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Sunday, May 29, 2011

Kissing Bridges... Next time


En quittant la ville, elle aurait bien pris par la campagne à travers le Comté. Se perdre à chercher les ponts couverts. Suspendre le temps, traîner en route.... Aller s'embrasser à l'ombre des ponts. Il lui dit qu'ils reviendraient, sûrement. Dans une autre saison peut-être, goûter l'Automne et les dernières tomates vertes.

"Trust me."


Gratin de Tomates vertes
d'après Sheila Lukins. Cuisine et Saveurs
Cuisiner les tomates vertes n'est pas seulement l'appanage du Sud. En Pennsylvanie, comme ailleurs en Nouvelle Angleterre, à l'Automne, les dernières tomates sont ramassées vertes avant l'arrivée des premiers froids. Les fermiers Amish, après les avoir enveloppées une à une, les remisent dans un endroit frais pour une utilisation ultérieure. Ils les feront frire en utilisant saindoux et chapelure. Mais si, dans le Sud, avec les mêmes ingrédients, on se régale de beignets, au Nord, on préfère frire les tomates dans la graisse et parsemer la chapelure au dessus.


Tomates vertes
1 tasse de chapelure
1 c à soupe de sucre de canne
Huile d'olive (1/4 de tasse)
Sel
Poivre au moulin
Persil
Thym
Citron vert
Tranches de bacon, éventuellement.


Préchauffer le four à 175°C et huiler un plat peu profond de 22,5cm de côté.
Couper les tomates vertes en fines rondelles.
Pour la chapelure, réduire en miettes du pain de seigle sec et grillé. Mélanger au sucre. Ajouter du thym. Saler. Poivrer. Humidifier avec l'huile, pas trop.
Disposer une couche de tomates et parsemer de chapelure. Recommencer jusqu'à ce que le plat soit rempli. Terminer par une couche de chapelure.
Faire cuire 1h, au centre du four.
Avant de servir , presser le jus d'un citron sur le gratin. Parsemer de pluches de persil.



Si l'on aime, griller de fines tranches de bacon jusqu'à ce qu'il soit croustillant et l'émietter sur le gratin.

Enjoy

Friday, February 4, 2011

"On ne peut pas se priver du rêve" Andrée Chedid (Entre Nil et Seine)

Pendant les infos, il commencerait à s'agacer, marmonner. Sûr qu'il aurait tempêté sur "Ben Ali et sa clique", sur "Boumarak, valet américain". Il aurait disserté sur la gentillesse du peuple tunisien, la fierté des algériens avant de perdre définitivement toute objectivité sur la question du Moyen-Orient. Il aurait évoqué les tractations secrètes, mis en garde contre les manipulations, aurait fait remarquer, pas si dupe, qu'on ne se préoccupait plus tellement du sort des Ivoiriens, qu'on parlait d'élections pendant que les milices tuaient les gens. Je crois qu'il aurait dit tout ça, désabusé mais jamais résigné, probablement heureux et fier de ce qui se passait, même si...
Après il aurait pris des nouvelles des enfants, sujet bien plus important et demandé ce qu'on mangerait chez moi... Un chili
Un chili??!! (Ca y est.... le voila parti à marmonner) "Tu peux pas faire un couscous comme tout le monde, un vendredi!"
Oueps, il aurait pu dire un truc comme ça.
Ce chili-là avait des saveurs de tajine et pourtant ce n'était pas prévu.


