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samedi 16 juillet 2022

lundi 11 novembre 2019

Novembre

On ne comprend pas vraiment qui est ce Novembre dans Théodore Poussin... Le destin pourri de Franck Le Gall ?

Robin

Makyo

dimanche 16 juillet 2017

La ptite tête

J'aime bien Makyo, généralement. Mais là, ce Spirou (avec Téhem en plus !) m'a bien bien déçu.

Thierry Martin : La semaine de Spirou in Spirou #3998

vendredi 15 mai 2015

Le prisonnier du Bouddha

Spirou et Fantasio vont de GAG en GAG dans la vallée des 7 Bouddha.

Crisse, Bertschy et Makyo

Sur ces 7 Bouddha, 3 sont des images-hommages (signées Crisse, Jippes et Tarrin) et 4 sont tirés des Galeries des illustres de l'hebdo Spirou. C'est un épisode mythique, signé Greg.

Aude Picault : La galerie des illustres in Spirou #3666

L'épisode débute sa parution dans le Spirou #1048 du 15 mai 1958.

Jippes, David B et Tarrin

mercredi 20 février 2013

Une histoire d'amour

J'avais déjà des livres en retard (Le nao de Brown, Frères d'ombre de Vassant, le Clérisse que j'ai fait dédicacer pour offrir sans l'avoir lu : bravo !), j'en ai acheté quelques uns à Angoulême (Les carrés #2 de Martin, Abigaël Martini #1 de Azuelos, Braise #1, Guilty de Stevens, Before Watchmen, Les mauvaises humeurs, Alimentation générale, Jade), les nouveautés à lire chez mon libraire... qui sortent encore et encore (La vengeance du grand singe blanc...). Je ne m'en sortirai jamais ! Vivement les vacances !
Je me suis plongé rapidement dans Tout sauf l'amour de Bihel, Toldac et Makyo : j'avais adoré leur collaboration précédente.

Bihel : Tout sauf l'amour

Forcément, je suis un peu déçu. C'est très court et assez improbable (en particulier la "guérison" de Nina). Le scénario ouvre trop de voix de ce genre, des pistes non explorées, ou trop rapidement (l'avalanche initiale), des boulversements agaçants (la réunion de toutes les ex de José pour son anniv !!). Ils auraient pu en faire un truc génial, aller plus loin (le coup de foudre, le destin...) et c'est vraiment dommage.

samedi 29 août 2009

La rentrée littérale

Avant de remplir mon sac à dos à la biocoop, je suis passé à BD fugue. Ce sont les vacances, y a pas de sorties, c'était juste pour voir...

Vatche ! Je m'attendais pas à ça ! C'est la rentrée en fait !

Bon, je me suis précipité sur le Rabaté.

Une fois de plus, c'est sans surprise. C'est un peu pénible à la longue. Rabaté nous a habitué à des BD intelligentes, drôles, émouvantes, très humanistes... Et une fois de plus, on frôle le chef d’œuvre et la félicité. Les scènes qui se jouent à l'arrière plan, mine de rien, participent à rendre la BD "vraie", et la loufoquerie des personnages principaux, leurs petits grains de folie à tous, est une perle qu'on envie.
Rabaté arrivera-t-il a réaliser un jour une BD moyenne ? Rien n'est moins sûr !
C'est chez futuro, c'est un joli bouquin qui sent bon, et un peu cher. Mais si on fait le compte, le bonheur n'a pas de prix.

Il y a des scénaristes classiques que j'aime bien... Rodolphe, Cothias et Makyo. Je me suis aperçu que les récents Makyo me décevaient, en particulier depuis son extraordinaire Exauce-nous, qui avait remit la barre un peu haute. Jean-Jacques est une adaptation par Makyo d'un roman de Richaud (on leur devaient déjà Le maître de peinture pour Faure). Ce ne sera donc pas le Makyo-mystic que j'aime. 

Le peuple des endormis de Tronchet, sur une histoire de ce même Richaud m'avait enchanté... et le dessin n'en était que le révélateur (ce n'est pas un secret de dire que Tronchet est un dessinateur assez limité... ce qui ne l'empêche pas de faire d'excellents albums).
Et j'avais adoré Rocco dans Le jeu de pourpre avec Makyo déjà, mais pas trop dans ADN.
Car voila, le problème est la mise en couleur. Oserais-je ici un "catastrophique" ? Un truc qui fait vraiment mal aux yeux !! Un truc qui gâche le boulot du dessinateur !!
Pour l'instant, je suis trop en colère pour parler du bouquin.

