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samedi 1 juin 2019

Cheveux jaunes

Jonathan Cartland débute dans Lucky Luke #4, le 1er juin 1974.
En 1988, le 8ème tome reçoit un prix à Angoulême... Dans Pilote & Charlie #22, les camarades de Blanc-Du le félicitent :

Bertrand, Ferrandez et Juillard

Lesueur, Rouge et Rossi

lundi 22 décembre 2014

L'affaire Tournesol - partie 2

Tintin et Haddock suivent en hélico le bateau sur le lac Léman où est retenu Tournesol (p31). Ils sont englués par Lampion qui fait son radio-amateur, et tombent enfin complètement en panne : ils ont perdu la trace du savant. Voilà qu'il se met à pleuvoir... et comme dans les 7 boules de cristal où la capote est enfin installée quand la pluie cesse, Tintin se souvient du pépin de Tournesol que garde Milou (p35) quand le soleil pointe son nez. Haddock, qui a une manière assez particulière de faire du stop, trouve l'aide d'un fangio en quête d'aventure et de justice (p36). La poursuite est terrible à travers le village (p38) mais les bandits sont rejoints (p39). Ils sont plus malins que Tintin, qui repart bredine à Genève.

Marchand, Davodeau, Delius et Kean

Là, nos amis prennent l'autocar (p44) pour Cointrin. Le sparadrap du capitaine (p45) joue au Séraphin Lampion (le pot de colle qui s'est installé entretemps à Moulinsart). Ils décollent pour Szohôd pendant que Sponz, chef bordure, pique sa crise (p46).

Stanislas, Thibert, Pétillon et Savard

La police à la frontière leur colle aimablement 2 Duponck dans les pattes, soi-disant pour les guider soi-disant (p47).
Grâce à la Castafiore, Tintin & Haddock se trouvent des déguisements et des documents pour libérer Tournesol (p55).

Bertrand, Bailly et Mathy, Benoit et JL Floch

Ils s'échappent tous les 3 en voiture mais basculent dans un versant (p58). Ils s'emparent du char de leurs poursuivants et passent la frontière. Ils récupèrent le pébroque de Tournesol aux objets trouvés de Genève et rentrent à Moulinsart... envahit par Lampion et toute sa clique ! Pire que l'invasion bordure en Syldavie !
La "carabine" de Haddock devient une "scarlatine" pour Tournesol... ce qui fait fuir Lampion (p62).

Sternic, Golo, Terreur graphique et Bourhis et Savard

jeudi 9 décembre 2010

mes lectures de 2010

Ca y est : je suis déconnecté !
Dans la sélection officielle d'Angoulême, je n'ai lu (et acheté) que 7 des 37 bouquins, alors qu'il me semble que l'année dernière je les avais tous lu. Dans la sélection patrimoine : 1 sur 8 et chez les jeunes : 2 lues (dont une achetée) sur 18 !
Le raging bulles bordelais auquel j'assistais régulièrement les années passées, ne chronique que des trucs à la mode de ne pas être à la mode (c'est un genre)... enfin, je veux dire par là : à la mode de télérama et des inrock.
Comme c'est la fin de l'année, c'est l'heure des bilans : j'ai l'impression d'être un grand acheteur, mais finalement, je n'ai acheté que 61 BD parues dans l'année (ça fait quand même 5 BD par mois), et ai réussi quand même à en emprunter 18 (les bibliothèques par chez moi ne sont pas branchées BD, et les nouveautés se font très rares).
Globalement, en arrondissant bien, je n'ai lu que 2% des nouvelles BD parues en 2010 ! De quoi mon avis peut-il bien être pertinent ? De quoi l'avis de quiconque pourrait-il être suffisamment étayé, complet pour avoir un sens ? On ne peut pas tout lire ! Pour ce faire, il faudrait lire 10 BD par jour !! Déjà moi, avec mes 5 BD par mois je rame !
Comme je n'ai pas beaucoup de mémoire, je les note de 0 à 20, pour me rappeler si ça m'avait plutôt plu ou pas. Comme je note sévère, un BD à 10/20 est plutôt bien. En dessous, c'est moyen, au dessus, c'est chouette à génial (je ne mets pas de 18 et plus). En gros, 1/3 de mes lectures est en dessous, 1/3 à 10, et le dernier 1/3 au dessus. M'enfin, cette année, comme je tenais un blog sur l'actu BD bordelaise, j'ai acheté des trucs locaux pour me tenir au courant, parfois sans grand espoir d'être chamboulé... Sans ça, le bilan aurait sans doute été plus positif (je suis quand même quelqu'un de positif).
J'ai aimé ces contes d'humanité :