Chili végétarien à ma façon
inspiré par Sheila Lukins... mais pas que
2 c à soupe d'huile d'olive
2 oignons, grossièrement hachés
2 carottes pelées et coupées en morceaux de 1 cm
2 gousses d'ail pelées, émincées
2 c à soupe de poudre de chili
2 c à soupe de cumin en grains
100g environ de patate douce
2 poivrons (rouge et jaune) grillés, pelés, épépinés et coupés en lanières.
1 boîte d'olivettes pelées, hachées
1 c à soupe de sucre de canne
1 c à soupe de thym
300g de giraumon coupé en morceaux
1 christophine
200g de haricots rouges azuki
Sel et poivre noir
1 petite poignée de raisins secs
Persil plat
Coriandre
Jus de citron vert
La veille mettre tremper les haricots. Si comme moi, on ne sait pas encore qu'on va faire un chili, on peut le jour même, mettre les haricots à tremper 1h ou 2 et les faire cuire à l'eau non salée avec un morceau de kombu. Porter à ébullition puis laisser bouillonner pendant 1h30. Quand les azukis sont tendres, les égoutter.
On peut aussi comme Sheila Lukins utiliser des pois chiches en boîte.(Pas de haricots dans la recette originale)
Faire chauffer l'huile à feu moyen dans une grande cocotte. Ajouter les oignons et les carottes. Les faire fondre, en remuant durant une dizaine de minutes. Ajouter l'ail et poursuivre la cuisson, quelques minutes de plus. Réduire le feu. Ajouter poudre de chili et cumin. Faire cuire 1 minute de plus. Ajouter en remuant la patate douce, les poivrons, les tomates et leur jus, le sucre de canne, le thym. Porter le tout à ébullition. Puis réduire le feu, couvrir partiellement et laisser cuire 25 minutes en remuant de temps en temps.
Ajouter le giraumon, la christophine, les raisins et les herbes fraîches .
Rectifier l'assaisonnement. (J'ai rajouté un peu de poudre de chili)
Ajouter en remuant les haricots rouges.
Laisser mijoter sans couvrir une vingtaine de minutes en remuant de temps en temps jusqu'à ce que les légumes soient tendres.
Au moment de servir, presser le jus de citron. Parsemer de coriandre fraîche.
Servir avec du cheddar râpé, du gingembre confit (pourquoi pas...) du yaourt frais, du Corn bread. (Je n'ai pas trouvé de farine de maïs, remplacé par des galettes soufflées de maïs).

Mon chili est habituellement épicé, très épicé et fondant. Celui-ci était épicé certes, mais surtout parfumé, confit avec incontestablement des accents méditerranéens.

Et j'aurais bien aimé remplacé le yaourt par du labneh frais .
Pour faire le labneh, mélanger 5 yaourt à 1 c à café de sel. Placer à égoutter, au frais, à travers une mousseline durant une dizaine d'heures.




Tuesday, February 1, 2011

Topi Tambo

J'ai quelque peu tardé à cuisiner mes topi-pays. Depuis l'Oregon jusqu'à Trinidad, il m'a fallu mener une enquête serrée pour découvrir, en fait de quoi il s'agissait.

Topi Tambo, Sweet Corn Root, Topinambour-Pays ou bien encore Leren chez les hispanophones. Ce sont tous les noms que peut prendre ce petit tubercule en fonction des contrées. Contrées qui restent circonscrites au bassin caribbéen et continent sud-américain.
En Martinique, la culture est assez confidentielle. Cela, je m'en doutais. Après 15 ans , c'est bien la première fois que je rencontrais ce légume. A cela deux raisons : Il est cultivé sur des petites surfaces et son cycle est très long, supérieur à un an. La marchande me l'avait dit que ça ne poussait pas tout le temps. Je n'ai pas trouvé d'argument pour expliquer l'absence de culture à grande échelle. J'ai bien ma petite idée. Le topi-pays est de la famille des Calathéa.
Ce sont des plantes herbacées ornementales aux feuilles immenses et panachées. Le genre de plante qui prend un max de place...pour fournir un tout petit rhizome dans le cas de Calathea Allouia (C'est son nom de science au topi....). C'est peut-être une raison. En Amérique du Sud où il y a un peu plus de place, il semblerait qu'il soit plus fréquent. Je ne parle pas l'espagnol. Je n'ai pas pu consulter la littérature.
Que dire d'autre. On conseillait de le faire cuire à l'eau sans le peler. Les trinidadiens apprécient sa saveur de maïs en salade. Sa texture reste ferme mais pas sèche. Certains le comparaient aux "water chestnuts" présents en Asie.

Je me suis dit que sautés dans la graisse de canard, ça ne devrait pas être mal.
Je les ai bien frottés, nettoyés avant de les faire cuire à l'eau bouillante salée. On m'avait dit 30mn mais au bout de ce temps, c'était toujours aussi dur et presqu' aussi ferme, 1h après. J'ai pensé faire des pâtes.... avant de décider d'arrêter la cuisson, de les éplucher(assez galère) et de les faire sauter dans la graisse de canard avec quelques pousses d'épinards. J'ai mouillé avec un peu de bouillon de légumes. De la même manière que je cuis les navets.