Les 2 autres BD seront pour plus tard...
Le premier tome du voyage des pères m'avait été offert par ma grand-mère très catho, qui en avait lu une critique dans Le pèlerin. Aïe aïe aïe... Hé bien non en fait ! Le dessin est un peu rond, à la mode (très marqué par l'animation), un peu fadasse donc... mais la narration, les dialogues étaient extra ! Et ce fut une bonne surprise ! Donc : achat du #2 ! Pensez bien que jamais je ne me serais risqué à acheter un truc de chez paquet sinon.
Appelle-moi Ferdinand... c'est pour essayer de me réconcilier avec Bourhis, et Durieux est un auteur que j'aime plutôt. D'ailleurs, une expo commence la semaine prochaine dans la petite galerie de BD fugue, autour de cette BD, et d'une autre scénarisée par Durieux (La maison d'Ether dessinée par Larue). J'ai feuilleté la BD... ça a l'air de pas se terminer bien... Aïe... Dramatique ?

mercredi 11 mars 2009

Lectures de mars

Le héros est un billet... qu'on suit, de main en main. Ca aurait pu être une bonne idée... Mais voila, c'est totalement déshumanisé, et pour cause. C'est une sorte de promenade, sans intérêt. Bon, le dessin de Mirallès se laisse bien regarder, mais vraiment trop classique, dans la lignée de Marini, Reculé... Rien à voir avec Mémoires d'un 38 de Franz, où le héros est un flingue (un 38 mm donc) mais dont on suit plus longtemps chaque possesseur...

Mirallès et Ruiz, Mano en mano
2008 Dargaud
6/20


Pourquoi Cornélius ré-édite Nécron ? 20 ans après Michel Albin, peu connu pour ses productions audacieuses ? Parce que cette BD est tombée dans l'oubli ? et parce que c'est dommage ? Ou alors c'est le coté décalé et désuet, qui colle bien avec le coté branchouille de Cornélius... Mais bon : le dessin est du sous-Manara de maintenant (et c'est dire)... très bouquin de gare, jetable.
Le scénario tiens sur un timbre poste en franc (inutilisable), avec des bonnes grosses éllipses, de bonnes grosses ficelles usées, et de bonnes grosses bites... Des dialogues alibis (comme dans un film porno). Rien ne peut être vrai, et je suis resté à coté de ce machin... me demandant ce qui était passé par la tête de Gauthey... pendant que la maison d'en face ré-édite FOREST...
c'est nullissime !
Magnus, Nécron #4
2008 Cornélius, Paul
3/20

 
On reste en italie. C'est Sicomoro qui a permit la rencontre entre Makyo (La porte au ciel) et Rotundo. Le dessin est donc un classique dessin italien (pour résumer), sans malheureusement beaucoup d'étincelles. Il est bourré d'erreurs de proportions, d'attitudes défiant la gravité, de points de vue moches... Mais à force de photocopier les cases (c'est pas possible ce que j'ai horreur de ça !!), le malheureux en a perdu son coup de crayon. C'est juste qu'on ne sent pas qu'il aime dessiner... Ben moi, j'ai pas aimé le lire.
Coté scénario... trop de coïncidences. Ce premier opus d'une série met en place les personnages, les actions, sans vraiment donner d'épaisseur à cet album-ci. Alors peut-être qu'ensuite, le puzzle s'étoffera... mais en attendant, on est hors de l'histoire.
Mais bon, je ne vais pas perdre mon temps à suivre cette série, avec un dessin si mécanique, et un Makyo qui finalement me déçoit un peu plus chaque jour...
Rotundo et Makyo, Prédiction
#1 Fatale mélodie - 2007 Delcourt
5/20
Et on poursuit avec Makyo ! Un truc dessiné par Rocco... avec qui il avait fait Le jeu de pourpre, acheté à Angoulême mais pas encore relu. Ca commence incompréhensible, limite risible (comme ça m'avait fai avec le cycle des épées avant que je le ferme à jamais au bout de 6 pages). C'est une sorte de road-movie BD routière, où le héros, doté d'une particularité étonnante, fuit devant un groupe de sangsues. Ca fait un peu penser au Lièvre de Mars, en moins bien. Il y a des mystères, des complots secrets, des traitres...
Toujours assez peu d'humanité, à force de chercher de la spiritualité !
Rocco et Makyo, ADN
#1 L'espèce temps - 2003 Glénat, Grafica
9/20
Je ne trouve pas mon bonheur en ce moment !
Mais Le poulpe est une série bien décevante ! Avec des dessinateurs souvent hyper brouillons, pleins de traits partout... et des adaptations souvent très mauvaises. Comme ici. Mais alors, très mauvaise !
A lire plutôt l'épisode de Pourquié, vachement bien et super drôle (ceux de Baladi et Fraize sont pas mal quand même).
Sinon, les titres me font mourir de rire (en particulier la petite écuillère a cafté).