Je me suis réconcilié avec Velhmann grâce à son Méliès (je suis toujours client de Duchazeau) et avec Gibrat grâce à Durieux. Le bouquin de Baru n'est pas génial, c'est du Baru classique quoi : honnête et sympatoche (mais son polar m'avait tellement déçu !). Le Football de Bouzard est poilant. Et encore, le sport me rebute : j'imagine que ça doit être encore plus drôle si on s'y intéresse un peu.

Vivès, dont l'univers manga/jeu-vidéo est tellement éloigné du mien arrive à m'enjouer toujours. Pour l'empire, réalisé à 4 mains est pas loin d'être un bijou (on verra avec sa conclusion prochaine). Sophia est une parodie de BD de genre (avec Barbarella à sa base) : c'est bien fichu, assez drôle... à retardement. Un truc que j'aurais bien vu chez Ferraille.

Tiens, les requins marteaux, puisqu'on en parle : les deux BD de cul parues dans l'année dans leur nouvelle collection sont autant différentes que bandantes intéressantes. Comtesse de Picault est très sensuel, et La planète des Vülves dans la ligne de Ferraille : un peu de cul, de la dérision, de la parodie (sinon c'est pas drôle).

Drôle, drôle !!
On n'est pas là que pour s'amuser !
Bien sûr, le graphisme de Bertrand n'est pas très enjouant... Tiens, comme Loustal. Mais ça n'empêche pas de faire de leurs ouvrages des moments de bonheur. En guise de Paringuaux, ici c'est Teulé qui s'y colle pour adapter son Montespan au destin tragique.
Cromwell adapte aussi : le célébrissime roman de Cooper, dans une sorte de TD (Tableaux Dessinés). C'est chez Soleil, et pourtant, c'est bien !

Peeters réussit un livre cohérent (j'ai été complètement écrabouillé par son Pachyderme). C'est bouleversant, c'est atroce, c'est affreux : c'est notre destiné !
Page noire est une excellente surprise. Pour boucler la boucle, comme pour Méliès : je savais que le dessin de Meyer allait me plaire, mais j'avais peur de Lapière (rien depuis Le bar du vieux français) et de Giroud (des séries à rallonge pas fameuses depuis ses aire libre avec Lax). Hé bien non ! C'est du tout bon ! Un "one shot" parfait !

Sinon quoi : Dead end de Paulette P., Mouton de Lucas, L'Apocalypse de Griffon, Omni visibilis de Bonhomme et Trondheim, Quai d'Orsay de Blain, Arq d'Andréas (chuis fan depuis que j'ai 10 ans alors...).
Des déceptions : Ca n'arrive qu'à moi qui avait bien débuté se termine en queue de boudin ! Blacksad pas du tout à la hauteur des 3 premiers tomes, Ken games pas au niveau de l'attente générée par les deux premiers !!
Des trucs que j'ai détesté : Les plumes d'Ayroles, La position de Tardi, Sarah Cole de Mardon, Top ouf de Trondheim, Felix de Wesel, les pixel vengeur de l'année, Le landais de Dumontheuil... Tous ces trucs achetés qui encombrent mes étagères de leurs mauvaises ondes (les 3 premiers) ou de leur pauvreté (les 4 suivants).
L'année prochaine, je ferai encore plus gaffe ! La surproduction créée un frein finalement... me voilà tout timoré chez mon libraire, tout perdu devant l'absence de critique (ou sa profusion, c'est comme on veut).

