redécouvrir, et cette fois-ci plus emballée, j'ai eu envie de lire son premier romaan. L'histoire d'un critique culinaire qui va mourir et cherche dans sa mémoire, l'unique saveur, celle qu'il place au dessus de tout. Il cherche, cherche encore et c'est l'occasion à chaque fois de se remémorer un souvenir culinaire qui s'en rapproche mais, mais... pas tout à fait, pas encore...A chaque fois, il fait se travail de mémoire de retrouver les lieux, l'ambiance, les gens, les sentiments pour s'approcher du Graal. Le plus souvent, il s'agit de souvenirs d'enfance.


Pour cette quête, il nous emmène au Maroc, cela se passe dans la médina. Et il se remémore la viande grillée, la salade Mechouia,le thé à la menthe, la corne de gazelle... Rien qu'à écrire ces mots, je vois le soleil filtrer à travers les moucharabiehs, je sens la chaleur de la théière en argent martelé et l'odeur de cannelle et de miel mélangés. Je fais partie des petits veinards....
Notre critique commence à e
ntrevoir ce qu'il doit chercher même si ce n'est pas ça.
J'ai préparé cette salade grillée, plutôt d'origine tunisienne parce que cela me rappelait les piments grillés préparés par mon père, pas les piments d'ici végétariens ou lampions mais le long piment vert que
l'on trouve au Maghreb.
J'ai modifié les proportions en fonction de ce que j'avais dans mes panie
rs, plus de tomates et quelques piments végétariens, petits mais très présents...


Salade Mechouia
inspirée de Gourmandises de Muriel Barbery
7 tomates
200g de piments végétariens
1oignon
4 gousses d'ail

Sel
Huile d'olive
Une petite boîte de thon
1 oeuf dur
Menthe fraîche

Les ingrédients du roman : 200g de tomates pour 300g de piments ou poivrons verts, 2 oignons blancs, 1 gousse d'ail, thon et oeuf, Sel et huile d'olivre, Carvi et Coriandre



Eplucher l'oignon, le couper en lamelles.
Disposer sur une plaque allant au four, l'oignon émincé, les tomates, les piments et l'ail non épluché.
Mettre à griller.



Eplucher tomates et piments grillés puis les hacher avec l'oignon et ajouter l'ail pilé.
Laisser refroidir.
Au moment de servir , ajouter le thon émietté, l'oeuf coupé en quart de lune, du sel, un filet d'huile d'olive et parfumer à la menthe.
Servir très très frais avec un thé à la menthe brûlant.





En recevant ce roman , était joint à mon paquet un petit recueil des éditions Folio proposant des extraits littéraires et des recettes culinaires, tout à fait dans l'esprit de La petite Madeleine. On y retrouve, entre autres, Genet et un oeuf au plat, Rostand et une tartelettes amandines, Duras et une soupe de pommes de terre.


Tuesday, May 20, 2008

Ti-Jeu moins 2

Quand on est très occupé, on se dit souvent qu'on attendra l'été et le moment de se faire griller sur une plage pour bouquiner. Ici, à portée de tongs, j'ai la plage, les cocotiers, le soleil, la mer turquoise, les alizés et pourtant, je fais comme tout le monde, je profite des transports en commun pour lire!! D'accord, mon transport s'appelle "Côté Soleil" ou "Kalenda" et me permet de rejoindre la capitale par voie maritime. Soleil, mer et flots bleus sont donc au rendez-vous dans des effluves de crème solaire, gràce aux touristes encore nombreux. J'en ai profité pour relire Chocolat de Joanne Harris. J'avais bien en tête dès le début de le proposer pour La petite madeleine mais me sentais bien incapable de fabriquer un des ces petits chocolats dont l'héroïne Vianne Rocher a le secret. (Je laisse ça à Mercotte.)
Secret, voilà bien le maître mot de ce roman , comme d'ailleurs de tous les romans de cette romancière anglaise. Car en feuilletant sa bibliographie, je viens de découvrir deux autres romans du même auteur, alliant cuisine, secrets, villages ensoleillés, femme mystérieuse, originale, dérangeante. Bref, tout ce qui fait le sel (le sucre...) de Chocolat.
Dans un village du Sud-ouest de la France, où les habitants mènent une vie paisible, un peu somnolente, se délectant de quelques commérages, arrivent Vianne et sa fille. Trop libre, drôle et secrète pour plaire aux curé du village et grenouilles de bénitier, d'autant qu'elle décide d'ouvrir une confiserie "La céleste praline", en face de l'église, la veille du carême.....

Parmi les habitués, il y a Armande, diabétique et bientôt aveugle qui ne veut pas se voir mourir ainsi. Une fête, avec un dîner préparé par Vianne aura lieu à sa demande pour son dernier anniversaire, peu importe que ce soit un vendredi saint.
"Je retourne à mes fourneaux et, pendant quelque temps, je n'entends plus rien. C'est un talent d'autodidacte, la cuisine, le résultat d'une obsession. Personne ne m'a appris à faire la cuisine. Ma mère confectionnait des potions et des philtres, j'ai sublimé le tout pour en faire une plus douce alchimie."
Le dessert est une fondue au chocolat, bien évidemment, mais j'ai choisi de m'inspirer de "la tartelette méridionale, faite d'une pâte brisée fine comme du biscuit et surmontée d'une garniture mêlant somptueusement le goût des merveilleuses tomates locales, de l'hu
ile d'olive et de l'anchois, parsemée d'olives et rôtie très lentement pour produire une concentration de saveurs qui semble presque impossible à réaliser."

Tarte à la tomate inspirée de Vianne Rocher, chocolatier à Lansquenet-sur-Tannes
Pour la pâte :
250g de farine blanche T65

Fleur de sel
100ml d'huile d'olive
100ml d'eau tiède
5 belles tomates
1 c à café de purée d'ail
2 c à café d'anchoïade
1 c à soupe d'huile d'olive
Poivre au moulin
Thym
Persil
Préparer la boule de pâte en mélangeant farine et huile. Puis verser l'eau salée. Pétrir et former une boule farinée. Laisser reposer au moins 1h au frais.
Laver les tomates, retirer le coeur, les couper en deux, les poser sur une plaque allant au four sur la face bombée (cf photo). Huiler la face coupée. Saler, poivrer, émietter du thym. Enfourner à 100°C durant 1h.
Etaler la pâte le plus finement possible sur une plaque sans bord( type plaque à pizza).
Je n'ai pas très bien réussi à la rendre très fine, car d'une part, je vis sous les tropiques, la pâte se réchauffe vite et colle! et d'autre part ,la sorcière c'est Vianne, pas moi!.
Faire cuire la pâte nue 15 à 20 mn à 180°C puis déposer les tomates confites.
Je n'avais ni anchois ni olive, j'ai préparé une huile noire avec de l'anchoïade et un peu d'huile d'olive que j'ai passée au pinceau. Et zou au four, 150°C en surveillant. Eteindre quand ça paraît bon...



Deux autres romans de Joanne Harris vont rejoindre la bibliothèque gourmande mais je ne les ai pas encore lus.
Vin de Bohème. Il semble que cela fasse suite à Chocolat. L'histoire se déroulant dans le même village de Lansquenet sur Tannes, avec un bien étrange narrateur...Une bouteille de vin. j'ai hâte de le lire!
Les cinq quartiers de l'orange. Framboise revient dans le village de son enfance et ouvre une auberge en s'aidant des recettes de sa mère Mirabelle. Encore un lourd secret à découvrir au fil des recettes.
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