Perger d'après Luraghi, Le poulpe
#6 Pour cicogne - 2001 Six pieds, Céphalopode
5/20


samedi 21 février 2009

Lectures de février (enfin !)

C'est étonnant ce qui m'arrive avec Mardon ! J'achète systématiquement ses BD, et suis maintenant déçu avant de les avoir ouvertes ! Le dessin me plait bien, et j'ai déjà dis ici combien c'est un leurre, et combien de fois j'ai été achevé par une BD superficielle, avec un mauvais scénario, des personnages vides, des dialogues étranges (attention : je ne parle pas ici de Gibrat, parce que même son dessin m'effraie).
Ben c'est un peu le cas des BD de Mardon.
Comme il n'a rien à raconter, alors il essaye des trucs... Après ses expresso décaféinés, son aire libre sans aucune hauteur, sans but (mais c'est l'époque qui voulait ça, La vitesse moderne était passée par là), voila-t-il pas un album Futuro (la classe !) d'une platitude absolue.
Mardon me fait l'effet d'un bon élève (Vague à l'âme très prometteur) qu'aurait sauté des classes...
Bon.
Le fils de l'ogre.
L'histoire d'un gamin un peu cruel, qui provoque la mort de sa mère et fuit sa cité. Et devient soldat, puis saigneur... de plus en plus cruel... Ou plutôt : reste sur sa cruauté d'enfant. Et on a frôlé le moment où on allait toucher son âme... Mais il reste un étranger pour nous, et on est bien en train de lire un livre. Mardon a voulu raconter la vie de cet enfant jusqu'au vieillard qu'il est devenu... mais voila : y a pas assez de pages, alors il coupe l'essentiel. Je suis un lecteur, un humain : pas un juge d'instruction, m'en fout des faits !
Alors on lit les aventures d'un gamin cruel, d'un type méchant, d'un vieux con. Et c'est pas la dernière scène (du suicide de l'ogre) ni la derniere image (ce besoin de câlins !), qui sauvera toutes ces pages de guerre (où on sent du David B à la pelle) où l'auteur ne s'est pas attaché à ses perso. On a failli toucher son âme, on a failli lire une bonne BD.
Encore un qui doit mûrir, ou dénicher le bon scénariste... celui qu'a une histoire en tête.
Mardon : Le fils de l'ogre
2009 Futuropolis
9/20


Faut que j'arrête de juger les BD selon leur éditeur... parce que le choix de l'éditeur, c'est pas mon histoire. Groensteen se veut intello, enfin, apparaît intello... après les cahiers de la BD, le CNBDI... tadam : les éditions de l'an 2 ! Mais ce n'est pas de l'assoce, c'est de la BD classique, avec un certain parti pris, pour se différencier du reste. C'est une collec d'auteurEs, éventuellement étrangères, ça fait plus branchouille. Mais bon, c'est une bonne idée, collecter pour nous ce point de vue féminin, rare dans la BD.