mardi 27 juillet 2010

Lire

Ça faisait un bout que je ne vous avais pas parlé de mes lectures. Après 2 aller-retour à la bibliothèque, j'ai ramené 12 bouquins.
Lorsque Gendrot a quitté Dupuis pour Futuro, il a entrainé avec lui les auteurs d'Aire libre. Ce qui tend à faire perdre son identité à la fois à cette belle collection classique, et au petit éditeur jusque là (enfin, initialement) assez pointu.
Pain d'alouette fait suite à L'aigle sans orteil de Lax. J'avais adoré cet album, bien que je ne sois absolument pas intéressé par le cyclisme (ou tout autre sport par ailleurs). Je ne l'ai pas acheté à sa sortie, parce que le dessin m'apparaissait très faible, en dessous de ce que savait faire Lax. Ça se confirme après lecture ! Et l'histoire est à la ramasse, le récit est brouillon, les dialogues à la traîne... Et j'ai bien peur que ça rejoigne ses dernières productions, que j'ai trouvé décevantes... Un auteur que je ne suivrai donc plus.
La bio de Cestac et Teulé de leur ami Schlingo est intéressante pour qui veut comprendre un peu le monde de la BD, son histoire autour de Charlie et Futuro. Et encore... Bon, je n'aime pas les Mickey de Cestac, et n'ai lu que très occasionnellement des machins de Schlingo : l'entrain pour cette lecture n'y est pas. Mais suivre les aventures qu'on imagine sublimées par ses amis auteurs (ce qui perd tout son intérêt) d'un alcoolique violent et dégueulasse... c'est une madeleine pour ses vieux potes, ça valait pas le coup de l'éditer.

Le Mattéo de Gibrat est une excellente surprise. Alors bien sûr, je trouve son dessin toujours extrêmement maladroit (symétrie des visages, proportion des personnages sur différents plans...) et l'histoire un peu déjà vue, y compris chez lui... Mais il y a une vraie émotion, une vraie humanité qui m'a fait rentrer dans le personnage. L'utilisation excessive d'images dans les dialogues ou les réflexions m'avait un peu gêné... et puis finalement, je m'y suis fait. J'ai vraiment aimé ce livre.
Une autre BD de Teulé, l'adaptation de son roman par Bertrand, m'a ravi. Le dessin de Bertrand peut laisser froid, mais c'est le récit qui prend toute sa force ici : suivre cet homme détruit par son amour, qui y croit même après l'avoir enterré... raconté de manière assez romantique par Teulé. Le Montespan est un anti-Schlingo.

Et puis pour se marrer, quelques BD poilantes...
Trondheim a perdu son talent de dialoguiste, c'est une chose sûre. Son coup de crayon s'est figé il y a dejà un paquet d'années, même si on avait cru à son renouveau avec le très beau L'île BourbonTop Ouf , mais aussi Boboland ou Pascal Brutal, n'ont pas réussi à me faire sourire une seule fois. Dupuy & Berberian, bobos par excellence, tombent dans les archi-clichés, et Sattouf dans la nullité à tous les étages. C'est à n'y rien comprendre : comment ce nanard de série B a pu obtenir le prix du meilleur album ? M'enfin, les grosses ficelles sont là ! Ces ptits jeunes qui veulent faire du Requin marteau ne valent pas un clou !

Ah mais par contre, de Gaulle à la plage est excellent. C'est l'humour Fluide glacial chez Poisson pilote, en retenu, pince sans rire, un peu british... Et Ferri mériterait d'être plus reconnu comme auteur complet (ses dessins sont vraiment chouette).

J'ai déjà eu l'occasion de parler d'Uchronie(s) de Corbeyran. En particulier du piège abjecte que sont ces couvertures, réalisées par le merveilleux Guérineau. Les dessinateurs de ces séries sont très largement en dessous de ça, en particulier Tibery, que ce serait trop long de développer, mais j'ai bien peur que ce soit la pire chose que j'ai vu en BD. Le principe du cycle (à part le fait que c'est la mode) est de raconter différentes histoires, qui comportent quelques points communs dans la forme, avec des évenements similaires (le meutre dans la rue) dans la même ville, mais sous trois conditions différentes, trois réalités de New-York. Corbeyran explique parfois trop looooonguement sa théorie d'antimatière qui permet les passages entre ces réalités. On n'y croit pas une seconde (m'enfin, le type pense qu'en s'injectant dans le sang un mélange de matière sombre et d'énergie noire, son corps va franchir ces passages ?!)... et l'utilisation abusive des prescients frôle le pillage de Minority Report. Le problème est surtout l'ordre de lecture (d'autant que les 3ème opus des 3 séries ne sont pas tous parus). Il faudrait lire tous les #1, puis tous les #2, tous les #3, et puis chaque série entière... enfin : faudrait y passer son temps plein. Et je suis finalement un lecteur en dilettante. Je n'ai plus le courage de ça.

Oserais-je dire que je me suis un peu ennuyé à la lecture de La voie du Rige ?
Et que Jour de grâce, même si N'Guessan m'a épaté, est peu lisible ?