Le navet, ça c'est bon!!!!
C'est vrai que cela sentait le maïs, ce qui est assez curieux car on n'en retrouve pas le goût. C'était plutôt fade sans être déplaisant. La texture était agréable, dense sans être bourrative.
Une expérience à coup sûr. Inoubliable?... Je ne pense pas.

Avec tout ça, je ne connais toujours pas le goût d'un topinambour de là-bas.

Saturday, January 29, 2011

Let's go to the market

Ici, on peut s'improviser marchand d'un jour pour peu qu'on ait un lopin de terre, un arbre fruitier chargé.
Qu'on ait le courage, l'envie, le besoin surtout de s'installer sur le bord de la route pour vendre ses produits. Certains de ces marchands de carrefour sont devenus au fil du temps, de véritables institutions. J'aime aussi les petites marchandes rencontrées par hasard qui me regardent mi-étonnées, mi-amusées quand je leur pose mes questions stupides.. C'est quoi, ça? Je fais cuire comment?
L'autre jour, la marchande m'a répondu sur le ton de l'évidence que c'étaient des topinambours-pays.

Que ça se faisait cuire à l'eau, que c'était bon et comme je m'étonnais de n'en avoir jamais vus, elle me répondit, histoire d'en finir, que ça ne poussait pas tout le temps....
Elle avait aussi du safran-pays mais ça je savais ce que c'était.


Et parmi ses giraumons, il y en avait un différent, tout petit, dense et vert.

On aurait dit un kabocha japonais.
J'étais assez contente de mes trouvailles, me disant que j'allais enfin pouvoir faire cette salade d'épinards au curcuma frais,

qu'il y avait en attente quelques plats et desserts avec le kabocha.

Je me souvenais aussi de cette recette américaine de purée de topinambours avec des poires et du gingembre. Le topinambour est originaire d'Amérique du Nord et quoiqu'on en dise les américains ont une belle manière de cuisiner les légumes.
J'en étais là de mes pensées que je m'empressais de partager avec ma moitié... qui se mit à glousser.
Je suis une fille de la ville, moi et le goût des légumes m'est venu assez tard. Lui est un gars de la campagne. Il connait les topinambours et sait bien que ça n'a pas du tout cette tête-là.

MGN, mais qu'est-ce que j'ai bien pu acheter....
J'ai fini par trouver. Les légumes-pays ne sont pas forcément ceux qu'on croit. Je vous raconte ça demain.
Je vous laisse avec ce reportage. Un marché installé à Hollywood, une institution chaque dimanche depuis des années. Le marché bloque l'entrée du parking d'une école de cinéma, arrivée bien après. La bataille est engagée pour faire déplacer le marché de quelques blocks ce que ne souhaitent ni les producteurs (de légumes...) ni leurs clients.
Une image de l'Amérique que j'aime bien.


What else?
Il y a un chili végé qui mijote. Je crois que ça va être quelque chose..


Thursday, November 4, 2010

Yasai miso zuke

Le feuilleté m'ennuie, la verrine m'horripile, le saucisson m'effraie, si si, hélas, sauf peut-être l'ardéchois de Sophie, rare....
A l'heure de l'apéritif, la surprise pourrait venir de ces légumes allongés sous la pâte fermentée, pendant quelques jours.
Le temps fait beaucoup à l'affaire.

La cuisine japonaise-Emi Kazuko-Yasuko Fukuoka

Brocolis et Concombres marinés au Miso
3 tiges de brocolis
2 petits concombres sans les extrémités
20cl de shiro-miso
1 c à soupe de saké
1 gousse d'ail écrasée

Eplucher les tiges de brocolis et les couper en 4 dans le sens de la longueur.
Avec un économe, peler les concombres tous les cms, pour obtenir des bandes blanches et vertes en alternance.
Les couper en 2 dans le sens de la longueur.
Evider le centre avec une cuiller.
Débiter des morceaux de 7 cm.
Mélanger le miso, le saké et l'ail écrasé (miso-doko).
Au fond d'un récipient muni d'un couvercle, étendre la moitié du miso-doko.
Disposer des morceaux de légumes en les enfonçant bien dans le mélange. recouvrir de pâte.
Répéter l'opération pour faire plusieurs couches de légumes et remplir, ainsi, le récipient.
Le fermer et laisser au réfrigérateur de 1 à 5 jours.