Cette histoire souffre assez rapidement de la comparaison avec celles de Ceppi : une histoire avec des mystères (les sœurs jumelles séparées dès l'enfance par un père passant à l'ouest) avec des sortes d'espions (une mafia russe sur une fausse piste) et un invité surprise (Vaklav Havel). Globalement, ça reste de la BD d'aventure parfaitement classique, où on court pas mal. Le dessin très simple, parfois maladroit (ah ! les photos !!) se lit très bien. Je regrette certaines cases où le perso semble collé sur le décor, et la scène de confusion entre les jumelles, incompréhensible tant tous les personnages se ressemblent.
Anna est en train de changer de vie... de se rendre compte de sa vie morne. Elle rencontre une vieille cartomancienne qui lui parle de ces choix qu'elle n'a pas osé faire dans sa jeunesse... Anna se laisse entrainer dans une fuite qui ne la concerne pas, par un musicien poursuivi par erreur par des méchants ! Un sacré noeuds de hazards, un sacré bol d'air pour Anna !

Elle fait un rêve... "fais ce qu'il faut et n'ai pas peur !"
Le musicien lui parle de magie...
Elle découvre un père éprit de liberté... qui y a trouvé une prison !

Ces petites touches donnent au livre une autre dimension... que du classique pur...
Lomova : Anna en cavale
2006 L'an 2, Traits féminins
10/20


Encore une énorme déception ! Makyo pourtant ! Bon, Sicomoro aussi, mais lui je ne le connaissais pas d'Adam. Sicomoro pour commencer : un dessin réaliste assez bien fichu... mais avec des tics énervants : les nez rougs et les jambes extra-fines... Et puis quelques positions assez déséquilibrées, bizarre quand même.
Mais Makyo est passé à coté !
Les caractères des 3 gamines sont étranges. Il s'agit de 3 copines (tiens... ça me remet en mémoire le pauvrissime album de Lepage !)... mais on ne sent aucune amitié ! Makyo tente le tout pour le tout : une ficelle énorme (elles ont toutes les 3 une raison de faire une fugue). Ce sont les personnages qui nous mettent au courant... de manière extrêmement maladroite !
Les dialogues sont mauvais.
Bon sang ! Quelle déception !!
Cette histoire de porte magique... et ben j'ai même pas envie d'en connaitre la suite !
Je viens de lire ADN, avec Rocco au dessin... mouais aussi...
Sicomoro et Makyo, La porte au ciel
#1 - 2008 Dupuis, Aire libre
4/20


Mais on finit avec une jolie touche ?
Allez d'accord.
J'ai acheté ce bouquin à Angoulême... par hasard.
Le dessin est classique... assez proche du traitement de Jimmy Beaulieu (un crayon de couleur bleu). L'histoire est gentille. Qui devient émouvante... Rien que sur une page, (celle où elle est baptisée Sacha) mais qui envahie le reste de l'histoire.
Ouf... Une bonne surprise.
Leroy, La rue des autres
2008 La pastèque
12/20

mercredi 17 décembre 2008

Exauce-nous

C’est l’histoire de Léo, un type un peu simplet, qui pose en permanence la même question, il est en quête d’une femme. Cette histoire est vue à travers le héros du livre, Frank, écrivain free-lance.
Comme souvent avec Makyo, et c’est ce qui m’intéresse chez lui (Ikar, Le cycle des deux horizons et Le jeu de pourpre), il y a une dimension spirituelle, du moins, un point de vu un peu plus élevé sur les choses, permettant d’ouvrir certaines portes. Et ça n’est pas un hasard si l’artiste, amie de Frank, ne peint que des portes ouvertes.


Il est beaucoup question de souvenirs… de se rappeler et d’oublier. On rencontre un facteur qui aimerait oublier. Et bien sûr c’est Léo, qui a tout oublié, d’un drame à découvrir.
Il est question du bonheur, et d’une quête du bonheur. Un personnage énigmatique est englué dans une sombre histoire de vente de porte-bonheur à une étrange mafia… n’attirant finalement que le malheur à ses proches.