Retirer les légumes, les laver à l'eau froide, les essuyer à l'aide d'un papier absorbant.
Couper les morceaux de brocolis en fines lamelles et ceux de concombres en demi-lunes de 5mm d'épaisseur.
Servir froid.


Des pickles croquants à la saveur subtile.

Sunday, March 29, 2009

Un truc de filles

La semaine passée, les garçons étaient loin, loin, sur l'eau et au delà de l'eau... C'était le moment de préparer un truc de filles... Je ne sais pas chez vous, mais chez moi ,c'est ainsi. Le crumble de légumes est un truc de filles. Cette fois-ci, on a bien réussi notre coup, tellement bien qu'on en a refait en présence des garçons.


Crumble de courgettes
Pour les miettes :
150g de farine semi-complète
100g de boulghour complet
4 c à soupe d'huile d'olive (froide)
2 cà soupe d'eau glacée
1 pincée de Fleur de Sel
30g de parmesan en lamellles
Poivre au moulin
Thym émietté
1 kg de courgettes
3 gousses d'ail
Huile d'olive, Sel, Poivre
Couper les extrémités des courgettes, les rincer, les essuyer. Les râper en très fines lamelles.
Les disposer dans un plat en terre cuite huilé (huile d'olive). Disperser la valeur de trois gousses d'ail pressées. Rectifier l'assaisonnement. Préparer les miettes en mélangeant du bout des doigts tous les ingrédients. Former une fiche couche sur les légumes. Vaporiser d'huile d'olive. Enfourner à 180°C pour 30 à 35 mn. Terminer par 5mn de gril si les miettes ne sont pas assez dorées.
Au début, le croquant du boulghour est surprenant, presque trop ferme. Faudrait-il l'humidifier au préalable? Je ne pense pas car l'ensemble est assez équilibré avec des courgettes fondantes sans être molles ni aqueuses . Préférer le parmesan dont la saveur reste intacte après cuisson . Un essai avec un brebis des Pyrennées (assez ordinaire certes) pas très concluant, donnait à ce crumble un goût de gratin.


N'essayez pas de tout terminer, il est encore meilleur froid...


Ce crumble, un truc de filles mais ça pourrait bien changer....

Tuesday, March 24, 2009

Dans les malles d'une reine...

Henri préférait Diane. Catherine s'en lamentait probablement. Avait-elle la nostalgie de son pays? C'est bien connu, les nourritures sont consolantes. Elle rapporta fenouil et artichaut violet. Si nous avions été intimes, je lui aurais dit de ne pas tant se charger, l'artichaut seul suffisait à nous combler. Mais peut-être voulait-elle éloigner les mauvais esprits?
En suis-je un?
Je n'aime pas le fenouil...
Je le sais encore mieux depuis hier... J'ai essayé. Merci pour toutes vos idées.


Fenouils confits
Retirer la première enveloppe dure. Couper les fenouils en deux. Les disposer sur une plaque. Les enduire d'un mélange d'huile d'olive, citrons, thym, poivre et fleur de sel. Enfourner à150°C pour 1h environ en les retournant à mi-cuisson, délicatement.
Ils se sont régalés... J'ai terminé une moitié.. C'est bien, non.?..
Il n'y a pas de photo..Je ne peux pas cuisiner, photographier et.....me pincer le nez.
Je vous laisse avec Diderot . Sa lecture est réjouissante.

FENOUIL, s. m. foeniculum, (Hist. nat. botan.) genre de plante à fleurs en roses disposées en ombelle, & composées de plusieurs pétales rangées en rond, & soûtenues par un calice qui devient un fruit dans lequel il y a deux semences oblongues, épaisses, convexes & cannelées d’un côté, & applaties de l’autre. Ajoûtez aux caracteres de ce genre, que les feuilles sont découpées par parties fort longues & fort menues, & qu’elles tiennent à une côte. Tournefort, inst. rei herb. Voyez Plante. (I)

Il y a plûsieurs especes de fenouil.

Le fenouil commun, foeniculum vulgare, Off. Ger. 877. Emac. 1032. Park. theat. 884. Raü hist. 1. 457. &c. est ainsi décrit par nos Botanistes.

Sa racine est vivace, & dure plusieurs années ; elle est de la grosseur du doigt, & plus droite ; blanche, d’une saveur aromatique, mêlée de quelque douceur. Sa tige est haute de trois ou quatre coudées, droite, cylindrique, cannelée, noüeuse, lisse, divisée vers le sommet en plusieurs rameaux ; couverte d’une écorce mince & verte, remplie intérieurement d’une moelle fongueuse & blanche. Ses feuilles sont amples, découpées en plusieurs lanieres, ou en lobes étroits ; d’un verd foncé, d’une saveur douce, d’une odeur suave : chaque lobe est cylindrique ; & ceux qui sont à l’extrémité, sont comme des cheveux. Ces feuilles sont portées sur des queues qui embrassent en maniere de gaînes la tige & les branches. Le sommet des tiges & des rameaux porte des ombelles ou parasols arrondis, dont les fleurs sont en rose, à cinq pétales jaunes, odorans, appuyées sur un calice qui se change en un fruit composé de deux graines oblongues, un peu grosses, convexes & cannelées d’un côté, applaties de l’autre, noirâtres, d’une saveur âcre & un peu forte. Cette plante croît parmi les cailloux dans les pays chauds ; cette graine devient douce par la culture, & la plante un peu différente : de-là naissent les variétés de cette espece de fenouil. On le cultive dans nos jardins.

Le fenouil doux s’appelle foeniculum dulce, Off. Ger. 877. Emac. 1032. Park. theat. 884. C. B. P. 147. Raü, hist. 1. 458. Foeniculum dulce, majori & albo semine. J. B. 3. 4. Tourn. inst. 311. Rapp. flor. jen. 224. Foeniculum, sive marathrum vulgatius, dulce, Lob. icon. 775.

A peine paroît-il différent du fenouil commun, si ce n’est en ce que sa tige est moins haute, plus grêle, & ses feuilles plus petites ; mais ces graines sont plus longues & plus étroites, cannelées, blanchâtres, plus douces & moins âcres. Si on seme cette espece de fenouil, elle dégénere peu-à-peu à mesure qu’on la reseme ; de sorte que dans l’espace de deux ans elle devient un fenouil commun : c’est pourquoi Ray


pense que cette graine est apportée des pays les plus méridionaux, peut-être de Syrie, comme Lobel le dit ; ou des îles Açores, comme d’autres le prétendent.

Le fenouil d’Italie, foeniculum italicum vulgare, L. B. & en italien finocchio, ne differe du fenouil doux que par l’extrème agrément de son goût & de son odeur : aussi n’est-il cultivé que pour être servi sur les tables, comme le céleri, en guise de salade. Voyez , (Jardinage.) Article de M. le Chevalier .

Fenouil, (Jardinage.) Le fenouil commun & le fenouil doux sont cultivés dans nos jardins, tant pour les tables qu’à cause de la graine, employée en cuisine & en pharmacie.

Quelques Apicius de nos jours ordonnent d’envelopper le poisson dans les feuilles de fenouil, pour le rendre plus ferme & plus savoureux, soit qu’on veuille l’apprêter frais, ou le garder dans de la faumure.

Les sommités de fenouil vertes & tendres, mêlées dans nos salades, y donnent de l’agrément. Dans les pays chauds on sert les jeunes pousses du fenouil avec la partie supérieure de la racine, que l’on assaisonne de poivre, d’huile & de vinaigre, comme nous faisons le céleri.

La culture du fenouil commun n’a rien de particulier. Quand le plan a six semaines ou deux mois, on l’éclaircit & on le sarcle. Il demande peu d’eau, à moins qu’on ne le destine à être mangé en pié, & alors il faut préférer le fenouil doux. On le repique, comme le céleri, & on l’espace à un pié en tout sens. On ôte soigneusement les mauvaises herbes, on l’arrose, on le butte ; il grossit, il blanchit, forme un pié plus gros que le céleri, & le surpasse même en bonté.