Il est question de quête, du bonheur donc, mais aussi, et c’est ce qui guide le récit, de vérité sur l’identité de Léo. Frank veut savoir qui est cette femme qu’il cherche sans cesse. Bon, on devine dès les premières pages de qui il s’agit (ses parents sont morts, et on l’imagine mal avoir une relation avec une femme).
Il est question de chance. Et d’où vient cette chance. La chance fabriquée, trafiquée, ne porte pas bonheur. Mais la chance offerte par Léo le simple d’esprit, sur la base de son seul souhait, ouvre toutes les portes.
Mais le sujet principal du livre est la médiation entre ‘’ce’’ qui offre la chance et nous. Le titre du livre est basé sur le titre de la pièce de théâtre, qui se rejoue dans la salle où Léo est agent d’entretien. Il est question d’une parabole d’un vieux soufi  et d’un sultan… Et c’est Frank qui découvre le ‘’don’’ de Léo, sorte de vieux soufi, et en joue pour apporter le bonheur à ses proches… mais pas à ses fins personnelles. Léo imagine, voit, et la chose se réalise. Léo n’est pas dieu, il organise les choses, pour qu’elles se réalisent. Très bouddhiste donc, l’histoire du papillon et de la destinée… ‘’ça se passe’’. Je pensais qu’il y avait un jeu entre ‘’t’inquiètes pas : ça va te passer’’ et ‘’ça va arriver’’…

Coté dessin, c’est parfait. Je n’ai rien lu de Bihel auparavant… J’ai acheté cette BD sur les seuls label Makyo et Futuro. Les couleurs comme j’aime, des tronches qui ont vécues, des attitudes et des expressions naturelles. La scène d’ouverture est par contre complètement inefficace : l’alternance des cases blanches et noires, pour signifier les extinctions des projos, insupportables à Léo, ne donne pas à la lecture cette sensation, sans doute à cause de la grande taille des cases… c’est un truc sans doute pas facile à réaliser en BD. La scène finale de la révélation, où sont incrustées les scènes de flash-back, est assez bien conçue. Classique, mais bien rythmée, au moment où le sang tape à nos tempes.
 

Coté scénario et ce qui s’en suit, certains détails m’ont incommodé. Certaines ficelles scénaristiques. D’abord, celle qui consiste à prendre pour héros un scénariste, comme les films qui parlent de films (la nouvelle vague), ou le théâtre qui parlent de théâtre (Tchekov en premier lieu). Ca part du nombril, ça fait en dehors de la vie… Le barman soumet même l’hypothèse qu’on pourrait faire une histoire avec celle de Léo… ce que Frank s’empresse de faire… Puisque Frank, c’est Makyo.
C’est tellement mieux quand un scénariste s’efface !!
Et puis, pour nous faire connaître Léo, les personnages qui le connaissent depuis longtemps, posent soudain les questions que le lecteur se pose à peine (on devine l'essentiel). C’est une erreur immense, de nous prendre pour des idiots. La scène de l’accident est trop téléphonée… et ça n’est pas à mettre au compte du dessinateur. Il ne fallait pas qu’on voit les agresseurs : ça n’apporte rien de voir la préparation de l'accident... puisque par essence c'est accidentel !!!
Les dialogues sont nickel, les caractères finalement bien décrits, des gouttes de mystères quand même présentes (le fait que René soit remisé à part par Léo est un mystère, et on se fout d'en connaître la raison, parce qu’on ne peut pas tout savoir, parce que c’est comme ça la vie).
Il en ressort des messages simples, du genre : apporter le bonheur aux autres, s’offrir, ouvrir les portes... Messages un peu matraqués, un peu portés par de grosses ficelles, et des indices un peu voyants…
Il reste une part de mystère, sur le fabriquant de porte-bonheur, et sur l’origine du don de Léo (trop de malheurs l’ont ouvert sur un désir immense de réaliser le bonheur ?). Makyo donne des indices, des messages sur ce qui est derrière la vie… J’adore ça. C'est un livre qui ne m'a pas laissé indifférent, qui fait vibrer quelque chose en moi... et c'est assez rare.

Alors bien sûr, j’ai fondu en larme à la dernière page, malgré la grosse perche fleur bleue tendue par Makyo… je me laisse prendre au piège comme une gonzesse… Je suis fleur bleue finalement. Et puis j’ai un gros problème avec les gens qui meurent.


... et dites moi...

Je croyais acheter une nouveauté la semaine dernière, mais en cherchant les illustrations de cet article, je suis tombé sur le forum bdgest : c'est sorti en septembre, inaperçu à l'époque.

Bihel et Makyo
Exauce nous
2008, Futuropolis
14/20