Mais le fenouil d’Italie a bien d’autres qualités que le nôtre, soit que le climat de Paris ne lui soit pas favorable, soit plûtôt que nous ignorlons l’art de le cultiver. Il est certain que la saveur, la finesse & l’odeur du fenouil en Italie, charment le goût & l’odorat : aussi les Italiens en font un grand usage. La pointe des jeunes feuilles entre dans leurs fournitures de salade, & ils mangent par délices les extrémités des jeunes branches avec du sel, ou sans assaisonnement.

Comme cette sorte de sensualité a passé en Angleterre, où elle prend tous les jours plus de faveur, Miller n’a pas dédaigné de s’attacher à la culture du finocchio, & d’en donner les préceptes dans son dictionnaire, j’y renvoye nos jardiniers curieux. Article de M. le Chevalier ."

Encyclopédie de Mr Diderot

Wikisource


Message personnel : LN, les deux derniers sont pour toi...

Monday, March 23, 2009

Hier, au marché

Mon tendre m'avait dit avoir vu des asperges au marché, rue de Sèvres, rive gauche...
Etonnant, non? Un peu tôt en saison... J'ai des souvenirs de récolte les premiers jours de Juin....
Mais soit....


Oui, je sais, ce ne sont pas des asperges...
Le lendemain, il était passé rive droite, marché de Bastille, soleil, fenouils et artichauts violets , probablement des carciofi... Un air du Sud...



C'est tout...
J'ai des recherches à faire...
Jamais cuisiner ces légumes...
Jamais pu aimer le fenouil...


Jamais pu le sentir...
Mais on peut essayer...


Vous m'aidez?

Wednesday, March 11, 2009

Chroniques des temps de grève #33... Tousser! Voilà, C'est fini! C'est grave Docteur?....

L'Accord, le vrai, le crucial a été signé cette nuit. Pas un parmi les autres, un de plus... Mais, celui que tout le monde attendait, espérait pour voir enfin le bout du tunnel. Celui qui fait lever les barrages, rouler les camions, nettoyer les écoles....
Pour en savoir plus : "Avancée décisive dans les négociations" (Cliquer)
Dans quelques semaines, nous pourrons avoir une idée plus juste des conséquences de ce mouvement. Catastrophe économique sans précédent pour les uns, réels changements dans la vie quotidienne des martiniquais pour d'autres... On verra... Je vois déjà que depuis une semaine , les routes sont déjà bien chargées... Cela va de soi avec une reprise de l'activité sur l'île mais est-on obligé de rouler si vite?... Déjà un mort... A peine les zones commerciales débloquées, on voyait les voitures venir se garer devant les supermarchés... Les horaires d'ouvertures supposées commençaient à circuler sur le net... Sans moi... Je ne fais pas ma princesse... mais je préfère attendre... Attendre que les prix baissent... par exemple... Il faudra compter 6 semaines... En attendant, je ferai comme j'ai fait durant ces 34 jours.... Me débrouillant avec ce que j'ai.....
Si tout redevient comme avant, je serais tellement déçue......



On peut avoir envie d'aubergines aux citrons confits comme les prépare Gracianne et manquer d'huile d'olive, de coriandre, d'oignons France même..... Peu importe...
On trouve des aubergines facilement sur les marchés et les citrons confits au sel sont prêts depuis longtemps.



Aubergines aux citrons confits
au temps des grèves
Recette originale ICI
Huile de colza
une poignée d'oignons grelots en saumure
1 poignée d'olives vertes
2 citrons verts confits au sel
4 gousses d'ail
1 kg d'aubergines
2 tomates
1 tige de citronelle
Poivre au moulin
Menthe et Basilic citron du jardin
Dans une poêle, faire chauffer un peu d'huile ordinaire, ajouter les olives hachées finement. Puis les aubergines pelées et coupées en rondelles, les tomates concassées, l'ail pressé. Ajouter les oignons grelots égouttés. Laisser fondre 15 à 20 mn tout doucement puis ajouter les citrons confits rincés (car très salés) et hachés. Poivrer généreusement. Laisser mijoter. Parfumer aux herbes du jardin. Laisser refroidir. Déguster avec des oeufs durs et un filet de vinaigre balsamique.


Se régaler.


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